[RP- Privé ] Dispensaire de Thouars

pnj

Mais quel imbécile!

Ca aurait fonctionné, il le savait rien qu' à voir la tête de la vict... sa chère marraine ^^. Et voilà qu'un maladede plus arrivait. Mais quelle journée! Il allait se venger.

Il récupéra discrètement les fils, recouverts d'une couche de sang durci. Tant mieux, qu'il souffre. Pendant qu'elle faisait ses recommandations au gêneur, il se dirigea vers l'armoire encore ouverte. Il avait à peine pu se servir quand elle vint lui parler:

Tu me demande d'abord ce que tu veux et je te dis après si je suis d'accord et non pas l'inverse ^^

J'espère que ce n'est pas un de tes trucs pour me soutirer de l'argent encore ?

Ben tiens. Mais quelle idée géniale, changer les modalités, merveilleux. Enfin, la manipuler ne serait pas trop difficile, la supériorité équestre lui conférant un avantage certain ^^. Il lui faudrait faire diversion pour qu'ensuite elle accepte.

Moui... T'as raison... Bien sûr... Oui, voilà...

Tout en discourant avec une rhétorique sans égale, il se déplacait vers une des réserves de la taverne situéeOh! Tu as été blessé? Ca va? Tu sais, Cali n'est pas très douée en médécine (entre autres ^^), ce n'est pas la bonne manière de te soigner. C'est celle-ci la bonne. dans le bâtiment. Il s'empara de l'objet de sa quête. Ca allait chier ^^.

S'avançant vers l'importun, il l'apostropha:

Ce faisant, il lui enfonça les fils dans la plaie. Après en avoir retiré il remarqua qu'une couche de terre était restée à l'intérieur. tant mieux, comme ça, s'il reste, il aura une raison.
L'autre le regardait, sous le choc.

Excuse-moi! Je suis désolé, je ne voulais pas...

oublier d'appliquer l'alcool.

Le giclée de liquide semblait douloureuse, au vu de son expression.

Pardon, tu préférais peut-être la bière?

Et le fruit du vol s'ajouta dans la plaie virulente.

Mouhahahaha! je suis machiavélique. Que quiconque me défiant périsse de cette manière.

Il s'enfuit d'un galop majestueux, le soleil couchant des environ de midi devant lui ^^.

Mac_hyavel

Démarche quelque peu dodelinante pour rentrer un endroit qu'il connaissait quelque peu, Mac Hyavel était plus ou moins géné d'y retourner, non pas pour se faire soigner d'une maladie pitoresque qui n'aurait pas manqué de s'en prendre à son faible organisme, mais pour se renseigner sur quelque chose qu'il aurait du savoir de lui même.
Les quelques affaires à emporter étaient encore chez Extraelle : inutile de s'encombrer pour un chemin dont il savait parfaitement qu'il ne lui conduirait pas à sa destination : partisant du moindre effort, cet écossais l'étais, et le restera probablement jusqu'à son dernier souffle, qu'il évitera soigneusement de faire, et ce afin de conserver sa santé qui sera, si vous avez tout bien suivi, mourrante au point de ne plus l'avoir d'ici quelques secondes à peine...
Cet organisme pernicieux, mais au combien indispensable à sa survie, comme à tout un chacun ceci dit, mais il en était attaché, cet organisme donc, avait cessé de le traquasser depuis quelques temps, et ce afin de laisser le champ libre à son âme cruelle envers le bougre. L'imagination délirante dont il avait la possession avait, par un caprice, décidé de ne plus lui accorder de répit, lui faisant voir les choses les plus sombres au point de ne pouvoir les dissimuler. Un train (euh pardon, une charette de provision escortée par une centaine de garde, commandée par le roi) en cache un(e) autre...
Enfin bref, par un sombre assemblage de chose, le bougre était obligé de se trouver un logement, lui qui croyait pouvoir aménager officiellement à Thouars. Caprice du destin ? Aucune importance, seul compte les faits... Fort heureusement pour lui, une âme charitable nommée Cali pour ne pas la citer, avait répondu favorablement à sa demande de logement, et il devait donc, pour un temps relativement bref à son espérance, mais indéterminé tout de même, changer de logeuse, et de passer de l'amante à la confidente. Sauf que ce triple abruti de bonhomme rouge ne savait pas du tout où aller, en ce sens qu'il ne connaissait pas l'adresse...

Euuuuuuh Cali j'te dérange ?

Sourire gêné présenté il formula sa requête :

C'est que vois tu, je ne sais pas très bien où tu habites....

Cali

Cali n'en revenait pas. Alors qu'elle pensait que son filleul pour on ne sait quelle raison saugrenue qu' elle eut, allait enfin s'assagir..... Le gredin sauta vivement sur son patient et après lui avoir trituré le bras ;n'étant pas à côté heureusement elle ne vit pas tout; aspergea le pauvre Timi d'alcool et de bière.

Il fit sa vilaine besogne tellement vite qu'elle n'eut pas le temps d'intervenir. A peine le temps de se lever que Mathrim déjà filait au galop.

Cali furieuse lui cria :

Comment a- tu osé ? ggrrrrrr ... espèce de... espèce de scélérat !!!

Elle claqua la porte et la rouvrit aussitôt :

Tu n'es qu'un équidé décérébré!!!

De nouveau elle claqua la porte tellement fort que le retour d'air la décoiffa..... elle l'a rouvrit aussitôt leva son index en direction de Mathrim déjà loin et ne trouvant rien à dire, referma la porte pour la troisième fois.

S'efforçant de contenir sa colère, elle retourna vers Timi pour soigner les dégâts. Elle s'excusa auprès de Timi et le raccompagna à la porte.

Quelle journée, mais QUELLE JOURNEE !!!

Trop fatiguée pour rentrer, elle regarda avec envie le lit qui lui tendait les bras et s'écroula dessus.

Alors que le sommeil semblait la gagner, une tête Familière emplit son champ de vision.

Euuuuuuh Cali j'te dérange ?

Cali se rappela soudain qu'elle avait rencontré Mac en taverne. Celui ci ayant quelques soucis qu'elle espérait passagers , lui avait parlé brièvement de son problème pour se loger. Elle lui avait donc proposé, de loger chez elle ou au dispensaire.

J'étais justement entrain de me demander si j'allais dormir ici ou chez moi. Et toi ?

Que préfères-tu ?

Nessty

La porte vola en éclat, laissant un vent glacial s'engouffrer dans le dispensaire en même temps que Nessty et son compagnon de route. La gueuse hurla.

Caaaaaaaaaaliiiiiiiiiiiii ! Caaaaaaaaaaliiiiiiiiiiiii !

Elle était suivit par un énorme rouquin au pelage hirsute qui portait un paquet de haillons enveloppé dans une cape. Le Kram chercha du regard un endroit où déposer sa charge et attendit que sa Vilaine ait trouvé la donzelle que l'on disait médicastre.

Sans tenir compte de la mine un peu surprise des personnes présentes par cette arrivée en fanfare et surtout paniquée, la gueuse impétueuse baragouina quelques mots.

Viiiiite...Jarn... ma ptiote... inerte en forêt... attaquée par des loups... faut la soigner... est fiévreuse... cheville déchiquetée...

Pendant ce temps là, le Kram allongea avec une délicatesse incroyable pour un rustaud comme lui la pauvre Jarn sur une table. Il prit même soin de défaire la cape et quelques chiffons pour que l'on reconnaisse enfin le corps fluet et inanimé d'une jeune vagabonde.

Nessty reprit son souffle et attrapa Cali par le bras pour l'entrainer vers la ptiote.

S'il te plait, fait ce que tu peux pour la sauver. Je te la confie. C'est l'une de mes protégées que j'avais perdu de vue...

Le gueuse était mal à l'aise, partagée entre la crainte de perdre cette gamine qu'elle venait à peine de retrouver et son devoir qui lui imposait de quitter la ville sans s'assurer de la santé de la ptiote.

C'est là qu'elle remarqua son ami mac avec une mine déconfite. Pendant que Cali s'afférait avec jarn, Nessty posa une main rassurante sur l'épaule de Mac pour lui murmurer : ça a pas l'air d'aller toi...

Mac_hyavel

Mac avait écouté la proposition de Cali avant de répondre :

Pour ma part je ne pense pas que je vais dormir, j'ai juste besoin d'une présence, au cas où...donc comme tu veux.

S'afficha alors sur son sourire un timide sourire, guère heureux tout de même, un brin forcé même, mais un sourire quand même. C'est alors que sa vilaine préférée fit irruption afin que Cali soigne une personne inconnue aux yeux de l'écossais, et alla le réconforter quelque peu. Mais avant que Mac ait pu rassembler ses forces pour répondre, la gueuse avait disparue de son champ de vision...

Mac Hyavel regarda alors Cali s'affairer, eu l'espace d'un instant la volonté de l'aider, mais très vite il lui sembla que c'était au dessus de ses forces et de son moral. Alors il se mit à penser, penser...et comme à chaque fois qu'il pensait, il ne pensait qu'à une seule chose, faut il réellement la nommer.

Interrogations, doutes...Pensait elle à lui ? Parfois ? Souvent ? Rarement ? Constamment ? Jamais ? Qui aimait elle ? Lui ou un idéal qu'il était bien incapable d'être ?
Petit soupire de désespoir effectué, il se ressaisit : céder à cette envie de pleurnicher ne servirait à rien, il fallait qu'il se retrouve en premier chef, sinon rien ne serait plus jamais heureux dans sa vie. Les présences de Nessty, Cali et Kissiou en taverne lui avaient déjà redonné du baume au coeur et il avait même plaisanté avec Fayom, la Niortaise et Heulynn sur un prétendu embonpoint qu'il avait acquis, retrouvant ainsi sourire et rire...jusqu'à ce que Fayom emis l'hypothèse que c'était dû à la cuisine trop riche d'Extraelle.
Et alors tout se rééfondra, il revit la discussion à Niort, Extraelle lui expliquant qu'il n'était plus sa priorité...le coup de poignard qu'il avait ressentit...

Le temps entre ce moment en taverne fut passé entre désespoir, volonté de mourir, et rage de vaincre, désir de retrouver ce qui était perdu.

Cali

Après avoir entendu Mac lui répondre : Pour ma part je ne pense pas que je vais dormir, j'ai juste besoin d'une présence, au cas où...donc comme tu veux. ..... Cali regarda le tristounet sourire qui s'affichait sur ses lèvres et réfréna l'envie de s'approcher de lui pour partager sa peine . Ce n'est pas ce qu'il voulait, lui sembla t' il .

Cali sourit, car lui vint à l'idée que partager un repas en discutant amicalement devant un bon feu de cheminée serait ce qu'il lui ferait le plus grand bien... et finalement à elle aussi.
Elle s'apprêtait à le lui proposer quand la porte d'entrée vint soudainement claquer contre le mur ,la faisant sursauter.

Nessty venait de faire une entrée fracassante, accompagnée d'une force de la nature à la face patibulaire qui portait dans ses bras ce qu'elle prit tout d'abord pour un paquet chiffonné .

Viiiiite...Jarn... ma ptiote... inerte en forêt... attaquée par des loups... faut la soigner... est fiévreuse... cheville déchiquetée...

S'apercevant de sa méprise au ton urgent de Nessty, Cali suivit le géant roux qui déposa avec délicatesse le corps inanimé de Jarn . Elle vit de suite la fine cheville dont les chairs tuméfiées donnaient l'impression d'avoir été lacérées par les griffes d'un animal sauvage . En observant plus attentivement , La jeune femme reconnut sans peine les dégâts causés par un piège à loups .

Cali se détourna de sa patiente pour demander des précisions à Nessty mais elle ne la trouve pas dans la grande salle commune , ni son rouquin d'acolyte d'ailleurs.
Elle ne rencontra que les grand yeux doux et tristes de Mac qui semblait aux prises avec
ses doutes et ses démons intérieurs. Elle s'approcha , lui pris les mains et lui dit doucement :

Mac... Mac... Je voudrais tant être là pour toi, mais.. Regardant le corps meurtri de Jarn.. Je dois m'occuper d'elle très vite avant que la gangrène ne s'en charge... si ce n'est déjà fait. Cali le regarde à nouveau Prend cette clef. C'est celle de ma maison . Tu y seras chez toi autant que tu le voudras. Passe devant l'église et dirige toi vers la mairie. Entre la bâtisse et la forêt il y a deux maisons, tu ne peux pas te tromper. Celle de Cyclope à droite et la mienne à gauche. C'est une petite maison dont les murs sont recouvert de vigne rouge, une barrière en bois blanc et un saule pleureur sur le devant. Tu peux t'y reposer ou rester ici. Fais comme tu l'entends, comme il te plaira.
Quand à moi, je dois m' efforcer d' essayer de sauver Jarn.... je reste pour la veiller aussi.

Cali

Cali rejoignit très vite Jarn ,étendue sur la table , inerte et tellement fragile . De fines gouttelettes perlaient sur son front et au dessus de sa lèvre . Deux petites tâchent roses sur son visage très pâle attestaient également une fièvre présente . Heureusement, de la plaie béante à la cheville n' émanait pas encore l'odeur caractéristique de la gangrène .

Cali noua autour de sa taille un tablier blanc et s'aspergea les mains d'alcool au dessus d'une bassine. Les chairs en lambeaux mettraient du temps à se ressouder et sans doute Jarn gardera de vilaines cicatrices. La jeune femme chassa d'un coup la fatigue et s'attela à la tâche en espérant lui sauver la vie sans avoir à amputer sa jambe.

Les minutes puis les heures défilèrent. Cali coupait, épongeait le sang et cousait en essayant de reconstruire le galbe du mollet et la finesse de la cheville .

Jarn n'avait pas reprit connaissance. Seuls les gémissement s'échappant de sa bouche entrouverte, venaient rompre le silence monacale de la pièce.

Cali regarda enfin son travail achevé et prépara une infusion de plantes que lui avait procuré Syl pour le cas ou la jeune fille se réveilla trop tôt.

Elle s'allongea pour prendre un peu de repos.

Annelyse

C'est dans les rues déserte et sombre de Thouars que Kissiou marcha tant bien que mal pour se rendre au dispensaire enroulait d'une cape. Elle s'était confiait il y a maintenant quelques jours a sa sœurette de sa situation, mais était certaines qu'elle ne s'attendait pas a ça quand elle la verrai, mais peu importe elle ne voyait qu'elle a aller voir, non seulement elle était médicastre mais quelqu'un de proche aussi..
Ses mains étaient désormais pleines de sang et toujours repliées sur son ventre appuyant sur la blessure. Et quand elle arriva devant la battisse essoufflée elle s'appuya contre la porte d'entrée et la poussa de son dos puis du peu de souffle qui lui restait et d'énergie, elle appela Cali.. Mais en survola la pièce du regard elle vit d'abord Mac, mais que faisait il là? question absurde dans sa tête qui lui traversa l'esprit une fraction de seconde le temps de se laisser tomber dans une chaise, s'y enfonça et retira la cape d'autour d'elle laissant place a ce qu'elle venait de se faire.

J'suis blessée j'crois.. dit-elle l'air de rien en laissant son visage se pencher en arrière et souffler...
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Mac_hyavel

Mac Hyavel n'avait rien à faire au dispensaire et il le sentait : il était totalement incapable d'aider Cali dans ses tâches physiques, et même il la gênait, aussi il s'appretait à partir lorsque Kissiou arriva, saignant...
Quand il l'avait quitté la veille (il avait probablement du dormir sous les ponts), il l'avait senti dans un état moyen, mais elle n'avait rien laissé paraître, et son esprit a voulu croire qu'en réalité tout allait bien.
Cependant la nonchalance avec laquelle elle avait annoncé sa blessure lui faisait penser que c'était elle même qui avait commis un tel acte. Dépressif, mais pas idiot le nullard.

Il s'approcha d'elle, enfonça son doigt dans la chair pour qu'elle ressente la douleur, afin qu'elle ne commette plus de pareille bêtise, les remontrances qui ne manqueraient pas d'en découler, il s'en fichait, et il estimait qu'une douleur physique plus approfondie pouvait lui être salutaire. Il leva alors son index dégoulinant du sang de la fauve, d'un air sombre, y laissa des traces sur ses cicatrices en forme de cernes, histoire de bien lui faire comprendre que c'était lui même qui se les étaient faites.

Peu importe la raison de ton geste il est impardonnable.

Puis il dit à Cali : je reste, mais laisse moi d'abord faire un petit tour en ville

Puis sans demander son reste, il partit explorer quelque peu cette ville qu'il connaissait à la fois peu et bien, paradoxe étrange, mais moins quand on connaissait le bonhomme...

Cali

Cali regarda, incrédule , Mac et Kiss . Elle était comme figée . Voyant arriver Kiss ensanglantée, elle crut un instant que Mac s'en approchait pour lui porter secours..... et au lieu de ça, il..... il enfonce un doigt dans la plaie à vif !

je reste, mais laisse moi d'abord faire un petit tour en ville
Lui dit il .

Son autre phrase résonne encore en elle... Peu importe la raison de ton geste il est impardonnable. Cali regarde Kiss.... ho ma soeurette... qu'as tu donc fait ?

Cali attend que Mac sorte.... on ne sait jamais.... et se précipite vers son amie blessée.

Kiss!!... attend une minute je vais m'occuper de toi.

La jeune femme retourne auprès de Jarn dont le souffle est à présent plus régulier et prenant doucement sa tête en soulevant sa nuque, lui fait boire quelque goutte d'un remède à elle. Puis elle la soulève délicatement dans ses bras. La jeune fille ne pèse pas bien lourd, la pauvrette. Cali la dépose sur un lit de la pièce commune et referme le lourd rideau blanc l'entourant . Puis elle va chercher Kiss. En passant un bras autour de sa taille elle la mène doucement vers la table d'opération, vire le drap taché du sang de Jarn et en met un propre pour accueillir kiss.

Ralala! Kiss... tu t'es pas raté là Cali fronce les sourcils et découpe les vêtements que porte la blessée. Il y a des bouts de tissus effilochés qui entrent dans la chair. Elle inspecte les dégâts causés à l'extérieur. Quand aux autres.... il lui faudra explorer plus loin.
Cali lève les yeux sur Kiss , rencontre son regard et lui dit :

Je ne peux rien te dire pour l'instant.... enfin... tu sais bien quoi !!! Arff! Cali sait que ce n'est pas le moment d'en parler ou de la sermonner . Il fallait qu'elle soit bien désespérée pour en arriver là.

Kiss ? Je vais devoir t'endormir. Tu ne risques rien et..... enfin je ne prend aucun risque.
Bois ça et jusqu'à la dernière goutte .

Elle lui donne l'infusion de Syl qui a pour effet de vous envoyer vite fait dans les bras de Morphée , puis lui prend la main en attendant. Kiss ne tarde pas à s'endormir. Cali peut enfin l'ausculter et la soigner sans la faire souffrir.

Après lui avoir palper le ventre à divers endroits, Cali sourit, satisfaite et rassurée du résultat de ses recherches approfondies. Le jeune femme se penche sur Kiss pour déposer un baiser sur son front.... Sotte va !

Cali éponge le sang qui ne cesse de couler et grimace en pensant à la douleur occasionné par une blessure au ventre. Cali passe ses mains à l'alcool.... en bois une petite rasade tiens!.... et nettoie la plaie puis la recoud . Pas trop de dégâts..... espérons que dans sa tête, il n'y en ai pas trop non plus.

Cali surveille ses deux endormies et va boire une tisane , le front collé contre la vitre glacée .

Chuichian

[Suite du RP]

La porte s'ouvrit, Chuichian entra, déboussolé, cherchant Kiss du regard, il avait le teint blafard, puis il l'aperçut. Etendu sur un lit... inanimé.
Kiss!
Il se précipite alors vers elle, les yeux plein de larmes. Il lui saisi la main et fait glisser ses doigts entre les siens.
Nan! Nan! Nan! Kiss! Allez! Réveille toi!

Son coeur écrasé dans un étau, son esprit enmbrumé, les membres engourdis... la douleur prend le contrôle de Chu. Il observe Kiss, revétu d'un linge, sans voir de blessure quelconque. Il relève la tête cherchant des réponses, quelqu'un pour le renseigner... sa main est encore si chaude...

Annelyse

Le teint pale sentant l'ensemble de son sang descendre en bas de son corps, des fourmis dans ses mains.. drôle de sensation qui parcourt son êtres n'ayant jamais était blessée avec autant d'importance. Ses yeux se ferme légèrement elle tente de rester éveiller jusqu'à ce que Cali vienne a elle, mais ne s'attendant pas a un tel geste c'est un Mac sous un autre angle qu'elle vit, celui ci enfonçant son index dans sa plaie sans aucune âme comme s'il savait la raison de ce qu'elle venait de faire alors qu'elle ne lui en avait touchée mots. Trop douloureux pour qu'elle ne puisse faire quoique se soit elle le maudit intérieurement la mâchoire serrée de toute sa force pour étouffer sa souffrance mais on pouvait entendre un cris atténuer. Et d'entre ses dents demander rageusement:

Maaacc..... ques.. que... tu .. faiiis....

Puis elle releva son visage, regard fulminant même si de ses yeux on pouvait voir perler des larmes au coin, elle l'insultait de tout les noms intérieurement par ce geste, maudit qu'il soit! Puis il retira son doigt de sa chair tout en lui disant quelques mot qu'elle ne compris pas le sens.. était il au courant? Mais l'esprit n'y était pas. Elle sentit alors le bras de Cali l'attraper et l'emmener jusqu'au lit. Elle n'écoutait même pas les paroles de celle d'ailleurs tellement elle était encore déroutée par la réaction de Mac, elle ne faisait que vociferer sous le coup de la colère qu'elle allait l'étriper, le saigner... Elle s'installa donc sur le lit toujours dans ses jurons se tenant le ventre jusqu'à ce que Cali lui tende un verre de son infusion pour l'endormir. Elle secoua la tête, elle était contre.. mais quand elle croisa le regard de son amie elle se résigna a tenir tête puis bu le contenu avec écœurement puis s'allongea attendant que cela fasse effet l'esprit occupé par les explications futurs a fournir a Chuichian qui était si heureux par cette nouvel la veille. Le vide ensuite.

Non longtemps après les sens de Kiss s'éveillait, elle reprenait conscience, elle sentait une main chaude dans la sienne, c'était lui.. il était là. Elle ouvrit les yeux péniblement, il venait d'arriver et était dans tout ses états, il devait pas comprendre, il lui demandait de se reveiller, c'était fait mais désormais comment allait elle lui expliquer son geste, pour sure elle savait d'avance qu'elle en prendrait pour son grade.. Alors qu'il regardait autour de lui elle serra ses doigts dans les siens puis lui souffla les yeux humide tout en secouant son visage faiblement comme pour lui dire non: Je suis là..
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Mac_hyavel

Mac revenait donc au dispensaire passé par la case départ, récupéré ses 2000 écus (hein il les a pas?), chez Extraelle, et ce, afin d'y passer la nuit. Il s'attendait à quelques remontrances des protagonistes sur un geste assez déplacé, il est vrai, envers Kissiou, mais qu'il pensait qu'il servirait de leçon. Il n'avait pas de justification à donner, mais il n'avait pas peur de les affronter.
Quand il vit Chuichian, il le salua, puis posa ses affaires dans un coin, regardant l'assemblée improvisée, plus particulièrement Kissiou, l'air calme et tranquille, comme résolu à répondre à un tribunal...
Il sentait que de toutes manières, la kiss s'en tirerait, et que donc son acte semblait plus pardonnable.

Hmmmm

Il se gratta la gorge.

Elle va bien ?

Annelyse

Alors que le Chian reposa son regard sur elle, celle ci par contre dévia le sien aussitôt qu'elle entendu une voix qui lui était familière revenir en ce lieu. Ses paupières n'eurent aucun mal a s'ouvrir complètement remettant dans son esprit la scène qui s'était produit auparavant. Son visage qui était il y a quelques seconde avant, calme dégageant une douleur moral s'assombrit et, aussitôt elle retira sa main de celle de Chuichian puis d'un geste voulant se redresser pour sauter au cou de l'asticot, elle vociféra contre lui

Essspèèce de Mufle!!! j'vais t'étriper! te saigner! T'aracher les yeux... Te..t.. Grrgr

Ses mains automatiquement se placèrent sur son ventre a chacun de ses braillements laissant un visage fielleux et affligé sans réfléchir a ce moment que Chuichian était là, présent ne comprenant rien et pourrait interpréter tout autre chose..

T.. t'es... t'es qu'un ahuri!! dit elle plus un tons en dessous le fixant quelques seconde encore cherchant dans son regard une explication a son geste avant de reposer son regard sur Chuichian qui avait l'air complètement abasourdit par la situation..
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Mara

Jarn avait senti l'humidité lui geler les os, avant de sombrer dans un gouffre si sombre que même la mort n'y trouverait pas son chemin, juste un anéantissement de la vie , une non création , sans mémoire ni conscience aucune , juste .. le néant si le néant peut être même nommé...

Des bras qui la hissèrent elle n'en sentit rien , de la voix de Ness l'appelant à remonter vers le vie non plus , voix pourtant longtemps espérée...

Jarn ne commença à recolorer ses joues de couleurs essentielles à la vie que lorsque ses membres furent un peu réchauffés ... froid qui céda la place à une fièvre qui la faisait délirer .. son esprit allait en tout sens , faisant de chaque seconde une éternité de sensations et visions de ce que fût sa si courte vie!

elle entendît des mots et tentât d'y répondre mais sa voix demeurait dans son esprit ; et la force de même remuer les lèvres lui était insuffisante à présent.

de conscience elle n'avait que ce mot qui était comme un étendard : vivre... vivre...

La voix de Nessty lui parvenait à présent mais ne pouvait y répondre , rageuse de la laisser dans l'inquiétude alors qu'elle savait au fond d'elle même que ...
tout va bien Ness... je suis forte... j'ai appris cette résistance de toi je ne vais pas te décevoir..

elle eût juste la force d'annoner indistinctement :
pas les loups ...pas les loups... les hommes ...les hommes...!!!

puis resombra dans le noir et l'absence , ayant utilisé les quelques forces en trop qu'elle avait , gardant les autres pour combattre le mal qui rongeait sa jambe.

Jarn se réveilla doucement , ne sachant où elle se trouvait , une douleur si vive qu'elle gémît brusquement ,lançant autour d'elle des regards paniqués, puis se souvenant de qui l'avait amenée en ce lieu, appela d'une voix faible:

Ness.. Ness!!!!

[RP- Privé ] Dispensaire de Thouars

Cali

Cali pouffa en reconnaissant sur le visage de la petite les traits malicieux de sa fille adoptive,Téte. Le même sourire qui indique que dans ce petit crâne germe bien des fois autre chose que des idées bien sages. Jouant le jeu, la médicastre se laisse mener vers la table d'auscultation . Sa petite fille se débrouille même très bien. Gestes précis qui prouvent que la gamine a bien observé.

Un léger doute néanmoins sur ses capacités à appréhender l'efficacité de ses soins en la voyant ramener de l'extérieur un tas de cochonneries. Cali étouffa un rire quand Melii lui tartina sur le poignet un mélange de terre, d'herbe et de feuilles mortes ayant largement dépassés leur date de fraîcheur. Arrosez le tout d'eau de bleuet comme liant. Entourez ça d'une bande de lin. Il ne faudrait quand même pas que ce superbe emplâtre maison tombe lamentablement. Et vous aurez le beau tas de mélasse que la médicastre contemple en se raclant légèrement la gorge.

Valaaaaaa mamie ! t'aurais plus mal comme ça !

Cali leva son poignet à hauteur d'yeux et inspecta religieusement le pansement.

- Un vrai travail de professionnel ça! Tu m'épates Melii. Elle failli rajouter: " .. autant que tu m'empâtes ", mais doutait que la petite puisse comprendre.

-Tout travail mérite salaire jeune damoiselle.

La jeune femme sortit de son panier d'osier un linge qu'elle ouvrit et tendit à sa petite fille une pâte de fruit.

- A la pomme et parfumé à la cannelle.

Puis elle se couvrit les épaules de sa cape et noua son écharpe autour du cou de la gamine. De sa main valide, elle ouvrit la porte du dispensaire et tendit son bras vers sa petite assistante.

- Et si on allait se promener, que je puisse montrer à tout ceux que l'on croisera, le superbe travail de médicastre que tu as fait ? J'en serais très fière. Et si j'en croise un qui rigole bêtement, je lui colle une taloche derrière la tête !
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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo

Annabelle1

Anna frappa timidement au carreau du dispensaire , étonnée de ne pas voir Cali dans les parages .

Elle n'entendit aucun bruit et décida d'ouvrir la porte :

Cali ? Caliiiiiiiii ??? Tu es là ?

Pas de réponse .

Elle entra d'un pas incertain , Cali semblait absente , pourtant tout était bien rangé . Anna jeta un coup d'oeil à la pièce , posa le petit bouquet qu'elle avait apporté à son amie dans un vase rempli d'eau fraiche ...

Elle n'était pas venue ici pour se faire soigner , juste dire un petit bonjour .
Cali reviendrait certainement bientôt mais Anna ne pouvait pas attendre ; elle tourna les talons , referma la porte avec soin et regagna sa chère cabane .
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Meliisende

" A toi jeune fille !! "

La petite sourit en coin, comme le faisait souvent sa mère. Enfin elle allait pouvoir sauver quelqu'un. Même si ce n'était que pour de faux, la petit Méli se concentra et attira sa grand mère sur la table d'auscultation à défaut de pouvoir la porter. La petite fit la grimace en jouant :

- Oh quel gros bobo ! Je vais te soigner ça mamie !

La petite pris soigneusement l'eau de bleuet et lui nettoya tout doucement le poignet. Elle était un peu déçu de ne pouvoir lui faire le cataplasme avec les plantes lorsqu'il lui vint une idée plutôt farfelu.
Rapidement, la petite couru dehors ramasser un mélange entre terre, feuilles mortes et herbe qu'elle revient poser sur le poignet, appuyant bien dessus pour former une espèce de pâte et la faire tenir en ajoutant un peu d'eau de Bleuet dessus.

Une fois la mélasse préparer et poser, la petite tirait le langue en recouvrant le poignet de la bande de lin qu'elle lui avait donner juste avant, sans la serrer trop fortement.

Elle souriait du résultat :

-Valaaaaaa mamie ! t'aurais plus mal comme ça !

Cali

- Mais siiiiiiiiiiii mamie ! je voulais soigner comme une grande ! Je pourrais te faire un pansement ?

Cali rit doucement devant l'entrain et la ténacité de la petite Meliisende.

- Ca me semble un bon début de faire un pansement. Fort bien! Tu as vu le bandage que je t'ai fait au genoux? He bien tu vas me faire la même chose au poignet. Mais sans cataplasme . Pour l'instant on ne gâche pas inutilement des plantes si ça n'est pas nécessaire.

La médicastre fit descendre la petite de la table et lui fit laver les mains. Puis elle la mena devant une des deux grandes armoires en lui indiquant un carré de voile de coton et une bande de lin.

- Le pansement doit être posé sur une plaie propre. Là, on fait semblant mais si tu veux, tu peux utiliser l'eau de bleuet comme je l'ai fait. Le bandage doit maintenir le pansement mais pas trop serré, sinon le sang ne pourra plus circuler. A toi jeune fille !!

En souriant elle tendit son poignet vers sa petite apprentie.
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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo

Meliisende

" Melii !!! Tudieu ! Tu n'as rien avalé hein??? "

Rah! Mais qu'est-ce que tu as fabriqué ma petite alchimiste en herbe?

- Mais non j'ai pas soif, je soigne mon bobo comme une grande.

La petite grimaçait en voyant sa mamie enlever son joli pansement qu'elle avait faite seule. Elle croisait les bras, boudant un peu.

" Regardons cette blessure ce qu'elle a de si extraordinaire que tu vides la moitié de mes pots dessus! "

Elle se laissa soulever sur la table et regarda Cali :

- C'est un gros bobo que j'ai fais en venant ici !

Elle écoutait les leçons que lui donnait sa grand mère, souriant en coin par moment et grimaçant lorsqu'elle la nettoyait. Ça, c'est sur, la petite voulait être comme sa grand mère et soigner les gens quand elle serait plus grande. C'est pour ça d'ailleurs qu'elle aimait venir ici et l'observer.

" La troisième étant: " Ne jamais utiliser quoique ce soit dans le dispensaire sans demander auparavant à Cali! ".

- Mais siiiiiiiiiiii mamie ! je voulais soigner comme une grande ! Je pourrais te faire un pansement ?

Meliisende

Enfin sortie du couvent depuis le temps ou elle se faisait soigner par les nonnes, la petite était enfin libre. Malgré le fait que sa mère ne voulait plus qu'elle aille en taverne, elle aimait se promener dans les ruelles de Thouars, allant d'échoppe en échoppe pour embêter les habitants mais aussi essayer de récupérer quelques gourmandises généreusement offertes.

C'est en gambadant qu'elle vit le dispensaire de sa mamie, la petite de huit ans maintenant, souriait déjà à l'idée d'aller enquiquiner sa grand mère adorée.

Méli courut tellement vite qu'elle trébucha devant la porte d'entrée. Elle se releva, sans pleurer mais son petit genoux saignait. Heureusement , sa robe n'avait rien. Elle grimaça en voyant le sang, se disant que c'était une bonne raison pour aller au dispensaire.

Elle entra, personne n'était la pour l'accueillir. Elle se dépêcha avant que quelqu'un et pris plein de produits présent sur une petite étagère, se mettant sur la pointe des pieds pour les atteindre et versa le tout sur son genoux se disant "j'ai déjà vu mamie faire!"

- Aaahhhhhhhhhhh ça brûleu !

Cali

Cali ne comprenait pas du tout pourquoi Sandino n'arrivait pas à se faire obéir des deux mules, vu que lorsqu'il était parti en tempêtant il avait suffit à la médicastre de fixer les bêtes et de se toucher d'un geste discret les oreilles pour que celles ci la suivent!
Le départ pour la Touraine se faisait quelques jours après.
Avec Yoyo ils étaient partis une bonne douzaines de jours pour accompagner un bout de chemin Zézé et Sandino.
A leur retour il avait bien fallu rattraper le travail en retard sur les champs et dans les échoppes. La médicastre était retournée ensuite s'occuper du dispensaire.
Alors qu'elle remplissait ses bras de menus bois sous le froid mordant, elle entendit crier par la porte entrouverte.

- Aaahhhhhhhhhhh ça brûleu !

Lâchant le bois elle s'empressa de rentrer au cri de l'enfant. Stupéfaite de la surprise qui l'attendait, elle découvrit sa petite fille au centre d'un tas de pots ouverts et dispersés autour d'elle.

- Melii !!! Tudieu ! Tu n'as rien avalé hein???

Affolée et prête à faire une purge d'urgence à l'enfant, à lui en faire vomir tripes et boyaux, la jeune femme souffla de soulagement en constatant l'amas plus que douteux de plantes médicinales et autres onguents sur le genoux de l'enfant. Au moins elle n'avait rien ingurgité.

- Rah! Mais qu'est-ce que tu as fabriqué ma petite alchimiste en herbe?

Cali pouffa et rinça à grande eau le genoux, le débarrassant de son encombrant pansement, et se félicita tout de même d'avoir eu la présence d'esprit de mettre sous clés les plantes et préparations les plus rares et dangereuses. Elle déposa une grosse bise sonore sur la joue de l'enfant en la câlinant.

- Regardons cette blessure ce qu'elle a de si extraordinaire que tu vides la moitié de mes pots dessus!

La petite, légère comme une plume, fut soulevée et assise sur la table d'auscultation et son genoux fut délicatement nettoyé avec de l'eau de bleuet.

- Alors, on a voulu jouer à la médicastre ? Bien. Première leçon si tu veux un jours être l'assistante de ta mamie Cali. A vingt cinq ans ça lui faisait tout drôle d'être appelée mamie. Mais prononcés par l'enfant, ces mots avaient un doux son chantant et affectueux. Ne jamais utiliser la moindre médication dont on ne connaît pas les propriétés! Ca peut faire beaucoup de dégâts.

Elle lui montra alors le petit flacon.

- Eau de bleuet. Très bien pour nettoyer les plaies. Puis elle lui montra une plante fraîche dont elle ôta une feuille pour en préparer un cataplasme et en tendit une autre pour que la petite la regarde attentivement.

-Ceci est la feuille d'une plante qu'on appelle " Consoude" et qui porte bien son nom. Elle soude et consolide les plaies.

Un doigt levé en l'air, elle l'agita en poursuivant.

- Ca c'est ta deuxième leçon. La troisième étant: " Ne jamais utiliser quoique ce soit dans le dispensaire sans demander auparavant à Cali! ".

Une fois le cataplasme posé sur le genoux, elle l'entoura d'une bande de lin pour le tenir en place.
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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo

Sandino

…A la vue de la bouteille de vin, Sandino s’était extirpé des sables mouvants qu’étaient la couverture et la tisane conjuguées comme une bigote fuyant un diable sorti de sa boite.

Le temps que Cali officie, le bohémien avait servi sa compagne puis vidé deux timbales avant même que cette dernière n’ait commencé à boire. Cali revenue parmi eux l’ayant assuré de l’obéissance des deux mules, il s’était alors empressé de sortir bouteille en main vérifier ses dires.

A bonne distance pour ne pas essuyer des ruades, Sandino d’un air martial se mit à donner des ordres aux deux bêtes.

- GAAAaarde à vous !!! REPOs !!!….gaaaAARRRRD’ vous !! R’pos !!!…mais c’est quoi ces deux mules hien !!! du poney à mémère ou quoi !!!….GARDE à vous !!!!!………repos !!

Désabusé de voir les deux mules sans réaction il leur avait tourné le dos, puis était parti non sans avoir dit aux deux femmes qu’il leur laissait le soin de ramener les deux bêtes à la raison vu que lui abandonnait...
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Zeze5

Zézé aux bras de sa soeur regardait son compagnon assis devant la cheminée une tisane à la main.

- Cali ! le dispensaire va devenir une maison pour personne âgée que tu t'entraînes avec Sandino ?!! ... à le voir tu te débrouilles bien pour le moment, mais tu dois prendre en compte qu'avec l'age on râle tout le temps pour un rien ... tu es sûre de vouloir faire de ce lieu une résidence pour vieux ? ... quoique avec Sandino tu es à bonne école, si tu arrives à le supporter une journée, tu pourras ouvrir bientôt aux autres !!

Tout en riant, Zézé s'approche de son homme, lui passe la main sur la tête, resserre le lien de sa chemise.

- Sei bene Amore, non hai freddo, vuoi che faccia una buona minestra ?!! ( Tu es bien Amour, tu n'a pas froid, tu veux que je te fasse une bonne soupe ?!!)
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Cali

Cali rigola en voyant sa soeur taquiner gentiment Sandino qui n'arrêtait pas de ronchonner et de pester, comme tout Italien qui se respecte d'ailleurs.

- Sei bene Amore, non hai freddo, vuoi che faccia una buona minestra ?!!( Tu es bien Amour, tu n'a pas froid, tu veux que je te fasse une bonne soupe ?!!)

Avant une nouvelle explosion de la part de Sandino à la phrase de Zézé qui en rajoutait une bonne couche, la médicastre leva les yeux au plafond.

- Ciò va, ciò vai ! Je vais leur parler à tes mules !

Avant de sortir, Cali récupéra dans son placard une bouteille de vin de Cahors et la posa sur la table avec trois godets.

- Tiens Guapo, sers nous en un en attendant, ça ne devrait pas être long.

Une cape vite jetée sur ses épaules, Cali sortit voir les mules, en laissant la porte ouverte, afin que Zézé et Sandino n'en perdent pas une miette.
Un fois dehors, elle parla doucement et mielleusement aux deux mules, en les flattant, en caressant leurs échines et leurs flancs. Puis elle se mit à chuchoter une phrase à leurs oreilles, ce qui eut pour effet de les faire braire, complètement affolées.

Satisfaite de l'effet escompté, Cali referma la porte, accrocha sa cape et retourna tranquillement rejoindre Zézé et Sandino.

- C'est bon. Elles seront plus dociles et obéissantes. Du moins pendant quelque temps.
Elles ont la mémoire courte ces têtes de mules !
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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo

Cali

Cali rigolait tellement en écoutant Sandino vociférer, qu'elle dut poser sa tasse sur la table avant de ne plus pouvoir la tenir.
Les deux mains sur la bouche et le ventre agité de son fou rire, elle en avait les larmes aux yeux.

- Je t'adore Sandino !!

Serrant fortement la bouche pour calmer un autre fou rire naissant, Cali en entendit un autre dehors en échos.

- Ah ben même si tes mules s'y mettent....rien que le début de sa phrase lui donnait envie de rire à nouveau.. On est pas sortis de l'auberge !

En se tenant les côtes, la médicastre allait voir dehors et pouffa en voyant se soeur qui riait aussi. Elle lui attrapa le bras pour l'attirer dans le dispensaire.

- Vieni qui tu ! Viens ici, toi!

- Tiens ben voilà tes deux mules réunies, Sandino. Et sorelle en plus!!
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Sandino

…Regardant alternativement Cali et Zézé qui venaient d’entrer bras dessus-bras dessous en riant, Sandino, les yeux plissés, se mit à remuer la tête et les deux mains en regardant le plafond, le prenant à témoin du sort que lui jouaient les deux femmes.

- MAMMA MIA !! guarda !! sono venito con due mula e adesso ho due di piu !!*

Puis regardant à nouveau sa compagne et Cali.

- vous deux !! vous deux !! ostia !! Vous vous foutez bien de ma ganache hien !! commères, conspiratrices, traitresses !!…ha ben me voilà bien équipé avec deux rosses pareilles !!

(* Mamma mia regarde Je suis venu avec deux mules et maintenant j'en ai deux de plus.)
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Sandino

…Sans même avoir pu en placer une, Sandino s’était retrouvé assis face au feu, une tisane fumante posée devant lui et sa belle-sœur qui lui parlait de chercher en lui même pour y trouver ce qu’il était venu chercher au dispensaire.

Profitant du silence qui s’était imposé après la tirade de Cali comme pour en valider le raisonnement, le bohémien prit la parole.

- Ma cosa è questa tisana !! hien !! tu crois que je suis sénile ou quoi, tu m’installes devant le feu, me verse de ta boisson de bigote et tu dégoises comme une dame de compagnie qui parle à une vieille baronne qui grince des gambas !! manque plus qu’une couverture sur les genoux et je suis bon pour aller en cure à la Bourboule…tssss…tu te gausses en fait j’en suis sur !!! t’es pas la sœur de Zézé pour rien !! à croire que vous vous êtes concertées pour me rendre la tâche impossible, de toute façon si j’ai pas la solution je vous attèle toutes les deux !!
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Zeze5

De loin, Zézé voit Cali ouvrir la porte du dispensaire, attacher les animaux et faire entrer Sandino. Elle s'approche des mules qui se demandaient surement ce qu'elle pouvaient bien faire là, face à un mur, alors que d'habitude elles étaient dans un champs, non loin de la carriole des gitans.
Dans le regard des bêtes, un semblant d'espoir s'affiche quand elles voient Zézé approcher. Un court moment elle hésite à les détacher pour les mener au champs, mais elle se ravise pensant que Sandino risquait de croire qu'il perdait la tête ... même si ça lui arrivait souvent, mais quand même pas au point de perdre deux mules ... quoique.

Zézé s'approche de la fenêtre et la scène qu'elle voit lui fait pousser un cri suivit d'un rire accompagné par le hennissement des mules ...
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Sandino

…Satisfait d’entendre sa belle-sœur lui répondre de l‘intérieur du dispensaire, le bohémien s’était retourné vers les deux mules.

- On va bien voir si vous allez faire encore vos têtes de mule suite au traitement que Cali va vous administrer.

L’apparition de Cali mettant fin au monologue, le bohémien tenant toujours les deux bêtes par la bride, s’était approché d’elle pour lui faire une bise et l’écouter. Souriant à la question taquine de la médicastre, il fit comme si de rien n’était et lui expliqua les raisons de sa visite.

- Tu vois ces deux mules, hé bien elles n’en font qu’à leurs têtes, j’ai tout essayé, la persuasion douce, la rigueur militaire, la menace et ce en plusieurs langues au cas ou parce que ces deux rosses sont de Paris, et on ne sait que trop comment ils sont là-bas, des m’as tu vu comme je jacte bien…bref je ne suis arrivé à rien avec ces deux parisiennes, elles sont aussi bouchées que « tontas ». J’ai donc pensé que tu pourrais peut-être me préparer un médicament vu que bon !! tu soignes les hommes et que certains sont pas loin d’avoir les mêmes qualités que ces quadrupèdes imbéciles, surtout s’ils sont angevins on ne sait que trop comment ils sont, c’est m’as tu vu comme je peux être……heu je m’égare là, donc tu es leur dernière chance, sinon je vais les mettre sous le sapin de sucre et les offrir. Je garde espoir bien que ta sœur m’ait dit que soit disant c’est le propriétaire qui serait responsable.
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Cali

Plus Sandino expliquait la raison de sa venue à coup d'arguments, d'essais infructueux afin de se faire obéir par ses deux mules, plus Cali pressait fortement ses lèvres pour ne pas laisser remonter le rire qui déjà secouait ses flancs.
Au prix d'un gros effort et après avoir inspiré profondément.... la médicastre pouffa quand même.
Avec un petit sourire en coin, elle lia la bride des mules sur un anneau fiché dans le mur et bras dessous bras dessus, fit entrer son beau-frère dans le dispensaire.

- Je vois, je vois....

Sans un mot mais avec déjà une idée en tête, elle pria Sandino de s'installer confortablement sur un fauteuil devant la cheminée où crépitait un feu de bois. Elle mit dans une théière un peu d' eau gardée au chaud dans le chaudron au dessus des braises.
Ses gestes étaient calmes et précis, un petit sourire amusé sur les lèvres.

- Boisson des forêts. Framboisier, ronce et feuilles de myrtille. Lui dit-elle en déposant devant lui une tasse fumante et en s'installant elle même sur l'autre fauteuil.

- Donc si j'ai bien compris, tu me demandes un remède, une médication, pour que tes deux têtes de mules t'obéissent? Rien n'a fonctionné alors? Ni la persuasion menée avec douceur, ni les menaces... tu n'as pas tenté le langage des signes au moins? Il parait que c'est efficace avec les Italiens.

Cette fois si la jeune femme ne put s'empêcher de rigoler.

- Tes mules sont têtues, c'est dans leur nature ! Ca ne te fait penser à personne ?

Un sourcil arqué, Cali regardait son beau frère en souriant.

- En somme tu me demandes de trouver un remède pour changer leur nature. Comme.... comme si par exemple, je te demandais à toi de changer de caractère.

Cali poussa le pot de miel vers Sandino.

- Tiens, ajoute une cuillère de miel ça adoucit. Ca ne va pas changer le goût épicé de ton infusion mais ça va adoucir son âpreté...

Puis elle ajouta:- Si tu trouves ce qui marche en toi pour te rendre moins têtu, tu trouveras ce qui peut fonctionner avec tes mules. Tu cherches un remède ? Il n'y a que toi qui peux le trouver guapo.
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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo

Cali

Satisfaite du résultat de ses efforts pour redonner un semblant de propreté au dispensaire, Cali finit par l'inventaire de ses deux armoires. Pas fameux à son avis mais ça pouvait faire l'affaire quelques temps. Avec Yoyo ils n'avaient pas eu la possibilité d'aller se fournir à Poitiers comme son compagnon l'avait proposé.
Les temps étaient durs et les routes peu sûres. La médicastre fournirait une liste sommaire à un marchant ambulant contre une petite bourse d'écus, ce qui rentabiliserait le trajet. Mais elle comptait bien ne le payer qu'au retour, pas folle la guêpe.

Ne s'attendant pas à de la visite, Cali, dont les pensées tournaient à plein régime, sursauta aux coups toqués sur la vitre.

- CALI !!! CALI !! SONO IO SANDINO !! VIENI !!

Surprise, la médicastre lâcha un juron.

- Par la main de ma soeur dans la culotte d'un zouave * !! Mais c'est Sandino !

La jeune femme grimaça en se rendant de compte du juron prononcé et remercia le ciel que Zézé ne l'ait pas entendu. Qu'est-ce qu'elle aurait pris par sa soeur!
Souriante de cette visite elle se dirigea vers la porte en braillant aussi fort que le gitan.

-SI SI , VENGO !!!

Dans son élan, elle ouvrit la porte à la volée et s'arrêta, surprise pour la seconde fois.
Planté devant elle, son beau-frère sans Zézé, mais accompagné de ses deux mules.

- Ola guapo. Elle lui colla sur la joue une bise sonore puis agita la main vers les mules.
- Euh... ola les filles, on prend l'air ?

Regardant Sandino, amusée , elle ajouta.- Tu sors tes mules ou c'est elles qui te baladent ?

* Petite entorse pour l'expression " La main de ma soeur dans la culotte d'un zouave " qui date du 19ème siècle.

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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo

Sandino

…Voilà des années que Sandino essayait d’inculquer un minimum de savoir vivre aux deux mules qui tiraient le vago. Obéir aux ordres sur le champ étant un exemple parmis d'autres.

A ses essais répétés et toujours infructueux le bohémien avait tenté de trouver une explication. Il avait essayé de leur parler sur des tons différents en plusieurs langues, puis les avait moqué accompagné du singe et du canard invités pour la circonstance, se disant que si d’autres animaux montraient l’exemple en lui obéissant les mules seraient rattrapées par la honte, rien n’y avait fait.

A Zézé à qui il avait demandé son avis sur les mesures à prendre cette dernière lui avait répondu.

- comme le dit le proverbe « c’est au mur que l’on voit le maçon » pour les mules c’est pareil faut voir celui qui les a choisi.

Décidé à essayer une dernière solution, Sandino se présenta au dispensaire. Ne sachant s’il pouvait entrer avec les mules il cogna au carreau, puis se mit à crier.

- CALI !!! CALI !! SONO IO SANDINO !! VIENI !!
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Zeze5

Voilà des années que Sandino essayait d’inculquer un minimum de savoir vivre aux deux mules qui tiraient le vago. Obéir aux ordres sur le champ étant un exemple parmi d'autres.

Ce jour était un de plus où il tentait encore une approche auprès des deux bourriques. Il voulait, sous prétexte qu'à elles deux elles avaient huit pattes, il pouvait lier les deux paires qui se trouvaient entre les deux mules quand elles étaient côte à côte pour tirer la carriole, et ça, pour économiser les quatre fers qui ne toucheraient pas le sol.
Zézé lui expliquait que ce n'était pas possible, que les mules n'avanceront pas si elles n'avaient pas leurs quatre pattes, bien distinctes sur le sol. Mais son homme était bien plus têtu que les deux mules réunies.

- Ma fanno ciò che vuoi, testa di mulo !! ...(mais fais ce que tu veux, tête de mule !)
- Sono arrivato io quando mi sono fanno male al piede ! ... ( j'y suis arrivé moi quand je me suis fais mal au pied !)

Zézé n'insiste pas, elle connaissait assez son homme pour savoir que quand il avait une idée en tête, rien ne pouvait le faire dévier. Comme toutes les femmes, face à son compagnon aussi têtu que le sien, elle lui dit:

- Fate come voi ! ... (Fais comme tu veux !!)

Après des heures de cris, autant des mules que de Sandino, il part avec les bêtes. Zézé pensait qu'il avait abandonné et c'est de loin qu'elle le suit pour le voir s'arrêter devant le dispensaire.
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Yoyo_le_rouble

- Eh bien oui, je reconnais Yoyo, il était souvent tribun si je me souviens bien. Et oui j'étais bien sergent à la maréchaussée .

Je souris en prenant un air nostalgique.

- Oui, tout à fait. Il m'est souvent arrivé de me retrouver au bureau du Tribun.. mais c'est l'histoire d'une autre époque, il y a bien longtemps.

Je resserrais doucement l'étreinte de ma Cali contre moi, en me disant que finalement j'étais bien plus heureux aujourd'hui.

Pg continua son petit tour des retrouvailles, nous le saluâmes tandis qu'il s'en allait en lui proposant de se revoir plus longuement autour d'un verre en taverne une autre fois.

Le calme revint au dispensaire, et je déposai doucement une bise sur la tempe de ma compagne que je gardais contre moi, avant de reprendre la parole.

- Namour ? Que dis-tu si je t'aidais à finir un peu le rangement, puis qu'on allait déposer les meubles à raboter à mon atelier et ensuite qu'on prenne Lauryo pour aller à la capitale afin de faire les achats pour réapprovisionner le dispensaire ?
Comme ça on n'aura pas à s'occuper du temps que cela nous prendra et on pourra dormir sur la route ou n'importe où dans un petit bosquet au calme.

J'entendis Balthazar s'ébrouer et venir vers nous, ses grosses pattes cliquetant sur le sol, mes yeux glissant vers sa bonne bouille, la langue pendante de côté.

- Hum.. et on pourrait emmener le gros toutou.. Je ne sais pas pourquoi, mais c'est plus facile de marchander avec les commerçants lorsqu'il est avec nous.

Je plissais les yeux en souriant, fixant l'immense Terre-Neuve qui sembla prendre un air entendu et mystérieux à mes mots.

Cali

La guerre avait changé tout, leurs projets, le paysage qui ressemblait plus à un champ de bataille qu'à un champ tout court. Les tavernes se remplissaient selon l'humeur du moment, mais jamais jusqu'à la lie , comme des assoiffées de compagnies qui restent sur leurs faims.

A défaut de visite romanesque dans la capitale, c'est armés que Yoyo et Cali étaient partis sur la route de Poitiers. Ville dont ils ne virent même pas le début d'une pierre, fauchés tous deux par une armée royaliste qui ne laissa derrière elle que deux corps piétinés et transpercés de coups d'épées.
Près de deux mois s'étaient écoulés depuis. Fort heureusement, le couple s'en était sortis de justesse... pour cette fois.

Remise depuis peu, la médicastre avait rouvert le dispensaire. Elle refusait de changer sa vie à cause de la stupidité des hommes. L'habitude, la maîtrise des gestes tant de fois répétés dans le dispensaire lui apportaient l'équilibre nécessaire pour ne pas se laisser aller à la colère ou à l'anxiété. Ils en avaient vu d'autres et tant qu'ils seraient ensemble, ils seraient forts.
Les fêtes de fin d'année s'approchaient à grands pas, et avec eux leurs lots de surprises, comme la venue de sa soeur Zézé et de son compagnon Sandino.
Cali sourit en se disant que personne ne pourrait changer cela, heureuse que les bohémiens de son coeur arrivent avec leur bonne humeur.

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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo

Yoyo_le_rouble

Cali alla accueillir le visiteur, tandis que je me remis à inspecter la pièce, voir si rien n'avait été oublié, écoutant d'une oreille distraite la conversation.

Je m'arrêtais net en entendant le nom de Pg, tournant la tête, surpris, et reconnaissant soudainement la voix et la tonalité familière. Cali vint me prendre la main pour me rapprocher et faire les présentations.
Je souris, faisant un petit signe négatif à Babal qui s'approchait à pas de velours dans le dos de l'arrivant, l'arrière des braies en ligne de mire. L'immense Terre-Neuve soupira et retourna dans un coin mâchouiller un bâton de réglisse, sous le cadre de sa petite collection, plissant des yeux en ne perdant pas de vue l'inconnu.

Je passais un bras autour de la taille de Cali, reprenant sa main, en l'entendant dire que nous étions ensemble.

- Oui, bien sûr que je le reconnais, Namour.
Il était sergent ou lieutenant à la Maréchaussée, si je ne me trompe pas, et un bon. Il m'a beaucoup aidé dans le passé et n'a jamais hésité à me fournir des renseignements pour les voyageurs ou les petiots qui cherchaient une route sûre dans leurs périples.

Comment vas-tu ? Content que tu sois de nouveau parmi nous.

Pgarlequin

Cali partit chercher yoyo

- Oui, bien sûr que je le reconnais, Namour.
Il était sergent ou lieutenant à la Maréchaussée, si je ne me trompe pas, et un bon. Il m'a beaucoup aidé dans le passé et n'a jamais hésité à me fournir des renseignements pour les voyageurs ou les petiots qui cherchaient une route sûre dans leurs périples.

Comment vas-tu ? Content que tu sois de nouveau parmi nous.

Pg sourit en voyant Cali et yoyo ensemble, il s'était toujours dit qu'ils allaient bien ensemble et esperer les voir finir heureux

Eh bien oui, je reconnais Yoyo, il était souvent tribun si je me souviens bien. Et oui j'étais bien sergent à la maréchaussée

Moi ca va, je viens du comté d'a coté et je peut m'installer ici me la couler douce avec ma chérie que j'ai rencontré en taverne héhé
Je dois dire merci à Cyphus d'ailleurs!
Pg dit à ses amis qu'il part en taverne

Pgarlequin

- Je suis Cali. C'est pour quoi, messire ?

L'homme sourit de pouvoir voir sa vieille amie.
Il enleva sa capuche et ajouta :

C'est moi Pg, j'espère que tu te souviens de moi....
Tu as tellement changée, tu est devenue une grande fille maintenant.

L'homme laissa échapper un ricanement

Je viens de Guéret, mais j'ai eu la permission de m'installer ici et de pouvoir m'y reposer....
Je tiens à te voir en taverne la vieille, héhé, je suis sur qu'on a plein de truc à se raconter

Cali

Cali fronça les sourcils en observant l'encapuchonné dont la moitié du visage restait dans l'ombre. Mais lorsqu'il laissa retomber sa capuche en souriant, elle le reconnut de suite.

-Je viens de Guéret, mais j'ai eu la permission de m'installer ici et de pouvoir m'y reposer....
Je tiens à te voir en taverne la vieille, héhé, je suis sur qu'on a plein de truc à se raconter

- Pg ! Espèce de vieux cachotier! Tu parles qu'on va fêter ton retour en taverne!

En souriant elle lui fit une accolade puis recula en le regardant.

-Tu n'as pas changé. Un peu plus carré des épaules peut-être. AH! Mais qu'est ce que tu as fait de ta moustache ? He bien si je m'attendais à pareille surprise.
Te reposer ici dis-tu ? Mon pauvre, ton retour en Poitou se fait en plein conflit. Les poitevins sont tous, épées, bâtons ou fourches à la main et sur le qui-vive.
On en reparlera plus tard en taverne si tu le souhaites. Attend.....

La médicastre se retourna et fit quelques pas vers Yoyo . Main dans la main elle revint près de Pg en souriant.

-Tu dois reconnaître aussi Yoyo, non ? Nous étions très amis quand tu étais encore là puis comme tu le vois, nous sommes ensemble. Et ce depuis plus de seize mois.
Cali sourit à son compagnon en serrant doucement ses doigts.

- Tu as du croiser Pg en taverne, il fait parti comme moi des anciens de Thouars.
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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo

Arrivant

Il arriva dans Thouars, se repéra selon ses vieux souvenirs.
Il finit après 10 minutes de marche dans la ville, de repérer un bâtiment qu'il connaisait déja : Dispensaire de Thouars. Il toqua sur la porte, personne ne répondait. Il rentra donc et d'une voix hésitante :

Euh....Quelqu'un est là? Dame Cali?

Cali

[ Quelques jours avant la remise en état du Dispensaire ]

Il était temps pour la médicastre de revenir au Dispensaire après l'épisode Akashia-Sylphide, sans compter la meute de loups.
Du bout des doigts, Cali poussa la porte laissée entrouverte en croisant les doigts , puis entra les yeux fermés. Et finalement se décida à ouvrir un oeil.

- GNAAAAAAAAAAAAAAAAAKAAAAAAAAA ! PURÉE AKA SI JE T'ATTRAPE !!!

Les yeux grands ouverts cette fois, la bouche toute autant, un hurlement guttural expectoré de ses poumons, la médicastre constata l'état de la grande pièce principale... VIDE !!
- Mes meubles !! Mes lits ! Bon sang où sont-ils passés???

Cali cligna des yeux, s'avançant éberluée dans le dispensaire désespérément vide.
- Je ne sais pas si Syl a retrouvé la mémoire mais moi j'aimerais retrouver MES meubles !

Devant elle, une seule porte, celle de la salle d'opération. Cali l'ouvrit prudemment et la referma aussitôt, la mâchoire pendante en s'y accolant.

- Aka... je vais te GRRRRRR... te plumer, t'épiler poil par poil, te faire frire dans.. euh... ma poêle.

Soupirant, elle leva les yeux au ciel en pensant à ce qui avait derrière cette maudite porte... un assemblage de meubles poussés à la va vite surmonté de TOUT les lits enchevêtrés les uns sur les autres.
Baissant les yeux, Cali vit Babal, remuant de la queue gaiement, avec un bout de tissu entre les crocs.
- Ah tu es là toi? Qu'est ce que tu tiens dans la gueule ?

Levant le bout de tissu devant ses yeux en le manipulant, elle s'aperçut qu'il s'agissait d'un fond de culotte.
Cali regarda le chien, puis le bout de braie ,et d'un coup se mit à rire en se tapant la cuisse.
- Ho c'est un brave toutou ça, qui protège les biens de sa maîtresse !

Agenouillée elle l'enlaça à l'encolure et lui fit un gros câlin, puis très cérémonieusement se tint droite devant lui.

- Babal premier, je te nomme officiellement " Gardien exclusif du Dispensaire".

Le terre-neuve sentant qu'il avait un rôle important à jouer, releva la tête bien droite et ne bougea plus.
Cali se retint de pouffer et remercia le ciel d'avoir encore une pâte de fruit dans sa sacoche. Elle enleva le joli ruban bleu de ses cheveux pour en faire un collier à son chien et lui donna la récompense aussitôt avalée sans même être mâchouillée.
- He ben. Les marauds n'ont qu'a bien se tenir avec un tel appétit!

Cali dut s'absenter pour aller prévenir son Yoyo qu'il y aurait quelques réparations à faire et un bon coup de main à donner.
Les jours suivants et durant chaque absence, Babal lui ramena chaque jours un fond de braie qu'elle finit par mettre dans un grand cadre avec inscrit dans le bois:

Envie de figurer dans le cadre? Nan?
Alors passe ton chemin si tu comptais visiter le dispensaire !

Heureusement que son compagnon était là et qu'en plus il était charpentier car il en profita pour refaire la porte à neuf. A eux deux ils remirent en place lits et meubles.
Cali souriait en voyant la complicité entre Yoyo et Babal.
Par contre elle souriait moins en faisant l'inventaire. Il lui faudrait se rendre à la capitale pour se réapprovisionner.

- Mon amour à moi que j'aime ? Avant que j'emmène les meubles à l'atelier, autant en profiter. Est-ce que tu aurais d'autres meubles avec des portes qui grincent ou ferment mal, ou qui sont bancals, ou qui auraient besoin de quoique ce soit ?

- .. mmm...
Cali se retourna au son de la voix de son aimé et l'enlaça tendrement en lui picorant les lèvres de bisous.

- Non mon amour, tu as même trouvé des défauts là ou je n'en voyais pas. Merci pour tout.

Euh....Quelqu'un est là? Dame Cali?

- Ah ! On dirait qu'on a de la visite. OUI !! Par ici !

La jeune femme quitta les bras de son compagnon pour s'approcher de l'homme qui venait de l'appeler.
- Je suis Cali. C'est pour quoi, messire ?
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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo

Sylphide

Toujours prostrée au sol, elle ne réagit même pas lorsqu'il s'agenouilla devant elle, prenant doucement son visage entre ses mains et l'embrassa avec tendresse presque comme un amant....il lécha une plaie ré-ouverte par l'affrontement...si l'on peux appeler cette raclée reçue, un affrontement digne de ce nom, mais bon c'étais fais....

Étrange d’ailleurs ce comportement....Douceur après cruauté...

Il se releva traversa la pièce suivit par le regard intrigué de la Louve, mais qu'est-ce qu'il allait encore bien pouvoir inventer celui la....

Surprise elle le vit ouvrir les portes laissant jaillir la meute vers l'intérieur ,les loups inquiets virent l'entourer, la sentir, donner des petits coups de museaux et de langue pour lui faire connaitre leur bonheur de la revoir....Premier vrai sourire depuis son éveil dans ce bâtiment de bipède, elle caressa tendrement chacun d'eux des larmes pleins les yeux, enfouit son visage dans leur fourrure...FAMILLE.....

Puis sur un ordre de l'Alpha tous convergèrent vers la sortie, la Louve vacillante se releva lentement, suivant tant bien que mal.

Dehors il faisait doux, le soleil brillait, posant un pied sur le sol de terre battue elle se dit que cela était le premier pas vers la liberté... Elle retrouverait SÉCURITÉ et CHALEUR même si pour ça elle devait y perdre sa vie entière....serrant les dents elle emboita à la meute lentement le pas en claudiquant et en se tenant le coté...

Surement que jamais les bipèdes de ce village n'avait vu pareil défilé...Un Mâle Alpha sur deux jambes, suivit d'une meute au grand complet traversant la place et à la traine, une Louve, elle aussi sur deux jambes et qui plus es entièrement nue au pas hésitant (ah bah oui fallait y penser avant de la trainer dehors de force sans égard pour la pudeur du bon peuple et vlan je lui tire la langue moi à l'Alpha de cette Louve un brin étrange).

Bon donc pas âme qui vive n'osa mettre le nez dehors tous au long de cet étrange procession même le vigile a l'entrée du village les observa avec de grands yeux ahuris au travers la fenêtre de son poste de garde.
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Sylphide

(La suite vous intéresse ? Tant mieux car vous le trouverai à la Louve et la Meute. Bonne lecture à vous...

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Yoyo_le_rouble

Je soufflais vers le haut, soufflant quelques mèches de cheveux trempés de sueur sur mon front, avant d'y passer ma manche pour l'éponger.
Je me redressais et m'étirais, ne manquant pas de faire craquer un peu mes os au niveau des épaules et au bas du dos, dû à ma position inconfortable gardée trop longtemps.
Je penchais la tête de côté d'un oeil inquisiteur sur les nouvelles portes d'entrée du dispensaire que je venais d'installer, après que l'ancienne ait eu le malheur d'avoir l'idée inconsciente d'être fermée avant le passage d'Akashia et de la meute.

Faisant pivoter la porte sur les gonds afin de vérifier que rien ne clochait, l'ouvrant et la refermant plusieurs fois, je tournais la tête en direction de Balthazar, notre immense Terre-Neuve, qui me donna aussitôt son avis professionnel en hochant la tête d'un air sérieux, ponctué par un aboiement sonore, comme pour dire que j'avais fait du bon boulot.
Je souris, amusé, et lui lançais en posant les poings sur les hanches et en arquant un sourcil :

- .. Comme si t'y connaissais quelque chose, toi, gros toutou..

Il arrêta alors d'agiter sa lourde queue joyeuse et tourna sur lui-même avant de repérer une chaise du dispensaire qui était bancale, et que j'avais emmené dehors afin de la raboter. Le grand chien fit tombé la chaise de côté d'un gracieux coup de fessier, avant d'aller chercher près du tas de bûches une hache qu'il souleva dans sa gueule comme si c'était une vulgaire brindille.
Puis il s'assit près de la chaise en se tenant bien droit, et lâcha subitement la hache dont la lame se planta lourdement dans le sol sous mes yeux surpris et effrayés, frissonnant de terreur au plus profond de moi-même en imaginant le pire. Après un temps où je m'assurais que Babal avait encore tous ses doigts aux pattes, je remarquai qu'un des pieds de la chaise avait été tranché.
Clignant des yeux, je remis la chaise debout. Et Balthazar sembla sourire en laissant pendre sa langue de côté en agitant de nouveau sa queue, fier de lui. La chaise n'était plus bancale, elle avait été réparé.

- .. Hum.. euh.. oui, bon d'accord... mais euh.. et.. et est-ce que tu sais euh.. te gratter le ventre avec tes pattes avant ?! Ahaaa ! Eeeeet nooon euuuh !

Je lui jetais un regard mécontent, prenant un faux air de défi. Le Terre-Neuve n'en ratait jamais une pour me jouer des tours, mais il fallait bien avouer qu'heureusement qu'il était là.
Durant les jours qui avaient suivi avec la porte d'entrée esquintée qui ne fermait plus, Babal avait veillé toutes les nuits devant le dispensaire, défendant quiconque d'entrer. Et chaque matin, il venait rapporter à sa Maîtresse bien-aimée une belle collection de bouts de braies arrachés à des imprudents.. qui je me demande au fond si certains n'avaient rien demandé, en fait.
Je finis par rigoler et Babal me plaqua au sol joyeusement, triomphant, m'assénant des coups de langue affectueux.

J'entrais ensuite dans le dispensaire où ma Cali faisait encore un peu de nettoyage et l'inventaire, après tout ce qui s'était passé ici récemment. J'avais dû également remplacer quelques portes de certaines chambres, à l'intérieur de la bâtisse, ainsi que quelques planches en mauvais états sur le parquet, après avoir inspecter les meubles qui auraient besoin d'une seconde jeunesse, les griffures ne manquant pas.
Je me glissais doucement derrière elle, et je passais doucement la main sur son épaule avant de déposer une bise à l'arrière de sa tête.

- Mon amour à moi que j'aime ? Avant que j'emmène les meubles à l'atelier, autant en profiter. Est-ce que tu aurais d'autres meubles avec des portes qui grincent ou ferment mal, ou qui sont bancals, ou qui auraient besoin de quoique ce soit ?

Je savais que ma compagne ne prêtait guère attention à ce genre de choses, car ce qui pouvaient représenter des défauts pour d'autres, Cali les apprivoisait, les acceptait avec le temps et faisait avec, au point de ne plus y faire attention, s'attachant à ses affaires et son mobilier comme ils étaient et comme ils l'accompagnaient, chacun racontant une histoire, des histoires, des vies, des souvenirs, des pleurs, des sourires.
Mais elle pensait aussi avant tout au bien de ses patients et savait parfois, même trop souvent, à contre coeur, choisir entre son confort et celui des autres. Et si je pouvais l'aider, je ne pouvais qu'être heureux.

Sylphide

Surprise elle le vit s'assombrir et gronder sourdement tel un loup furieux....s'appuyant au mur elle se releva le plus prestement possible malgré ses blessures et essaya de lui échapper sachant très bien qu'il soit bipède ou loup elle n'avait aucune chance de gagner ce combat dans l’état ou elle était en ce moment....

Peine perdue il était beaucoup plus rapide et fort qu'elle et en quelques mouvements et coup bien placés, elle se retrouva au sol le souffle coupé par le coup au plexus qu'il venait de lui assener....Levant les yeux elle le vit la surplombant les crocs sortis et la rage au fond des yeux....Il ferait un bon meneur de meute....Il était donc Alpha a sa façon.....

Et face a un Alpha...elle n'avait qu'à baisser le regard et ravaler sa rage....ce qu'elle fit en restant au sol, respirant profondément le souffle rauque pour se reprendre et contrôler la douleur que ce court combat avait ravivé dans tous son corps déjà bien meurtri et affaiblit...Qu'il fasse donc comme bon lui semblait de toute façon son cœur et son âme resteraient toujours sa propriété propre....qu'étais ce qu'un corps après tous.....il pouvait bien en faire ce que bon lui plairait ce n'étais après tous qu'une enveloppe...

Inspirant à fond elle laissa les battements de son cœur affoler se calmer au fur et à mesure que ces réflexions lui venaient en tête, allant même jusqu'à esquisser un sourire désabusé au planches du sol se disant que finalement le bipède "Alpha" avait dompté une part de la Louve......

Elle serait humble et calme le temps qu'il faudrait pour reprendre assez de force pour gagner sa liberté...

Retrouver Sécurité et Chaleur voila quelle serait son but premier... sa victoire sur la vie... Gaia lui donnerait la force nécessaire....
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Akashia

Akashia regarda sa louve au sol faisant soumission devant son alpha. Il espérant ne pas y avoir été trop fort .. Mais c"était chose nécessaire chez les loups que d'affirmer sa position et son rang sinon on perdait toute crédibilité ...

il lui sourit acceptant sa soumission lui donnant un coup de nez sur le sien et l'embrassant tendrement a présent pour lui signifier qui l'accepter.

Puis lécha une plaie sur le bras de Sylphide qui recommencait a saigner. Il savait que normalement c'était a elle de le faire vu qu'elle s'était soumise mais bon... une petite entorse au réglement n'était pas inutile pour le coup!

Puis il alla ouvrir la porte de la salle et enfin celle du dispensaire faisant jaillir les loups de la meute qui firent irruption dans le dispensaire et se dirigèrent directement vers Sylphide suivit de près par Akashia.

Il semblerait que le mieux pour elle maintenant était de retourner chez eux ... pres des siens ... peut etre que ca l'aiderait ou en tout cas ca ne lui ferait pas de mal.
Il remplit sa gourde de la tisane apaisante, prit quelques compress et emplatres puis fit signe a toute la meute de le suivre ... avancant doucement pour que sa louve puisse suivre car vu son état elle ne pouvait avancer vite mais que avancer par ses propres moyens lui ferait le plus grand bien ... surtout parmis les siens
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A vaincre sans peril ... On triomphe sans gloire ...

Oderint Dum Metuant

Akashia

Akashia regarda sa louve somnoler ... peut etre que Sylphide reviendrait a la surface comme ca.

Jusqu'a ce qu'il la vit changer d'attitude ... son regard redevenir froid et décidé et lorsqu'il la vit regrogner ...

Ca le fit a son tour disjoncter ... Il sauta sur ses jambes et la regarda les yeux froids aussi ... il voulait bien etre patient mais la ca devenait un manque de respect flagrant ... elle était louve alpha ... il lui devait pleins d'égard de par son poste ... Mais elle aussi sacre bleu !!

Il la regarda en grognant a son tour ... il avancait vers elle a pas de loup bien décidé a lui réapprendre qui elle était et ou était sa place ! A ses cotés et non contre lui !
Il avancait, prudent mais bien décidé. Il changeait d'appui , s'avancait vers sa droite ... Puis sa gauche ...
Plus il s'approchait, plus il grognait fort et claquer de sa machoire

Il essaya de l'entrainer mais elle ne se laissa pas prendre ... il ne put s'empécher de sourire puis aussitot reprit son combat de soumission ... car ca en était un ... il ne fallait pas s'y tromper.
et a ce jeu la ... pas de pitié ... pas de galanterie sinon on perd le combat au mieux ... la vie au pire !

Il profita qu'elle prenne appui sur sa jambe blessée pour lui sauter dessus et la fit tomber en arrière sous son poids lui donnant un coup au passage de la paume de la main contre son plexus pour lui couper le souffle puis une béquille bien appuyée sur la jambe encore valide ... roula sur lui meme et se remit debout en grondant férocement ...
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A vaincre sans peril ... On triomphe sans gloire ...

Oderint Dum Metuant

Akashia

Akashia regarda sa Louve mordre a pleines dents ... et quelles dents ! a croire que c'est pour mieux me manger !!! dans la viande.
Elle devait etre sacrément affamée la bougre.

Et bien voila ... ca te fait du bien ... tu reprends deja des couleurs !

