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[RP- Privé ] Dispensaire de Thouars

Cali
Laudanum, qui apparemment confondait le dispensaire avec une taverne se mit à brailler comme une poissonnière à la criée :


Nan mais c'est la fête ici, vous voulez pas aussi qu'on fasse un banquet? Ceci dit moi j'ai rien contre si y a de quoi étancher sa soif avec aut' chose que de la picrate. D'ailleurs z'auriez pas un truc à picoler par là ?

Cali lui donna un petit coup de chiffon sur le derrière.

Hé! Doucement là! C'est pas une taverne ici nom de Zeus ! Alors un ton plus bas !
Vous avez de la chance que je m'occupe de vous . En temps normal; le dispensaire pourrait être envahi de canards boiteux ou de pestiférés. Profitez de mes largesses et fermez votre bec.... sacré nom!!


Cali se pencha sur les pieds de Laudanum. Voyant que toute l'eau des ampoules c'était écoulée, elle enleva délicatement les fils.



Je vais vous donner une pommade à la vaseline, ça rapprochera les bords de la peau et la cicatrisation se fera de façon naturelle. Avant de la mettre, vous devrez attendre que la peau sèche puis vous couperez la vieille peau.
En attendant je vous fait un léger bandage à cause des frottements ,


La jeune femme lui donna la pommade dans un pot et lui fit son bandage. Puis elle lui colla sous le nez le panneau qu'elle allait afficher sur le mur du dispensaire.

Si vous savez pas lire, je vous le dirais.... un service en vaut un autre ... surtout le mien!





Cali prit la direction de la porte, non sans saluer au passage Datan qui venait d'arriver, et alla clouer les tarifs sur le mur extérieur.





DISPENSAIRE OUVERT DES 8HOO
CAS URGENT EN PRIORITE

Membres démis ou arrachés
Accouchements
Plaies en tout genre
Pose de prothèse
Pharmacologie
Arrachage de dents dans les règles de l' art
( sans anesthésie )

Pour les soins, donnez ce que vous pouvez
Ecus, poule, blé , souvenirs, histoire, chanson
bouton de porte, cailloux choux hiboux....mais pas genoux
fleurs, oui.... ça j'aime.

Elle revint après quelques coups de marteaux.
Mac_hyavel
Peu après que sa belle lui ait donné ce qu'il avait réclamé, Mac Hyavel se mit à gratter sur le parchemin des mots qui fusaient dans sa tête, s'alignant l'un à l'autre pour former ce message destiné à personne, hormis ce parchemin :

Citation:
Les eaux rouges du Styx bougent tel un serpent
Sur les bords une rixe entre Eve et Adam
Joute haineuse et prolixe comme un chatiment
Et la pluie des âmes qui tombe...

Ilôt de crânes surmontés par une croix
Sépare le fleuve en deux, trône tel un roi
Cet endroit ténébreux où se trouve la foi
Et la pluie des âmes qui tombe...

A la barque s'accroche une main squelettique
Au loin se fait entendre une sombre musique
Qui laisse tous les protagonistes extatiques
Et la pluie des âmes qui tombe...

Il se mouve alors un défilé mortuaire
Et la faucheuse m'enveloppe d'un suaire
Il n'est pas l'heure pour moi de rester sous terre
Et la pluie des âmes qui tombe...


Puis, épuisé de l'effort consenti à s'être écouté, Mac Hyavel regarda Extraelle tendrement afin de mieux s'imprégner de la beauté de son visage, pour pouvoir faire des rêves et non des cauchemars. Puis, apaisé il ferma les paupières et se décida à se reposer, sentant que ce sommeil lui ferait recouvrir ses forces
Extraelle
Voilà qu'il se mettait à faire des vers, et sombres en plus... Extraelle se sentit soulagée, elle le retrouvait enfin.
Lorsqu'il avait décidé de travailler à la mine, elle n'avait rien pu dire. Elle encourageait tous les villageois à le faire, et elle-même y allait avant de s'occuper de la mairie.
Mac, elle l'aimait libre, sans entraves. Si elle avait fini par accepter l'idée que lui et elle formaient un couple, elle n'exigerait jamais rien de lui, ne demanderait même pas. Ni fidélité, ni aucune promesse, ni aucun serment.
Elle l'avait donc regardé partir à la mine sans un mot mais n'en pensant pas moins, et son pressentiment s'était vérifié.

