--Donagan
"Vous êtes en sécurité... ne sombrez pas... battez- vous pour votre survie.."
La voix lui semblait sincère... et étrangement familière. Elle l'apaisait. les paroles s'immisçaient dans ses songes et se mêlèrent à ses souvenirs.
Peu à peu, tout lui semblait moins grave, plus supportable.
Le cauchemar recommençait à nouveau, mais les coups qu'ils recevaient le faisaient moins mal. La voix résonnait à chaque recommencement, comme un écho, puis peu à peu, il se rendit compte qu'il n'y avait rien à craindre, que les coups que son agresseur lui faisaient subir n'étaient pas réels. La silhouette de son agresseur se dissipait également, peu à peu, elle se faisait moins dense, elle se faisait floue, elle se faisait mirage...
L'homme se sentait tranquillisé, il sentait que tout irait bien à présent et que surtout il n'était pas seul, et que la personne, à qui appartenait cette voix qui le convainquait chaque fois un peu, plus veillait sur lui et l'aiderait à mieux aller.
Le songe recommença de nouveau. L'homme se voyait à présent assoupi, adossé contre un arbre, dans un bosquet discret non loin de la route. Et c'était tout.
Et le rêve dura plus longtemps et ne recommença plus.
L'homme dormit pendant deux jours, sans interruption. Puis, enfin, il ouvrit lentement les yeux.
La lumière du jour lui brûla tout d'abord les prunelles, et de ses yeux mi-clos et légèrement aveuglés par la clarté du jour, il mit un moment avant de se rendre compte qu'il était dans une chambre.
Son esprit vaguait encore un peu et il lui fut difficile de se concentrer pour ne serait-ce que se demander où il était et ce qui s'était passé.
Son corps le lançait et chaque mouvement imperceptible qu'il fit déclenchait une douleur lancinante dans ses membres fatigués et devenus paresseux.
Et sa gorge était sèche, une désagréable sensation le tenaillait, entre la soif et l'écurement à l'idée d'ingurgiter quelque chose.
Il se sentait faible, somnolent, il déglutit pour qu'un peu de salive vienne mouiller sa gorge, avant de rassembler quelques forces en lui. Et dans un effort qui l'épuisa aussitôt, il appela :
"Quelqu'un.... s'il vous plaît..."
La voix lui semblait sincère... et étrangement familière. Elle l'apaisait. les paroles s'immisçaient dans ses songes et se mêlèrent à ses souvenirs.
Peu à peu, tout lui semblait moins grave, plus supportable.
Le cauchemar recommençait à nouveau, mais les coups qu'ils recevaient le faisaient moins mal. La voix résonnait à chaque recommencement, comme un écho, puis peu à peu, il se rendit compte qu'il n'y avait rien à craindre, que les coups que son agresseur lui faisaient subir n'étaient pas réels. La silhouette de son agresseur se dissipait également, peu à peu, elle se faisait moins dense, elle se faisait floue, elle se faisait mirage...
L'homme se sentait tranquillisé, il sentait que tout irait bien à présent et que surtout il n'était pas seul, et que la personne, à qui appartenait cette voix qui le convainquait chaque fois un peu, plus veillait sur lui et l'aiderait à mieux aller.
Le songe recommença de nouveau. L'homme se voyait à présent assoupi, adossé contre un arbre, dans un bosquet discret non loin de la route. Et c'était tout.
Et le rêve dura plus longtemps et ne recommença plus.
L'homme dormit pendant deux jours, sans interruption. Puis, enfin, il ouvrit lentement les yeux.
La lumière du jour lui brûla tout d'abord les prunelles, et de ses yeux mi-clos et légèrement aveuglés par la clarté du jour, il mit un moment avant de se rendre compte qu'il était dans une chambre.
Son esprit vaguait encore un peu et il lui fut difficile de se concentrer pour ne serait-ce que se demander où il était et ce qui s'était passé.
Son corps le lançait et chaque mouvement imperceptible qu'il fit déclenchait une douleur lancinante dans ses membres fatigués et devenus paresseux.
Et sa gorge était sèche, une désagréable sensation le tenaillait, entre la soif et l'écurement à l'idée d'ingurgiter quelque chose.
Il se sentait faible, somnolent, il déglutit pour qu'un peu de salive vienne mouiller sa gorge, avant de rassembler quelques forces en lui. Et dans un effort qui l'épuisa aussitôt, il appela :
"Quelqu'un.... s'il vous plaît..."