Il la regardait attentivement guettant dans son regard du changement ... peine perdu pour le moment ...
Il fallait tenter une autre approche ...
Il était pas sur que ca suffise a la ramener ... Mais peut etre qu'en jouant sur la corde sensible ...

On s'est fait du soucis tu sais a la tanière ... et tu manque a nos filles ... Misha et Seiya ... il leur tarde de te revoir
Tu sais ... tes filles ! ... Nos filles
Meme caractère de cochon que toi cela dit en passant ...
Et a l'Ancienne alpha aussi

Si cette approche la ne fonctionnait pas il en restait une dernière mais qui ne serait agréable pour personne ...
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A vaincre sans peril ... On triomphe sans gloire ...

Oderint Dum Metuant

Sylphide

Rassasiée La Louve écoutait d'une oreille distraite son vis a vis pépier sans pour autant dévier son attention de lui....C'est juste que ce qu'il racontait ne l'atteignait pas vraiment vu quelle n'y comprenait que dalle a tous ces sons et grincements...

Mais bon c'était plutôt agréable comme musique a son oreille a la longue il faut bien l'avouer...Son timbre calme et doux l'apaisait même si elle ne lui faisait pas plus confiance qu'a un autre bipède, elle aimait la chaleur ressenti lorsqu'elle l'écoutait discourir à son intention...son discours pour elle parlait de calme et de sécurité.....

Penchant un peu la tête de coté elle l'écouta avec plus d'attention, même si vraiment elle n'entendait rien a ce qu'il racontait...

Doucement le calme se fit au fond d'elle même un oeil s'ouvrit et une autre attention pointa au fond de la conscience du fauve.....Sylphide montra un petit bout de nez de derrière l'épaule de sa protectrice de toujours....sécurité......chaleur......protection....

Blabla ...bla...blabla...bla..bla......Alpha....

Hummm? Alpha ???? comme ça ALPHA ??!!! Mais de quoi lui parlait il la ce bipède ?? Pourquoi lui parlait il de la Meute?? Et comment avait elle compris ce qu'il disait à l'instant ?? Effarouchée par la colère et la méfiance de sa protectrice, Sylphide referma la porte reprenant sa place bien en sécurité derrière la Louve...la ou elle se savait a l’abri de la souffrance.....

Le regard sombre la Louve observa avec une attention accrue et pleine de défiance, son vis a vis..... Les bipèdes et leur don de vous embrouiller l'esprit par leurs paroles trop souvent trompeuses.....Plus jamais elle ne les écouteraient lui faire du mal.....Levant la tête elle laissa échapper quelques jappements à l'adresse de la meute qu'elle sentait pas très loin derrière les murs de bois et gronda sourdement retroussant les lèvres elle lui fit face le dos au mur....
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Sylphide

Il eu une drole d'expression son visage se mouvant pour faire remonter le coin de ses levres comme s'il allait montrer les dents et gronder...pourtant c'est calmement et avec douceur qu'il pépia à son adresse....

Blabla ....bla ..nla ...blablabla....Amour....

Puis s’avança avec lenteur comme mesurant la limite a s’approcher d'elle les mains ouvertes en signe de paix, pour prendre la viande et mordre dedans....

Arf le pire c'est que ce bougre de bipède avait l'air de trouver ça bon................Torture encore pire que la douleur qu'elle endurait en silence dans tous son corps......LA FAIM........!!!

Et le voila, que le regard non menaçant voir même doux, toujours posé sur elle, il rapprochait la pièce de viande, dont l'odeur plus qu'alléchante vint lui frôler les narines et fit gronder de plus belle son traitre d'estomac........

AHHHH !! mais quelle honte d'être ainsi guidé par ses faiblesses les plus grandes.....Rougissant des oreilles aux orteils (bah oui je vous l'assure gêné à ce point la c'est l'horreur !!!) elle grommela avant d'étirer rapidement la main pour tirer a elle la viande et d'en arracher un bout dans un grondement d'affamé, après tous ce serais un crime de laisser ainsi de la viande se perdre.....

Elle le gardait tous de même a l’œil le bipède parce que ce n'étais pas parce qu'elle se refusait a laisser se gâcher de la nourriture qu'elle lui faisait confiance pour autant....(faudrait pas se faire des idées hein!!)

Repue et se sentant un peu mieux, elle s’assit tant bien que mal le dos appuyé au mur se léchant avec ostentation les doigts (miam bon a s'en lécher les doigts....arf non ça c'est le poulet frit tsssss) un ptit sourire carnassier au coin des lèvres et l'observa le regard fier pour lui faire bien comprendre qu'elle était une créature libre et pas un simple chien chien a son papa....
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Akashia

Akashia écouta les arguments de Cali et aquiesca ... Il ne manquerait pas de lui rappeler que lui aussi voulait des bisous !!! (namého !!!) ... et lui expliquerai comment on devait utiliser et prendre soin de ce qui pendouillaient a ca ceinture ..........

Il avait pensé la ramener a la maison mais n'était pas sur de pouvoir la gérer si jamais elle se retournait une nouvelle fois contre lui au milieu de la meute ... Après tout il ne devait pas oublier qu'il était encore toléré au milieu d'eux !

Il alla donc installer sa louve dans la pièce a coté et l'installa sur un matela par terre. Puis il vida la pièce de tout les autres meubles a part le panier de victuailles et ferma la porte a clé. Il déposa le morceau de viande au milieu de la pièce et détacha sa louve, récupérant ses bolas et alla s'installer contre la porte. Assis par terre, les jambes croisés, les coudes sur les genoux, les mains croisés et le menton posé dessus et regarda sa louve bien décidé a faire revenir la femme au premier plan.
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Oderint Dum Metuant

Sylphide

En refaisant surface la Louve se trouvant très confortablement installé s'étira de tout son long avant de se figer lorsque la douleur de ses plaies la rappela a l'ordre et lui rappela quelle était loin d’être a la clairière....Ouvrant un œil elle grimaça en voyant le plafond de planche au dessus d'elle....Arf ENCORE!!!!

Pour bien faire les choses cette fois elle se tourna lentement sur le coté évitant de trop appuyer ou prendre appuie sur ses blessures et se retrouva face au mâle assis un peu plus loin qui la fixait....

Ouarf!!! Que faire? Essayer de s'évader? Vu la dernière tentative avorté et ses maigres forces c'étais a proscrire pour le moment...

L'affronter? Non ça c'étais une bien mauvaise idée.....Il était bien trop grand et fort pour se le permettre....

Gardant son attention sur lui elle fit le tour et l'inventaire de la pièce du regard jusqu’à ce que son regard tombe sur la pièce de viande au centre....

Un sourd et tonitruand grondement s'échappa de son estomac.....La Louve humiliée appuya prestement la main sur son traitre estomac pour en étouffer le bruit et se renfrogna...elle n'avait du tout envie de montrer ses faiblesses déjà bien évidente a ce bipède...qui même si pour le moment, n'avait pas l'air bien agressif, ne lui disait rien qui vaille a la fixer ainsi....

D’ailleurs qu'est-ce qu'il attendait exactement la a ne pas bouger? il aurait eu tout le loisir de s'en prendre a elle pendant son moment de faiblesse.....Et pourquoi cette viande la a sa porté? essayait il de l'apprivoiser? ARF!!! elle espérait bien que non!!! Parce si c'étais le cas cela risquait de durer des cycles de lunes entiers....

S'installant plus confortablement, enfin, si l'on peu appeler confortable le fait de s'appuyer sur son bras valide... tout en essayant de faire abstraction de la douleur et de la faim qui la tenaillait...Elle se prit a observer plus attentivement et avec calme son opposant, après tous mieux valait garder ses forces pour le moment propice...
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Akashia

Akashia ne put s'empécher de sourire en voyant faire sa louve ... meme affamée il fallait qu'elle soit tétue.
Il prit sa voie la plus posée et la plus douce possible pour lui dire :

Meme sous ton enveloppe animal, il faut que tu sois aussi tétue qu'une mule mon amour !

il se leva tout doucement en gardant ses mains bien ouvertes et s'approcha du morceau de viande ...

Tu dois crever de faim ! Alors manges !

Il mordit dedans et prit un morceau pour lui montrer qu'il n'y avait rien a craindre.

Tu vois ? tu peux y aller ... ca n'est pas empoisonné ...

Il rapprocha la viande d'elle et recula jusqu'a la porte.
Il avait fait tout ca sans cesser de sourire.
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A vaincre sans peril ... On triomphe sans gloire ...

Oderint Dum Metuant

Sylphide

Ah bin voila que la femelle lui offrait de la viande qui puait la fumée!!! non mais la prenait ont réellement pour un louveteau né d'hier....Pfff si elle n'avait pas été aussi épuisée et pressée de partir de cet endroit surement quelle aurait apprécié une petite bouchée ou deux de cette petite dame la....Mais pas la revenant a la porte quelle atteignait presque maintenant elle reprit son avancé avant de se retrouvé cloué au sol le souffle coupé sans même avoir eue le temps de voir d’où venait l'agression le mâle lui tombait dessus et lui tirait les bras vers l’arrière la paralysant complètement....

NON!!!!!! Lâche moi!!!

ARF!! La Louve se figea un instant surprise....Mais qu'est-ce que c'étais que ça?? Est ce que ces sons discordants venait bien d'elle?? Eurf !!! NON impossible!!! Se reprenant elle hurla de fureur essayant faiblement il faut bien l'admettre de se débarrasser du poids qui la retenait au sol...

Elle sentait la meute tous prêt juste derrière cette porte....elle les entendaient gronder et gratter désespérément pour essayer de l'a rejoindre.....Si seulement elle avait pue atteindre la poignée avant que ce lourdeau de bipède a l'odeur étrangement familière lui tombe dessus....Étrange comme une odeur pouvait apporter des impressions bien différentes de la réalité...

Le souffle court et l'esprit embrumé par la fatigue et l'épuisement elle ferma les yeux car la douleur de ses blessures, lui soulevait le coeur et elle devait serrer les dents pour se retenir de gémir évitant ainsi de montrer sa faiblesse...

Relevant la tête, elle braqua son regard plein de rage impuissante dans celui de la femelle, faute de pouvoir s'en prendre a celui qui l'écrasait au sol, elle gronda féroce, montrant une dentition étincelante...avant de sombrer dans l'inconscience lorsque le mâle raffermit sa prise pour la retenir plus fermement au sol provoquant une douleur intolérable...
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Cali

Un cri la fit se retourner vers son ami au moment où elle tendait encore plus le morceau de jambon fumé vers Sylphide.

-Cali ??? qu'est ce que tu fais ?? Pourquoi se contenter de jambon alors qu'elle peut avoir la viande saignante qui le tient??? Et Si jamais elle a la lucidité d'ouvrir la porte c'est toute la meute qui va te sauter a la gorge !

Cali retira vivement sa main en balançant par dessus son épaule le morceau de barbaque tandis qu' Akashia lançait dans le sens inverse une étrange arme qui s'enroula autour des chevilles de Syl, la faisant tomber lourdement.

- Donnes moi de quoi lui attacher les poignées ! VITE !!

- Euh.. oui. Pendant que le mâle maîtrisait sa femelle, qui d'ailleurs tourna de l'oeil sous l'impact, Cali courut chercher dans son armoire des bandelettes de lin dont Akashia se servit pour lier les poignées de Sylphide.
Les loups derrière la porte faisaient un boucan d'enfer, menaçant de la défoncer. La médicastre donna un coup de clé , cala un banc entre le sol et la poignée et se dit qu'il faudrait que son Yoyo lui refasse une porte, celle ci étant branlante.

Puis elle fronça les sourcils étonnée et se gratta la joue en regardant son ami.

- Dis donc Aka, t'as des drôles de machins qui pendouillaient à ta ceinture.
... euh... on en reparlera une autre fois.
Pas trop le moment de plaisanter avec les boules d'Akashia. Cali pouffa quand même en l'aidant à transporter Sylphide sur une couche dans la salle de soins.
Tout en installant son amie encore dans les vapes , elle redevint sérieuse.

- C'est quand même étrange ce comportement. Tu penses que d'être restée ainsi prisonnière du piège pendant sans doute des jours, son côté sauvageonne a pris le dessus pour assurer sa survie ?

Elle vérifia les pansements et changea ceux qui s'étaient imbibés de sang , refaisant les points qui avaient sans doute lâchés durant la lutte et passa un linge humide sur le front de la jeune femme évanouie..

- Nom de dieu de bordel della muerda !!! J'ai bien cru qu'elle allait me bouffer les doigts! Heureusement que tu étais là. Tu la connais bien mieux que moi....

Cali regarda Akashia soudain songeuse.
- Aka ? C'est bizarre mais j'ai une drôle d'impression. Je vous ai observé . Visiblement Syl est plus agressive envers moi . Et toi... je ne sais pas... on dirait que parfois dans ses yeux lorsqu'elle te regardait, il y avait quelque chose de différent. Tu n'as pas remarqué?

Son ami avait assuré leur sécurité et Cali n'était pas très sûre qu'il ait vu aussi ce qu'elle même avait entraperçu .

- Je pense que ma présence la rend plus agressive et méfiante, ça fait de nous deux ennemis à ses yeux. J'ai une petite idée et ça vaut le coup de la tenter... enfin je pense.
Aka, si vous êtes seuls, ça peut vous rapprocher. Avec patiente et avec ton amour et celui que Syl doit avoir de toi quelque part au fond d'elle, il se peut que la louve s' efface doucement pour faire place à la femme.

Déterminée, Cali se releva en plongeant son regard dans celui de son ami.
- La porte est verrouillée, vous serez seuls. Dans mon panier il y a de quoi tenir deux trois jours et tu trouveras des bocaux de nourriture dans les armoires. Je pense que ça vaut le coup d'essayer Aka. Je reviendrais pour les soins dans trois jours.

Sans lui laisser le temps d'argumenter, elle fit une bise sur la joue de son amie, regarda Aka et sortie par la porte dérobée de la petite salle de soin.
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Akashia

Akashia regarda Syl qui était acculée et a bout de force ... Il se prépara a bondir sur elle quand il vit Cali, par manque d'attention ou pensant pouvoir la maitriser seule peut etre , resta trop proche d'elle ... Syl en profita pour lui sauter dessus de tel sorte qu'Akashia du s'interposer pour la sortir de se mauvais pas au lieu de se saisir de sa Louve Blessée.

Tombant a la renverse il roula ensuite sur le coté tandis que Syl se dirigea vers la porte.
Cali essayé de l'amadouer avec un jambon en le lui proposant ...

En d'autre circonstance Akashia aurait explosé de rire mais dans la situation actuelle il avait plus peur pour son amie ...

Cali ??? qu'est ce que tu fais ?? Pourquoi se contenter de jambon alors qu'elle peut avoir la viande saignante qui le tient???
et Si jamais elle a la lucidité d'ouvrir la porte c'est toute la meute qui va te sauter a la gorge !

Akashia sortit ses bolas de sa ceinture et les lanca dans les jambes de Sylphide avant qu'elle n'atteigne la porte. les cordes s'enroulèrent autour de ses chevilles les serrant l'une contre l'autre faisant choir lourdement sa pauvre louve.

Il lui bondit dessus avant qu'elle n'est le temps de reprendre ses esprits ou son souffle , lui tira les bras dans le dos et hurla a Cali :

Donnes moi de quoi lui attacher les poignées ! VITE !!
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A vaincre sans peril ... On triomphe sans gloire ...

Oderint Dum Metuant

Cali

Cali était très intriguée par le comportement de Sylphide. Elle avait repris connaissance et ça c'était une bonne chose mais qu'est-ce qu'elle avait à tanguer comme ça sur ses deux jambes en les regardant d'un air bizarre?

- Euh.. Aka ? Tu ne trouves pas qu'elle a un drôle de regard?

Ses yeux allaient de son amie blessée à Akashia qui se tenait à ses côté.

-Cali ... elle ne nous reconnait pas ... c'est la Louve qu'on a en face de nous ! ... Pas syl !
Sois prudente ... pas de geste brusque et reste a 2 longueurs de bras ...
Il faut la faire se déplacer mais pas vers une sortie ... doucement par petit pas pour la faire s'épuiser ...
tu reste sur la gauche je prends sa droite mais prends garde a garder fermer le centre ... toujours mobile sur tes jambes comme si tu dansais qu'elle ne sache pas d'ou ca peut venir entre toi et moi ...

Cali déglutit en regardant Sylphide sous un autre angle. Ses lèvres qui se retroussaient, le sourd grondement qui sortait de sa bouche et ses gestes entre défense et attaque. Elle non plus ne la reconnaissait plus ainsi.
La médicastre se déplaça comme Akashia lui demandait. Dans ce cas là pas de discussion, il prenait les commandes et Cali lui en était reconnaissante, un peu déstabilisée par la situation.
Sylphide était agitée mais épuisée, elle fixait sans arrêt son compagnon qu'elle ne reconnaissait pas non plus puis son regard se portait à différents endroits du dispensaire jusqu'à ce qu'il se fixe sur elle.
Cali n'eut que le temps de voir les lèvres de la louve se retrousser sur ses canines blanches et de penser : " waou que tu as de belles et... grandes dents!!" , qu'aussitôt après tout se passa très vite. Le temps de dire ouf, son champ de vision était obscurci par la silhouette d'Akashia qui venait de se placer devant elle au moment ou Sylphide s'élançait. Puis sans avoir pu réagir, la jeune femme se retrouva par terre, tout le poids de son ami Akashia sur elle , lui coupant le souffle.

-AAAAAAAAAAAHHH !! Mais... raaaah,, tu m' é... Elle le repoussa en tendant ses bras en avant.... touuuuuuffffeeeees... pfff.. pousses toi donc !!

A moitié haletante, elle réussit à s'extraire de sous le corps qui l'écrasait et vit avec affolement que Sylphide allait s'échapper dans la nature dans l'état où elle était. Difficilement Cali se mit debout mais retomba deux pas plus loin sur les genoux en s'emmêlant les jambes dans sa houppelande .

-Outch... SYL !! ATTENDS !!

Son regard alla de la louve qui se tenait en équilibre précaire devant la porte du dispensaire, à son panier posé sur une table. La jeune femme se remit debout et plongea la main dans le panier pour en ressortir une belle portion de jambon fumé acheté au marché avant de venir. C'était la seule idée qu'elle avait pour retenir la louve sans doute affamée, sans user de violence.
Prudemment elle s'approcha de Sylphide en tendant le morceau de jambon à bout de bras.

Tiens.. prends c'est pour toi...

Cali comptait sur la faim de la louve , prisonnière dans le piège pendant tout ce temps, pour la retenir , le temps qu'Akashia trouve une autre solution.
Le tout maintenant était de se dire qu'elle serait le choix de Sylphide entre le morceau de jambon et... la bipède inconnue qui le tendait.
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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo

Akashia

Akashia s'approcha de Syl jsuqu'a ce qu'il la voit reculer et montrer les dents le regard froid .

Elle ne le reconnaissait pas ... et meme blessé, un loup était dangereux ...

Cali ... elle ne nous reconnait pas ... c'est la Louve qu'on a en face de nous ! ... Pas syl !
Sois prudente ... pas de geste brusque et reste a 2 longueurs de bras ...
Il faut la faire se déplacer mais pas vers une sortie ... doucement par petit pas pour la faire s'épuiser ...
tu reste sur la gauche je prends sa droite mais prends garde a garder fermer le centre ... toujours mobile sur tes jambes comme si tu dansais qu'elle ne sache pas d'ou ca peut venir entre toi et moi ...

Ca la mettra a bout de nerf ... mais vu son état ca devrait vite l'épuiser ...

Si jamais je lui saute dessus ... toi occupe toi de ses jambes qu'elle ne donne pas de coup de pieds !

Akashia se déplaca doucement vers la droite de Syl en gardant les mains bien en évidence tout en restant éloigné et son sourire aussi avenant que possible meme si ses yeux trahissaient sa concentration ...
Il était en chasse maintenant mais d'un gibier particulier ... sa Femme !
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A vaincre sans peril ... On triomphe sans gloire ...

Oderint Dum Metuant

Sylphide

Méfiante la Louve observait les deux bipèdes et surtout le mâle qui avait l'air de donner des ordres....Et le voila qui se mouvait lentement devant elle les mains tendues concentré comme s'il allait lui sauter dessus....Pffff s'il la croyait assez bête pour s'occuper de la femelle qui partait de l'autre coté pour attirer son attention, tactique vieille comme les lunes qui ont brillé sur la Meute depuis des générations et des générations....

Jetant tous de même de temps a autre un oeil méfiant sur la femelle juste au cas ou elle aurait trouvé un bâton ou une autre arme susceptible de la blesser d'avantage...elle gardait le plus gros de son attention sur le mâle bien plus impressionnant et dangereux a son avis...

Mais à quoi jouait il ainsi....Nerveuse elle fit rapidement le constat des possibilités qui lui restait pour se sortir de ce guêpier...la fenêtre... nan trop loin......la porte....arf pas possible a moins d'affronter le mâle au regard bleu comme l'azur et perçant...

Bleu?? Azur?? Mais qu'est-ce qui lui prenait d'avoir ce genre de pensées?

Revenant à l'idée de l'affronter pour atteindre la sortie elle grimaça se disant que même en étant en pleine possession de ses moyens ça n'aurait pas été une partie de plaisir vu sa taille et son évidente force, mais au moins elle aurait eue une chance plus grande....

Arf!! cesse de tergiverser tu perds du temps et tes forces déclinent se morigéna t elle intérieurement....Gardant son regard fixé au sien la Louve s'appuya au mur et lentement se releva tant bien que mal toujours grondant férocement pour bien faire savoir quelle ne s'avouait pas aussi facilement vaincue et qu'il fallait oublier l'idée de l'apprivoiser...

Mais ne pouvait il donc pas s'éloigner d'elle avec son regard et ses manières enjôleuses...Tient il lui rappelait justement quelque chose ce regard la....mais quoi donc....Ah si de la chaleur, de la sécurité......Devenait elle vraiment folle la? Pffff comme si un bipèdes pouvait lui apporter sécurité....et surtout un mâle....la plus part ne pensais qu'a l'apprivoiser ou pire encore.....Des points noirs commençaient a apparaitre devant ses yeux et son souffle se faisait plus court et rauque...Elle se fatiguait bien trop rapidement....Secouant la tête pour garder les idées claires elle réfléchit...

Nerveusement elle jeta a nouveau un regard sur les deux seules possibilité de fuites qui s'offraient a elle et se décida à s'en prendre au maillon faible du couple en l'occurrence la femelle...

S'aidant du mur pour se donner la force de foncer toutes griffes dehors elle attendit de l'avoir a sa porté puis s’avança rapide et féroce sur la femelle puis au moment ou le mâle se précipitait pour la protéger, elle le poussa de ses maigres force vers la femelle et se jeta tête baissé vers la porte espérant que son semblant de plan suicide fonctionnerait vue sa lenteur de déplacement et la douleur qui irradiait de tous son corps comme si elle allait se disloquer d'un moment à l'autre tellement elle tremblait d'épuisement...
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Cali

Dis moi ce que tu veux que je fasse ... mais fais le vite !

Cali regarda songeusement le corps fiévreux de Sylphide puis Akashia.
- Ben... A POIL !!
.. non pas toi, Syl!! Il faut la déshabiller pour voir toutes ses blessures et la laver.

Du bout des doigts la médicastre attrapa un asticot dans les cheveux de son amie blessée et l'agita devant les yeux d'Akashia.

- Tu comprends mieux pourquoi?

D'un air dégoûté elle jeta au feu la bestiole et prépara une décoction avec ses plantes et l'eau qui avait bouilli sur l'âtre. Pendant ce temps Akashia avait ôté les oripeaux déchirés recouvrant à peine le corps de Sylphide et à eux deux ils la lavèrent puis s'occupèrent de ses blessures dont certaines durent être recousues, recouvertes ensuite d'emplâtre et de bandages.
Nerveusement, Akashia était épuisé. Cali lui proposa une couche pour se reposer mais il ne voulait pas quitter d'un pouce sa dulcinée, alors c'est aux pieds de son lit qu'il s'endormit après l'avoir veillé de nombreuses heures.

La médicastre s'effaça, les laissant tous deux prendre un peu de repos. Sylphide délirait par moment, à tel point qu'elle se demanda si ça n'était dû qu'à la fièvre ou si la louve, bloquée dans le piège , n'avait pas ingurgité quelques plantes toxiques.
Et quand revenant vérifier comment la blessée se portait et qu'elle la vit debout, s'éloignant même d'Akashia, Cali leva un sourcil et lança.

- Où tu comptes aller comme ça Syl ?
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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo

Akashia

Akashia déshabilla le corps de sa femme et non le sien ... (il n'avait pas la tete a ca m'enfin .... Cali !!) et lava le corps de sa femme ... une vrai souillon avec des vers qu'il n'était meme pas permis d'imaginer ... (fallait pas en manger !

)

il était vraiment en mauvais état ... (pas lui le corps de sa femme ! essayez de suivre diantre !) aussi cela prit il du temps de tout nettoyer, astiquer que ce soit toujours pimpant ... a non ca c'est autre chose ! ... nettoyer laver recoudre emplatrer encataplasmer ... bref ... tout ca tout ca !

une fois fait tout ceci et meme si elle délirait, elle avait reprit un semblant de couleur ... ce qui était deja un bon début ! il ne restait plus qu'a attendre maintenant.
Il s'installa aux pieds de sa louve et s'endormit comme une masse.

Dans ses reves, il attrapait les chasseurs qui avaient posé le piège et leur faisait pareil qu'a sa louve mais en enfoncant les pieux autre part que dans la cuisse ...

Il fut réveillé par le mouvement des jambes et Caly qui parlait a Syl.

Ma Louve ! te voila réveillée !!! comme je suis rassuré comment ca va ?

Il s'approcha d'elle en tendant la main.
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Oderint Dum Metuant

Sylphide

Difficilement et avec beaucoup d'acharnement elle avait réussi a se mettre enfin debout en s'appuyant au mur quand la femelle entra lui coupant ainsi le sortie la plus facile et la plus simple...

Jetant un regard nerveux sur le mâle un peu plus loin elle se dit que décidément la facilité ne courait pas au devant d'elle depuis quelques temps...

Arf!!! Et voila qu'elle s'approchait d'elle en pépiant!!!! S'appuyant le dos au mur pour s'assurer une certaine sécurité et pour libérer d'un peu de son poids sa jambe blessée... elle jeta un regard discret et rapide vers la fenêtre...beaucoup trop loin a son gout pour s'échapper rapidement....Puis reporta son regard sur la bipède se disant que finalement l'affrontement ne serait peut être pas a son désavantage si le mâle daignait continuer à dormir et que cela se faisait rapidement vu ses forces qui, elle le sentait, déclinaient rapidement...

Plongeant son regard dans celui de son adversaire elle gronda doucement question de la tenir a distance et, espérait elle lui ouvrir le passage vers la liberté... Après tous elle ne lui voulait pas vraiment de mal, juste sortir de cet endroit clos...

Ma Louve ! blablabla !!! (et encore d'autres pépiements de bipedes)....?

ARF!!! Je vous ai déjà dit que la chance avait depuis un moment quitté les pas de la Louve? voila que le mâle se redressait et pépiait a son endroit en s’avançant et les mains tendues vers elle en plus....

Grondant cette fois sourdement elle s'éloigna de son mieux d'eux, gardant le mur derrière elle comme point d'appui espérant ne pas s'effondrer avant d'être sorti de ce piège....mais bon malchance numéro trois de la liste sa jambe blessé se déroba soudain sous elle, au ralenti comme si elle le faisait exprès, elle s'effondra dans un gémissement de douleur se retrouvant assise tête basse par terre...

Un grand vent de panique et de découragement s'insinua dans son coeur...Fini!!!! s'en était fait d'elle!!!!

Puis...

Serrant les dents, la Louve releva la tête et leur fit face les yeux froids comme la mort, retroussant les lèvres sur un sourd grondement prête a défendre chèrement sa vie...
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Sylphide

Chaleur......trop chaud trop de chaleur comme si elle brûlait de l'intérieur et ces mains qui s’entêtaient a la vouloir couverte...

Froid...elle avait tellement froid quelle avait l'impression de s'être endormi nue sur la neige l'hiver.....

A nouveau chaud...si chaud.......passant d'un extrême a l'autre la Louve flottait entre l'inconscience et la semi conscience...état ou elle voyait au travers le brouillard les ombres s'activer autour d'elle...on la touchait, la déplaçait, passait de l'humidité sur son corps puis l’asséchait, la forçait a boire d'horrible mixture qui lui brulait la gorge déjà bien mise a mal par la fièvre.

Puis le calme...le confort.....la chaleur......une douce chaleur réconfortante et reposante.....

Ouvrant un oeil elle le posa sur un plafond en planches de bois....Tient étrange ce nouveau plafond ou était donc la lumière du soleil au travers la ramure?.....PLANCHE DE BOIS!!!!!!!?? Se redressant promptement sur son séant elle grimaça a la douleur ressentie dans tous son corps et surtout dans son flan....

repoussant rageusement la couverture elle examina avec attention son corps entièrement nue... enfin pas vraiment entièrement nue....des pansements entouraient sa taille, sa cuisse et son bras ainsi que quelques autres endroits....

RONNNNNNNSSSFFFFFFFFF.........(bruit de ronflement désolée je ne suis pas bruiteur moi ^^)

Baissant les yeux vers le pied du lit a ce bruit étrange elle découvrit horrifié le mâle bipèdes de ses rêves de douleur endormit la tête sur ses bras repliés moitié assis sur un banc moitié couché sur le lit....

ramenant lentement les jambes vers elle pour s'éloigner silencieusement et discrètement de lui elle grimaça de douleur ses blessures se rappelant a sa mémoire...
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Cali

Je l'ai retrouvé inconsciente dans un trou creusé par des chasseurs. elle a miraculeusement éviter les pieux par je ne sais quel miracle ... peut etre en tombant sur le sanglier au fond ... mais elle a énormément de blessures quand meme ! Pas encore fini l'inventaire ni de tout nettoyer !

Cali passait de l'un à l'autre, écoutant les explications d'Akashia et regardant le corps meurtri de Sylphide. Jamais elle n' aurait cru possible de la voir ainsi sans défense, agonisant. La situation était préoccupante. L'état de santé de son amie nécessitait des soins approfondis et Aka semblait vouloir prendre les choses en mains. Comment le laisser faire , parce qu'il était évident qu'il tenait à s'en occuper.

- Aka tu veux un peu d'aide ?

La médicastre inquiète regarda l'extrême pâleur de Syl mais aussi les rougeurs naissantes sur ses joues et la trouva brûlante de fièvre en posant la main sur son front. Sans attendre elle fit un feu de l'autre côté dans la cheminée , mit de l'eau à chauffer et prépara ses plantes afin de faire baisser la fièvre. Puis elle retourna auprès d'Aka.
Une telle situation était impossible. Voir son amie de toujours allongée là était une chose inconcevable. Elle se retenait pour ne pas intervenir de suite.

- AKA bon dieu! Je dois aussi l'ausculter... Je sais que tu y tiens mais Syl a besoin de nous deux.
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Akashia

Citation:

- AKA bon dieu! Je dois aussi l'ausculter... Je sais que tu y tiens mais Syl a besoin de nous deux.

Akashia regarda Cali

Cali ... j'ai deja perdu une soeur ... je ne peux pas perdre ma moitié ... Si je la perds ....

Ses yeux étaient froid comme l'acier et sa volonté inébranlable.

Dis moi ce que tu veux que je fasse ... mais fais le vite !
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A vaincre sans peril ... On triomphe sans gloire ...

Oderint Dum Metuant

Sylphide

Arf!! Bien oui c'était bien des bipèdes....Un mâle et une femelle penchée sur elle...l'observant et trifouillant ses blessures....étais ce à eux quelle devait sa visite au fond de la fosse avec Têtes de vers....Et pourquoi sentait elle la Meute si nerveuse d'être coupé d'elle...

Et les voila qui se remettaient à pépier au dessus d'elle ces deux la....Mais à la fin si c'était pour l'abattre qu'ils l'avaient trainé ici qu'est-ce qu'ils attendaient.........Au moins elle n'avait plus cette horrible compagne de captivité...quoique avec elle au moins ses oreilles ne sifflaient pas autant qu'avec ces deux la.......et pouvaient elle se laisser aller a marcher vers le pont....Pffff...bon allez laissons faire ça pour le moment...

observant entre ses cils toujours l'oeil brumeux de fièvre les deux bipèdes elle se dit que décidément c'étaient de bien étranges créatures...Lui avait l'air d'un ours avec tous ces poil lui couvrant le visage....et ses yeux...il avait de beaux yeux....tiens ils lui rappelaient quelques choses ces yeux la...en l'instant de la colère et de la peur émanaient de ce regard...Une froide détermination aussi....de quoi? de se débarrasser d'elle au plus vite ou de la faire souffrir au maximum avant?....de la vengeance pour un parent perdu?....peut être... mais bon elle n'avait aucune souvenance que la Meute s'en sois pris à un bipède depuis des lustres....à part peut être ce chasseur il y avait longtemps...

La femelle quand à elle....pas très grande pour une bipède quoique elle était femelle donc normalement plus petite et délicate que les mâles de son espèces....douce mais fière à la fois....il émanait d'elle une assurance et une certaine sagesse...pour l'heure l'inquiétude et la colère brillaient en son regard lorsqu'elle s'adressait dans son langage pépiant au mâle toujours aussi furieux au regard farouche et déterminé...Étais-ce son mâle? Surement vu la façon qu'ils avaient de se répondre comme se connaissant depuis longtemps....

Refermant à nouveau discrètement les yeux elle soupira intérieurement....mais qu'ils en finissent donc si c'était sa perte qu'ils désiraient...Douce ténèbres...Au moins ici il faisait sec...
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Sylphide

Le corps trimballé d'un bord et puis de l'autre....l'Esprit de la Meute emplissant son esprit d'un flot continu d'émotions, passant de la peur, à la tristesse, puis à la colère pour revenir à nouveau à la charge avec cette peur teintée de défiance qui normalement était l'émotion dégagé par la présence de Bipèdes... La Louve soupira intérieurement en regardant s'éloigner un peu plus à chaque nouvel émotion les vertes prairies comme aspiré, attiré vers l'arrière par ces appels incessant, ce besoin de sécurité que la Meute lui manifestait...

AAAAHHHHHHH!!!! Douces ténèbres.....me reposer..mais laissez moi donc me reposer encore juste un peu......OOOOHHH et puis Zut pourquoi ne pas voir ce qui dérangeait tant ses frères et quelle était donc ce danger...Ensuite ......lorsqu'elle serait rassurée sur leur sort laisserait elle aller le lien.....

Un effort vers le haut juste un petit effort pour remonter à la surface de la conscience....

Douce chaleur s'infiltrant dans son corps...tient il faisait sec et chaud ici....et moins puant aussi....intéressante ça......ARGHHHHHH!!!!

Sursautant plus intérieurement qu'à l'extérieur elle laissa tous de même échapper un sourd gémissement lorsque l'on fourragea dans ses blessures.....Un frémissement parcourant son pauvre corps meurtri....Pourquoi ne pas l'achever quand à y être!!!!

La douleur et la chaleur aidant elle s'accrocha à la volonté de protéger la Meute et elle même contre les assaillants qui s'en prenaient ainsi au sien et à son corps....

Et ces sons comme des pies jacassantes au dessus d'elle qui pépiaient en des notes discordantes...étais-ce des bipèdes...?

Ouvrant un oeil brumeux elle examina les deux créatures penchés sur elle.....
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Cali

Aucune raison particulière d'aller au dispensaire, bien que parfois la médicastre passait souvent devant en jetant un coup d'oeil au cas ou une demande serait affichée sur la porte.
Et justement ce jour là, la porte elle ne l'a trouva pas. Habituellement fermée ces derniers temps, là non seulement elle était grande ouverte mais en plus deux trois loups traînaient dans l'embrasure , grognant et montrant les crocs.
" Des loups en ville ?" se demanda Cali. " Pour ça il ne pouvait y avoir qu'une seule explication !". Le problème c'est qu'elle n'avait pas encore trouvé laquelle.

Trouvant plus prudent de contourner le bâtiment plutôt que de se retrouver le derrière planté de canine, Cali emprunta une porte dérobée qu'elle avait elle même planquée en retapant le dispensaire. Un petit tour derrière suivi d'un tour de clé dans la serrure rouillée et la jeune femme apparut derrière un meuble qu'elle dut pousser.

Evidement elle aurait du y penser, là où la meute passait quand d'autres trépassaient, seules deux personnes s'en sortaient, ses amis Akashia et Sylphide.
Ca n'était pas une visite de courtoisie car c'est sur la table d'auscultation que la Louve reposait, devant le visage inquiet et défait de son compagnon.
Fermant précipitamment la porte de la petite pièce pour les isoler de la meute, Cali s'adressa à son ami.

- Aka ? Qu'est ce qui se passe ? Qu'est-il arrivé à Syl ?

Jamais elle ne l'avait vu blessée ou alitée et c'était elle en général qui veillait les autres, pour ne pas dire couvait de sa présence protectrice. Sans attendre de réponse , la jeune femme se précipita au chevet de la louve en commençant par inspecter ce qui lui parut le plus visible.
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Akashia

Akashia était penché au dessus des blessures de Syl pour enlever tout corps étrangé de ses nombreuses blessures quand il entendit Cali.

Sans se retourner ... D'autant plus que Cali était deja a ses cotés ... et lui dit :
Je l'ai retrouvé inconsciente dans un trou creusé par des chasseurs. elle a miraculeusement éviter les pieux par je ne sais quel miracle ... peut etre en tombant sur le sanglier au fond ... mais elle a énormément de blessures quand meme !
Pas encore fini l'inventaire ni de tout nettoyer !

Il redressa la tete et regarda Cali en lui disant :

Elle est blanche Cali ... tres blanche !
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Oderint Dum Metuant

Cali

Le soutien de son compagnon durant les heures puis les jours suivants lui fut d'un grand secours. Le temps s'égrenait inlassablement au rythme des soins et des veillées auprès de la petite Meli, chacun prenant à tour de rôle sa veille de garde.

L'enfant se remettait doucement. Tout danger était écarté à présent. Les ecchymoses s' estompaient sous les baumes appliqués régulièrement et les plaies étaient en bonne voies de guérison. Cali et Yoyo purent enfin sourire dés que la petite montra son impatience à se lever puis à gambader dans le dispensaire.
Téte était rassurée , ravie de pouvoir rentrer chez elle avec sa fille. Il leur restait à toutes deux à éclaircir l'énigme de la disparition de la petite des jours durant et ce qui lui était arrivé. Cela n'était pas du ressort de Cali mais devait être élucidé avec les parents. Il y a des domaines qu'on ne peut maîtriser.

Sa fille partit emmenant avec elle Méli avec la promesse de la montrer à un médicastre plus tard pour vérifier la bonne cicatrisation des plaies et enlever les fils.
La jeune femme avait repoussé son départ pour le monastère afin d'être sûre de l'état de santé de sa petite fille.
Comme dans les moments les plus durs qu'elle avait eu à traverser, son compagnon s'était toujours proposé, l'épaulant et la soutenant.
Cali et Yoyo nettoyèrent et fermèrent le dispensaire avant de partir se reposer chez eux.
En fermant la porte à clé, La médicastre y apposa un panneau.

DISPENSAIRE FERMÉ POUR UNE DURÉE INDÉTERMINÉE

Rp clôt en accord avec les joueurs.

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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo

Akashia

Akashia tirait le brancard. La corde lui sciait les épaules mais sans cesse il avancait. Il n'avait qu'une idée ... atteindre le dispensaire. Les loups le suivaient regardant leur louve alpha avec inquiétude.

Enfin ils atteignirent les portes de la ville, le garde de faction voulu s'interposer et empécher une meute de rentrer dans la ville mais quand il vit le regard d'Akashia suivit des grognements des loups derrière qu'il préféra se mettre a l'abri dans sa guérite laissant passer l'étrange groupe.

En ville, les gens regardèrent les loups d'un mauvais oeil ne sachant ce qu'ils devaient faire. toujours est il qu'il s'écartèrent et personne n'osa héler akashia tant et si bien qu'il atteignit le dispensaire sans embuche.

Il essaya d'ouvrir la porte mais elle était fermée a clé et il ne l'avait pas ... aussi décida t il de prendre son passe partout et donna un grand coup de pied dedans de tel sorte qu'elle s'ouvrit comme par magie

Puis il rentra dans la pièce suivit de ses loups.[/i]
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Oderint Dum Metuant

Yoyo_le_rouble

J'étais revenu le plus vite possible et en faisant attention à perdre le moins d'eau possible en route, ne prenant même pas la peine de saluer les personnes familières au passage.
Je savais qu'il fallait cette eau rapidement, c'était nécessaire pour débuter les soins en commençant par laver les plaies pour y voir plus clair.

En arrivant, sans faire de bruit, je constatais soulagé que l'eau avait bien eu le temps de chauffer au dessus de la cheminée. Je trempais deux linges propres dans le seau puis m'emparai du chaudron sans me brûler et ainsi verser l'eau brûlante que j'apaisais avec l'eau fraîche de la rivière. Par petites quantités, posant d'abord ma main juste au-dessus de la surface, puis en trempant le doigt pour vérifier la température lorsque je jugeais qu'elle avait suffisamment tiédi.
Lorsque ce fut fait, je portais et glissais avec précaution le baquet près de ma Cali. Elle vérifia à son tour et le sourire qu'elle m'adressa, me rassurant dans le fait que je n'avais pas failli à ma tâche.

Je restais près de ma Cali par la suite, observant ses gestes plein de douceur et de savoir-faire, élégants et précis. Je me sentais mal à l'aise et ne savait si mon coeur pouvait supporter de voir les blessures et le sang de la petite et si joyeuse Méli habituellement... Mais je savais aussi que celle qui faisait le plus d'effort pour se contenir et pour nous rassurer par ses regards et son sang-froid, indispensable pour sauver l'enfant, c'était Cali.
Comme elle je devais être fort.
Et Pour Thom aussi qui devait être en plus grande souffrance de ne pouvoir rester auprès de sa petite fille alros qu'il le voudrait sans aucun doute plus que tout.
Et le fait de faire plus attention aux gestes de ma compagne, et de lui apporter mon aide dès qu'elle en aurait besoin m'aidait aussi à tenir le coup.

Je voyais Cali s'essuyer le front, et je décidai sans lui demander avant de l'éponger d'un linge humide. Du sel dans les yeux gênerait sa vue, et dans mes compétences et ma situation, c'était tout ce que je pouvais faire.

Après un temps qui semblait avoir duré une éternité, la jeune médicastre rhabilla enfin l'enfant avec amour et attention. Les plaies étaient fermées, et la petite semblait simplement être endormie à présent, malgré les bandages qui la recouvraient.

- Maintenant il faut attendre pour voir comment son corps va réagir. Il se peut qu'elle ait de la fièvre. Téte ? Préviens moi dés qu'elle semble se réveiller que je lui donne de quoi combattre l'infection.

Elle se tourna enfin vers moi et lut dans mes yeux mon inquiétude.. et je lus dans les siens sa sincérité en voyant qu'elle ne pouvait rien m'affirmer avec certitude.
Rapidement, Cali resta active et nettoya la table, tandis que je remis de l'eau sur le feu de la cheminée et que je vidais le baquet au-dehors.
Lors que je revins, j'aperçus mon compagne, de dos, dans une position que je connaissais et qui me déchirait toujours autant le coeur.

Cali nous avait rassuré et avait fait tout ce qu'elle pouvait avec toute sa maîtrise et s'était contrôlé malgré ses sentiments pour garder la bonne attitude.
Mais qui avait rassuré Cali ?..

Je m'approchais doucement d'elle. passant les bras lentement autour d'elle et nouant doucement les liens de sa nouvelle chemise, sans regarder, restant dans son dos.
Puis je l'attirais doucement contre moi et ne bougeais plus.
Je lui chuchotai simplement, en souriant :

- Tu as fait le maximum de ce que tu pouvais faire.. et maintenant ça dépend d'elle... Et je ne m'en fais pas pour ça.. Elle est comme sa mamie adorée la petite Méli..
Elle est forte...

Je me serrais doucement contre elle comme pour l'envelopper de mon corps.. restant toujours alertes tous deux, car on savait que l'on ne pouvait pas se reposer maintenant. Mais savourant le répit que l'on avait.

Cali

Cali ne pouvait supporter le regard de sa fille Téte. Pas maintenant, sinon elle ne tiendrait pas. Le pire étant de voir la petite Méli dans cet état là. Heureusement Yoyo la secondait, lui permettant de s'occuper directement de la petite sans penser aux tâches dont il se chargeait. La jeune femme eut une pensée reconnaissante pour son compagnon qui la soutenait en toute occasion.
Après avoir déposé sa fille sur la table d'auscultation, Thomas resta un moment, le visage tourmenté. Quelque chose le tourmentait, il semblait embarrassé.
Quand il se pencha vers Cali qui commençait à déshabiller Meli avec des gestes délicats, et qu'il lui murmura à l'oreille, la médicastre compris ce qui le travaillait et hocha la tête en lui murmurant.

- Ne t'inquiètes pas. Vas-y n tu n'as pas le choix. Je m'occupe d'elle. On va tous s'en occuper. Je te donnerais des nouvelles... va.

Thomas déposa une bise sur le front de sa petite fille en la regardant tendrement, les salua ensuite tout les trois puis sortit les épaules voutées. La jeune femme regarda Téte, un petit sourire d'encouragement sur les lèvres.

- On va la sauver ta puce.

La médicastre se retourna vers la petite en ôtant du bout des doigts une petite mèche de cheveux blond collé sur le front bombé par du sang coagulé. Méthodiquement avec beaucoup de douceur dans les gestes elle finit de la déshabiller, découvrant peu à peu les blessures et les bleus qui marquaient le petit corps de la fillette de quatre ans. Son coeur se serrait au fur et à mesure, tandis que la petite gémissait, inconsciente.
Yoyo avait rapproché le baquet , mêlant l'eau froide à celle bouillante qu'il avait chauffé dans l' âtre. Cali vérifia la température et hocha la tête avec un petit sourire en direction de son compagnon. Il l'avait bien préparé. Toute les personnes présentes aimaient cette enfant, tout comme le père qui avait du partir le coeur lourd.

Cali inspira profondément en prenant le petit corps de la fillette entre ses bras et s'agenouilla pour l' immerger peu de temps, de quoi humidifier son corps , puis au dessus du baquet en y plongeant un linge qu'elle dut changer plusieurs fois, elle la lava doucement. La crasse s'en allait dévoilant les blessures. Cali se mordit violemment les lèvres et continua cette tâche qui lui en coûtait beaucoup. Mais elle savait que personne ne pourrait prendre soin de sa petite fille aussi bien qu'elle et avec autant d'amour.
Téte n'avait pas lâché la main de sa fille un seul instant. La médicastre prit la gamine contre elle en l'enroulant dans un linge pour la porter sur la table puis la sécha. Méticuleusement elle l'ausculta, détaillant chaque blessure, fronçant les sourcils sur la plaie à la tête. Elle leva les yeux vers Téte et Yoyo pour les rassurer puis s'attela à la tâche de soigner le petit corps meurtri, remettant à plus tard les questions qu'elle se posait sur ce qui avait bien pu lui arriver.

Fort heureusement Méli était inconsciente, ce qui lui permit de travailler plus vite sans attendre de lui donner une potion anesthésiante . Elle s'attaqua à la plaie la plus préoccupante à la tête. Nettoyant, désinfectant puis recousant la plaie. D'autre coupures furent juste désinfectées et recouvertes d'un emplâtre cicatrisant. Le temps passait comme au ralenti , chacun ses pensées tournées sans doute vers l'enfant.
Cali essuya son front où perlaient quelque gouttes de sueurs d'un revers du bras. Il ne lui restait plus qu'à s'occuper des ecchymoses sur lesquelles elle passa un baume.
Le corps de la petite fut bandé en partie et Cali l' habilla ensuite d'une chemise à elle dont elle remonta en souriant les manches jusqu'à faire apparaitre les petites mains sur lesquelles elle déposa une petite bise. Puis elle porta Meli sur son lit de repos en approchant une chaise pour sa mère.

- Maintenant il faut attendre pour voir comment son corps va réagir. Il se peut qu'elle ait de la fièvre. Téte ? Préviens moi dés qu'elle semble se réveiller que je lui donne de quoi combattre l'infection.

Elle esquissa un sourire en direction de sa fille puis de Yoyo dont les regards inquiets semblaient lui poser des questions dont elle n'avait pas encore les réponses. Elle s'occupa vite l'esprit en débarrassant la table des linges souillés qu'elle jeta , se lava les mains et se défit de sa chemise tachée de sang pour en enfiler une autre puis s'appuya des deux mains sur le rebord de la table, en fermant les yeux, laissant les larmes couler sur ses joues , tout le poids de son inquiétude lui pesant soudain.
Autant elle aimait son métier, autant dans des moments comme ça elle le détestait pour lui faire percevoir , sentir, la souffrance et la peine.

Je met mon Rp en suspend une dizaine de jours, mon perso devant se déplacer Ig. Ljd Yoyo étant en retraite huit jours, on ne pourra vous répondre.

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Yoyo_le_rouble

En approchant et en reconnaissant difficilement la petite Méli, mon coeur rata un battement.

Cela faisait mal de la voir dans cet état, elle qui est toujours si joviale et vivante d'habitude..

- Meli !! Merci mon dieu, tu as retrouvé ta fille Thomas!

Je regardais un peu étonné Cali d'abord, puis je ravalais mon malaise. Observant ma compagne et le ton qu'elle employait, je compris que ce n'était certainement pas le moment de perdre de sa consistance, mais plutôt de garder les idées claires pour soigner la petite Méli mal en point.

Tété arriva également et nous entrâmes tous au dispensaire, entourant la petite fille de toute l'attention de sa famille.

Cali gardait un ton chaleureux qui dédramatisait la situation et permettait de préserver le moral des autres et maintenait l'espoir grâce à ses mots et son attitude positive. Et s'il y avait bien une personne en qui je faisais confiance dans ce genre de circonstances, c'était bien ma Cali.

- Tu vois, elle doit aussi avoir un ange gardien. Tu veux bien faire un feu dans la cheminée et y faire chauffer de l'eau dans une grande marmite ? je ne peux pas ausculter la petite avec toute cette crasse sur elle. Il faut que je la lave d'abord. Il doit y avoir une bassine quelque part dans la petite salle pour l'y baigner.

- Oui, Namour, je trouverais bien, je m'en occupe vite.

Mais avant de me diriger vers la cheminée pour allumer un feu dans l'âtre, je remplis un petit bol d'eau fraîche et le tendis à Tété et Thom. Dieu merci la petite semblait encore consciente. Faible, mais consciente.

- .. Mais avant toute chose et avant de la nourrir.. il faut qu'elle boive un peu.. Par toute petite gorgée, pour ne pas brûler sa gorge.

Puis je sortis chercher quelques bûches et du petit bois et allumai rapidement un feu grâce à ma mèche d'amadou que j'ai toujours sur moi. J'accrochais le chaudron avec les réserves d'eau qui restait au dispensaire au dessus de la flamme.

- Il n'y aura pas assez d'eau pour remplir la bassine, je vais remplir quelques seaux à la rivière.
Le temps que je revienne, l'eau dans le chaudron devrait frémir, et on pourra la tiédir avec de l'eau fraîche pour avoir plus vite la bonne température.

Je filai sans plus attendre. Je me mettais volontairement en retrait ainsi. Il fallait rester efficace pour l'heure.
Les larmes et les câlins et les apitoiements, ce sera pour plus tard.

Meliisende

La gamine ne savait plus trop ou elle était. Venait-elle de voir un chevalier passé ??? Ou était-elle toujours dans cette forêt aux milles ennemies. Pourtant celui-ci ne semblait pas vouloir lui faire de mal. Tous comme cet autre petite bête qui produisait son visage humide…..

L’enfant avait toujours rêvé d’être l’héroïne dans les histoires de cape et d’épée. Mais pourtant elle se rendit vite compte que la elle n’était pas à la hauteur loin de la. En réalité elle n’était pas aussi forte qu’elle l’aurait cru. Ces méchants la, c’est démon étaient bien plus fort qu’elle du haut de ses trois pommes. Ils l’avaient rattrapé sauvagement. Ils étaient donc la défilant dans son esprit refusant de partir bredouille et essayant donc de la blesser d’avantage en profitant de sa faiblesse.

L’enfant était toujours inerte devant le dispensaire et malgré ce chevalier qui était certainement son père suivit de son compagnon qui lavait son visage. Meli ne se réveilla pas ses monstres bloquant désespérément la porte de sortie. Et pourtant elle aurait tellement aimé voir son père……

Cependant elle pouvait entendre au loin des voix familières ….. Lointaines qui apparaissaient peu à peu en crescendo.

Elle sentit son père la prendre comme dans un rêve ou le chevalier soulevait la princesse la faisant ainsi voler dans les airs.

Puis….. Son parrain semblait être aussi la surgit de la nuit ainsi que Cali.
Lorsqu’elle entendit sa mamie lui parler, Meliisende se souvint alors que c’était elle qu’elle était venue chercher ce qui lui fit murmurer comme pour elle-même.

Mamii……

Mais le son ne sortit pas. On pouvait seulement voir les mouvements de ses lèvres.

L’enfant était très faible, vidée de toute son énergie et sa respiration se mit à ralentir de plus en plus…..

Une petite main se présenta alors à elle et lorsque Méli regarda de ses yeux imaginaires, elle put reconnaitre sa sœur Ariaa. Cette dernière l’invitait à la suivre dans ce que certains appelaient le paradis.
Meli qui souhaitait ardemment jouer avec sa sœur accepta avec joie et prit donc la main de sa grande sœur pour se laisser guider. Lorsque soudain une nouvelle voix surgit de nulle part suivit d’une caresse sur justement cette main qui était prête à se laisse conduire. Cela ramena la gamine à la réalité. Cette voix qu’elle croyait ne plus réentendre de sa vie était la….. Celle de sa mère. Cette dernière venait d’arriver paralysée ne sachant que dire mais serrant tous de même sa petite main.

Meli usa du peu de force qu’elle avait pour ouvrir les yeux et constater que sa mère et son père étaient la…. Tous les deux la….. Etait-ce à nouveau un rêve ??????

L’enfant murmura inodiblement « mamann » de ses petites lèvres blanches et sèches tout en serrant la main de sa mère pour retomber aussi vite dans la noirceur de la nuit. Cependant la petite Meliisende garda inconsciemment et fermement la main de Tété pendant que son père la déposa délicatement sur la table froide.

Ces parents étaient la…..

La petite se débattit toujours face à ses monstres qui reprenaient leur combat contre la vie. C’est ainsi qu’on pouvait entendre des gémissements venant de la gorge de l’enfant suivit de quelques tremblements qui venaient importuner son petit corps inerte.

Mais dans son esprit embrumé restait toujours l’idée que ces deux parents étaient là oui…. Ils étaient là tous les deux…...

Tete08700

Voila déjà quelques temps que la petite Méli avait disparu. La mère était très inquiète pour sa fille. Elle passait les journées à la chercher, négligeant ses corvées quotidiennes. On pouvait d'ailleurs le voir à ses vêtements tâchés qu'elle n'avait pas lavés depuis quelques temps. Même les traces de longues nuits de recherche se laissaient voir sur le visage de la jeune femme.

[ Quelques heures plus tard ]

Épuisée, toujours sans traces de sa fille, Tété comme à son habitude repris le chemin de sa maison. La tristesse qu'elle refoulait depuis sa disparition éclata aujourd'hui, laissant la jeune femme en sanglot en pensant à sa petite bouille juste avant qu'elle ne disparaisse en colère. Le regard vers le ciel ensoleillée, Tété marmonnait "s'il vous plaît, aidez la.." Mais comment une petite fille de quatre ans pouvait survivre seule sans manger ni boire tout ce temps.. La brune s'en voulait, énormément.. Cette pauvre enfant qui n'avait rien demandé se retrouvait aujourd'hui au milieu de parents séparés..
Elle continua son chemin.

[ En route ]

Comme à son habitude, la jeune femme devait passé sur le chemin du dispensaire pour rejoindre sa maison. Trois silhouettes agenouillés devant un petit cœur inanimée. Tété pressa le pas, et pourquoi il ne s'agirait pas de Méli. Elle savait sa fille courageuse, elle aurait pu retrouver le chemin du dispensaire de sa grand-mère. Plus elle s'avançait, plus elle reconnu les personnes présentes. Les larmes coulait de plus en plus fort, le corps crasseux et inanimé de sa petite la faisait trembler.

- Caalliiiii .. sauve Méli !

Elle laissa le père porter leur enfant, elle restant près d'elle caressant sa petite main essayant de rassurer. Son autre main presser fortement contre sa poitrine en regardant le visage de l'enfant. " Ne me prenez pas mon troisième enfant.."
Tété regardait Cali s'affairer à préparer de quoi soigner sa fille, le regard suppliant.

Cali

Légèrement désorientée par leurs recherches infructueuses et surtout très inquiète, Cali n'en finissait pas de soupirer. Mais où donc était passé cette enfant ? Une petite de quatre anse ne disparaît pas comme ça ! Elle voulait à tout prix ne pas penser au pire car dans ces moments là c'est toujours à cela qu'on pense. Avec Yoyo ils avaient choisi de se séparer dans leur recherche et après une énième fois à se retrouver bredouilles, ils décidèrent d'aller au dispensaire pour prendre une tisane.
Main dans la main avec son compagnon, babal à leur trousse moins joyeux que d'habitude lui aussi, Cali poussa un long soupir de soulagement aux abords du dispensaire en apercevant Thomas avec la petite dans les bras. Son coeur se mit à battre plus vite mais le soulagement fut de courte durée quand elle vit l'état dans lequel Meli se trouvait.

-Meli !! Merci mon dieu, tu as retrouvé ta fille Thomas!

Sa petite fille était vivante. Même si elle paraissait épuisée, même si au milieu de la crasse qui la recouvrait se devinait de nombreuses blessures et ecchymoses, elle était vivante. La jeune femme aurait voulu la prendre dans les bras, la sentir contre elle mais elle ne voulait pas arracher l'enfant au bras rassurants de son père.
Elle ne put que la regarder avec infiniment de douceur.

- Ma puce tu nous a fait à tous une sacré peur. On est vraiment soulagé de te voir tu sais.
Elle s' adressa à Thomas d'abord.

- Tu veux bien la porter à l'intérieur? On va voir ce qu'elle a avant de lui demander quoique ce soit sur ce qui lui est arrivé. Et aussi lui donner à manger. Il me reste de la viande séchée, du pain et un peu de lait dans ma besace.

Cali ôta la sangle de sa besace qui ne la quittait jamais et où elle avait mis de quoi nourrir la petite au cas où ils la retrouveraient avec Yoyo, ainsi qu'un nécessaire de premier secours.
Elle ouvrit la porte du dispensaire en grand et sourit à Yoyo.

- Tu vois, elle doit aussi avoir un ange gardien. Tu veux bien faire un feu dans la cheminée et y faire chauffer de l'eau dans une grande marmite ? je ne peux pas ausculter la petite avec toute cette crasse sur elle. Il faut que je la lave d'abord. Il doit y avoir une bassine quelque part dans la petite salle pour l'y baigner.

La jeune femme faisait bonne figure pour taire son appréhension en endossant la blouse de médicastre. Il n'y a que comme ça qu'elle pouvait être efficace. Le moindre regard sur la petite lui fendait le coeur. Elle suivit à l' intérieur Thomas qui portait Meli dans bras, talonnée par Yoyo et babal.
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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo

Leonin..

[Durant la nuit]

Le jeune homme ne sentit pas sa fille partir c'est que quelques minutes plus tard qu'il entendit le chien couiner. Thomas dans un grognement prit un cousin et le lança sur le chien pour le faire taire. La pauvre bêtes prit peur et ce tut durant une heure. Puis il reprit confiance et s'inquiéta de nouveau pour sa maitresse. Il gratta et couina frénétiquement ce qui fini par réveiller l'hospitalier. Le père chercha son trésor dans le lit sans le voir. L'esprit encore embrumé il la chercha dans la chambre et fini par ce lever et enfilé des braies, ses botte et une légère chemise. Debout il regarda l'animal pendant plusieurs minutes sans comprendre. Voulez il sortir ? Ou autre chose ... Son cerveau mit un moment a comprendre. Le chien cherchai sa maitresse, sa fille. Il se saisi de son épée, ouvrit la porte et suivit le chien

[Plus tard dans la foret]

Thomas maudis le chien : il l'avait emmenez dans un nid de ronces. Il se servit de son épée pour ce frayez un passage mais le végétal était récalcitrant. Pourquoi sa fille irai se mettre dans un pareil bourbier ? Tous en continuant a avancé sa botte frappa un morceau de bois. Il regarda au sol et vit une épée en bois. L'hospitalier se pencha et la ramassa. Pas de doute possible, l'épée de sa fille. Redoublant de vigueur il fini par sortir du nid de ronce et continua de suivre le chien.

[Peu après]

Le chien partit a toute allure a l'arrivé dans Thouars laissant Thomas là en plan. Ne sachant plus où cherché il porta ses yeux vers l'épée en bois cherchant inspiration. Une légère couleur pourpre dans son champs de vision attira son attention. Il s'accroupit pour voir cela de plus prés. Du sang et assez frai en plus. Le père suivit la piste et arriva devant le dispensaire. Là il vit le chien léchant le visage de sa fille et cette dernière était évanouie. Inquiet de plus belle, il partit en courant vers elle.
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"La musique donne une âme à nos cœurs et des ailes à la pensée"
Platon

Yoyo_le_rouble

Cali et moi nous rejoignions au point convenu à l'orée du bois.

Les jours étaient à présent plus doux et la nature avait répandu sur la forêt sa poudre de Printemps afin de la faire reverdir, et rapidement les arbres reprenaient couleurs et vie, en témoignaient les nombreux chants d'oiseaux qui piaillaient de joie.
Et même si nous y avions passé les derniers jours à travers les sentiers boisés, nous n'avions le coeur à vraiment nous y intéresser et nous ne remarquions pas tout ce que le renouveau des beaux jours apportaient de magique et de majestueux à la forêt.

Nous avions appris que la petite Méli avait disparu sans laisser de trace, sans laisser de mot, et c'était inquiets, la boule au ventre, que nous parcourions ces derniers jours la forêt de Thouars et le long des berges à sa recherche, ou au moins d'un signe d'elle.
Mais la forêt était immense et elle pouvait être n'importe où. Et plus les jours passaient.. moins nous avions espoir.

Il aurait été plus simple si Tristan, le pigeon de la petite Méli, était à disposition, il pourrait la retrouver et il suffirait de le suivre ou au moins de laisser un mot à sa propriétaire. Mais lui aussi s'était échappé et nul ne savait où il pouvait être.
Même Balthazar ne semblait arriver à retrouver sa piste, et les dernières giboulées de Mars n'aidaient pas en effaçant les traces et en mélangeant la terre...

Lorsque nous nous retrouvions au point de rendez-vous après s'être séparés pour couvrir plus de terrain, Cali et moi gardions le silence. Nous secouions simplement la tête en signe de recherche infructueuse, laissant échapper un soupir qui ne trahissait en rien notre inquiétude et notre peur.
La petite Méli était vive et pleine de ressources, nous le savions, mais l'imaginer seule pendant autant de jours, elle qui est si jeune... Pour ma part, je préférais ne pas imaginer ce qui pourrait lui arriver, ni la situation dans laquelle elle pourrait être.

Je tenais doucement la main de Cali, nous dirigeant au dispensaire pour faire une pause et nous donner du courage à l'aide d'une bonne tasse de tisane, accompagnés de Balthazar qui restait silencieux lui aussi.

En nous approchant du dispensaire.. j'écarquillais les yeux en voyant qu'à l'entrée, Thom était là.. et qu'il tenait une petite fille dans ses bras. Le coeur battant fort, mais également avec une certaine appréhension en distinguant même de loin l'état des vêtements tâchés de sangs séchés de la petite fille et de ses cheveux crasseux et son visage tuméfié, nous pressâmes le pas en espérant, en priant pour que le pire n'ait pas eu lieu.

Et pourtant..

Cali

Tout change Cali .... j'ai l'impression que tout me glisse entre les doigts ... Que tout m'échappe et que je ne controle plus rien ...

Qu'est ce qu'il se passe ?

La jeune femme ramenait un plateau sur lequel était posé deux tasses d'une infusion fumante et fronça les sourcils soucieusement en entendant Akashia parler.

- Tu as du miel dans ce pot si tu veux....

Elle lui donna sa tasse et s'assit également sur un fauteuil devant le feu crépitant. Après une petite gorgée avalée, Cali regarda son ami de longue date.

- Qu'est ce qu'il t'arrive Aka ?

S'il désirait lui parler, se confier, elle était là et prendrait le temps pour lui. Un moment elle pensa que c'était peut-être de ne plus voir si souvent Syl qui le déstabilisait.
Mais peut-être la raison était toute autre et ça n'était pas à elle de faire des suppositions. Aussi elle le laissa venir à elle s'il sentait le besoin de confier ce qui le rendait si soucieux.
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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo

Akashia

Akashia se saisit d'une tasse fumante en remerciant Cali et versa 2 grosses cuillères de miel ...
De un il aimait les infusions sucrées ...
De 2 il adorait le miel !

Il buvait son infusion en silence et en regardant les flammes sans mots dire.
Une fois finie, il se leva et regarda Cali.

Merci Cali pour cette bonne infusion !!

Il posa la tasse sur le plateau puis se dirigea vers la porte.
Adishatz ...

Il sortit du dispensaire et se dirigea vers sa foret ...
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A vaincre sans peril ... On triomphe sans gloire ...

Oderint Dum Metuant

Meliisende

Un matin tôt dans les rues de Thouars

Une petite fille avança piétinante dans les rue de Thouars. Ses pieds soulevaient la poussière épuisé et usant donc de ces derniers forces pour aller la ou seul un soulagement pourrait peut être lui être accordé : le dispensaire…. Sa grand mère Cali…….

Cet enfant, de nombreuse personne la connaissaient à Thouars. Cependant pour la première fois de sa vie, ce matin la, aucun individu ne pourrait la reconnaitre. Il fallait vraiment s’en approcher pour reconnaitre ce petit visage bouffit. Elle était vêtue de vêtements troués et noircis par la terre. Son visage, ses bras et ses jambes étaient écorchés et blessées dévoilant ainsi du sang mélanger à de la terre et cela infligeait par une forêt qui avait été avant son partenaire de jeu. Mais qui pourtant fut soudain son ennemie juré et aussi violente que l’épée. Son ancien partenaire de jeu l’avait-il donc lui aussi abandonné ??.......

Peu de temps avant…..

Il y avait quelque semaine de ca on aurait pu voir une petite Meliisende Latapie Jovial qui riait au éclat en taverne taquinant ceux qu’elle adorait. On pouvait aussi entendre les aboiements de son chien lorsqu’elle jouait avec lui. Ou encore les blablas quand Meli causait à son âne en peluche « Zizou ».

Mais en vérité cela n’était qu’un voile, un voile que l’enfant avait revêtu cachant ainsi sa tristesse qui grandissait de jour en jour malgré elle dans son cœur. Cette tristesse avait tous d’abord commencé par la perte de sa sœur. Et comme si cela ne suffisait pas cela fut suivit par la séparation de ses parents. Aujourd’hui la gamine était ballotée entre les deux parents comme un vulgaire caillou si précieux pour eux que chacun convoitait avec ardeur.
Pourtant elle, ce qu’elle voulait s’était simplement que ses parents retrouvent leur amour pour ainsi revivre leur petite vie tranquille et paisible d’avant….. dans leur ancienne maison. Sans devoir partager son cœur d’un endroit à un autre, sans avoir deux chambres, sans sentir la haine de ses parents et les entendre se déchirer sans cesses. Elle voulait aussi voir ses deux parents autant qu’elle le voulait et ou elle le voulait……
Mais non, le destin en avait choisit autrement. Et même si ses parents ne lui demandaient pas de faire un choix entre lui ou elle, chaque jour la vie la confrontait à ce choix inéluctable. En effet, entre sa mère qui ne souhaitait plus revoir le père et le père qui ne souhaitait plus revoir la mère rendant les tours de garde difficile. Ou encore entre la colère que tous deux éprouvèrent réciproquement.

Oui…. comment une enfant pouvait vivre cela, elle qui commençait à peine à apprendre la vie.

A chaque départ d’un des foyers le cœur de Meli se déchirait petit à petit jusqu’au jour ou elle prit conscience que cela resterait désormais éternelle. Oui un simple « Gouté » lui avait fait comprendre que ce « choix » était la, inexorablement la et qui le serait à jamais. Cette vie voulait la lui arracher au détriment de son cœur qui lui aimait ses deux parents.

Bien évidemment, il fallait concevoir que c’était qu’une enfant et qu’elle ne comprenait pas le monde des adultes. Elle ne saisissait donc pas qu’avec le temps et sa croissance, cette situation serait vécu plus facilement et qu’elle serait plus compréhensible pour Meli et qu’elle s’y habituerait certainement donc au fil du temps. Non, elle se qu’elle voyait c’était qu’a l’heure d’aujourd’hui elle était triste et déchirée.
De plus, Meliisende était convaincu que si l’amour entre ses parents n’existait plus cela signifiait donc qu’elle pouvait elle aussi perdre leur amour du jour au lendemain. Et que ce choix justement lui ferait perdre d’autant plus l’amour qu’un de ses parents éprouvait pour elle. Et oui si la vie peut enlever l’amour entre ses deux parents pourquoi ne pourrait il pas faire de même pour elle ?

Et c’est ainsi que Meli perdait donc peu à peu le feu qui l’animait et cela sans que personne ne s’en aperçoive……

En taverne, un soir quelques jours avant le jour « J »……

Meli s’était enfui de la maison de sa mère Tété suite à une lourde dispute justement en lien avec ce « choix » incessant. Elle se retrouva donc sous une table, cachée la en taverne et pleurant à chaude larme. Lorsque soudain elle pu apercevoir son père entrer pour siroter un verre. Il était vêtu de sa cape et de son épée, montrant qu’il revenait à peine de son voyage. Meliisende sortit alors de sa cachette sourire aux lèvres de le voir mais si pale par son désespoir. Il était la tel une lumière que l’enfant espérait…. Pourtant cette lumière s’éteignit aussi vite qu’une flamme. Oui car lui aussi sans le vouloir, lui demanda à nouveau ce choix qui la rongeait chaque jour. « Viens avec moi… »

Comment demander cela à une enfant ?

Meliisence dévoila donc à son père, pour la première fois, la peine et la douleur que cette situation lui causée et cela avec son langage de petite fille.

Mais que pouvait faire ses parents ? La vie était ainsi faite. Eux même n’avait pas choisit cette situation….. Comment pouvaient-ils aider leur fille alors que eux même étaient désarmés face à cette situation qui nul doute les faisait ou les avait fait souffrir.

Son père ne pu donc que la cajoler sans savoir quoi dire ni que faire……essayant en vain de calmer sa peine.

Ce ne fut qu’après de longue heure que Meli en larme et épuisé par tous cela fut conduite par son père dans sa demeure pour y dormir ne serait ce que cette nuit. Nuit qui dura pourtant, pour l’enfant, éternelle et remplit de noir cauchemar la réveillant ainsi en sursaut et la faisant fuir à nouveau le domicile de son autre parent : Thomas. Elle laissa sans s’en rendre compte son petit chien dans cette chambre.

Meliisende courra, comme pour fuir ce choix, jusqu'à perdre sa respiration et disparut pendant plusieurs jours dans la forêt de Thouars. Cette foret, qu’elle avait trouvé si belle et rayonnante auparavant, était devenu désormais son pire cauchemars remplit d’ombre et de monstre de la faune et la flore. Et malgré son acharnement à les combattre avec son épée de bois, elle échoua et perdit même cette arme qui avait été si précieuse à ses yeux. Seul son Zizou était toujours la, ne l’abandonnant jamais et qu’elle serra très fort au milieu de ses pleures.

Suite de « Un matin tôt dans les rues de Thouars »

La petite Meli avait réussir à fuir ses agresseurs, mais elle avait subit tous de même des blessures sévères à la tête, aux jambes et au bras. La petite Latapie avait était mordu, griffé par on ne sait quoi et elle commençait à perdre beaucoup de son sang. Elle ne pouvait plus crier ni parler, on pouvait voir seulement des larmes sur ses joues encrassées. La petite fille était déshydratée et n’avait pas mangée depuis des jours. Ses lèvres jusqu’alors d’un jolies, roses étaient pour cette fois-ci blanches, gercées et sèches.

C’est donc ainsi, par on ne sait qu’elle miracle, qu’elle se retrouva dans la ville errant comme un fantôme dans les rues pour s’échouer comme une vulgaire vague peu avant l’entrée du dispensaire de sa grand-mère……

Nul doute que les parents de cet enfant avait certainement du entamer une recherche pour essayer de la retrouver. Et que certains de la ville, comme son parrain, sa grand-mère et tant d’autre, les aider dans leur prospection essayant avec espoir de la retrouver…

Akashia

Akashia se rassura comme il peut de la tournure des évènements ... mais il se promit de plutot bouffer comme ses loups toutes les touffes d'herbes vermifuges qu'il croiserait plutot que de recevoir cet engin de torture dans son fondement !

Arf ... c'est vrai que tu dois partir ma belle ...

Il soupira a fendre l'ame en lui rendant son étreinte et en la bisouillant affectueusement ...
Il voulait dire tant de choses ... mais il lui semblait que tout était vide de sens ... aussi garda t il pour lui le reste de ses phrases tandis que Winni disait aurevoir a Cali.

Il la regarda partir avec un pincement au coeur avant que Cali ne lui propose une infusion qu'il accepta avec gratitude.

il s'assit au coin du feu et plongea son regard dans les flammes en attendant le breuvage de Cali.

Tout change Cali .... j'ai l'impression que tout me glisse entre les doigts ... Que tout m'échappe et que je ne controle plus rien ...

Qu'est ce qu'il se passe ?

Il lui avait dis les choses spontanément et n'en attendait pas de réponses ... Quelles réponses aurait elle pu donner ?
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Oderint Dum Metuant

Cali

Comme elle l'avait prévu, Winnisette jouait son rôle à fond, contraignant Aka à se demander si c'était du lard ou du cochon.
Et plus son amie insistait pour une démonstration sur lui plus Cali n'en pouvait plus de rire. C'est qu'elle avait des arguments de taille et plutôt convainquant.
Déjà celui de mettre sous le nez d'Aka l'instrument de torture en question, et aussi une envie irrésistible de parfaire sa soif de connaissance... et de mise en pratique.

Ah ah ... elle est drole cette blague les filles ...
C'était une blague hein ??