Elle posa ses lèvres sur son front, puis se tourna vers Datan qui l'avait suivie et se tenait au fond de la pièce. Elle lui fit un sourire en guise de remerciement, et le vit repartir. C'était la dernière fois qu' ils se voyaient avant longtemps, peu après il serait rappelé en urgence sur Niort.
Elle s'installa sur une chaise à côté de Mac, et s'intéressa enfin à la brune aux pieds cabossés.
pnj
Winnisette se dirigea d'un pas lent vers le dispensaire. Elle entra et chercha Cali silencieusement.

Elle l'apercut en plein travail aupres des patients elle attendit donc que Cali ai fini de travailler pour la rejoindre et lui parler à l'oreille.


Cali pourrais-je te voir en consultation????
Bambata
Quand Win entra , le léger grincement de la porte avait suffit a faire sortir Bamba de son rêve . Lui , voyait cela comme un rêve , certain , voire même la plupart des gens en auraient conclus a un cauchemar , mais lui n'attendait que cette instant ....
Quand il ouvrit ses yeux - encore collés - , Bamba avait la tete en arrière , la bouche grande ouverte , laissant échapper un filé de bave sec sur une joue . Il remarqua aussi , qu'il était soigneusement recouvert d'une couverture.
Bamba , se releva , s'étira , les bras au dessus de la tète , et laissa échapper un bruyant bâillement.
Sachant pertinemment qui l'avait recouvert , il fit une bise a Cali , en signe de remerciement . Ensuite , il s'intéressa a Mac , toujours endormie . Celui ci , au vu de l'expression de son visage , paressait plus serein , plus tranquille . Bamba était content de la voir mieux et arbora un léger sourire . Extra se tenait a ses coté .

Voyant que tout le monde , était plus ou moins occuper , il salua tout le monde , et pris congé .
Mac_hyavel
Après s’être bien reposé, Mac Hyavel se réveilla, en forme, étonné de se retrouver là (il ne savait toujours pas ce qu’était ce là) : ne se souvenant plus de grands choses. Il vit Extraelle qui semblait veiller sur lui. Il se frotta le visage, la regarda et dit d’une voix plutôt normale.

Ben qu’est ce qui m’est arrivé ? Qu’est ce que je fais ici ?

Puis il se releva, s'adossa contre le mur, la contemplant quelques instants, se leva, titubant légerement, mais déterminé à ne pas rester au lit, fit quelques pas. Se sentant quelque peu dénudé, il chercha du regard ses habits, rouges, les trouva et se demanda ce que venaient faire des bottes noires ici : où étaient ses chausses rouges ?

Puis petit à petit il se souvint que c'était pour extra qu'il avait abandonné sa tunique monocolore. Il se frotta les cheveux, les souvenirs remontaient petit à petit : la mine, le malaise.......
pnj
Le porte du dispensaire s'ouvrit tout à coup. Dans l'entrebâillement Tof se fit voir.

Cali ?? Tu es là ? J'aurai besoin de quelques bonnes plantes médicinales

Il entra, tant bien que mal, titubant comme un malheureux qui aurait trop bu, sa fièvre ne cessait de monter.
Cali
Laudanum avait réussi à faire fléchir Cali qui sortit un vieil alcool de Poire de dessous les fagots. La petite pièce d'auscultation enfin vide, La jeune femme commença à ranger tranquillement. Bamba piquait un petit roupillon. Extra se trouvait au chevet de Mac qui semblait recouvrir ses forces peu à peu. Cali finissait de plier des pansements quand Win arriva aussi silencieusement qu'une petite souris et lui glissa à l'oreille :

Cali pourrais-je te voir en consultation????
Cali fronça les sourcils en voyant le petit visage tout pâlot de Win

Bien sûr Win! Dis donc toi, ça n'a pas l'air d'aller fort ? Tu as une toute petite mine.
Attend, je vais fermer la porte, ainsi nous serons plus au calme.


Une petite bise vint la frôler comme une aile de papillon. Le temps de se retourner et déjà Bamba disparaissait. La jeune femme esquissa un sourire qui s'effaça très vite en voyant Mac debout, titubant et essayant de remettre ses vêtements.
.

Rrhhhhooo ! Mais c'est pas vrai ça ! Qu'est ce qui m'a fichu une mule pareil !
MAC!!
Elle lui reprit ses vêtements et le poussa doucement mais fermement sur le lit.

