--Donagan
*... mais... que m'arrive-t-il ?... *
Épuisé par la terrible douleur qui l'avait soudainement assailli, comme si elle lui avait perforé le crâne de l'intérieur, Donagan restait entre l'évanouissement et l'éveil.
Il s'était calmé et avait repris une respiration normale grâce à Cali en suivant ses gestes, mais respirer lui demeurait pénible.
Allongé sur sa couche, son torse se soulevait lentement à chaque inspiration, mais ses sinus souffraient à chaque souffle qui emplissait son être et qui s'en échappait. Il essayait de respirer moins fort, plus lentement encore, mais il ne pouvait s'en empêcher alors qu'il aurait peut-être voulu stopper ce réflexe vital, pour avoir moins mal à ses sinus nasaux qui semblaient siffler à chaque respiration.
Il cherchait, par petits mouvements, une posture plus convenable sur la couche, pour atténuer son malaise, son sentiment d'inconfort. Mais sa nuque était raide et qu'il tourne sa tête un peu plus à gauche ou un peu plus à droite n'adoucissait sa douleur que quelques secondes avant qu'il ne se sente obligé de chercher une autre position.
Il tentait de se donner des consignes, mentalement, essayait de rationaliser ce qu'il ressentait afin de trouver une parade, une méthode pour se sentir mieux et chasser son mal. Les résidus de la violente douleur s'atténuaient mais lui vrillaient encore le crâne, rendant ses pensées confuses, et dessinaient sur son visage des petits rictus de souffrance. Donagan n'arrivait pas à se concentrer. Son attention lui échappait et était incapable de se porter sur quoique ce soit. Les pensées, les mots, et les souvenirs de précédentes douleurs physiques défilaient dans sa tête, comme un flux continu qui s'agitait par petits vagues, inarrêtable.
Un appel lui fit ouvrir de nouveau les yeux, de surprise, le sortant de cet état entre ni tout à fait le sommeil, ni tout à fait l'éveil, et dont il était un peu prisonnier.
TATA !!! TATA !!! au secours!!!
Dans les brumes de sa confusion, il lui sembla que la silhouette de Cali partit à la rencontre de cet appel. Donagan cligna des yeux, essayant de se remémorer avec difficulté ce qu'il faisait là.
La douleur lui sembla soudainement plus tolérable. Il déglutit un peu de salive pour mouiller sa gorge, puis se força à parler :
... m... Messire... vous êtes là ?... Messire... hum... Messire Akashia ?
Donagan s'accouda, puis se releva un peu, pour mieux voir autour de lui. Ses pupilles étaient fuyantes et sa vision encore un peu troublée.
Su... sur la cheminée entre Saumur ou Thouars, à 2 vieux de Thouars... un bo... un bosssquet... mes choses y sont encore je crois, sauf si des brillants les ont déjà trouées et prises entre-temps... Je vous en prie, allez voir pour moi... et si mes faire sont encore là, pourriez-vous me ramoner mon petite coffre en bois de rose ?... s'il vous plait, messire...
Donagan se sentait mieux, mais encore un peu faible. Il cligna encore les yeux sous la douleur, mais il sentait que cela irait de nouveau à présent. Tandis que sans qu'il s'en soit rendu compte, en se relevant, un filet de sang s'était écoulé de ses narines.
Épuisé par la terrible douleur qui l'avait soudainement assailli, comme si elle lui avait perforé le crâne de l'intérieur, Donagan restait entre l'évanouissement et l'éveil.
Il s'était calmé et avait repris une respiration normale grâce à Cali en suivant ses gestes, mais respirer lui demeurait pénible.
Allongé sur sa couche, son torse se soulevait lentement à chaque inspiration, mais ses sinus souffraient à chaque souffle qui emplissait son être et qui s'en échappait. Il essayait de respirer moins fort, plus lentement encore, mais il ne pouvait s'en empêcher alors qu'il aurait peut-être voulu stopper ce réflexe vital, pour avoir moins mal à ses sinus nasaux qui semblaient siffler à chaque respiration.
Il cherchait, par petits mouvements, une posture plus convenable sur la couche, pour atténuer son malaise, son sentiment d'inconfort. Mais sa nuque était raide et qu'il tourne sa tête un peu plus à gauche ou un peu plus à droite n'adoucissait sa douleur que quelques secondes avant qu'il ne se sente obligé de chercher une autre position.
Il tentait de se donner des consignes, mentalement, essayait de rationaliser ce qu'il ressentait afin de trouver une parade, une méthode pour se sentir mieux et chasser son mal. Les résidus de la violente douleur s'atténuaient mais lui vrillaient encore le crâne, rendant ses pensées confuses, et dessinaient sur son visage des petits rictus de souffrance. Donagan n'arrivait pas à se concentrer. Son attention lui échappait et était incapable de se porter sur quoique ce soit. Les pensées, les mots, et les souvenirs de précédentes douleurs physiques défilaient dans sa tête, comme un flux continu qui s'agitait par petits vagues, inarrêtable.
Un appel lui fit ouvrir de nouveau les yeux, de surprise, le sortant de cet état entre ni tout à fait le sommeil, ni tout à fait l'éveil, et dont il était un peu prisonnier.
TATA !!! TATA !!! au secours!!!
Dans les brumes de sa confusion, il lui sembla que la silhouette de Cali partit à la rencontre de cet appel. Donagan cligna des yeux, essayant de se remémorer avec difficulté ce qu'il faisait là.
La douleur lui sembla soudainement plus tolérable. Il déglutit un peu de salive pour mouiller sa gorge, puis se força à parler :
... m... Messire... vous êtes là ?... Messire... hum... Messire Akashia ?
Donagan s'accouda, puis se releva un peu, pour mieux voir autour de lui. Ses pupilles étaient fuyantes et sa vision encore un peu troublée.
Su... sur la cheminée entre Saumur ou Thouars, à 2 vieux de Thouars... un bo... un bosssquet... mes choses y sont encore je crois, sauf si des brillants les ont déjà trouées et prises entre-temps... Je vous en prie, allez voir pour moi... et si mes faire sont encore là, pourriez-vous me ramoner mon petite coffre en bois de rose ?... s'il vous plait, messire...
Donagan se sentait mieux, mais encore un peu faible. Il cligna encore les yeux sous la douleur, mais il sentait que cela irait de nouveau à présent. Tandis que sans qu'il s'en soit rendu compte, en se relevant, un filet de sang s'était écoulé de ses narines.