La médicastre pouffa devant le pauvre Aka , complètement acculé au mur et qui doutait encore que les filles s'amusent à ses dépends.
Il adorait taquiner les autres et se trouver à son tour dans le rôle de l'arroseur arrosé ne semblait pas du tout le mettre à l'aise.

Maiiiisss nonnn, aka je ne te ferais pas ca je t’aime trop pour t’abimer.
C'est avec un petit sourire et cette phrase qu'elle venait de lui délivrer que Winnisette mit fin à l'affreuse blagounette.
Mais évidement elle n'était pas la Win que l'on connaissait si elle n'avait rajouté , taquine:

Mais bon si un jour Cali devra t’ausculter avec ca, je serais la première à l’assister…. Enfin juste pour en connaitre un peu plus les usages ...hein rien simplement ca.

Ensuite elle leur annonça qu'elle devait reprendre la route vers la Tremouille pour un déménagement sur Niort. L'avisant également qu'elle était passée déposer des idées d'animation au comité des Fêtes du Comté et qu'elle souhaitait son avis.

Ne t'inquiète pas Win, j'irais y faire un saut.

Après lui avoir dit au revoir, Cali la regarda partir l'esprit soucieux, puis se tourna vers Aka.

Je sais que Thouars restera toujours la ville dont Win est le plus attaché. J'espère pour elle, qu'elle fera les bons choix en habitants à Niort. He puis ça n'est pas si loin non?.
Bon... un petite infusion ça te tente après toutes ces émotions?

Sans attendre de réponse de suite, la jeune femme alla faire chauffer un peu d'eau sur les braises de la cheminée.
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Winnisette

Win regarda Aka s’éloigner petit à petit ce qui la fit rire d’autant plus. Mais méchante comme elle était, elle s’approcha encore plus faisant fonctionner la machine devant aka tout en le regardant coquinement.

Alors bel homme… allait zouuuu…. sur la table. Un homme qui ne veut pas se faire examiner cache quelque chose on va donc vérifier. Aller Cali dit moi la suite…..

Winnisette le regarda avec ses grands yeux ronds. Mais sa pitié revenue elle lui sourit et ajouta

Maiiiisss nonnn, aka je ne te ferais pas ca je t’aime trop pour t’abimer.

Elle lui sourit tendrement

Mais bon si un jour Cali devra t’ausculter avec ca :

Elle montrant l’engin sous le nez de Aka avec un large sourire.

Je serais la première à l’assister…. Enfin juste pour en connaitre un peu plus les usages ^^hein rien simplement ca.

Win regarda Cali en souriant. Elle déposa l’objet sur le meuble non loin d’elle puis regarda la fenêtre ou elle vit son aigle virevolter. Cela lui rappela qu’il était l’heure pour elle de partir de ses terres. Elle se retourna vers ses amis et dit :

Bon les amis. je vais devoir partir pour Niort en repassant par La Tremouille pour récupérer mes affaires. Mais je suis super contente de vous avoir revue et j’espère que vous viendrez me rendre visite à Niort. Moi je viendrais vous voir. Vous connaissez mon amour pour vous et pour Thouars. Donc c’est clair que je reviendrais. Cali je suis allé au comite des fêtes et j’ai déposé des dossiers contenant des idées d’animation. J’espère que tu me diras ce que tu en pense. J’aimerai bien les mettre rapidement en place. Ha et je vais retourner vivre dans mon domaine car il est entre Thouars et Niort. Je vous y invite donc a y venir

http://ledomainedelarendie.forum-2007.com/forum.

Win alla prendre Aka dans ses bras pour lui dire au revoir et lui chuchota à l'oreille.

J’ai hâte de te revoir aka….

Elle lui sourit et lui fit une bise sur la joue tout en lui donnant un parchemin contenant l’adresse de son domaine. Puis elle alla voir Cali qui connaissait pertinemment sa tristesse de quitter ses amis et sa ville qu’elle aime. Elle la regarda tristement la prit dans ses bras en soupirant.

Tu va me manquer Cali….

Elle lui fait un léger sourire lui donna le parchemin contenant son adresse. Puis se dirigea vers la sortie comme si elle portait un sac lourd et trainant les pieds.
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VIVE LE RP

Akashia

Akashia regarda ses 2 amies tour a tour pas très rassuré ...

Ah ah ... elle est drole cette blague les filles ...

C'était une blague hein ??

En parlant, akashia avait reculé doucement jusqu'au mur du dispensaire et s'y collait dos contre lui ne voulant plus que faire parti intégrante de celui ci ...

vous m'avez bien eu ... la bonne blague ...

Il riait mi figue mi raisin ne sachant trop si c'était du lard ou du cochon

Dans tout les cas Winni il faut avoir suivit des cours ... Et meme Cali ne doit utiliser cet instrument de torture qu'en cas d'extrème urgence ! Et la ca n'en est pas une !
Donc mon fondement restera dans l'état ou il est ... et a la fonction qu'est la sienne ! a savoir rien ne rentre !!!!
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Oderint Dum Metuant

Winnisette

Lorsque aka demanda plus d’information auprès de Cali Winnisette se tourna vers cette dernière afin de l’écouter attentivement.

Elle regarda l’objet en question avec une très grande curiosité. Elle se demandait bien l’utilité d’explorer la grotte obscure des femmes^^mais bon, après tous, si c’était pour soigner nous n’allions pas entre dans le vif du sujet.

Cependant lorsque Cali présenta le deuxième objet tout aussi….. bizarre en ajoutant

A défaut de connaître les fondements de la doctrine Aristotélicienne et puisque mon assistant que voilà parlait de démonstration, pour la science il ne verra sans doute pas d'objection à ce qu'on étudie son propre fondement. Non ?

Win eu un large sourire et plein d’idée en tête. Elles rirent tout les deux puis Winnisette prit le dernier instrument des mains de Calis afin de l'explorer de plus prêt et demanda.

Oui j’aimerai bien avoir une démonstration je me demande comment ca s’utilise……

Win regarda Cali avec un large sourire et des yeux brillant de taquinerie.

MMhhhhh mais je me demandais......Faut-il vraiment avoir réalisé des études sur la doctrine Aristotélicienne pour apprendre à manipuler ce truc ???

Elle montra l’objet en le secouant devant le nez de Aka puis regarda Cali.

Non parce que après tout….Tu pourrais m’apprendre à l’utiliser…..non ? Je suis sur que tu serais une excellente enseignante…... mouiiii…..J’aimerai bien essayer….ca ne doit pas être si complique. Et puis apres tous, hein, la meilleur façon de comprendre comment ca marche c'est de le faire soit même non???

Win regarda alternativement l’objet en question puis Aka et c’est avec un sourire malicieux qu’elle ajouta :

Je serais toute douce je te le jure…….

Win se mit à s’éclater de rire tous en dévissant l’écartement afin de s’exercer comme Cali l’avait si bien fait auparavant. Comme quoi Win observait tous jusqu’aux moindres faits et gestes

. Puis elle s’approcha de Aka doucement.

Allez…. Je suis toute ouïe ma Cali ^^Va y dis moi comment ca marche……

Mais Win tout en disant cela ne pu s’empêcher de rire au éclat. Ca ne lui était pas arrive depuis bien longtemps cela lui fit donc un bien fou.
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VIVE LE RP

Cali

"Merci beaucoup pour vos soins je crois que sans vous je serai peut être morte sur ma route.. Je vais pouvoir la reprendre sereinement
Je ferai des éloges de votre ville si accueillante
Au revoir dame et merci pour tout"

A peine opérée, la jeune femme la remercia puis repartit sur les routes. Cali secoua la tête en se disant qu'elle était imprudente et qu'elle aurait dû rester quelques jours à Thouars pour se reposer après ses blessures. Pendant que la médicastre rangeait les affaires éparpillées , jetant les linges souillés de sang, Aka et Win reprenaient leur conversation.

- Et bien cali ... Bonjour donc
Quelle entrée en matière dis moi !! tu sais ménager ton arrivée toi !

Tiens j'ai une question de Winni que je ne saurais lui expliquer ... sans devoir lui faire une démonstration ...

Tu pourrais lui explique a quoi sert cet objet s'il te plaît ?

Cali leva les yeux vers le dit objet que son assistant et ami tenait en main et pouffa. Tandis que de son côté, Win insistait visiblement pour en connaître la fonction.

- Et c'est quoi cet objet qui est... quelque peu.....enfin.... bizarre si je puis dire ainsi. J'espere pas y avoir droit un jour.

La médicastre coula un regard en coin à Aka, fortement amusée. S'il comptait jouer à ce petit jeu là, il n'allait pas être déçu le bougre. Elle prit donc l'objet en main en le manipulant et dit de la façon la plus sérieuse sa fonction... en y ajoutant quand même sa petite touche personnelle.

- He bien ma chère Win, ceci est un.... Dioptre. Il est utilisé pour ausculter l'intimité des femmes. Mais il en existe un autre pour... les hommes.

S'amusant d'avance de ce qui allait suivre. Cali alla chercher l'instrument en question et le montra à Akashia.

- Celui ci

Savamment elle dévissa l'écartement sous le nez d'Aka tout en essayantt de ne pas rire.

- A défaut de connaître les fondements de la doctrine Aristotélicienne et puisque mon assistant que voilà parlait de démonstration, pour la science il ne verra sans doute pas d'objection à ce qu'on étudie son propre fondement. Non ?

Elle avait réussit à contenir son rire mais devant la tête d'Akashia et connaissant la taquinerie de Win, elle ne put se contenir d'avantage et partit d'un grand fou rire en se retenant à son amie Winnisette .
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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo

Akashia

Akashia n'eut pas le temps de répondre a Winnisette que la porte s'ouvrait sur Cali ... pourtant une blessée avec elle ...

Décidément ... il ne comprenait vraiment rien ... A chaque fois qu'il était seul il n'avait rien a se mettre sous la dent a part une petite écharde ...

alors que Cali ... sans etre la ... arrivait a ramener un blessé sanglant c'est trop Pinjuste !!

Encore une fois il se contenta de suppléer Cali du mieux qu'il pouvait pendant qu'elle soignait avec une efficacité déconcertante !

Très vite, la blessure fut nettoyée soignée bandé et la patiente remise sur pied pu reprendre sa route !

Et bien cali ... Bonjour donc ^^
Quelle entrée en matière dis moi !! tu sais ménager ton arrivée toi !

Tiens j'ai une question de Winni que je ne saurais lui expliquer ... sans devoir lui faire une démonstration ...

Tu pourrais lui explique a quoi sert cet objet stp ?
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A vaincre sans peril ... On triomphe sans gloire ...

Oderint Dum Metuant

Winnisette

Win vit du mouvement. Mais elle n'eut pas eu le temps de se rendre compte que la malade fut deja soigne quel efficacite cette cali. Tous ce passa si vite

Rhoooo Akaa dommage pour toi tu n'as pas pu soigner une aussi jolie damoiselle.

Elle rit alala toujours le mot pour rire celle la ^^ mais elle reprit aussitot son serieux elle se rapprocha de la malade.

J'espere que vous allez bien et que.....

Mais elle n'eut pas eu le temps de finir que l'inconnu partit aussi tot du dispensaire.

OH j'espere que ca va allai pour elle.

Elle regarda inquiete la jeune femme quitter le dispensaire . Win soupira puis se retourna vers les deux heros de thouars

Alors qui me fait visite ma petite Thouars????? tous de meme ^^

Et c'est quoi cet objet qui est... quelque peu.....enfin.... bizarre si je puis dire ainsi. J'espere pas y avoir droit un jour.

(HRP aka on voit pas ton objet ^^)

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VIVE LE RP

Ellana_

Nora fut rassurée... Ce n'était pas grave...
Elle regarda avec attention comme elle la soignait malgré qu'elle se sentait un peu vaseuse...
Elle ressentit à peint l'aiguille qui lui transperçait la peau... Les points étaient impécable.. Elle devra songer à venir plus souvent pour se faire soigner...

"Ca va ? Pas trop douloureux ? L'emplâtre devra être enlevé dans une huitaine de jours. il va sécher et protéger la blessure contre les infections tout en aidant à la cicatrisation."

Elle rajouta qu'il valait mieux porter plainte contre le malotru...
Elle sourit voyant qu'elle avait une dent contre ceux qui s'en prennent aux femmes

"J'ai rien senti pratiquement... Je ne suis pas quelqu'un de douillette et merci pour vos bons soins..
Et j'ai signalé le scélérat a votre tribun qui la dit aux autorités... Je ne l'ai pas fait pour moi mais pour les futurs qui croiseront son chemin"

Elle se releva doucement et sourit a nouveau

"Merci beaucoup pour vos soins je crois que sans vous je serai peut être morte sur ma route.. Je vais pouvoir la reprendre sereinement
Je ferai des éloges de votre ville si accueillante
Au revoir dame et merci pour tout"

Elle salua en souriant puis passa la porte du dispensaire prête a reprendre son chemin...

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Ellana_

Le temps lui paraissait interminable et quand elle entendit du bruit derrière elle elle avait l'impression que ses forces l'abandonnèrent...
Elle vacilla et fut rattraper par la jeune dame qui venait de rentrer...
Elle ne comprit pas tout ce qu'elle lui avait dit mais savait qu'il fallait marcher... Elle acquiessa et marcha

"Je suis Nora..."

Deux autres personnes apparurent et les salua vaguement la tête lui tournait... Elle avait surement perdu pas mal de sang...

Elle écouta la dame rassurante et quand elle lui demanda ce qui lui était arrivé, elle se retint de verser une larme... Si elle savait que c'était l'homme qu'elle aimait qui lui avait fait ça pour impressionner une brune sans cervelle...

"Je... je me suis bagarré sur le chemin en venant ici et l'homme était armé... Je n'ai pas pu éviter le coup de couteau bien que je l'ai fait s'enfuir sur les genoux..."

Elle regarda sa blessure profonde dans les cotes et regarda la dame

"C'est... c'est grave ?..."

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Cali

Elle dit d'une voix faible s'appeler Nora , et leur expliqua s'être battue en chemin avec un homme armé d'un couteau.
La médicastre tiqua en serrant la mâchoire. L'idée qu'un homme puisse s'en prendre lâchement à une femme la mettait toujours en rogne mais le plus important pour l'instant était de s'occuper de la blessée.

"C'est... c'est grave ?..."

Cali leva les yeux de la blessure dont elle avait tâté les contours et sourit en se voulant rassurante.

- Si cet abru.. euh si ce gredin avait touché un organe de sa lame, vous auriez une hémorragie mais la blessure saigne beaucoup moins. C'est bon signe.

Un petit regard glissé vers Aka et Win qui s'étaient un peu écarté puis elle demanda à la jeune femme de s'allonger après lui avoir fait boire une boisson de plantes distillées aux vertus anesthésiantes .

..ça va vous rendre un peu vaseuse mais ça aide à atténuer la douleur. Mordez la dedans.

Elle lui glissa un morceau de cuir entre les dents, nettoya la blessure après s'être désinfecté les mains puis prépara une aiguille courbe , du fil de lin et après un coup d'oeil à la jeune femme...... On y va ... Elle piqua une première fois en tirant le fil puis fit en tout quatre points noués. La blessure fut à nouveau nettoyé. Elle posa ensuite un emplâtre cicatrisant sur lequel des compresses furent posées puis elle entoura les côtes de la jeune blessée d'un bandage.

- Ca va ? Pas trop douloureux ? L'emplâtre devra être enlevé dans une huitaine de jours. il va sécher et protéger la blessure contre les infections tout en aidant à la cicatrisation.

En fronçant les sourcils elle ajouta; - Vous devriez porter plainte contre le scélérat
qui vous a fait ça.
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Ellana_

Nora ne pouvait nier...
Ca lui faisait mal et de l'eau et des vêtements déchiré sur sa blessure ne guerissait rien du tout...
Il fallait qu'elle voye quelqu'un même si l'envie n'était pas au rendez vous..
Mains sur ses cotes où la plaie profonde saignait du a un coup de couteau, elle toqua et entra dans la batisse où elle n'avait jamais mis les pieds.. ni ici ni ailleurs... En temps normal elle arrivait toujours à se soigner seule...

"Bonjour... Y'a quelqu'un ? J'aurai besoin de soins si possible.."

Restant devant le pas de la porte elle attendit prête a prendre la fuite...

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Cali

Trouver Winnisette dans les environs c'était comme chercher une aiguille dans une botte de foin. Non pas que le village fut si grand, malgré la forêt le longeant , mais Win était partout et nulle part à la fois. Elle avait un de ces tempéraments à courir de ci de là que la Thouarsaise ne parvenait pas à mettre la main dessus.
En passant devant le dispensaire, qu'elle avait quelque peu déserté ces derniers temps, elle vit la porte entrouverte. Fronçant les sourcils Cali s'approcha et entra , méfiante.

- Bon sang!

Surprise mais prompt à réagir, elle découvrit une jeune femme vacillant sur ses jambes et aussitôt lui ceint la taille fermement de son bras. Un rapide coup d'oeil sur la chemise imbibée de sang lui fit prendre conscience de la situation.

- Dame vous avez frappé à la bonne porte. Je suis Cali, la médicastre de ce dispensaire.
Encore quelque pas jusqu'à cette pièce que vous voyez devant et je vais voir ce que vous avez et vous soulager.

L'aidant sans brusquerie à avancer, la brunette aperçut Aka et Winnisette en grande conversation.

- Ah tu étais là Win ? Je te cherchais partout! Bonjour à vous deux. Nous avons une urgence. Cette jeune dame est mal en point.

Elle lui fit prendre place sur la table de soin en soulevant doucement sa chemise ensanglantée.

- Que vous est-il arrivé ?
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Akashia

Akashia arriva au dispensaire après avoir été absent bien longtemps. Quand il ouvra la porte, il fu saisit par l'odeur de renfermé qui reignait dans la pièce ... Aussi il s'empressa d'aller ouvrir en grand les fenètres pour faire rentrer l'air vivifiant de l'hiver.

La pauvre Cali avait tant de boulot a la mairie qu'elle n'avait pu s'occuper du dispensaire ... et lui avait mal choisit son moment pour aller faire un tour visiblement !!

Il se retroussa les manches et commenca a nettoyer le dispensaire pour lui redonner des couleurs et surtout une bonne odeur en briquant les boiseries pour leur redonner leur éclat ...
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A vaincre sans peril ... On triomphe sans gloire ...

Oderint Dum Metuant

Winnisette

Win entra dans le dispensaire sans taper ni rien..... Dispensaire qui existait depuis bien longtemps après tous elle l’avait vu naitre dans sa propre auberge dans un premier temps. Cela lui rappella mille souvenir d'ailleur.

Elle vit aka faire le ménage.

Ett coucou akaaaa

Elle lui fit de gros yeux

j’y crois pas...... mais tu fais tous ma parole…. Massage des fesses….. Travaux ménager… repas…... Ouaaaa ta femme dois être ravie^^ tu fais quoi aussi ?????

Winnisette lui fit une bise sur la joue en souriant et ajouta un petit clin d’œil.

Dieu qu’elle aimait le taquiner le pauvre.

Puis, Win se promena dans la pièce comme si elle était chez elles en fouinant un peu partout.

Tu sais ou est Cali ? je la cherche elle m’avait promis de me faire visiter Thouars avec tous ses changements. Et puis j’aimerais rencontrer son homme pardi. Elle fait que m’en parler et j’ai même pas encore vu le bout de son nez.

Elle ne pu s’empêcher de toucher aux objets qu’elle nichait ca et la tous en discutaillant.

Elle s'arrêta sur un ustensile quelque peu bizarre

OUUAARF qu'est ce que c'est que cet engin de torture????

Elle le tendit à Aka
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VIVE LE RP

Balthazar

Balthazar souffla par les naseaux comme un gros soupir, avant de rouler sur lui-même à même le plancher jusqu'à rencontrer un mur.. et de rouler dans l'autre sens.
Il resta un moment les quatre pattes en l'air à lorgner le plafond, distinguant dans la pénombre de la petite maison quelques toiles où dansaient des araignées bien dodues au plafond. Sa maîtresse sera ravie, il lui montrera demain.

Mais pour l'heure, Balthazar n'arrivait pas à dormir. Il ne se dépensait pas beaucoup ses derniers temps, et bien que Cali jouait avec lui ou Yoyo l'accompagnait pour une promenade, et bien qu'il les aidait aussi de diverses manières en faisant des petites choses simples toute la journée pour eux, cela ne couvrait pas son appétence en dépense physique.
C'est qu'ils travaillaient beaucoup dernièrement, ils ne pouvaient lui accorder autant de temps que d'habitude, et en ce moment même ils dormaient profondément dans la chambre d'à côté, épuisés.

Balthazar se releva et s'étira longuement avant de s'ébrouer. Vraiment pas moyen de dormir. Le Terre-neuve avait besoin de bouger.
Il fit quelques pas vers la porte entrebâillée de la chambre de ses maîtres et s'approcha du côté de la couche où dormait Yoyo, qui avait le nez fourré dans les cheveux de sa Cali et qui lui tenait faiblement la main.
Babal agrippa le col de la chemise du charpentier dans la mâchoire et le tira doucement vers lui.
Le jeune homme tomba lourdement sur le sol, et continua à ronfloter comme si de rien n'était.
Le gros toutou plissa des yeux. Il n'allait pas abandonner juste comme cela. Il la voulait sa balade, et il l'aurait.
Alors il agrippa de nouveau la chemise de Yoyo et fit des pas à reculons pour faire traîner le jeune homme sur le plancher, et l'emmener au-dehors. Le plan aurait été parfait sans cet étrange imprévu qui faisait que la tête du jeune homme heurtait sans cesse le dormant de la porte, dont le reste du corps n'arrivait pas à passer l'embrasure non plus, aussi fort que l'immense Terre-Neuve tirait.
Balthazar commença à s'impatienter, et lâcha le pan de tissu avant de taper le torse du jeune homme de sa lourde patte et aboya.

- WAF !!

Yoyo remua alors les lèvres et émit un son faible, avant de répondre doucement en se tournant vers le gros toutou et en marmonnant :

- Mmh.. moi aussi je t'aime, ma Cali..

Et comme si cela ne suffisait pas, Cali se tourna dans son sommeil et frotta sa joue contre l'oreiller avant de répondre tout bas :

- .. Miaou..

Balthazar s'énerva et se mit en position basse, prêt à attaquer pour défier Yoyo. Il grogna avant de reprendre la chemise du jeune homme dans sa mâchoire et tira encore plus fort plusieurs fois en grognant, tentant de le faire passer de force à travers la porte. Mais rien n'y faisait. Le charpentier ne semblait pas montrer une bonne volonté pour coopérer, et continuait à roupiller alors que son visage martelait le dormant de la porte.

Finalement, l'énorme chien noir laissa tomber, et souffla fortement par les nasaux, découragé, et ne manquant pas au passage de postillonner sur la figure de Yoyo qui marmonna alors dans son sommeil :

- Namour.. Ferme la fenêtre.. il pleut...

- .. Oui, mamour... Avec ou sans poivre ?...

Balthazar secoua la tête de dépit. Il décida alors de sortir seul et de laisser ses maîtres dormir. Et puis cela faisait longtemps qu'il n'avait pas fait une longue promenade tout seul, et pourtant il adorait cela.

C'est ainsi que l'immense Terre-Neuve gambadait dans les ruelles désertes de la ville, semblant sautiller sur la pointes de ses pattes, tandis que le vent froid de la nuit soufflait entre son lourd et long pelage et faisaient flotter ses oreilles qui se soulevait sous la portance du déplacement d'air qu'il fendait. Les nuages épars recouvraient le ciel, mais laissait deviner la silhouette de la lune, à travers leurs rideaux légers et argentées, qui éclairait les toits de la ville endormie, et ses pavés silencieux et glacés.

Balthazar avait ses habitudes, il empruntait souvent le même chemin, déambulant à travers les ruelles de la ville à sa guise, à son rythme, courant à vive allure parfois lorsque l'envie lui en prenait ou lorsqu'une ombre attirait sa curiosité.
Il se dirigeait vers le Thouet, et passa devant le dispensaire de Cali, un endroit qu'il aimait beaucoup car il venait souvent y chercher sa maîtresse. Bien qu'elle n'y était plus beaucoup et qu'il restait plutôt au près d'elle à la Mairie depuis quelques temps.

Il s'arrêta soudainement et cligna des yeux. Il tendit les oreilles, à l'affût du moindre bruit, du moindre mouvement. Des voix... et des bruits de métal qui s'entrechoquent, de pas impatients.. et des froissements de toile de sacs à patate.
Balthazar pencha la tête de côté, et observa deux silhouettes qui s'activaient devant la porte du dispensaire.

- Allez.. dépêche-toi de l'ouvrir cette fichue porte !.. je suis sûr qu'il y a plein de bonnes choses à prendre et à revendre sur le marché noir de l'herboristerie...

- Oui, oui, t'en fais pas, de toute façon, à cette heure-ci, personne ne viendra.. et il n'y a l'air d'avoir personne ici depuis un bout de temps..

La première voix était celle d'un homme trapu, une voix rocailleuse et aigrie, et ses gestes étaient vifs, pressés, ses yeux surveillaient les alentours.
La deuxième était plus calme, les mots étaient prononcés lentement, d'une voix grave et qui était étrangement bien plus inquiétante que la première. L'homme était grand, et il semblait avoir toujours la maîtrise de soi et de ses gestes précis, calculés.

Balthazar sembla sourire et battit son épaisse queue dans les airs. Ils ne semblaient pas l'avoir vu, et pour cause, le grand chien était aussi sombre que l'ombre dans laquelle il était assis sur son séant. Emporté par la joie de sa bonne balade, il ne réfléchit pas, il savait juste que c'étaient des gens et qu'ils pourraient sans doute jouer avec lui, eux, et lui faire des caresses.

Le gros Babal fondit en quelques bonds vers les deux voleurs, et aboya de tout son coffre juste lorsqu'il fut à leur hauteur. Il plaqua par surprise, comme à son habitude, l'homme le plus grand au sol, tandis qu'il fit mordre la poussière sans faire exprès le plus trapu d'un coup de sa queue qui s'agitait joyeusement.
Les yeux révulsés du grand homme regardait l'immense contour sombre d'un visage qui semblait le fixer et qui se découpait dans la lumière de la Lune derrière. Et cet homme si sûr de lui d'ordinaire et à la voix si grave poussa un puissant cri de femme effrayée et agita les bras pour tenter de ses dégager de l'immense bête qui lui faisait sentir son haleine putride et empoisonnée, et passait sa langue lentement sur son visage, sans doute dans l'infâme but de le rendre plus digestible et de le croquer en une seule fois.
Lhomme trapu se releva et porta quelques coups sur l'animal, mais Babal à l'épaisse fourrure ne sentait rien et le mit sans s'en rendre compte hors d'état de nuire en l'envoyer valdinguer dans la ruelle d'un autre choc avec sa queue toujours joyeuse.

Tandis que le Terre-Neuve tournait la tête en entendant le bruit mou du corps qui atterrissait derrière lui, le grand homme réussit à s'échapper avec l'énergie du désespoir en continuant à pousser des cris outragés et effarouchés.
Il détala ensuite en tirant son ami par le col et disparut rapidement dans la nuit.

Balthazar s'assit sur son séant et pencha la tête de côté. S'il pouvait mettre des mots sur ses pensées à ce moment précis, cela aurait été quelque chose comme : "Pfff.. les humains."

Ce fut à partir de ce jour-là qu'une certaine rumeur circulait, une rumeur selon laquelle un gigantesque monstre velu de vingt pieds de haut, venant de la Lune, avec une centaine de tentacules visqueuses, une vingtaine des bras chacun armés d'une masse aux pointes acérées, défendait le dispensaire de Thouars la nuit.

Et c'est pour cela que jamais personne n'a tenté à nouveau de cambrioler le dispensaire.

Cali

Depuis son retour en terre Poitevine après ces trois semaines passées en Bretagne, La Thouarsaise n'avait pas remis les pieds à son dispensaire.
Il lui arrivait de prodiguer conseils ou même soins jusqu'en taverne, aussi elle reprit avec plaisir le chemin de l'endroit où elle pratiquait plus aisément.
Après un rapide tour des lieux, elle se mit à la tâche de nettoyer quelque peu, plaçant ensuite suspendues fleurs vers le bas, des plantes qu' elle avait ramené du marché de Poitiers pour les laisser sécher.

Elle se détendait devant une tasse fumante de thym quand un pli porté par un messager du Comte d'Aulnay de Saintonge lui fit froncer les sourcils en se rappelant la dernière fois qui l'avait faite mander. Dans le plus grand secret, elle fut mener au château pour soigner un condamné à mort qui n'était autre que son ex beau frère, Chuichian.

Le messager parti, Cali intriguée prit connaissance du pli . Elle avait bien entendu eu vent de la peine qui touchait directement le Comte en la personne de son épouse qui doucement s'éteignait. La médicastre se demandait en quoi elle eut pu être utile en un tel moment si ça n'était pour soulager la dame de ses tourments.

... Sacrebleu !! La brunette se leva d'un bon en lisant la suite de la missive.
.. bon sang de... Aussitôt lue et relue pour être certaine de son contenu, la lettre atterrit ouverte sur la table pendant que la médicastre prenait le nécessaire pour une opération .
Avant de partir elle prit le temps d'écrire un mot qu'elle placarda sur la porte.

DISPENSAIRE FERMÉ POUR TEMPS INDÉTERMINÉ
SAUF POUR LES URGENCES
EUH... COMME CEUX QUI AURAIENT LE COURAGE
D'ALLER MANGER LE REPAS DE NOËL FAIT PAR SANDINO
À LA CAVERNE DES PENSÉES ÉPHÈMÈRES

.... ou d'ailleurs vous m'y retrouverez sûrement
.. enfin si je suis pas la tête dans un seau ....

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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo

--Agatha.

Elle était devenue pâle comme un linceul. La bougie qu’elle tenait d’une main tremblante était prête à vaciller. Elle serrer la mâchoire et de grosses gouttes commençaient à perler sur son front.
Heureusement qu’elle était assise, car à coup sûr, ses jambes ne l’aurait plus portée.
Cela dit, elle était bien trop fière pour laisser paraître quoique ce soit…

Voiiiiiiiiiiiiiiilllllllaaaaaaaaaaaaaaaa !!!! Ca y est ... c'est fini ... ben dites donc ... ca rigole pas ...

Elle poussa une soupire de soulagement, mais avant même qu’elle eu le temps de reprendre son souffle, le linge imbibé d’alcool lui fit faire un bon et reprendre violemment son doigt…

AAAaaaiiiheuuuuu ! Mais ça brûle !

Elle savait bien qu’il fallait nettoyer au mieux la plaie et qu’elle n’avait pas le choix, mais bon c’était pas une raison…A croire qu’il prenait un malin plaisir à la voir souffrir…

Aller ma fille encore un peu d’courage voyons, tu vas pas te rendre ridicule maintenant…

Elle lui rendit alors son doigt en le regardant droit dans les yeux…
Ce regard aurait pu le foudroyer sur place s’il avait pu, mais l’homme fit mine de rien et termina le soin par une magnifique poupée de chiffon…
Le voyant s’appliquer, la blonde n’eut pas le courage de le contredire encore…
Il se serait fâché et cela aurait encore pris plus de temps…
Et puis… le baiser donné eu tôt fait de faire disparaître sur son visage toute envie de le réprimander…
Elle finit donc par lui sourire, d’un sourire franc et sincère…

Merci sieur Akashia…Finalement vous n’êtes pas aussi mauvais médicastre que cela…
Je dois vous quitter maintenant, il est plus que temps.
Vous saluerez Cali et Yohan pour moi à leur retour.

Elle s’emmitoufla dans sa capeline , salua le sieur et pris congé.

Agatha

Voilà, elle était faite comme un p'tit rat qui allait bientôt chanter l'opéra pendant qu'il lui triturait déjà le doigt…Elle serra les dents et plissa le nez…Puis lâcha…

Fichtre bleu d'sacré nom de Dieeeechhhhhh ! Comment une p'tite sal'té pareille peut faire aussi mal ???!!!
Finalement je r'grette de pas l'avoir bu votre breuvage anesthésiant…
Aller faites vite qu'on en finisse !

Elle attrapa la bougie de son autre main…Puis elle sentit la lame, elle sentit la pince et se mordit les lèvres pour ne pas lui donner le plaisir d'un cri…

Ca y est ? Vous avez fini ?

Akashia

Akashia Sourit en regardant le doigt de la Dame qui était quand meme bien rouge.

Et bien ... je ne vais pas dire qu'il était temps ... mais vous auriez attendu trop longtemps sans rien faire ... peut etre qu'il aurait fallu l'utilisé ... La scie.

C'est une chose que de faire preuve de mauvaise foi pour faire de l'humour ... ca en est une autre que de faire preuve d'obstination.

Akashia alluma une bougie et l'approcha du doigt pour mieux éclairer la partie

Bon ... ne bougez pas maintenant.

Akashia tourna le doigt un peu dans tout les sens en appuyant par ci par la pour essayer de faire sortir un bout de l'écharde

humm ... pas très conciliante ... comme sa maitresse.

il sourit en disant cela.

Je vais devoir faire une petite incision pour aller la chercher...

Il mit un peu d'alcool sur un linge et nettoya la zone avec. Puis il se saisit d'un petit couteau bien taillé.

Ne vous inquiétez pas ... la dernière fois que je l'ai utilisé c'était pour vider un poulet ...

Avant qu'elle n'est le temps de récupérer de l'étonnement, il fit une petite estafilade permettant d'atteindre le bout de bois.

Voila on y voit plus clair ... tenez moi la bougie au dessus de votre doigt d'ailleurs svp !
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A vaincre sans peril ... On triomphe sans gloire ...

Oderint Dum Metuant

--Akashia.

Akashia sourit a la Dame.

Oui ... un si petit truc pourrait vous faire perdre la main si on n'y prend pas garde ... et vous avez deja suffisament attendu pour que se soit devenu très sensible !

Il avait réussit a glisser un bout de la pince derrière le petit bout de bois. Il referma la pince dessus et commenca a tirer dessus doucement pour etre sur qu'il la tenait et qu'elle ne se couperait pas en plein milieu.
Une fois presque sortit, il tira un coup sec pour finir d'extraire le corps étranger.

Voiiiiiiiiiiiiiiilllllllaaaaaaaaaaaaaaaa !!!! Ca y est ... c'est fini ... ben dites donc ... ca rigole pas ...

Il prit l'alcool qu'il mit sur un bout de tissu ...

Euh ... ca va encore picoter un peu la ...

En disant cela il mit le tissu imbibé sur le doigt et le nettoya correctement a la lueur d'une bougie tremblotante.
Puis, il fit un petit pansement ... et déposa un baiser sur le doigt

Et voilaaaa fini ^^

Agatha

une scie ??? quelle scie ???
Roooo ne me dites pas que vous aviez cru que j'allais l'utiliser quand même !!! M'enfin !!
Comment croire ca !!
On ne soigne pas une écharde avec une scie voyons ... Quel drôle de médecin vous devez être !!!

Elle n'en croyait pas ses oreilles !! Fichtre cet homme ne manquait pas de culot !
C'était elle qu'il voulait faire passer pour une piètre guérisseuse maintenant…

A défaut de vous avoir appris la médecine, Cali vous aura au moins appris l'art des pirouettes et pour sûr vous excellait dans ce domaine…
Je suis, sur un point, d'accord avec vous : je suis un drôle de médicastre d'autant plus que je ne le suis pas du tout…
Mais je préfère couper court à cette discussion car j'en conviens, je ne suis pas certaine d'avoir le dernier mot, à en juger votre mauvaise fois…Et puis j'ai de la besogne qui m'attend.

Elle regarda fixement l'homme et esquissa un sourire en coin…Puis prit place sur la chaise face à lui et lui montra son doigt…

Bien…Ai-je besoin de vous indiquer où se trouve l'écharde ou allez vous trouver vous même ? Et encore un chose…Essayez d'être délicat…

Agatha

Sa main s'était déjà posée sur la poignée de la porte et elle s'apprêtait à sortir quand la voix de l'homme retentit à nouveau dans la salle de soin…

Bon allé ... cessez vos enfantillages et venez poser votre auguste fessier sur cette chaise que je vous débarasse de cette écharde ... C'est jamais très douloureux ... mais très souvent génant et irritant ... peut etre responsable de votre humeur d'ailleurs !

Agatha se retourna brutalement pour faire face à l'individu…
Mais pour qui se prenait-il ? Ses enfantillages…Son Auguste fessier…Et pour qui la prenait-il donc ?

Messire, pour votre gouverne, mon fessier, bien que tout à fait honorable, ne mérite aucunement la qualité d'auguste, à moins que vous le trouviez drôle comme peut l'être un clown…
Et en ce qui concerne mon humeur, je vous rassure, elle se porte fort bien, d'autant plus que mon doigt a échappé à votre scie…Enfin, si c'est de cela dont il est question, lorsque vous parlez d'enfantillages…

Agatha se mordit l'intérieur de la joue pour ne pas éclater de rire…
Cela dit, ce minuscule bout de bois était, pour son doigt, très gênant, et il aurait été judicieux de se le faire ôter…
Elle observa un moment l'homme qui s'était à nouveau saisi de la pince, et a sa grande surprise se mit à la passer à l'alcool.
Oh !! Tout n'est pas perdu ! se dit-elle…

Mais pouvait-elle vraiment lui faire confiance…??

Akashia

Akashia regarda la femme surpris ...

une scie ??? quelle scie ???
Roooo ne me dites pas que vous aviez cru que j'allais l'utiliser quand meme !!! M'enfin !!
Comment croire ca !!

On ne soigne pas une écharde avec une scie voyons ... Quel drole de médecin vous devez etre !!!

Il lui sourit narquois en lui remontrant la chaise a coté de lui
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Oderint Dum Metuant

Akashia

Akashia ne supportait pas les nobles qui se comportaient comme si tout leur était du ...
Elle voulait donner des lecons ... et des qu'on la met devant le fait accompli elle se vexait ...
Raaaaaa ... enfin elle avait néanmoins raison sur un point ... il devait s'occuper de ses patients ... meme s'ils étaient de vrais enfants gatés !

il revint avec des chiffons propres.

Bon allé ... cessez vos enfantillages et venez poser votre auguste fessier sur cette chaise que je vous débarasse de cette écharde ... C'est jamais très douloureux ... mais très souvent génant et irritant ... peut etre responsable de votre humeur d'ailleurs !

Il retourna s'assoir sur la chaise près de l'atre, prit la pince qu'il nettoya avec de l'alcool et attendit qu'elle décide ce qu'elle voulait ...
Si l'écharde la génait ... elle reviendrait ...
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Oderint Dum Metuant

Agatha

Pour sûr il n'avait pas l'air très content et a l'entendre grommeler dans sa moustache, elle se dit qu'elle aurait mieux fait de ne rien lui proposer du tout et surtout pas son doigt. D'autant plus que si l'écharde s'y trouvait toujours c'est bien parce qu'étant droitière le maniement de la pince de la main gauche était pour elle plus que ardu.
Elle soupira profondément, elle n'était pas venu la pour donner des leçons, mais tout de même…une scie pour une écharde !!!
Elle regarda l'homme l'air dépité lorsqu'elle cru comprendre des mots murmurer :

Pour une fois qu'on pouvait rigoler ... il faut que je tombe sur docteur queen ... c'est bien ma veine !

Et oui elle n'avait peut-être pas le sens de l'humour en ce moment ou alors n'avait-elle pas le sens de sacrifice ?

Si on me cherche je suis dans la remise a couper du bois !!!

A ces dires elle fronça les sourcils…
Fichtre bleu ! C'est donc ainsi que vous traiter vos patients lorsqu'ils ne sont pas d'accord avec votre façon d'agir ?? Je ne vous ai proposé mon doigt que parce que vous vous plaigniez d'être oisif…Mais en effet, je peux me débrouiller toute seule…
Désolée du dérangement…
Pour ce qui est de la tisane, j'ai toujours eu tendance à la confondre avec de l'eau bouillie…Vous faites bien de m'apporter ces quelques précisions…

Elle attrapa sa capeline et la jeta sur ses épaules puis se couvrit la chevelure de son étole.

Heu…Encore une précision…Qui est ce Docteur Queen ?

Akashia

Akashia soupira en voyant que la Dame savait exactement ce qu'il fallait faire !

Pffff ... et mon effet de style alors ???

Il lacha la scie qu'il avait dans les mains ...
Il grommela en lui meme :

Pourquoi faire autant de chichi quand on sait ce qu'il faut faire ... ralala les femmes !!

Il mit la main a la poche et lui tendit une petite pince plate.

Sinon l'alcool est restée sur le haut de la cheminée au dessus de votre tete. De l'eau bouillie, il y en a au dessus de l'atre ... vous saurez probablement faire la différence entre la marmite de tisane apaisante ... et de l'eau non ?

Je vais vous chercher un linge propre que j'aurais mis en charpie ... nous n'avons pas de coton ... mais pas besoin pour un minuscule morceau de bois comme vous dites.

Akashia partit cherchait le linge propre en maugréant ... récupérant tout le bardas qu'il avait ramené.
Pour une fois qu'on pouvait rigoler ... il faut que je tombe sur docteur queen (

) ... c'est bien ma veine !

Il dit a plus haute voix :
Si on me cherche je suis dans la remise a couper du bois !!!
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A vaincre sans peril ... On triomphe sans gloire ...

Oderint Dum Metuant

Agatha

La blonde guerrière écarquilla les yeux lorsqu'elle vit l'homme, les bras chargés d'un attirail digne des meilleurs bouchers opérant sur les champs de batailles.
Maintenant elle en était persuadée, non seulement il n'y connaissait rien en médecine, mais il ne paraissait pas non plus, connaitre la signification de mot écharde…
Comment Cali pouvait-elle laisser le dispensaire entre pareilles mains ?
Si ça se trouvait, elle était simplement en présence de l'homme engagé à faire besogne d'entretien. Homme qui profitait malhonnêtement de la situation pour mettre en pratique ses plus vils et pervers penchants sadiques sur de pauvres cobayes innocents…Un satire…
Ou alors, c'est qu'il prenait un malin plaisir à essayer de l'effrayer…

Elle fronça d'abord les sourcils et se leva d'un bond…

Fichtre mais que comptez vous faire seigneur dieu ?? Vous êtes tombé sur la tête ?
Ne pas faire l'enfant ? Humm…
Vous me dites être assistant de Cali ? Et vous assistez Cali pour quoi exactement, passer le balais, la serpillère je suppose? Ou plutôt non, j'ai deviné, couper le bois pour entretenir la cheminée, car avec l'engin que vous tenez entre les mains, je doute fort que vous puissiez soigner quoique ce soit…

La situation devenait de plus en plus grotesque et devant la mine défaite du soit disant soignant, Agatha éclata subitement de rire…

Allons ! je suis moi-même assistante guérisseuse au sein de mon Ordre et je vous assure que ce n'est pas ainsi que vous arrivez à ôter le minuscule morceau de bois qui se trouve sous la peau de mon doigt…
Posez donc tout cela, et allez donc chercher un peu d'eau bouillie, une petite pince plate, la plus petite que vous trouverez, cet alcool avec lequelle vous avez noyé ma tisane et un coton de charpie…
Et on ne discute pas sinon j'avertirai Cali que vous martyrisez ses patients…

Elle se retint de rire à nouveau et se demanda si elle avait bien fait de parler de la sorte.
Enfin, elle avait sans doute sauvé son doigt, voir même sa main, son bras…C'était bien là le principal…non ?

Agatha

Pas le temps de dire ouff, que la main de l'homme avait saisi la sienne pour l'emmener d'un pas presque joyeux vers la cheminée. Elle se laissa faire, bien qu'à dire vrai, la lueur qui émanait des yeux d'Akashia ne lui disait rien qui vaille et qu'elle commençait à regretter de lui avoir proposé son doigt à charcuter…
Bougez pas je vais chercher les outils ... euh ... les ustensiles de boucherie ... pardon médical et je reviens !
Ne bougez pas !!!

Fichtre ! Ca non plus ce n'était pas pour la rassurer…Mais bon, si Cali l'avait pris comme assistant, c'est qu'il devait avoir certaines qualités…Enfin, tout dépendait des qualités…

Alors que le sieur venait de disparaitre dans la pièce voisine, elle se saisit de la tasse fumante posée sur la table, et machinalement la porta à son nez pour en humer les effluves…
Une horrible odeur alcoolisée envahit tout à coup ses narines et sa gorge, provoquant une terrible quinte de toux qu'elle ne put contrôler…

Fichtre ! Mais en plus de vouloir m'écharpiller, voudrait-il donc m'assommer ou pire encore m'empoisonner ?

Discrètement, et contrôlant que l'homme se trouvait toujours occupé, elle jeta d'un geste rapide le contenu dans l'âtre qui s'attisa d'un coup…
Sa poitrine se souleva en un long soupire angoissé…
Aller…j'en ai bien vu d'autre…Un peu de courage ma fille…

Dites !! Vous êtes certain de savoir ce que vous faites ?? Parce ce que je peux attendre le retour de Cali…

Akashia

Alors qu'Akashia récupérait tous les ustencils nécessaires pour l'opération, il l'entendit tousser!

Houlllaaaa !!! mais c'est quoi cette mauvaise toux ???
Il va falloir que je regarde ca aussi!!

Il revint dans la pièce et posa sur la table d'opération scies et maillets de différentes tailles ... Couteaux de boucher, hachoirs et autres outils très tranchants.

Allons allons allons !!! on ne va pas attendre Cali dès qu'il y a un petit bobo !!
Et puis il faut bien que je fasse des essaies moi ... enfin que je m'entraine !

Ne faites pas l'enfant !!! voyons voir ce vilain pieux dans votre doigt !!!

Il prit une bougie avec lui et la plus grande scie qu'il avait pu trouver et vint s'assoir en face d'elle ...
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Oderint Dum Metuant

Akashia

Akashia sourit a Agatha !!

je dois dire que je suis fort embété ... mais je crois que je dois avouer que je ne me rappelle point ... pourtant j'ai bonne mémoire ... mais il est vrai que quand il y a Sandino et Zézé dans le coin ...

Il haussa les épaules en espérant que la réponse ne la vexerait pas ...

Il écouta la suite ...

Arf ... oui Cali et Yohan ... et bien je suis désolé ... ils ne sont pas la pour le moment ... Ils sont partis en voyage précipitamment . Je ne sais quand ils rentreront.

Il soupira en voyant que tout allait bien ... quelle poisse tout ses gens qui se portent bien !!!

Une écharde ??? c'est vrai ??? chic chic chic !!!

Il la prit par la main non échardée ... (

) et l'amena près de la source de lumière de la cheminée en prenant une autre chaise .
Il la fit assoir et lui servit une tasse de thé fumante.

Voila prenez deja ca ... désolé le seul alcool que nous avons c'est pour stériliser les plaies ...

Il lui servit une bonne rasade malgré tout dans son verre ...
Il versa ensuite 2 cuillères de miel bien coulant bien doré comme de l'or liquide.

Bougez pas je vais chercher les outils ... euh ... les ustensiles de boucherie ... pardon médical et je reviens !

Ne bougez pas !!!

Il partit en courant...
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Oderint Dum Metuant

Akashia

Akashia sommeillait doucement les orteils en éventail devant la cheminée.
Il entendit des petits coups sur la porte.

Il se redressa prestement mais resta pied nus n'ayant pas le temps d'enfiler ses botes !

Un client?? et bien ... Qui l'eu cru !?!?
Rentez rentrez !!
Bienvenue !!

je vous en prie ... Akashia Apprenti médicastre pour vous servir !!

Dites moi ce qui vous amène ... Amputation ?? ablation d'un rein ??
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Oderint Dum Metuant

Agatha

Les trois coups venaient juste d'être frappés et la question posée, qu'Agatha passait déjà son minois par l'embrasure de la porte qui s'était entrouverte.
Bref regard circulaire à l'intérieur avant de pénétrer plus avant, puis une voix qui la fit sursauter et faire un pas en arrière…

Un client?? et bien ... Qui l'eu cru !?!?
Rentez rentrez !!
Bienvenue !!

Sans mot dire, elle scruta l'homme d'un air interrogateur. Son visage ne lui était pas inconnu et à en croire sa tenue un peu débraillée, il ne devait pas s'attendre à avoir de la visite. Songeait-il qu'en l'absence de Cali, les patients iraient se faire soigner plus loin ?
C'était peut-être vrai cela dit…
L'accueil était pourtant chaleureux, alors elle esquissa un sourire qui s'élargit largement en remarquant la nudité de ses pieds légèrement rougis par le feu de l'âtre…
Agatha salua silencieusement l'homme et s'approcha de lui, pas d'arme, elle ne risquait donc rien pour le moment…

je vous en prie ... Akashia Apprenti médicastre pour vous servir !!
Dites moi ce qui vous amène ... Amputation ?? ablation d'un rein ??

Akashia dites vous ? Nous nous sommes déjà rencontrés il me semble mais il y a fort longtemps…Je suis Agatha, la filleule de Cali et une bonne amie de Yohan. Vous étiez partis avec Zézé et Sandino…Ho ! Tout cela remonte à tellement…
Un léger soupire souleva alors sa poitrine, alors qu'elle prenait un air pensif…Les souvenirs affluaient sans qu'elle ne puissent les contrôler, un visage Lysyan, une époque révolue…
Aprés un court moment elle reprit ses esprits…

Heu…Non…je suis désolée…Pas d'amputation ni de…ablation…Arff ça doit faire mal ça…
Elle plissa le nez et laissa échapper un petit rire…
Non, j'étais juste passée parce que je croyais…enfin…Peut-être de Cali et Yohan…Enfin…vous comprenez ?

Agatha s'arrêta pour observer l'homme, il avait l'air déçu…

Humm…si vous y tenez j'ai bien une petite écharde dans le doigt que je n'arrive pas à ôter toute seule et j'ai peur que l'infection ne gagne…

Montrant son index droit, elle le brandit sous le nez d'Akashia en souriant.

Et puis…par ce temps j'avoue qu'une tisane bien chaude ne serait pas de refus surtout si vous avez un remède alcoolisé à y mettre dedans et un peu de miel…
Enfin je voudrais pas abuser…

Agatha

Une ombre discrète, depuis bien longtemps maintenant, déambulait dans les ruelles sinueuses et froides de cette ville, dans laquelle elle n'était finalement qu'une étrangère.
Venue rejoindre sa marraine et Yohan son meilleur ami et presque frère, le temps s'était écoulé, sûrement bien trop vite pour elle. Quelques brèves apparitions en taverne et puis plus rien, juste des souvenirs qui la poursuivaient sans qu'elle soit capable de prendre la décision qui aurait pu mettre un terme à toute cette mascarade… Elle n'était plus que le fantôme d'elle même.
Les yeux rivés sur ces bottes crapauteuses, son esprit parti dans ses sombres pensées, elle ne s'était même pas rendu compte que ses pas l'avaient emmenée jusqu'au dispensaire de Cali. Un dispensaire bien vide depuis le départ de sa marraine et de son amoureux.
Alors qu'elle relevait sa frimousse encadrée par son étole de laine, son regard se posa sur la bâtisse. A son grand étonnement, des volutes bleutées s'échappaient de la cheminée et les volets étaient grand-ouverts…
Un léger sourire étira ses lèvres à l'idée incrédule qu'ils auraient pu être déjà de retour…
Elle s'approcha et tira la bobinette de la porte d'entrée. Avant d'avancer le pas à l'intérieur, elle eu un moment d'hésitation…Et si ce n'était pas eux…
Trois petits coups…

Il y a quelqu'un ? Cali…? Yohan…? C'est vous ?

Akashia

Akashia avait apprit que Cali était partie en voyage.
elle ne le lui avait pas dit et en était un peu vexé ... rien que par le fait qu'il fallait maintenant assurer la garde au dispensaire!

Il aurait aimé etre averti afin de pouvoir anticiper !
Ne dit on pas qu'il vaut mieux prévenir que guérir ???

Il alla rallumer le feu dans la cheminée et mettre de la tisane a chauffer ...
Puis ouvrit tout les volets et puiser de l'eau du puit ... juste au cas ou !
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Oderint Dum Metuant

Yoyo_le_rouble

Althea continuait à recopier soigneusement les lettres que je lui présentais. Et à présent elle s'affairait à un tout autre genre d'exercice à peine plus difficile qui nécessitait simplement d'appliquer ce qu'elle venait d'apprendre et de mémoriser.
Cali venait de temps à autre voir comment cela se passait, et j'en profitais pour lui faire des bisous et lui faire de petits gestes tendres sans déranger la petite fille dans son apprentissage.

Au bout d'un moment, soudainement, Althea releva la tête. Elle recula la chaise et fila vers l'entrée du dispensaire avant même que Cali ne nous appelle.
Je souris en me rendant lentement à mon tour à l'entrée après avoir ramassé quelque chose sur la table.

Je vis ma Cali, Sons que j'avais croisé en taverne avant qu'il ne parte, et Althea et un petit garçon, déjà entrain de se raconter ce que chacun avait manqué.
Je m'avançai après qu'ils eurent terminé, ne voulant pas leur couper la parole, et tendis à Sons une grande feuille de vélin.

Bonjour sieur Sons, ravi que vous soyez de retour en Poitou, Althea avait hâte de vous revoir.

Euh.. tenez.. Voici la feuille de papier sur lequel elle s'exerçait... Je ne sais si cela aura de la valeur pour vous, mais je pense qu'au fil des ans, cela en gagnera..

Je leur montrais en bas de la feuille en pointant du doigt, après des lignes et des lignes de recopiages de lettres plus ou moins réussis et quelques essais infructueux...

Voici la première fois où Althéa a écrit son nom correctement...

Puis, je leur souris.

Ces quelques jours passé en compagnie de la petite Althéa étaient des plus agréables, et Cali et moi et Babal étions heureux de prendre soin d'elle. N'hésitez pas à revenir quand vous le voulez, ce sera toujours avec plaisir.

Cali

Cali sourit en voyant un petit courant d'air bleu jaillir de la salle d'auscultation et foncer sur Sons en lui décrivant tout ce qu'elle avait fait durant son séjour à Thouars puis fila se dégourdir les jambes avec Yseuh son petit frère.

Sons resté dans le dispensaire se tourna vers la Thouarsaise.

je te remercie beaucoup cali d'avoir pris soins d'elle.. et de yseuh en même temps..
je savais qu'ils étaient mieux ici avec toi que où je devais aller..
elle a l'air bien la petite.. ça devient une vrai jeune fille tu trouves pas.?..
tu crois qu'elle est en état pour reprendre la route jusqu’à saintes
je te remercie de tout coeur.. si tu as besoin demande moi..

C'était avec plaisir Sons d'autant plus qu'heureusement Yoyo était là pour s'en occuper aussi. Elle est adorable, curieuse de tout et elle apprend vite ton Althéa.
En effet, elle est en passe de devenir une ravissante jeune fille. Tu sais les enfants se remettent vite. Elle peut sans problème reprendre la route.
Dés que l'on pourra, Yoyo et moi on viendra vous voir à Saintes. J'aime beaucoup cette ville que j'ai d'ailleurs trouvé très vivante lorsque je suis passée.

Une main tendue tenant un parchemin la fit se retourner en souriant vers Yoyo.

Bonjour sieur Sons, ravi que vous soyez de retour en Poitou, Althea avait hâte de vous revoir.

Euh.. tenez.. Voici la feuille de papier sur lequel elle s'exerçait... Je ne sais si cela aura de la valeur pour vous, mais je pense qu'au fil des ans, cela en gagnera..

La brunette fut touchée par l'attention de Yoyo et regarda Sons qui sûrement sera fier du travail de sa petite. Elle passa son bras autour de la taille de son compagnon et ils raccompagnèrent Sons dehors. Tous deux les saluèrent une dernière fois tandis que le Saintais s'éloignait avec ses deux enfants. Puis Cali se retourna vers Yoyo en déposant un petit baiser sur ses lèvres.

Et si on rentrait à la maison ? J'ai hâte de me retrouver chez nous.

Tous deux rangèrent le dispensaire et après un dernier coup d'oeil pour voir si tout était en place, Cali referma la porte . Serrant la main de Yoyo , ils repartirent d'une allure tranquille, flânant tout les deux dans les rues de Thouars en amoureux.
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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo

Sons

sons allait répondre a cali.. lorsqu'un petit bout de femme revêtu d'une robe bleu accouru avant de se jeter sur lui..

sons.. tu es revenu.. tu m'as laissé longtemps..
cali m'avait bien dit que tu allais bientôt revenir..
tu n'as rien eu la bas ou tu étais aller..

non jolie demoiselle.. qu'est ce que tu as grandi..
et ta morsure comment ça va.?..

c'est tout guéri.. il reste que deux point rouge un peu encore..
tu sais que je sais écrire maintenant.. pas beaucoup..
cali et yoyo ils m'ont appris un peu.. mais c'est pas facile..
je connais pas toutes les lettres encore.. mais tu continueras a m'apprendre toi aussi a la maison..
comme ça quand ont sera la bas je pourrais le faire a cali et yoyo.. il me diront comment est babal..
tu le connais babal.?..

eh bien.. tu m'as l'air en pleine forme ma althéa.. je vois que cali a bien pris soins de toi.. et t'as aussi appris plein de chose..
je savais que je pouvais te laisser avec elle.. tu étais en sécurité ici.. et tu as pas l'air d'avoir eu le temps de t'ennuyer..
regarde je suis passé chercher ton frère chez les soeurs.. tu as l'air de beaucoup lui avoir manquer..
vous allez jouer un peu dehors.. je parle un peu avec cali et je vous rejoins..

les deux bambins partirent en courant vers l’extérieur.. althéa saisissant la main de yseuh.. et l'entrainant derriere elle avec un immense sourire..

je te remercie beaucoup cali d'avoir pris soins d'elle.. et de yseuh en même temps..
je savais qu'ils étaient mieux ici avec toi que où je devais aller..
elle a l'air bien la petite.. ça devient une vrai jeune fille tu trouves pas.?..
tu crois qu'elle est en état pour reprendre la route jusqu’à saintes
je te remercie de tout coeur.. si tu as besoin demande moi..

Cali

Pendant que le missionnaire s'habillait,Cali se détourna discrètement, attirant l'attention de la jeune dame qui elle même se préparait à partir.
Un petit coup d'oeil vers le prêtre qui déjà semblait retrouver la souplesse de ses articulations.
La médicastre l'observa du coin de l'oeil s'avancer prudemment avec sa canne. Elle laissa échapper un soupire de soulagement. Pour on ne sait quelle raison, elle s'était imaginé que soudain, ô miracle, il allait sauter en l'air en claquant des talons. C'est qu'il avait un sacré tempérament ce curé !
Cali ne fut pas surprise de l'entendre donner de la voix pour prévenir de son départ. Assurément c'est une faculté qu'il n'était pas prêt de perdre. Il devait en faire de ces sermons !

La brunette inclina la tête en répondant à son salut et le suivit des yeux, amusée, lorsqu'il quitta le dispensaire. Qui sait, peut être qu'un jour elle pourra lui coller une bonne tartine de choux cuit sur son dos endolori.

La jeune dame avec sa bouche enflée et son oeil poché se mit en route aussi.
Le silence s'installa dans la grande salle vidée de ses occupants précédents. Cali ouvrit doucement la porte de la petite pièce pour entendre les voix de Yoyo et Althéa et retourna ranger tout ce qui traînait puis alla chercher quelques bûches à l'arrière du dispensaire. En revenant elle vit deux silhouette dans l'entrée . Une petite et une grande.

althéa.. cali.. je suis de retour.. vous êtes ici..
cali.. althéa.. moi aussi je suis là avec sons.. mais ont n'a pas le conchon.. alors je peux venir aussi..

Cali pouffa en entendant la petite voix et entra derrière eux , déposant son panier de bûches .
Hey Sons ! Et le petit Yseuh ! Bien le bonjour vous deux.

Puis Cali donna de la voix vers la petite porte .

Althéa, Yoyo ! Sons est arrivé !

Alors tu as fait bonne route Sons? Contente de te voir parmi nous.
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--Honore.saint_cyr.

Une petite heure avant l'arrivée de Sons et Iseuh....

Pendant qu’honoré se farcissait sa tisane il entendit derrière lui la voix d’une femme qui semblait avoir quelques problèmes pour s’exprimer. Il ne prit pas la peine de se retourner, il préférait qu’elle le voit de dos plutôt que de face, question de pudeur, certainement….C’est alors que la médicastre le recouvrit de sa chemise, « cette petite a de l’avenir ! » pensa le prêtre en souriant intérieurement. Tandis que son entrechoquement dentaire tendait à diminuer en intensité, la tisane et la chemise ayant contribué à réchauffer le curé, Honoré perçut quelques bribes de la conversation entre la nouvelle arrivante et dame Cali. Si lui claquait des dents, elle semblait avoir été maltraitée au point d’en avoir pris plein la fraise, mais Honoré eut la décence de ne pas la regarder. A nouveau, il fut bichonné par la Dame aux multiples talents, elle déposa sur les épaules du cureton un couverture délicatement.

Elle s’enquit également de l’état du curé, selon elle, il parlait bizarrement, et pour cause, il avait tremblé comme une feuille durant un bon moment. Honoré lança à la cantonade d’un trait , « Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement, Et les mots pour le dire arrivent aisément » il ne pouvait être plus clair, cette fois sa réflexion était un modèle de conception..

Puis, Honoré se tut mais pensa, légitimement, comment n’a-t-elle pas compris que j’avais eu de sérieuses difficultés d’allocution suite à ma tremblante et ce n’était pas celle d’un mouton, cré nom !

Après s’être réchauffé, Honoré se leva, il enfila sa chemise, il replaça coquettement son jabot, il se para de son gilet bleu et revêtit son vieux mantel poussiéreux.

Le cureton se mut, histoire de voir s’il était un rien plus souple, il n’insista pas car il valait mieux rester sur le dernière manipulation de la médicastre surtout ne pas s’affranchir trop rapidement, pensa le prêtre. Le curé se saisit de sa canne, il la regarda longuement comme s’il la défiait, ensuite, il fit prudemment un pas, puis un second et enfin il éleva le ton pour faire savoir qu’il allait partir, il s’en serait voulu de faire hurler la nouvelle patiente, peut-être aurait-il pu lui répondre « Cachez ce sein que je ne saurais voir ! » ça le fit pouffer dans sa barbe.

Honoré salua dame Cali et la remercia vivement pour ses bons soins et son hospitalité, il se souviendrait d’elle longtemps. Dés à présent, le curé pouvait rejoindre l’église Sainte-Boulasse de Thouars pour aller baptiser son ami Eragon, s’il ne sentait pas encore léger, spirituellement c'était le summum...

--Althea

la petite s’appliquait, traçant doucement sur le vélin les lettres que yoyo lui avait montré

comme ça je pourrais faire voir a sons quand il sera la comment j'écris mon nom..
après tu me feras voir pour celui de mon petit frère.. lui c'est.. yseuh..
et après ont fera celui de sons, et celui de cali et a toi, comme ça quand je serais la bas.. ou j'habite, je pourrais vous écrire des fois..
vous avez était beaucoup gentil avec moi..

c'est a peine si elle avait levé sa tête du parchemin tout en parlant, celle ci légèrement inclinait sur la gauche, même les bruits, et les voix dans la pièce a coté ne semblait la déranger.
cali passait les voir de temps en temps, s'amusant de les voir parler ensemble tout les deux que de vieux amis, se penchant sur se qu'elle écrivait, et la complimentant pour l'encourager

Sons

le saintais arriva dans la matinée.. il s'arrêta a l'auberge avec nouchka et dona.. il prit un léger repas en leurs compagnie avant de les quitter.. les abandonnant un instant toutes les deux autour d'une table.. il était pressé de retrouver les deux bambins..
lorsqu'il frappa chez les soeurs.. elles lui firent venir yseuh tout de suite..
le bambin arriva plus propre que jamais il n'avait été..la soeur lui expliquant que althéa était toujours avec la médicastre au dispensaire.. un moment ont vis son inquiétude poindre..
mais il en était rien.. la none lui expliquant qu'elle venait voir son frère souvent.. mais que cali et son compagnon l'avait gardé a leurs cotés.. et qu'ils prenaient bien soins d'elle ensemble..
sons remercia la soeur.. lui tendant une pincée d'écus pour les oeuvres de l'église.. et en dédommagement des soins de garde du garçon..
le gamin ne semblait pas déçu plus que cela de quitter le lieu..

tu viens.. ont va cherché althéa..

oui je veux bien.. elle est gentille avec moi elle..
tu as été parti longtemps toi..
tu me ramèneras plus la..

pourquoi.. elles ont pas été gentille avec toi les dames.?..

non.. elles me disent toujours de faire moins de bruit..
et elles veulent que je touche a rien dans la grande maison la bas..
elles me disent tout le temps.. ""..touche pas à ça yseuh..""
alors je me suis beaucoup ennuyé..
et puis le conchon il était pas là lui aussi..
même quand althéa elle venait avec la dame.. ont pouvaient même pas courir..
il est ou le conchon.. avec ma soeur.. elle est jamais venu avec..

ont dis un cochon.. yseuh.. et pas un conchon.. c'est pas grave.. tu apprendras bien a le dire un jour..
non.. grasdulard il est avec zézé et sandino.. tu sais les gens qui se promène avec leur maison comme les escargots..
ont ira voir si ils sont la après.. d'abord ont va allé voir cali et cherché ta soeur..
j'espère qu'elle sera assez rétabli pour pouvoir rentré a saintes.. tu sais.. ou est notre maison..
j'ai même des amies qui sont venu avec moi.. je te les ferais voir après.. elles nous attendent a l'auberge..

je pourrais avoir du dessert alors la bas..

si tu veux.. si tu as faim..

tout en discutant.. ils arrivèrent devant l'entrée du dispensaire.. la porte s'ouvrit sans effort..

althéa.. cali.. je suis de retour.. vous êtes ici..

le gamin l'imita..

cali.. althéa.. moi aussi je suis là avec sons.. mais ont n'a pas le conchon.. alors je peux venir aussi..

Elegie

Trois pommades plus loin ..

merfi dame !! fe vous le revaudrai !! fa va être dur de fourire.. mais bon .. mes dents ne font pas toufées ..

Au moins j'embrafferai pas le comte de touraine !! fera content lui !

La jeune femme extirpe quelques piecettes de son aumonière et les tend à Cali. Merfi !! fé tout fe que je peux fous donner !!

mille merfis !

Cali

Il lui sembla apercevoir l' esquisse tant bien que mal d'un sourire sur les lèvres Tuméfiées de la dame qui lui adressait ses remerciements .
Cali sourit devant ses efforts et se dit : " Voilà bien une leçon à en tirer. Malgré ses déboires, cette jeune femme garde un moral à toute épreuve ".

Merfi !! fé tout fe que je peux fous donner !!

mille merfis !

Lorsque disant cela, elle lui tendit quelques piécettes , Cali baissa les yeux sur ses doigts en les refermant un à un sur les rares sous qu'il devait lui rester.

Que nenni . Gardez ça dans votre escarcelle , vous en aurez besoin . Si au hasard des chemins nous venions à nous rencontrez à nouveau, alors je ne refuserais pas de partager avec un vous un godet de vin dans l'auberge la plus proche.
Mais je ne me suis pas présentée, désolée. Cali pour vous servir. Bonne route et bon courage pour la suite .
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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo

Cali

bon vour dame, v'avez queque ffoze à m'donner pour fa ?

ve dois me rendre en fancellerie d'autres provinfes comme ambaffadriff .. fff'peux pas y aller dans fet etat !

Cali regarda la jeune femme qui venait d'entrer et en resta bouche bée . On devinait bien en faisant abstraction de cet oeil tuméfié et de la bouche enflée qui va avec, que c'était une bien jolie personne.. D'un autre côté elle regarda le curé moitié dénudé qui claquait des dents en parlant un dialecte inconnu de la région. Sans doute était-il si cultivé qu'il connaissait bon nombre de patois.... " pas toi " se dit- elle . Aussi le recouvra - t'elle de sa chemise pour protéger sa pudeur.. sa vertu.. euh.. sa réputation aussi dans le lot.
La brunette remonta sa mâchoire inférieure en répondant :

Ah ben fa f'est fur ! euh.. uhm.. oui assurément vous ne pouvez pas vous présenter comme ça. Puis elle grimaça. Mais qui vous a mis dans un tel état? raaaaah !
Venez je vais voir ce que je peux faire.

La faisant asseoir sur une couche elle palpa du bout des doigts les contours tuméfiés de son oeil.

He bien on ne vous a pas raté là. Vous avez toutes vos dents au moins ?

Retournant dans la pièce d'auscultation occupée par Althéa et Yoyo... à qui elle vola un petit baiser en passant, la médicastre expliqua à son compagnon qu'une dame venait d'arriver portant de vilains coups sur son visage , prépara de quoi la soigner et retourna la voir. Elle lui montra une pommade de sa composition.

C'est une pommade à base d'amande. C'est très bon pour la peau contusionnée , vous aller voir.

Doucement elle commença par appliquer la crème sur le pourtour de d'oeil puis sur la lèvre enflée et remit le pot à la jeune femme.

Ca va désenfler mais il faudra continuer encore quelque jours et.. également sur le corps
si vous avez d'autres coups. Je suis vraiment désolée de ce qui vous est arrivé.

Regardant à nouveau le missionnaire , Cali lui en rajouta une couche en lui couvrant les épaules d'une couverture.

Ca va aller mon père ? Je ne voudrais pas que votre cerveau s'enrhume aussi.. vous parlez bizarrement je trouve.
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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo

Elegie

Troisième racket en quatre jours, cette fois ci Élégie avait failli y laisser sa peau. Pestant, boitillant et couverte de bleus pour avoir tenté de se défendre, elle se rendit au dispensaire, bouche gonflée et œil poché.

bon vour dame, v'avez queque ffoze à m'donner pour fa ?

Tentant un sourire qui se faisait plus grimace, elle riait intérieurement du spectacle qu'elle devait donner.

ve dois me rendre en fancellerie d'autres provinfes comme ambaffadriff .. fff'peux pas y aller dans fet etat !

Simeon.got

Aux grands, maux, les grands remèdes...

L'humour était finalement un dérivatif fort accommodant, Honoré se trouvait là couché, pratiquement la braie sur les genoux et Dame Cali et lui n'arrêtaient pas de rendre la situation plus cocasse que gênante, et ce ne fut pas la réaction de la Médicastre qui contredit le prêtre. Que nenni, après l'avoir entendu, elle était d'autant plus hilare...Du coup, elle resta sur le même ton, en demandant au missionnaire s'il voulait un dessert…une histoire de ventouses sur un lit, ou le contraire...Honoré l'aurait bien entendu ajouter -de derrière les fagots-....Puis elle s'assit et lui expliqua pourquoi ce ne serait pas efficace de lui appliquer le légume, certes, il sentait cet échauffement dont elle parlait mais bon, un petit bout de choux ne lui aurait pas fait de tort...

Soudain, Dame Cali se leva en précisant qu'elle allait préparer une infusion...Pendant qu'elle était partie, Honoré n’arrêta pas de se gratter la tête, c'était à se demander s'il n'avait pas attrapé des poux en Anjou, rien que d'y penser, il en avait la chair de poule, ce qui eut pour effet de rendre ses petits mamelons durs comme du caillou…le prêtre se mit à frissonner, néanmoins, il n'osa pas bouger, il se contenta de se retourner et de bien tirer sur sa braie pour qu'elle couvre au moins la moitié de son corps, "oullla" pensa Honoré, n'exagère pas valet ou tu vas t'écraser les bijoux de famille...Fichtre! Dit-il...

Pour tenter d'oublier qu'il avait froid, Honoré pensa à son épopée durant la nuit avant son arrivée...Juché sur sa jument, Eminence grise, il avait croisé quelques voyageurs et parmi ces derniers, il avait cru reconnaître le sieur Datan dont le surnom était l'épervier. Etrangement, à ce moment-là, il avait entendu le cri d'un oiseau de proie, peut-être était-ce un signe qui confirmait que c'était le bien nommé poitevin à côté de qui il était passé mais le prêtre ne s'était pas laissé abuser. En effet, le cri qu'il avait Ouï n'avait rien du graillement d'un épervier et encore moins du bouboulement d'un hibou, nenni donc, ça ne pouvait être que l'alerte d'un faquin...le cureton avait talonné son équidé dans les flancs afin qu'elle galope pour échapper à ces éventuels truands car il était certain qu’ils n’avaient pas l’intention de faire joujou…

Quand allait-elle revenir la Dame? Parce là Honoré se les gelait sérieux...

Et la voilà qu'elle apparut avec une infusion de camomille et de framboises, Honoré n'aurait pu mieux rêver en ce moment...tout en claquant des billes, il tenta de dire :...

- Guè...guè...guè, j’pen...pen..pen..guè guè qu’vous vous vous guè guè guè étiez…tiez ..tiez…guè guè guè lléee…lllééee lllééeee….. puis, il abandonna et but prudemment une gorgée de sa Tisane…Décidément durant cette séance le curé avait eu le bec cloué...ce n'était habituel pour l'honoré...
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Cali

- Maintenant que vous avez tout fait pour que je sois empoté, on ne va pas regarder au menu, je désirerais que vous me posiez le cataplasme de choux à la mode de chez vous, j'ai un peu de temps devant moi!

Devant la cheminée, Cali qui avait réussi au prix d'un grand effort à reprendre son sérieux, remit le couvert en éclatant de rire à la phrase du père et revint près de lui en lui répondant d'une voix hachée.

- Dites moi mon père.... Rit à nouveau.. vous êtes un vrai gastronome vous ! Et... et pour votre dessert?.. un petit lit de ventouses?

S'asseyant sur le lit d'à côté , la médicastre sourit au missionnaire.

- Votre peau est malheureusement imprégnée de l'onguent d'Arnica. D'ailleurs vous devez commencer à en sentir les effets par un léger échauffement. Le cataplasme de choux se pose chaud, voir tiède et sur peau sèche. Il doit y rester entre une à plusieurs heures. Je ne prendrais pas le risque de vous l'appliquer maintenant que votre dos est imprégné d'Arnica.

Cali se remit debout et ajouta:

-Reposez- vous en restant allongé. Je vais vous faire une infusion.

Le temps de mettre de l'eau à chauffer dans un récipient en fonte sur l'âtre et la médicastre rejoignit Yoyo et Althéa dans la petite pièce d'auscultation adjacente .
Cali sourit avec tendresse en voyant son compagnon déployer tout son art et sa patience pour apprendre à la petite.
Elle glissa ses bras autour de sa taille, enfouissant son visage contre son cou et y déposa un baiser.

- Coucou mon ange. Ca va bien tout les deux ? Son regard se fondit dans le sien avant de poser une petite bise sur ses lèvres et de profiter de la douceur de ses bras.
Puis elle regarda la gamine qui s'appliquait à écrire les lettres de son nom.

- Houu.. mais tu fais de sacrés progrès Althéa . Un regard vers son compagnon en souriant... et tu as un excellent guide pour cela.