Mac tu ne crois quand même pas que je vais te laisser partir comme ça non? Tu ne tiens pas sur tes jambes ! Tu ne seras pas arrivé au bout de la rue que tu t'écrouleras à nouveau.
Sois raisonnable que diantre !! je suis persuadée qu' après une belle entrecôte comme tu les aimes et un peu de repos, tu recouvriras doucement tes forces.
elle lui tendit le verre qui était posé sur la table.

Tiens! Commence déjà par prendre tes fortifiants et...
La porte du dispensaire s'ouvrit soudain laissant apparaître Tof de Lampard complètement chancelant.


TOF !!!!! Cali se précipita à son secours.

Cali ?? Tu es là ? J'aurai besoin de quelques bonnes plantes médicinales


Elle eut juste de le temps de le recueillir dans ses bras et de l'approcher d'un lit avant qu'il ne s'écroule .



Je suis là Tof... TOF ?.. mais tu es bouillant de fièvre !!


Cali lui ôta ses bottes et commença à l'ausculter . Doucement, elle inspecta l'intérieur de sa bouche, ouvrit ses paupières, regarda ses oreilles . Elle délaça sa chemise et écouta son coeur. Lui prenant délicatement la main, elle exerça une douce pression et lui dit.


Tof... Tof.... je suis là... je vais prendre soin de toi .
Cali se leva brusquement et ferma le long rideau blanc qui entourait le lit . S'adressant aux personnes présentes, elle leur dit :

Il a une forte fièvre. Une mauvaise fièvre. Personne à part moi ne doit l'approcher. Vous risqueriez d'être contaminé .



Cali se dépêcha de mettre de l'eau à bouillir dans le chaudron et se rua dans l'armoire qui contenait sa médecine. En préparant les ingrédient qui lui était nécessaire, elle aperçut Win qui l'attendait.

Ho Win, il va falloir que tu patiente encore un peu. Je dois m'occuper de Tof tout de suite.


L'eau commençait à bouillir. Cali en rempli un demi verre et le ramena sur la table. Elle versa un sachet de poudre constituée principalement de plantes qu'elle avait elle même ramassé. A l'aide d'une grosse pince elle fit rougir un clou à la flamme d'une bougie et le trempa dans le verre. Le contact métal rougeoyant avec l'eau laissa échapper un Pschiiiiiit sonore. Après l'avoir ôté, elle ajouta neuf clous de girofle et mélangea.

Revenant au chevet de Tof, elle le lui fit boire tant qu'il était demi conscient. La nuit allait être longue et il risquera sûrement de délirer. Cali le recouvrit ensuite avec plusieurs couverture afin de le faire transpirer. Elle se pencha et déposa un baiser sur son front puis rejoignit Win.

Cali alla se passer les mains à l'alcool puis s'écroula sur une chaise en face de Win mais de telle façon qu'elle puisse voir le lit de Tof.


Je vais rester ici cette nuit pour le veiller.... Bon A nous Win ! Dis moi ce qui t'amène ?
Mac_hyavel
A peine Mac commençait à reprendre confiance en lui même que Cali lui imposa le repos forcé. Salivant au mot entrecôte, la promesse d'un repas par la cordon bleu lui donna les forces de rester couché afin de se reposer : fatiguant la vie d'un grand malade, se faire soigner et cajoler par les filles du village, pas sûr que grand monde puisse sortir indemne de l'épreuve...

Au loin le vent hurlait son énervement, faisant pencher probablement les arbres l'un contre l'autre dans une étreinte amoureuse. Hiver, froid, neige, vent, maladie...mots synonymes sans l'être réellement, association d'idée commune se bousculaient dans la tête de Mac le laissant aller dans une rêverie éveillée.

Il aurait aimé être dehors avec Extraelle, s'amuser comme des gamins, oublier momentanément qu'ils étaient tous les deux adultes. S'amuser oui mais comment ? La neige commençait à être de plus en plus rare, il ne faisait pas assez chaud pour se baigner...

Un bout de bois, se battre...oui mais aimerait elle ? Probablement. Quoi d'autres ?

Mac Hyavel soupira : il fut un temps où il aurait trouvé instantanément des centaines de choses à faire, à explorer..ces derniers jours son imagination semblait comme tarie, et la pensée qu'elle ne puisse plus revenir lui faisait froid dans le dos : ce faisant c'était lui même qui se perdait il en avait l'impression. Accepter de changer ? Mais il avait peur que perdant le peu qu'il avait de propre à lui même, il ne saurait le compenser, et ne serait plus qu'une copie d'autres, sans réelle personnalité : sans ses rêves, sans son monde qui était il ?

Puis il regarda Extraelle : si une personne au monde connaissait la réponse c'était bien elle.
pnj
Win regarda tout les malades et se rendit compte qu'elle ne devrait pas être ici.

Elle regarda cali revenir vers elle en lui demandant ce qu'elle faisait la.

Winnisete marmona quelques petite phrases incompréhensible et dit tout à coup.


Non t'inquiete Cali tout va bien je te laisse t'occuper de tes malades.

Elle lui sourit et sortit de la piece aussi sileuncieusement qu'elle était venue
Cali
Cali alla se passer les mains à l'alcool puis s'écroula sur une chaise en face de Win mais de telle façon qu'elle puisse voir le lit de Tof.

Je vais rester ici cette nuit pour le veiller.... Bon A nous Win ! Dis moi ce qui t'amène ?

Winnisete marmona quelques petite phrases incompréhensible et dit tout à coup.


Non t'inquiete Cali tout va bien je te laisse t'occuper de tes malades.


Cali voulait retenir Winnisette mais elle sentait que ça n'était plus le moment. Elle se passa la main sur le front et se dirigea vers le lit de Tof pour lui faire boire un peu d'eau.
La fièvre ne descendait pas encore, il était trop tôt pour cela. Cali passa sa main derrière la nuque de son malade et souleva doucement sa tête pour le faire boire. Un sourire se dessina sur ses lèvres.


Tof? Bois un peu, ça te fera du bien . Aller... encore... là! C'est bien!

La jeune femme l'aida à reposer sa tête sur l'oreiller et passa un linge humide sur son front pour le rafraîchir un peu. Elle le regarda et sourit.

Repose toi .


Cali s'éloigna de Tof et voyant que Mac reprenait des forces, elle fit ce qu'il attendait depuis un moment. Se rendant dans la petite pièce pour y ramener une poêle et une belle entrecôte, elle lui prépara saisie à point et lui remit dans une assiette avec des couverts.



Tiens mon grand ! tu en bavais d'envie ! Cali sourit à Mac. Avec ça, crois moi, tu ne nourriras pas seulement ton corps. Le plaisir des papilles va te remonter bien plus.


Epuisée, Cali retourna dans la petite salle et s'écroula toute habillée sur un lit. Le sommeil la gagna très vite et elle s'endormit.
Extraelle
Extraelle, si elle était rassurée sur l'état physique de Mac, n'en avait pas moins quelques inquiétudes sur le reste. Après le branle-bas de combat quand Tof était arrivé, il avait semblé plonger dans ses réflexions, comme si sa faiblesse passagère n'était pas tant somatique que psychique. Elle le trouvait changé, ces derniers temps, ne savait si c'était en mal ou en bien. Conjuguer une relation passionnée avec une intègre perception de soi n'était pas chose facile, elle en avait conscience. Elle avait dû, elle-même, admettre ses renoncements, accepter les défaillances de sa lucidité, le ridicule, parfois, la sensibilité exacerbée et fallacieuse que procure le sentiment amoureux.

Finalement, elle s'en était pas mal tiré. Si elle ne pouvait encore s'empêcher de promener son désir sur quelques proies séduisantes de son entourage, elle avait tout de même réussi, sans perdre de vue celle qu'elle était, à concilier cet amour un peu fou avec ses idéaux, sa nature profonde, sa boulimie de travail et ses ambitions.

Elle regarda Mac attaquer gaiement son entrecôte, sourit dans ses pensées.
Cali et Tof étaient endormis, Winnisette et Bamba s'en étaient allés sans bruit. Elle lui souffla doucement:


Je te propose qu'ensuite nous rentrions chez nous tranquillement. Tu seras au moins aussi bien qu'ici, et je suis là pour euuuh... soigner tes maux, quels qu'ils soient.

Elle lui fit un clin d'oeil complice et posa ses lèvres sur les siennes, volant au passage le goût de la viande rôtie qui éveilla ses instincts carnassiers. Elle se rendit compte alors qu'elle n'avait rien mangé de la journée.

Et pourquoi pas un petit dessert, aussi ? Entremets, beignets, gaufres, miel à volonté, le tout arrosé d'une pichenette d'hypocras, et tu seras sur pied, j'en suis sûre.