Doucement Cali se détacha comme à regret des bras de son Yoyo et prépara un plat avec une tasse, un pot de miel et farfouilla pour trouver les plantes nécessaires à l'infusion.

- Nous avons la visite d'un missionnaire dont le dos lui cause tracas.. mais qui est doté d'un grand sens de l'humour. Ca ne peut qu'être positif ça pour toute guérison.

la jeune femme regarda son compagnon tendrement en emportant son plat chargé de l'autre côté.

- A très vite mon amour...

L'eau était chaude, elle prépara l'infusion et la tendit au père dix minutes après en y glissant une petite cuillère de miel.

- Tenez mon père, une infusion de Camomille et de Framboise pour soulager vos rhumatismes .
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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo

Simeon.got

Encore une personne qui appréciait l'humour d'Honoré, l'Homme était humble et il s'empourpra, les compliments lui faisaient toujours cet effet-là..puis, la Dame se saisit du pot qu'Honoré venait de lui tendre, elle connaissait forcément ladite plante ce qui rassura le religieux plutôt méfiant lorsqu'il s'agissait de se faire soigner...

Le moment crucial arriva, après que Dame cali eût préparé de quoi recevoir le corps osseux du prêtre, elle lui demanda de se déshabiller, tout sauf la braie. Malgré tout, ça faisait bien longtemps que ça ne lui était arrivé de se dévêtir devant une dame, depuis qu'il était clerc de l'église du moins. Seule Zezva avait eu le privilège de lui préparer un bain, du temps où elle souhaitait à tout prix être la bonne du curé, c'était à Tulle et c'était loin...néanmoins, la boutade de la Dame le fit rire, ça le détendit et il lui rétorqua:

- En effet, il y a défroqué et défroqué, je vais selon nos souhaits garder ma braie , ne tentons pas le malin! dit-il sur un ton léger...

Alors elle commença le soin, elle tritura le bas dos et les reins du cureton tout en lui passant en revue les différents remèdes pour arriver à bout des douleurs, ellle débuta par le cataplasme de choux... puis elle surenchérit en parlant de flagellation à l'aide d'orties, inévitablement, la Dame partit dans un fou rire incontrôlable mais elle continua et dit à Honoré, qu'un rien l'amusait, à moins que ce ne fussent ses reins, bref, elle alla jusqu'à lui révéler qu'aujourd'hui il l'inspirait....Le curé pensa, ça c'est le bouquet!

Et c'était certain, si le frère Forth_With leur tombait sur le râble à cet instant, nul doute qu'il se poserait moultes questions....Honoré était bluffé, il ne savait quoi répliquer cette fois et lorsque la Dame le lâcha après s'être appliquée sur la chute, non pas de la blague mes des reins, il fut un peu soulagé, toutefois, il tenta une petite diversion...

- Maintenant que vous avez tout fait pour que je sois empoté, on ne va pas regarder au menu, je désirerais que vous me posiez le cataplasme de choux à la mode de chez vous, j'ai un peu de temps devant moi!
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Yoyo_le_rouble

C'était un véritable plaisir de retrouver ma Cali, après sa courte absence où elle avait été appelée à l'Hospice de Thouars. Mon coeur battait à tout rompre de la revoir, de la toucher, de revoir enfin son sourire. Et de la voir évoluer de nouveau, retrouvant tous ses gestes et ses expressions qui la caractérisaient.

Je la suivis lorsqu'elle prit la main de la petite Althéa pour l'emmener dans la salle d'auscultation pour l'asseoir sur le petit lit et enfin révéler la surprise. Je constatais une fois de plus à quel point ma Cali était douée avec les enfants, et à quel point elle les aimait, et Althéa, petite enfant sage et curieuse, avait bien des atouts pour plaire à ma compagne.

Je l'écoutais attentivement, en regardant tour à tour la jeune médicastre et la petite fille, lire cette magnifique lettre de Sons, pleine de tendresse, d'attention et de chaleur. Je regardais avec douceur ma Cali lorsqu'elle lisait la lettre, qui me parlait également, y trouvant des éléments qui faisaient écho à ma compagne et moi. J'éprouvais un immense bonheur en retrouvant celle que j'aime plus que tout.. alors je ne pouvais qu'effleurer en pensée la joie que ressentirait la petite Althée lorsqu'elle retrouvera Sons et son frère après tant d'absence... Et je priais aussi silencieusement de ne jamais avoir à être séparé de Cali si longtemps.

Puis comme à son habitude, la jeune fille posa des questions légères, tout en parlant de ses souvenirs doux, de ce qu'elle connaissait, son univers à elle. Et lorsqu'elle évoqua l'idée qu'on lui apprenne à lire, les yeux de compagne s'éclairèrent. Elle avait reçu une bonne éducation, ma Cali, et Dieu seul savait comme elle aimait transmettre et partager ce qu'elle avait appris.

La portant vers la table, pour l'ausculter rapidement pour s'assurer que tout allait bien, elle emmena ensuite Althéa vers un bureau et commença la leçon en lui présentant les objet qui permettent de réaliser ce miracle d'écrire, de poser une tâche sur la surface plane du papier avant de tracer des lignes et des formes qui permettaient de symboliser, de retranscrire des sons, des mots, de simples formes qui, liées les unes autre autres, pouvaient véhiculer des idées et faire exister des univers entiers..
Elle commença par le mot "âne", mot simple de trois lettres avec des sonorités simples, un excellent choix pour commencer.

Elle lui montra comment former la première lettre de l'alphabet, le "A" et lui invita à s'exercer en dessinant le long de la ligne.
Je souris en regardant tendrement Cali penchée sur le bureau, près de la petite fille assise et attentive, en me disant que vraiment j'avais la chance de l'aimer et de l'avoir dans ma vie.
Elle revint se serrer un instant dans les bras que je lui ouvrais, la câlinant et en profitant pour humer son parfum et savourer la douceur et le contact de son corps contre moi, regardant tout deux en souriant la petite Althéa qui s'appliquait.

Puis quelqu'un héla à la porte du dispensaire et aussitôt Cali alla voir ce qu'elle pouvait faire pour rendre service.
Je revins vers la petite Althéa qui finissait presque sa première ligne de "A". Je souris, me rappelant de vieux souvenir lorsque moi aussi j'apprenais à écrire et à lire. Balthazar, lui, coucha une partie de son corps sous le bureau, étant bien trop gros pour s'y cacher entièrement, pour rester au plus proche de nous et se mit à roupiller doucement.

Oui, voilà, c'est très bien, Althéa.. une pointe vers le haut, et un petit trait ici pour relier les deux. Tu veux bien essayer de faire une autre ligne comme ça ? Puis on passera à une autre lettre si tu es d'accord.

J'étais étonné par la vitesse à laquelle la petite fille commençait à maîtriser la forme du A. Je pris une chaise pour m'asseoir à ses côtés.

Tu veux bien me prêter le calame ? Merci...
Je vais te montrer un peu à l'avance les premières lettres qu'on va t'apprendre Cali et moi.

Je trempais la pointe dans l'encre, puis le fit glisser lentement pour écrire en gros, formant de grandes lettres séparées les unes des autres, et en accentuant la caractéristique de chacune afin qu'elle distingue bien chaque détail.

A L T H E A.
La première et la dernière lettre tu la connais déjà, c'est le "A". Celui-ci s'appelle le "L", celui-là le "T", le "H" et le "E".

Je souris en me rendant compte que phonétiquement les lettres présentées ici correspondait à certains mots de notre langue.

Et lorsqu'on les lie ensemble, on lit... "Althéa". Voilà comment on écrit ton beau prénom, jeune fille.

Je relis lentement en pointant chaque lettre pour lui donner une idée de la prononciation de chacune et de comment elle retranscrivait son prénom, lui faisant répéter après moi, et lui indiquant que cette lettre au milieu ne se prononçait pas, mais que l'on y reviendra.
Les rires fusaient dans la pièce à côté et on leva la tête un instant avant de se regarder et de sourire.

Et bien.. ils ont l'air de s'amuser à côté.

Je traçais un "L" en dessous des lignes de "A", puis une nouvelle ligne, demandant à la petite fille de recopier de la même manière le "L" sur toute la ligne.
Je lui souris et déposai une bise au-dessus de la tête pour l'encourager.

Tu es douée.. si cela se trouve tu sauras écrire ton nom avant la fin de la journée...

Cali

Cali sourit, amusée à la présentation pour le moins originale du prêtre .

- Missionnaire et compagnon d'Aristote en goguette ? He bien... c'est moi qui suis honorée , mon père. De plus, un homme qui sait manier la langue avec autant d'humour n'est jamais dépourvu d'intérêt.

Après avoir pris place près du foyer, Il lui indiqua l'objet de sa visite sous l'oeil attentif de la médicastre. Puis lui tendit un pot.

- Une de mes soeurs au Mans m'a dit de faire préparer ceci, c'est à base d'arnica, vous connaissez j'imagine?

Cali prit le pot et l'ouvrit, puis le respira un peu.

-Arnica Montana. Oui je connais cette plante sauvage qui pousse dans les montagnes. Je l'utilise également en lotion pour les coups , plus doux à appliquer et surtout à supporter que l'onguent. Celui ci par contre est déjà prêt à être appliqué.

La jeune femme se dirigea vers un lit puis prit un drap qu'elle fit voleter au dessus de la couche .

Si vous voulez bien vous défaire de vos vêtements.. uhm.. et garder juste vos braies. je m'en voudrais de déculotter un missionnaire.
La brunette fut saisie d'un petit fou rire qu'elle réussit non sans mal à maîtriser.
Pendant que le prêtre ôtait ses habits, dans ses mains elle chauffait l'onguent.
Une fois installé sur le ventre, elle commença à le frictionner doucement après avoir déposé quelques noix d'arnica sur son dos .

- Quel dommage que vous ne puissiez rester quelques heures. Je vous aurais appliqué un cataplasme de choux. Excellent pour ce que vous avez. je vous le préconise pour la prochaine fois.

S'attaquant au bas du dos, elle repoussa un peu le haut des braies du père et appliqua une noisette d'Arnica puis lui massa doucement les reins.

- Sinon une autre méthode très courues pour les rhumatismes mais pour cela il faudrait que je vous fouette avec des tiges d'orties..

Cali partit d'un fou rire que cette fois ci elle ne put contenir et expliqua en riant.

- Si mon compagnon qui se trouve dans la pièce d'à côté entrait à ce moment là.... je doute qu'il apprécie les vertus de l'ortie ! Où pire ! Imaginez le père Forth entrer et me voir vous fouetter !

Se rappelant soudain à qui elle s'adressait, Cali reprit un peu son sérieux... mais vraiment un peu.

- Uhm excusez moi mon père mais un rien ma muse.... aujourd'hui vous étiez mon inspiration... toussota un peu.. Restez un peu allongé, je vais attiser le feu.

Un petit sourire amusé encore aux lèvres, la médicastre rajouta une bûche sèche, qui crépita aussitôt dans le feu.
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Simeon.got

Une jolie brune apparut tel un ange, elle se présenta comme étant Dame Cali médicastre de son état, Honoré était ravi, il n'en espérait pas autant, un rebouteux aurait fait l'affaire...La pièce était particulièrement bien chauffée, quelques bûches brûlaient dans la cheminée et lorsque la jeune femme invita Honoré à s'installer dans un des sièges qui faisait face au foyer, il ne se fit pas prier mais avant il se présenta:

- Bonjour Dame Cali, je suis Honoré...Saint_Cyr, prêtre et missionnaire, en l'occurrence, compagnon d'Aristote en goguette..Honoré rit...enfin, plus sérieusement, je viens baptiser un de mes amis en l'église Sainte-Boulasse.

Puis Honoré s'assit avant de poursuivre....

- Quant l'objet de ma visiste, eh bien je souffre du dos, cette douleur est récurrente, un fois ça part, une fois ça vient, j'ai reçu un onguent à appliquer mais ce n'est pas simple de faire des soins à soi-même!

Honoré sortit l'onguent de sa besace....

- Une de mes soeurs au Mans m'a dit de faire préparer ceci, c'est à base d'arnica, vou connaissez j'imagine?
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Cali

- Hollllaaa, il y a quelqu'un? Dame ....Dameuh Cali?

En entendant une voix la héler dans la grande salle du dispensaire, Cali se détacha des bras de Yoyo en s'excusant et alla voir dans l'autre pièce qui l'appelait.
Un homme en mantel sombre , cane en main et visage un peu crispé soit de douleur, soit de contrariété , se tenait légèrement voûté dans l'entrée.
Avec l'automne déjà bien installé et l'humidité persistante, les vieilles douleurs oubliées en été se réveillaient. La brunette se demanda si c'était la raison de la venue de ce messire, bien qu'il ne paraisse âgé que d'une petite cinquantaine d'années.

- Oui je suis là ! Bonjour Sire. Je suis Cali , la médicastre responsable de ce dispensaire.

Le feu crépitait dans l'âtre , répandant une douce chaleur à son approche. Cali indiqua à son visiteur deux fauteuils à haut dossier devant la cheminée.

Voulez- vous vous réchauffer un peu en m'indiquant l'objet de votre venue ?
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Simeon.got

Honoré était arrivé à Thouars, tôt ce matin, il avait le dos rompu , la douleur avait atteint son paroxysme, ce qui n'était pas bénéfique à l'humeur du prêtre, il lui faudrait prendre sur lui avant de rejoindre l'église.

Après avoir confié sa jument à un jeune palfrenier de Thouars, le religieux se présenta dans la taverne la plus proche et y réserva une chambre pour les jours qu'il passerait en le bourg. Dés qu'il put disposer de sa chambrette, Honoré sortit de sa besace l'onguent qu'il avait fait préparer par l'herboriste à partir de la recette de Feuilllle, malheureusement, il n'était pas évident de se l'appliquer, il lui fallait trouver une solution et rapidement afin que ce fût fait d'allure..Mais il était très tôt...

N'y tenant plus, Honoré alla demander de l'aide auprès de l'aubregiste qu'il lui suggéra le dispensaire de Dame Cali, elle saurait certainement prendre soin du vieux Saint_Cyr.

Dés les indications d'usage reçues, Honoré se rendit à l'endroit requis muni de sa canne, sa plus fidèle amie de ces jours-ci..enfin, c'était une façon de voir..

Il faisait très frais ce matin, tant bien que mal, Honoré parvînt à rallier le dispensaire, il entra, ôta ses gants et appela:

- Hollllaaa, il y a quelqu'un? Dame .....Comment se dénommait-elle déjà,??....Dameuh Cali? Oui c'était ça, Honoré l'espéra du moins...
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Cali

Cali souriait tendrement à Yoyo en rêvassant quand la voix d 'Althéa la sortie de sa rêverie.

- Cali.. il y a longtemps que tu l'as reçu.?..
il dit qu'il va bien.. il va bientôt être la alors..
- He bien je l'ai découverte sur la table en rentrant mais je ne sais pas depuis quand elle est arrivée.
Sons va bien oui. J'ai eu d'autres nouvelles de son retour imminent. Il ne devrait plus tarder.

- ont va mettre ma jolie robe bleu.. c'est lui qui me l'a offerte a saintes la bas..
mais avant faudra qu'ont aille le dire a mon petit frère..
tu crois qu'il restera un peu avec nous ici..
- Je suis sûre que ça lui fera très plaisir que tu la mettes pour son retour et oui, on va aller prévenir ton petit frère.
Tu me demandes si Sons restera un peu ?.. Je ne sais pas ce qu'il a prévu de faire mais je serais contente qu'il reste au moins quelques jours.

La gamine regarda Yoyo et Cali en ajoutant:

vous pourrez m'apprendre a lire un jour a moi aussi..

Amusée , la brunette regarda Yoyo puis Althéa et prit la petite sous les aisselles en la portant jusque sur la table d'auscultation et la posa en position assise.

- Pourquoi pas ? Avec plaisir Althéa. Mais il faut y consacrer tous les jours un peu de temps. Sons pourra t'apprendre aussi et chaque fois que l'on se reverra, nous pourrons te montrer de nouveaux mots.
En attendant je vais un peu regarder ton bobo.

Cali remonta un peu les braies de la gamine et déroula le bandage puis ôta doucement le pansement de lin. La médicastre sourit, satisfaite de la bonne cicatrisation de la morsure et passa un baume dessus puis descendit le bas des braies sans remettre de bandage.

- Et voilà jeune fille, tu es tout à fait guérie . Elle la fit descendre puis lui proposa une chaise devant le bureau où elle faisait ses papiers.
Sans rien dire, Cali alla chercher un roseau dans sa réserve , en découpa un morceau puis se mit à le tailler en pointe puis avec le bout carré.

- Que dirais-tu de faire ta première leçon maintenant ? Hum ?

En souriant elle se plaça derrière l'enfant qui était assise et se pencha en trempant la pointe du petit outil qu'elle avait taillé dans un encrier.

- Ce que je tiens dans ma main s' appelle un Calame. Ensuite elle dessina un âne. Tu le reconnais Althéa ? C'est un âne. Quand on prononce son nom ça fait.. A.. ne..

Cali dessina un A . Ca se prononce .. AAAA.. Puis séparé elle traça le N et le E. Et là ça ce prononce .. NEEEE. Les deux ensemble, ça fait ANE.

Elle plaça le calame dans la petite main d'Althéa en refermant sa main sur celle de l'enfant, lui fit prendre un peu d'encre et traça avec elle le mot ANE. Puis sur le velin, Cali traça une ligne droite en écrivant le premier A et donna le calame à la petite.

- Aller, à toi d'essayer maintenant. Toute une ligne de A .

Tout en regardant la petite commencer à écrire, Cali rejoignit Yoyo en se glissant dans ses bras, dos reposant contre son torse et chuchota à son compagnon : Elle est mignonne hein ?
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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo

--Althea.

Althéa était toute heureuse d'avoir trouvé de nouveau amis.. outre yoyo et cali qui prenait bien soins d'elle.. elle avait aussi fait la connaissance avec gros babal.. le terre neuve dont cali lui avait parler au dispensaire..
il lui laisser faire a peu prés tout se qu'elle voulait de lui.. comme si un enfant avait manquer a cette famille avant son arrivé..
elle n'avait pas tout très bien compris lorsque yoyo lui avait expliquer pour le sifflet de cali.. et qu'il avait pris le chemin du retour vers ou elle avait été soigné.. il devait y avoir quelque chose d'un peu magique la dedans.. ou alors c'était sûrement pour ça que les chiens avait des plus grandes oreilles que les humains.. pour pouvoir tout entendre mieux que eux..
ses joues avait retrouver cette couleur pourpre qu'elle avait a courir au pleine air avant cette morsure a la jambe..
elle était complètement rétabli a présent.. seul un léger bandage sous ses braies lui rappeler se mauvais souvenir.. la médicastre avait bien pris soins d'elle..
elle fut surprise lorsqu'elle passa la porte du dispensaire de voir Cali.. une fois que le terre neuve soit redescendu de ses épaules.. se blottir contre yoyo..
elle n'était pas habituer a voir les grands ainsi..
sons vivait seul a saintes.. et chez les soeurs a saint brieuc ou elle avait grandi avant, cela n'était pas de coutume.. elle pensait jusque la que ce n'était que les parents qui embrassé leurs enfants comme ça..
elle se dit que yoyo devait être encore un enfant.. un grand certes.. mais un enfant encore sûrement pour que Cali l'attrape comme ça..
lorsque elle lui fit signe de s'asseoir et lui dit qu'elle avait eu des nouvelles de sons.. elle s'empressa de s'installer a ses cotés et l'écouta attentivement..
une fois qu'elle eut fini.. elle la pressa de question..

Cali.. il y a longtemps que tu l'as reçu.?..
il dit qu'il va bien.. il va bientôt être la alors..
ont va mettre ma jolie robe bleu.. c'est lui qui me l'a offerte a saintes la bas..
mais avant faudra qu'ont aille le dire a mon petit frère..
tu crois qu'il restera un peu avec nous ici..

elle prit la lettre que lui tender Cali.. et la serra fort entre ses mains.. au moment ou elle allait se levée elle tourna son regard vers Cali et yoyo..

vous pourrez m'apprendre a lire un jour a moi aussi..

Cali

Cali se retourna en sentant le petit courant d'air crée par la porte d'entrée ouverte et se retourna au moment où une gigantesque boule de poil se rua vers elle . En deux temps trois mouvements et une reprise de son équilibre chancelant, elle se retrouva avec deux pattes sur les épaules et une langue baveuse lui badigeonnant affectueusement le visage.
Mi riant mi bougonnant , la brunette s'esclaffa .

Rhaaaaaaaa ! Balthazar !! Passant ses mains dans la fourrure du bon gros toutou qui s'ébattait joyeusement autour d'elle, Cali leva la tête et aperçut Yoyo et la petite Althéa qui emboîtaient le pas au Terre neuve. Son sourire s'agrandit.

.. Yoyoy..

Bonjour mon petit chat.. tu vas bien ? ça s'est bien passé ?

La jeune femme s'essuya le visage en faisant les quelques pas qui la séparaient de son compagnon et lui sauta dans les bras en le couvrant de bisous puis se blottit contre lui.

.. mamour... Bonjour toi... Oui, ça c'est bien passé. Tu m'as terriblement manqué!!

Cali se détacha doucement des bras de son Yoyo pour se tourner vers la petite en lui souriant et se pencha pour déposer une bise sur sa joue.

Bonjour Althéa. Tu vas bien? Vous vous êtes bien amusés tous les trois ? Puis les regarda avec le sourire. Mon petit doigt me dit que oui.
J'ai une surprise pour toi Althéa.

Prenant sa petite main dans la sienne et nouant ses doigts à ceux de son compagnon, Cali les guida jusqu'à la petite pièce d'auscultation puis prit la lettre de Sons et tapota sur son lit pour que la gamine vienne s'asseoir à ses côtés en faisant un petit clin d'oeil à Yoyo.

Sons à envoyé de ses nouvelles je vais te lire sa lettre.
Cali la déplia puis lut à l'enfant le contenu du pli.

Citation:

Ma chère cali..  voila bien des jours que je commence a être parti..
On dit que l'aube est une promesse.. mais c'est au centre de chaque être qui la vit que la promesse s'étire ou s'enroule en attendant un autre matin..
j'espère qu'a l'aube d'un matin proche tu me verras paraître aux portes de la ville.. j'espère que ma petite althéa a retrouvé toute la splendeur que je lui connais..
je sais que en la laissant entre tes mains il ne peut en être autrement.. dis lui bien qu'elle me manque.. et que bientôt je serais là a ses cotés..
 quand j'ouvre les yeux ici.. je me vois la bas.. que je la regarde dormir comme avant avec son petit frère..
 a part quelques attaques ici qui m'auront fait manqué de sommeil il me semble que je pourrais rentré sans blessure.. et.. bientôt..
 plusieurs fois mes yeux se sont embués a pensé a ces deux petits laisser seul a thouars..
j'espère que vous passer voir yseuh la bas avec les soeurs de temps en temps.. comme il doit se sentir seul.. dis leurs bien que je pourrais les serrés de nouveau bien fort..
dis leurs que tout va bien pour moi.. lis leurs ces quelques mots que j'ai eu le temps d'écrire.. j'espère qu'il ne m'auront pas trop oublié déjà..
 je ne sais comment je pourrais te remercier un jour.. 

 bientôt avec vous.. 

 sons

Cali regarda tendrement la petite en lui caressant les cheveux puis lui remit le pli.

Garde la , elle est pour toi. Sons vous aime beaucoup, ton frère et toi. C'est une très belle lettre. On pourrait aller voir ton frère et lui lire aussi non?
Tu sais, le courrier met du temps à arriver. En plus j'ai eu des nouvelles très bonnes ! Il est en route et sera là bientôt, dans quelques jours sans doute.

La jeune femme regarda l'enfant puis leva les yeux vers son amour et lui sourit tendrement. Que se passerait-il si elle devait être séparée de lui longtemps... comment arriverait-elle à le supporter... peut-on aimer trop? Y a t'il un trop dans l'amour? Possède t'il des contours ou l'amour est infini?
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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo

Yoyo_le_rouble

Althéa était une petite fille agréable. Elle était toujours douce et curieuse. Elle posait sans cesse des questions, tout en parlant parfois de choses qu'elle connaissait, mais ce n'était jamais pour embêter, toujours par souci de savoir, de comprendre. Et fort était de constater que comprendre, elle le faisait sans difficulté et rapidement, même lorsque mes explications était maladroites et tournicotées.

Cali me l'avait confiée, avant de devoir partir à l'Hospice de Thouars à quelques lieues de là entre Thouars et Saumur. Je fus tout d'abord bien surpris, je ne m'attendais pas à ce que mon amour rentre à la maison avec une petite fille dans les bras en me demandant de la garder. Mais.. ce sont les petits côtés agréables de la vie aux côtés de Cali, les imprévus. Et puis ce n'était pas comme si elle ne m'avait jamais parlé d'Althéa.

Balthazar l'aimait beaucoup. Bien qu'au début, il était bien plus méfiant, et c'était assez drôle de voir que celui qui avait le plus peur lors de leur rencontre n'était pas la petite fille, mais l'énorme chien noir qui faisait pourtant un peu plus de deux fois et demi sa taille.
Mais à force de douceur et de patience, au fil du temps, Balthazar s'était beaucoup attaché à la fillette, et la laissait même grimper sur son dos pour se promener un peu, jamais très loin de la maison de Cali. Il était toujours attendrissant de voir comme l'immense toutou ne faisait jamais de geste brusque avec Althéa et prenait toujours soin de contrôler ses mouvements lorsqu'il lui donnait un petit coup de museau affectueux, ou qu'il se roulait sur le ventre avec délicatesse lorsqu'elle était dans les parages, pour ne lui faire le moindre mal -tandis que pour moi.. ah ça il hésite pas à me plaquer au sol, le Babal, en rigolant-.

J'emmenais Althéa à l'atelier ou au marché, pour ne jamais la laisser seule, et Balthazar qui avait pourtant l'habitude de disparaître parfois, n'était jamais loin, laissant la fillette se reposer sur la confortable et touffue crinière du Terre-Neuve ou alors le chevaucher, le gros toutou faisant des petits pas pour que la fillette garde toujours son équilibre sur son dos.
La fillette était calme et respectait ce qu'on lui disait. S'occuper d'elle était plus un plaisir qu'un travail. J'en profitais pour lui expliquer ce que je fabriquais à l'atelier et comment, ou alors je lui parlais des produits que l'on rencontrait lors de nos balades sur la place du marché, et même la nuit, avant de la border, je lui montrai une constellation dans le ciel avant de lui conter son histoire en brodant un peu pour la faire dormir.

Cali n'avait pas été absente très longtemps, même si elle me manquait énormément, et j'aurai adoré garder la petite Althéa avec elle... Je rougis bêtement à cette pensée.
Alors que nous faisions une balade en forêt, la petite fille, gros Babal et moi, à la recherche des plus belles feuilles d'automne, étoiles dorées qui tapissaient le sol, appréciant la douceur des jours d'automne annonçant des jours plus froids, il y eut un frémissement dans l'air, autre que celui des feuilles qui tremblaient puis tourbillonnaient dans la forêt.
Balthazar tendit les oreilles. Il se coucha pour laisser descendre Althéa. Puis tourna autour de moi en aboyant. Je le regardai un peu essayant de comprendre ce qu'il essayait de nous dire.

Balthazar arrêta d'aboyer, même si sa queue s'agitait joyeusement avec enthousiasme, tout excité. Puis il pencha la tête, me mimant alors que je penchais de la tête aussi de l'autre côté.

Désolé.. je parle pas encore très bien le toutou foufou... Tu veux bien me donner un indice ?

Le Terre-Neuve sembla acquiescer et se mit à renifler le sol, cherchant quelque chose activement sous le regard surpris de la petite fille. Puis il se mit à creuser avec ses pattes la terre de la forêt, semblant rigoler avec sa langue pendante. Il s'arrêta soudainement et pointa du museau une toile d'araignée, avec sa tisseuse qui regardait le spectacle d'un air interloqué.

Euh.. ahem.. alors.. voyons voir... euh... tu grattes le sol... puis tu montres une araignée ?... tu grattes... puis une araignée... gratte... araignée.. gratter... euh. euh.. ah ! euh ! Gratin d'araignée !.. gratin d'araignée.. Cali ! C'est Cali c'est ça ? Elle est revenue ?

Balthazar aboya pour confirmer et se mit à sautiller, puis à danser avec moi, se tenant sur ses pattes postérieures en effectuant des petits pas chassés. Reprenant notre sérieux en voyant la petite Althéa du coin de l'oeil, je lui expliquai.

Euh.. j'ai fabriqué un sifflet qui émet un son qui porte loin et que Balthazar reconnaît bien, cela permet à Cali de nous appeler si elle a besoin de nous. Je pense qu'avec la distance, nous on ne l'a pas entendu, mais Babal qui a l'ouïe plus fine, oui.
Allez, viens, suivons-le pour la retrouver. Ce gros toutou est très fort pour ça.

Tenant la main d'Althéa qui gardait les feuilles que l'on avait choisi entre les pages d'un livre qu'elle tenait contre elle, nous suivîmes Balthazar qui pressait le pas, pressée de retrouver Cali, mais revenait toujours en arrière pour nous attendre ou nous dire de nous dépêcher.
Il nous mena au dispensaire.

Avant que je puisse lui rappeler qu'il n'a pas le droit d'entrer, Balthazar rua à l'intérieur et sauta dans les bras de Cali avant de lui badigeonner abondamment le visage de poutous canins.
Je souriais en revoyant mon petit amour, le coeur batant fort de la retrouver... J'avais laissé Althéa entrer dans le dispensaire, elle y avait ses repères près tout. Et j'attendais mon tour pour embrasser ma Cali.

Bonjour mon petit chat.. tu vas bien ? ça s'est bien passé ?

Cali

Hop et hop!

Cali inaugurait son retour en ouvrant toutes les fenêtres pour bien aérer le dispensaire.
Le soleil entra dans le bâtiment en amenant un peu de fraîcheur automnale.
A son arrivée à l'hospital, la médicastre avait eu quelques surprises de taille mais les choses avaient semble t'il retrouvées leurs places et elle avait pu opérer les deux patients qui lui avaient été confiés, le Vicomte de Nérac et sa promise Dame de Sainte Bazeille.

Un pli était déposé à l'entrée. Cali intriguée le décacheta et sourit en lisant son contenu.
Elle s' installa, plume en main et y répondit.

Cher Sons,

Quelle lettre magnifique et que je me ferais un plaisir de lire à ta fille.
J'ai du m'absenter du dispensaire pour soigner deux personnes blessées en Anjou et qui se portent mieux à présent.
Durant mon absence j'ai confié Althéa à mon compagnon, Yoyo. Je lui confierai ma vie même, donc je sais qu'il aura bien pris soin de ton enfant.
Je suis rentrée au dispensaire et je les attend sous peu.
La petite aura une sacrée surprise en rentrant quand je lui lirais ta lettre. Nous irons ensuite voir Yseuh. ne t'inquiètes pas.

Prend bien soin de toi, tes enfants t'attendent.

Amitiés

Cali

Enroulant le petit mot autour de la patte de son pigeon, elle lui fit prendre son envol en lui criant.

Rentre ta tête entre tes épaules et ventre à terre ! Vas pas te faire griller en Anjou !!

Puis elle fit prévenir son tendre qui lui avait tant manqué et attendit patiemment son retour avec la petite Althéa en faisant un peu de rangement après avoir refermé les fenêtres et fait un bon feu dans l'âtre.
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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo

--Althea.

la petite regardait Cali s'affairait.. la suivant discrètement du regard.. enfin elle osa s'adresser a elle..

yseuh lui il a un cochon..
mais il croit que c'est un chien aussi..
il est encore petit mon frère.. alors il joue avec aussi..
dis.. ça fait longtemps que tu le connais sons si tu es une amie..
pourtant je ne t ai jamais vu la bas ou est sa maison..
ma maman elle y est la bas elle..
tu crois qu'il sera parti longtemps sons..
il est ou ton chien..

Althéa commençait a se sentir mieux.. elle se laissait aller a parlé.. abreuvant Cali de question..
la présence de la femme a ses cotés la mettait en confiance..
il y avait bien longtemps qu'elle n avait pas eu cette présence féminine a ses cotés..
bien souvent il ni avait que sons et son frère yseuh pour l'entendre..

Cali

yseuh lui il a un cochon..
mais il croit que c'est un chien aussi..
il est encore petit mon frère.. alors il joue avec aussi..

Cali se retourna au son de la petite voix.

Ah oui ? hé bien moi ça ne m'étonnes pas. Ce cochon depuis que j'en entend parlé doit quand même être extraordinaire avec tout ce qu'il fait.

dis.. ça fait longtemps que tu le connais sons si tu es une amie..
pourtant je ne t ai jamais vu la bas ou est sa maison..
ma maman elle y est la bas elle..

Cali sourit et arrêta ses tâches pour aller s'asseoir près du lit de la gamine.

mmm... que je réfléchisse.. ça commence à faire un bon moment en fait et ça n'était pas vraiment parti pour durer. Cali pouffa en se rappelant le tir à l'arc , Sons planqué dans le champ et elle qui arrivait derrière.. botte en avant.. Puis elle regarda la petite.
Euh.. uhm... à l'occasion Sons te racontera notre rencontre mais depuis il ne passe jamais à Thouars sans venir me saluer.
Quand à ta maman.. il faudra que tu me parles d'elle parce que je ne la connais pas tu sais.

tu crois qu'il sera parti longtemps sons..
il est ou ton chien..

A sa question posée avec toute la naïveté et l'innocence d'une enfant, Cali essaya de choisir ses mots pour lui répondre.

Je ne sais pas combien de temps il sera parti. En fait, je suis comme toi, je me le demande aussi. Mais ce que je sais par contre c'est que dés qu'il le pourra, Sons reviendra très vite pour vous chercher toi et ton petit frère. Il vous aime beaucoup.
Et euh... mon chien ? Je me demande si c'est pas moi qui suis son humaine plutôt.
La brunette rigola en pensant aux petites anecdotes avec ce bon gros toutou qui par deux fois était venu la chercher pour la mener à Yoyo. .. he bien il est avec son maître, Yoyo. Ca ne serait pas très drôle pour lui de rester ici, il est un peu foufou et préfère courir derrière les papillons .

Les jours passèrent dans le petit dispensaire où la gamine se remettait doucement de son aventure avec un serpent.
Son état ne nécessitait plus de soins particuliers mais c'était une compagnie agréable car l'enfant, très curieuse, la questionnait sans cesse.
Amusée par ce petit bout de huit ans, la médicastre se faisait une joie de répondre à ses petits yeux pétillants d'intelligence.

Un bref coup donné à la porte interrompit leur échange. Cali en ouvrant se vit remettre un pli par un soldat qui aussitôt repartit.
Décachetant le message, la brunette le parcourut des yeux puis fronça les sourcils et se retourna vers l'enfant qui la regardait de ses grands yeux inquiets.

mmm... bonne nouvelle. Tu te souviens de ce gros toutou dont je t'ai parlé? He bien je t'emmène le voir. Tu vas rester un peu t'amuser avec lui chez son maître ,Yoyo. Tu verras ils sont très gentils tous les deux.

Au plus vite, la médicastre s'empara de sa sacoche en y fourrant le nécessaire , s'arrêta en ayant un doute devant ses bocaux de plantes et y ajouta quand même de la grande ciguë pour combattre la douleur... quoiqu’il devait avoir ce qu’il faut là bas .
Elle sourit à l’enfant et la prit par la main pour la faire monter sur son étalon Camero dans la grange d'à côté puis la déposa chez son compagnon qui ne manquerait pas, par sa douceur et son sens de l'observation à faire en sorte que la petite se sente bien.
Une fois Althéa déposée chez Yoyo, Cali prit la route pour la mission qui lui était confiée.

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Cali

merci merveilleuse cali.. tu auras sauver plus qu'une petite fille..
sûrement était ce une partie de moi même avec.....je vais te laisser seule a ses cotés un instant...une autre tache m'attend.... je retourne au plus tôt..

La médicastre adressa au Saintais un sourire et hocha la tête.

Vas faire ce que tu as à faire. Je sais que tu n'as pas le choix.

Durant l'absence de Sons, Cali surveilla la petite avec l'aide d'Aka qui prépara ensuite son départ. Après un discret au revoir, il partit rejoindre Sylphide, sa compagne, pour prendre la route.

Althéa commença à bouger en gémissant. Cali lui fit boire par petite gorgée l'infusion aux plantes nécessaire pour endiguer sa fièvre et la faire tomber. La jeune femme y avait rajouter de quoi arrêter le début d'infection, puis la gamine replongea dans un sommeil réparateur.

Sons revint et s'entretint avec Althéa , lui expliquant patiemment ce qui lui était arrivé , qu'il devait partir mais ne pouvait l'emmener avec lui..

....quand tu iras mieux tu n'auras qu'a allé voir ton frère au couvent..
cali te fera voir ou il est..
voila cali.. je dois partir..
je te laisse prendre soins d'elle..

La thouarsaise le raccompagna à la porte du dispensaire et passa amicalement sa main sur l'épaule du Saintais.

Ne t'inquiète pas, je prendrais soin d'Althéa. Le danger est passé maintenant. Je te donnerais régulièrement des nouvelles. Si je vois que tu ne rentres pas d'ici quelques temps. J'emmènerais la petite rejoindre son frère afin qu'ils ne soient pas séparés trop longtemps.

Cali regarda Sons s'éloigner en soupirant. Pas facile pour lui de laisser ainsi ses enfants.
Puis elle retourna rejoindre l'enfant en se demandant comment lui donner confiance en elle.
Voilà une gamine qui se retrouvait sans ses proches, blessée dans un endroit inconnu ,
et laissée en garde à une femme qu'elle ne connaissait absolument pas.
Cali inspira profondément en se disant qu'elle aviserait au fur et à mesure en adaptant son attitude aux réactions de la petite.

La brunette lui sourit en entrant dans la pièce d'auscultation et lui parla doucement.

Sons est un ami. S'il t'a confié à moi c'est qu'il ne pouvait pas faire autrement et qu'il a confiance en moi.
Alors voilà ce qu'on va faire. On va lui montrer qu'il avait raison d'accord ? Je vais te soigner, et toi tu vas manger pour reprendre des forces, comme ça lorsqu'il reviendra te chercher ,tu seras remise sur pied et en pleine forme.

Cali la prit doucement dans ses bras et la porta jusqu'à un des deux lits de repos dans la pièce, arrangea son oreiller et lui fit boire de l'eau.

je reste avec toi ici. Tu vois il y a un deuxième lit pour moi. Tu ne resteras jamais seule.
Et quand tu iras mieux, nous pourrons aller marcher avec un grand ami à moi. il est très affectueux et son plus gros défaut c'est de baver souvent en faisant des léchouilles. un petit sourire en coin, elle guetta la réaction d'Althéa. Et en plus il a des poils partout !.. en fait c'est un terre neuve, un bon gros toutou qui se roule dans l'herbe en éternuant ! Tu verras, il est très amusant et je suis sûre qu'il va beaucoup t'aimer.

Pendant que la petite se reposait, la suivant des yeux, Cali nettoya la table d'auscultation et son matériel et fit un peu de rangement, restant disponible au cas ou Althéa aurait besoin d'elle.
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Sons

il l'avait regardé faire.. regardant chacun de ses actes..
il savait que la gamine était en de bonne main.. allant jusqu'à intervenir lorsqu'elle le lui avait demander..
lorsqu'un sourire enfin se fit sur son visage.. et qu'il l'entendit prononcer ces mots.. tu l'as amené à temps sons.. il compris qu'elle sentait que le pire était passé et qu'elle avait bonne espoir..
restait plus qu'a attendre maintenant.. tous savaient que l'espoir résider avec le temps a présent..

merci merveilleuse cali.. tu auras sauver plus qu'une petite fille..
sûrement était ce une partie de moi même avec..
je te devrais tant..
je vais te laisser seule a ses cotés un instant.. si elle a besoin encore.. tu seras mieux que moi que faire..
et surtout lui expliquer les choses.. et qu'elle va devoir resté encore ici un peu..
pourquoi elle sera trop faible pour quitter l'hospice encore quelques jours
avant qu'elle ne se réveille je vais conduire yseuh au couvent..
et une autre tache m'attend.. grasdulard.. le cochon..
je ne peux pas l'emmener avec moi en anjou..
si il y a se conflit.. que ferais je de lui la bas..
d'ailleurs rejoindre la garde épiscopale avec un être qui est peut être citoyen.. mais même pas baptiser..
je ne pense pas que l'Église voit tout ceci d'un bon oeil..
je retourne au plus tôt..
j'espère que d'ici là elle sera éveillé..

Sons

lorsque sons revint.. althéa commençait juste a reprendre ses esprits..
le saintais attendit encore un instant qu'elle finisse d'émerger..

comment vas tu ma belle..
tu nous a fait peur tu sais..
tu pourras remercié cali d'avoir pris soins de toi..

qu'est ce qu'il s'est passé.?..

tu as été mordu par une vipère..
mais la dame a sut faire se qu'il fallait..
ont été arriver a temps..

et yseuh il est où.?..

je l'ai conduit chez les soeurs..
tu te souviens que je dois me rendre en anjou..
je ne peux pas vous amenez avec moi..
toi te vas resté encore quelques jours ici..
tu es encore trop faible pour te levé..
cali prendra soins de toi..

mais je veux aller avec toi..

tu sais bien que c'est pas possible..
je reviendrais dans quelques jours.. et après ont rentrera a la maison..

tu seras parti longtemps..

j'espère pas.. quand tu iras mieux tu n'auras qu'a allé voir ton frère au couvent..
cali te fera voir ou il est..
voila cali.. je dois partir..
je te laisse prendre soins d'elle..

il embrassa une dernière fois la petite fille.. remercia la médicastre.. ramassa son baluchon avant de quitter la pièce..
il savait que tout le monde était en de bonne main.. mais il avait le coeur lourd de devoir les laissaient..

Cali

Cali passa la main dans les cheveux du garçonnet et lui dit doucement:

T'inquiètes pas petit, je vais bien m'occuper d'elle. Puis elle rejoint Sons dans la pièce d'auscultation et voit Akashia .

Aka tu tombes bien pour me donner un coup de main. Il me faut des linges propres dans l'armoire et deux trois ventouses de verres que tu trouveras dans l'autre armoire, celle au matériel médical. Dés que je te le dirais, il faudra les faire chauffer à la flamme, l'une après l'autre. Merci Aka .

La médicastre se tourna alors vers Sons en commençant à laver à grande eaux la plaie et ses abords.

C'est une bonne nouvelle, tu as fais vite Sons. Le venin ne s'est pas encore propagé et nous avons toute les chances de la sauver. Elle... elle s'est évanouie , tant mieux, ça va me faciliter la tâche. Euh...

Levant les yeux vers Sons.. Il y a trois façon de cautériser ensuite mais deux sont difficilement supportable déjà pour un homme.. alors pour une enfant... je vais essayer la dernière méthode après.. enfin si je trouve ce qui me faut.

Cali desserra ensuite le garrot qu'elle avait mis puis le resserra en recommençant plusieurs fois de suite.

Sons tu peux continuer à lui tenir la main. Aka ? Une ventouse à la bougie ! pendant que je l'applique , fais en chauffer une autre s'il te plaît.

Remerciant le ciel que la morsure de vipère soit au mollet et non au cou elle observa la plaie. La médicastre appliqua la ventouse de verre qu'Aka lui tendit avec un linge sur les deux trous qui suintaient du liquide léthifére en extrayant une partie , puis recommença avec la deuxième ventouse que lui donna Akashia. Vérifiant l'état de la petite Althéa , elle s'adressa à son aide.

Aka ? Prépare une infusion contre la fièvre. On lui fera prendre quand elle reviendra à elle. Tu trouveras un bocal où j'ai noté "fièvre". La préparation est déjà faite.

Cali enleva le foulard qui tenait lieu de garrot et tâta du bout des doigts l'oedème rouge qui s'était étendu. Puis se redressa.

Il faut que je désinfecte et cicatrise la morsure. Pour ça il me faut une plante très puissante, l’Euphorbia cyparicias . Il en pousse pas loin sur les chemins.

La Thouarsaise sortit précipitamment et revint cinq minutes après avec deux fleurs jaunes à longues tiges.

Sons ,tiens bien la petite au cas où elle se réveillerait, le sucs de cette plante brûle.

Très vite elle incisa légèrement les deux petites plaies, cassa les tiges et laissa s'écouler les précieuses gouttes en versant un peu aussi sur les bords puis attendit que ça agisse en regardant la petite s'agiter sans pour autant s'éveiller.

Tu l'as amené à temps Sons. Et enfin elle sourit pour la première fois depuis sa rencontre avec lui dans le village.
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Cali

La jeune femme affichait un sourire en traversant la place du village. Depuis peu, Sa soeur Zézé ainsi que son Guapo de beau frère étaient arrivés au village par surprise comme à leur habitude, amenant avec eux leur gaieté , leurs jeux de mots et ce petit côté théâtrale quand Sandino lançait ses tirades.
Cali filait le parfait amour depuis quelques mois avec son Yoyo. le bonheur aurait pu être idyllique si ce n'était cette guerre en Anjou où beaucoup de Poitevin étaient partis en renfort. Et surtout une nouvelle, la pire de toute, qui assombrit soudain les traits de la Thouarsaise et qui la touchait personnellement.
Un cri retentit , brisant le cours de ses pensées.

a l'aide.. quelqu'un peut il venir nous aider.. j'ai besoin d'aide..
ou se trouve l'hospice de cette ville..

Cali fronça les sourcils et rebroussa chemin vers le lieu d'où l'on avait crié. En arrivant elle reconnut Sons tenant en main les rênes d'un cheval sur lequel se tenait une enfant dont le visage semblait crispé de douleur.
Un jeune garçon suivait ainsi que le compagnon de voyage de Sons.

Hey ! Sons ! C'est toi qui braille comme ça? Qu'est ce qui t'arrive ?

Essoufflé son ami lui indiqua de la tête la fillette . Cali regarda le visage en sueur de l'enfant notant son extrême pâleur , le regard ensuite attiré par une rougeur qui dépassait des braies. La médicastre en remonta le bas et tiqua en voyant deux petits trous bien distincts entourés d' une auréoles inflammatoire puis aussitôt se défit de son foulard pour faire un garrot au pli de l'aisne sans trop serrer.

Cali se tourna vivement vers Sons.

Il faut faire vite, très vite ! Elle a été mordue par une vipère . Dépêchons nous , le venin est en train de se propager. Mon dispensaire est tout près.

Tandis que le petit groupe accélérait le pas , Cali demanda à Sons.

Quand est ce arrivé ? Il y a combien de temps? C'est important pour moi de le savoir pour évaluer la dose de venin dans son sang. La vipère peut mordre plusieurs fois dans une journée et si ça n'est pas en début de matinée, alors il y a plus de chance que peu de venin soit injecté.

Arrivés devant le dispensaire , Cali ouvrit la porte en laissant passer Sons.

Porte là vite à l'intérieur, dans la pièce du fond. Puis elle regarda le gamin et ses yeux affolés et enfin le cochon.

Tu peux entrer petit, avec.. euh.. machin là mais reste avec lui dans l'entrée.
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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo

Sons

le saintais cherchait déjà une paillasse du regard pour pouvoir déposer la petite.. tout se bousculer dans sa tête..
les questions de cali.. l'instant de la morsure.. pourquoi n'avait il pas fait plus attention..
grasdulard lui l'avait sentit pourtant..

il y a peu cali.. juste avant l'orée du bois..
7.. 800 pas peut être..
j'étais en train de leurs faire reconnaître le chant des oiseaux..
je n'ai rien vu arrivé..
une vipère tu dis.. penses tu que je serais venu assez tôt..

yseuh n'était même pas entré.. préfèrent resté a l'extérieur s'occuper du porcin comme le lui avait conseillé la dame..
il était maintenant assis au beau milieu de la cour.. les bras autour du cou d'un cochon allongeait par terre.. et qui essayait de reprendre son souffle a avoir voulu suivre tout se monde..
un enfants de quatre ans.. ça ne comprenait pas tout.. mais ça ressentait certaine chose..
et là.. il comprenait qu'il se passait des choses importante.. il n'avait pas l'habitude de voir sons s'affoler..

il faut que tu me la soigne cali.. je tiens beaucoup a ces deux petits..

lorsqu'il la déposa.. de la bouche de althéa sorti un marmonnement incompréhensible..
de légère gouttes de sueur commençaient a paraître sur le front de l'enfant..

ne t'inquiètes pas althéa.. je reste avec toi..

Akashia

Akashia poussa la porte du dispensaire. Rien n'avait changé depuis qu'il était parti en foret ... pas de patients ... tant mieux pour Cali ... et pour les patients ... ca veut dire que tout allait pour le mieux pour tout le monde .. ou alors parce que la guerre en Anjou avait déplacait tout les maux ...

Y'a quelqu'un ????

Il posa sur la table un grand sac de plantes ramassées pendant sa retraite en foret.

Cali ??? Casper ??? Quelqu'un ?
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A vaincre sans peril ... On triomphe sans gloire ...

Oderint Dum Metuant

Sons

après une bonne nuit passé a Poitiers.. le saintais.. les deux enfants.. et le toujours cochon a leurs cotés.. reprirent la route avec bien l'espoir d'arriver avant que la nuit ne fusse elle même rendu avant eux la bas..
sons avait monté yseuh sur le cheval.. il faisait faire perdre trop de temps en chemin avec ses jambes trop courte.. et surtout avec sa curiosité.. un rien l'arrêter pour aller fouiller dans le premier buisson trouvé..
la toute jeune althéa.. et le quadrupède marchaient tous a coté du cheval..
le temps clément.. et ensoleillé.. était propice au chant des oiseaux.. idéal pour s'essayer a les reconnaitre..

alors yseuh.. celui ci s'était quoi..

un pivert.. sûrement que je le sais..

et toi tu penses quoi althéa..

non.. c'était un pinson.. le pivert.. c'est celui qui tape dans les arbres..

c'est toi qui a raison althéa.. c'était bien un pinson..

tout en avançant au travers des chemins.. sons essayer de leurs donné un peu de savoir pour plus tard..
soudain garsdulard fit un écart..

ben.. t'as peur de quoi toi encore.. t'as croisé une souris verte..

althéa stoppa net..

aie.. quelque chose m'a mordu.. se courbant et touchant son mollet au travers de ses braies..

quoi.. la souris verte toi aussi.. remonte ta jambe que je vois ça..

apercevant aussitôt les deux taches bien ronde.. il compris aussitôt..

saleté de cochonnerie.. s'est ça qu'avait effrayé le porc.. il l'avait senti lui..
c'est un de ces putains de rampant qui t'a mordu.. faut faire vite..
yseuh descend.. faut faire monté ta soeur..

il attrapa le gamin par les anches avant de le déposé rugueusement a terre..

viens vite althéa.. faut qu'ont se dépêche d arrivé..

se fut un drôle d'attelage qui franchit les portes de la ville de thouars en fin d'après midi..
un homme courant a moitie au coté d'un cheval.. suivi d'un gamin harassé de fatigue.. avec une petite fille presque évanoui sur un cheval..
au loin se traînait un cochon..
a peine les remparts franchi.. apercevant les premiers gens.. il donna de la voix..

a l'aide.. quelqu'un peut il venir nous aider.. j'ai besoin d'aide..
ou se trouve l'hospice de cette ville..

Akashia

akashia écoutait toujours cali ...

pourquoi est on obligé de donner des noms si compliqué aux mots ???

Bon ... ben j'espère que je n'aurais pas tout oublié ... c'est d'un compliqué !!

... Surtout qu'il ne faudrait pas que je me trompe

Tu imagine ... Le patient vient pour un problème de toux ... et repart avec un traitement contre la constipation ... Ceci dit il hésitera a 2 fois avant de tousser après !

Akashia rit de bon coeur.

Oui je dois m'absenter quelques jours ... une chose a faire en foret ... loin en foret ca va me prendre plusieurs jours !

Mais je reviendrais des que possible hein !
Crois pas que tu vas pouvoir en profiter pour dormir!!!

Il rassembla ses affaires et vérifia qu'il n'a rien oublié.

N'oublie pas qu'il y a Alex ... mais je pense qu'il va pouvoir vite partir maintenant !

Il fit un gros poutou a Cali

A bientot mon amie ... et sois sage pendant mon absence

Akashia sortit du dispensaire se dirigeant vers la foret
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A vaincre sans peril ... On triomphe sans gloire ...

Oderint Dum Metuant

Cali

La médicastre sourit en repensant aux dernières paroles d'Alashia avant qu'il ne parte.
Celui là! Y en a pas deux comme lui. Elle avait vérifié l'état de santé d'Alex se remettant peu à peu de son agression. Il était partit après que Cali lui ait donné les derniers soins.

La jeune Thouarsaise ne parvenait pas à s'ôter de l'esprit tous les Poitevins qui étaient partit en Anjou en se posant toutes sorte de questions.
Combien seraient blessés, combien perdraient .. la vie. Elle secoua la tête. saleté de guerre..
La brunette croisa les bras en regardant par la fenêtre songeuse, " et si ça avait été l'inverse mais pour des raisons différentes, est ce que l'Anjou serait venu au secours du Poitou?" se demanda t'elle .

Le dispensaire était calme, elle décida d'aller voir l'état de ses champs et de faire des seaux qui manquaient cruellement sur le marché et en réserver un pour Téte.
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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo

Akashia

Akashia écoutait attentivement Cali ... il avait toujours été avide d'apprendre et la il était servi ... pleins de nouvelles plantes aux propriétés curatives !!

Il n'aurait jamais cru que certaines en avait et il n'aurait jamais pensé a les utilisés ...

Mais cependant il avait quelques problèmes ... non pas avec les plantes ... mais avec les mots utilisés par Cali ...

Heuu ... tu as fait des études de langue pendant ta retraite ???

Je ne comprends pas tout dans ce que tu dis !!

Vulnéraire ???
Apostème ???
Stomachique ??? a tes souhaits ...
Fistule ??
centaurée ??? comme les personnages mythiques ??
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A vaincre sans peril ... On triomphe sans gloire ...

Oderint Dum Metuant

Cali

Heuu ... tu as fait des études de langue pendant ta retraite ???

Je ne comprends pas tout dans ce que tu dis !!

Vulnéraire ???
Apostème ???
Stomachique ??? a tes souhaits ...
Fistule ??
centaurée ??? comme les personnages mythiques ??

La médicastre sourit à Akashia et s'excusa:

Pardon.. hum... en principe c'est le nom latin que j'aurais du te donner. Elle pouffa en imaginant là aussi la tête de son ami s' il devait retenir les noms en latin en plus.

- Les vulnéraires sont des substances anesthésiques, calmantes, cicatrisantes, désinfectantes .
- Apostème est le terme désignant un abcès .
- Stomachique, ça concerne l'estomac. Dans le cas de la Chicorée , ça facilite la digestion.
- Fistule... uhm... là c'est plus délicat à expliquer . Disons que dans le cas de la fistule bread, il s'agit de la conséquence d'une sorte d'abcès. Tu veux des détails Aka ?

Cali eut envie de rigoler en imaginant leur conversation autour de ce sujet. Avec lui elle s'attendait à tout!

Et enfin la Centaurée ! La Petite Centaurée , Centaurium minus Moench , est une Gentianée. Tu ne crois pas si bien dire en parlant de mythe. Dans la légende grec, elle aurait guéri le Centaure d’où son nom ‘ Centaurée".

Est-ce que j'ai été plus claire ainsi ? Plus tard on mettra en pratique mais je crois que tu dois t'absenter quelques temps non ?

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Cali

Pendant qu'elle triait ses achats, deux bras l'encerclèrent . Heureusement c'était Aka.... Cali avait de drôles de réflexes depuis l'agression de sa nièce et son Ami Akashia sans le savoir eut chaud aux bijoux de familles !

Cali mon amie ... comment ca va ??? tu n'as pas gardé ta soutane ??
Pour la garder Aka , encore eut-il fallu déjà que j'en ai une ! Vi je vais on ne peut mieux. J'ai pensé à soigner ton palais. Tiens prend là c'est pour toi et Syl.

La jeune femme lui donna la bouteille d'alcool de prune et le regarde un petit sourire en coin.

Tu as soigné Alex ? ?.. et... il est encore en vie ??? !!
..uhm.. je te taquine. Alors comment- va t'il ? Je passerais le voir après.

Cali regarda son assistant, amusée. C'est qu'il en avait fait du chemin depuis qu'il était venu la première fois pour être formé au métier de Médicastre. Et il en avait encore à parcourir avant de l'être totalement.

Contente d'être rentrée à la maison... Merci de t'être occupé du dispensaire durant mon absence. Si tu veux, nous pourrions voir ensemble les qualités et bienfaits de certaines plantes nécessaires à la médication ?
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Akashia

Akashia prit la bouteille de prune tendue par Cali avec des yeux d'assoiffé

Merci Cali ... c'est bien aimable de ta part ... Mais tu sais Syl allaite ... je ne suis pas sur que ce serait bien qu'elle en boive ... je crois que je vais me la garder pour moi ... Pour son propre bien bien sur hein !

Qu'est ce que je ne ferais pas pour elle ...

Il sourit, espiègle, sachant bien sur qu'il partagerait avec plaisir la bouteille avec son amour.

Sinon ben Alex se remet peut a peut ... on dirait qu'il est sorti d'affaire mais oui ... je veux bien que tu ailles le voir plus tard ... je ne suis pas encore trop a l'aise tu sais bien.
Quand a apprendre de nouvelles médications ... oui avec plaisir j'ai toujours soif d'apprendre et de découvrir !

Il s'approcha pour regarder et écouter son amie.
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A vaincre sans peril ... On triomphe sans gloire ...

Oderint Dum Metuant

Cali

Cali , amusée, écouta Akashia .

Ton bon coeur te perdra Aka . Quel... sacrifice ! Enfin n'abuse pas de la prune quand même.

Elle jeta un coup d'oeil vers le lit à l'écart dont les rideaux avaient été tirés.

Ne t'inquiète pas pour Alex, j'irais juste vérifier après. Tiens, on va commencer maintenant. De mon passage chez les nones , j'ai ramené des plantes qu'il est intéressant de connaître.

La médicastre les sortit au fur et à mesure de sa sacoche en expliquant à Akashia les propriétés et bienfaits de ces plantes.

L'Absinthe . En médecine, elle est utilisée comme vermifuge. En usage interne ,infusion, macération dans le vin ou la bière, poudre. C'est un vulnéraire en usage externe en décoction sur les plaies.

Tu peux l'utiliser pour faire disparaître les douleurs, pour cicatriser une plaie ou pour résorber un apostème.

Cali regarda son ami et sourit en voyant combien il était concentré sur ce qu'elle lui apprenait.

La chicorée . Elle a des propriétés stomachiques, diurétiques, cholérétiques, stimulantes de l’appétit, dépurative, légèrement laxative.

... ça c'est de l'Aneth . Il mûrit les apostèmes et les résout.

Elle continua ainsi en sortant toutes les plantes qu'elle avait ramenée.

Et là, de la Petite Centaurée . C' est une Gentiané.
Elle modifie les plaies récentes et sigille les vieux ulcères. Et sèche, est mise dans les emplâtres et consolide ulcère mauvais, et fistule, et ulcères profonds Les ulcères sont remplis de centaurée pulvérisée et sont liés ainsi, et elle les rectifie .. ah.. aussi excellent pour soigner les fistules .

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Akashia

Akashia était dans la salle d'herboristerie ... Il aimait y etre a cause des odeurs qui s'en dégageaient ...

Il n'entendit pas la porte s'ouvrir mais peu de temps après entendit Cali l'appeler.

Il sortit le sourire aux lèvres et la prit dans ses bras en la bisouillant

Cali mon amie ... comment ca va ??? tu n'as pas gardé ta soutane ??

alors quoi de neuf ? c'est pour moi cette bonne bouteille ?

Sinon il ne faut pas faire trop de bruit, il y a Alex planqué derrière le rideau la bas ... a croire qu'il s'est battu contre une armée!
Mais je crois qu'il est tiré d'affaire ... enfin je crois !

Il lui sourit et la libéra.
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Cali

Elle était revenue de retraite depuis quelque jours. Yoyo l'attendait à la sortie du monastère avec sa charrette .
Son tendre avait eu cette délicatesse , en lui faisant la surprise de sa venue pour ensuite l'emmener en promenade et manger un morceau au bord de l'eau.
Elle qui avait été enfermée durant une huitaine de jours dans un endroit si austère apprécia d'autant plus de se retrouver avec lui au grand air.

Les jours s'écoulèrent doucement en sa compagnie mais comme disait l'autre, tôt ou tard, les affaires reprennent. Aussi se dirigea t' elle vers son dispensaire, confié comme à l'accoutumée lors de ses absences à Akashia.

La Thouarsaise entra d'une allure décidée et ne le voyant pas, appela son second et ami .

Aka ? Tu es là?

Elle posa une bonne bouteille de prune pour lui sur une table et commença à farfouiller dans son sac pour sortir les remèdes dont elle avait appris la composition chez les nonnes et qu'elle avait refait sous l'oeil vigilant des corbettes comme elle les appelait affectueusement.
Comme quoi , on avait beau être médicastre, on en apprenait tous les jours.
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Helena.

Helena leva les yeux sur Aka et plongea son regard dans le sien.

Aka...je n'ai pas peur...en Anjou j'ai vu pire en aidant les hospitaliers à soigner les blessés.

La brunette repensa à la jeune femme enceinte qu'elle avait soigné et qui était entre la vie et la mort.
La jeune femme posa sa main sur son ventre naissant et grimaça en voyant le corps d'Alex se cambrer et lui pris une main qu'elle sera fort?
Elle laissait couler en silence les larmes sur ses joues... Elle regardait Aka le soigner avec sérénité.

Helena caressa doucement le visage de son Amour. Puis elle se retourna et croisa le regard d'Aka qui s'était affalé sur une chaise. Ses yeux bleus océans se possèrent sur lui.

Merci Aka...Merci beaucoup...Tu veux que je t'apporte quelques choses?

Elle chercha un verre,le remplie d'eau puis le tendit à Aka.

Dis moi....Pourrais tu m'aider à le ramener à la maison? Je le veuillerais...

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Akashia

Akashia sourit a Helena en lui prenant le verre et la remercia ... avant de se l'enfiler cul sec.

Non Helena ...dans son état il vaut mieux le laisser dormir au dispensaire.
Par contre je veux bien que tu m'aides a le transporter dans le coin repos derrière.

Ils firent ce qu'il dit et le transportèrent au font du dispensaire ou Akashia tira un rideau autour de lui pour qu'il ait de l'intimité.

Je te laisse 5min après tu le laisses se reposer ... et tu files toi meme te reposer ... sinon je t'emmene chez toi et c'est moi meme qui te met au lit !

Il lui sourit et lui tendit un petit sachet rempli d'herbes médicinales.

Tiens ... ca t'aidera a te détendre et a dormir ... Au moins pour cette nuit ok ?

Il lui sourit
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Oderint Dum Metuant

Akashia

Akashia se pencha vers son patient ... Gaia le sang se mettait a couler moins vite ... ce n'était pas bon ca !
Il fallait qu'il se dépèche s'il ne voulait pas qu'il finisse par devoir expliquer a Helena qu'elle était veuve et son futur enfant orphelin !

Il vit du coin de l'oeil Kiiara arriver puis proposer son aide.
Si l'instant n'était pas aussi tendu, il aurait pu sourire en entendant Kiiara avoir du mal avec son nom mais il n'en avait pas le temps

Tiens le ... je doute qu'il bouge pendant que je lui retire le morceau mais on ne sait jamais, il ne faudrait pas que j'aggrave son cas alors qu'il essaie de se débattre ! et mets lui ca dans la bouche tant que tu y ais

Il lui tendit un bout de boit ou on pouvait voir de nombreuses emprunts de dents dessus.

Il attendit qu'elle soit en place !
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Oderint Dum Metuant

Helena.

Helena avait quelques peu repris ses esprits et se concentrait sur le braisier.
Elle attisait le braisier quand Kiiria arriva complètement trempée.
Elle essuya ses yeux d'un coup de manche et leva la tête en direction de Kiiria.
Elle la salua de la tête et reporta son attention sur le braisier. La lame était enfin blanche.
Elle se précipita vers Aka.

Aka....Voici...la lame était bien blanche...

Elle posa ses yeux sur le corps meutrie d'Alex et sentie son coeur se serrer...
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Enguerand_reinhart

Des cris au ré de chaussé alors que le beau et jeune kiki prends un de ses ixième bain ! Elle sort de l’eau manquant de s’étale par terre dans sa hâte mais que se passe t’il ! Qui cris aussi fort !!
Sautant dans une robe de chambre qui pend dans le coin de la chambre du dispensaire elle prend juste le temps de la refermer et se précipite en bas
Elle voit Alors Helena le visage maculé de larmes autant que sa robe et maculait de sang… un homme mal en point dans ses bras et agachai qui déjà a pris les choses en mains.

Mais qu’est ce qui c’est passé non de non !!!

Ses cheveux ruissèlent d’eau et les goute roule sur on visage rouge d’avoir était tant encore frotter durant des heures,
Helena exécute la demande du médicastre et Kiiara se sent complètement inutile…

S’approchant de l’homme elle s’arrête au passage devant la bassine d’eau fraiche qui est toujours prêt de la table d’auscultation, trempe un linge dedans et vient éponger le front de l’homme qui semble déjà partit vers se monde dont peu en revienne… elle faisait partit d’ailleurs de ceux qui l’avait vu et elle savait que tout était possible, rien n’était encore perdu

Qu’est ce que je peux faire pour t’aider Akashai ?
Elle les regarde toujours en épongeant le front …

Akashia

Kiiara maintenait Alex pendant qu'Akashia enleva un bout de lame restée coincé dans la plaie et l'empécher de se refermer ou en tout cas la faisait saignée plus que de raison.

Une fois le morceau retiré, la grosse veine se contracta sur elle meme et le saignement ralentit ... cela mettrait un peu de temps mais il savait que cela finirait par s'arréter !

Il sourit a Helena qui lui apporta la lame.

Recules toi Helena ... ca ne va pas etre tres beau a voir tu sais !

Il prit la lame a l'aide d'un torchon ... Puis après avoir fait un signe a Kiiara qui rafermit ses positions. Il ne tergiversa pas plus et posa la lame sur la plaie fermement.
Le corps d'Alex se cambra tandis que la peau crépité sous la lame chauffée a blanc.

Une odeur de peau cramée s'échappa.

Au bout de quelques secondes, il décolla la lame et s'attaqua aux plus petites coupures en les recousant une a une ...

Puis il passa un baume apaisant sur la peau brulée et enfin un bandage.
Alex recommencait a prendre des couleurs meme si ca restait mince ... Mais Akashia pensa qu'il était tiré d'affaire.

Il alla s'assoir en poussant un profond soupire tandis que Kiiara filait ... une main sur la bouche. Il espérait que cela ne lui avait pas rappeler trop de mauvais souvenirs ...
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Oderint Dum Metuant

Akashia

Akashia rentra dans le dispensaire désert ... Nul trace de Cali ... ni de personne d'ailleurs.

Haussant les épaules il s'installa au soleil devant le dispensaire au cas ou quelqu'un aurait besoin d'aide ...
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Oderint Dum Metuant

Helena.

Helena revenait du marché quand elle vit Alex à l’entrée de leur maison. Elle poussa un crie de stupeur échappant le panier qu’elle portait et courut vers lui

ALEXXXXXXXXXXXXXXXX, NONNNNNNNNNNNNN….

Elle le prit dans ses bras et se mit à sangloter. Le sang maculait les vêtements de son Ange.

Qu’est ce qui s’est passé ?

Il fallait l’emmener au dispensaire le plus rapidement possible auprès de Cali. Elle souleva Alex comme elle pu et usant des forces qu’elle avait elle l’entraina tant bien que mal jusqu’au dispensaire. La route semblait longue à Helena et le sang commençait à tacher ses propres habits. Il fallait qu’elle soit forte. Elle vit au loin Aka qui profitait du soleil et hurla

AKAAAAA JE T’EN PRIS AIDE MOI. ALEX EST GRAVEMENT BLESSE. IL SAIGNE BEAUCOUP.

Elle arriva tout essoufflée à sa hauteur. Le désespoir et la peur se lisait sur le visage d’Helena. Ses cheveux ébène s’emmêlaient se collant sur son visage en sueur. Les larmes perlaient sur son visage. Le sang d’Alex avait taché sa robe qui laissait apparaitre son ventre arrondie. Toue en sanglotant Helena dit : « Akaa je t’en supplie sauve Alex….

La jeune brunette regarda Aka de ses yeux bleus océans qui devenaient une rivière. Elle sentait ses forces qui commençaient à la lâcher et grimaça.
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Akashia

Akashia fermait les yeux profitant de la chaleur du moment ... Qu'il était bon de profiter du soleil !!!

Le dispensaire était calme et il pouvait se reposer a se dorer la pillule !

Citation:

AKAAAAA JE T’EN PRIS AIDE MOI. ALEX EST GRAVEMENT BLESSE. IL SAIGNE BEAUCOUP.

Akashia sauta sur ses pieds et se dirigea directement vers les cris ... Il reconnu Helena qui portait tant bien que mal un homme ... enfin porté c'était vite dis !! le trainer plutot ... génée qu'elle était par son ventre qui commencait a prendre forme.

Arrivé a sa hauteur, il la débarrassa de son fardeau sanguinolent et le porta jusqu'au dispensaire ...

Il allongea l'homme sur la table une plait saignée abondamment de son ventre... Et de nombreuses coupures un peu partout sur le corps mais moins grave que la première !
Il grimaca .. il était deja bien pale et voyant les vetements de Helena ... Il avait deja perdu beaucoup de sang ... Espérons que cela ne soit aps trop tard !!

Il fit assoire héléna exténuée et lui servit un thé revigorant toujours tenu au chaud dans l'atre.

Puis il revint vers l'homme cendreux sur la table.
Il osculta la plaie de plus près et vit une chose brillée dedans ... Heureusement qu'il n'avait pas fait un point de compression, sinon ca aurait pu l'achever !!!

Il partit a coté rapidement chercher bandage herbe et revint mettre une lame dans le feu.

Il donna le soufflet a Helena.

Attise les braises stp et dis moi quand la lame est blanche !
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Oderint Dum Metuant

Cali

Kiiara s'accrochait désespérément à sa tante en la suppliant de ne pas la forcer à sortir.

Mais non tata je ne sais pas qui c’est !! Il m’a attrapé par derrière et ma bander les yeux !!! Je ne connais que ca voix. Il n’a pas arrêté de..De gémir avec une grosse voix… comme un ours ! C’était dégoutant !!!!

La gamine en sanglot se blottit à nouveau dans les bras de Cali qui , serrant les mâchoires de colère contenue , la berça en essayant de la rassurer. Elle gardait ses pensées pour elle mais imagina toute la panoplie de ce qu'elle ferait subir à ce violeur d'enfants si elle mettait la main sur lui.

Tata… je voudrais prendre un bain c’est possible…

La médicastre regarda au tour d'elle et soupira.

Bien sûr ma puce c'est possible.

Elle lui adressa un sourire bienveillant.

J'ai tout ce qu'il faut chez moi. Tu y as ta chambre aussi, je tiens à te garder avec moi.
Il y a un grand jardin avec un étang, ça sera mieux encore qu'une petite bassine... et c'est en lisière de forêt, au calme et sans proche voisin... Tu verras, tu y seras très bien.

En attendant qu'elle retrouve sa soeur Kiss, Cali décida de prendre sa nièce sous son aile et le premier qui tenterait de l'approcher risquait de passer un sale quart d' heure !

Viens Kiiara, ma maison est dorénavant la tienne ...

La jeune femme entoura la jeune fille d'un bras protecteur et sortit avec elle du dispensaire maintenant désert en refermant doucement la porte.

Absente Irl du 8 au 16 Juillet... à bientôt !

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Enguerand_reinhart

Coeur en miette...
Sa tante la berce et elle s’y blottit comme elle s’y blottissait souvent quand elle était petite
Les mots qu’elle lui disait avec douceur raisonnaient dans sa tête jusqu'à se mélanger totalement, elle sentait comme un vertige l’emparer, l’emportait et elle ferma les yeux qui perlèrent encore
Ha ca non plus jamais on la toucherai plus jamais elle serait la victime d’un homme et de ses envie pervers, elle secouer la tête pour bien lui montrer que personne ne guérirait cela que, jamais elle oubliraitelle était trop sale trop nul, trop impure

nan tata, veux plus sortir ne m'oblige pas! je t'en supplis je veux plus sortir!!!! plus jamais !!!

s'accrochant a sa chemise elle l'empoigna pour appuyer ses mots avec plainte
Elle avait envie d’un bain… oui depuis ce fameux jours elle passé des heurs dans son bain à frotter sa peau jusqu'à se qu’elle en saigne et ses bras en garder encore des trace. Elle était salit a jamais et aucun bain d’arriverai jamais a hotter cette souillure.
Puis un silence… elle se dit que ca y est cela était dis et que tout allé mieux maintenant mais c’était sans compter la dernière question

Mais non tata je ne sais pas qui c’est !! Il m’a attrapé par derrière et ma bander les yeux !!! Je ne connais que ca voix. Il n’a pas arrêté de…

Tressaillement a ce souvenir.
De gémir avec une grosse voix… comme un ours ! C’était dégoutant !!!!

Elle se blotti à nouveau contre elle pour sangloter

Tata… je voudrais prendre un bain c’est possible…

Elle mordilla sa lèvre nerveusement et planta son regard azure et tristounet dans le sien, elle espérait que sa tante n’aller pas vérifier ses dire en l’auscultant…

Cali

Cali posa le linge humide machinalement sur le lit quand Kiiara lui prit les mains dans les siennes, les serrant fermement et planta son regard triste et azuré dans le sien.
Elle resta assise à ses côtés en hochant doucement la tête pour l'encourager à se confier.

Pardon .. tata … pardon… C’ ma fautes…

La jeune femme observe le visage de sa nièce qui ferme les yeux faisant perler à nouveau des larmes qui coulent lentement sur ses joues et elle ne peut retenir un léger soupire de soulagement... une bêtise, elle est juste en train de lui avouer une faute. Cali souffle discrètement après avoir retenue sa respiration.

Il était trop fort .. trop lourds… tellement… brutale…

Brusquement son corps frissonne de la racine des cheveux jusqu'à ses jambes dénudées. Cali cligne des yeux de façon imperceptible ... c'est impossible... elle a du mal entendre, mal comprendre.
Kiiara éclate en sanglot et poursuit..

Ma robe tata… ma jolie robe…il l’a déchiré…Sa bouche tata…sur ma bouche.. il m’a presque étouffé..... j’ais était si faible… si lâche j'aurai du... j'aurait put!

La jeune femme blêmit au récit haché de sa nièce, chaque mot prononcé martelant violemment son coeur , le sang pulsant sourdement à ses tempes . Une foule de pensées l'assaille... Sa nièce, pour elle encore une enfant... violentée par une brute.. Cette idée lui semble tellement aberrante et monstrueuse. Imaginer son corps innocent luttant en vain contre la force de son agresseur pour protéger sa vertu..

Cali regarde sa nièce, la nausée au bord des lèvres, retenant ses larmes.

tata… il m’a déchirer les entrailles… j’ais eu si mal … j’ais… si mal … j’ais si honte… je ne veux plus jamais sortir … je veux mourir…!!

A ces mots, Cali enlace Kiiara et la serre fort dans ses bras, tentant vainement de lui insuffler sa force rassurante , incapable encore de prononcer un mot puis la berce doucement en posant un baiser sur son front tandis que la petite sanglote .

Pardon … pardon… pardon….

Pardon?.... blessée et meurtrie dans sa chair comme dans son âme, l'innocence volée par un gredin... elle demande pardon ?..... Cali ferme les yeux tout en continuant à bercer doucement sa nièce .
Les mâchoires serrées, en proie à des sentiments contradictoires où se mêlent peine et douleur, colère et haine, dans ses yeux maintenant ou rougeoie sa haine pour le violeur, son esprit demande vengeance.
La jeune femme prend sur elle en inspirant profondément. Pour l'heure sa nièce a besoin de toute sa tendresse et son réconfort mais plus tard...... elle retrouvera sa soeur, même si elle doit la traîner par la peau des fesses hors de sa retraite où qu'elle soit.

Cali regarde à nouveau Kiiara. Il fallait qu'elle lui ôte cette idée de la tête. Elle était une victime, avant tout. Chassant sa colère en maîtrisant sa voix elle lui dit:

Kiiara... ma puce.. Le seul responsable c'est cet homme qui a abusé de toi par la violence, par sa supériorité en force. Tu n'es sans doute pas la première... ni même la dernière qu'il ait abusé . S'il s'en était pris à moi qui suis une adulte , je ne suis pas sûre que j'aurais eu le dessus... alors tu penses bien qu'une frêle jeune fille comme toi... arf.. il t'était impossible de lutter.

Tendrement Cali caresse la joue de la jeune fille.

Ma puce... cet être vil et sans scrupule est un voleur et un violeur. Il t'a volé ce que toute jeune fille garde comme un trésor et pour ce faire, il a usé de brutalité. Il a fait de toi une victime.. alors s'il te plait, ne demande pas pardon.
C'est lui qui devra implorer ton pardon à genoux et c'est ainsi que je le vois... rampant à terre. Tu es très au dessus de lui et tu le seras toujours.
Ecoute moi... pour l'instant c'est la peur, la douleur et le dégoût que tu ressens mais avec le temps tu y penseras moins.

Cali s'arrête un instant de parler et plonge son regard dans celui craintif de sa nièce.

Je ne dis pas que tu oublieras mais le souvenir des ces instants douloureux s'estompera.
Pis.. tu rencontreras un jeune homme, doux et affectueux qui t'aimera avec tendresse et qui te montrera combien l'amour peut-être tendre... et tu verras, tu l'aimeras..

Doucement elle lui demande :

Kiiara... est ce que tu connais le nom de cet homme qui t'a agressé ?
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Enguerand_reinhart

La confidence

A la maison. Elle était à la maison …
Un mots qu’elle n’avait pas entendu depuis des années…soutenue par Cali elle fut transportait loin des yeux curieux et inquièts, assise sur le lit elle baissa la tête en tripotant ses mains d’un air fébrile Le doux linge chaud éfleura sa peau douce mais rougit d’avoir toujours autant de larmes dans les yeux Elle planta son regard azure dans ceux de Cali et prit ses mains qu’elle serra plus que se qu’elle aurait voulu
La sentir était déjà un réconfort incomparable
Se geste était plus là pour lui demander de ne plus bouger .. car si qu’elle devait lui dire devait sortir de sa bouche avant qu’elle n’en n’ais plus la force
Un souffle sort de ma commissure de sa bouche.. pour dire une phrase qui brûle ses lèvres … lèvres meurtit…

Pardon .. tata … pardon…

Elle recommence a frotter ses bras vigoureusement

C’ ma fautes… Ses yeux se referment aussi fort qu’ils le peuvent laissant des larmes a nouveau térrasser son visage de porcelaine

Il était trop fort .. trop lourds… tellement… brutale…

Elle eclate en sanglot….

Ma robe tata… ma jolie robe…il l’a déchiré…

Elle se recroqueville sur elle-même….

Sa bouche tata…sur ma bouche.. il m’a presque étouffé..... j’ais était si faible… si lâche j'aurai du... j'aurait put!

Elle pensa a sa mère qui l’aurait surement trouver bien terne comparer a la fougueu qu’elle aurait mit pour le massacré ….le repousser.. surement aurait t’elle trancher quelque membres…
Quel était pale compraré a elle…

elle la regarde en fronçant les sourcils de douleur..

tata… il m’a déchirer les entrailles… j’ais eu si mal … j’ais… si mal … j’ais si honte… je ne veux plus jamais sortir … je veux mourir…!!
elle se revoyait sur le sol, échouer comme une vague sur la plage.. ses vêtement ouvert avec violence.. la jupe blanche immaculée tache de rouge qui se deverse sans comprendre vraiment d’où et pourquoi …
l’homme lui avait prit sa lune .. elle était encore vièrge de caresse … et de baisés, aujourd’hui ne n’était que l’ombre d’elle-même et entre ses larmes elle n’arrêta pas de chuchoter

Pardon … pardon… pardon….

Akashia

Akashia était dans l'herboristerie ... Il se sentait de trop entre les enfants qui venaient voir Mami et Yoyo.

Quand d'un coup le calme revint au dispensaire. Il soupira d'aise décidément les petites étaient de vrais tornade ... Il ne se rapellait pas que Arie.anne avait était comme cela ... Et pourtant cela devait etre le cas car elle n'avait pas été un enfant des plus calme bien au contraire !!

Il sortit en sifflotant de la remise pensant etre seul quand il vit Cali agenouiller au sol tenant dans ses bras une jeune femme ... ou jeune fille encore peut etre il ne le savait pas ne pouvant voir son visage plongé dans son cou ... Et des sanglots ... des sanglots a n'en plus finir ... Il semblait que la jeune fille n'en pouvait plus de pleurer tant elle semblait avoir retenu trop longtemps un mal enfoui au fond d'elle.

Il regarda Cali un regard interrogateur ne sachant si c'était une nouvelle patiente épuisée d'un long voyage ... Ou une connaissance de son amie. Il se demandait s'il devait rester ou laisser les 2 femmes seules ...
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Oderint Dum Metuant

Akashia

Akashia préféra s'eclipser ... ca faisait bien assez longtemps qu'il était parti ... et n'aimait pas laisser sa femme trop longtemps seule actuellement si proche du terme ... Et puis elles avaient l'air de se connaitre et besoin de se retrouver seules !
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Oderint Dum Metuant

Cali

La jeune femme secoua la tête en voyant partir Ariia ronchonnante . Elle avait beaucoup de mal en ce moment avec la petite. Délà elle ne semblait pas accepter la relation qu'elle avait avec Yohan qui de fidèle amitié était devenu amour inconditionnel, et de plus les parents de ses deux petites filles étaient partis pour un temps, les laissant à leur charge. La gamine était déboussolée.

Cali regarda Yohan et Meliisende en espérant qu'ils pourraient la rattraper. Elle reporta son attention sur la petite chose toute fragile qu'elle berçait entre ses bras... sa nièce kiiara qui était devenue une ravissante jeune fille et qui avait hérité des magnifiques yeux azur de sa mère. La jeune femme la serra tendrement dans ses bras puis souleva son menton doucement en écartant les mèches de cheveux qui lui mangeait le visage et lui dit d'une voix douce.

Kiiara.. tu es revenue chez toi.. je suis là, ça va aller. On va aller boire quelque chose de chaud et si tu le veux bien , tu pourras me parler. D'accord ? Viens ma puce..

Cali aida la jeune fille à se lever et croisa le regard interrogateur d'Akashia qui venait d'entrer dans la salle. Il sembla comprendre la situation car discrètement il s'en alla, les laissant seules.
D'un bras encerclant sa taille fine, elle soutint sa nièce en l'accompagnant jusqu' à la petite pièce où elle la fit s'asseoir sur son lit de repos pendant que sur l'âtre elle mettait de l'eau à chauffer.
Ensuite elle la rejoignit et passa doucement un linge humidifié et parfumé à la lavande sur le visage baigné de larmes de la jeune fille. Ses gestes étaient doux, emprunts de tendresse.

Elle laissa le temps à Kiiara de se détendre pour avoir le courage de lui parler. La jeune fille était venue la voir elle, sa tante et semblait si perdue.
La médicastre était inquiète et espérait qu’il ne lui soit rien arrivé de terrible... cette enfant en avait déjà assez vu, la mort brutale de son père, leur agression où sa mère et elle avaient été laissé pour mortes à Poitiers.. Elle se souvint comme son coeur avait été déchiré de peine et de rage en soignant le petit corps blessé..... et Kiss qui avait disparue....

Cali caressa tendrement la joue peau de pêche de sa nièce avec une infinie tendresse.
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Ariia

Ariia écoutait sa petite sœur lui conter brièvement son histoire... Puis celle ci lui proposa d'aller chasser les méchants avec Yoyo... Ariia les regardait et leur dit :

"Non, j'ai pas envie...Allez y tout les deux... moi j'vais aller j'sais pas ou..."

Puis elle prit la direction de la sortie sans même attendre de réponse... Elle voulait se retrouver toute seule comme toujours...

Enguerand_reinhart

Bras réconfortant d’une tante

Torrent de larmes sur des joues pures. Elle n’arrive pas à les sécher, voilà se que c’était que de les avoir retenue tant d’années.
Père mort beaucoup trop tôt…. Mère disparue… abandonnait ?elle n’arrivait pas a le croire… …? Pureté taché….c’était cela sa punition pour ne pas être sage ?
Une petite main se pose sur sa tête recroquevillait, elle fronce les sourcils un instant perplexe les mains de Cali étaient elle si petite ??? Elle ne s attendait a cette caresse si… lointaine…et levant la tête elle n’a pas le temps de voir de qui il s’agit que sa tante se précipite sur elle prenant son visage inonder entre ses mains.
Elle n’avait pas changé … certes quelques mini rides au coin de ses yeux étaient apparues… mais sa beauté était complète, son visage plonge dans son cou, oubliant la petite main frêle qui l’a câliné juste avant. Elle lâche prise recoquillait dans les bras de sa tante. Elle était enfin là… belle tel un ange tombé du ciel

Ho tata… tata…. Tata…..
Les autres autour ne compte pas, seul importe ses mains qui la berce… ce corps chaud qui a le dont de soigner n’importe quel blessure, « ho tata soigne moi je t’en pris j’ais si mal dans mon être » pense t’elle
Elle se sert contre elle inspirant cette odeur qui est presque celle de sa mère, une odeur qui lui manque plus que de raison …
La chemise de sa tante n’est qu’une marre de larme salée…. C’est toute son âme qui se déverse dans les bras familier….. ne l’avait-elle pas fait naitre ?... ne l’avait-elle pas sauvé d’une mort précoce ?
Cette fois elle en était sur elle avait frappé a la bonne porte…et toute ses année d’exile et de voyage semblait bien terne comparer a ce petit bout de femme … son restant de famille….

Cali

Les larmes de Meliisende n'était plus qu'un souvenir . Elle gambadait gaiement dans le dispensaire sous les yeux Amusés de Cali et Yoyo en montrant fièrement son doigt enrubanné . La jeune femme les regarda tout les deux discuter du terrible événement et admira la façon dont Yoyo parlait à la petite. Avec lui, les choses se faisaient naturellement. Il avait vraiment un don pour parler aux enfants.

La porte s'ouvrit soudain sur la grande soeur de Méli , Ariia , la première fille de Téte. En fait , elle n'était pas si grande mais du haut de ses sept ans, elle avait déjà un caractère bien trempé.
Cali sourit en voyant qu'Ariia faisait comme si ils n'étaient pas là, s'adressant uniquement à sa petite soeur. Elle leur avait clairement fait comprendre que ça la dérangeait qu'ils soient amoureux l'un de l'autre. Ca chamboulait un peu ses repaires mais elle s'y ferait. Il fallait juste lui laisser le temps pour ça.

"T'as fait quoi p'tite soeur ? c'est qui t'as fait le bobo ? hein dis moi..."

Encouragée par sa soeur et Yoyoy, Meli partit dans un récit des plus rocambolesque où il lui était arrivé plein de chose dont sa rencontre avec le terrible chevalier noir !
Du coup tout le monde était sur le pied de guerre et après la proposition de Yoyoy d'aller régler leurs comptes à ces méchants, Meli embarqua Yoyoy, proposant à Ariia de venir avec eux.

Cali leur distribua des caramels en provision. Avec une expédition pareille, il leur fallait des réserves !

Euh.. soyez prudents !!

La médicastre sourit en les voyant partir puis se demanda où était Aka.

MAAMMIIIII…..MAMMMIIIII
Ca y est se dit Cali, ils n'ont pas le même nombre de caramels !!

Elle prit une poignée de caramels et arriva dans l'autre pièce en souriant mais fronça immédiatement les sourcils en découvrant Méliisende caressant les cheveux d'une jeune fille en pleurs assise à même le sol.

Cali donna les caramels à Yoyo et s'agenouilla devant la frêle jeune fille en larmes.

Ca ne va pas mademoiselle ? Vous êtes blessée ?

Elle souleva doucement son visage , la regarda puis blêmit. Lorsque la jeune fille posa les yeux sur elle, Cali se prit de plein fouet toute la détresse que son regard portait mais interloquée , elle resta muette un instant.
Elle ne l'avait pas reconnu de suite en la voyant. C'est enfant qu'elle l'avait vu pour la dernière fois et là, c'est une jeune fille qu'elle était à présent. Mais ses yeux, jamais elle n'aurait pu les confondre avec d'autres.

Oh... Kiiara... ma puce.. Cali s'assit par terre à ses côtés et la prit doucement dans ses bras en la berçant contre elle. Ca va aller... je suis là Kiiara....
Elle lui caressa doucement les cheveux en continuant à la bercer.

C'est ma nièce.. Kiiara... Yoyoy ? Tu veux bien emmener les filles ? Vous avez une chose à accomplir je crois.. et Kiiara et moi, on va rester ici ensemble.. on a à parler.
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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo

Meliisende

Meli regardait son parrain avec tendresse, elle l’aimait bien se yoyuooooo ^^

Il lui répondit que tout allez bien mais qu’il aimerait bien un caramel.

Meli regarda tendrement Cali et lui dit.

Mammie on peut lui donner un caramel le pauuuvreee ? Il a besoin d’un médicament regarde il est tout maigre.

Bien entendu yoyuo ne manquait pas de nourriture mais Méli essayait de trouver des excuses pour que sa mamie veuille bien lui en donner.

Elle fit une grimace pour accentuer sa demande, quand soudain son parrain lui demanda comment elle avait fait ça. Son expression changea tout à coup et énuméra son aventure.

Elle se mit donc à raconter ses péripéties en omettant bien entendu ses petites bêtises.

Ben ce sont des méchants, ils m’ont attaqué..... alors moi j’ai fait comme çaaa……

à chaque phrase Melissende montrait par des gestes ce qui c’était passé

……. et puiis encore comme ca...... et encore comme ça

Meli fit des gestes afin de montrer comment elle avait du se battre contre ses ennemis ; Puis tristement elle rajouta

Mais ensuite mon ennemie juré le chevalier noire m’a attaqué par derrière. Et il m’a faiiiiiiit maaaal au doigt et piiiii ben il est parti en courant.

Yoyuo écoutant son récit lui proposa d’allez les combattre Melissence toute contente accepta et lui prit la main pour y aller tout de suite mais elle vit tout à coup sa sœur qui apparaissait dans l’entrebâillement de la porte.

Ma soeuuur.

Melissence s’empressa de montrer son bobo au doigt.

Regarde mamie m’a mit un nœud rose.

Elle rit de bon cœur et lui expliqua brièvement ce qui s’etait passé et lui proposa de venir avec elle.

En se dirigea vers la sortie lorsque Meli apercut une dame au sol de l’entrée. Se considérant comme sa mamii « médecin » ^^ elle lâcha la main de yoyuo et fonça sur la dame en appellant sa mamii

MAAMMIIIII…..MAMMMIIIII

Elle caressa les jolies cheveux de la dame en attendant l’arrive de sa mamie

Ariia

Aria fit un petit sourire à Akashia lorsqu'il lui demanda s'il pouvait avoir un avocat pour répondre aux questions qu'elle posait... Puis il lui indiqua le chemin ou se trouvait sa petite soeur Meli...

Sans attendre plus longtemps, elle prit donc le chemin de la salle ou était sa soeur et cria à Akashia :

"MERCIIIIIIIIIII"

En entrant dans la pièce, elle vit que Meli n'était pas toute seule, il y avait sa grand mère et Yoyo, ba oui yoyo car pour le moment, pour la fillette, il n'était plus son tonton, mais ça c'était juste le temps de se faire à l'idée qu'il soit amoureux de sa mamie... bien qu'elle aura beaucoup de mal à s'y faire... du statut de tonton, il passe au statut de papy.... mouarf...
Bref la fillette s'approcha alors de sa petite soeur et la regarde inquiète telle une grande soeur :

"T'as fait quoi p'tite soeur ? c'est qui t'as fait le bobo ? hein dis moi..."

Enguerand_reinhart

Retours au bercail

Elle était toute belle la petite kiiara qu’on avait connue comme une mini chieuse…
Elle revenait changé, plus sage, plus grande, quelque forme naissaient sur sa poitrine, en même temps que ses hanches s’épaississaient, Son visage angélique paraissait aussi innoncent que les coquelicots au soleil
Mais en son cœur un volcan….
C’était une jeune femme, la vie lui ouvrait les bras comme sa chaire était ouverte d’une blessure ressente.
Ses pas dans la poussière… ses yeux rivé sur les murailles. Elle entre part les grande porte du village
En ses yeux lueur triste mais fière à la fois, elle marche comme guidait par des souvenirs lointains…
Ses bras. Elle en n’a besoin… elle veut être soignait mais par physiquement… sa chaire ne saigne pas … mais plutôt en son âme qui semble condamné a une tristesse sans fin et une souffrance qu’elle ne peut définir…
Elle était sans aucun doute destinait à séduire pour mieux quitter … mais voilà. Événement qui change tout une vie en une fraction de secondes….
Elle stoppe sa marche.
S’arrête et lève les yeux pour regarder l’écriteau…
Oui elle y était enfin …
Ses yeux se remplissent de larmes sans qu’elle puisse les retenir et viennent inonder son visage nacrés
Ouvrant la porte elle reste sur le palier les bras ballant…
Et parle espérant que quelque par elle soit là… son restant de famille … sa ressource pour revivre…

Coucou, c’est moi ! Est-ce que t'es là ?
J'ai tellement froid, j'ai le cœur gros, ne veux tu pas me tenir chaud…. Tata …. Me revoilà"

Elle a comme des cailloux dans la voix …
Ses yeux azure ne sont qu’océan qui s’échoue sur le sable …elle s’écroule a l’entré anéantit…. Et sanglote comme une enfant … l’enfant qu’elle était … qui ne pleurait jamais… elle se laissa aller a cette tristesse qui n’était plus que touèrent qui se déverse… se laisser allé que cela faisait du bien…
Déjà elle imaginait les bras réconfortant de sa tante… elle lui raconterait tout. Cali lui dirait que ce n’est rien … qu’elle n’était plus seule… et enfin elle guérira c’était sur ! Enfin c’est se quel espérait…

Akashia

Akashia regarda la petite Ariia en souriant ...
Que lui dire ?
Qu'elle n'a pas été sage et qu'on était en train de la punir ?
Qu'elle était en train de se faire arracher un doigt parce qu'elle avait menti ?
Ou juste qu'elle s'était fait attaquer en foret par un de ses loups et qu'elle s'était faite dévorer la moitié de la jambe ?

Au lieu de cela il lui dit:
J'ai le droit d'appeler un avocat avant de répondre a toutes tes questions ??

Tiens elle est a coté ... tu n'as qu'a aller voir par toi meme et aller consoler ta soeur !
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A vaincre sans peril ... On triomphe sans gloire ...

Oderint Dum Metuant

Yoyo_le_rouble

C'était la première fois que j'entrais au dispensaire, de cette manière..
Je n'avais jamais eu le temps de véritablement faire attention à l'endroit, ses fenêtres, ses murs, ses meubles, ces détails qui donnent une identité à un lieu, ce lieu où elle y passait le plus clair de son temps, et dans lequel j'ai toujours voulu y jeter un oeil, par curiosité, mais n'ayant jamais trouvé de prétexte probant pour visiter l'endroit et venir la voir ici.

Et à présent que j'y étais, en qualité d'invité.. Je n'en profitais pas.
Car mes yeux ne pouvaient se détacher de Cali. Je restais silencieusement dans un coin, ayant bien vu qu'il y avait plus de peur que de mal pour ma filleule, et j'observai ma Cali, d'un oeil nouveau, d'une manière que je ne me serais jamais permise auparavant...
Je la regardai tendrement, son gestes appliqués, sûrs, attentionnés, ses petits sourires et ses mots pour la petite Méli pour la rassurer, puis cette lueur qu'elle avait dans les yeux lorsqu'elle avait terminé, cette joie dissimulée d'avoir pu aider.
Je sentais mon coeur battre un peu plus fort en constatant tout cela, l'impression de la découvrir un peu plus... et qu'elle me plaisait d'autant plus.
Je regardai aussi la petite Méli imiter ses gestes en cachette... Preuve que Cali suscitait l'admiration, même chez les tout petits.

Je souris avec douceur, en voyant les petites attentions supplémentaires pour Méli, avec le petit noeud, le bisou magique et le caramel.

Monsieur………Monsieuuuuuuuurrrr ……..Vous avez un bobo vous aussi…….. Monsieuuuur YOYOOOOO ?

Il faudra pas oublier de lui donner un carammmmmel…… heinn Mamiiieeee ?

La voix angélique et de nouveau enjouée de la petite Méli me fit sortir de ma petite rêverie et m'arracha un petit rire.

Non, ma puce, ne t'en fais pas.. Je n'ai aucun bobo.

Je levai les yeux vers Cali, puis lui sourit tendrement.

Je n'en ai plus aucun, grâce à ta Mamie....

Euh... mais je veux bien un caramel, quand même si elle est d'accord et qu'elle me le conseille pour ma bonne santé.

Puis je m'approchai d'elles en souriant, et passai une main dans les cheveux fins de ma filleule.

Et pis d'abord, d'où ça vient ce "Monsieuuuuuuuuuur Yoyooooo" ?, gourmandai-je Méli avec une air drôle et faussement outrée, avant de lui sourire et de déposer une bise sur son front.
S'il te plaît, appelle-moi juste Yoyo, sinon je vais bouder dans un coin. Parole de canard.

Ça va mieux à présent, Princesse ? Comment tu t'es fait ça, dis ?

Je plissai un peu les yeux... remarquant les traces de terre et de mousse sur les vêtements de la fillette, et sur ses jambes... Me rappelant que gamins, je jouais à chasser des monstres imaginaires dans la forêt, et que ce n'était, pour la plupart du temps, pas sans égratignure.

Ou plutôt, qui t'a fait ça ...? Tu veux qu'on aille tous les deux leur régler leurs comptes tout à l'heure à ceux-là ?

Akashia

Akashia vit la petite Meliisende en criant a corps et a cris comme quoi elle s'était fait mal.

A ben qu'...

Alors qu'il allait s'occuper du geyser de sang ... il vit arriver le veau suivit de Cali et Yoyo.

Bonj...

Ni une ni 2, Cali la prit dans ses bras pour la soigner a coté ... Suivit de Yoyo. Se retrouvant seul, Akashia haussa les épaules en se disant que nul n'est éternel dans ce bas monde ...
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Oderint Dum Metuant

Ariia

Aria qui avait fini par guérir de sa grosse fièvre, gambadait dans les rues de Thouars, puis elle passa devant le dispensaire et de dehors elle pouvait entendre sa petite sœur hurlait...
En tant que grande sœur, bien sur elle s'inquiétait pour celle ci, alors elle entra dans le dispensaire et chercha des yeux partout après sa petite sœur, elle vit Akashia non loin de la, elle s'approcha alors de lui :

" 'Jour, j'ai entendu ma p'tite sœur de dehors... l'est ou ? Elle a quoi hein ? C'est grave, elle a fort bobo quelque part ? "

La petite bombardait Akashia de question... Elle voulait à tout prix savoir comment sa petite sœur allait et surtout ou était-elle et qu'avait-elle pu bien faire...

Meliisende

Melissende fut prise directement dans les bras de sa mamie Cali afin de subir les soins appropriés dans le lieu spécialement conçu. Mélissende fut donc installer sur la table et Cali soigna le plus tendrement possible son bobo. Elle félicita même Meli d’être venu entrainant un large sourire à cette dernière qui se redressant de tous son long montra sa fierté ^^.

Mais très vite la crainte repris sa besogne. En effet, tout ses instruments, bocaux, plantes, et autres matériaux dont elle ne connaissait ni leur utilités ni leur noms, mais qui lui faisait très très peur rendit Méli très nerveuse.

Ca va faire maaaaallll ?????

Elle regarda Cali en tordant la bouche sur un côté rien qu’à l’idée de la réponse. Mais elle fut rassurée rapidement par la vitesse délicate du soin.
Elle put même bénéficier de son bisou magique indispensable à la guérison ainsi qu’un caramel.

Meli était toujours fasciné par sa mamie et espérait du même coup elle aussi apprendre la médecine. Elle observait donc tous les faits et gestes que Cali effectuait. Méli restait donc toujours la attentive à ses moindre gestes afin d’en apprendre les secrets. Elle marmonnait même dans sa barbe lorsque Cali, tournant le dos à Meli, cachait ses actions.
Ouiiii elle aussi, se dit elle, ouvrirait son dispensaire qu’elle nommerait d’ailleurs le dispensaire magique des milles et une nuit.

Alors même que Cali commençait le bandage, Meli pinça soudain ses lèvres et fit sa petite moue en regardant son petit doigt qui disparaissait peu à peu. Elle espérait que sa mamie n’oublierait rien et notamment le petit nœud qui ferait toute la différence.
Fort heureusement, ce ne fut pas le cas et Méli toute contente ne pu s’empêcher de tenir son doigt levé, fort et haut, afin que tout le monde l’aperçoive. Comme si cela pouvait être important aux yeux des adules, qu’ils sachent qu’elle avait un bobo de guerre. Guerre qui, en plus, sortez de son imagination et qu’elle avait subit pas plus tard que quelques heures avant en forêt.

Et oui se dit Méli moi aussi j’ai des blessures de guerre ^^ et se pavana dans la pièce pendant quelques minuete.

Mais soudain remarquant qu’elle n’était pas seul, Méli toujours fier de son bobo observa le grand gaillard que Cali nommé Yoyoy en gardant son doigt blanc orné du petit nœud.

Elle chercha partout ou son bobo pouvait bien se cacher, mais ne le voyant pas elle posa la question.

Monsieur………Monsieuuuuuuuurrrr ……..Vous avez un bobo vous aussi…….. Monsieuuuur YOYOOOOO ?

Puis elle regarda Cali.

Il faudra pas oublier de lui donner un carammmmmel…… heinn Mamiiieeee ?

Cali

La vie réserve bien des surprises et la plus belle se trouve à son bras. Cali se tourna vers Yoyoy les yeux pétillants, leurs deux mains jointes depuis leur départ de la colline.
" Balthazar le messager", comme elle se plaisait à l'appeler , leur tournait autour puis se mettait à courir, les devançant , avant de revenir vers eux, marchant à leurs côtés.

Cali irradiait de bonheur ,s'arrêtant parfois pour donner un bisou à l'élu de son coeur.
C'est ainsi qu'ils arrivèrent devant la porte du dispensaire qu'elle poussa pour faire entrer Yoyoy, pendant que Balthazar se couchait dans un coin.

Bonjour Aka ! C'est... nous! Yoyoy et moi... euh.. moi et Yoyoy, enfin .. nous quoi!
Ca va ? .. ça c'est bien passé durant mon absence ?

La porte s'ouvrit à la volée et claqua aussitôt. Balthazar leva la tête et Cali tourna la sienne vers l'entrée.
La petite Meliisende, fille de téte et petite fillotte de Cali, venait de faire irruption en larmes dans le dispensaire et pointait un petit doigt blessé vers la médicastre.

MAAAAMIIIIEEEE………..

MAAAAAMMMIEEEE…….., JE ME SUIS FAIT MAL

Cali avait envie de sourire, la trouvant trop craquante avec ses grosses larmes de crocodiles coulant sur ses petites joues rebondies, mais afficha le masque de circonstance devant ce que sa petite fille devait considérer comme un drame.

Hoooo, ma pauvre puce ! Montre à mamie le vilain bobo . Je vais te soigner tout ça.

Elle s'accroupit pour être à la hauteur de Meliisende , la prit dans ses bras posant la petite tête contre son épaule pour l'emmener en salle d'auscultation.
Se tournant vers Yoyoy elle lui fit un petit clin d' oeil complice en lui disant:

Tu viens avec nous ?

Elle assit délicatement sa petite fille sur le bord de la table, ses petites jambes pendouillant dans le vide et observa très consciencieusement l'objet de tant de larmes... à savoir une petite écorchure au doigt, d'où perlaient quelques goutte de sang.

Tu as bien fait de venir Meli . Je suis fière de toi.

Cali désinfecta le petit doigt avec de l'alcool mélangé à de l' eau, le sécha dans un linge propre et passa sur la petite écorchure un onguent.

Ca va ma puce ? je ne te fais pas trop mal?

Ensuite, ce qui n'était pas nécessaire mais que Méliisende allait apprécier pour le montrer fièrement à tout le monde, Cali lui enroula une fine bande de tissu autour de son doigt avec un petit noeud dessus.

Voilà! .. ah , il manque le bisou magique qui guérit les bobos !

Elle lui fit un petit bisou sur le bandage en souriant puis lui débarbouilla le visage avec un linge propre humide et ramena de l'armoire un caramel qu'elle lui tendit en souriant.

Et hop, la récompense des courageuses.
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Akashia

Akashia regarda ses patientes partir ... Ma foi il ne s'en était pas trop mal tiré pour une première fois ...
Il avait bien tenté de leur rendre les écus mais rien a faire ... ils serviront a faire le plein de bandages, récipients et autres objets que la foret ne pouvait leur fournir !

Il se mit a ranger et a laver tout ce dont il s'était servi pour les soins en sifflotant.

Peut etre qu'un nouveau client arriverait !
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Oderint Dum Metuant

Meliisende

Melissende jouait comme à ses habitudes dans le jardin de sa maman et Zizou son âne doudou avait fait encore des bêtises. Il venait de voler le gâteau que maman « tété » venait de faire.

Mhhhhh quel succulent gâteau

Ce dit Meli, son Zizou n’avait tous compte fait pas eu une si mauvaise idée

Mais Melissende consciente de la bêtise avait tous de même un peu peur de se faire gronder et décida d’aller se cacher dans la forêt pour jouer à la princesse chevalière.

Et c’est ainsi qu’avec son :

HUUUUU cheval

Meli trottinait dans les bois combattant ses ennemis imaginaires qu’elle battait bien évidemment toujours grâce à sa force surhumaine.

Ha qu’elle était forte cette Meli.

Mais soudain inattentive à son environnement Meli tomba. En effet, l’un de ses ennemis juré venait de lui faire un croche patte. Meli tomba à la renverse et se blessa le petit doigt. elle se retourna et donna des coups d’épée en bois à la racine d’un arbre qui pour elle était son ennemi juré le chevalier noir.
Avec toute sa hargne elle frappa à plusieurs reprises mais comme d’habitude le chevalier arriva à s’échapper.

Meli se redressa donc comme elle pu et vit sont doigt qui saignait. Un peu apeuré de perdre son doigt qui n’avait en réalité qu’une petit égratignure, Melissende accourra auprès de sa bien aimé Mamie sa guérisseuse personnelle digne d’une princesse pour se faire soigner.

En voyant le dispensaire, Melissende se précipita vers la porte d’entrée, l’ouvrit et la referma précipitamment en cria les larmes pleins les yeux :

MAAAAMIIIIEEEE………..

MAAAAAMMMIEEEE…….., JE ME SUIS FAIT MAL

Du haut de ses trois pommes, elle tendit son petit doigt vers le haut en direction de sa mamie et tout cela d’un air suppliant et pleurant à chaude larme. Mais elle n’en dit pas plus.

Agnia

La gasconne jeta un petit regard à la femme qui se trouvait là, puis se laissa ausculter. Elle hocha la tête en entendant le médicastre. Certes, il devait avoir raison. Et c'était aussi bien, un bébé pourquoi pas, mais pour le moment il y avait d'autres choses plus importantes: la route était encore longue et il y avait moultes choses à faire qu'elle ne pouvait se permettre de remettre à plus tard.

Elle prit la tisane, qu'elle but sans sourciller, et pourtant elle détestait la tisane, rien ne valait une bonne gnole pour se nettoyer le gosier!

Merci à vous de votre accueil, et de vos conseils.

Elle farfouilla dans sa poche, à la recherche de quelques écus, qu'elle lui remis avec précaution.

Bonne continuation à vous et encore merci pour tout.

Sans demander son reste, elle prit la poudre d'escampette. Décidément, elle n'aimait pas trop les dispensaires.

Lentement, elle reprit le chemin de la grange où elle avait élu domicile, espérant pouvoir y passer quelques heures de repos.

Akashia

Akashia fit allonger Agnia sur la table a la place de Anabase (c'est plus facile de passer par les noms pour la compréhension ^^).

Il lui palpa le ventre en écoutant attentivement ses réponses.

Et bien Dame ... vous me voyez très embéter ...
Vous avez tout les symptomes de la femmes enceinte ... mais je ne peux encore vous le garantir ! c'est trop tot pour mes compétences ...
Attendez encore 2 mois pour etre plus sur. POur le moment je ne peux exclure la possibilité.

Soyez vigilante si d'un coup vous avec une grosse perte de sang par voies basses c'est tout ce que je peux vous dire pour le moment ...

Et puis mangez bien ... sainement et en de bonnes quantités !
Et surtout REPOSEZ VOUS !!!

Il alla auprès de l'atre et lui servit une tasse de tisane.

Tenez buvez ca ... cela vous fera du bien
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Oderint Dum Metuant

Anabase

Se massant la jambe, Anabase écoutait d'une oreille distraite les propos qui s'échangeaient juste à côté d'elle. Elle but la tisane que le médicastre lui avait servi en se brulant un peu les lèvres. Décidément, elle était distraite en ce moment .
Cela la gênait un peu d'assister à la consultation de cette femme; Ana se demandait si celle ci avait conscience de sa présence dans la même pièce.

La douleur s'estompait et le moral remontait en fléche ... dans trois quatre jours elle reverrait son village.

Ramassant les bandages et l'onguent dans sa besace, elle se répéta mentalement les recommandations.

Citation:

Et si vous avez un peu d'alcool, juste avant de mettre l'emplatre, un petit coup

un petit coup sans doute pour se donner du courage,dit Ana.

Elle se rendit compte qu'elle avait parlé tout haut ! Elle fit un sourire contrit, regarda la femme et le médicastre.

Celui ci venait à l'instant de la pousser de son semblant de table, pour installer la femme. Ben, le pauvre à ce rythme, il allait être épuisé.

Merci pour vos bon soins.
Ana déposa une bourse bien maigre sur le coin de la table, les temps étaient durs. Boitant à peine, elle se dirigea vers la porte.

Agnia

Agnia sourit au médicastre.

Ce que vous pouvez pour moi... Hum... j'aurais besoin que vous me disiez si ce que je pense est fondé. Je pense être enceinte. Enfin disons que j'en ai les symptômes et que c'est tout à fait probable. Si vous pouviez me le certifier ou me l'infirmer, vous seriez bien aimable!

Elle passa sa main sur son front et se vouta un peu, la fatigue de la route se faisait sentir et les nuits qu'elle passait ne la reposait pas vraiment. Il était tôt, trop tôt pour qu'elle soit déjà enceinte. Elle ne s'y attendait pas, pas déjà. Mais c'était possible. Elle, l'adepte des plantes, qui se droguait de tisanes en tout genre depuis la naissance de sa fille, avait cessé d'en prendre depuis qu'elle était avec Théo. Négligence? Oubli? Ni l'un, ni l'autre. Elle l'aimait et n'avait pas envie d'utiliser ces artifices. Il le savait et ne s'y était pas opposé. Mais déjà? Si vite! Elle posa sa main sur son ventre, machinalement, à demi effrayée et le coeur battant sous le coup de cette joie intense.

A nouveau, elle leva ses yeux interrogateurs vers l'homme et attendit ses indications.

Akashia

Akashia sourit ...

Hum hum... Enceinte ! mais c'est une bonne nouvelle ca ...

Alors dites moi ...
Avez vous des nausées ? Plus le matin l'après midi ?...
Vous sentez vous plus fatiguée actuellement ? est ce dès le matin
Mangez vous plus qu'a l'ordinaire ? avez vous des vertiges ?

Avez vous pu observer un arret de vos cycles menstruelles ? depuis combien de temps ?

Akashia enchainait les questions espérant qu'elle lui dirait tout meme si cela la gènait de répondre a ce genre de question devant un hommes
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Oderint Dum Metuant

Agnia

La jeune femme rougit légèrement, amusée par son interlocuteur et sa suite de questions.

Oui... c'est une bonne nouvelle.
J'ai en effet de nombreuses nausées, surtout le matin.
La fatigue est fréquente, un peu toute la journée, et j'ai aussi des grands moments de lassitude.
Pour ce qui est de manger... c'est fluctuant... soit j'ai un appétit d'ogresse, soit les nausées sont si fortes que toute odeur m'insupporte, donc impossible d'avaler quoique ce soit.
Des vertiges?... Hum. Je me suis évanouis, hier, oui on peut dire que j'ai quelques vertiges, parfois.

La dernière question l'embêtait. Elle se sentait un peu gênée, mais bon c'était un médicastre de toute façon, alors autant y aller.

Hum... oui, je ne saigne plus depuis... depuis un mois, je crois...

Ah... Agnia... Agnia et les chiffres, Agnia et le calcul, ce n'était pas ça du tout! Il faudrait pourtant faire avec.

Akashia

Après avoir porté la tasse de thé a la première patiente, il se retourna vers la seconde et lui demanda:

Je suis tout a vous Dame ... Que puis je faire pour vous ?

Il la regarda de pieds en cape et ne trouva rien qui puisse indiquer un quelconque mal, blessures. Son visage semblait ... Quoiqu'épuisé ... pas trop pale ou crispé de douleur. Ses yeux étaient normaux ... Pas flous par une douleur ou la maladie ... Son front semblait sec donc pas de fièvre ...

Décidément il ne voyait pas de quoi pouvait souffrir la demoiselle !
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Agnia

La gasconne savait. Les nausées, cette fringale parfois qui l'a prenait sans crier gare, ses changements d'humeur encore plus importants qu'en temps normal. Elle savait et elle le ressentait, dans tout son être.

Elle portait la vie et elle en ressentait une intense joie, un bonheur exubérant qu'elle tentait de canaliser pour ne pas paraître encore plus folle qu'à l'accoutumée. Néanmoins, elle voulait en avoir le coeur net. Cette étape à Thouars était bienvenue, et lorsque la jeune femme se retrouva devant le dispensaire, elle sentit son coeur se serrer. Elle n'était pas entrée dans un tel lieu depuis la naissance de sa fille, quelques années auparavant.

Elle pénétra donc dans le lieu et chercha quelqu'un qui puisse lui répondre. Un homme se trouvait là qui semblait s'y connaître; il parlait avec une jeune femme qui venait de se faire soigner.

Elle s'avança vers eux et inclina la tête pour les saluer.

La Bonne journée à vous. Pardonnez-moi de vous déranger mais... je cherche un médicastre?

Ses mirettes se posèrent sur les deux personnages et elle leur adressa un léger sourire, un peu las de la route.

Akashia

Agnia a écrit:

La Bonne journée à vous. Pardonnez-moi de vous déranger mais... je cherche un médicastre?

Akashia se retourna vers la nouvelle arrivante ... décidément le sort était visiblement conjuré !

Bien le bonjour gente Dame.

Il inclina la tete a son tour ...

je suis le médicastre actuellement ... Ou en tout cas c qui s'en rapproche le plus étant l'apprenti de la médicastre actuelle ...

Il lui sourit aussi rassurant que possible.

Mais je vous en prit asseyez vous je suis a vous dans un instant !
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Oderint Dum Metuant

Agnia

Agnia le salua avec respect et lui sourit, amicalement cette fois.

Ravie de vous rencontrer. Prenez tout votre temps, je ne suis pas pressée.

La brune se dirigea vers la chaise et y prit place, appuyée sur le dossier, yeux mi-clos à savourer la douceur de l'instant.

Akashia

Citation:

vous m'avez épuisée, j'ai l'impression d'être arrivée en meilleur état.

Akashia revenait avec des bandes propre. Il sourit a la Dame et ne put s'empécher de répondre...

Oui je mets souvent les femmes dans cet état d'épuisement que voulez vous ...

Après un sourire espiègle il reprit plus sérieusement

Quand a reprendre la route, j'ai bien peur que ce soit encore un peu tot. Je serais vous j'attendrais encore 2 ou 3j. Dans le pire des cas, ne couvrez pas la plaie sauf avec des bandages propres que je vais vous donner.

Il commenca a bander la jambe pour garder l'emplatre au chaud et serra un peu.

Voilaaaaaaaaa !!

Il regarda son travail comme si c'était un chef oeuvre.

Dans tout les cas ... je vais vous donner de l'emplatre que vous devrez appliquer tout les jours pendant une bonne semaine tout les matins et si possible le soir vous laissez la plaie a l'air libre qu'elle respire et s'asseche !

et bien sur Nettoyage Nettoyage Nettoyage a eau clair. Et si vous avez un peu d'alcool, juste avant de mettre l'emplatre, un petit coup dessus !

L'emplatre va durcir et réduire ... Pour lui redonner consistance, vous mettez un peu d'eau et vous le faites chauffer tout doucement ! Si la chaleur est trop forte cela tuera les effets curatifs des plantes !
Puis vous badigeonnez la plait et vous mettez les bandages en place ... pas trop serrer ! Pas trop lache ... les bandages !

Il lui tendit le récipient avec l'emplatre et quelques rouleaux de bandages.

Il repartit au coin du feu et servit une tasse en plus de la sienne de thé fortifiant.

Venez boire ca ca vous donnera de l'énergie si vous etes aussi épuisée

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A vaincre sans peril ... On triomphe sans gloire ...

Oderint Dum Metuant

Anabase

Tout alla vite. Sans trop avoir le temps de comprendre ce qu'il allait lui faire, Ana se laissa guider. Pourtant elle aurait presque eu envie de sourire devant la méprise .... elle ne buvait pas d'eau quand elle avait mal, mais du génépi, de la torgnole, de l'eau de feu, le "uisgue beata" de ceux qui mettaient le feu dans le sang et dans la tête.

Mais là ... presque écrasée par la douleur, Ana ne put même pas répondre aux propos du médicastre. Elle ne se sentit pas capable d'articuler quoi que ce soit, et pourtant la brulure s'en allait lentement, mais elle avait des difficultés à reprendre son souffle.

Un timide sourire se dessina enfin. Et regardant sa jambe elle demanda.

Ca va guérir vite ? Je vais devoir reprendre ma route bientôt ... mais là je ne m'en sens pas capable ... vous m'avez épuisée, j'ai l'impression d'être arrivée en meilleur état.

Anabase

Pas trop le temps d'attendre, un autre homme aussi pressé s'agitait à la porte. Ana fut surprise quand l'homme lui adressa la parole, elle s'attendait à voir une religieuse. Lui, n'avait même pas l'habit ....

Elle se mit debout, serra un peu les dents, la douleur lui coupa presque le souffle.
J'ai une blessure à la jambe et ... la plaie devient très moche là. Je n'en peux plus ... j'ai beau boire pour calmer la douleur, cela me tourne la tête, les boyaux aussi de temps à autre, mais la douleur reste là ... bien accrochée. Vous pouvez m'aidez ?

Akashia

Akashia écouta sa patiente d'un air entendu comme s'il était a son affaire ... alors qu'en fait pas du tout ...

Vous avez eu raison de venir ici ... vous etes entre de bonnes mains ...

Il se murmura pour lui meme : enfin j'espère ...

Il retira la chausse de la Dame puis baissa le bas qui cachait une bien belle estafilade infectée !!

Et bien ... et bien ... il était temps que vous veniez !!
Boire de l'eau c'est une bonne chose mais ca n'aidera pas votre corps a cicatriser ! Nettoyons ca dans un premier temps ....

Akashia alla chercher une bouteille d'alcool ainsi que des linges propres... Et un bout de bois !

Prenez en une lampée et apres mordez la dedans ... ca va ... euh ... picoter un peu !

Alors qu'elle allait refusé, il insista et bien qu'elle grimaca elle en avala un peu.
Une fois qu'elle eu placé le bout de bois dans la bouche Akashia se retourna vers la plaie et versa de l'alcool dessus ... Aussitot le corps se cambra et il entreprit de nettoyer la plaie qui suppura et cracha tout le pue qu'elle ... ben put ... ainsi que les restes de corps étrangers.
Une fois satisfait du nettoyage, la plaie était rouge ... autant que le visage de la patiente.

Ca va ?? Vous savez que vous avez eu de la chance ... la gangrène ne s'est pas installée ! mais il ne fallait pas attendre plus longtemps ! et il semblerait qu'il n'y ait pas besoin de points ...
Vous vous rendez compte a quel point vous etes chanceuse ???

Il lui sourit chaleureusement tandis qu'elle avait beaucoup de mal a lui rendre ... peut etre ne partageait elle aps son point de vu ...

Il alla sur un plan de travail pour préparer l'emplatre ... Il avait vu deja Cali le faire pleins de fois mais voila ... elle n'était pas la cette fois ci ...
Il rassembla les ingrédients de la recette et commenca la mixture.

une fois la consistence et l'odeur identique il se retourna vers la patiente qui avait reprit des couleurs plus normal ... tandis que lui s'était mis de l'argile partout et devais ressembler a une vraie momie !

et voila !!! ca va nettement moins piquer maintenant ... enfin je pense !

Il étala avec une infinie délicatesse l'emplatre sur la plaie jusqu'a la couvrir complètement ...

Tadammmmmmmm !!!

Ne bougez pas je vais chercher un pansement a mettre dessus !
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Oderint Dum Metuant

Anabase

Un homme sortit sans prêter la moindre attention à la femme, sa mine était morose. Ana se prit à penser que l'endroit était source de mauvaises nouvelles, elle espérait qu'on la soulagerait un peu, que la douleur lui laisserait le répit pour continuer sa route.
Avisant un banc dans l'entrée du dispensaire, Ana s'assit avec précaution, les pieds avaient l'air bancal et ce n'était pas le moment de tomber.
Elle toussota pour se faire annoncer, le plus discrètement possible.

Akashia

Akashia se précipita a la suite de Datan pour le rattraper ...

Datan ... attends ...

euh ... arretes !!

ou alors attends je v...

Akashia vit une femme s'assoir sur le banc a coté du dispensaire ...
Il regarda Data filer comme un pet sur une toile cirée ... Puis la voyageuse qui semblait épuisée et mal en point !

Il avait promis a Cali de s'occuper du dispensaire, il ne pouvait pas laisser une cliente dans le besoin ... sa première cliente en plus !! vivante !!

Bonjour Dame,
je vous en prie ... ne restez point dehors et rentrez m'expliquer votre problème ... Je ferai ce que je peux pour vous !

Il lui sourit le plus avenant possible venant l'aider a se remettre sur ses pieds et l'aida a rentrer dans le dispensaire.
Il la fit assoir sur la table au centre de la pièce et en allant refermer la porte il lui demanda:

Que puis je faire pour vous Belle Aventurière ?

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Oderint Dum Metuant

Cali

[ Sur la route de la colline .... ]

Amusée, intriguée, Cali suivait Balthazar entre les rues de Thouars . Il semblait savoir où aller , la truffe en avant, s'arrêtant parfois pour vérifier qu'elle le suivait bien.

Cali n'était pas inquiète par une quelconque urgence. Il était évident que le chien n'était pas trop pressé et les guidait à présent sur les chemins boisés en sortie de ville.
Quelque soit la raison pour laquelle le bon gros toutou était venu la chercher, la jeune femme se sentit envahie de bien être et prit ça plus pour une balade.

De temps à autre Balthazar venait chercher une caresse qu'elle se faisait une joie de lui prodiguer et tournait joyeusement autour d'elle.

Arrivés dans la clairière , le chien se mit à courir vers la colline...
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Datan

Mais bientôt le sourire de Datan disparut de son visage, en ne voyant pas revenir Cali. Elle était sortie à la suite du chien, mais ne revenait pas. Ce qui l'avait fait sourire ne l'amusait plus.

Tu connais ce chien Akashia ? Je suis inquiet de ne pas voir Cali revenir...
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Akashia

Akashia revint avec la théière et 2 tasses qu'il servit.

Il en mit bien une a droite comme Datant lui avait demandé et prit une gorgée.
Il grimaca ... non seulement c'était du thé ... mais il n'avait pas trouvé le miel dans ce bor... dispensaire ! autant il savait trouver n'importe quelle herbe autant pour les ustensiles usuels rien !
Les tasses n'étaient en fait que 2 mortiers ou il avait l'habitude de mettre des herbes sèches en morceaux avec un pilon.

Ce veau ??? non je ne le connais pas du tout ... Il semblait amical et pas du tout méchant.

Akashia vivant avec des loups, il avait plus confiance en la nature animale qu'en celle des humains. Et il lui semblait reconnaitre une bonne ame d'une mauvaise quand il en reconnaissait une ... Cela dit le doute s'insinua en lui quand il vit Datan inquiet ...

Pourquoi tu crois que Cali risque quelque chose ?
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Oderint Dum Metuant

Datan

Je ne sais pas, mais je n'aime pas trop cela. Tu es médicastre, moi je ne suis pas utile ici, je vais essayer de la retrouver. A plus tard.

Datan sortit immédiatement, récupérant son mantel au passage. Il eut un mal fout à le remettre avant de sortir et l'anxiété se lisait sur son visage. Quelques instants plus tard, il arpentait les ruelles de la ville, tout en scrutant le ciel.

Mon ami, j'ai maintenant besoin de ton regard perçant et de tes ailes agiles... Montre-toi.

Un cri se fit entendre quelques instants après. Un cri rauque de rapace qui tournoyait déjà au dessus de lui.
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Akashia

Akashia regarda Cali partir je ne sais ou lui laissant le dispensaire. Il se retourna vers Datan ...

et bien ... nous vla en tete a tete !

Si tu as besoin de quoique ce soit ... N'hésites pas a me le demander !

Je ferais ce que je peux pour t'aider !

Il regarda le reste de thé sur l'atre ... Il leva le petit doigt et lui demanda

Une petite tasse de thé peut etre ??
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Datan

Datan sourit au jeune Thouarsais.

Citation:

Si tu as besoin de quoique ce soit ... N'hésites pas a me le demander !
Je ferais ce que je peux pour t'aider !

Euh... en fait j'allais te dire la même chose... Vu mes connaissances en médecine, nous voilà bien parti.

Puis, montrant l' "emballage" de sa main.
Je veux bien du thé oui, si tu me le sers à droite

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Datan

Citation:

Bonjour messire, je suis Aby la chipie de Niort....je voyage et j'ai mal au cœur...pouvez-vous quelque chose pour moi ?

Datan se retourne alors qu'une jeune femme s'adresse à lui. Tout d'abord, un sourire aimable se dessine sur son visage. Sa tête se penche sur le côté, et le sourire devient franc.

Mal au coeur ? Quel dommage que ce fut si jeune. J'espère que cela n'est pas si grave. Malheureusement pour vous, je ne suis point médicastre ; la seule chose que je sais faire, c'est jouer avec les mots... les maux de coeur ne sont point mon rayon... Mais dites-moi quels sont vos symptômes ?

A peine il eut le temps de finir, et voici qu'un nouvel évènement intervient. Une bousculade, Datan veut aider mais il est handicapé par sa main bandée, il observe Cali, maîtresse dans bien des arts pour aider les autres. Tout se passe vite, certains mouvements défilent à une vitesse folle. Tout semble maîtrisé, rodé à l'extrême.
Datan s'assoit, comme pris par un vertige, non point du à une réaction de son propre corps, mais plus tôt à l'effervescence retombant soudainement.

L'Epervier se tourne vers le jeune niortaise, voyant Cali entre de bonnes mains :
Mal au coeur, dites-vous ?
Un sourire, cette fois moqueur, fait briller ses yeux...

Mais contre tout attente, c'est à nouveau une belle surprise qui déboule dans la dispensaire... Une énorme boule de poil. Datan observe l'animal pour jauger de sa dangerosité, la main déjà posée sur le poignard de sa ceinture. Mais la bête semblait en mal d'affection ou de jeu, au vu de son comportement...

Datan se cale dans son fauteuil... Les chiens, ce n'est pas son truc... lui préfère les bêtes à plumes, et les roses aux corolles fournies.
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Balthazar

La longue queue touffue de Balthazar faisait des grands ronds dans l'air. Il était vraiment tout heureux de revoir cette jeune femme dont il s'était pris d'affection dès qu'il l'avait vue, il y avait près d'un an quasiment, à présent. Il se souvenait d'elle, de sa douceur, de sa joie communicative.
Il se laissait câliner volontiers, haletant joyeusement, bien campé sur son derrière.

euh.. c'est pour moi les fleurs ?

Le grand chien noir sembla opiner du chef, et secoua la queue encore plus vite, dansant un peu avec ses pattes avant en leur faisant faire de petits pas sur place.
Il se sentit très fier de lui lorsque la jeune médicastre récupéra les fleurs coincées dans son collier.

Merci mon gros toutou... tu es mignon comme tout.

Balthazar émit un aboiement sonore et enjoué, et sembla faire un grand sourire. Il se leva et fourra son museau doucement contre la thouarsaise, se frottant affectueusement les vibrisses contre elle. Puis il se retourna et se mit à courir.

Il s'arrêta et se retourna de nouveau vers la jeune femme. Il fit quelques pas vers elle... puis se retourna, et se remit à courir. Il s'arrêta de nouveau, la tête tournée en arrière, la regardant fixement.
Il s'assit calmement, et aboya, comme un appel, et pencha un peu la tête d'un côté... puis de l'autre.

Akashia

Akashia arriva et vit la boule de poil dans les bras de Cali ... Ou est ce le contraire ??
Avec tout ces poils comment savoir !

Toujours est il que le chien avait une bonne bouille et semblait bonne poire ... euh patte !! bonne patte !

Quand il vit le manège du chien Akashia sourit et ne pu s'empécher de dire

Je crois qu'il veut que tu le suives !

Tu es sur que ce n'est pas Lacie ? ou Rintintin ??

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Oderint Dum Metuant

Cali

La jeune femme rit quand Balthazar se leva et vint la chatouiller affectueusement en fourrant son museau contre elle puis aussi soudainement se mit à courir.
S' arrêtant plus loin puis revenant sur ses pas pour repartir à nouveau.

Cali observait son manège quand Akashia vint la rejoindre dehors.

Je crois qu'il veut que tu le suives !

Oui, justement je me faisais la même réflexion.

Tu es sur que ce n'est pas Lacie ? ou Rintintin ??

Euh... inconnus aux bataillons ses deux là, par contre pour Balthazar , impossible de me tromper. C'est bien lui.
Aka? je te confie le dispensaire durant mon absence. Il se peut que Agatha, ma filleule vienne ici, elle aimerait apprendre le métier.

La brunette sourit à Akaschia puis tenant dans sa main les quelques fleurs formant un petit bouquet, elle rejoignit le bon gros toutou ,
qui à son approche se remit sur ses pattes et tourna joyeusement autour d'elle.

Mais oui mon beau.. je suis là. Aller montre moi !

Apparemment le chien dut prendre ça comme un appel car aussitôt il prit une direction en courant, Cali derrière ses talons .
Mais il revenait souvent sur ses pas, tournant autour d'elle pour repartir aussitôt .
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Balthazar

Babal était de bonne humeur. Il se dandinait, la langue pendouillante, le pas sautillant et léger... enfin, léger, c'est relatif, vu la taille du gros toutou et les grimaces que faisaient les gens dans le rue lorsque le grand Terre Neuve leur marchait par mégarde sur les pieds.
Sa queue dansait dans l'air, montrant sa bonne humeur et son entrain. Plus il s'approchait de sa destination et plus sa longue queue touffue fouettait l'air par d'amples mouvements, mettant au tapis au premier round quelques mouches, pigeons, canards et gamins qui passaient par là et avaient le malheur de s'être approchés trop près.

Babal était vraiment joyeux aujourd'hui. S'il pouvait chanter il l'aurait fait. Remercions le Très-Haut qu'il ne puisse pas le faire.
L'immense chien noir se déplaçait presqu'en bondissant, la gueule grande ouverte semblant afficher un grand sourire, haletant et bavant comme jamais.

Il arriva au dispensaire pour voir la personne qui l'avait découvert en taverne, le faisant enfin exister lui qui était trop grand et trop sombre pour qu'on puisse parfois le remarquer, et trop craintif pour se montrer aux gens.

Il se mit à courir en voyant la porte d'entrée et se ratatina le visage en s'y cognant avec fracas, faisant presque vibrer tout le mur entier de la bâtisse. Il sembla rigoler, puis il se recula un peu pour s'assoir sur son arrière-train et poussa un aboiement retentissant.

Il attendit, toujours la langue pendante sur le côté, puis poussa un autre aboiement terrible, piétinant un peu de ses deux pattes avant, afin de bien se positionner comme il faut.

Sentant que quelqu'un approchait, il leva le museau vers le haut, laissant entrevoir les fleurs qu'il avait arrach.. euh... cueilli au passage, en les coinçant avec son collier.

Cali

Bastinsse !!! Soit je suis un bon médicastre et ma seule présence les soigne ...

Soit je les fais tous fuir !!

Malgré sa fatigue passagère, Cali sourit à Akashia qui finalement arrivait au bon moment, surtout après la proposition qui suivit.

Assis toi tete beche a la chaise !

Raaaah .... Aka.. Au regard insistant et autoritaire de son ami , Cali ne se fit pas prier . Tête posée sur ses bras repliés par dessus le dossier de la chaise, la Thouarsaise savoura le massage expert de son assistant sur ses épaules nouées en poussant des...

mmm... trop bon ... ah... je sens que... je vais m'endormir...

Au bout d'un moment, alors qu'elle commençait à piquer du nez , Aka arrêta doucement le massage et ôta ses mains.
Cali ouvrit les yeux, se leva en s'étirant et colla une bise sur la joue de son ami.

Aka ! Quoique tu en dises , là je peux t'affirmer que tu es arrivé au bon moment et que tu m'as redonné de la force... en plus je suis toute dénouée. Merciiiiiii !

Aaaaaaaah ! C'est quoi ça ??

Cali sursauta et se retourna vivement vers la porte du dispensaire après avoir entendu un énorme bruit la faire vibrer ( la porte hein , pas Cali ^^) .
Méfiante elle s'empara d'une chaise en la soulevant en l'air comme si un Sarrasin allait faire irruption dans la pièce armé d'un sabre , mais elle reposa aussitôt son arme improvisée en entendant un puissant aboiement derrière la porte , suivit d'un deuxième .

Un petit coup d'oeil interrogateur vers Aka et elle se dirigea vers la porte qu'elle ouvrit doucement ... sait-on jamais....

Houla ! Tu es qui toi ?

Un énorme chien tout noir et plein de poils, assis sur ses pattes arrières, attendait là tranquillement . Cali regarda à droite et à gauche dans la rue et ne voyant personne, revint se planter devant le gros toutou.

He bien apparemment tu es tout seul.

Cali se mit à le regarder attentivement . Elle connaissait ce chien.. mais d'où? Malgré sa concentration , un sourire se dessina sur ses lèvres devant la bonne bouille du toutou.
La langue pendante sur le côté, un air joyeux et tout fou avec sa truffe en l'air... et ce regard...
Soudain la jeune femme arrondit autant sa bouche que ses yeux... tout lui revenait en mémoire.... le fauteuil.. les portes et les meubles... l'inondation dans la taverne ... Yoyoy.. Cathy et.....

Aaaaaahhh ! Le fauteuil chien !!... ah.! c'est toi ?? Rhooooo comme tu as grandit !!
Cali se mit à rire et s'accroupit puis posa les genoux sur le sol en enlaçant le chien.

hooo... Balthazard !

Le visage noyé dans le cou du toutou, les bras l' enserrant tendrement en l'embrassant comme du bon pain , Cali souriait en reconnaissant celui qu'elle avait vu tout petit... mais qui en fait était déjà grand, euh.. même petit.

Un élan de tendresse monta en elle en lui papouillant les bajoues et elle remarqua les fleurs accrochées à son collier.

euh.. c'est pour moi les fleurs ?

Elle décida que c'était pour elle même si elle émettait un doute sur le pourquoi du comment qu'elles se trouvaient là... trop compliqué, elle préféra ne pas y penser et ôta une à une les fleurs coincées dans le collier.

Merci mon gros toutou... tu es mignon comme tout.
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Akashia

A peine Akashia franchit le pas de la porte et proposa son aide ... Que tout les patients quittèrent le dispensaire ...

Bastinsse !!! Soit je suis un bon médicastre et ma seule présence les soigne ...

Soit je les fais tous fuir !!

Il se retourna vers Cali a moitié énervé ... Puis il vit la fatigue et la lassitude dans ses yeux et se calma aussitot ...
Elle lui proposa un thé mais alla se servir lui meme. Puis, il vint se placer derrière Cali

Assis toi tete beche a la chaise !

Alors qu'elle allait protester il la fit taire en mettant un doigt sur sa bouche et ne lui donna pas le choix de le faire.
Puis il lui fit pencher la tete en avant et lui fit un massage des épaules et du cou décontractant ainsi les mucles et faisant partir la tension.
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Oderint Dum Metuant

Sehanine_archelune

Cali a écrit:

Bonjour Seha. He bien.. malgré son visage tuméfié, Manwë ne présente pas de fracture au niveau de la face. Par contre, fractures costales évidentes.
Je lui prépare un emplâtre constricif qui soignera ses hématomes et qui aidera à sceller ses côtes cassées et à les maintenir en place.

Seha, je te le dis à toi pour que tu sois vigilante pour deux. Manwë doit se reposer sans bouger pendant quelques jours. Evidement pas de charges lourdes à porter, ni de faux mouvements. Et pour dormir, la meilleure position et la plus confortable, en position semi assise le dos maintenu par des coussins.

Séhanine écouta Cali et fut rassurée quoique le mot repos ne faisait pas vraiment partie du vocabulaire de Manwë, mais elle sera vigilante.

Elle remercia vivement Cali pour les bons soins et les conseils puis aidant Manwë à rejoindre la porte ils quittèrent de dispensaire pour reprendre le chemin de leur maison

Merci Cali, merci pour ton dévouement. Au revoir et à bientôt enfin plutôt en taverne qu'ici

Akashia

Akashia revint dans le dispensaire ... Facon tant qu'il était la il ne s'y passait rien ... des qu'il partait il y avait de l'activité !

A croire qu'il faisait fuir les malades!

Il entra et vit qu'une fois encore ca ne dérogeait pas a la règle ! Le dispensaire était plein !

Cali ??? Cali ???
Tu as besoin d'aide ??
Ou es tu ??
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Oderint Dum Metuant

Cali

Après un soupire de soulagement, Cali se rendit compte que ses doutes n'étaient pas fondés. La jeune Sandy avait en fait une fracture de la main.
La médicastre grogna en se disant que les explications seraient pour plus tard .
Sandy ayant heureusement perdue connaissance, la douleur au moins lui était épargnée.

La fièvre la faisant délirer, Cali décida de lui faire absorber patiemment un remède à la fois contre la douleur et la fièvre en lui imbibant d'abord les lèvres de la mixture pour faire naître en elle le besoin de succion puis une gorgée pour le reflex de déglutition.

Elle put ainsi lui faire avaler une bonne partie du remède dans sa semi-inconscience.
En attendant que les plantes fassent effet, la médicastre s'attela à la tâche pour préparer un emplâtre pour fracture.

Cali posa d’abord une attelle pour maintenir la main en place, afin d’éviter que le moindre mouvement ne provoque des douleurs et ne freine la cicatrisation, puis étala l’emplâtre et enroula sur le tout un bandage.
Les heures passées à veiller Sandy s’écoulaient doucement.
Régulièrement, Cali mettait un linge humide sur le front de Sandy et lui faisait avaler les remèdes préparés jusqu’à ce que la fièvre soit définitivement tombée.

Cali savait que Sandy venait d’avoir un bébé. Tout ça conjugué à la fatigue du voyage, les douleurs occasionnées par sa main l’avaient mise dans cet état fiévreux.

Soudain la Thouarsaise ouvrit grands les yeux... le bébé !!.. où était-il? Qui le gardait? Est ce que Sandy l’allaitait encore ?... alors il devait mourir de faim!!.. toutes ces questions bouillonnaient sous le crâne de la médicastre.

Cali fit les cent pas en jetant de soucieux coups d’oeil à la jeune fille maintenant tirée d’affaire et endormie... réfléchir et trouver une solution et vite!
Elle s’arrêta soudain en se tapant le front de sa main....

Mais oui!! pourquoi je n’y ai pas pensé plus tôt?!!

Elle ne pouvait faire venir le bébé dans ce lieu plein de microbes, aussi écrivit - elle à Sire Minuit.

Citation:

Mon cher Minuit,

Sandy est au dispensaire, avec une main fracturée. Elle est arrivée avec beaucoup de fièvre mais j’ai réussit à la faire baisser. Par contre je me fais du mouron pour son bébé. Je ne sais pas où il est et qui le garde... est ce vous qui vous en occupez ?
La mère et l’enfant ne peuvent être séparés. Je vais donc envoyer Sandy à l’auberge de l’arbre creux. Elle va avoir besoin de vous pour l’aider dans le quotidien .
Amenez le bébé ou trouvez le !.
Si Sandy l’allaite , il doit être mort de faim.

Je prend des dispositions pour qu’elle soit envoyé à l’auberge avec une personne qui prendra soin d’elle en vous attendant.

Cali

Médicastre à Thouars.

La médicastre fit mander une carriole et appela une Dame qui venait à l'occasion lui rendre service.
Toutes deux placèrent confortablement Sandy dans la carriole et Cali donna ses dernières recommandations .

Dame Isabelle, tant que Sire Minuit n'est pas arrivé, il ne faut sous aucun prétexte laisser Sandy sans surveillance. Je passerais la voir à l'auberge .

Avant de faire partir la carriole, la médicastre remit une fiole des remèdes contre la douleur et la fièvre à Dame Isabelle puis les regarda s'éloigner.

Cali rentra dans le dispensaire en soufflant puis retourna ranger et jeter les pansements. Une grande lassitude s'empara d'elle pendant un instant, aussi elle se fit une tisane remontante et se reposa sur une chaise en la dégustant puis se tourna tranquillement vers Aka..

Tu en veux ?
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Cali

Cali regardait Datan en souriant, quêtant sa réponse quand un léger coup frappé à la porte du dispensaire la fit se retourner.
En souriant, elle reconnut Sandy mais son sourire se figea en voyant les yeux hagards de la jeune femme qui entra en vacillant sur ses jambes.

"Hé ho.... y'a quelqu'un ?... Excusez moi de vous déranger mais je crois que j'ai besoin d'aide.."

La médicastre se précipita vers elle en la voyant tomber sur le sol comme une poupée de chiffon mais pas assez vite pour empêcher sa chute.

Sandy !

La première chose qu'elle remarqua fut les cheveux humides collés sur le visage brûlant de Sandy. Une main posée sur son front lui confirma sa fièvre. Quand elle remarqua l’état de la main de la jeune femme, Cali grimaça . La première chose qui lui vint à l’esprit fut une association d’idée... fièvre....main gonflée et bleuâtre ...infection.. gangrène ...

La médicastre tourna son visage inquiet vers Datan qui ne pouvait malheureusement pas l’aider à porter la malheureuse avec sa main blessée puis vers Abygaelle.

Abygaelle ! Vite s'il te plaît , aide moi à porter Sandy dans la salle d'auscultation ! Prends la par les jambes.

Portant avec délicatesse la jeune blessée, aidée par Abygaelle , Cali se dirigea tant bien que mal vers la petite pièce du fond où elle pria Manwë de lui céder la place sur la table de soin puis avec l'aide de la Niortaise, y déposa son fardeau.
La médicastre commença alors l' auscultation de sa patiente sans tarder...
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Ellana_

Sandy avairt hésité longtemps passant et repassant devant la demeure... faisant les cents pas se demandant si elle devait entrer ou pas...
Le dispensaire....
Sandy n'en gardait pas un bon souvenir... elle détestait se faire soigner pensant toujours que toutes les douleurs étaient éphémères et qu'elles allaient partir aussi vite qu'elles étaient venus...
Sandy s'était rarement blessé depuis qu'elle s'est réveillé dans ce champs amnésique... juste gravement malade après... Sa seule épreuve face a la maladie...

Elle regarda son poignet qui avait triplé de volume et qui était violacé du bout de ses doigts jusqu'à son poignet a présent...
Elle avait chaud et avait la tête qui tournait... Bizarre...
Elle soupira... Il fallait qu'elle aille voir Cali...
Heureusement qu'elle la connaissait et lui faisait une totale confiance...
Elle n'accepterait de n'être soigné que par elle et pas un quelconque inconnu..
C'était déjà une épreuve pour elle de passer la porte..
Elle frappa et regarda autour d'elle..
Mal à l'aise elle chercha quelqu'un en disant..

"Hé ho.... y'a quelqu'un ?... Excusez moi de vous déranger mais je crois que j'ai besoin d'aide.."

Elle posa la main sur son front en sueur voyant trouble tout autour d'elle... et sans s'en rendre vraiment compte s'évanouit sur le sol du dispensaire...

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Datan

Datan s'exécuta à la demande de Cali. Il préparar et apporta l'eau bouillie.

Il écouta ensuite sagement les conseils de la médicastre, même s'il savait qu'il ne pourrait se passer de sa main dans les jours à venir. Mais pour autant il n'en montra rien et fit un signe de tête sans commenter.

Je puis rester encore un peu si tu as besoin de moi.

Encore une fois si c'était à démontrer, il constatait que bien des personnes œuvraient pour les poitevins, bien loin des salles où les politiciens s'affairaient à démontrer qu'ils étaient les meilleurs... Ces bénévoles sans nom, sans grands tapages, se donnaient sans compter pour les autres...
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Aby_la_chipie

Elle vit un dispensaire...? Cela l'intéresse... elle entre et voit un messire qui vient de dire...

Citation:

Je puis rester encore un peu si tu as besoin de moi.

En souriant elle s'approcha, fit une bise à Cali la tribune et demanda...

Bonjour messire, je suis Aby la chipie de Niort....je voyage et j'ai mal au cœur...pouvez-vous quelque chose pour moi ?

Elle s'assit en attendant sa réponse....Il est beau cet homme, quel charisme !

Cali

Je puis rester encore un peu si tu as besoin de moi.

Cali sourit à Datan.

Tu sais bien que les occasions de nous voir sont rares... tu es toujours si occupé.
Ce que je veux, c'est que tu te ménages un peu et si tu prends plaisir à venir converser avec moi, j'en serais toujours heureuse....
ou alors il va falloir que je te trouves de quoi faire.. et ça ne manque pas ça!

C'est une petite bise qui la fait se retourner vers une Abygaelle toute souriante et qui s'adresse à Datan.

Bonjour messire, je suis Aby la chipie de Niort....je voyage et j'ai mal au cœur...pouvez-vous quelque chose pour moi ?

Cali se tourne vers son ami Datan et pouffe en attendant la réponse qu'il va lui fournir, connaissant son tact et ses bonnes manières.
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Cali

Cali vérifia dans ses bocaux qu'elle avait bien toutes les plantes nécessaires et commença à préparer l'emplâtre pour soigner son patient pendant que Datan lui ramenait l'eau bouillie .

Merci Datan . Lui adressant un sourire elle ajouta. Fait attention à ta main. Tu ne dois pas l'utiliser pendant deux ou trois jours. Tiens, prends une infusion de cette préparation chaque fois que ta main t' élancera .

Elle lui remit un petit pot en terre cuite avec un mélange de colchique, grande ciguë et jusquiame noire pour calmer la douleur et en prépara une tasse pour Manwë.
Seha venait de les rejoindre, s'inquiétant pour son compagnon.

Bonjour Cali, dis moi quel est ton diagnostic ?

La médicastre s'arrêta en pleine préparation et salua Sehanine.

Bonjour Seha. He bien.. malgré son visage tuméfié, Manwë ne présente pas de fracture au niveau de la face. Par contre, fractures costales évidentes.
Je lui prépare un emplâtre constricif qui soignera ses hématomes et qui aidera à sceller ses côtes cassées et à les maintenir en place....oups.. je ne sais plus ou j'en étais moi... attend...

Cali vérifia ce qu'elle avait déjà mis dans sa préparation.

...alors, cinq livre de farine de cicérole .. adragant, aloès, gomme arabique, mastic, 1 once de chaque... c'est bon .
Je rajoute bol d'Arménie, terre sigillée, une nonce de chaque ...

Pour lier le tout, la médicastre ajouta du blanc d'oeuf et mélangea bien la préparation.

Voilà. Manwë ? Pendant que la tisane infuse, je vais étaler cet emplâtre qui va épouser la forme de ton buste, enfin..juste au niveau de ton thorax. Ensuite il va un peu sécher en te maintenant les côtes et te les soigner.

Pendant qu'elle étalait l'emplâtre sur le buste de Manwë qui avait pris position assise, Cali continua en s'adressant à Sehanine.

Seha, je te le dis à toi pour que tu sois vigilante pour deux. Manwë doit se reposer sans bouger pendant quelques jours. Evidement pas de charges lourdes à porter, ni de faux mouvements. Et pour dormir, la meilleure position et la plus confortable, en position semi assise le dos maintenu par des coussins.

La Thouarsaise évita de dire ce qui pouvait arriver si une côte se baladait du côté des ses organes.

Il faut se montrer vigilant avec des côtes cassées.. on ne sait jamais.. Repos mon cher Manwë !!

Après avoir posé l'emplâtre, Cali entoura le thorax de son patient de bandages et lui donna la tisane infusée contre la douleur.
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Manwe

Manwë soupira de frustration sous l'examen de Cali. Il retint une grimace. Elle avait raison et chaque respiration lui rappelait son état. Il reprit néanmoins :

Nous ? bah..non...je crois que je suis le seul !