Et un calin... finit-elle mentalement, mais chaste, se promit-elle. Ce faisant, elle gratifia son amour convalescent d'un sourire qui en disait long sur la vergogne dont cette fille-là était capable.
Mac_hyavel
Une légère odeur de viande se propageant dans la pièce, Mac Hyavel l’huma, mouvant ses narines, les gonflants et les pressants par à coup, afin de se laisser enivrer par le parfum bovin quelque peu tuméfié par les herbes apportées par Cali pour rendre la chair un brin plus savoureuse. La chaleur de la cuisson contrastant avec le climat plus frigorifiant de l’extérieur, une buée se plaça sur la vitre, tapis blanc composé de bulles quasi imperceptibles à l’oeil nu ; enlevant ainsi aux occupants du dispensaire le plaisir de contempler le blanc de la neige extérieure.
Les quelques lits, habitants non animés de la pièce, étaient idéalement disposés, laissant ainsi à l’infirmière le soin de se déplacer entre eux, mais néanmoins ils n’occultaient pas le moindre mètre carré de façon inutile. Quelques chaises reposaient sur leur pattes par ci par là, invitant de cette manière les visiteurs à poser leur fessier afin que ceux-ci ne restent pas dans la position verticale trop longtemps.
Quand aux patients, ils faisaient leur travail de se laisser faire, quoi que Mac Hyavel avait eu une réticence à obéir à son chef de service momentané : son exposition à Extraelle sans doute. Tof, lui, faisait chambre à part, contagion trop risquée : seule Cali avait le droit de s’en approcher, comme si son organisme n’était pas mû comme les autres. Chose possible après tout.

Mac Hyavel était donc à l’écoute de ses sens visuels et olfactifs ; détaillant chaque partie du visage de son aimée comme pour encore mieux imprimer son image au fond de son cerveau, ne se souciant guère de la possibilité de l’association d’idée qui ne manquerait pas de s’en découler : qu’importe que sur un temps assez bref il ait envie de manger un steak en la regardant, il avait besoin de se rassurer pour le coup, et l’odeur culinaire était vraiment très attirante. A force de fixer ce visage, sa vue commençait à se brouiller ; il était dorénavant dans l’impossibilité complète de le regarder dans sa globalité sous peine de ne voir qu’assemblage vague de bouche et d’yeux sur fond beige en tableau ovale.
Il décala donc ses yeux d’un demi radian, de manière à, grâce à la distance à parcourir par la vue, pouvoir observer, non point un visage angélique, mais un mur sobre, se situant derrière le propriétaire du précédant objet couvé par ses yeux. Malgré cet examen, il ne perçut pas le mur du dispensaire se transformer en celui plus coloré de la chambre qu’il partageait avec Extraelle. De la même manière, les chaises et les lits, probablement ensorcelés, se changèrent afin d’orner à présent la pièce quasi nuptiale de la chaumière, appartenant officiellement à l’une, mais habitée par deux ; le lit sur lequel il était couché paraissait plus grand et plus confortable, tandis que les draps d’un blanc immaculé se coloraient de manière luxurieuse.

Il était donc couché dans le lit, adossé contre l’oreiller partiellement confortable, lui-même pressé sur le mur par le dos de Mac ; et elle était là, sur une chaise, l’observant de son regard mordoré, vêtue de sa seule chainse, car sa chemise et sa cape avait disparue en même temps que la pièce s’était transformée, ses lèvres charnues et sensuelles s’ouvrant et se refermant lascivement…L’impossibilité de bouger : comme fasciné par cette vision.
La pâle lumière fournit par une timide bougie, dont la flammèche léchait doucement la cire, qui coulait sous ces caresses, pour arriver sur son support glacial et métallique et se figer en une seconde, formant ainsi une piécette blanchâtre, fournissait un contraste favorisant ainsi le côté mystérieux de la scène.
Puis, alors que l’instant semblait intemporel, Extraelle se leva, se coucha sur le lit, et par la même occasion, sur son corps, se pencha vers lui, approchant ainsi son visage à la sculpture quasi parfaite, car la perfection n’existe pas, à seulement quelques centimètres du sien. Un besoin urgent de l’embrasser, d’avoir l’échine souple pour les instants futurs qui ne manqueraient pas de s’écouler, s’empara aussitôt de Mac. Comme pour mieux savourer ce moment il respira son parfum qui était celui…d’un bœuf.

Dès que cette pensée vint à lui le charme se rompit, et sans qu’il ne s’en rende vraiment compte, il fut transporté de nouveau au dispensaire, retrouvant ainsi la disposition des meubles à mi chemin entre l’utile et l’agréable, le mur blanc et morne, Extraelle assise vêtue convenablement, et un steak préparé avec amour par Cali l’observant avec un regard affectueux et ne demandant qu’à être englouti. Il murmura alors au cuistot un merci, et tout en essayant de masquer sa déception de l’instant perdu, dévora le steak pour recouvrir ses forces.