Il la regarda faire sa préparation en gestes assurés. Il s'efforçait de se tenir droit pour atténuer la douleur et de respirer lentement. Puis ils entendirent la porte s'ouvrir dans l'autre pièce et une voix qu'il connaissait bien s'élever, essoufflée :

Cali, Cali c'est moi Seha peux tu me dire si Manwë est là ??
Toinnette m'a dit qu'il était bléssé.

Avant d'avoir dit un mot à Cali pour lui dire d'apaiser ses inquiétudes, celle-ci pas la tête par la porte :

Oui Seha, viens! Il est ici.. euh... blessé oui...

Il secoua la tête en souriant. Elle allait le croire mourant alors que quelques emplâtres et un peu de repos le remettraient vite d'aplomb.

Sehanine_archelune

Oui Seha, viens! Il est ici.. euh... blessé oui...

En entendant la voix de Cali lui indiquant que Manwë était bien là, Seha sauta de sa chaise et se rendit dans la pièce.

Manwë était sur la table d'oscultation, son visage était tuméfié et la douleur supportée se lisait sur son visage fatigué.
Il avait de nombreuses traces de coup sur le corps, elle vint près de lui et prit sa main, lui adressant un sourire timide en guise de soutien.

Oh ! mon coeur dans quel état tu es. Mais que c'est il passé ?

Puis elle salua Cali qui préparait un onguent.

Bonjour Cali, dis moi quel est ton diagnostic ?

Sehanine voyait bien que son compagnon essayer de minimiser son état, en se tenant droit et en respirant lentement. Seule la réponse de Cali pourrait la rassurer

Sehanine_archelune

Sehanine arriva en courant, elle avait presque perdue le souffle et son inquiétude était grande. Elle poussa la porte et appela Cali

Cali, Cali c'est moi Seha peux tu me dire si Manwë est là ??
Toinnette m'a dit qu'il était bléssé.

Seha ne voyait ni Cali ni Manwë, juste un homme qui attendait tranquillement. Elle le salua puis alla s'installer sur une chaise essayant de se calmer et de reprendre son souffle

Cali

Datan s'étant proposé pour une quelconque aide , Cali approuva en lui demandant:

Merci Datan. Si tu pouvais attiser le feu et faire bouillir de l'eau pendant que je regarde Manwë .

Bah..ngh !! ce n'est rien que ...douloureux...

Cali grimaça en voyant les nombreux hématomes sur ses côtes qu'elle dut quand même palper pour être sûr que aucune ne soit cassée. Tel était pourtant bien le cas.

Quelques malandrins ont voulu ... nous chercher noises la nuit dernière. Nous avons eu une conversation... et un échange d'argument...massif ! Les miens furent plus...frappants mais il m'a laissé sa carte de visite imprimée sur le visage et le côté !Ouch...nom de nom...si tu avais de quoi calmer la douleur.

Rhooo... quels fieffés scélérats ! Ton nez n'est point cassé mais ton visage bien tuméfié . Une fois que l'eau sera bouillie , je te préparais de quoi calmer la douleur.
Mais.. tu a dis "nous".. quelqu'un d'autre que toi est aussi blessé?

Tout en parlant, la médicastre continua de l'examiner.

...ouch...doucement...Cali...ce sont mes côtes...pas une pièce de boeuf.

Mon cher, tu ne crois pas si bien dire. Si mon palpé te fait autant souffrir c'est que tu es toi même tombé entre les mains d'un scélérat de boucher !.. Tu as quelques côtes cassées. Je vais te préparer un emplâtre et immobiliser ton thorax.

Pendant qu'elle s'attelait à sa préparation, une voix lui parvint de la pièce adjacente .

Cali, Cali c'est moi Seha peux tu me dire si Manwë est là ??
Toinnette m'a dit qu'il était bléssé.

Cali passa la tête par la porte entrouverte et héla Sehanine.

Oui Seha, viens! Il est ici.. euh... blessé oui...
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Datan

Datan écoutait son amie lorsqu'un homme entra en demandant de l'aide. L'esprit vif de Cali eut raison de celui de Datan et en un instant elle était déjà à soutenir le blessé. L'Epervier se leva et s'approcha pour les aider.

Bien sur, Cali, je vais rester un peu, et si je puis faire quoi que ce soit, dis-le moi.
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Manwe

Manwë se laissa mener, ôta sa tunique avec difficulté, retenant sa respiration à chaque contact de l'étoffe et de sa peau. Il présentait quelques beaux hématomes courants le long de ses côtes. Il retint son souffle sous les doigts de Cali, et grimaça :

Bah..ngh !! ce n'est rien que ...douloureux...

Il tenta de sourire et reprit :

Quelques malandrins ont voulu ... nous chercher noises la nuit dernière. Nous avons eu une conversation... et un échange d'argument...massif ! Les miens furent plus...frappants mais il m'a laissé sa carte de visite imprimée sur le visage et le côté !Ouch...nom de nom...si tu avais de quoi calmer la douleur.

Il avisa que Cali n'était point seule :

Pardon messire de cette interruption, ...ouch...doucement...Cali...ce sont mes côtes...pas une pièce de boeuf...Il sourit et reprit : je me présente... Manwë...enchanté...j'aurais préféré la taverne mais...

Puis il se tut et se laissa examiner par l'experte médicastre...

Cali

Cali abaisse son regard sur sa main dans la sienne et la serre doucement puis lui sourit.

Je me sens rassurée quand à moi. Savoir que nous sommes représentés et guidés par des gens tels que toi, ayant foi en ce qu'ils font.

La Thouarsaise devient pensive puis enchaîne sur un idée née en taverne.

Tu sais quoi? je pense que les Poitevins n'ont pas assez de distractions qui puissent leurs faire un peu oublier leurs soucis.
Les tavernes se vident . J' ai parlé avec Messire Ascelin qui partage avec moi ce constat .
Il faut plus de gaieté dans le coeur des Poitevins !
Peut- être qu'un peu d'animation leur permettrait de moins regarder leur nombril ou celui du voisin.

Cali regarde soudain Datan en changeant de sujet .

Dis moi ? Après le mandat de Pano, ça ne te dirait pas d'être maire ?

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Datan

Datan secoue la tête de gauche à droite lorsque Cali lui parle de guide. Il se sent plus un "beau parleur" qu'un porteur de réelles compétences techniques et administratives, lui qui n'a jamais osé se lancer dans la prise de responsabilités autres que celles de conseiller...

Mais lorsque Cali parle d'animation, Datan se prend à penser à ses débuts dans les animations comtales, mais aussi sa difficulté à tenir dans le temps, une belle équipe d'animateurs poitevin.
Oui, tu as raison, le marasme ambiant fait qu'il est plus facile d'entendre des calomnies que d'avoir foi en ceux qui se donnent pour le Comté. Il faut que le peuple soit diverti, c'est même là un des devoirs du Comté. Il faut mettre une nouvelle tête à la direction du Comité des Festes. Une jolie tête bien faite, souriante, aimable et qui donne envie. Une tête comme la tienne par exemple. Tu es connue et appréciée, cela serait un atout important !

Mais Cali change soudain de sujet pour évoquer la mairie... et Datan éclate de rire.
Quoi ? Moi ? Tu rigoles ! Si je gère les écus de la mairie comme je gère les mien, la trésorerie va vite dégringoler ! Et puis, je ne suis pas fait pour diriger je pense, juste être présent pour conseiller... Et toi donc ? Cela t'irait fort bien non ?
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Akashia

Akashia dans l'herboristerie en avait marre d'y etre ... aussi ... en catimini, il traversa la pièce en direction de son salut ... la sortie !!!!!

Il se fit aussi discret que possible pour ne pas déconcentrer Cali en train de soigner son patient qui avait l'air mal en point. Il regarda si elle avait besoin d'aide éventuelle ... Mais il semblerait que ce ne fut pas le cas ...

Aussi décida t il de revenir plus tard...
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A vaincre sans peril ... On triomphe sans gloire ...

Oderint Dum Metuant

Manwe

HOOOOO ! Tout doux Triple, tout doux !!!!

Manwë tirant sur les rênes fit stopper Triple devant le dispensaire. Il en descendit, moitié boîtant, moitié trébuchant. Il frappa à la porte mais avant d'en toucher le bois, celle-ci s'ouvrit et un jeune homme semblait vouloir se faire très discret et s'en fut sans un bruit. Il s'écarta pour le laisser passer.

Il grimaça, serra les dents et se retint un instant à la chambranle. Il se redressa, poussa la porte et appela la maîtresse des lieux :

Cali ? Cali !! J'aurais besoin de tes services...dit-il dans un souffle avant de s'effondrer lourdement sur une chaise proche de l'entrée..

Datan

Ah ma chère amie, effectivement les choses ne sont pas simples ! Mais même si cela me touche personnellement, ce n'est que peut de chose. Non, en fait, ce qui m'attriste, c'est qu'une partie des Poitevins perdent foi en leurs instances.
Ils écoutent ceux qui sème la démagogie à tout va, déblatérant ici ou là sur tous ceux qui défendent les intérêts du Comté. Il est si facile d'entacher la réputation des autres, tout en broyant leurs convictions.

Mais je ne lâcherai pas, crois-moi. J'ai foi en ce Comté depuis mon arrivée ici, il y a si longtemps. J'ai foi en ce qu'il y a de bon dans chacun des Poitevins qui travaillent chaque jour dans les mines, dans leur échoppe ou pour ceux qui protègent nos maisons et nos familles. J'ai foi en ceux qui oeuvrent pour le Comté bien avant leur intérêt personnel.

Comme partout, il y a des profiteurs, mais je m'intéresse d'avantage aux autres, car ils ont bien plus d'intérêt à mes yeux.

Puis, lui prenant la main.
Je tiendrai le coup, rassure toi. Je ne craints que les rats et ces foutus pièges.
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Cali

Oui, tu as raison, le marasme ambiant fait qu'il est plus facile d'entendre des calomnies que d'avoir foi en ceux qui se donnent pour le Comté. Il faut que le peuple soit diverti, c'est même là un des devoirs du Comté. Il faut mettre une nouvelle tête à la direction du Comité des Festes. Une jolie tête bien faite, souriante, aimable et qui donne envie. Une tête comme la tienne par exemple. Tu es connue et appréciée, cela serait un atout important !

Cali sourit à Datan qui décidément trouvait toujours les mots et arguments pour se montrer convainquant.

Mon ami très cher. Tu as déjà abordé cette idée avec moi. la Thouarsaise secoua la tête. Je ne sais pas... ça demande beaucoup d'investissement personnel et le temps pour s'y consacrer, mais quelque partl'idée est plaisante. je vais y réfléchir.

Le sourire de la jeune femme s'agrandit en entendant l'éclat de rire de Datan après qu'elle lui ai proposer de postuler pour être maire.

Quoi ? Moi ? Tu rigoles ! Si je gère les écus de la mairie comme je gère les mien, la trésorerie va vite dégringoler ! Et puis, je ne suis pas fait pour diriger je pense, juste être présent pour conseiller... Et toi donc ? Cela t'irait fort bien non ?
Cette fois ci , ce fut au tour de Cali de rire.

Ahhh Datan ! Tu me vois à la Direction du CDF et maire !..Rhoo.. Je ne suis pas comme toi moi. Toi tu t'investis à fond dans tout ce que tu entreprends. Je suis plus un papillon qu'une fourmis!

La médicastre s'arrêta de parler en voyant passer Akashia à pas de loup, tellement discret jusqu'alors, qu'elle avait oublié sa présence et lui sourit avant qu'il franchisse la porte du dispensaire.
Mais avant qu'elle ne se referme, une autre personne entra mal en point.

Cali ? Cali !! J'aurais besoin de tes services...

La jeune femme se leva prestement en s'excusant auprès de Datan et rejoignit l'homme blessé qui venait de s'affaler sur une chaise. Il semblait en plus la connaître.
Il lui fallut un petit temps pour reconnaître derrière ce visage tuméfié, les traits de Manwë, le compagnon de son amie Sehanine.

Manwë ! Arf... mais que t'arrive- t'il ? Cali grimaça . Tu t'es fait agressé?
Bon ben tu vas me raconter ça pendant que je t'ausculte dans la pièce d' à côté..

Elle l'aida à se relever , le maintenant à la taille par son bras pour le mener dans la petite pièce d'auscultation.

Excuses moi Datan je m'occupe de Manwë mais reste si tu as un peu de temps.

Une fois arrivé dans la pièce adjacente , Cali pria son patient d' ôter sa tunique qu'elle puisse le palper pour voir s'il n'avait pas de côtés cassées , et se donner une idée des nombreux coups qui lui avait été porté.
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Akashia

Akashia qui aidait Cali de si de la vit entrer Datan.

Il se demanda s'il devait rester a proximité au cas ou Cali aurait besoin d'aide ... Ou s'il devait s'éclipser.

Il opta pour une compile des 2 et alla dans la salle attenante a portée de voix ...

Et commenca l'inventaire des plantes séchées en sifflotant
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Oderint Dum Metuant

Datan

Ah ! Cali, je suis heureux de te voir. C'est bête, tu vois, il m'arrive une mésaventure... rien de bien grave, enfin j'espère. J'ai... disons que dans la maison où je vis à Thouars, il y a quelques rats et j'ai voulu leur tendre un petit piège.

Datan découvre la linge et montre ses doigts pris dans le piège.

Malheureusement, tu vois, c'est la grosse bête qui s'est fait prendre et je n'arrive pas à enlever ce foutu piège d'une seule main...
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Cali

Découvre ce que cache le mystérieux linge recouvrant la main de Datan .

Houla oui !; Comme on dit.. " tel est pris qui croyait prendre ". Ca doit te faire un mal de chien ? Attend n'enlève ta main que lorsque j'aurais ouvert assez grand ce foutu piège .

Cali écarte le piège, mettant le ressort en tension jusqu'à ce que Datan ôte sa main puis le jette au loin et grimace lorsque le piège à rat se referme dans un claquement sec.

Je vais m'occuper de ta main.

Après l'avoir ausculté , la médicastre lui sourit.

Tu as de la chance, tu aurais pu te briser les doigts. Lui dit- elle en mettant sur sa main enflée , des compresses de teinture D'arnica . Puis elle le regarde
attentivement.

On se voit peu ses temps si... je sais.. tu es très occupé.. Petit sourire complice.

Je ne vais pas souhaiter que tu te blesses pour te voir... Comment vas tu alors ?
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Datan

Datan sentit la douleur l'envahir au moment où Cali retira le piège. Jusque là, il l'avait inconsciemment retenue, afin de pouvoir se rendre au dispensaire. Il s'assit tandis qu'il blêmissait. Après les soit de son amie, il reprit un peu ses esprits.

Oui, je suis fort occupé pour le moins que l'on puisse dire.

Son regard se fit las.
Je passe mon temps à vouloir réconcilier les Poitevins avec les conseil comtal, à communiquer sur ceux qui ne respectent pas la coutume, à répondre aux incessantes attaques gratuites... Je suis las, Cali, de tous ceux qui n'ont en tête que de vouloir détruire pour bâtir un monde à leur image, qui sera aussitôt détruit par un de leurs semblables.
Et tout cela sans que personnes ou presque, vienne soutenir leurs congénères qu'ils ont élus.

Il releva la tête et lui sourit.
Mais heureusement, il reste encore quelques espaces de paix, bon nombre de Poitevins qui oeuvrent chaque jour dans l'ombre pour que les autres puissent vivre en paix et convenablement.
Ma chère amie, ma douce âme-soeur, tu me connais maintenant, j'ai toujours à coeur de faire tout ce que je peux pour le Poitou, mais la tâche devient de plus en plus difficile.
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Cali

Pendant que Datan lui parlait, elle alla chercher l'infusion de plantes qu'elle avait préparé, lui en versa dans une tasse et lui tendit.

Tiens Datan, ça va calmer la douleur. Prend là sinon ça va te lancer toute la nuit.

Cali le regarda inquiète et prit place sur une chaise à ses côtés tout en l'écoutant.
Le visage de l'épervier était pâle et son air las ainsi que les propos qu'il tenait ne firent que confirmer ses craintes en le voyant arriver.

Datan , tu as l'air épuisé et ça n'est pas seulement à cause de ta main piégée.La Thouarsaise soupira, changea à nouveau les compresses de sa main pour en mettre d'autres et le regarda quand il lui sourit.

En toi les mots résonnent juste, à qui sait les entendre. Les gens ont foi en toi, ne baisse pas les bras Datan. N’écoute pas les faux sonneurs de cloches. Je sais combien tu te dévoues pour le Poitou... je ne le sais que trop.
Je ne vais pas te donner des conseils que de toute façon tu ne suivras pas !

Cali lui sourit.

Sache au moins te préserver un peu .
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Datan

Datan entra de le dispensaire, une main dans un linge, et regarda les lieux comme un simple promeneur. Patiemment il attendit qu'on vienne s'occuper de lui, tout en espérant ne prendre la place de personne. Il s'aperçut alors que le dispensaire était fort utile et pensa au refuge qu'il préparait à Dampierre avec ses proches.

Il chercha Cali du regard pour voir si elle était dans les parages...
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Cali

Xenav s'était reposée un temps , puis était repartie son genoux allant mieux.
Cali avait profité du beau temps pour donner les draps à laver à des blanchisseuses et faisait l'inventaire après ce long et rigoureux hivers.

Un son à peine perceptible lui parvint de la pièce d'à coté. La médicastre jeta un coup d'oeil et vit Datan au beau milieu du dispensaire.

Datan ? Quelle surprise ! Visite de courtoisie ou tu as un soucis ?

Elle s'approcha de celui qui fut son compagnon il y a peu de temps et son ami maintenant et posa une bise sur sa joue.
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Akashia

Avant meme de dire OUF ... Akashia se retrouva comme un c... tout seul dans le dispensaire ...

C'est pas possible ca ...

Il passa la tete par la porte et hurla :
MAIS PUISQUE JE VOUS DIS QUE JE ME SUIS LAVEEEEE !

trop tard ... plus personne ... le dispensaire était vide et rangé ! c'est pas possible ca !

C'est en grommelant qu'Akashia partit en claquant la porte .
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A vaincre sans peril ... On triomphe sans gloire ...

Oderint Dum Metuant

Cali

La douleur semblait s'être calmée car Izaki zi paraissait plus détendu.
Cali passa un linge sur le front humide de sueur de son cousin puis lui prépara une tisane calmante. Doucement après avoir sécher son dos, elle déposa un baume sur ses brûlures , plaça des compresses et banda ses épaules.

Le patient lui murmura quelques mots à l'oreille et Cali approuva de la tête en se redressant.

D'accord Zak.. comme vous voulez.

Cali se retourna vers Arylis et Aka.

Je dois partir quelques jours en retraite. Zak aimerait que je l' emmène avec. Il en repartira lorsqu'il se sentira mieux et qu'il aura recouvré un peu de force.

Je vous confie le dispensaire à tout les deux . Je serais de retour le 18.

Cali les embrassa en souriant.

A bientôt !

Elle fit venir une chariotte dans laquelle elle aida son cousin à s'installer et partit avec lui chez les nonnes.
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Arylis

Après avoir abondamment arrosé le blessé Cali avit fini de panser ses blessures pendant qu'Arylis s'occuper d'éponger toute l'eau qui s'était échappée des seaux lors de leurs folles cavalcades. Lorsque tout fut à nouveau propre et net la brunette revint vers Cali, Akashia près d'elle.

Je dois partir quelques jours en retraite. Zak aimerait que je l' emmène avec. Il en repartira lorsqu'il se sentira mieux et qu'il aura recouvré un peu de force.

Je vous confie le dispensaire à tout les deux . Je serais de retour le 18.

La jeune fille hocha la tête.

D'accord Cali, on arrivera à s'en sortir d'ici là. Mais du coup je ne pense pas te revoir car je partirais moi-même en retraite, et pour deux semaines.

Arylis rendit sa bise à la médicastre puis la regarda s'éloigner avec le dénommé Zak. Elle pressa affectueusement l'épaule d'Akashia puis se dirigea vers le lit de Lafée. La brunette inspecta les pansements et ne notant aucune trace de sang elle sourit à la femme.

Bon tout ça m'a l'air correct. Si tu le souhaites tu peux partir en compagnie de ce monsieur qui tient tant à te tirer de mes griffes. Mais fait attenion à toi Lafée et évite les folies en taverne pour le moment.

Après un clin d'oeil entendu la jeune fille s'éloigna pour préparer une petite bourse de cuir dans laquelle elle glissa diverses plantes.

Des tisanes calmantes, autant pour la douleur que pour t'obliger à avoir un bon sommeil. Garde ton pansement aussi longtemps que possible, une semaine minimum, ensuite s'il ne se défait pas garde le deux semaines. Et enfin un flacon de pommade que tu passeras ensuite le matin sur tes plaies. Voilà. Bon retour.

Arylis avait énuméré toutes ses précautions en accompagnant sa patiente à la porte. Lorsque Lafée et son compagnon furent hors de vue la jeune fille inspira un grand coup.

J'irais bien faire un tour moi ...

Avisant un éclair gris dans les arbres proches elle en conclut que c'était un signe. Criant à Akashia qu'elle sortait pour quelques heures elle se mit à courir pour rejoindre l'écureuil sous le couvert des arbres et bientôt, ils disparurent.

Xenav

xenav rentre en boitant et sourit.
bonjour qu'elle qu'un peut m'aider une plache met tombe sur le genoux

Cali

Arrivée juste derrière Xenav qu'elle avait croisé en taverne et envoyé au dispensaire , Cali aida la jeune femme à prendre place sur la table de la petite salle d'auscultation.

Oui ton genoux est enflé mais il n'y a pas de fracture. Xen , je vais te faire un emplâtre mais toi ensuite tu vas me faire le plaisir de prendre du repos sur un des lits du dispensaire.
De toute façon, après la pose de l'emplâtre, il ne faudra pas bouger donc ça tombe bien.

La médicastre mélangea dans un récipient , de la farine et un oeuf puis trempa dans un bol d'eau des feuilles de figuier et de pavot champêtre. Elle appliqua sur les genoux les feuilles fraiches et badigeonna la mixture qu'elle mit pardessus en l'appliquant à l'aide de ses mains.

Ca va jeune Demoiselle ? Tout en lui parlant, Cali entoura le genoux de larges bandes de tissu .

Voilà ! Je me lave les mains et je t'aide à te mettre au lit. Repos en attendant que l'emplâtre prenne et je te garde une nuit. On verra demain comment ça va.
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Cali

Akou. Il faudrait le transporter à la rivière afin de l'arroser à volonté. on doit bien avoir une civière quelque part pour le transporter. Tu m'aides ?

Cali releva lentement la tête en entendant Arylis....s'occuper de la douleur... l'eau éteint le feu..... La médicastre se reprit et s'approchant de son cousin, vit avec horreur qu'il n'avait pas perdu connaissance . Elle s'agenouilla face à ses yeux fiévreux afin qu'il la vit.

Zak... on va calmer cette douleur.. tiens bon...

Cali se redressa et regarda Arylis.

En effet il m'est arrivé de calmer le feu des brûlures par la fraîcheur de l'eau mais il faut trouver un moyen pour que son corps bouillant de fièvre ne soit pas immergé dans l'eau glacée. Il ne supportera pas la différence de température.
Par contre à nous trois on peut facilement verser de l'eau en relais sur ses brûlures.

Il y a un puits juste près du dispensaire alimenté par l'eau fraîche de la rivière.

Cali se tourna vers Aka pour lui expliquer.

Aka tu veux b.... AKA NON !!!!

Cali lâcha la bouteille que son assistant venait de lui coller dans les mains, abasourdie de l'avoir vu trop tard verser du vin sur le dos du patient et hurla.

MAIS QU' EST CE QUE T'AS FAIT ???

Elle attrapa une cruche posée sur une table et arrosa le dos de Izaki zi puis regarda furieusement Akashia.

Mais nom de Dieu il te passe quoi par la tête? On ne met jamais d'alcool sur une brûlure !! C'est comme si tu attisais le feu!!

Vite Arylis ! Au puits, il faut rafraîchir ça ,vite!!

La médicastre s'empara d'un récipient et courut au puits remonter de l'eau glacée puis revint en verser doucement sur les plaies cautérisées de son cousin et repartie en faisant plusieurs fois le trajet, secondée par Arylis.

Aka ! aller toi aussi fait vite et va chercher de l'eau!
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Arylis

Ce qui se passa avant la brunette le vécu comme dans un rêve. Ses yeux bleus s'étaient perdu dans la contemplation horrifiée des larges marques qui s'étendraient à présent pour toujours sur le dos de l'homme.

Ainsi leur peau laiteuse avait fini avec cet aspect là ?
Leur chevelure si magnifiques avaient subit un sort semblable ?
Leurs mains si expertes et si douces n'avaient donc pas été épargnées par ce feu dévastateur ?

Elle perçu les premiers mots de Cali à travers un brouillard d'incompréhension et n'en sortit qu'en entendant Cali crier. Elle vit le liquide sanguin sur les brûlures et sentit le blessé se cabrer sous ses mains. Ce fut comme si le corps meurtri s'enflammait.

Vite Arylis ! Au puits, il faut rafraîchir ça ,vite!!

La médicastre était déjà partie, Arylis la suivait et elles se relayèrent ainsi jusqu'à ce qu'Akashia vienne les aider.

Akashia

Akashia vit la main de Cali trembler avant de se saisir du couteau. Il croisa son regard et lui insuffla autant de courage et de volonté qu'il pouvaitPuis le regard se durcit.

Akashia vérifia que le ceinturon soit bien placé dans la bouche et croisa le regard du blessé. Au signal il bloqua l'homme contre la table. Cali plaqua le couteau chauffé a blanc contre les blessures. le grésillement caractéristique de la peau qui brule ... une certaine odeur de cochon grillé sauf que c'est la chair humaine qui grille ... L'homme se raidit sous ses mains et il assura sa poigne sur lui afin que Cali puisse travailler dans les meilleurs conditions possible.

Enfin ce fut fini ... L'homme avait réussi a étouffer ses cris dans le ceinturon mais avait la machoire verrouillée sur le cuir.

Cali s'éloigna et il crut qu'elle allait vomir ... lui meme avait l'estomac un peu retourné ...
Arylis lui demanda d'aller chercher un brancard ... mais il se demanda si c'était une bonne idée de le transporter avec un traitement pareil ...

Il alla prendre la bouteille des mains de Cali et prit aussi une bonne rasade ... Puis alla en verser sur le dos du blessé pour finir de désinfecter les blessures. L'homme se cambra sur la la table avant de retomber vaincu par la douleur sur la table.

Il la redonna a Cali a qui il demanda ce qu'il convenait de faire a présent.
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A vaincre sans peril ... On triomphe sans gloire ...

Oderint Dum Metuant

Arylis

Arylis avait arrêter de s'occuper de Cali, elle surveillait du coin de l'oeil Lafée tout en continuant son rangement, faut dire qu'il y en avait des choses. Elle eut une pensée pour le pauvre Akashia qui avait du tout porter depuis Poitier.

Alors qu'elle allait poser le dernier flacon, rempli d'une odorante huile de violette, une autre odeur bien plus âcre s'insinua jusqu'à ses narines. Elle se retourna dans l'instant pour découvrir Cali, une lame chauffée à blanc dans la main, en train de cautériser les blessures de l'homme mal en point. Son nez se fronça avec violence, ses yeux bleus virèrent au noir et se mirent à briller de larmes. Ses points se serrèrent et elle fut la seule à voir danser les lumières jaunes, à entendre les cris d'agonie, à sentir cette odeur tellement plus forte et mêlée à celle du feu de bois.
La cautérisation fut rapide, Cali ne s'attarda pas. Lorsqu'elle s'éloigna du corps immobile pour jeter la lame souillée dans l'âtre, la brunette lut sur le visage d'habitude rieur la marque amère que laisse le dégoût et la douleur.

La jeune fille reprit rapidement ses esprits. Elle s'approcha et prit la place de la médicaste qui devait elle aussi se remettre. Se penchant vers l'homme qu'elle croyait évanouie quelle ne fut pas sa surprise de découvrir qu'il n'en était rien. Elle se mordit la lèvre et des larmes faillirent jaillir de ses yeux, il devait souffrir au-delà du possible. Elle comprit qu'ils ne pouvaient pas le laissa là. S'il avait perdu connaissance cela aurait simplifier les choses et la douleur se serait estompée avant son réveil. Mais dans ces conditions il lui était intolérable de le laisser ainsi et il n'existait nul calmant pour la brûlure, la seule solution était l'eau vive qui permettait de chasser petit à petit la chaleur.

Akou. Il faudrait le transporter à la rivière afin de l'arroser à volonté. on doit bien avoir une civière quelque part pour le transporter. Tu m'aides ?

Posant une main fraîche sur la joue du blessé elle lui sourit et hôta délicatement le ceinturon d'entre ses dents.

Doucement. Ca va aller. Nous allons essayer de calmer la douleur. Laissez vous faire.

En attendant Akashia, partit chercher un brancart, la brunette chercha le regard de Cali et par là-même son approbation pour déplacer le patient.

Izaki_zi

Le regard vide, posant son regard sur la pièce. Le souffle court, en lançant des regard sur les personne présente. Le Thouarsais ne savait pas pourquoi il était venu, tous était vide dans sa tête, des tas de question se balança dans sa tête comme un jeu de Soule en plein mois de Décembre. Il posa son regard sur le visage de Cali qui lui murmurais des chose incohérent pour lui, il ne comprenez pas vraiment les mots employer par la douce Cali. Il ferma les yeux doucement, puis les rouvrit et continua comme cela quatre fois a la suite, laissant son souffle se propageait obliquement sur le sol en dessous de lui. Il ne compris que se mots, qui voulait dire beaucoup. S'inquiétant de ce mots Cautérisais, il soutenu son regard sur le visage de Cali cherchant du réconfort.

Le soleil était au plus haut cette journée, il ne devais pas être tard au bruit des oiseaux qui crié comme des enfants voyant des bestiole morte. La salle n'était pas très grande mais illuminé par ce soleil éclatant. Par un geste maladroit il regarda la pièce, bougeant..... Oui fallait bien qu'il fasse quelque chose. Les lèvres tremblante, et sa peaux également aurait'il peur de cette mort qui n'est pourtant que si douce, Pourquoi tremblait'il.... Il n'en savait pas Grand chose.

Il entendis cette phrase de Cali, qui résonnait en lui comme une cloche résonnant a des kilomètre a la ronde.
Zak... je n'ai pas le choix. Je vais devoir te cautériser... pardon pour la mal que je vais te faire.... Mord ça.
Qu'avait'il bon dieu, Ces blessure lui faisait un mal de chien. Il serra les dents au rythme des lancement des blessure.A peine sentis, un autre lancement, qu'une lame le frôla pour ne touchais ces blessure. Le regard vide, cherchant un rien une image qui pouvait gardais dans sa mémoire, et percuta sur les visages de Akashia et Arylis. Il essaya de rassembler des mots de sa bouche prise par un ceinturon, ce mots devais sûrement être un Merci, mais par manque de compréhension il n'en voyait que un mots mal prononcé.

Après que Cali avait fini, de chauffer toute ses blessure il laissa tombé sa tête sur la table serrant les dents sur le ceinturons sans ne prononcé aucun mots, aucun crie ne sortait de sa Bouche.Même si il aurait voulu crié, il se retenu.

Akashia

Akashia comprit ce que voulait faire Cali et grimaca mais fit néanmoins comme elle demandait. Il alla plonger la lame dans le feu après avoir enroulé le manche d'un linge humide. puis attisa les cendres a l'aide d'un tisonier.

Quand il vit la lame blanchir, il mouilla un autre linge et retira le premier linge avant de reprendre la lame avec le linge mouillé puis rejoint Cali auprès de son cousin.

Il avait le visage fermé quand il tendit ... comme il pu ... la lame.

puis il alla se placer en tete de la table d'oscultation et épongea a son tour le front du malade se tenant pret au signe de Cali
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Oderint Dum Metuant

Cali

Cali voyait revenir Aka, il lui fallait faire vite. Elle se pencha sur Zak et tout en lui caressant la joue , lui murmura doucement .

Zak... je n'ai pas le choix. Je vais devoir te cautériser... pardon pour la mal que je vais te faire.... Mord ça.

Entre ses lèvres entrouvertes, elle plaça un ceinturon en cuir. Elle n'aimait pas voir souffrir ceux qu'elle aimait et encore moins leur imposer des souffrances.

Les lèvres frémissantes, elle croisa le regard d'Aka puis glissa ses doigts sur les siens afin de prendre la lame chauffée à blanc qu'il lui tendait. Les plaies suintantes que Izaki zi avait au niveau des épaules n'étaient pas grandes mais profondes. Elle n'aurait pas à étendre la cautérisation heureusement , mais il en garderait à jamais les traces.

Lorsque ses doigts se refermèrent sur le linge qui entourait la lame , sa main se fit plus ferme et sa détermination aussi. La médicastre fit un signe de tête à son assistant afin qu'il maintienne en place le patient, puis elle posa son autre main sur le dos dénudé de son cousin et appliqua une première fois la lame à plat sur la plaie.

Il lui fallait rester stoïque et continuer malgré le grésillement de la peau se fondant sous la lame et l'odeur caractéristique des chairs brûlées, faire abstraction de la douleur insupportable qu'elle causait à Zak.
Puis elle retourna vivement la lame et l'appliqua sur l'autre épaule en priant pour que son cousin ait perdu connaissance.

C'est seulement en relevant la lame que sa main se mit à trembler. Le visage blafard, Cali partit jeter la lame dans les braises de la cheminée, emportant avec elle une bouteille de vin qu'elle se mit à boire directement au goulot, puis reposant la bouteille sur une table à côté, elle prit appui de ses mains contre la pierre et laissa couler ses larmes de rage.
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Akashia

Akashia recut les 2 bises avec un plaisir non feint ... puis se sentit ...

Mais j'en viens de la rivière !!!

La voyant sourir narquois ... il sourit et lui tira la langue voyant que ce n'était qu'une plaisanterie. Il entendit s'ouvrir la porte derrière lui et se retourna pour laisser passer un homme agard, le regard vide tandis que le sang coulait ... en meme temps que l'homme tombait face contre terre.

Décidément ... Je vous laisse un mois seuls ... et je reviens le dispensaire est deja plein !!! Ralala ... Il était temps que je revienne !!

Il se mit a genoux et retourna précautionneusement l'homme ... il n'était jamais bon de sniffer la cire d'abeille avec le quel on lustrait les sols ... Puis il se retourna vers Cali après avoir vu le visage cendreux de l'homme ... ce n'était jamais bon signe !
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Oderint Dum Metuant

Cali

Houlala... Il y a incohérence entre les Rp. Avant de poster, pensez à lire les précédents ! Je repêche ^^.

Transporté sur la table d'auscultation , Izaki zi était au plus mal. Sans pour autant que sa vie soit vraiment en danger, le sang qu'il avait perdu l'avait beaucoup affaibli et tandis que la médicastre commençait à le soigner, il semblait délirer.

Cali demanda à Aka de l'aider à retourner son cousin sur le ventre et grimaça à nouveau en voyant les plaies ouvertes à ses épaules.
Son assistant eut à sa charge d'éponger le sang et de désinfecter les blessures. De plus, elle allait avoir besoin de sa force physique aux vues de la décision qu'elle prit.
Dans un coin de la pièce, à l' écart du blessé , Cali remit une lame à Aka en lui chuchotant.

Il n'est pas bon de recoudre des blessures qui on été déjà soignées. Je ne sais pas pourquoi elles se sont réouvertes mais je vais devoir cautériser par le feu d'une lame à chaud. Cali jeta un oeil inquiet vers son cousin toujours à demi inconscient.
Plonge la lame dans les braises et rapportes là rougeoyante mais protège bien ta main.... ensuite, tu le maintiendras afin qu'il ne bouge pas. je n'ai pas envie de brûler de la chair saine.

Tandis que Aka partait dans la pièce d'à côté, Cali regarda Arylis qui s'affairait à ranger les courses rapportées de Poitiers. Elle ne lui imposerait pas de rester, se souvenant de leur conversation et la laisserait choisir de rester ou de rejoindre Lafée.

La jeune femme s'approcha de son cousin, épongea son front brûlant de fièvre et lui murmura comme s'il pouvait l'entendre

Je suis là Zak... c'est Cali... on va te soigner..
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Cali

Coucou la compagnie !!! je vous avais manquééééé ?????

Cali sursauta à l'arrivée intempestive d'Akashia . Et pourtant elle en avait l' habitude mais à chaque fois il réussissait à la surprendre.

Aka ! Sacré nom de... uhm.. Bonjour Aka!

La médicastre sourit à son ami, contente de son retour parmi eux puis croisa les bras en le voyant faire le coq devant la jeune dame. Elle secoua la tête en souriant et regarda Arylis d'un air entendu..... sacré Aka va !...

Merci pour les courses au fait ! Elle lui colla un gros bisou sur la joue et emporta le sac pour le vider de son contenu, heureuse de son retour et ravie pour Syl qui allait enfin retrouver son Alpha.

Deux coups frappés à la porte , l'interrompirent . Cali passa la tête par la porte de la salle de soin et écarquilla les yeux en voyant son cousin Izaki zi franchir le seuil du dispensaire. Il avait l'air mal en point ,aussi la médicastre accéléra le pas jusqu'à lui.

Zak!! Bon sang , mais que vous arrive t'il?

En l'aidant à ôter son Mantel, Cali se rendit vite compte en voyant le sang tâcher sa chemise que les blessures correspondaient à celles reçues lors d'une embuscade de brigands dans laquelle son cousin failli laisser sa vie.

Venez dans la pièce du fond Zak, je vais voir ça.

La jeune femme grimaça en lui enlevant doucement sa chemise et en découvrant en effet diverses plaies réouvertes.
Tout en nettoyant délicatement le sang avec un linge humide elle lui demanda.

Mais que c'est- il passé Zak ? Pourquoi vos blessures sont réouvertes ?
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Izaki_zi

Le Thouarsais ne comprenant pas un mots de ce que dit la médicastre, il avança prudament mais sûrement. Le regard vide se posa sur le visage de Cali, puis s'écroula au sol le poids des blessure n'était plus indemne. Il ne savait pas très bien qu'est ce qui se passé, pour juste quelque blessure. Le regard posant sur le sol allongé a terre cherchant un regard, un objet, ou une chose particulière. Le visage semblait pâlir a vu, et le visage serré contre le sol humide qui était le sol du dispensaire.

Il essaya, par le pur hasard cherchant le regard de sa bien aimée ne trouvant point son regard attendrissant. Il chercha et chercha encore, jusqu'à prononcé des mots faible et irrégulier.

Ca.....li.... Cali....

Ses blessure n'en était que trop ouvertes, voyant ce rouge nacre se languissait sur le sol narguant le pauvre homme au sol, il ne savait plus bougé. Il n'arrivé plus a faire bougé ses bras et jambes tel est la douleur et dense sur ses blessures. Le soleils était venu au plus haut de la journée, illuminant son visage par les fenêtre qui devait être nettoyé chaque jour.

Arylis

Coucou la compagnie !!! je vous avais manquééééé ?????

Arylis, toujours assise sur le lit près de Lafée, sursauta à l'arrivée intempestive du deuxième apprentit. Elle se leva, se dirigea vers Cali et répondit à son regard complice par un sourire ravi. La joie de vivre et l'héxubérance de l'homme des bois lui avait manqué et la brunette le retrouvait avec plaisir.
Arylis posa à son tour une bise sur la joue rugueuse d'Akashia.

Salut Akou, contente de te voir. Faudrait que tu fasses quelque chose là ... Et tu n'es sûrement pas passé par la rivière avant de venir ...

La brunette fronça le nez, ses yeux brillants d'un éclair coquin, puis elle partit aider Cali à ranger les courses.
Lorsqu'on frappa, elle laissa la médicaste ouvrir et se plongea dans le tri des plantes, leur mise en bocaux et le plaisir des odeurs si caractéristiques qui émanait de certaines essences. Un bruit sourd la fit néanmoins se retourner et la brunette découvrit un jeune homme étendu au sol, le dos ensanglanté.
Faren, que toute cette agitation commençait à inquiéter avait rejoint sa place préférée, les épaules d'Arylis, et la jeune fille eut le temps de savourer le contact de sa fourrure chauffée par le feu avant de se précipiter pour aider à transporter le blessé.

Mais que c'est- il passé Zak ? Pourquoi vos blessures sont réouvertes ?

Visiblement Cali connaissait le pauvre homme et elle n'était pas ignorante des causes de ses blessures, aussi Arylis s'éloigna-t-elle, laissant la médicastre prendre les choses en mains de ce côté. De toute façon en cas de besoin, elle avait juste à demander, Akashia ou elle interviendraient rapidement.
En repassant près du lit de Lafée la brunette sourit à la convalescente.

Je sais que ça bouge un peu. Mais surtout n'hésite pas, si tu as besoin de quoi que se soit, un calmant ou même de la compagnie, dis-le nous.

Puis elle retourna au rangement des courses, Faren toujours sur son épaule.

Akashia

Akashia revenait de Poitiers avec les produits que lui avait envoyé chercher Cali (ouf ... quel rattrapage Ljd Cali

)

Cette longue promenade sur les routes lui avait fait le plus grand bien et c'est reposé qu'il arriva au dispensaire après etre passé a sa masure.

Il arriva comme d'hab en trombe dans le dispensaire ...

Coucou la compagnie !!! je vous avais manquééééé ?????

Il déposa son gros sac a dos par terre ... ben oui c'est que la Cali elle lui avait demandé ce qu'il y avait de plus lourd a ramener la bougresse ...
Rooo ben y'en a du monde !!!

Il bisouilla ses amies et s'inclina devant une voyageuse et lui baisa la main

Sire Akashia Dame, protecteur de la veuve et de l'orphelin ... Médecin sans frontière, kinésithérapeute, chiropracteur, podologue, herboriste, ophtalmologiste, chirurgie esthétique ... et Charlatan a mes heures perdues ... hélas trop nombreuses !!
Bienvenue dans mon dispensaire !!
Que puis je faire pour vous ?

Akashia disait n'importe quoi ... inventait des mots en en glissant un de connu de temps en temps ... Il prit un air des plus sérieux en regardant la Dame après avoir fait un clin d'oeil a Cali et Arylis.
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A vaincre sans peril ... On triomphe sans gloire ...

Oderint Dum Metuant

Izaki_zi

Le thouarsais avait passé sa journée précédente a travaillais a la mine, le soleil était au beau fixe. Ce jours le soleil n'était pas vraiment présent, l'herbe était humide, le thouarsais passa sa journée a trouvé des plantes pour ses blessures sans succès, le regard perdu sur l'horizon.
" Tssss.... Pourquoi c'est t'elle réouverte maintenant!"
Il commença a marché ensanglanté par ses blessure, puis tourna dans une rue pour enfin tombé sur le dispensaire.Le thouarsais frappa deux coup avant de rentré, les blessures était douloureuse. Les blessure était sur les deux épaules, et dans son dos au niveau des omoplates. Il en avait pas qu'une seul mais plusieurs vers les omoplates.
"Quelqu'un est la?"

Jerlac

Sur les conseils de Cyphus rencontré en taverne, Jerlac décida de se présenter au dispensaire de Thouars.. Elle était infirmière, et qui sait, Dame Cali pourrait avoir accessoirement besoin de ses services..

Elle croisa quelques personnes qu'elle supposa être des patients.. Pour ne point connaitre Dame Cali, elle supposa que c'était la jeune Dame affairée dans le fonds de l'officine. S'en approchant, elle s'adressa à elle :

Bonjour Dame.. Permettez moi de me présenter : Je suis Dame Jerlac, infirmière à Saintes. Mon compagnon et moi envisagions d'ouvrir un dispensaire ambulant à bord de notre carriole, mais je m'aperçois que la ville est déjà dotée d'un hospice..
Toutefois, j'étais passée vous proposer mes services, si tant est que vous en ayez besoin..
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Cali

Arylis prit place dans le fauteuil à ses côtés et pendant que le feu crépitait dans l'âtre , elle commença son récit, d'abord avec une certaine réticence puis les mots sortirent comme une délivrance.

Tout commence par l'histoire d'une petite fille, brune, les yeux bleus, elle est vive et pétillante. Tout lui semble normale et merveilleux dans sa vie dans les bois. Elle n'a pas cinq ans et ses Mères l'amusent et la surprennent en lui faisant découvrir toutes les merveilles de la nature.
De ces trois femmes je ne sais pas vraiment laquelle était ma mère biologique .........

La jeune fille ne semblait plus avoir conscience de ce qui l'entourait, complètement tournée vers ses souvenirs. Cali ,tout en l'écoutant, leur prépara une infusion avec l'eau que Arylis avait mis à chauffer , les servit et écouta la suite du récit.

Malgrès le dégoût que cela m'occasionnais parfois je devins curieuse et me mis même à les observer lorsqu'elles me l'interdisaient. C'est ainsi que j'ai assisté à ma première cautérisation ... Mon premier contact avec cette odeur si horrible de chair brûlée ...

La médicastre répondit par une grimace car elle connaissait cette odeur de chair brûlée qui accompagne les cautérisations pas le feu rougeoyant du fer.

Avant qu'elles ne puissent continuer cette conversation que Cali avait tant souhaité, Timi et Bici entrèrent brusquement dans le dispensaire en soutenant un corps blessé qu'elle reconnut comme étant celui de Lafée.
Les deux jeunes femmes, sans se consulter , prirent les choses en mains dans une silence absolu, seulement guidées par leur expérience commune, chacune ayant son propre vécu sur la pharmacologie et la chirurgie.
Cali tiqua en voyant les poignets lacérés de la patiente mais ne fit aucun commentaire et se contenta de nettoyer et recoudre.

Devant l'état de choc de Lafée, Cali approuva Arylis qui refusait de laisser partir la patiente avec Bici.

Lafée n'ira nul part dans l'état où elle se trouve. Elle est affaiblie et a besoin d'un repos qu'elle ne trouvera pas en taverne. Ensuite j'aimerais savoir ce qui lui est arrivé. Enfin, si vous ne vous calmez pas monsieur, vous l'attendrez dehors.

Tout à fait d'accord avec Arylis.. La Fée reste ici et c'est un ordre !

Tandis que la blessée était mise au repos par Arylis, la médicastre alla jeter au feu les
pansements et nettoya le matériel médical utilisé.

Une voix la tira de ses pensées..

Bonjour Dame.. Permettez moi de me présenter : Je suis Dame Jerlac, infirmière à Saintes. Mon compagnon et moi envisagions d'ouvrir un dispensaire ambulant à bord de notre carriole, mais je m'aperçois que la ville est déjà dotée d'un hospice..
Toutefois, j'étais passée vous proposer mes services, si tant est que vous en ayez besoin..

Cali se retourna pour se trouver en face d'une jeune femme à l'allure décidée.

Bonjour Dame Jerlac. Je suis Cali, la médicastre de ce dispensaire. Cali sourit.
Très bonne idée ça, un dispensaire ambulant. Félicitations pour cette initiative !
Je vous remercie pour votre aide mais j'ai deux assistants en les personnes de Arylis que vous voyez là et Aka qui ne devrait pas tarder à rentrer d'un jour à l'autre.
La médicastre réfléchit un instant et regarda à nouveau la jeune femme qui lui parlait.

Par contre nous ne somme jamais à l'abri d'une épidémie avec le retour de la belle saison, ou d'un éboulement dans les mines. Et là je pense que votre aide serait précieuse.
Combien de temps comptez-vous passer à Thouars?
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Timi20

timi20 arrive avec bici portant le corp de lafée et s'écris:
-vite on a besoin d'aide.
timi la pose sur un lit

Fango

Oui nous avons fait les premiers soins mais Lafée est en danger, elle a perdu beaucoup de sang.

Bici reste prostré devant le corps inerte de lafée.

Il prie encore et encore; son angoisse monte de plus en plus....

Les soignantes font un miracle, Lafée rouvre les yeux....

Elle est faible.

Lafeedulogis

Ou étais-je.....je ne me rappelais de rien....juste une grand vide.une grande tristesse qui émanait de mon coeur!!!
Pourquoi bici était il près de moi....à genoux.il prie.....et Timi est là aussi..mais que se passe t'il?
Je ne comprends rien

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Fango

Lafée vous êtes sauvée , merci Aristote, merci

Je vous porte en taverne afin que vous vous reposiez un peu avec des amis

Arylis

Arylis fut brusquement tirée de son passé par un débarquement sans discrétion. Deux hommes, dont Timi, entrèrent en criant dans le dispensaire, un corps inanimé dans les bras. Malgré son retour difficile à la réalité la brunette fut rapidement sur pied. Elle abandonna Faren près du feu et se rendit auprés de la blessée. Cali, bien sûr, y était déjà et une nouvelle fois la rapidité de la médicastre laissa la jeune fille admirative.
Elles reconnurent aussitôt Lafée et l'auscultèrent. Puis les deux femmes commencèrent les soins sur la jeune femme toujours inconsciente, sans savoir ce qui avait pu provoquer ses blessures.
Au cours de ses va et vien pour apporter à Cali ce dont elle avait besoin, Arylis observa l'homme qu'elle ne connaissait pas et qui semblait prier avec ferveur. La brunette se promit de l'interroger dès que tout se serait calmé et que Lafée serait hors de danger.
Enfin la patiente fut lavée, désinfectée et pansée. Elle ne risquait plus rien, il était temps de comprendre. Car si les deux amies offraient leurs services sans compter et sans rien demander en échange, elles aimaient savoir le fin mot de l'histoire et les raisons de l'état de leurs patients lorsqu'il y en avait.
Mais avant même que l'une ou l'autre n'ait pu prononcer un mot, Lafée se réveillait. l'inconnu se précipita à son chevet et se proposa immédiatement de l'emmener "se reposer en taverne".
Arylis n'était pas d'un naturel nerveux ou colérique, mais il y avait des limites à sa patience et elle n'aimait pas être mise hors jeu. D'une voix sèche elle calma les ardeurs de l'homme.

Lafée n'ira nul part dans l'état où elle se trouve. Elle est affaiblie et a besoin d'un repos qu'elle ne trouvera pas en taverne. Ensuite j'aimerais savoir ce qui lui est arrivé. Enfin, si vous ne vous calmez pas monsieur, vous l'attendrez dehors.

Puis, se tournant vers Lafée, elle alla s'assoir au bord du lit.

Bonjour Lafée. Tu nous arrive dans un dôle d'état dis-moi. Comment te sends-tu ? Si tu as trop mal nous pouvons te donner une tisane appaisante.

Malgré un brin de colère qui bouillait encore en elle la brunette souriait, rassurante et aimable.

Je tiens à signaler qu'un RP se construit ! On ne débarque pas comme ça sans aucune explication. Pour pouvoir soigner quelqu'un il faut au moins avoir la nature de ses blessures.
Ensuite il aurait été aimable de nous laisser le temps de soigner Lafée ... Les prières ne font pas tout !
Enfin il n'est pas non plus très poli de partir en coup de vent sans même avoir laisser le temps aux personns présente de s'exprimer ...
Le RP c'est très bien ... Dans les règles c'est encore mieux. Pensez-y pour la prchaine fois s'il-vous-plaît.

Cali

Helena les rejoignit mais que le temps de les bisouiller et la future maman déjà rayonnante et porteuse de la bonne nouvelle sortit du dispensaire dans une envolée de cape.

Cali reporta son attention sur Arylis. Depuis un moment déjà, elle remettait sans cesse ses questionnements. Quelque chose chez la jeune fille l'intriguait .
Certes Arylis était une personne gaie et enjouée, à la verve facile mais parfois elle semblait, pour des raisons qui échappaient à la médicastre, se refermer comme une coquille.

Qu'est ce quil avait pu lui arriver? Quelles expériences ou épreuves avait elle traversé?

La médecine n'est pas innée chez moi ... Je pense d'ailleurs qu'elle ne l'est chez personne.
Je dois en effet mes faibles connaissances à quelqu'un, ou plutôt à quelques unes ...
C'est une longue histoire ...
Si tu veux que je te la racontes, peut-être vaudrait-il mieux que tu t'assois. Et que l'on attende que j'ai fini de préparer la tisane ...

Sans mot dire, Cali la rejoignit auprès du feu. Elle prit place sur un des deux fauteuils et regarda Arylis qui semblait à la fois peu sûre d'elle et en même temps déterminée.

Prend ton temps Arylis et merci pour la tisane, c'est une bonne idée.

Cali hocha la tête et sourit à la jeune fille .

Ta présence me manquait.... mon amie..
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Arylis

Ta présence me manquait.... mon amie..

Si Arylis se sentait encore un peu réticente à l'idée de dévoiler son passé, les derniers mots de Cali la touchèrent suffisamment pour qu'elle souhaite lui ouvrir son coeur.
Poussant un gros soupir la jeune fille prit place dans le second fauteuil.

Tout commence par l'histoire d'une petite fille, brune, les yeux bleus, elle est vive et pétillante. Tout lui semble normale et merveilleux dans sa vie dans les bois. Elle n'a pas cinq ans et ses Mères l'amusent et la surprennent en lui faisant découvrir toutes les merveilles de la nature.
De ces trois femmes je ne sais pas vraiment laquelle était ma mère biologique ... Peut-être la Brune, c'était la plus douce et il paraît que nous nous ressemblions, aujourd'hui je n'en suis plus si sûre. Quoiqu'il en soit elles m'ont élevée ainsi, dans la connaissance des plantes et des animaux. Puis, à six ou sept ans, mon apprentissage à commencé. J'ai découvert que parfois, même souvent des gens venaient les voir pour diverses raisons. Lorsque les gens étaient conscients elles me cachaient et me demandaient d'ouvrir grand mes oreilles, se débrouillant pour que je puisse assister discrètement aux soins. Lorsqu'ils étaient inconscients ou délirants je devais être présente, et même assister.

La brunette, les yeux fixés dans les flammes avait oublié son eau, oublié Cali.
Si des flashs de son ancienne vie lui revenait parfois, au bon moment, elle ne s'était jamais véritablement plongée dans ses souvenirs, mêlés de trop de sentiments qu'elle craignait.

Au début cela m'amusait, je préparais les pommades, les tisanes, je séchais les plantes et faisais les mélanges. Puis je dus veiller des fiévreux, soigner les blessures. Elles commencèrent même à me faire recoudre et je devais assister aux opérations, car il leur arrivaitd'ouvrir un peu les blessés pour ôter quelque débris ou un objet importun. Malgrès le dégoût que cela m'occasionnais parfois je devins curieuse et me mis même à les observer lorsqu'elles me l'interdisaient. C'est ainsi que j'ai assisté à ma première cautérisation ... Mon premier contact avec cette odeur si horrible de chair brûlée ...

Le nez d'Arylis se fronça, une expression de dégoût et de crainte s'afficha sur son visage et ses doigts se refermèrent vivement sur la fourrure de Faren.

Cali

He bien si j'en crois mes yeux, ton habilité à jongler peut à l'occasion faire de toi une jolie saltimbanque.. qui sait.
Peut être au cours d'un de tes voyages tu en auras l'occasion !

Cali sourit et se tourna vers la porte d'auscultation.

HELENA ?... C'est Arylis qui est là ! Tu veux nous rejoindre ?

Puis la médicastre se tourne à nouveau vers le jeune femme.

Tu sais.. Plusieurs fois je me suis posée la question en t'observant. Tu es très habile pour soigner et à moins que ça soit inné, je me demandais si quelqu'un t'avait enseigné l'herboristerie .
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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo

Helena.

Helena sourit à Cali et la remercia. Elle la suivie et vit Arylis.

Bonjour Arylis. De retour? J'espère que tu vas bien. Je vais vous laisser papoter toutes les deux et retourner au travail.

Helena leur sourit puis s'adressa à Cali.

Merci Cali pour ton aide. A très bientôt.

Elle les bisouilla,remis sa cape et parti en direction de chez elle annoncer la nouvelle à Alex.
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Arylis

Alors que Cali la regardait amusée et qu'elle appelait Helena afin que la jeune femme les rejoigne le sourire d'Arylis s'étira.
Qu'il était bon parfois de rentrer chez soi.
Lorsqu'Helena apparut l'expression de la brunette se modifia pour passer d'une joie personnelle à celle qu'elle éprouvait pour le bonheur des autres.
L'air radieux d'Helena ne pouvait tromper personne, Cali avait du lui confirmer une nouvelle plutôt excellente.

Oui je suis de retour et visiblement pour un petit moment. Rentre bien Helena à bientôt j'espère.

Les deux femmes regardèrent la future maman s'en aller puis les paroles de la médicastre firent perdre son sourire à Arylis.

Tu sais.. Plusieurs fois je me suis posée la question en t'observant. Tu es très habile pour soigner et à moins que ça soit inné, je me demandais si quelqu'un t'avait enseigné l'herboristerie .

La main de la jeune fille chercha instinctivement la chaleur de la fourrure de l'écureuil dans son cou, son visage pâlit légèrement et ses traits se durcirent.
Arylis fut elle-même surprise de sa réaction car elle pensait que son contact plus poussé avec les soins lui avait permis de faire le deuil de ses Mères. Ce n'était visiblement pas le cas.
Se dirigeant vers la cheminée la brunette se mit à faire bouillir de l'eau et répondit sans regarder son amie.

La médecine n'est pas innée chez moi ... Je pense d'ailleurs qu'elle ne l'est chez personne.
Je dois en effet mes faibles connaissances à quelqu'un, ou plutôt à quelques unes ...
C'est une longue histoire ...
Si tu veux que je te la racontes, peut-être vaudrait-il mieux que tu t'assois. Et que l'on attende que j'ai fini de préparer la tisane ...

Inconsciemment la jeune fille cherchait à gagner du temps. Pourtant elle sentait depuis un bon moment déjà que Cali se posait des questions. Des regards, des questions qu'Arylis avait jusqu'à présent réussi à éviter, une attitude qui, à un moment, l'avait éloignée de la médicastre.
Mais aujourd'hui elle n'avait pas le choix.
Et puis étrangement, une part d'elle-même avait envie de parler de ces femmes qu'elle avait aimées, haïes puis pleurées.

Arylis

Arylis sursauta en entendant la voix de Cali. Sa main encore posée sur les étagères elle fit tressaillir ces dernières et la brunette craint un instant pour la survie des pots. Surtout que Faren, plus effrayé par le sursaut de sa compagne que par la voix bien connue, s'était empressé de fuir l'épaule d'Arylis ... En passant par les étagères.
Alors qu'un bocal de camomille chuta sur sa droite, un pot de crème cicatrisante suivit le même chemine ... A gauche.
Grâce à une petite pirouette et à une chance assez incroyable la brunette parvint à récupérer l'un et l'autre.
Se tournant vers Cali elle lui offrit un sourire contrit d'enfant pris en flagrant déli.

Bonjour Ma Dame ...

Puis la jeune fille rangea les pots à leur place et sourit franchement à la médicastre.

Je suis désolée, j'ai bien entendu que tu étais en consultation, je ne voulais pas te déranger ...

Helena.

Heyyy coucou Aka

Elle le bisouilla fort. Helena était contente de le voir de puis le temps.... Elle lui fit un grand sourire

Oui comme tu dis cela fait un moment.
Ben écoute je vais bien et toi?
Pas grand chose de neuf et de ton coté?

Oui je sais

. Ljd Tete me l'a dit,lol^^. Reviens vite

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Cali

Ljd Akashia, si tu as suivi le rp, il est cité plus haut ton absence pendant au moins deux semaines encore et là tu interviens dans une conversation entre Cali et Helena. On est censée faire comment si tu ne peux techniquement suivre le rp?

Je rattrape le coup ^^

La médicastre avait suivit attentivement les symptômes décrits par Helena, le sourire aux lèvres.

Je crois que je suis enceinte et j'aimerais savoir si je me trompe ou pas.

Cali s'apprêtait à lui répondre quand Aka, venu d'on ne sait où ^^pointa le bout de son nez en s'adressant à Helena.

Ca faisait longtemps que je ne t'avais pas vu dis moi !!!

Alors quoi de neuf ??? A quoi la jeune femme lui répondit.

Oui comme tu dis cela fait un moment.
Ben écoute je vais bien et toi?
Pas grand chose de neuf et de ton coté?

Amusée, Cali intervint et en profita pour coller dans les mains d' Aka une liste de fourniture et plantes.

Il a l'air en pleine forme notre Aka !^^
Justement tu tombes bien. Pendant que je m'occupe d'Helena, pourrais- tu aller à Poitiers chez l'herboriste ? Il me manque des plantes que je ne peux trouver en forêt à cette époque de l'année.... Merci Aka !

Pendant qu'Akashia prenait la route de Poitiers, Cali emmena la jeune femme vers la pièce d'auscultation et referma la porte derrière elles.

Helena, tu sembles bien à l'écoute de ton corps et tout ce que tu m'as décrit ressemble fort à un début de grossesse. Je ne peux te la confirmer officiellement, il est encore trop tôt.
Par contre, si les symptômes persistent, il y a de grandes chances que tu sois enceinte.
On ne pourra avoir confirmation que vers le quatrième mois supposé.
Et je pense que tu t'en rendra compte par toi même.
Viens me voir régulièrement tout les quinze jours, nous verrons si il y a une évolution...
... Mais à mon avis, tu es bien enceinte.

Cali sourit à la jeune femme en sachant combien cette grossesse était importante pour elle.
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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo

Arylis

Alors qu'elle se dirigeait vers le dispensaire, Arylis avait cru apercevoir Akashia en sortir en trombe. Elle sourit en songeant que Cali avait du le chasser pour faire quelques emplettes ou alors pour que le bouillant homme des bois aille se dégourdir les pattes. Elle faillit lui courir après pour le saluer mais se ravisa et préféra aller toquer doucement à la porte du dispensaire.
Si elle aimait prévenir Cali ou Aka de son arrivée, elle tenait à rester discrète au cas où la médicastre serait en consultation et les petits coups qu'elle donna contre le battant de bois étaient donc bien intentionnels et non du à une quelconque timidité.
Poussant la porte la brunette entra, Faren sur son épaule.
L'odeur du dispensaire, des herbes et des dédoctions de Cali lui emplit les narines et un sourire se dessina sur ses lèvres. La jeune fille n'avait l'impression de retrouver Thouars et son chez-soi qu'au moment où elle passait cette porte. Alors de nombreux souvenirs lui revenaient en mémoire, plus ou moins heureux, et elle se sentait enfin chez elle.
Sans être trop bruillante mais suffisamment pour que Cali sache qu'il y avait quelqu'un de bien intentionnée, elle se dirigea vers l'armoire aux remèdes. Après un rapide inventaire elle conclut qu'Aka avait effectivement du partir chercher quelques plantes car le trésor de Cali allait finir par avoir des trous.
Faisant glisser ses doigts sur le bord des étagères elle chercha les produits qui lui manquaient, ayant été utilisés à La Rochelle, pour soigner un Colosse pas très sympathique.
Mais rapidement la brunette se perdit dans ses pensées ...

Cali

Pour avoir passé nombres d'heures et sans doute la plus part de son temps dans le dispensaire, la médicastre sans être à l'affût , percevait chaque son ou déplacement entre ces quatre murs, un peu comme un changement d'air dans le refrain habituel.

Les petits bruits de souris dans la pièce d'à côté titillèrent ses oreilles.

Excuse moi Helena ,je crois avoir de la visite.

En découvrant la petite souris en question , le nez dans les bocaux de plantes, Cali sourit avec tendresse.
Ainsi la discrète Arylis était de retour.. Le papillon épris de liberté s'était envolé vers d'autres horizons et revenait se poser dans les environs... mais pour combien de temps?

Cali observa un moment la jeune femme perdue dans ses pensées puis se racla la gorge pour lui signifier sa présence.

Bonjour Jeune Demoiselle ...
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Akashia

Akashia ... toujours et encore en train de nettoyer ce Bastinsse (^^) de dispensaire entendu la voix d'Helena...

Il passa la tete par la porte de l'herboristerie et dit

Coucou Helena ... comment ca va mon amie ???

Il vint bisouiller son amie .

Ca faisait longtemps que je ne t'avais pas vu dis moi !!!

Alors quoi de neuf ???

Je ne pourrais pas répondre de suite pour raison d'absence ...

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A vaincre sans peril ... On triomphe sans gloire ...

Oderint Dum Metuant

Helena.

Helena sourit en voyant Cali heureuse que ce soit elle et non Aka même si elle aimait beaucoup Aka. Certaines choses ne pouvaient être demandé qu'à une femme.

Bonjour Cali. Je suis contente de te voir.Je vais bien et toi?

Elle lui fit un grand sourire et vint à sa rencontre.

Alors quoi de beau? ton voyage c'est bien passé?

Helena lui sourit et s'installe en attendant Cali
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Cali

Merveilleusement bien Helena. Beaucoup de rencontres dans les différentes régions que j'ai traversé. D'ailleurs ça m'a donné le goût du voyage.

Cali sourit à Helena.

En plus, avec mon cousin Zak, nous avons rejoints ma soeur Zézé ainsi sue Sandino et Nevin.
Alors tu penses bien que le retour sur Thouars en Carriole a été riche en couleurs !

Et toi Helena ? Comment vas -tu? Qu'est ce qui t'amène ici plutôt qu'en taverne?
Tu as un soucis ?

Cali observa avec attention la jeune femme.
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Helena.

Helena sourit écoutant Cali. On voyait des étoiles briller dans ses yeux quand elle parlait de son voyage. Mais la rêverie s'arrêta là lorsqu'elle lui demanda les motifs de sa venu au dispensaire.

Et toi Helena ? Comment vas -tu? Qu'est ce qui t'amène ici plutôt qu'en taverne?
Tu as un soucis ?

Et ben disons que je pense à quelques choses et j'aimerais tu me le confirmes.

Helena se mit à rougir. Il n'était pas facile de parler de ces choses là même si Cali était adorable. Elle prit son courage à deux mains et commencea sa tirade.

Voilà. En faite j'ai des nausées le matin depuis quelques jours et je me fatigue d'un rien. Ce qui est très aggaçant. J'arrive même à endormir en taverne comme hier. Alex est arrivé et je dormais sur mes croquis...
J'ai également le ventre qui me tiraille un peu par moment et des douleurs dans la poitrine. Et je suis en retard mais c'est plus qu'un retard.

Dans un dernier souffle Helena dit :

Je crois que je suis enceinte et j'aimerais savoir si je metrompe ou pas.

Elle plongea son regard dans celui de Cali en attendant sa réponse
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Akashia

Akashia s'était bien remit de ses blessures maintenant et ses cotes ne le faisaient presque plus souffrir. Il en profita pour remettre un peu d'ordre dans le dispensaire car Cali était un peu bordellique quand meme ...

Qu'il était bon de pouvoir bouger a nouveau normalement !!
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Oderint Dum Metuant

Akashia

Akashia vint au dispensaire pour voir si quelqu'un était passé en son absence ...
Il fit le tour et vit que rien n'avait bougé aussi décida t il d'essayer un lit pour voir s'ils étaient toujours aussi confortables ...

Il s'installa confortablement et s'endormit pour une petite sieste crapuleuse
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Oderint Dum Metuant

Helena.

Le printemps pointait son nez tout doucement. Helena tout en chantonnant doucement se dirigea vers le dispensaire pour voir Cali. Le soleil brillait et les oiseaux chantaient ce qui annonçait les beaux jours.

Elle avait admiré la nature et s’était pas rendu compte qu’elle était déjà devant la porte du dispensaire. Elle rajusta sa robe et sa cape. Elle frappa trois coups distincts à la porte et la poussa.

Bonjour. Y a quelqu’un ??? Cali ? Aka ?

Elle s’arrêta dans l’entrée et chercha du regard la présence d’une personne.
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Cali

Lorsqu'elle était rentré de voyage, après être passé en taverne, Cali s'empressa d'aller retrouver son dispensaire.
Aka était parti depuis peu et ne reviendrait pas avant deux ou trois semaines.

La médicastre sourit en voyant combien il avait pris soin de tout laisser en ordre avant son départ.
La jeune femme ouvrit grand les fenêtres pour aérer et laisser entrer le soleil.
Un petit tour d'inspection lui permis de voir quelques ingrédients à pourvoir d'ici peu mais dans l'ensemble, elle ne manquerait de rien pour soigner ses patients.

Bonjour. Y a quelqu’un ??? Cali ? Aka ?

Cali passa la tête par l' entrebâillement de la porte et aperçut Hélena dans l'entrée.

Oui oui! je suis là! Entre Helena... Bonjour. Commant vas tu?
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Akashia

Akashia sentait l'infusion faire effet ... Il avait les yeux lourds, la bouche pateuse et l'esprit complètement embrumé...

et c'est d'une voix pas tres réveillée qu'il répondit a Cali dans un premier temps ... Puis a kiss

Heyyyyyy Cali !!! on ne va pas défaire un si joli bandage .... En plus je commence a peine a ne plus rien sentir ....

Quand ta toit Kiss ... viens m faire un calinnnnnnn ...

Il se leva tant bien que mal ... La tete dans du coton et le corps bloqué dans le bandage...
Il se dirigea d'un pas mal assuré vers Kiss .....

Je chui sur que tu peux etre douche quand tu feux ...
Laiche tomber tes cruelles !!!

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Oderint Dum Metuant

Annelyse

Pas l'temps d'avoir une réponse que l'zombie plane justement sur son nuage.. Oh-mon-dieu! Arqu'ment de sourcils en examinant a cet instant son ennemie, ouai parce qu'il a parlait de câlin et il se dirige pour de vrai dans ses bras. Quoi? Mais il est sérieux en plus. Écarquillement de yeux.

Cali j'l'assome maint'nant ou de suite?!

Si il fait un pas de plus, coup de tête! Ah oui la situation oblige. Pas vrai quoi s'quoi ces gens qui veulent vivre d'amour et d'eau fraiche, avec les ziozios, les p'tit coeurs, les nuages rose et bleu, les calins, bisouilles et j't'en cause, Eurk. Par pitié non. Elle, elle préférait celle de.. heu.. elle avait pas une préférence spécial en faite tout sauf cet version précédente, là où on ne lui parle pas d'amour bla bla blaa... Bref, donc en revenant a nos moutons si le Aka s'approchait encore il allait se faire aligner un coup de boule en plein dans la poire. Bon apparemment son regard revolv.. ah non de tueuse avait pas son effet.

Aka a tes risques et périls de te faire arracher les bigorneaux!

Finalement c'est une Kiss dépassée mais aussi attendu pour autre chose qui bascule sur le lit où elle avait l'cul posé pour se diriger vers la sortie..

S'péce de taré va.. ta d'la chance que j'ai a faire hein.

Hop sur ses belles paroles elle salut sa frangine triplement renié puis disparait derrière la porte en bois.. lourde.. et grinçante, dehors.. dans le froid de l'hiver sous son manteau neigeux.. seule avec sa cagou..puche sur la trogne.
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Cali

Cali occupée à préparer sa sacoche pour son départ prochain, regarde attentivement Aka en se demandant de quels "birgorneaux " sa frangine parle !

La porte se referme sur Kiss partie comme elle était venue , quadruplement reniée par Cali ^^... oui c'est très affectif comme action ... uhm..

- Aka? T'as une sacrée veine toi! Encore un peu et je pensais que Kiss allait te remodeler le portrait ... Cali pouffe

- Bon c'est pas tout mais je dois prendre la route moi. Je vous confie le dispensaire à toi et à Thomas. N'achevez personne hein?!

La médicastre pose sa cape sur ses épaules et une bise sur la joue d'Aka puis se dirige vers la porte... mais revient aussitôt pour lui faire une seconde bise, dés fois qu'il ta traite de radine.

- A bientôt Aka !
La porte se referme... tient... sans bruit .. pas comme avec Kiss... uhm... Cali s'échappe dans la nuit en sifflotant .
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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo

Annelyse

Mourant, de suite les grands mots pff.. Vous jure les hommes de nos jours sont plus ceux qu'ils étaient, quel regret...

Amputer ??? Amputer ??? Euh ... rassures moi tu n'as pas été médicastre dans aucunes de tes vies antérieures toi ...

Elle lui esquisse un large sourire montrant toutes ses dents

Qui sait! A ma façon et ca s'trouve c'était t'être plus efficace hein.

Ses mains des pelles? Se répète t-elle en levant ses deux menottes en question devant son visage pour les examiner. Rhoo puis quoi encore! Bon s'vrai qu'il avait pas tord sur un point.. Elle lui en aurait foutu partout et avec sa délicatesse a elle de plus est, rien pour l'faire chier ouaip. Mais ses mains étaient loin d'être comparable a des pelles nameho! Si il savaient comme elle savait en user sur le corps d'un bellâtre.. Tsss! Eux les auraient comparé a une main d'acier dans un gant de velours. Elle va lui en mettre un de coup d'pelle derrière les oreilles a lui!

- He mais oui! Ben c'est pas trop tard hein.... je peux tout enlever si tu veux te faire la main Kiss ? Ça te tente alors finalement ?

Petite moue vengeresse ses azurs passant du visage malicieux de sa frangine a celui de Aka tout en opinant du chef en guise de "Oooh oui qu'je veux". Ah ah! Quesqu'y disait l'bougre? Y causait d'ses pelles c'est ça? Elle va s'faire un plaisir de l'badigeonner d'emplâtre, ou l'emplâtrer tout court a coup d'truelle tiens, la mauvaise langueuh.

Alors qu'il se délectait de l'infusion servit par Cali et que celle ci s'marrait pas'qu'il en souhaitait une autre, la chieuse elle, balaya la pièce du regard a la recherche de l'ustensile adéquat a sa pensée. Sans etre attirée par le fait que le pseudo mourant voulait planer, elle lui aurait bien proposée son aide pour qu'il aille voir 'Stote un instant ou lui faire passer son mal par un autre mal, ouai.. mais non. Elle saute du bord du lit. Pieds qui retouche terre tout en demandant avec tout son sérieux.

T'a une truelle qui traine quelqu'part fangine?
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Akashia

Chochotte ... Chochotte ... Je t'en foutrais moi des chochottes ...

Ne pu s'empécher de mougréer Akashia ... C'est qu'il n'y était pas allé de mains mortes l'autre ... sal.... (alors pour 100 écus je demande un Q ... Perdu )
Et Vlan ... Voila qu'elle lui donner mal au crane maintenant !!!

Non mais c'est pas un peu fini oui !!!
Je suis mourant ... Je suis a l'article de la mort ... Je suis sur le point de passer de vie a trépas ... Je demande un peu de considération moaaaa !!

S'qui qui faut que j'ampute maint'nant?

Amputer ??? Amputer ??? Euh ... rassures moi tu n'as pas été médicastre dans aucunes de tes vies antérieures toi ...

Cali revient avec l'emplatre qu'elle dispose aussi précautionneusement que possible. Entre 2 grimaces, Akashia écoute les ingrédients de la pommade . Le bandage posé ... Encore un moment de plaisir ... Kiss reprend.

J'aurai pu essayer moi aussi hein, lui étaler l'chose là partout et l'momifier.

Mais bien sur ... avec tes pelles qui te servent de mains ... j'en aurais eu partout sauf la ou j'ai mal ... et tu l'aurais fais exprès je suis sur !!!

- Te voilà momifié Aka !

Arf ... la première fois que je passe sous tes mains Cali ... j'aurais espéré quelque chose de plus sympa

Dit il en se saisissant de la tasse en buvant l'infusion.

Tu n'aurais pas un peu de miel ??? Ou un nuage de lait

Il finit par la boire cul sex et en redemanda en espérant que ca fasse vite effet
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Oderint Dum Metuant

Akashia

Akashia regarde Cali quitter la piece les yeux implorants ...

Ne me laisse passssssssssssssssssss

Trop tard

Alors ma Kiss ... Tu vois dans quel état je suis ... je ne crois pas que je pourrais venir avec toi ...
j'ai deja du mal a rejoindre la taniere

allé ... un petit bisou et je te laisse rejoindre ta maison pour te préparer au voyage hein ???

AKashia lui sourit le plus chaleureusement possible guettant le retour de Cali
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Oderint Dum Metuant

Cali

Le feu crépitant dans la cheminée commence à réchauffer doucement le dortoir vide de tout occupant. Cali revient auprès de Kiss et d'Aka en laissant la porte de la salle de soins grande ouverte afin que la chaleur se répande dans les deux pièces.

La médicastre sourit à sa soeur et s'adresse à Aka:

- Chouette , tu es encore vivant!

La jeune femme sort de son armoire tous les ingrédients nécessaires pour faire un emplâtre constrictif qui une fois posé, maintiendra en séchant les côtes abîmées ou cassées, aidant à leur reconstitution.

- Tiens justement Aka, il n'y a pas de mauvais moment pour apprendre. Pas besoin de te tâter pour voir que tu as des côtes fêlées ou cassées . Voici la préparation d'un exellent Emplâtre pour tes côtes endommagées.

Cali pose ses petits pots en terre cuite et un instrument de pesée.

- Je met cinq livres de farine de fève , j'ajoute les ingrédients qui suivent: Une onde de chaque, adragant, aloès, gomme arabique, mastic auquel je joint également une once de bol d'Arménie et de terre sigilée et j' utilise du blanc d'oeuf comme liant.

Aussitôt dit, la médicastre mélange le tout en gardant les jaunes d'oeufs pour en faire un lait de poule par la suite. Une fois la pâte bien homogène , elle regarde Aka et l'aide à s'asseoir sur le rebord de la table .

- Et maintenant le tartinage! Hi hi ! Elle enduit le torse de son ami en étalant l'emplâtre qui en suit les contours, puis pose un bandage étroitement serré autour de son buste. - Te voilà momifié Aka ! l'emplâtre va sécher et maintenir tes côtes en place . Je t'ai fait une infusion de pavot contre la douleur... euh.. légère l'infusion hein ! La jeune femme lui tend la tasse en étant sûre qu'in n'en laissera pas une goutte.
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Cali

J'aurai pu essayer moi aussi hein, lui étaler l'chose là partout et l'momifier.

Cali se tourne vers sa frangine et lui sourit avec malice sans que Aka ne puisse appercevoir son expression.

- He mais oui! Ben c'est pas trop tard hein.... je peux tout enlever si tu veux te faire la main Kiss ? Ca te tente alors finalement ?

Sans le regarder, la médicastre imagine la tête d'Aka en entendant ses dires et regarde sa soeurette, pliée de rire. Mais Aka ne semble pas avoir entendu car il commence à délirer ^^ à tel point que Cali se demande si elle n'a pas un peu poussé sur la dose.

Tu n'aurais pas un peu de miel ??? Ou un nuage de lait Cali hausse un sourcil en le regardant.

- Maaaaaais bien sur!! Un petit gâteau avec ça?..Tu veux pas que je te ressuis le coin de la bouche aussi ? Namého! Tu sais que si je te redonne la même chose le nuage c'est dessus que tu vas marcher... pis t'auras même les tites étoiles qui vont avec... EN PLEIN JOUR ! tssssss
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Annelyse

Rholalaaa quel chochote s'lui là j'crois pas. A peine tu l'effleure et y beugle tss.

Tout en restant posté devant le lit une moue insatisfaite sur le visage et les yeux dévisageant sa femlette d'ami elle écoutait sa frangine. Embaucher? Combien elle paye? Ouai pars'que s'pas gratuit'ment qu'elle va user d'ses forces la Chieuse pour l'aider. Puis quoi encore? Nan nan, secouement d'chignon, l'dispensaire s'pas sa place. Sa place c'est d'envoyer plutôt les imbéciles heureux en ce lieu.. quand ils ont la chance d'y arriver avec tout leurs membres..

Petit sourire en coin qui se dessine au creux de ses lévres aux doux mot "en de bonnes mains" Ah ça oui, pouvait pas mieux dire. Au sujet d'ses mains elle sait être habile... Quoi? "en sécurité" tu dis? Avec elle? Humpf, c'est qu'elle l'a vexerait presque là pff il d'vrait avoir la frousse oui!!!! y a pleins d'choses piquante, tranchante, empoisonnante.. qui trainent partout autour d'elle, s'pas du tout en sécurité qu'il est là, non du tout.

Ne me laisse passssssssssssssssssss

Rhaa mais l'a fini d'brailler lui encore! Plissement de yeux et avant qu'elle n'entrouve la bouche ou qu'elle bouge l'petit doigt pour étouffer ce "aaaaa" en crescendo qu'il tente de reprendre du poil de la bête l'air de rien... en causant d'bisou?? J'vais t'en mettre des bisous moi! pensa t-elle tout en lui fourrant une chiquenaude en pleins frontal avant d'aller s'assoir au bord du lit voisin, les balançant ses jambes tel une gamine.

J'suis limite jalouse! S'même pas moi qui t'es fait ça pfeu.. S'qui qui faut que j'ampute maint'nant?

V'la que la frangine aussitôt reviens. La même pas confiance en vrai rhooo. Elle regarde la médicastre faire.

J'aurai pu essayer moi aussi hein, lui étaler l'chose là partout et l'momifier. le disant dans tout son sérieux et son naturel qui laisse comme toujours ses intentions douteuse.
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Cali

Youuuhouuuuu Frangine!! S'moi l'grand méchant Loup!

Cali reconnaît la voix de sa soeurette et fait un clin d'oeil malicieux vers Aka en lui chuchotant hé hé... et toi qui ne me trouvais pas assez ' délicate " avec ta petite personne !... A mon avis , là tu vas être servi .

La médicastre regarde Kiss s'approcher en souriant.

Salut la compagnie, j'dérange? et bien tant mieux ou tant pis selon la réponse.

Pas du tout frangine ! Au contraire . Aka et moi on est ravis de te voir. Hein oui Aka ? Cali pouffe en voyant la façon délicate dont sa frangine colle Aka sur la table.

Dites. Ca vous dit une petite ballade direction la Bretagne? j'ai quelque chose a allé chercher. Oui? Zêtes adorable!
Aka j'adore les couleurs sur ton torse!

Ahhhhhhhhh c'est froidddddddddddddd !!! ..... Pas touche la vilaineeeeeeeee !!! .

Cali n'en pouvant plus, explose de rire devant la tête d'Aka.

Kiss ! T'es sûre de vouloir partir ? Sinon je t'embauche ici, tu me serais d'une aide précieuse ! Y a pas à dire, tu sais y faire ! Puis elle se tourne vers Aka.

Aka ? Vu que tu es en de " bonnes mains ", je vais faire un feu pour nous réchauffer et après je te prépare un emplâtre Aka. En passant, Cali tapote l'épaule de sa soeur.
Je te le confie deux mn .. je sens qu'il sera en sécurité avec toi!

La jeune femme va dans la grande pièce où sont tous les lits et s'active à allumer un feu dans la grande cheminée qui chauffera tout le dispensaire.
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Annelyse

Changement de programme. La chieuse avait besoin de quelque personnes en forme pour deux trois jours d'escorte en dehors du Poitou. Elle voulait aller voir sa frangine déjà voir si elle voulait s'balader un peu au passage.

Encapuchonnée et bien emmitouflée dans sa cape et son col qu'elle franchit la porte du dispensaire.

Youuuhouuuuu Frangine!! S'moi l'grand méchant Loup!

Zieutage a droite a gauche.. elle s'avance du coup dans la piéce voisine et quesqu'elle ne voit pas. Un Aka au torse coloré qui braille. Sourire en coin se décapuchonnant.

Salut la compagnie, j'dérange? et bien tant mieux ou tant pis selon la réponse.

Alors qu'elle cause elle s'avance en même temps en leurs direction chopant du coup le Aka par les épaules pour le faire allonger sur la table collant ainsi en toute innocence ses mains glacé sur sa peau.

Dites. Ca vous dit une petite ballade direction la Bretagne? j'ai quelque chose a allé chercher. Oui? Zêtes adorable!
Aka j'adore les couleurs sur ton torse! Dit elle en pointant son index sur les bleue.
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Akashia

Akashia redressa la tete a la venue de l'encapuchonnée et lui sourit

Coucou Kiss !! comment vaaaaaaaaaaaaaaaaaa !!!

Elle venait de poser ses mains gelées ... Que dis je atteignant le 0 absolu ... Sur lui

Ahhhhhhhhh c'est froidddddddddddddd !!!

Alors qu'il s'allongeait de force elle pointa ses glacons ... euh ses doigts ... vers ses cotes

Pas touche la vilaineeeeeeeee !!!

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Oderint Dum Metuant

Akashia

Akashia passa la porte... Personne ... Il avait passé une très mauvaise nuit il devait dire.

Malgré le bandage et les plantes qu'avait mis Syl ... Il avait souffert le martyr.
Il espéra que Cali aurait un bon remède ... Sinon il irait chercher en foret une plante qui ... En infusion ou en fumant ... permettait d'oublier un instant le réel et de bien dormir.

Il se dit que c'était étrange de venir ici pour se faire soigner et non soigner.

Il enleva sa chemise cahun caha puis défit les bandages afin de mieux voir ses magnifiques cotes dans des nuances de bleus violets, jaunes et autres couleurs pas toujours définissables aux yeux de l'homme (et non de la femme ...

).

Au cas ou Cali ne serait pas la il décida de commencer a regarder les plantes que Cali avait dans l'herboristerie attenante ... Il en connaissait pas mal mais pas toutes hélas !
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Oderint Dum Metuant

Cali

Encapuchonnée pour essayer de se protéger de la morsure du froid, Cali portait sous son bras... non pas un pot au lait... mais un panier de bûches et ouvrit la porte du dispensaire sans ménagement, croulant sous le poids de sa charge.

La jeune femme grimaça et souffla comme un boeuf en posant son panier. Un mouvement aperçu dans la pièce d'à côté par la porte entrouverte capta son attention et elle s'avança prudemment, une bûche dans la main, prête à en découdre avec l'intrus qui s'était introduit dans la pièce. Aussi qu'elle ne fut pas son étonnement en découvrant un Aka moitié nu... moitié nu?

..... ^^.

- Aka ! Par tous les diables ! Encore un peu tu te prenais une bûche sur la tête!...uhm.. heureusement que j'ai reconnu ton corps d' athlète ^^.

Découvrant les bleus qui striaient le torse de son ami, la médicastre grimaça.

- Hé bien . Il n'y est pas allé de main morte ton brigand ... grrr.. quel gredin ! Tu n'as pas du passer un bonne nuit. Installe toi, je vais m'occuper de toi.
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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo

Akashia

Akashia danserait bien une gigue en faisant semblant de continuer a se déshabiller .. Mais il avait trop mal ... Aussi ce contenta t il de sourire puis de s'installer sur la table d'oscultation ...

Euh .... va te réchauffer les mains avant quand meme ... pas envie de me contortionner sous le froid dans un premier temps ... Puis de douleur dans un second temps ... tu dois avoir les mains gelées !!!
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Oderint Dum Metuant

Agatha

Elle avait apporté le necesaire pour Thomas et commença à nettoyer les plaies pendant qu'il préparer l'onguent à appliquer. Une douce odeur d'Aloes embauma la piéce. C'est en regardant faire que l'on apprend le mieux…
La Dame était une patiente exeplaire…L'apprentie essayait d'être la plus délicate possible. Même si les plaies que la jeune femme s'était infligées n'étaient que superficielles, elles pouvaient être douloureuse…

Je ne vous fait pas mal ?

Althae s'efforçait d'aaborer un sourire, mais Agatha se rendait bien compte que sa machoire se serrait de temps en temps.

Voilà THomas s'est terminé, à toi de poser l'onguent.

La pommade fut étalée avec grand soin et maintenant d'un bandage.

Je vous remercie de votre accueil et de vos soins mais je vais devoir reprendre la route…

C'est tout naturel Dame, nous sommes ici pour ça…Enfin…surtout Thomas…

La blonde esquissa un sourire et salua la Dame qui prenanit déjà congé…
Puis se tournant vers Thom…

Je suis désolée mais je vais devoir te laisser à mon tour. Nérine et Yohan doivent m'attendre…Je repasserai plus tard si tu veux bien…
Merci en tout cas de m'avoir laisser t'assister…

Elle déposa un bisou sur sa joue, attrappa sa besace et sa cape et s'en retourna hatant le pas…

Kathryn.brehnian

Etant de toute évidence entre de bonnes mains, Althae se détendit et profita de la chaleur de la pièce pendant qu’elle le pouvait.
Elle devrait partir juste après la fin de ces soins, son voyage étant encore loin d’être fini, mais elle appréciait grandement ces quelques moments de répit.

Quand une jeune femme, Agatha si elle ne se trompait pas, lui remis une tasse d’infusion, Althae les remercia de bon cœur, autant pour la boisson que pour les soins qu’ils lui procuraient.

Leonin..

Thomas fit un sourire a Agatha d'une voie douce il dit :

- Nettoie sa plaie avec l'eau. Prend un morceau de papyrus pour épongé l'eau. Je vais mettre un cataplasme. Si tu ne sais pas où est le papyrus cherche dans mon sac ... Ho et oui désolé peut tu me donnez le pot qui étiqueté "suif" ???

Il versa un peu d'eau dans le mortier. La substance le l'aloés et celle de la camomille se mélangea doucement, l'eau se troubla elle devins légèrement vert. Thomas prit le pilon et souleva doucement le reste de plante qui était plaqué contre le fond du mortier. L'eau prit un vert prononcé. Il fit un grand sourire a Agatha qui lui tendis le pot. Il prit le pot et en mis du suif dan le mortier. Il mélangea le suif a l'eau. Le suif devint plus liquide au fur et a mesure que Thomas le mélangeais.

- Un cataplasme est gras. Le suif, l'aloès et la camomille vont aidez a la chair a se reconstruire. Nous entoureront le cataplasme d'un bandage de papyrus pour ne pas que le cataplasme se modifie et pour qu'il ne partent pas

Après que Agatha lui ai nettoyé la plaie Thomas appliqua le cataplasme. Il entoura le bras de la dame d'une bande de papyrus. Il lui fit un sourire et la dame les remercia et les salua avant de partir. Thomas la regarda partir et fit un sourire a Agatha.

[Hrp : la joueuse est partie alors modification du Rp]
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Platon

Kathryn.brehnian

Althae se laissa entrainer par son hôte jusqu’à un lit d’appoint, où elle s’assit.

Enchantée de faire votre connaissance, répondit-elle après les présentations.
La jeune femme esquissa un sourire penaud en entendant parler de gangrène.
Je pensais gagner un peu de temps en passant à travers bois, mais comme vous pouvez le voir le résultat n’est pas concluant.

Elle accepta avec plaisir un breuvage chaud, puis ferma les yeux quelques secondes.
L’odeur familière de l’aloès qui embaumait maintenant la pièce lui rappela de bons souvenirs, et amena un sourire sur son visage.
J’étais moi-même herboriste à Rouen, mais je ne voyage pas avec sur moi les mixtures pour arranger cela.

Agatha

Pas le temps de répondre à Thomas sur la composition de sa tisane que la porte s'était ouverte…Une jeune femme qu'elle ne connaissait pas se présenta à eux

Excusez-moi de vous déranger. On m’a indiqué ce dispensaire, je voyage actuellement, et je me suis faite quelques éraflures. Rien de très sérieux, mais tout de même je préférerais que quelqu’un y jette un oeil.
C’est possible ?
Je me nomme …Althae.

Elle observait la dame pendant que Thomas faisait les présentations et qu'il lui proposer de s'installer pour confortablement pour regarder ses plaies…
Agatha esquissa un sourire réconfortant puis s'approcha pour examiner à son tour les blesures…
Les entailles n'étaient pas bien belles a voir mais pas au point de devoir recoudre…
Elle acquissa à la demande de son ami et alla chercher une vasque pour la remplir d'eau tiede…L'eau avait bouillie sur le feu et pouvait maintenant être utilisée sans crainte.

Elle ramena le récipant et le posa pres du lit où se trouver d'éja Althae…
Thomas préparait déjà l'aloes et la camomille pour y rajouter…

Ne vous inquiètez pas…Thomas à l'habitude…

La blanche tendit alors une tasse à la jeune Dame…

Buvez donc…Cela vous fera de bien…

Je peux t'être utile à autre chose Thomas ? Tu veux peut-être un peu de gaze de futaine pour nettoyer ?

Leonin..

Thomas se tourna en entendant la porte s'ouvrir. Il regarda la dame et l'écouta jusqu'au bout. Il vit l'estafilade, se saisi du pot de camomille et se leva en lâchant sa tisane. Il se dirigea vers la dame et la soutint et l'emmena vers un lit.

- Je suis Thomas et la dame ici c'est Agatha. Ce que vous avez est loin d'être peu de chose, il faut s'en occupé avant que la gangrène n'arrive.

Il se tourna versa Agatha.

- Tu peut me mettre un peu d'eau chaude dans une bassine s'il te plait ???

Puis il se retourna vers la dame et lui fit un grand sourire.

- Voulez vous une tisane ???

Il fouilla dans sa besace et en sortit un pot où était inscrit "aloès". Il se saisi du marteau et du pilon et mis dans le pot de la camomille et de l'aloès puis il écrasa ses plante en attendant l'eau chaude.
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Kathryn.brehnian

Une pale silhouette se glissait à travers les rues de la ville. Une blonde jeune femme, emmitouflée dans une longue cape blanche cherchait parmi les maisons celle qui abritait le dispensaire, qu’un villageois lui avait indiqué.
On devinait à son port altier qu’elle devait avoir de la prestance d’ordinaire, mais sa cape était constellée de boue en bas, et son visage reflétait de la lassitude.

Enfin, elle sembla trouver ce qu’elle cherchait, et poussa la porte du dispensaire, appréciant la chaleur de la maison par rapport au froid extérieur.
Deux personnes se trouvaient à l’intérieur, et la jeune femme s’adressa à eux.
Excusez-moi de vous déranger. On m’a indiqué ce dispensaire, je voyage actuellement, et je me suis faite quelques éraflures. Rien de très sérieux, mais tout de même je préférerais que quelqu’un y jette un oeil.
Tout en parlant, elle avait dévoilé ses bras, où l’on pouvait voir de longues estafilades assez profondes.
C’est possible ?demanda t-elle dans un sourire fatigué.
S’étant rendu compte qu’elle ne s’était pas présentée, elle ajouta :
Je me nomme …Althae.

Comme toujours, la jeune femme avait mis quelques fractions de secondes avant de se souvenir du nom à donner. Mais il y avait peu de chance qu’on le remarque, et de toute manière, elle espérait pouvoir reprendre bientôt le véritable.

Leonin..

Thomas sortie une louche d'un placard, prit l'eau tiédit par les morceau de glace et remplit un petit pichet qu'il posa sur la table. le jeune homme ouvrit au hasard des placard a la recherche une bouteille d'eau de vie. Il fini par la trouver et la posa sur la table avant de s'assoir.

- Tu veut quoi comme tisane ??? Moi je me prend a la camomille.

Il posa le tamis sur sa tasse, ouvrit le pot contenant la camomille et en posa quelque pincé sur le tamis. Il se versa un peu d'eau dessus pour infusé puis il laissa baigner un peu les plante et retira la tamis en jetant les plant e humide dans le feu. Il en prit une gorgé et fit un sourire a la dame blanche.
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Leonin..

Thomas sourit a d'Agatha et lui tendit le seau. Il avait tendance a être taquin mais il travaillais toujours d'arache pied. Il se leva après que la dame blanche soit sortit, il de ouvrit tous les placards pour voir s'il trouvais des tasses. Il sourit en voyant tous un service. Il commença a imaginé que Cali jouais a la dinette avec Aka pendant qu'aucun malade était présent. Il prit un petit tamis, bien utile pour ce qu'il désiré faire. Il posa les deux tasses devant le feu et alla récupéré un pot de plante séché dans l'arrière salle. Au moment où il revint de l'arrière salle, la dame blanche fit son entré. Il la salua puis il entra dans une des salles de consultation et revint avec deux chaise puis une table.

- Ça te dit une tisane ???
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Agatha

Elle était revenue, le seau chargé de glace et l'avait déposé au pied de la cheminée.
Ôtant sa cape, elle vient tout d'abord se réchauffer les doigts rougis par le froid et l'eau glacée, auprès des flammes, se frottant les mains l' autre contre l' autre.
Elle se saisit ensuite du seau et versa son contenu dans la marmite…

- Ça te dit une tisane ???

Elle se retourna vers Thomas…

Oui pourquoi pas, si tu y rajoute quelque chose de fort à mettre dedans, ça m'aidera à me réchauffer…Et j'en ai bien besoin…

Elle s'assit face au feu…Esquissa un sourire…et regarda Thomas s'affairer à lui concocter un mélange de plantes choisies…Il avait l'air de s'y connaitre…

Si tu pouvais me trouver une plante qui ne me plomge pas dans un profond sommeil, cela m'arragerait…

C'était plutôt calme, peu de personne en demande de soin ce matin là…Même pas un enfant malade…Pourtant avec ce froid, le dispensaire aurait dû être plein…

Agatha

Apparemment, elle n'avait pas trop mal choisi sa marmite car Thomas ne sourcilla pas en y jetant la glace qui se trouvait dans son seau. Il se contenta juste de descendre la casserole plaçait bien trop haut sur la crémaillère de la cheminée…

- Je te passerais un livre Hospitaliers sur les plantes. C'est un recueil de plante qui sont utilisé par différents chirurgiens. Elles viennent de notre royaume mais aussi d'autre royaume. Le royaume d'Espagne du grand empire turc et de deux autre royaume d'orient. Pour une fois que les croisades servent a quelque chose ...

Avec plaisir, je suis toujours curieuse d'apprendre même si je n'ai pas beaucoup le temps…Enfin ici je suis presque en repos, c'est Nérine qui fait la cuisine et Yohan qui va chercher le bois…Ils refusent que je fasse quoique ce soit…
Agatha sourit en pensant à ses deux amis qui passaient leur temps à la chouchouter…

- Tu veut allez cherché de la glace ou de la neige ou tu préfère resté au chaud ???

C'est pas ton cas je vois, tu ne me ménages pas la tâche…

Agatha sourit…

Allez donne moi ça que j'sois pas venue pour rien et puis ensuite tu m'expliqueras ce qu'on va bien pouvoir faire mijoter la de dans…A moins que ce soit une recette secrète et jalousement gardée…

La blonde fit un clin d'œil à Thomas avant d'enfiler sa capelin et de sortir. Elle savait bien qu'elle avait bien fait de ne point laisser sa dague…Une dague ça peut toujours service même pour briser la glace…

Leonin..

Thomas fit un sourire et regarda l'inventaire. Tous semblais être en ordre avec suffisamment de plante. Il se tourna vers Agatha en sortant de la reserve.

- Tu peut gardez ta dague je comprend bien ton sentiment. Mais fait attention de faire peur au patient.

Il lui fit un sourire et tira un petit poignard sans lame, un stylet. Il lui lit un clin d'oeil et rangea son arme.

- Tu sais qu'il y a des plantes qui soigne et aussi pour donnez a manger aux blésés. Tu peut me sortir une marmite et me la mettre sur le feu ??

Il lui fit un sourire et ressortit sans donnez plus de précision et en prenant sa cape. Un fois dehors il prit un seau et se dirigea vers un abreuvoir. L'eau était figé, il sortit une sorte de pique a glace bien que cela ressemblais plus a un stylet. Il donna plusieurs coups sur la glace et en prit les morceaux de glaces. Il revint un peu plus tard avec un seau remplit de glace. Il posa le seau et se frotta les mains, le visage rougit par le froid.

- Brrr fait un froid l'eau est figé. La faire chauffé sera une bonne chose.
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Agatha

Tu peut gardez ta dague je comprend bien ton sentiment. Mais fait attention de faire peur au patient.

Ho Merci ! Ne t'inquiètes pour ça, je sais fort bien la cacher, et ne la sortirais que si besoin s'en fait…

Agatha arrangea discrètement sa ceinture entre braies et chemise afin de dissimuler sa courte lame…Alors que le regard complice, Thomas lui montrait à son tour, qu'il ne restait point nu comme un ver…Elle equissa un sourire…

Humm je vois !

- Tu sais qu'il y a des plantes qui soigne et aussi pour donnez a manger aux blésés.

Oui, ça je sais, certaines s'utilisent en cataplasme, et d'autres en décoction ou infusion, mais je ne connais pas tous les rémédes…

Tu peux me sortir une marmite et me la mettre sur le feu ??

Heu…Une marmitte ??

Son regard parcourrut la pièce à se demander où bien pouvait se cacher les marmittes ?
Pas le temps de poser la moindre question que pffuitt ! Thomas était déjà parti…
La voilà donc à farfouiller les coins et les recoins, ouvrant armoires et placards, découvrant des trucs et des machins bizarres autant qu'étranges, la faisant presque grimacer parfois…
C'est que l'endroit ne lui était point familier et que certains instruments découverts par mégarde, pouvaient ressembler à des instruments de torture…
Enfin, après quelques minutes d'exploration, Agatha finit par trouver les fameuses marmittes…
Fichtre ! Il y en avait de toute sorte, des grosses, petites, moyennes, en cuivre, en terre cuite…
Elle soupira…Apres un certain temps en saisit une pas trop grande, en poterie et alla l'installer sur la crémaillère de la cheminée à bonne distance des flammes…Il n'était jamais bon de chauffer un plat à vide…

Leonin..

Thomas posa la marmite sur le feu et mit le seau de glace dans la marmite. L'hospitalier resta là a regardez la glace fondre doucement, puis il s'assit, silencieux son esprit ailleurs en train d'observer les flammes lécher le fond de la marmite. Le jeune homme fini par tourné la tête vers Agatha et lui décocha un sourire.

- Je te passerais un livre Hospitaliers sur les plantes. C'est un recueil de plante qui sont utilisé par différents chirurgiens. Elles viennent de notre royaume mais aussi d'autre royaume. Le royaume d'Espagne du grand empire turc et de deux autre royaume d'orient. Pour une fois que les croisades servent a quelque chose ...

Il poussa un soupire et regarda le seau vide. Il fit un autre sourire a Agatha.

- Tu veut allez cherché de la glace ou de la neige ou tu préfère resté au chaud ???
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Agatha

Elle avait fini par s'assoire dans un coin, ses pensées parties bien trop loin sur les routes de La Rochelle peut-être… Elle n'avait pas entendu la porte s'ouvrir mais juste ressentit un courant d'air glacial pénétrer dans la piéce et la faire frissonner…
Agatha se retourna en même temps que s'affichait une esquisse de sourire sur ses lèvres…

Hé ! Te voilà toi ? J'ai cru que tu m'avais oublié…J'ai surtout eu peur de voir arriver quelqu'un et de devoir me débrouiller toute seule…sourit…Bien alors par quoi commençons nous ?

- Dépose toute tes armes dans l'armoire là on en a pas besoin et c'est proscrit de toute manière. Et après on fera l'inventaire des plante qu'il y a ici ça te va ???

Comment ? Toutes mes armes ??!! Même ma dague ? Heu…T'es sûr que c'est prudent ?
J'me sépare pas d'ma dague moi…J'peux la planquer d'sous la braie ??
Arff j'vais pas la mettre pas dans un placard crois moi !!

Elle fronça les sourcils et regarda Thomas la moue aux lèvres…puis pris une inspiration avant de poursuivre…

En ce qui concerne l'inventaire des plantes pas de soucis même si je les connais pas toutes…

Elle lança un regard à Thomas avant qu'il file sans plus d'attention…

Agatha

Debout dés les premières heures du jour, agatha avait quitté son lit. Réveillée par le chant du coq, elle ne pouvait plus trouver le sommeil.
Un je ne sais quoi de tristesse au fond du cœur, elle n'aimait pas les départs…Alors, elle se leva, passa un peu d'eau fraiche sur son visage et ses bras et enfila rapidement ses vêtements refroidis par la nuit…

Brouhaaa !! C'est froid !

Elle jeta un rondin de bois dans la cheminée et attisa le feu afin que ses amis puissent profiter d'un peu de la chaleur en se levant, puis elle endossa sa capeline direction le dispensaire…
La veille, elle avait proposé ses services à Thomas qui devait s'occuper de l'hospice pendant l'absence de Cali.
Elle n'y connaissait pas grand chose en médecine, juste quelques remèdes de grand-mère et l'utilisation de quelques plantes médicinales, mais elle était persuadée que même le taches les plus ingrades étaient nécessaires…

Arrivée devant la porte de l'édifice, elle prit une bonne inspiration et frappa…
Trois claquements secs retentirent sur le bois…
Elle ouvrit doucement la porte et passa sa tête par l'embrassure …

Il y a quelqu'un ?… Thomas ? …C'est Agatha ! je suis v'nue voir si j'pouvais aider …

Agatha entra dans la piéce et referma derrière elle, étudiant l'endroit d'un regard inquisiteur…Il valait mieux qu'elle reste là pour attendre…

Leonin..

Thomas arriva a Thouars encapuchonné et grelotant. Il habitais Tiffauges qui était le domaine du seigneur de Garion. La route prenais un peu de temps pour arrivé a Thouars d'autant plus qu'il y avais de la neige. Il se dirigea d'un pas presser vers le dispensaire. Aujourd'hui il devais s'occuper du dispensaire et enseignez a la dame blanche son art. Il ne lui donnerais pas de tache ingrate ils se partageraient les taches et elle l'assisterais en cas d'opération lourde. Il poussa la porte du dispensaire et si glissa dedans, il sourit au moment où il vit Agatha. Il enleva sa cape et posa ses arme dans une armoire. Le dispensaire commençais a chauffé et tend mieux. Il se tourna vers Agatha.

- Dépose toute tes armes dans l'armoire là on en a pas besoin et c'est proscrit de toute manière. Et après on fera l'inventaire des plante qu'il y a ici ça te va ???

Il lui fit un sourire et alla dans la réserve.
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Leonin..

Thomas entra en fessant tournée le trousseau de clé sur son doigt. Il entra en sifflotant. Cali lui avait demandez de s'occuper des malades durant son absence. Il fit un petit sourire. Il paraitrai qu'il y avait des hypocondriaque. Thomas avait des soins très fort et s'il remarqué que la personne n'avait rien c'était a ses risque est péril. Thomas détesté les menteurs. Il s'avança et regarda les malades présent puis il alla voir Cali pour savoir qu'elles était leur pathologie.

- Salut bon une dame et tu a quoi toi Aka ???
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Akashia

Heyy !!! salut Thom !!! comment ca va ?

Il lui serra la paluche.

Ben en fait je bosse ici avec Cali ... elle m'apprend tout ce qu'elle sait ...

je souhaite devenir un jour médicaste

je venais voir si tout était en ordre avant de partir avec Cali !
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A vaincre sans peril ... On triomphe sans gloire ...

Oderint Dum Metuant

Leonin..

Thomas sourit et serra la main d'Aka.

- Oké donc tu est son élève. C'est une bonne aspiration ça si ça te gène pas c'est moi qui vais continué ta formation.

Il fit un sourire et se dirigea vers un livre.

- Toi qui est de la foret tu doit t'y connaitre en plante non ???
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Xenav

-dame cali je veut juste confirmation et non cette nouvelle ne m'enchanté pas car le père est un imbécile

Cali

-dame cali je veut juste confirmation et non cette nouvelle ne m'enchanté pas car le père est un imbécile

Cali haussa les sourcils......... uhm.... un imbécile donc. J'espère que l'imbécile en question assumera sa paternité si grossesse il y a. Veuillez me suivre dame Xenav, je vais vérifier tout ça.

La médicastre se tourna alors vers Akashia en lui disant doucement que cette partie de sa formation serait remise à une date ultérieure , sans préciser quelle date évidemment et lui chuchota que pour ce genre d'auscultation , les femmes préféraient d'autres femmes.

Dans la la petite salle d'auscultation.

- Dame Xenav, il est très difficile de confirmer une grossesse si tôt. Je ne peux m'en remettre qu'à des signes tels que arrêt des menstrues, seins douloureux ... Donc vous vous rendrez compte vous même en répondant à mes questions et durant le déroulement de la dite grossesse. La médicastre procéda au questionnaire en conseillant à sa patiente de revenir dans trois mois.
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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo

Akashia

Akashia trouvait le dispensaire tres calme ... Ceci dit tant mieux ... ca prouvait que tout le monde allait bien et c'était une bonne chose ...

Les hypocondriaques n'étaient plus la aussi il faut dire ... forcément ca simplifiait pas mal de chose ...

Il en profita pour vérifier les réserves le ménage n'étant pas sa tasse de thé
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Oderint Dum Metuant

Cali

-je suis xenav et je croit que je suis enciente..enfin j'en suis sur.

Cali sourit.- Mais c'est une bonne nouvelle ça Dama Xenav ! La médicastre la regarde à nouveau.

- ...... A moins que... Dites moi Dame. C'est une nouvelle qui vous enchante ou non?

Avant que la dame ait pu répondre, Akashia entre en trompe et bisouille Cali.

Coucou Cali !!! Merci pour ton cadeau !! c'est une pure merveille !

- Ho mais de rien Aka. J'ai hâte de te voir porter ta flamboyante tenue. Remarque avec ça tu va passer en forêt pour un végétal.

Comment ca va ? je suis un assitant de Cali ... le plus doué certe mais il ne faut pas trop le dire ca gène Cali d'avoir un apprenti si bon ... meme si je n'arrète pas de lui dire que c'est parce que le maitre est bon que le Padawan l'est vous ne croyez pas ???

- Oui ben jeune Padawan, avant de surpasser le maître va falloir bosser un peu ! Cali sourit. Mais je te remercie tout de même pour le compliment.

- Dame Xenav? Vous voulez confirmation de votre grossesse ou il y a autre chose dont vous aimeriez me parler?
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Xenav

xenav entre dans le dispensaire
-bonjour puige voir quelle qu'un

Cali

La médicastre avait retrouvé avec plaisir ce qu'elle considérait comme sa seconde maison, le dispensaire. Le jour ou elle devrait faire le bilan des mois écoulés, que de souvenirs lui reviendraient en mémoire.

Lorsqu'elle ouvrit la porte, seul le silence l'accueillit. Et pourtant une bonne odeur de frais comme le linge qui sèche en été dans les jardins semblait flotter dans le dispensaire qui brillait comme un sou neuf. Cali sourit en pensant à Arylis qui avait du entretenir les lieux pour qu'il soient aussi propre.

La jeune femme se défit de sa cape, posa sa sacoche sur une table et alla allumer un feu dans la cheminée puis s'y installa pour déguster une infusion brûlante. La tasse lui réchauffa rapidement les mains et elle se serait sans doute assoupi si une personne n'était pas rentrée.

- -bonjour puige voir quelle qu'un

Cali se leva puis se dirigea vers le jeune damoiselle à l'entrée.

- Oui Dame. Je suis Cali et je m'occupe de ce dipensaire. Que puis- je faire pour vous?
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Xenav

xenav voit un demae se diriger vers elle
- Oui Dame. Je suis Cali et je m'occupe de ce dipensaire. Que puis- je faire pour vous?
-je suis xenav et je croit que je suis enciente..enfin j'en suis sur

Akashia

Akashia arriva au dispensaire et poussa la porte.

Coucou Cali !!!

Il la bisouilla

Merci pour ton cadeau !! c'est une pure merveille !
Oups pardon Dame Xenav je ne vous avais point vu !!

Comment ca va ? je suis un assitant de Cali ... le plus doué certe mais il ne faut pas trop le dire ca gène Cali d'avoir un apprenti si bon ... meme si je n'arrète pas de lui dire que c'est parce que le maitre est bon que le Padawan l'est vous ne croyez pas ???

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Oderint Dum Metuant

Arylis

Arylis passait chaque matin au dispensaire. Elle vérifiait que nul corps n'était étalé dans l'entrée, se vidant tranquillement de son sang, s'assurait que tout était en place et bien ranger, faisait un brin de ménage puis repartait. Le soir même topo, au moins pour la vérification des corps. Elle savait que le dispensaire devait être toujours prêt à recueillir les blessés, voir parfois les mourants ...

Le reste de la journée de la brunette se déroulait de façon assez simple. Elle tentait de reprendre ses habitudes de pérégrineuse. Elle parcourait donc la forêt de long en large Faren sur son épaule, ramassait des plantes qu'elle enmènerait avec elle, réapprenait à dénicher les lapins ou autres petits animaux. Ce n'était pas évident, l'hiver commençait à sérieusement se faire sentir pour tout le monde. Et puis surtout la jeune fille accueillait le flot de ses souvenirs avec quiétude. Alors qu'elle avait endigué avec succés l'amère salinité de sa mémoire pendant quelques années, en particulier depuis son arrivée à Thouars, ces derniers mois elle était revenue. Elle l'avait d'abord fuit, cherchant en vain à retrouver ce semblant de paix qu'elle avait durement gagné. Puis la brunette avait pris conscience que la vraie paix venait avec l'acceptation des savoirs et des souvenirs, aussi tristes soient-ils, des ses Mères.

Ce matin là, en quittant le dispensaire elle sentit Faren s'agiter. En levant les yeux la brunette découvrit un pigeon. La pauvre bête tournait en rond, cherchant un perchoir quelconque puisque l'épaule de la jeune fille était déjà occupée. Elle lui tendit une main compatissante. L'oiseau s'y posa, attendit qu'elle eut récupéré le message puis repartit vers le bord du toit, loin de l'écureuil jaloux.

Après avoir rapidement parcouru les lignes joliement tracées la brunette sourit. Décidemment, sa liberté récemment retrouvée avait vite fais son chemin. A peine quittait-elle l'armée et ses chères Mirettes que déjà on lui demandait de partir pour Poitier. Arylis savoura le plaisir de pouvoir partir sur l'instant, sans attendre une quelconque permission. Alors c'était décidé, elle partait ce soir. Akashia devait être dans le coin, en train de chasser ou de profiter de sa Louve. Quand à Cali, si elle se faisait discrète et semblait avoir en ce moment des fourmis dans les jambes, la brunette savait qu'elle était à Thouars et donc prête à veiller au grain. C'est donc sans inquiétude que la jeune fille alla rassembler ses affaires après avoir fermé le dispensaire.

En route mon mignon.

Arylis

Cali était en train de leur mimer la dérouillé qu'elle avait mise au sagouin qui l'avait frappée lorsqu'une jeune affolée entra dans le dispensaire. Arylis se redressa et attendit les instructions avec un calme olymien. Elles ne se firent pas attendre.

- On a pas le temps Aka ! je fonce en emportant le principal . Vannat m'expliquera ça en chemin.

Cali s'emparait déjà de sa sacoche et de quelques potions.

- Il faut quelqu'un au dispensaire , je vous le confie mais si j'ai besoin d'aide j'envoie quelqu'un vous chercher. Vu l'état de panique de Vannat, il n'y a pas de temps à perdre.

La médicastre avait disparu dans un bruissement de tissu, tout comme la jeune éplorée qui était partie comme elle était venue. La brunette retourna calmement à son feu et installa une marmitte d'eau dessus. Tout en chantonnant elle alla arranger les quelques pots qui avaient été bousculés par la sortie de Cali puis elle sourit à Aka en lui tendant une tasse.

Un peu de tisane ?

Akashia

Akashia vit arrivé la tempete dans le dispensaire . Quelle idée d'arriver en criant

!!!
Elle était bien inquiète d'ailleurs aussi prit il une voix la plus douce et rassurante possible pour lui dire :l

Bonjour Dame, Calmez vous et expliquez nous ce qu'il se passe exactement ... Ou cela ca s'est passé?
Quelles sont les symptomes constatés, ou les blessures apparentes ?

Dites nous tout et le plus calmement possible qu'on puisse agir avec les bons remèdes !

Il la fit assoir avant qu'elle ne s'effondre et demanda a Arylis de lui apporter une tisane pour cette pauvre enfant .
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A vaincre sans peril ... On triomphe sans gloire ...

Oderint Dum Metuant

Cali

He bien ! T'as l'air en grande forme. Je croyais Thouars devenue monotone ... Finalement je vais peut-être envisager de rester si de nouveaux jeux se mettent en place ... Tu voudrais bien de moi dans ton équipe ?

Cali fit à Arylis une petite mimique qui ressemblait plus à une grimace. Connaissant les sentiments de la jeune femme contre l'injustice, elle essaya de minimiser les choses.

- Disons que c'est un conversation un peu mouvementée qui a mal tournée mais..

La dessus sa phrase resta en suspend avec l'arrivée intempestive d'Akashia faisant claquer la porte du dispensaire comme à l'accoutumée... et faisant grincer des dents Cali... comme à l'accoutumée aussi !

COUCOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU JE SUIS REVENUUUUUUUUUU

L'impétueux Aka perdit sa bonne humeur en voyant le visage de la jeune médicastre , ses traits se durcissant sous une colère contenue.

Qui ? Dis moi qui que je le tue ...

Cali se retrouva dans la protection de ses bras. Pour un peu , elle se serait laisser plaindre tiens!

- heu.. non ça va Aka..

Ca vous dit une tisane devant un bon feu ? Ca nous réchauffera et puis ça calmera ce damné rhume ...

La proposition d'Arylis arriva à point nommé et Cali regarda ses amis prêts à en découdre.

- Ecoutez.. Je ne veux pas de chasse aux sorcières ni d'expédition punitive.. et encore moins vous mêler à ça. Je vous remercie tout les deux mais cet... cet homme va partir .
... hé puis quoi!! Je me suis défendue ! hé hop une bonne gifle et deux coups de pieds aux tibias!

Cali mima la scène en y mettant le plus de précision possible puis sourit.

- je ferais d'avantage attention la prochaine fois et je vous promet de vous appelez en renfort si ça devait se reproduire.... quoique j'aime autant pas .

La jeune se massa la mâchoire en faisant la grimace.

- Caliiiiiii ,Caliiiii s'il te plait Cali, j'ai besoin de toi, Mallo, il a été attaqué, il a de vilaines blessures, je n'en viendrai jamais à bout toute seule, s'il te plait aide moi...................

Cali se retourna précipitamment vers Vannat qui venait de rentrer au dispensaire complètement affolée.

-Oh Cali, s'il te plait, ne le laisse pas, tout ça c'est de ma faute, je ne me pardonnerai jamais ce qui lui est arrivé, alors aide moi à faire en sorte qu'il reste en vie

Bonjour Dame, Calmez vous et expliquez nous ce qu'il se passe exactement ... Ou cela ca s'est passé?
Quelles sont les symptomes constatés, ou les blessures apparentes ?

Dites nous tout et le plus calmement possible qu'on puisse agir avec les bons remèdes !

- On a pas le temps Aka ! je fonce en emportant le principal . Vannat m'expliquera ça en chemin.

La médicastre fourra dans sa sacoche le nécessaire pour les urgences et ajouta les derniers instruments de chirurgie qu'elle venait d' acquérir à Poitiers ainsi que des analgésiques. Elle prit Vannat par les épaules et se retourna vers Akashia et Arylis.

- Il faut quelqu'un au dispensaire , je vous le confie mais si j'ai besoin d'aide j'envoie quelqu'un vous chercher. Vu l'état de panique de Vannat, il n'y a pas de temps à perdre.

Cali ouvrit la porte , fit passer la jeune femme et partit avec dans une envolée de cape.
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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo

Vannat

Van arriva essoufflée au dispensaire, mais elle ne prit pas le temps de s'arrêter

- Caliiiiiii , Caliiiii

Van chercha partout puis la vit enfin

-s'il te plait Cali, j'ai besoin de toi, Mallo, il a été attaqué, il a de vilaines blessures, je n'en viendrai jamais à bout toute seule, s'il te plait aide moi...................

Van s'effondra, laissant enfin sortir toute la pression accumulée depuis la veille.

-Oh Cali, s'il te plait, ne le laisse pas, tout ça c'est de ma faute, je ne me pardonnerai jamais ce qui lui est arrivé, alors aide moi à faire en sorte qu'il reste en vie

Arylis

COUCOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU JE SUIS REVENUUUUUUUUUU

Le joyeux sauvage revenait dans sa seconde tanière. En d'autres temps un petit rire aurait illuminé le visage des deux femmes, mais un simple sourire étira son ombre sur leurs lèvres, tuméfiées ou serrées. Akashia fit vite le tour de la situation. Aussi sanguin que Cali, mais surtout moins réfléchit, il se laissa immédiatement dominé par son sentiment de haine.

Qui ? Dis moi qui que je le tue ...

Arylis savait qu'il ne parlait pas à la légère. Aussi la brunette décida-t-elle de détendre un peu l'atmosphère.

Ca vous dit une tisane devant un bon feu ? Ca nous réchauffera et puis ça calmera ce damné rhume ...

Aussitôt dit aussitôt fait. La jeune fille s'activa autour de l'âtre, cherchant à obtenir une bonne flambée pendant qu'Akashia serrait la médicastre dans ses bras.

Akashia

Akashia rentra discretement dans le dispensaire comme a son habitude en faisant voler la porte

COUCOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU JE SUIS REVENUUUUUUUUUU

Il s'approcha de ses 2 amies en souriant ... Sourire qui s'effaca au fur et a mesure qu'il se rapprochait en voyant Cali. Son visage se ferma montrant toute sa rage ... Grondant pret a sauter a la gorge au premier ennemi qui se présenterait !!!

Il bisouilla les 2 femmes sur la joue pour Arylis ... sur le front pour Cali en lui murmurant :
Qui ? Dis moi qui que je le tue ...

Il pensait ce qu'il disait ... On ne frappait pas une femme ... et encore moins une amie.
Akashia n'était pas un héros ... il ne défierai pas l'homme dans un combat singulier qu'il était sur de perdre n'ayant pas assez de force et de connaissance dans les combats ... il attendrait d'etre a son avantage dans ses cas la le principal n'étant pas de laver son honneur mais de venger son amie du mal qui lui a été fait!

Il serra Cali dans ses bras comme si sa présence pouvait daire quoique ce soit mais il voulait y croire...
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A vaincre sans peril ... On triomphe sans gloire ...

Oderint Dum Metuant

Arylis

Jolie marque sur la machoire. La joue n'était pas en reste. La médicastre était dans un état fort étonnant pour une femme. Surtout que si Arylis savait Cali sanguine et prompte à réagir, elle la connaissait aussi maîtresse dans l'art de la parole et n'avait en conséquence pas besoin d'en venir aux mains pour dérouiller un adversaire de taille.

La brunette se mordit la lèvre. Elle ne supportait que l'on fasse souffrir, encore moins ceux qu'elle aimait, ou avait aimé et aimait encore au fond d'elle. Une lueur meurtrière traversa son regard. La même que celle qui l'avait traversée lorsqu'on avait retrouvé Tété blessée au ventre. Néanmoins Cali n'était pas sa Souris, les instincts protecteurs que la jeune fille révélait chez beaucoup n'avaient pas cours avec la médicastre et d'aillleurs la jeune femme semblait relativement enforme, du moins physiquement.

He bien ! T'as l'air en grande forme. Je croyais Thouars devenue monotone ... Finalement je vais peut-être envisager de rester si de nouveaux jeux se mettent en place ... Tu voudrais bien de moi dans ton équipe ?

Elle prit son air le plus anodin, mais si sa voix ne trahissait nulle tension ses mots étaient clairs. Elle ne partait pas tout de suite, dans deux ou trois semaines tout au plus, et si dans ce laps de temps on avait besoin d'elle ... Elle serait là, quelques soit les règles du "jeu" qu'il faudrait jouer. La brunette retarderait même son départ si cela lui permettait de partir la conscience tranquille, ceux qu'elle appréciait en paix.

Cali

Cali se réveilla en sursaut aux aurores et se leva prestement . Elle voulait profiter de la rosée du matin pour aller cueillir ses plantes en forêt. La cape vite mise sur ses épaules et sa sacoche en bandoulière, elle fila. Flûte.. les paquets éparpillés de la veille longeaient le sol. Tant pis se dit elle. Il sera bien temps de le faire à son retour. En attendant, elle ferma la porte à clefs et se rendit en forêt.
C'est là bas qu'elle les vit.. ou plutôt qu'elle entendit au loin le sourd grondement de leur arrivée. Une bande de mercenaires qui débarquaient sur la route de Thouars.. une bonne dizaine de cavaliers. La jeune femme s'était caché derrière un bosquet pour les voir passer.
Thouars fut aussitôt alerté et sur le qui vive.

Cali n'était pas revenue au dispensaire, préférant les avoir à l'oeil. Le soir même elle se rendit à la tulipe où certains membres de la troupe de mercenaires se trouvaient dont celui qu'elle pensa être leur chef.... Personnage assez charismatique mais qui produit sur elle l’effet inverse. Elle ne supporta pas son attitude et évidement, étant une sanguine elle n’était pas d’un caractère à s’écraser . Mal lui en prit car celui qu’elle nomma “ le cogneur” par la suite lui envoya à travers le visage une chope... vide .
La jeune femme furieuse se leva et lui décocha une tarte retentissante à laquelle il répondit par une violente taloche sur la mâchoire qui lui fit voir trente six chandelles..... elle aurait pu se lever et partir mais c’était mal la connaître et Cali s’appliqua à lui assener un bon coup de pied sur chaque tibia.
Si un de ses amis était entré à ce moment là en taverne, il ne l’aurait pas reconnu tant elle était furieuse et remontée, fixant le mercenaire de ses yeux pétillants de colère prête à remettre ça et lui sauter à la gorge.
Pas une fois, l’idée qu’il puisse la tuer l’effleura... et pourtant... s’il avait voulu il l’aurait fait mais il semblait s’en amuser, décuplant la hargne de la médicastre.
D’autres personnes étaient présentes, des femmes... dont une en particulier. L’amie de Cali. Celle pour qui de jour comme de nuit, la médicastre se serait saigner aux quatre veines ou aurait mit sa vie en danger. Elle était comme ça la Cali. Peu d’amis mais une fois sa confiance accordée, il n’y a rien qu’on puisse lui demander qui ne soit accordé. Elle avait son propre code d’honneur et chaque fois qu’un des cinq doigts de sa main comme elle se plaisait à dire avait un genoux terre, elle était là pour le relever, dans la dignité.
Mais son amie avait assisté à tout, sans prononcer un mot. Non pas que cali voulait qu’elle intervienne car c’était ses histoires à elle, qui lui étaient propre. Mais alors que la médicastre soignait sa mâchoire douloureuse et sa lèvres fendue, pas une fois elle ne s’enquit de son état, allant même à offrir à boire par la suite à l’assemblée.

Cali ravala sa déconvenue et fit comme si tout ça était dans l’ordre des choses jusqu’à... jusqu’à ce qu’ ils se retrouvent à trois dans la taverne. Le cogneur, son amie et Cali qui c’était calmée mais n’avait pas décoléré . Mais elle n’était pas au bout de ses surprises. La conversation entre son amie et le cogneur prit un tournant plus intime et cali la vit s’asseoir sur les genoux de l’homme qui l’avait molestée en lui comptant fleurette.
Au bord de la nausée devant cette attitude, la médicastre sortit après avoir vertement tancé celle dont elle se sentait trahie.

La mort dans l’ âme, Cali se rendit au dispensaire panser sa mâchoire, panser ses maux.... avec le sentiment d’avoir perdu quelque chose de précieux.. son respect et sa confiance envers celle qui déjà ne faisait plus partie d’elle.

Les heures passèrent... La jeune femme s’était occupée ne pouvant fermer l’oeil de la nuit. Au matin, elle grimaça en voyant dans la glace que malgré ses soins, sa mâchoire avait enflée ... mais au moins elle avait évité les bleus. Elle avait trouvé le mot d’Arylis et sourit en pensant à la jeune fille... elles aussi avaient passé des moments douloureux.

Cali ? C'est toi ? ... "Zut" pensa Cali en reconnaissant la voix d'Arylis. Que pourra t'elle lui dire pour expliquer ses marques. La jeune femme se retourna lentement et lança un souriant bonjour à sa visiteuse.

- Bonjour!
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Arylis

Arylis revenait de Poitier ... A pieds. Son petit séjour à La Rochelle lui avait permis de voir la mer de près ... Très près même ... Elle y avait trempé le bout des pieds ... Le reste avait suivit allègrement. La brunette s'en était tirée avec un bon rhume. En tout cas elle avait fait le plein de souvenirs pour quelques temps. Niort et sa chère Cibeline lui avaient fait redécouvrir les griseries des tavernes ... La brunette était même devenue juge d'un policier, secondée par une attaque perverse et une défense peu encline à sauver son client. Une bolée de fou rires pour les tristes soirées d'hiver qui s'annonçaient.

La jeune fille passa la porte du dispensaire pour taper dans ... Un PNI ... ( Paquet Non Identifié pour ceux qu'auraient pas compris ). Un sourcil qui se lève, un regard qui se glace.

Akaaaaaa !!

La brunette crit peu, mais quand elle le fait même les walkiries n'osent plus ouvrir la bouche et se cachent les yeux avec leurs tresses blondes. L'entrée est jonchée de paquets diverses, sachets de toile, boîtes en bois, monceaux de linge. Après un court instant de réflexion, ( Et oui, parfois on parle avant d'agir, mais on est tellement habituée au bêtises d'Akou ... ^^ ) Arylis se rendit compte que tout cela ne venait pas de Thouars. Si ça ne venait pas de Thouars, ce ne pouvait être Aka. Et si ce n'était pas Aka et que ça ne venait pas de Thouars, ça devait être Cali et venir de Poitier.

Un étonnant mélange d'appréhension et de joie envahit le coeur de la brunette. La médicastre était rentrée ! D'un pas discret la jeune fille avança plus avant dans le dispensaire. Puis elle songea qu'après son éclat de voix c'était fort stupide, si Cali était là elle devait l'avoir entendue. Caressant Faren sur son épaule Arylis appela doucement.

Cali ? C'est toi ?

Cali

une gueule de bois? Euh si tu pouvais l'enlever plutôt, parce que je dois reprendre la route!

Cali à ses mots fut assaillie par une ritournelle dont évidement elle mélangea les paroles en s'emmêlant les pinceaux.

- Ben si t'es sur la route toute la sainte journée, tu vois pas le doute en moi s'immiscer.

La médicastre le regarde en plissant une paupière, suspicieuse.

- Moui... je t'enlève la gueule de bois mais je te laisse un petit mal aux cheveux au réveil !... Et c'est mon dernier mot !

"T'aurais pas un baume pour le coup volontaire que tu m'as donné? hein? parce que je sens que je vais avoir un bleu moi!"

Les narines palpitantes.... signe d'impatience chez Cali ^^... Elle décide de prendre le taureau par les cornes et de le saouler jusqu'à ce qu'il préfère la fuir .

- Bleu ? Un bleu ou ça ? Et comment il sera ?... oui parce que ça dépend du bleu tu comprend? Pendant ce temps, elle le prend par les épaules en le poussant mine de rien vers la sortie.

- ... alors.. tu as le bleu_issant ,le bleu narine de boeuf , le bleu thé, le bleu ir... roula celui là il est colèèèèèèèère ! Sinon... voyons.... ben le bleu de travail , le cordon bleu , le bleu de Bresse.... le sang bleu... et que sais- je encore!!! T'en a assez ??

En voyant la porte se refermer et Daien prendre ses jambes à son cou , Cali estima en effet qu'il en avait assez. Elle referma doucement la porte .

OOOOOOOUAAAAAAAAIIISSSSS !!....

Après s'être délestée de sa cape , elle inspecta le dispensaire rutilant de propreté. Tout avait été nettoyé par Arylis sans doute. Que Aka ai pu remonter ses petites manches pour astiquer ne lui vint même pas à l'esprit.... c' eut été étonnant ^^.

La jeune femme se dirigea vers son lit en enlevant ses bottes dans la foulée et s'étala sur le lit les bras en croix en regardant le plafond, notant au passage que pas une toile d'araignées n'y séjournait puis ferma les yeux en soupirant de bien être .... et piqua un petit roupillon.
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Daien

Une prescription? Ouiiiiiiii cool! Merci Caliiiiiiiiiiiiiii!"

une gueule de bois? Euh si tu pouvais l'enlever plutôt, parce que je dois reprendre la route!

Daien se leva tant bien que mal, en se frottant les côtes, caressé par le choc avec la médicastre.

"T'aurais pas un baume pour le coup volontaire que tu m'as donné? hein? parce que je sens que je vais avoir un bleu moi!"

Il la regarda en souriant, et laissa son regard parcourir la pièce.

Cali

Ah le traître ! L'infâme coquin ! Pensa Cali. Profiter de sa main tendue pour l'étaler comme une crêpe ! ( oui je préfère crêpe à fiente de pigeon ^^)

J'ai une sobriété aigüe, manque de bières...arrrrrrghhhhh!"

- je ne sais pas si le sot brille en été mais toi tu brilles pas en subtilité! tsssssss

Namého ! se dit elle . Il va savoir de quel bois je me chauffe si il continue à m'allumer comme ça !

- Je te fais une prescription pour une belle soirée de beuverie . Ca te va comme ça ?... Tiens, pis je vais être sympathique... je te rajoute une bonne gueule de bois pour le lendemain ^^.

Puis elle se remet debout et le regarde de haut.

- Tu devrais te relever, tu imites très mal le cri de la carpette la nuit au fond des bois.... Tu t' effiloches !
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Daien

Daien était là à hurler comme un muet, quand quelqu'un ouvrit la porte, et avança dans la pièce. Soudain e drame, la chose percuta son corps râlant, et une multitude d'objet lui tombèrent dessus...

"Outch ay! ça pique..gnéééééé..euuh.rhaaaaaa" Quoique maintenant, il avait une bonne excuse pour se faire soigner, il y devait avoir un gros bleu à l'endroit où la chose l'avait frappée.

Cali, et oui, c'était bien elle se mit à rire de lui, le prenant de haut..enfin normal, il était au sol, sur le côté aussi. Elle lui tendit une main pour le relever... Il la saisit brsuquement, et l'attira vers le sol sans douceur!

"Paf" (je sais les bruitages sont excellents, merci merci!^^) Alors que la Cali s'étalait comme une fiente de pigeon, il déclara: J'ai une sobriété aigüe, manque de bières...arrrrrrghhhhh!"

Puis il éclata de rire devant la tête de la médicastre .."Mouahahaha! La têteuuuu! hahahaha!....

Daien

Daien en passage à Thouars, avait eu vent du dispensaire de Cali. C'est donc d'un pas décidé qu'il entra dans la demeure aseptysée par la tisane.

"Toctoc! Y'a quelqu'un? je ..je ..." prenant un air effaré, et blanc, il tituba dans la pièce..

"A à à l'aide..s'il, s'il vous plait!.. je vais tomber au secour, à l'aide!.." Il s'affala sur le sol, de façon précautionneuse....la langue pendante, et râlant comme à son habitude...

"Rhaaaaaaaaaa..."

Cali

Heureusement Cali avait trouvé une âme charitable pour la ramener de Poitiers à Thouars. Ca ne courrait pas les rues... et les champs non plus. Elle descendit de la chariotte les bras chargés des emplettes qu'elle avait faites dans la capitale . Il lui manquait divers choses pour le dispensaire, comme des pansements et de nouveaux instruments avec lesquels elle avait grand hâte de commencer à travailler. La médicastre remercia le marchant ambulant qui l'avait déposé devant le dispensaire et les bras chargés de ses paquets, tâtonna pour trouver le bouton de porte puis entra en criant..

- C'EST MOOOOOIIIIIIIII ! Mais la jeune femme n'y voyant rien du tout, trébucha sur quelque chose et s'étala de tout son long , les paquets voltigeant de part et d'autre .

- Outchhh....

Tant bien que mal, elle se releva douloureusement en pestant.

- Mais quel est l'andouille qui laisse traîner des choses par terre ? !!! Sacré nom de Dieu!!

Elle se retourna vivement pour chercher la dite chose... et baissa les yeux sur...Daien^^

- Mais... qu'est ce que tu fiches par terre dans l'entrée en plus ?!! Cali leva les yeux au plafond et laissa ses bras retomber dans un geste fataliste.

- C'est quoi ce râle de moribond ? La joie de me revoir?... euh... ah c'est un jeu et je dois deviner la lettre suivante !... attend.... euh... BBBBBBBBB ?!

Cali se détourna légèrement pour étouffer un rire. C'est qu'elle le connaissait l'oiseau ! Il lui ferait une tite blagounette que ça ne l'étonnerait pas.... enfin.. le hic c'était qu'il n'était pas censé savoir qu'elle rentrerait à l'instant ... Bah se dit elle, autant profiter de la situation et triomphante elle lui dit.

- Attend, ne bouge pas de là!..hum... laisse moi apprécier ce moment de félicité ... Le beau et talentueux Daien, el magnifico, le roi de la plume et de la verve à mes pieds... J'aurais payé cher pour ça... Aristote si tu m'entends ^^ je te revaudrais ça !... nann Daien ne bouge pas d'un poil .... aaaaah.... Jubilatoire...

La jeune femme tapa dans ses mains puis lui en tendit une.

- Bon j'ai eu ma dose pour les décennies à venir. On ne va pas y passer la nuit non plus. Un tit coup de main ?
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Arylis

Alors qu'Arylis raccompagnait Timi à la porte, un pigeon lui parvint. L'animal se posa sur sa main et elle reconnu au premier coup d'oeil la bague caractéristique au commandant des Aigles. Un sourire éclaira son visage. Elle salua Timi et s'empressa d'ouvrir le message. Enfin !

La brunette rentra précipitamment dans le dispensaire et, rassemblant ses affaires, elle s'adressa à Akashia toujours au coin du feu.

Je m'en vais Akou. Je suis désolée je pars un peu précipitamment mais j'attendais l'aval de Quentinx pour une permission et je viens de la recevoir par pigeon. Je vais à La Rochelle, peut-être pour la semaine, sans doute plus longtemps. Tu prendras soin du dispensaire.

Ce n'était pas une question. Juste une affirmation. La brunette faisait confiance à Akashia, la médicastre aussi, elle pouvait s'en aller l'esprit tranquille. Néanmoins elle traça sur un parchemin quelques mots à l'adresse de Cali.

Cali,

Je suis désolée, tu m'avais confié le dispensaire et voilà que je le quitte avant même que tu ne sois revenue. Néanmoins Akashia veillera au grain, j'en suis certaine.

Je pars pour La Rochelle. Je serais probablemment de retour dans deux semaines. J'espère que tu seras rentrée toi aussi car il y a tant de choses que j'aimerai te dire ...

A bientôt,
Arylis.

Après avoir fait une bise à son ami la brunette prit le chemin du départ, Faren sur son épaule, le coeur léger, l'esprit content. Thouars ne la contentait plus et elle rêvait d'espace et de nouveautés, ce court séjour à La Rochelle serait un bon début.

Arylis

Arylis s'était lentement remise de son fou rire et triait patiemment les plantes qu'Akashia avait ramené lorsque celui-ci se présenta dans une tenue ... Fort peu coutumière.

Dis moi tu aurais une serviette stp ??

La brunette jaugea un moment son ami, d'un oeil appréciateur.

Ce serait dommage ...

Elle rit et constata que malgré ses airs dégagés le pauvre Aka grelottait. il venait quand même de prendre deux bains glacés et la jeune fille le prit en pitié. Elle alla lui chercher une étoffe à la texture moelleuse, la réchauffa un moment devant le feu puis la lui tendit.

Aller. Réchauffe-toi pendant que je vais chercher tes vêtements, ils sècheront plus vite devant le feu.

Arylis s'exécuta et revint avec les vêtements de son ami, Faren sur son épaule. Après avoir tout étendu devant le feu la brunette retourna au tris des plantes, une activité qui la passionnait et lui permettait de se replonger dans ses souvenirs.

Akashia

Ce serait dommage ...

Akashia sourit mais n'étant point pudique resta comme ca ... de plus en plus bleu malgré tout ... Un joli bleu ... différent de son mariage et associé aussi a une sensation beaucoup plus désagréable de froid et de brulures ...

Akashia se saisit avec gratitude de la serviette chaude et s'emmitoufla dedans avant d'aller s'assoir devant la cheminée.

Peut a peut ses grelottements cessèrent alors qu'une douce chaleur venait l'envelopper.

Il regardait Arylis trier les plantes perdue dans ses pensées. Il allait lui demander ou elle était mais préféra se taire la laissant dans ses songes.

Il se retourna vers le feu en souriant
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Oderint Dum Metuant

Timi20

timi20 nentre et dit a arylis:
-bonjour arylis tu peut enlever les file ?

Arylis

Arylis était en train de paufiner ses préparatifs lorsqu'elle entendit la porte s'ouvrir. C'est Timi qui en franchit le seuil, l'air en forme. Elle lui sourit.

bonjour arylis tu peut enlever les file ?

Bonjour Timi. Bien sûre. Suis-moi.

La brunette se leva et enmena Timi dans une petite pièce adjacente où se trouvaient les instruments chirurgicaux de Cali. Elle ordonna au jeune homme de se coucher sur le dos et inspecta sa cicatrice avec minutie.

C'est parfait Timi ! Tu devras faire attention mais la cicatrisation s'est faîte sans problème. Bon maintenant je vais retirer les fils, attention ça va sans doute faire un peu mal ...

Elle lui adressa une grimace gentille et désinfecta les ciseaux et le ventre de son patient. Après quelques coups bien placés elle put retirer les fils sans trop de difficultès tentant de faire souffrir le moins possible l'homme couché sur la table.

Voilà ! Tu es tout neuf. Fais attention quand même la prochaine fois. Je ne voudrais pas que tu deviennes un patchwork à toi tout seul ! Et comment va ta compagne ? Sa grossesse avance bien ?

Tout en discutant elle laissa Timi se rhabiller et ils se dirigèrent vers la pièce principale.

Akashia

Alors qu'Akashia s'attendais a des bisouilles et des merci pour toutes les plantes qu'il avait passé la journée a ramasser ... Il se trouva avec le regard d'une meurtrière rivé dans ses yeux...

Avant qu'il n'est le temps de dire quoique ce soit... Il retrouva son fondement confortablement installé dans une bassine d'eau .... gelée ... avant de se retrouver copieusement arrosé non pas de chaux pour l'aider a se laver mais d'un genre d'argile suffisamment résistant pour immobiliser les membres.

Alors qu'il relevait la tete vers Arylis avec probablement les yeux aussi ronds que des billes il la trouva a moitié colère et a moitié hilare de le voir dans cette situation ... Avant qu'elle n'explose de rire.

Il ne pu s'empécher de la rejoindre et éclata de rire a son tour ... La scène devait etre en effet cocasse.

Il se releva malgré tout vite fait pour sortir par la porte de derrière avant de n'etre qu'une statue de dieu grec ou que sais je ??

Il se dirigea droit vers le puit du dispensaire et commenca a s'aperger d'eau ainsi que de se frotter avec entrain pour enlever toute l'argile.
L'eau du puit était elle aussi gelée ... Mais c'était on ne peut plus nécessaire!
Il finit par enlever ses vètements qu'il lava aussi avant de les étendre sur un fil a l'extèrieur.

C'est dans le plus simple appareil qu'il rentra dans le dispensaire en demandant a Arylis :

Dis moi tu aurais une serviette stp ??
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Oderint Dum Metuant

Arylis

Arylis avait entendu quelqu'un entrer mais, reconnaissant le pas d'Akashia, elle ne broncha pas et reste le nez sur sa liste. Puis elle sentit que son ami lui faisait un bisou et elle allait lui renvoyer un sourire lorsqu'une forte odeur de terre humide et d'humus la prit au nez. La brunette porta alors plus d'attention à son ami et le découvrit tout sale, plein de boue et autres saletés tout droit sorties de la forêt. Sans même prendre le temps de savoir pourquoi l'homme des bois était dans cet état, la jeune fille lui jeta un regard noir. Ses oreilles auraient sifflée si la machine à vapeur avait déjà fait son apparition et son visage était devenu aussi rouge que ces lampes colorées qui illumineraient un jour les maisons et les rues à la période de Noël.

Et toi qu'as tu fais de beau ??? une liste de courses ???

La brunette se leva, roide. Elle pointa un doigt accusateur sur Akashia et son air furieux suffit à le priver de ses réflexes.

Toi ...

Appuyant son index plus fortement sur le torse boueux de l'Alpha elle le fit reculer jusqu'à ce qu'il bute sur le rebord de la bassine qu'elle n'avait pas vidé mais dont le contenu avait fortement refroidi. Lorsqu'il bascula dans l'eau froide elle n'eut pas un sourire, pas un regard de pitié pour le pauvre homme qui se retrouva soudain légèrement frigorifié.

Toi ! La prochaine fois que tu entres dans ce dispensaire ais la bonté de regarder dans quel état TU es et de constaté dans le même temps que l'endroit est propre.

Le ton monta.

Enfin ... ETAIT propre puisque maintenant on dirait une porcherie !!!!

Arylis, fort désapointée que tout son travail de la journée ai été gâché pas l'inadvertance de son ami, retourna s'assoir à sa table en gromellant, maudissant de toutes les façons possibles ce triple idiot d'andouillette sans cervelle et plus sot qu'un haricot qui croirait pouvoir danser la salsa avec une andive. Mais elle bouillonnait encore et n'avait pas évacué toute sa frustration.

Et ne sors pas de là tant que tu ne seras pas brillant comme un sou neuf !

Cela ne dut pas suffire car elle se releva et alla chercher dans la réserve un gros sac de toile qu'elle vida intégralement sur le pauvre Akashia tout mouillé. Le résultat fut immédiat et l'espèce de plâtre qu'ils utilisaient parfois pour immobiliser une jambe cassé recouvrit l'apprentit médicastre.

Voilà comme ça au moins je suis sûre que tu ne bougeras plus !

Mais la scène était devenue trop hilarante pour que la brunette garde son calme. Trouvant irresistible l'air malheureux et plus qu'étonné d'Akashia elle se mit à rire sans plus pouvoir s'arrêter alors que son ami, lentement, se solidifiait.

Akashia

Akashia avait passé sa journée dans la foret a ramasser des plantes dont les doses avaient dangereusement baissées au dispensaire ... c'est donc tout crado et rempli de boues qu'il entra dans le dispensaire, les besaces pleines de plantes éparpillant par ci par la boue, feuilles, racines et autre débris végétaux...

Il soupira épuisé en déposant le tout sur la table du dispensaire éparpillant tout afin de commencer le tri rapidement.

Pffffiouffffffffffff ... journée épuisante a trouver toutes les plantes !!!

Akashia alla bisouiller Ary.

Et toi qu'as tu fais de beau ??? une liste de courses ???
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Oderint Dum Metuant

Akashia

Akashia suivit Arylis derrière le drap ... Pour voir un beau spectacle.

Tete tenait dans ses bras un beau nouveau né et le papa a coté complètement gaga ...

Et bien ... vla un beau tableau les amis !!!

Félicitation !!

Il s'approcha donnant une franche accolade a Thom fit un tendre baiser sur le front de Tete ainsi que sur celle du nouveau né...

Alors ... comme s'appelle la 2eme petite merveille ???
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Oderint Dum Metuant

Timi20

timi20 srt du dispensair en disant merci a a arylis pui il reviendras dans 10 jour

Arylis

Ce dimanche matin Arylis arriva au dispensaire le coeur léger. Elle avait grandement réfléchit et l'idée qui trottait dans sa tête brune depuis plus d'un mois était suffisamment mûre pour qu'elle la cueille et la goûte avec avidité. La jeune fille regarda les différentes salles du dispensaire et décida dans sa bonne humeur que ce dimanche serait un jour de grand ménage.

La brunette retira tous les draps, les couvertures, les oreillers et les fourra dans une grande bassine. Puis elle frappa énergiquement chaque matelas afin d'en ôter la poussière. La brunette se rendit ensuite au lavoir et après quelques heures de savonnage, frottage, rinçage, elle essora son linge et l'étendit entre deux arbres voisins du dispensaire. L'air était frais mais le vent sec aurait tôt fait de sécher tout ça.

Arylis revint à l'intérieur, ouvrit en grand les fenêtre et se lança dans le dépoussiérage des étagères en chantonnant. Elle prit bien soin de ne pas mélanger les pots et étiqueta ceux qui ne l'étaient pas encore. La brunette dressa même une liste des plantes qui nécessiteraient dans peu de temps une cueillette. Dans le même temps la jeune fille fit une autre liste, plus personnelle, qui regroupait les quelques ingrédients ou pommades qu'il faudrait qu'elle enmène lorsqu'elle partirait.

Lorsque le moindre grain de poussière eut disparu des surfaces en hauteur Arylis s'attela à la cheminée qu'elle nettoya de fond en comble. Elle passa ensuite le balais et finit son nettoyage à grandes eaux, faisant reluire les tommettes aux couleurs brun-rouge. Lorsque se fut fait elle referma les fenêtres et alluma un beau feu afin de réchauffer la pièce. La brunette s'assit un instant sur une chaise et se perdit dans la contemplation de la lueur des flammes sur le rouge de la tommette. Ces teintes lui en rappellaient d'autres, brouillées par ses larmes de rage et de désespoir. Des cris résonnèrent soudain sous son crâne, des cris de joie et de haine, d'autre de souffrance. Secouant la tête elle se redressa et chassa ces pensées. La jeune fille sortit et fut accueillit par un Faren joueur. Elle s'occupa alors de lui pendant un petit moment, courant après l'écureuil et le câlinant lorsqu'elle l'attrapait.

Enfin elle récupéra son linge, refit les lit et glissa des bassines de cuivre remplies de braises sous les draps pour les réchauffer et en chasser les dernière traces d'humidité. Lorsque se fut fait elle contempla d'un oeil critique et satisfait son travail de la journée. Les prochains patients n'avaient intéret à arriver en sang pour saboter tous ses efforts. En passant devant un miroir la brunette vit que son visage était couvert de suie et que la robe de grosse toile qu'elle portait ce jour là n'était pas en meilleur état. Décidant alors d'un moment de détente bien mérité elle tira un rideau, remplit un bassin de bois d'eau chaude, se déshabilla et se plonga avec plaisir ce bain improvisé.

Lorsque sa toilette fut finie Arylis dénicha une tunique présentable qu'elle enfila et lava rapidement sa robe. Elle l'étendit devant le feu et s'attabla enfin avec un parchemin, une plume et une tisane. Faren, attiré par la chaleur, pointa le bout de son museau et courut se rouler en boule sur la table.