Et c'est alors que tout espoir de retrouver un rêve vaporeux semblait s'être effacé qu'une proposition que Mac jugea moins chaste qu'elle n'y paraissait. Il la regarda sans oser lui évoquer le dernier souvenir qu'il avait du miel et de la gourmandise toute particulière qu'elle semblait avoir quand elle voyait la substance liquoreuse.
Voyant Cali dans les bras de Morphée, il répondit en acquiescant silencieusement, lui faisant ainsi comprendre qu'il valait mieux ne pas la tirer de son monde sous peine qu'elle ne leur donne pas de passe droit. Une fois s'être essuyé les lèvres d'un geste sobre; les tapotants à peine avec sa serviette, il entreprit de se lever et de se vêtir prestemment et donc silencieusement. Puis d'un pas feutré, escorté par la mairesse se dirigea vers la porte, et sortit posant ses pas dans la direction de la maisonette dans laquelle il séjournait depuis à présent quelques temps.
Timi20
timi20 entra en se tenent le brat et il avais une marque sur le bratet saignais
-quelle qu'un pourais m'aider
pui timi sécroula au sol
Cali
Ses cheveux dénoués , livrés au caprice du vent, lui fouettaient le visage. Et le paysage défilant à toute allure la grisait. Elle lâcha un instant la crinière du cheval, resserrant les cuisses fermement sur ses flancs et leva les bras en riant pour aussitôt se raccrocher au crin, sentant son équilibre menacé.
Elle se sentait sauvage et libre parcourant les prairies, franchissant les rivières et déjouant les obstacles. Le cheval qu'elle montait à cru , était un magnifique pur sang fier et fougueux. Sa robe noire luisait comme du satin, réfléchissant la lumière du soleil .

Cali ressentait jusqu'au plus profond de son être la complicité qui la liait à sa monture.
Une communion tellement étroite qu'ils se fondaient l'un dans l'autre. Quand elle sentait son cheval hésiter, elle reprenait les choses en mains. Quand il la sentait perdre pieds, il calmait son ardeur la laissant reprendre ses esprits .

Les sentiments enivrant qui l' habitaient durant ces courses effrénées parcourant la campagne, faisaient place parfois à une sensation de plénitude totale comme à l'instant, traversant aux pas une forêt luxuriante . Cette sorte d'abandon fit place à un sentiment de panique qui s'empara d'elle en entendant brusquement un bruit sonore qui se répercuta dans toute la forêt. Sa vue se brouilla comme sous l'effet d'une onde et....

..... Cali se réveilla brutalement dans le lit du dispensaire.


Aaaaahhhh.... non ! Sacré non de bon sang de........
Elle agrippa son coussin puis le balança à travers la pièce..... de bois !

Se levant brusquement , la jeune femme, en colère, alla voir d'où provenait le bruit.
Première surprise, le lit de Mac était vidé de son occupant et Extra n'était plus là non plus. L'assiette vide, posée sur une table , amena un sourire à ses lèvres : " l' entrecôte à eu plus d'effet que je ne le pensais.... à moins que.... uhmm ... à moins qu' Extra ai décidé de jouer à l'infirmière, ce qui n' irait pas sans déplaire à Mac. "

Cali s'approcha du lit de Tof qui dormait toujours . Deuxième surprise, le bruit ne l'avait pas réveillé alors qu'elle était encore imprégnée de ce rêve dont elle avait été tiré brutalement. Elle haussa les épaules mais sursauta soudain en découvrant un corps au milieu de deux chaises renversées.
Elle se précipita pour découvrir avec effarement qu'il s' agissait du jeune Timi.


Timi !!... Timi?... hé... Timi ?

Le pauvre avait perdu connaissance. Cali ne pouvait le porter seule, alors elle le souleva sous les bras,le traîna jusqu' à la salle d'auscultation et parvint non sans mal
à le hisser sur la table. Timi était très pâle et présentait au bras une profonde blessure causée sans doute par une arme tranchante. Elle se dit que finalement c'était aussi bien qu'il soit sans connaissance . Ca lui permettrait de le recoudre sans le faire souffrir.
Elle se passa les mains à l'alcool et commença par nettoyer la plaie puis après l'avoir désinfecté, la recousue. Un pansement et un bandage achevèrent son travail.

Cali attendit que Timi revienne à lui.
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