Repose-toi bien mon mignon, bientôt nous repartons. Que nous faudra-t-il ? De quoi manger. Un peu d'argent. Des vêtements plus chauds aussi.

Au fur et à mesure qu'elle parlait la brunette écrivait sur son parchemin tout ce que nécessiterait son futur voyage, car il serait long et les enmènerait loin.

Arylis

- Arylis ? Timi est ton patient. Je sais que je peux te faire confiance.

La brunette hocha la tête, touchée par les paroles de Cali. Elle écouta ensuite les recommandations de la médicastre et hocha de nouveau la tête, d'approbation cette fois.

D'accord, je le lui répèterais.

A ce moment là, un messager arriva et transmit un pli à la médicastre. La jeune fille se tut attendant que Cali lui dise ou non ce qu'il contenait mais elle avait suffisamment connu la jeune femme pour savoir que ses sourcils froncés ne présageaient rien de bon.

- Uhm... Arylis ? Je dois me rendre au château sur demande du comte. Sûrement pas pour mes beaux yeux mais pour mes compétences . Je vais devoir encore te solliciter pour surveiller le dispensaire. Tu m'excuseras auprès de ma fille et de son époux..... On ne fait pas attendre un comte.
Arylis ?... à mon retour, il faudra que l'on parle...

D'accord.

Réponse brève qui suffisait à tout résumer. Nul besoin d'en dire plus. La brunette regarda Cali préparer ses affaires, mémorisant inconsciemment tout ce qu'elle y mettait. Puis elle lui fit un léger signe de tête lorsque la médicastre lui lança un dernier regard.

Alors qu'Arylis passait l'emplâtre sur la couture de Timi, perdue dans ses pensées. Elle sentit que l'on s'emparait de sa joue en un bisouillage peu réglementaire. La jeune fille sourit en découvrant Akashia.

Coucou toi ... Quoi de neuf ???
Ou est Cali ?

Ah je suis désolé Akashia mais Cali vient de partir. Tu la loupée de peu. Elle allait au château du comte. D'autres personnes à recoudrent je suppose.

Elle eut un sourire qui en disait long sur ce qu'elle pensait des plaies et des bosses. Puis elle laissa l'homme des bois pour finir son pansement.

Redresse-toi Timi s'il-te-plaît. Merci. Tu as bien entendu Cali ? Reviens me voir dans dix jours pour que je t'enlève tout ça et que je vérifie que tout est en ordre.

Lorsqu'elle eut joliment bandé le ventre de son patient, la brunette l'accompagna jusqu'à la porte. Alors qu'il s'éloignait elle le rappela.

Et veille à mieux ranger ton poignard la prochaine fois. Si tu es si maladroit peut-être même devrais-tu t'en passer ...

Plus de reproches dans la voix de la jeune fille, un simple conseil qui lui paraissait d'une grande évidence au vu de la situation. Puis la brunette rentra dans le dispensaire et se dirigea vers la pièce où se trouvaient la petite famille. Au passage elle héla Akashia.

Viens donc voir la petite Aria.

Comment vas-tu ma Souris ? En forme ? Cali est désolée, un pli urgent est arrivé de Poitier elle est partie en coup de vent.

La brunette posa un baiser sur le front de Tété en veillant à ne pas toucher sa fille. Puis elle tira une chaise près de la tête de son amie et s'y assied, heureuse de se poser un peu après tous ces évènements.

Akashia

Akashia entra dans le dispensaire ...
Après la forge, il ne voulait plus voir de sang et avait fait une pause avec tout ca ...

Mais regonflé a bloque il entra dans la pièce.
Il dit bonjour a Timi qui était encore en train de se faire recoudre ... Une vrai fermeture éclair ce bonhomme la ... Bisouilla Arylis

Coucou toi ... Quoi de neuf ???
Ou est Cali ?
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A vaincre sans peril ... On triomphe sans gloire ...

Oderint Dum Metuant

Cali

Tout en jetant un oeil de temps à autre sur Téte qui se reposait et Thomas qui découvrait les premières joies d'être papa, Cali prépara l'emplâtre à poser sur la blessure de Timi.

La porte s'ouvrit lentement laissant apparaître le visage souriant de Donagan qui lui fit un petit signe pour qu'elle le rejoigne. Cali lui sourit, étonnée de le voir debout . Elle laissa ce qu'elle venait de toute façon de finir et le rejoignit en refermant derrière elle la porte de la petite pièce.

"Tourte met félicitations, Cali... Vous êtes donc ... Nanie si j'ai bien compacté ?

Cali s'était habitué à voir Donagan au dispensaire. Elle était tout de même inquiète sur la cause de son élocution hachée mais ne le reprenait jamais sur les mots qu'il prononçait maladroitement au prix parfois de grands efforts .

- Merci Donagan, je suis très fière de ma fille.... ha! Enfin un qui me nomme Nanie et pas mamie... ou pire mémé !!!

"Je vais martyr cette fois-ci... pour de vrai. Il est temps et plus que temps que je m'en aille. Je vous ... remercie amphore pour tout ce que... vous avez fait pour moi..."

La médicastre le regarda avec tendresse..

- Je sais que je ne peux pas vous retenir. J'aurai pourtant aimer guérir ce mal qui vous ronge. Vous n'êtes pas encore remis, ça n'est pas très prudent de déjà partir.

Donagan fit même de l'humour sur le fait qu'elle ne le reconnaissait pas , ce qui amusa la jeune femme malgré l'inquiétude qui la tenaillait .

Ahem, ne vous en faites pas... C'est peut-être mieux ainsi que vous ne me reconnaissiez pas, en fin de compte. Tenez c'est pour vous, pour vous remercier de tout ce que vous avez fait pour moi."

Donagan lui tendit alors un joli petit coffret en bois de rose, sculpté ainsi qu'une petite clé. Cali resta bouche bée en la prenant et en essayant de comprendre ce qu'il venait d'ajouter tout bas . Elle ne put que lui répondre un simple...

- Merci...

Cali le regarda partir... la porte se refermant sur lui en se demandant si elle le reverrait un jour..
Elle baissa son regard sur le coffret et la petite clé, indécise.... et les posa sur un lit à l'écart, préférant d' abord finir ce qu'elle faisait.

La jeune femme récupéra l'emplâtre qu'elle avait préparé ainsi que des bandes et les donna à Arylis.

Arylis ? Timi est ton patient. Cali regarda la plaie fort bien recousue. Je sais que je peux te faire confiance. Elle fixa un moment la jeune fille... parfois les mots devenaient inutiles...

- Tiens.. je te laisse finir ce que tu as très bien commencé. L'emplâtre est à appliquer sur la plaie pour la cicatrisation et ça permet d'éviter toute infection. Ensuite, il faut placer un pansement et l'entourer d'une bande.
Timi devra revenir dans dix jours pour enlever tout ça et ôter les fils.

A ce moment là, un messager arriva, transmettant un pli à la médicastre. Cali fronça les sourcils en reconnaissant le sceaux du comte Cristof.

Elle décacheta le pli et parcourut les quelques lignes.

- Uhm... Arylis ? Je dois me rendre au château sur demande du comte. Sûrement pas pour mes beaux yeux mais pour mes compétences . Je vais devoir encore te solliciter pour surveiller le dispensaire. Tu m'excuseras auprès de ma fille et de son époux..... On ne fait pas attendre un comte.
Arylis ?... à mon retour, il faudra que l'on parle...

Cali adressa un sourire franc à le jeune fille puis s'empressa de remplir sa sacoche de ce qu'elle jugeait pouvoir lui être utile. En passant elle récupéra le mystérieux petit coffret en bois de rose que le non moins mystérieux Donagan venait de lui offrir, sans oublier la petite clé, s'enveloppa dans sa cape.

La main sur la poignée de la porte, la médicastre jeta un dernier coup d'oeil au dispensaire... puis à Arylis et s'en alla trouver un voisin pour l' escorter jusqu'au château.
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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo

Timi20

timi regarda arylis et luis dit :
-je voulais pas me pooignardé j'ai fait s'en réflechri

Arylis

-je voulais pas me pooignardé j'ai fait s'en réflechri

Arylis hoqueta en entendant Timi prononcer ces mots qu'elle trouvait absurdes. Elle regarda en tentant de paraître le moins incrédule possible.

Alors là j'avoue que j'aimerais bien que tu m'expliques comment tu as fait pour TE poignarder SANS le faire exprés ... J'avoue que c'est un concept qui m'échappe totalement ...

Arylis

- Oui je veux bien Arylis. L'entaille n'est pas trop profonde et les chairs se ressouderont . Si tu pouvais recoudre notre patient... je me sens un peu énervée là.. Je vais préparer un emplâtre pour aider à la cicatrisation. Inutile de donner quoique ce soit pour la douleur, ça ne ferait effet que dans un demi heure.... et d'ici là il sera recousu .

Arylis s'avança vers Timi lorsqu'elle sentit une main légère sur son bras.

- Merci pour toute l'aide que tu m'apportes .

Tournant son visage vers la médicastre, la brunette lui offrit un sourire, son premier vrai sourire depuis un bon moment, un joli sourire qui voulait dire "Merci". Puis chacune partit de son côté et Arylis se concentra sur Timi et ce que lui avait dit Cali.

Soudain la jeune fille se souvint d'un détail d'importance : Elle n'avait jamais recousu un homme ! Déjà que pour ses braies s'était toute une histoire, alors un ventre ... En se mordillant la lèvre la brunette resta là un moment, les yeux dans le vague.

La Vieille tient son aiguille d'une main ferme, elle l'a légèrement brûlée, pour éviter les crobouilles comme elle dit. La petite fille qui la regarde ne sait pas ce que sont les crobouilles, elle ne le saura sans doute jamais. En revanche elle sait qu'elle n'a aucune envie d'être là. L'homme est laid à faire peur, tout balafré et tout sale. Il sent le mauvais vin et le sanglier qui vient de se rouler dans la boue. Mais la Vieille n'y fait pas attention et elle pique, elle passe, elle tire, elle fait son point. C'est ce moment que la petite fille déteste le plus. Elle send que cela doit faire mal, elle déteste devoir essuyer le peu de sang qui coule de la plaie recousue.

Arylis secoua la tête et sortit de ses pensées.

Bien bien bien. Il y a un début à tout !
Songea la jeune fille.

Elle s'approcha de la paillasse où Cali mettait ses outils de chirurgie et en tira une belle aiguille. Elle passa son fil après quelques essais infructueux, puis elle mit le fin morceau de métal dans la flamme d'une bougie. Enfin elle revint vers Timi le visage fermé. Elle se pencha vers lui et posa une main froide sur le bord de la plaie.

Se sera ton seul anesthésiant, alors tâche de te montrer un peu plus brave que lorsque tu t'es fait cela ...

Toujours cette note de mépris dans la voix de la brunette, mais l'aiguille fit son travail et bientôt il ne restait plus qu'une fine cicatrice couturée que la jeune fille nettoya avec un peu d'alcool dilué.

Alors qu'elle finissait son ouvrage, assez satisfaite d'elle-même, elle vit par la porte Donagan qui partait. Un simple signe de tête, que fallait-il de plus ? C'était un homme discret, elle ne savait rien de lui et ne voulait rien savoir. Elle lui souhaitait simplement bonne chance pour le reste de son voyage.

--Donagan

Des cris dans la pièce d'à côté.

Donagan ouvrit les yeux sur le plafond de la chambre qu'il avait si longuement occupé.
Il se croyait parti... Se serait-il de nouveau assoupi sans s'en rendre compte ?
Il se souvient être passé à la taverne, puis revenir ici pour rassembler ses affaires et s'en aller...

Il était toujours là. Et les cris de la pièce d'à côté le réveillèrent. C'était un cri reconnaissable entre tous... celui d'une naissance.

Donagan souriait. Il se souvenait de ses premiers jours douloureux au dispensaire. Tout semblait calme ici... silencieux, reposant... paisible...
Puis rapidement, beaucoup d'évènements s'enchaînèrent dans ce lieu, beaucoup de souffrances, de délivrances... chacun était soigné. Avec succès... du moins parfois qu'en apparence...

Donagan savait bien qu'il n'était pas guéri. Mais il avait appris à vivre avec. Il lui arrivait encore de couper la viande avec le dos du couteau, et il avait décidé de ne parler qu'en phrase courte, juste le minimum.
Il ne se rendait pas toujours compte, mais il continuait de mélanger les mots, alors qu'il lui semblait souvent que ses lèvres prononçaient les mots qui se formaient dans sa tête... mais c'était comme si il y avait des "accidents" en route et autre chose ressortait.

Souvent, le soir, ou dans les moments d'accalmie du dispensaire, et lorsqu'il échappait à la surveillance de ce brave Aka ou de la douce Arylis, Donagan se baladait silencieusement et discrètement dans la bâtisse, se remémorant avec nostalgie certains pans de son passé et de ses souvenirs de ce lieu.

Ses maux de têtes étaient moins fréquents et il avait récupéré une bonne partie de sa condition physique.
Il était à présent temps pour lui de partir... il avait une livraison à faire et il n'avait que trop tardé.

Mais avant cela... Il fouilla dans son baluchon et ressortit la petite boîte en bois de rose élégamment scuptée en souriant. Puis il alla toquer à la porte de la chambre voisine, avant de l'entrouvrir et y glisser son visage.

La scène était belle et leurs sourires indiquaient à Donagan que tout s'était bien passé... il ressentait le bonheur qui émanait du visage de tous. Il se sentait désolé de devoir interrompre un peu le charme de cet instant et fit signe à Cali de s'approcher en lui souriant.

Il lui parla doucement pour ne pas déranger les autres. Et pour pas qu'on l'entende.

"Tourte met félicitations, Cali... Vous êtes donc ... Nanie si j'ai bien compacté ?

Donagan haussa un sourcil devant le caractère saugrenue de cette nouvelle. Cali n'avait ni voix chevrotante, ni cheveux décrépis, ni cette odeur de tarte aux pommes qu'ont parfois nos grands-mères.
Il poursuivit d'un ton sérieux... soudainement il eut de nouveau cette difficulté à respirer qui lui reprenait parfois... une douleur derrière les narines... Mais il avait fini par s'y habituer et savait que cela passerait assez rapidement.

"Je vais martyr cette fois-ci... pour de vrai. Il est temps et plus que temps que je m'en aille.
Je vous ... remercie amphore pour tout ce que... vous avez fait pour moi..."

Donagan regardait la jeune médicastre et lui souriait, amusé, tout en respirant de plus en plus difficilement.

"Cali... huff... Vous ne me reconnaissez toujours pas... huff... n'est-ce pas ?... huff huff"

Il la regarda un instant le dévisager et perdit son sourire.

"Cali... huff... huff... Je suis ton père... huff... huff..."

Donagan marqua un temps avant d'éclater de rire malgré lui. Cela faisait longtemps qu'il ne s'était pas senti aussi bien. Son rire avait d'ailleurs chassé ses douleurs nasales.

"Je suis sûr que dans un proche avenir, cela pourrait deux feux nids une réplique célèbre de vaudeville...

Ahem, ne vous en faites pas... C'est peut-être mieux ainsi que vous ne me reconnaissiez pas, en fin de compte. Tenez c'est pour vous, pour vous remercier de tout ce que vous avez fait pour moi."

Donagan ajouta à voix inaudible et pour lui-même "... et parce que ce coffret vous revient. Il tendit à Cali la petite boîte en bois de rose en lui souriant, ainsi que la petite clé.

Puis il fit une révérence pour saluer Cali, fit un signe de tête solennel en direction d'Arylis et mit son baluchon sur l'épaule avant de demander à Cali de saluer Aka de sa part.

Donagan prit un livre aux pages blanches en main. Il voulait encore faire une dernière chose avant de quitter cette ville....

Cali

-cali je me suis poignardé .aide moi

.... Se poignarder ? Cali écarquilla les yeux. Timi était rentrée au pays avec une jolie petite dame . Ils semblaient tout deux si amoureux? Et de plus elle venait de leur annoncer la venue de leur enfant pour dans quelques mois.

La médicastre se frotta les sourcils, soudain en proie à une violente migraine. Elle souffla comme un boeuf en fixant Timi.

- Je ne connais pas tes raisons et vois- tu.... ça ne m'intéresse pas de les connaître !! La vie est bien trop précieuse pour vouloir la bafouer en se l' ôtant !! arf! Rien ni personne ne vaut la peine qu'on se donne la mort... tu entends Timi? Oui tu vas être soigné.... mais si tu devais à nouveau mettre ta vie sur la balance comme ça... je te demanderais d'aller mourir ailleurs!

Cali savait en les prononçant que ses mots sonnaient durs. A un autre moment c' eut peut être différent mais là, elle était remontée comme un ressort.

Tu veux que je fasse quelque chose ?

La médicastre après avoir ausculté Timi se tourna vers Arylis et lui sourit avec soulagement.

- Oui je veux bien Arylis. L'entaille n'est pas trop profonde et les chairs se ressouderont . Si tu pouvais recoudre notre patient... je me sens un peu énervée là.. Je vais préparer un emplâtre pour aider à la cicatrisation. Inutile de donner quoique ce soit pour la douleur, ça ne ferait effet que dans un demi heure.... et d'ici là il sera recousu .

Cali posa doucement sa main sur l'avant bras d'Arylis.

- Merci pour toute l'aide que tu m'apportes . La jeune femme plongea ses yeux dans ceux d'Arylis puis partit dans le petite pièce ou se trouvait Téte, Thomas et le bébé afin de préparer un emplâtre.
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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo

Arylis

Le spectacle était véritablement magnifique et Arylis pensait avec ravissement qu'elle aurait pu restait là à les regarder pendant encore un longt moment. Mais la réalité reprit vite le dessus et Timi débarqua dans le dispensaire, couvert de sang. Comme d'habitude Cali réagit vite et elle était déjà au chevet de l'homme blessé que la brunette en était encore à songer que décidemment, la nature était d'une générosité calculée, puisqu'elle ne donnait qu'en prenant ailleurs.

Rapidement elle rejoignit la médicastre avec une bassine et quelques linges propres qui restaient de l'accouchement. Alors qu'elle arrivait au chevet du lit, elle eut juste le temps de surprendre un souffle de Timi.

-cali je me suis poignardé .aide moi

La brunette se mordit la lèvre à se la faire saigner afin de ne pas parler. Mais elle eut un mal fou à retenir les propos cinglants qui lui brûlaient la gorge, la langue, les lèvres. Elle et Cali, surtout Cali, ainsi que Tété et Thomas, surtout Tété, venaient de se battre pour la vie d'un être. Ils avaient lutté pour qu'un enfant puisse voir le jour et goûter la plénitude de la lumière et de la vie. Et voilà que Timi se permettait d'arriver ainsi en disant qu'il avait lui-même attenté à ce merveilleux présent que lui avait fait la nature.

La jeune fille s'excusa intérieurement auprés de cette force mystèrieuse pour avoir douté d'elle. La nature donne tout, seul l'homme brise les merveilles qu'elle construit.

Tu veux que je fasse quelque chose ?

La brunette aiderait Cali afin de la soulager du poids que Timi lui jetait ainsi sur les bras, mais sa question, des plus banales, ne dissimula point le mépris et la rage qu'elle éprouvait en cet instant.

Tete08700

"Poussin ? Je vais juste aider un peu le bébé pour le passage des épaules . Attention, tu es prête ?... aller...pousse ,pousssssseeee..... "

La tête était déjà là, le corps entier bientôt. Ce serais la fin des souffrances dans pas longtemps se disait-elle, mais pour le moment , elle n'avait pas encore fini.
A bout de force , Elle poussa très fort , tellement fort que tout le corps du bébé suivit.
Elle commença à entendre le bébé pleurer, ce qui la fit sourire grandement, son bébé était enfin né. Elle leva la tête et fit un sourire heureuse, lui aussi l'était d'ailleurs , et cela ce voyait !

"Bravo mon poussin ! Sacrée poussée!.. Vous avez une fille les enfants !! Félicitations !... et en plus elle braille aussi fort que sa mère et que sa grand... euh.... que sa "nanie" ^^"

Elle attendit par la suite que les deux médicastres s'occupe de la petite et qu'elle leur amène enfin...
Une fois dans les bras, Tété regarda sa fille, lui faisant une souce bise sur le front . Elle n'aurait détourner son regard pour rien au monde.
Puis tout en regardant Thom elle dit :

- Eh bien , ma fille, ton père et moi avons décidé de t'appeler Aria.

Elle sourit au chuchotis de sa mère puis lui répondit sur le même ton :

-Et moi je suis vraiment heureuse que c'est toi qui ai pu faire l'accouchement, mamie cali ! dit-elle en souriant en coin.

Timi20

timi20 rentre en titubant et en sang
-cali ,dit t'il d'en un murmure avant de sécroulé

Cali

Téte avait retrouvé le sourire , oubliant la fatigue qui marquait encore ses traits.

- Eh bien , ma fille, ton père et moi avons décidé de t'appeler Aria.

Puis elle chuchota à l'oreille de sa mère.

-Et moi je suis vraiment heureuse que c'est toi qui ai pu faire l'accouchement, mamie cali !

Cali fit une petite grimace en s'entendant appeler "mamie" et n'eut même pas le temps de dire à sa fille combien elle trouvait joli le prénom de la petiote qu'elle vit soudain Thomas s'effondrer sur le sol. Mais en s'approchant de lui pour lui prêter secours, elle le vit sourire aux anges avec un visage comme seuls les pères peuvent en avoir à la naissance de leur enfant. C'est à dire un sourire "niais".

La médicastre n'eut guère le loisir de s'éterniser sur la sainte famille car la porte s'ouvrit sur..... Timi !... Un Timi ensanglanté comme au bon vieux temps.

Cali se précipita sur le pauvre qui venait de s'écrouler sur le sol et l'aida tant bien que mal à s'allonger sur le premier lit à portée de main.

Timi? Mais qu'est ce qui c'est passé ?
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Timi20

timi20 es allonger sur un lit , il es en sang . cali lui demande:
-Timi? Mais qu'est ce qui c'est passé ?
-cali je me suis poignardé .aide moi

Arylis

- Poussin ? Je vais juste aider un peu le bébé pour le passage des épaules . Attention, tu es prête ?... aller...pousse ,pousssssseeee.....

L'accouchement se poursuivait, douloureux pour les deux époux, mais visiblement sans soucis. Soudain, alors que visiblement même Cali ne s'y attendait pas, des cris d'enfants résonnèrent dans le dispensaire. La médicastre n'eut pas besoin d'attendre longtemps, à peine s'était-elle retrouvée le bébé dans les bras que déjà Arylis arrivait avec sa bassine d'eau tiède et les linges propres. Une fois que Cali se fut lavé les mains et eut vérifié que tout allait bien pour la maman, elle revint aidé la brunette afin de permettre au petit bout de respirer enfin librement et de couper son dernier lien charnel avec sa mère. Enfin elle l'enroba dans le doux tissu que la jeune fille avait trouvé pour lui ... Heu ... Elle ! (^^) Et l'apporta à Tété.

La Vilaine trouva la scène plus que charmante, sa Souris était en train de recevoir des bras de sa maman sa propre fille ... Arylis eut un sourire ému et elle se sentit fière d'elle, même si elle savait comment la suite se déroulerait.

Elle ne pourrait plus approcher le bébé et encore moins le prendre dans ses bras, pas avant de nombreux mois en tout cas. Maintenant que l'urgence était passée, elle ressentait la fragilité de l'enfant et les larmes lui venaient aux yeux rien qu'à la pensée qu'elle pourrait le tenir dans ses bras et le blesser. La brunette savait parfaitement que sa réaction était stupide, mais elle était surtout instinctive. Elle repensa à la fille d'Akou, elle aussi elle n'avait put la tenir que lorsqu'elle avait était en danger ...

Puis elle chassa ses idées tristes, après tout personne ne lui demandait de tenir l'enfant. De plus Thomas leur fit la joyeuse surprise de défaillir de bonheur. Après les cris victorieux du bébé qui était à présent bien au chaud dans le giron de sa mère, un franc rire illumina le dispensaire de vie. La brunette sentit une vague de chaleur déferler en elle. Quoi de mieux que ces moments où seul le bonheur trouve sa place dans le monde ?

Leonin..

Thomas serra une dernière foi les dents. Il soufrait le martir. Sa femme avait une sacrée poigne. Puis il entendant des cris. La première chose que Thomas se dit c'était : qui est en train de crié. Puis en voyant cali leur montrez leur enfant il comprit : Cali a fait mal a mon enfant. Puis réalisa que tous les petitou braillé a leur naissance, peut etre un qu'ils avaient froid. Thomas regarda Tété et réalisa.

Il était papa.

Son sang ne fit qu'un tour. Il vit flou et ses genoux se déroba. Il tomba sous l'émotion. Il avait la tête contre le sol froid. Tous autour de lui se déroula lentement, les cris était atténué. Il avez connu cette sensation une foi un jour mais pas le même contexte. Ce jour était a Poitiers durant un guerre ou il avais eu de grave blessure. Mais aujourd'hui c'était son cerveau en éruption de sentiment qui avait décroché. Il sentit son estomac se tordre. Il força sur son ventre et garda ses tripes dedans. Il était heureux. Il avait un enfant. Dans les années avenir ça serez sa merveille, sa fierté, son bonheur. Il ne le savait pas mais quelque part, dans son cœur et son âme, il savait que cela allez se réalisé. Il resta étendu sur le sol évanouie..
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"La musique donne une âme à nos cœurs et des ailes à la pensée"
Platon

Cali

Elle était rassurée . Pour l'instant, l'accouchement se passait bien. Cali laissa sa main sur le ventre de Téte, surveillant la prochaine contraction.

- Puce... aller c'est reparti... POUSSSSSSSSE.... aller !.... encore encore,.... OUIIII... la tête est passée !... repose toi deux mn.. une fois les épaules passées ça va aller vite.. courage..

En même temps qu'elle parlait, la médicastre regarda aussi Thomas qui partageait apparemment la souffrance de sa femme..... et qui ne faisait pas semblant le pauvre!... bon.... ses doigts blanchis en prenaient un coup mais il survivra. La médicastre reporta son attention sur sa fille et prit un flacon d 'huile de violette et de laurier puis s'en enduisit les mains.

- Poussin ? Je vais juste aider un peu le bébé pour le passage des épaules . Attention, tu es prête ?... aller...pousse ,pousssssseeee.....

Profitant de la contraction, Cali passa ses doigts huilés pour dégager l'épaule du bébé puis l'autre mais Téte continua de pousser et tout le corps de l'enfant suivit dans le mouvement de la poussée. La jeune femme eut juste le réflexe de passer une main sous les fesses du bébé et l'autre sous sa tête mais ses mains huilées l'empêchaient de maintenir le nouveau né dans cette position. Elle le colla contre sa poitrine et appela Arylis en renfort pour qu'elle lui prenne des mains et qu'elle commence à le laver.

Les vagissements du bébé emplirent d'un coup le dispensaire et Cali éleva la voix.

-Bravo mon poussin ! Sacrée poussée!.. Vous avez une fille les enfants !! Félicitations !... et en plus elle braille aussi fort que sa mère et que sa grand... euh.... que sa "nanie" ^^

La médicastre se lava les mains et rejoignit ensuite Arylis qui donnait les premiers soins . A l'aide d'une fine canule, elle dégagea les voix respiratoires du bébé puis coupa le cordon . Après l 'avoir nettoyé et mit dans un carré de linge ,elle le remit aux parents suivant la tradition.

Avec Arylis, qui du coup était de venue son assistante, elle fit les vérifications d'usage. Rien ne manquait, pas un petit doigt de mains ni de pieds . Cali sourit à Arylis qui avait emmailloté la petite dans un linge doux. Elle prit l'enfant dans ses bras et se retint de lui donner un petit baiser pour que la mère soit la première à l'embrasser puis le posa délicatement dans les bras de sa fille et lui chuchota...... " tu as été très courageuse ma puce. Je suis fière de toi . La voilà enfin ta petite princesse ". La jeune femme donna un baiser sur le front de sa fille et une petite tape affectueuse sur l'épaule de Thomas puis se recula pour les laisser tout les trois faire connaissance.
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Leonin..

Thomas fit un sourire a tété en l'entendant crié. Il écouta a demi oreille Cali. Il regarda sa femme. Jusqu'au moment ou un "poussé" arriva a ses oreille. D'un coup il eu les doigt broyé, écrasé. Il serra les dents de toute ses forces. Un "respire" passa alors. Ses doigt furent relâche et là lui aussi respira assez bruyamment. Il ne savez pas comment soufrais Tété mais lui soufrais pour au moins tous les deux.
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Platon

Arylis

Arylis, trouvant le moment quand même trop intime pour que toute une compagnie observe Tété, attendait derrière le rideau. La brunette surveillait son eau et veillait à garder une température constante, son tas de chiffons posés bien au propre sur une chaise, prête à intervenir au moindre appel de Cali.

Tete08700

"C'est bien ma puce... là... respire bien.. souffle doucement..."

"Tété respire !!! "

Arf mais qu'est ce qu'ils croyaient qu'elle faisait, elle respirais , elle ne faisais que ça d'ailleurs, respirer et pousser. D'un coup, elle ne pu s'empêcher de leur dire , en s'énervant légèrement, sous l'effet des contractions douloureuses :

- Jeeeeee ressspppiiiiirrrrreeeuuuhhhhhhhh !!!

Puis elle regarda Thom le faire aussi pour l'accompagner, en souriant et essaya de l'imiter pour se moquer légèrement de lui. Elle voyait bien que Cali se retenais de rire, elle aussi d'ailleurs, les contractions l'en empêchait.

Puis une nouvelle contraction, douloureuse, ce qui lui fit resserrer d'avantage sa main au tour des doigts de son mari.

"Courage puce ... ça y est c'est pour maintenant. Ecoute moi bien et ne pousse que quand je te le dis, même si toi tu en ressens l'envie. D'accord ?..... héhé je vois ses cheveux!.."

On voyait enfin ses cheveux! Le visage de Tété était partagé entre sourire et grimaces lorsque :

".. attention... tiens toi prête pour la prochaine !..... attend...... ALLER .... POUSSE.... encore , encore .... pousse poussssseeee"

- Jeeeee pooouuuussseeeeeeee .... AAAAAAAHHHHHHHHH !!!

"... . STOP !.... là respire bien.... c'est très bien poussin... tu nous fait ça comme un chef.... respire bien... là doucement..."

Elle laissa sortir un long soupire, essuyant avec sa main son front, lâchant un peu la prise de son autre main de celle de Thom, puis elle respira doucement, écoutant et faisant exactement ce que lui disais Cali, même si cela paraissait difficile à certain moment.

Leonin..

Thomas regarda Cali. Il l'écouta jusqu'au bout. Il se mit derrière tété et laissa sa main dans celle de Tété. Il regarda Tété et souffla. Il se souvenez des cours qu'il avais eu. Une contraction, on pousse et on souffle. Il commença le travail, il soufflait.

- Tété respire !!!

Thomas lui montra comment bien respiré.
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"La musique donne une âme à nos cœurs et des ailes à la pensée"
Platon

Cali

Cali était concentrée sur les contractions de téte qui devenaient de plus en plus proches.

- C'est bien ma puce... là... respire bien.. souffle doucement...

- Tété respire !!! Malgré la situation qui n'avait rien de drôle, la médicastre eut soudain envie de rigoler en voyant son gendre qui semblait prêt à accoucher à la place de sa femme. Cali baissa la tête en pinçant ses lèvres, sentant un fou rire arriver... la nervosité sans doute.

Retrouvant une contenance, elle s'adressa à Thomas.

- Avec tout ce qu'on lui demande pour respirer, à mon avis elle ne va pas oublier ! c'est très bien de l'encourager.... par contre ne te perds pas dans tes respirations Thomas ou tu risques de tourner de l'oeil.

La main sur le ventre de sa fille, elle sentit une nouvelle contraction durcir son ventre et sourit.

- Courage puce ... ça y est c'est pour maintenant. Ecoute moi bien et ne pousse que quand je te le dis, même si toi tu en ressens l'envie. D'accord ?..... héhé je vois ses cheveux!.... attention... tiens toi prête pour la prochaine !..... attend...... ALLER .... POUSSE.... encore , encore .... pousse poussssseeee ..... . STOP !.... là respire bien.... c'est très bien poussin... tu nous fait ça comme un chef.... respire bien... là doucement...
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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo

Helena.

Helena depuis la pièce ou elle était entendis tout un remus ménage. Elle distingua la voix de Tete et se leva d'un bon....
Elle devait partir....partir le plus vite...au plus vite
Elle enfila sa cape . Elle prit un bout de parchemin et griffonna un dernier mot pour Arylis et Cali.

Citation:

Merci toutes les deux pour ce que vous avez fait pour moi... Je vais vous laisser... Je dois aller faire mon deuil...Helena

Helena laissa couler des larmes tout en finissant le petit parchemin. Elle le posa bien en évidence sur la table et déposa une petite fleur séchée dessus afin qu'il attire l'attention.

Elle regarda une dernière fois autour d'elle en soupirant. Elle repensa à ce qu'elle aurait pu....

Arfff, stop je ne dois plus y penser.

Elle sortie d'un pas déterminé de la pièce et sortie discrètement du dispensaire... Elle avait besoin de se recueillir et de faire son deuil et le seul endroit qu'elle voyait propice à ce recueillement fut la forêt. Peut être y verra t elle sa protégée... Helena partie donc en direction de la forêt emmitouflée dans sa cape...
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Arylis

Arylis, devant sa marmitte, aperçu le départ d'Helena du coin de l'oeil. Que faire ? Elle ne savait pas ce que vivait la jeune femme, mais cela avait l'air d'être très douloureux. La brunette hésita un instant à lui courir aprés mais un cri de douleur de sa pauvre Souris la retint.

Pour le moment Tété accouchait. C'était ce qu'il y avait de plus important. Cali s'en sortirait très bien toute seule mais s'il arrivait quelque chose et qu'elle eut été absente, la brunette s'en voudrait à vie. Aussi décida-t-elle qu'elle chercherait Helena plus tard. L'eau était juste chaude, le bébé arrivait, elle ne pouvait se permettre de courir la forêt.

Arylis

- Arylis , pourrais- tu s'il te plait me chercher dans l'armoire différentes pièces de tissus, telle que drap, carré de coton , et aussi le plus doux que tu trouveras pour le bébé une fois arrivé.

La brunette obéit dans l'instant. Fouillant frénétiquement dans l'armoire elle dégota de nombreuses pièces de tissus, de différentes tailles et relativement douces. En cherchant encore plus loin elle découvrit un grand carré de coton tissé de manière à rendre le tissu d'une grande souplesse et d'une douceur très appréciable. Ca, se serait pour le bébé. Puis la brunette revint vers l'accouchée.

- Ma puce le travail est déjà bien avancé . Encore quelques contractions et ton bébé se présentera à la porte. A nous d'être prêts pour l'accueillir . J'ai ramené une chose que j'ai enfin trouvé sur Poitiers... Un sachet d'accoucheur...de sainte Marguerite .

Alors que Cali nouait un sachet de corail sur la cuisse de Tété, elle s'adressa dans le même temps à Thomas.

- Thomas ? Si tu peux décrocher ta main deux minutes et prendre place derrière ta femme pour la soutenir en position relevée ça la soulagera et la maintiendra.... évidement, elle peut récupérer ta main dés que tu seras prêt.

Arylis eut un sourire amusé et elle regarda Thomas retirer avec soulagement sa main de l'étreinte de son épouse. Puis une lumière se fit dans l'esprit de la jeune fille : Il leur fallait de l'eau ! Elle se dépêcha de mettre la marmite pleine sur un feu peu nourri afin que celle-ci ne bout pas. Il ne manquerait plus que de brûler la future maman ! Puis elle attendit patiemment que la température lui semble correct, restant toutefois à l'écoute du moindre besoin de Cali.

Tete08700

Tété essaya de se mettre à l'aise le plus possible, mais les contractions n'arrangeait pas beaucoup les choses. Elle regarda Cali et essaya de se concentrer sur ces paroles oubliant un peu tout ce qu'il y avait autour d'elle , sauf la main de son mari :

"Ma puce le travail est déjà bien avancé [...] Un sachet d'accoucheur...de sainte Marguerite ."

Petit sourire légèrement forcé sur les lèvres de la jeune maman, elle laissa sa propre mère lui attacher le sachet de corail autour de sa cuisse droite, heureuse que ce soit elle qui l'accouche, d'ailleurs elle était revenue à temps.

"Thomas ? Si tu peux décrocher ta main deux minutes [...] évidement, elle peut récupérer ta main dés que tu seras prêt."

-Humm oui ... JE VEUX GARDER TA MAIN MOI !

Tété lâcha la main de Thom en marmonnant avant que celui ci ne se place derriere elle pour la maintenir en position relevée afin de soulager. Une fois qu'il était bien mis , Tété lui repris sa main pour la placer entre les deux siennes lorsqu'une autre contraction se fit sentir. Elles étaient de plus en plus douloureuses et de plus en plus rapprochées.

Aussitôt , elle empoigna celle de Thom assez fortement tout en grimaçant et en criant légèrement. Puis tout en fixant Cali, elle sortit :

- Yaaaaaaahhhhhhhhhoooooooouuuuuuuuuuuuuuu !!!

Leonin..

Thomas regarda Tété et lui sourit avec amour. Puis il regarda Cali.

- Je pourrez avoir une tis... Gwaaaaaïïïïïïïïïïïeeeeuuhhh... tisane moi aussi ???

Il fit un sourire a Cali en continuant de serrer la main de tété en priant pour que la prochain contraction arrive tard.
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Platon

Seriadilos

Seriadilos prend la mixture donnée par Arylis et s'en va du dispensaire.

Timi20

timi20 prend la mixtur et sort en courant

Cali

En principe, les accouchements étaient l'affaire des femmes. Il était bien rare qu ' homme ne fut pas viré de la pièce ou trônait l' accouchée et c'est la troisième fois que la médicastre aidait un parturiente accompagnée de son époux.

- Je pourrez avoir une tis... Gwaaaaaïïïïïïïïïïïeeeeuuhhh... tisane moi aussi ???
Cali se retint de rire devant la mine grimaçante de son gendre qui se faisait broyer la main. Ca lui rappela le souvenir pas si lointain d'Akashia criant de douleurs en ayant peur de perdre les doigts que sa femme Sylphide tordait durant l'enfantement.

Ils étaient quatre à présent, Arylis les ayant rejoint. L'auscultation de sa fille lui permit de constater l'avancée du travail. Cali se tourna vers Arylis qui désormais, et ce fut pour elle une évidence , devenait une aide précieuse.

- Arylis , pourrais- tu s'il te plait me chercher dans l'armoire différentes pièces de tissus, telle que drap, carré de coton , et aussi le plus doux que tu trouveras pour le bébé une fois arrivé.
Puis elle reporta son attention sur Téte et Thomas.

- Ma puce le travail est déjà bien avancé . Encore quelques contractions et ton bébé se présentera à la porte. A nous d'être prêts pour l'accueillir . J'ai ramené une chose que j'ai enfin trouvé sur Poitiers... Un sachet d'accoucheur...de sainte Marguerite .

Pendant qu'elle nouait le sachet de corail sur la cuisse droite de sa fille, indispensable aide pour la protection de l' accouchée , Cali se tourna vers Thomas.

- Thomas ? Si tu peux décrocher ta main deux minutes et prendre place derrière ta femme pour la soutenir en position relevée ça la soulagera et la maintiendra.... évidement, elle peut récupérer ta main dés que tu seras prêt. Cali accompagna sa remarque d'un clin d'oeil à son gendre. Puis elle alla chercher dans une autre armoire, le matériel dont elle aurait occasionnellement besoin, suivant le déroulement de l'enfantement et le disposa à portée de main .
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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo

Tete08700

"Poooussssssinnnnnn ? .. Ou elle est ??? ..TÉTEEEE.... aaah.... MOMAN EST LÀÀÀÀÀ !! "

Grand soupire de soulagement voyant enfin Cali débarquer à ses côtés :

- Aaaahhh te voila enfin maman...il est un peu en avance oui !!

Elle lui fit un léger sourire, le visage crispé par les douleurs des contractions qui ne cessaient pas encore .
Elle but l'infusion que lui donna Cali sans bronche, sachant que ça lui soulagerait légèrement ses douleurs. Lorsque Arylis, sa vilaine fit une entrée théâtrale :

- Aaaaahhhhhhh .... t'es la aussi ma vilaine!

Elle lui fit un énorme sourire avant de laisser place à une vilaine grimace serrant plus fort la main de Thom , sous l'effet d'une nouvelle contraction, tout en laissant Cali l'ausculter.

Leonin..

Thomas avais passez la nuit a mal dormir. Quand au petit matin tété avait perdu les eaux. Thomas s'harnacha et prit tété dans ses bras. Vivant un peu loin de Thouars il du courir pour arrivez a temps au dispensaire. Il laissa ouvrir tété et ils entrèrent. Thomas posa Tété sur une table. Thomas épuisé d'une telle course s'écroula après avoir posé Tété. Il allez vite récupéré après un bon repas. Il se releva fébrilement pour se faire écrasé la main par Tété. Il réprima une grimace de douleur et regarda sa femme avec compassion.
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Platon

Cali

Après être rentrée de Poitiers le matin même , Cali était passée en taverne lancer des coucou, bonjour, c'est moi que v'là . On lui annonça de que sa fille Téte la demandait depuis cette nuit et qu'elle avait été amenée d'urgence au dispensaire. Ni une, ni deux , La médicastre fonça dans les rues de Thouars pour rejoindre sa fille et déboula cape claquante dans le dispensaire.

Poooussssssinnnnnn ? .. Ou elle est ??? ..TÉTEEEE.... aaah.... MOMAN EST LÀÀÀÀÀ !!

Cali ne vit même pas qui était présent dans l'établissement. Pour elle, seule comptait l'urgence d'être auprès de sa fille. Elle l'a découvrit aux côtés de Thomas son mari, dans la petite pièce du fond, le visage crispé de douleur.

Ma puce ! Tout va bien se passer... maman est là.... aaah bonjour Thomas.

Elle fit la bise à son gendre et un long câlin à sa fille .

Mon poussin qu'est ce qui t'arrive ? C'est déjà le bébé ?... rhooo mais il est un peu en avance celui là ! La médicastre prépara une infusion de plantes pour alléger les souffrances de sa fille et commença son auscultation après lui avoir fait boire le remède.

mon rp s'arrête là et reprendra demain. Ljd tété ?... va falloir serrer les dents et les fesses ^^hihi....

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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo

Arylis

- CAAAAAAAAAAALLLLLLLLLLLLIIIIIIIIIIIIIIIIIII !!!!!! J'ai perdu les eaux !!

Réveil en sursaut de la brunette qui dormait dans une pièce à côté afin d'être près de ses malades, Seria et Timi.

Quoi ? Quoi ? Quoi ?

Arylis ne comprit pas très bien ce qu'il se passait. En fait elle ne comprit même rien du tout. La tête dans le brouillard elle se recoucha en grognant.

Poooussssssinnnnnn ? .. Ou elle est ??? ..TÉTEEEE.... aaah.... MOMAN EST LÀÀÀÀÀ !!

Nouveau sursaut. Plus lucide cette fois. Cette voix elle la connaît. C'est Cali. Et elle a appelé son poussin. Donc Tété est dans le coin. L'engrenage de son cerveau se met lentement en place. "J'ai perdu les eaux ! Ca veut dire quoi ça déjà. Et cette voix.

Oh mon Dieu !

La brunette jaillit du lit et se précipita vers la grande salle. Elle chercha du regard et découvrit sa Souris couché sur une table broyant amoureusement la main de son époux.

Souriceeetttee ! qu'est-ce qu'il se passe ? Il arrive déjà ?

Arylis était près de Tété, de l'autre côté de la table. Soudain elle reprit conscience de la présence de Cali. Il fallait qu'elle la laisse ausculter tranquillement la future maman. Pourtant la jeune fille trépignait. Cela faisait si longtemps qu'elle n'avait pas vu le visage de sa Souris et et voilà qu'elle la retrouvait grimaçante.

La brunette se maudit intérieurement. On n'a pas idée de laisser les gens sans nouvelles pendant aussi longtemps. Et maintenant elle en payait le prix une fois encore. Enfin tant pis, Cali était là tout allait bien se passer.

Soudain, à travers les têtes de Cali et Thom, Arylis en apperçu deux autres, inquiètes et surtout surprises. Se souvenant des deux malades la jeune fille laissa à regret le chevet de Tété pour aller les voir.

ne vous inquiétez pas. Tout va bien. Elle va simplement accouché. Tu auras bientôt à subir ça aussi Timi.

Elle leur fit un sourire puis prépara deux petits baluchons.

Je pense que vous n'avez plus besoin de rester au dispensaire, retournez donc chez vous le coin ne va pas être très calme pendant quelques heures. Voilà ta mixture Seria, si tu sends la moindre douleur tu en prend un peu et tu reviens voir Cali. Timi je t'ai mis des herbes à faire infusées. Tu en bois une tasse trois fois par jour et ta grippe devrait passer. Si ce n'est pas le cas, reviens au dispensaire. Voilà, je vous raccompagne.

Arylis reconduidit les deux hommes à la porte du dispensaire puis courrut rejoindre le trio qui endurait la souffrance de leur chère Tété.

Tete08700

Tété ouvra brusquement la porte du dispensaire. Elle était dans les bras de Thom et se tenait le ventre en grimaçant sous les contractions :

- CAAAAAAAAAAALLLLLLLLLLLLIIIIIIIIIIIIIIIIIII !!!!!! J'ai perdu les eaux !!

Elle laissa Thom la déposer sur une table en attendant que sa mère arrive, Elle avait perdu les eaux ce matin, après toutes les contractions de cette nuit. Elle attrapa la main de Thom et la serra un peuplus sous chaque contraction, impatiente de voir arriver Cali.

Arylis

il y a deux mois j'ai subie une greffe et il avais mal mit mon poumon et je croit que cette fois j'ai plus de poumon arylis

La brunette regarda Timi avec inquiétude. Une greffe ? Mais de quoi voulait-il parler ? Essayant de ne pas montrer son inquiétude vis à vis d'un possible dérangement de Timi, Arylis lui dit gentiment.

Tu sais Timi, si tu respires encore cela veut dire que tu as encore tes poumons. Tu as peut-être une grosse grippe qui t'est tombée dans les bronches, mais je devrais pouvoir arranger ça.

La jeune fille s'éloigna vers les étagères où s'étalaient les merveilles de Cali, secouant la tête pour chasser ses doutes sur la santé mentale de son patient. La fatigue de la maladie le faisait sans doute divaguer.

Comme chaque fois qu'elle avait le plaisir d'être devant les bocaux de plantes ou de crèmes, une vague de souvenirs remonta à la surface de son esprit. Suivant ses souvenirs et ses savoirs enfouis la brunette laissa glisser sa main le long des étagères avant de stopper devant un certain nombre d'herbes. S'emparant de deux pincées d'aigremoine, d'une pincée de thym et d'une autre de marjolaine elle mit le tout dans de l'eau chaude et attendit que l'infusion soit prête.

Tiens Timi, bois ça. Ca devrait calmer tes douleurs thoraciques.
Je pense qu'il serait sage que Timi passe la nuit ici dame. Je dormirais au dispensaire ce soir, si vous voulez rentrer chez vous et revenir demain, sachez que votre compagnon est en sécurité ici. Maintenant excusez-moi mais j'ai quelqu'un à aller voir.

Quittant le couple la brunette se dirigea vers la salle où était enfermée Helena. Elle toqua doucement puis poussa la porte et entra.

Bonjour Helena.

En voyant les yeux rougis et bouffis de larmes de la jeune fille, Arylis sentit son coeur se serrer. Ca n'allait pas, c'était évident. S'asseyant sur la chaise près d'Helena elle posa une main sur les siennes.

Coeur content peut rester discret, mais coeur malheureux ne doit pas s'enfermer. Si tu veux parler, je suis là Helena.

S'il vous plaît, quand vous faîte un RP essayez d'être un minimum cohérent avec l'époque. Il me semble que 1457 c'est un peu tôt pour que l'on ait découvert la pratique de la greffe, et encore moins celle des greffes internes vu que la religion interdisait l'étude du corps humain et de ses organes. Merci de respecter le manque d'expérience de nos médicastres.

Timi20

timi voit arylis arrivé en lui disant:
-Que se passe-t-il Timi ? Tu as mal quel part ?
-il y a deux mois j'ai subie une greffe et il avais mal mit mon poumon et je croit que cette fois j'ai plus de poumon arylis

Timi20

timi entre dans le dispnsair blanc comme neige et demande l'aide.timi tien la mains de sa femme et de son fils

Julianna

je rentre au dispensaire avec mon mari en le soutenant car il ne sens pas bien nous voudrions avoir de l aide ...
mon mari es blanc comme neige et a dut mal a respirer .
je crie .A L AIDE S IL VOUS PLAIT MON MARI NE VAS PAS.

chercher quelqu un du regard...

Arylis

Tout ce que je peux dire c'est que je suis rentrer en taverne et devant la porte j'ai cracher du sang et je me suis évanoui je ne sais rien de plus

Arylis fut étonnée par cette réponse mais elle n'en montra rien. Il était réellement surprenant que Seria se soit mis à saigner ainsi, sans raison apparente. Il fallait vraiment qu'elle parle de ses inquiétudes à Cali. Justement la médicastre sortit de la pièce où elle se trouvait avec Helena. La brunette se leva et se dirigea vers elle, cherchant à lui parler à l'écart des oreilles indiscrètes. La jeune femme ne lui en laissa pas le temps.

Je dois partir quelques jours Arylis. A un autre moment j'aurais fermé le dispensaire mais... je te le confie si tu acceptes bien sur. Je dois partir de suite.... Helena est à côté et ne va pas bien. Je pars au mauvais moment. Si tu peux aller la voir, ça serait bien. Au revoir Arylis.

Heu ... Oui. Je veux bien m'occuper ... Mais toi où vas-tu ? Tu pars lon ...

Déjà la jeune femme se dirigeait vers la porte. Au dernier moment elle se retourna vers Arylis.

Je sais que tu pourras me remplacer le temps de mon absence.

Puis elle disparue, hâpée par le manteau de la nuit.

Si ses dernières paroles touchèrent profondément Arylis, la jeune fille n'était absoluement pas certaine de ses capacités. De plus le cas Seria la dérangeait et elle ne savait pas comment aborder Helena. Malheureusement il était trop tard pour retenir la médicastre et la brunette revint, l'air hagard, vers le lit de Seria. Alors qu'elle s'apprêtait à lui trouver une occupation avant d'aller voir Helena, Timi et sa compagne, qu'elle n'avait même pas vus sortir du dispensaire, surgirent, paniqués.

Timi était bien palôt et sa compagne se mit à crier.

A L AIDE S IL VOUS PLAIT MON MARI NE VAS PAS.

La brunette sursauta. Elle n'aimait pas les cris mais comprit l'inquiétude de la femme aussi alla-t-elle l'aider à mettre son compagnon sur un lit.

Que se passe-t-il Timi ? Tu as mal quel part ?

Cali

Assise en face d' Helena, elle ne pouvait que l'écouter, soucieuse de ce qu'elle venait de lui annoncer. Elle lui prit la main pendant que la jeune fille expliquait ses déboires

Pardon ? Une gélule ?? c'est quoi ça ?.. uhm.. je demanderais à Seria ce qu'il t'a donné. Je suis désolée Helena mais tout ce que tu me dis ressemble à une fausse couche. Je n'ai pas moyen de vérifier si... si tu as perdu ou non ton enfant. Pour l'instant la seule façon de le savoir c'est d'attendre si tes menstrues reviennent... mais j'ai bien peur que pour cette grossesse là, tu ne la mènes pas à terme .

Cali soupira et essaya un petit sourire en essuyant les larmes d'Helena.

Reste un peu ici et repose toi. Je dois m' absenter quelques jours mais je reviendrais. Je veux te voir à mon retour d'accord? On y verra plus clair.

Cali ressortit de la pièce en secouant la tête. Elle venait d'annoncer à l'une qu'elle attendait un heureux événement , et à l'autre qu'elle avait sans doute perdue son enfant.
La médicastre prit sa sacoche et enfila sa cape puis se dirigea vers Arylis.

Je dois partir quelques jours Arylis. A un autre moment j'aurais fermé le dispensaire mais... je te le confie si tu acceptes bien sur. Je dois partir de suite.... Helena est à côté et ne va pas bien. Je pars au mauvais moment. Si tu peux aller la voir, ça serait bien. Au revoir Arylis.

La jeune femme va vers la porte puis se retourne.

Je sais que tu pourras me remplacer le temps de mon absence.

Puis elle s'en va, s'enfonçant dans la nuit.
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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo

Helena.

Helena tournait dans la pièce comme un lion en cage. Elle entendit quelque bride de paroles. Apparement de nouvelles personnes étaient arrivées. Helena soupira de soulagement. Elle pensa qu'heureusement elle était rentrée dans cette pièce.

Elle fini par regarder par la fenêtre. Quelques instant plus tard, Cali poussa doucement la porte et dit : " Helena?... maintenant tu me dis ce qui ne va pas. " ce qui fit sursauter Helena. Helena se retourna et regarda Cali de ses yeux bleus océans.

C'est bon? A coté on n'a plus besoin de toi?

Helena s'approcha de Cali tira une chaise pour celle et en prie uen pour elle puis s'assie.

Helena prie une grande inspiration et commença à raconter ce qu'il lui était arrivé.

Voilà, j'étais ou je suis enceinte d'environ 1 mois d'après mes calculs... J'ai eu tous les symptomes d'une grossesses je pense : nausées, vertiges, grande fatigue, les seins qui grossissent...
Mais dans la nuit du vendredi au samedi j'ai bien peur d'avoir perdu cet enfant...

Plus aucun sons ne pouvait sortir de sa bouche. Elle ravala sa salive, ses yeux humides regardaient Cali dans une grande détresse. Quelques minutes plus tard, Helena reprit la parole. Sa voix tremblait en revivant ce cauchemar...

J'étais en taverne et une douleur que je ne peux qualifier m'a prise au niveau du ventre. Cette douleur était intenable, j'étais en hage et recroquevillé sur moi. Seria m'a dit de prendre une géllule qu'il avait. Je l'ai prise et cela m'a soulagé et j'ai décidé de rentrer chez moi. Sauf que chez moi j'ai commencé à perdre du sang....beaucoup de sange pendant une grande partie de la nuit..

Helena se tue, les larmes ruissellant sur son visage.
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Arylis

Alors que la brunette revenait vers le patient dont Cali lui avait confié la garde, le voilà qu'il lui dit le plus naturellement du monde qu'il s'en va. Arylis réagit au quart de tour et attrapa Seriadilos par le bras.

Où crois-tu aller comme ça beau damoiseau ? Tu n'es pas du tout en état de nous quitter, mais alors pas du tout.

Doucement mais fermement la brunette reconduisit Seria vers son lit. Une fois qu'il se fut rassis elle tira une chaise à son chevet et lui sourit.

Il y a une question auquelle tu n'as pas répondu. Et qui est très importante pour moi. Que-t-est-il arrivé ? Tu as été attaqué ?

Seriadilos

Arylis attrapa le bras de Seriadilos

Où crois-tu aller comme ça beau damoiseau ? Tu n'es pas du tout en état de nous quitter, mais alors pas du tout

Arylis reconduit Seria vers son lit qui celui ci se laissa faire et s'allongea dans son lit en restant calme

Il y a une question auquelle tu n'as pas répondu. Et qui est très importante pour moi. Que-t-est-il arrivé ? Tu as été attaqué ?

Seria répondit

Tout ce que je peux dire c'est que je suis rentrer en taverne et devant la porte j'ai cracher du sang et je me suis évanoui je ne sais rien de plus

Timi20

voit cali quitter cali sa femme .
-excuse moi arylis .
je vais voir ma femme et lui demende :
-alors?

Seriadilos

Seriadilos vit Cali, la médecine principale du Dispensaire arrivé vers Seria et lui dit:

Bonjour Siera. Bienvenu parmi les vivants. Tu as eu une sacrée chance de tomber sur des gens bien... et à Thouars quoique tu puisses en penser. J'espère que ça te donnera à réfléchir sur l'entraide qui peut exister..

Seriadilos ne répondit pas et Cali lui fit les memes massages au ventrze de Seria

mmm... je vois.. oui ça peut être ça ou autre chose. Siera? Je ne sais pas si ce sont tes douleurs à l'estomac qui t'en rendu irascible ou si c'est ta nervosité qui a provoqué ce que tu as. Ton estomac est ulcéreux. On va essayer un traitement qui va en protéger les parois et diminuer, voir effacer la douleur.

Le jeune homme ne répondit toujours pas et resta calme pour éviter de crée la panique au dispensaire

Cali donna une substance a Arylis dont Arylis tend sa main à Seria.

Tiens. Avale ça. C'est parfait pour ce que tu as.

Arylis lui fit un grand sourire

Si je vois la moindre goutte ressortir de ta bouche, je te fourre moi-même ce délicieux cocktail au fond de la gorge. Et tu auras peut-être droit à une double dose.

Seria n'hesite pas a boire son médicament que lui a donner Arylis et ne cracha pas une goutte. Il reposa son verre et vit au loin Timi et une jeune femme arriver au loin. Seriadilos décide de se lever sans voix et marche direction vers la sortie

Merci encore Arylis je m'en vais de ce pas

Seria lui fit un sourire et remarche vers la sortie.

Arylis

Alors que Seria lui signalait que son ventre le faisait souffrir, Arylis sentit les mains délicates de Cali prendre le relais sur les siennes, fort peu expertes.

mmm... je vois.. oui ça peut être ça ou autre chose. Siera? Je ne sais pas si ce sont tes douleurs à l'estomac qui t'en rendu irascible ou si c'est ta nervosité qui a provoqué ce que tu as. Ton estomac est ulcéreux. On va essayer un traitement qui va en protéger les parois et diminuer, voir effacer la douleur.

La médicastre tendit à la brunette une décoction à la consistance crémeuse, blanchâtre, peu ragoûtante.

Si tu peux lui faire boire ça... et en entier... ça me permettra de rejoindre Helena. Uhm... ça n'est pas très agréable à boire mais ça fait son effet...

La jeune fille fit une grimace en regardant la mixture.

Je veux bien te croire ...

Puis elle surprit le regard de Cali et tenta de lui sourire.

Et merci pour ton aide.

La brunette hocha la tête. Elle était touchée, mais ne voulait pas le montrer. Elle savait qu'elle ne pouvait se permettre de revenir la bouche en coeur, pleine d'effusion dans la vie de Cali. Alors elle attendrait d'avoir le feu vert. Et puis il lui fallait du temps à elle aussi.

Chassant ses pensées qui décidemment venaient trop souvent la hanter à son goût, la brunette retourna vers Seriadilos.

Tiens. Avale ça. C'est parfait pour ce que tu as.

Arylis vit la grimace du malade lorsqu'il découvrit la potion. Aussi posa-t-elle ses mains sur le lit près de lui, lui fit son plus joli sourire et lui parla d'une voix empreinte de douceur.

Si je vois la moindre goutte ressortir de ta bouche, je te fourre moi-même ce délicieux cocktail au fond de la gorge. Et tu auras peut-être droit à une double dose.

Alors qu'elle menaçait Seriadilos avec un calme olympien - Ne vous y tromper pas, malgré son apparente douceur ce n'étaient pas des menaces en l'aire - Arylis vit du coin de l'oeil une silhouette qui lui parut famillière. Regardant plus attentivement elle découvrit Timi, ancien thouarsais qui était parti et n'avait plus donné de nouvelle. Il accompagnait une femme et, escortés de Cali, ils se rendaient vers l'une des alcôves du dispensaire. La brunette sourit sachant qu'elle ne tarderait pas à revoir le jeune homme, Cali n'allant pas le garder avec elle pendant l'oscultation.

En effet, à peine entré Timi ressorti, le visage inquiet. Après un dernier regard d'avertissement à Seria la jeune fille s'avança vers le revenant.

Bonjour Timi, comment vas-tu ? Où étais-tu donc pendant tout ce temps ? Tu as vu du pays ? Quelque chose ne va pas ?

Puis ils virent Cali quitter l'alcôve et se diriger vers la pièce où se trouvait Helena. Arylis sourit à Timi.

Va donc, tu dois être pressé de savoir.

La brunette le regarda rejoindre celle qu'elle supposa être sa compagne puis retourna au chevet de Seria.

Cali

Pendant qu'elle discutait avec Helena, Cali observa de loin la façon de faire d'Arylis . Une chose était sûre maintenant. Il lui parut évident qu' Arylis était bien plus compétente qu'elle ne le laissait entendre. Tout en écoutant Helena, elle resta perplexe devant les gestes plein d'assurance d'Arylis et les questions justes et directs qu'elle posait au patient.
Il fallait que Cali en discute avec elle lorsqu'elles se retrouveraient seules.

Oui Cali. Désolée d'être partie mais me revoilà finallement car tu es la seule à pouvoir m'aider. Voilà, j'ai eu un problème dans la nuit de vendredi à samedi. Je crois bien que....

Cali fronça les sourcils en entendant Helena

Cali va t'occuper de Seria...Il en a plus besoin que moi. Je vais attendre que tu es fini de le soigner dans la pièce à coté. Je pense que c'est mieux....
Je t'attends à coté.

La médicastre hésita. Helena était quelqu'un qui s'effaçait trop vite au profit des autres mais Cali se dit qu'elle prendrait son temps avec elle pour en parler tranquillement et rejoignit Arylis et Siera.

Bonjour Siera. Bienvenu parmi les vivants. Tu as eu une sacrée chance de tomber sur des gens bien... et à Thouars quoique tu puisses en penser. J'espère que ça te donnera à réfléchir sur l'entraide qui peut exister..

Cali le fixa un moment puis ayant vu la grimace qu'il faisait lorsque Arylis lui avait palpé le ventre, refit le même geste, découvrant la dureté de son estomac.

mmm... je vois.. oui ça peut être ça ou autre chose. Siera? Je ne sais pas si ce sont tes douleurs à l'estomac qui t'en rendu irascible ou si c'est ta nervosité qui a provoqué ce que tu as. Ton estomac est ulcéreux. On va essayer un traitement qui va en protéger les parois et diminuer, voir effacer la douleur.

Après avoir préparé une sorte de plâtre blanchâtre assez liquide, la médicastre donna la mixture à Arylis.

Si tu peux lui faire boire ça... et en entier... ça me permettra de rejoindre Helena. Uhm... ça n'est pas très agréable à boire mais ça fait son effet... Cali regarda Arylis.... Et merci pour ton aide.

Alors qu'elle se dirigeait vers la pièce ou Helena s'était réfugié , c'est le sentiment qu'elle avait, un couple entra et elle reconnu Timi qui habitait Thouars mais avait disparu depuis un bon moment.

Bonjour Timi , ça fait un sacré bout de temps que je ne t'ai pas vue ! Bonjour Dame.

Cali leur demanda de la suivre dans un autre coin du dispensaire et referma le rideau autour d'un lit pour leur offrir un peu d'intimité. Après s'être enquis de ce qui les menait, elle ausculta la jeune femme puis en souriant fit sortir Timi le temps de poursuivre plus intimement l'auscultation. Cali alla ensuite se laver les mains et revint tout sourire.

He bien chère jeune dame, il semblerait que d'ici quelques mois, vous soyez maman !
Les félicitations s'imposent ! Cali fronça les sourcils. ... mmm... par contre l'agression dont vous avez été visiblement victime... grrr saleté de brigand... uhm... vous a fragilisé. Il faudra que je vous suive régulièrement.... et prenez du repos, j'insiste la dessus.
Tenez, une décoction de plantes pour soulager un peu les douleurs au niveau du vas ventre.

Cali lui tendit un verre. Maintenant excusez moi, quelqu'un m'attend.. je vous laisse tout à la joie de cette bonne nouvelle.

La jeune femme se dirigea vers la petite pièce en ouvrant doucement la porte.

Helena?... maintenant tu me dis ce qui ne va pas.
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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo

Timi20

je suis revenu a thouars avec ma femme et nous somme déja au dispensair .cali vienn chercher ma femme et l'emmene dans un coin où elle lui dmenade d'enlever son chemisier . ma femme me sourit et je lui sourit aussi . je lui caresse les cheveux en lui murmurant :
-ne t'inquiète pas sa va aller.
je la regarde d'entrement et lui sourit . mais j'ai peur a l'intérieur

Julianna

nous venons d arriver sur thouars avec mon mari et depuis quelques jours je ressens des douleurs au ventre depuis notre agression y 3 jours ...je voudrais que l on me rassure sur mon état de sante ces douleurs ce sont estompées mais persistent et mon mari et moi sommes inquiet...
je passe un moment en taverne quand j ai croise une dame prénommer cali qui m as conseille de passer au dispensaire pour être ausculter afin de savoir précisément d ou provenait ces douleurs...et de nous rassurer une fois pour toute.
donc nous décidons de nous y rendre ensemble main dans la main je le regarde amoureusement et d un pas nonchalant on se dirige vers le dispensaire .
je le vois une belle bâtisse qui inspire sécurité et assurance nous y entrons et nous nous trouvons dans un hall spacieux et je vois une personne au loin qui ressemble a cali ;je lui sourit et l attends on décide de s assoir un instant afin qu elle puisse finir sa consultation.
je profite de ce moment pour enlacer tendrement mon mari .
je vois cali venir vers nous je me releve et la salue....
elle nous amène dans un coin de la pièce plus discrète et me demande d enlever mon chemisier je m execute et regarde mon mari tendrement....je lui sourit.

Helena.

Helena vit Cali qui se dirigeait vers elle en souriant

... Si tu me disais ce qui te tracasse Helena ?

Helena fit un petit sourire léger à Cali.

Oui Cali. Désolée d'être partie mais me revoilà finallement car tu es la seule à pouvoir m'aider. Voilà, j'ai eu un problème dans la nuit de vendredi à samedi. Je crois bien que....

Helena s'arrêta nette lorsqu'elle entendit Seria tousser et respirer bruyamment. Instinctivement son regard alla se poser sur le corps de Seria. Elle croisa le regard de celui -ci et détourna son regard le plus rapidement possible tout en ayant une boule dans l'estomac. Elle avait envie d'aller le serrer dans les bras et de le traiter d'idiot de lui faire si peur mais elle se retourna vers Cali et dit :

Cali va t'occuper de Seria...Il en a plus besoin que moi. Je vais attendre que tu es fini de le soigner dans la pièce à coté. Je pense que c'est mieux....
Je t'attends à coté.

Helena se dirigea vers l'autre pièce. Avant de rentrer dans la pièce, elle s'arrêta et se retouna et lança un dernier regard en direction du lit ou était allongé Seria. Elle disparut dans la pièce dans un dernier mouvement.
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Arylis

Oui j'ai un peu mal partout, à la tête, à l'estomac, aux mains bref partout et surtout à la gorge.

Arylis vit Seria vider son verre d'un coup. Elle voulut le retenir mais c'était trop tard il l'avait déjà fini. Elle le gronda du regard.

On ne sait pas ce que tu as. Tu dois faire attention. La prochaine que je te donne quelque chose à boire, bois-le doucement.

Puis la brunette remonta ses manches et lui ordonna de s'allonger. Elle passa doucement ses mains sur son corps, appuyant plus au moins fort, lui demandant s'il souffrait. Arylis tentait de faire les choses le mieux possible pour rendre un rapport clair et détaillé à Cali lorsqu'elle en aurait fini avec Helena et qu'elle reviendrait s'occuper de Seria.

Seriadilos

Après avoir bu son verre Seria se fait gronder par Arylis

On ne sait pas ce que tu as. Tu dois faire attention. La prochaine que je te donne quelque chose à boire, bois-le doucement.

Seria s'allongea, forcé par Arylis qui lui passa les mains sur son corps en appuyant plus ou moins fort partout et elle lui demande ou il souffrait. Au moment ou elle appuya sur le ventre Seria eu mal

Aie oui la je l'ai senti passer a l'estomac

Arylis

Arylis sursauta. Seriadilos venait de se redresser dans son lit comme un diable aurait jaillit de sa boîte. Une main sur le coeur la brunette tentait de calmer les battements de son palpitant mis au plus mal par cette soudaine résurection.

Lorsqu'elle eut récupéré un rythme cardiaque normal, la brunette examina attentivement l'ex-malade. Ses joues avaient repris des couleurs et il semblait plus vaillant. Néanmoins il avait toussé en se réveillant et il allait falloir l'ausculter avec soin avant de décider qu'il n'avait rien de trop grave, et surtout rien de contagieux.

Par bonheur les images de souffrance et de maladie s'étaient peu à peu estompées de l'esprit de la jeune fille. Celle-ci se leva et alla chercher un verre d'eau puis elle revint vers Seria et le lui tendit en souriant.

Tiens, ça fera passer le goût du sang.

Elle laissa planer un instant de silence puis reprit.

Tu as mal quelque part ?

Seriadilos

Seriadilos vit Arylis lui tendre un verre d'eau en lui souriant.

Tiens, ça fera passer le goût du sang. Tu as mal quelque part?

Oui j'ai un peu mal partout, à la tête, à l'estomac, aux mains bref partout et surtout à la gorge.

Seriadilos prit le verre d'eau et boit l'eau cul sec.

Seriadilos

Seriadilos inconscient sur le lit au dispensaire, commença à faire un rêve, il se baladait dans le village de thouars et voyait les villageois qui regarde Seriadilos avec un regard qi lui glacé le sang. Dans son rêve, Thouars était couvert de mauvais nuages gris qui prévoyait un mauvais temps. Seria s'assit sur un banc qu'il vit ou il n'y avait personne. Tout à coup un homme avec un manteau qui lui couvrait la tête lui parla

Et bien Seria dans quelle situation tu t'est mise?

Je ne sais pas qui vous êtes mais laisser moi tranquille j'en ai plus qu'assez de vivre.

Tu ne devrais pas dire cela Seria, je comprend la souffrance que tu ressent a cause de ce qu'il s'est passé quand tu commencer à prendre ta vie en main. Tu ne m'a peut être jamais vu mais moi je t'est toujours gardé à l'oeil.

Que pouvez vous comprendre? Si vous êtes venu pour me dire la même chose que tout le monde me dit vous pouvez me laisser tranquille.

Tu sais Seria les villageois de ce village t'aime beaucoup même si il n'ose pas te le montrer, Lafée t'aime énormement ainsi que ta famille.

Seria eu un petit choc quand cette homme a prononcer le nom de sa mère.

Comment connaissez vous le nom de ma mère et puis qui êtes vous à la fin

Seriadilos entendit les cloches de l'église de Thouars dans son rêve qui lui coupa la parole, l'homme étrange se leva et s'en va vers la sortie du village

Hey où vas tu ? Qui est tu ?

Désoler Seria mais c'est l'heure de se reveiller

Seriadilos essaya de le rattraper

Attend une minutes...

L'homme étrange disparu de ses rêves, Thouars disparait dans ses rêves et tombe dans le vide noir de ses rêves et Seriadilos se reveilla. Il se reveille d'un bond en respirant fort et en toussant.

Mon Dieu ce n'était qu'un rêve. Mais ou je suis ?

Seriadilos vit Arylis près de lui et vit au loin Cali et Helena avec un petit garçon, quand Seria vit Helena il detourna tout de suite les yeux pour ne plus la voir

Arylis

Je veux bien accepter ton aide Arylis... d'autant plus que je ne sais pas encore si je vais pouvoir rester.

Cali avait accepté. Cela ne voulais rien dire, cela ne promettait rien pour l'avenir. Mais c'était une lueur d'espoir dans le monde gris où Arylis était plongée.

La brunette s'en voulait d'avoir réagi aussi stupidement quelques semaines plus tôt. Sans doute s'en voulait-elle plus à elle-même qu'à cette jeune femme qu'elle avait très vite appréciée pour sa vivacité d'esprit et son grand coeur. Mais qui s'avouerait ouvertement qu'il a tous les tors ? Qui ne chercherait pas à ce que l'autre ait également une part de responsabilité dans son malheur ? Arylis prenait sur elle en se mettant ainsi à la merci de pardon de Cali. Mais elle remercia intérieurement la médicastre de regarder devant et de passer outre le fait que la brunette ait pu trahir sa confiance. Même si rien ne serait plus comme avant, au moins auraient-elles fait le premier pas vers la réconciliation.

Excuse moi Arylis mais je dois parler à Helena. Si tu veux bien déjà regarder si il y a des blessures apparentes sur Siera ça m'aidera oui.

La brunette hocha la tête et se pencha sur Seriadilos pendant que Cali quittait le chevet du blessé pour celui de l'éperdue.

Aïe ...

Arylis se mordilla la lèvre, comme chaque fois qu'elle était embarassée. Elle avait minutieusement inspecté le corps de Seriadilos et il n'y avait pas de marque visible de blessure, si ce n'était les traces de sang autour de ses lèvres bleuies. La brunette tâta sa poitrine, chercha un poul qu'elle finit par trouver, très faible. Approchant avec précaution une bougie de l'oeil de l'homme évanoui elle souleva sa paupière. Par bonheur la pupille se rétracta. Il était donc encore capable de réflexes, tout n'était pas perdu. Portant son oreille près de sa bouche elle chercha à entendre un bruit de respiration et se rendit compte qu'il n'émettait qu'un râle, très léger, mais nettement perceptible. De brusques souvenirs jaillirent dans son esprit et elle se rejeta en arrière.

Le dos collé contre le mur Arylis regardait Seria avec crainte. Son inquiétude allait grandissante alors que de multiples images floues ressurgissaient de sa mémoire. Les trois personnages principaux étaient ses Mères, mais autour d'elles volaient des ombres. Ces ombres toussaient, crachaient du sang, pâlissaient, s'affaiblissaient. Toutes ces ombres étaient finalement tombées. La Rousse, la Brune et la Vieille n'ayant rien put faire pour les sauver.

La brunette tenta de calmer sa respiration. Inutile de s'alarmer. Elle se trompait peut-être, elle se trompait sans doute. Il fallait qu'elle fasse part de ses soupçons à Cali. Mais pas tant qu'elle serait avec Helena. Nul ne devait savoir. Pas la peine de déclencher l'état d'alerte si elle se trompait.

Elle retourna donc le plus calmement possible vers Seriadilos et lui lava la bouche avec un linge humide. Puis elle quitta discrètement la pièce pour aller le brûler. Lorsque la brunette revint, elle s'assit dans un coin pour attendre que la médicastre ait fini de parler avec Helena. Elle tentait de rassembler tous ses souvenirs de cette maladie, tout ce que ses Mères avaient pu lui en apprendre.

Helena.

Helena s'était réfugiée derrière un arbre. Ayant repris son souffle et ses esprits, elle se mit à réfléchir. Il fallait dans tous les cas qu'elle sache et pour cela elle devait voir Cali. Savoir si en cette nuit elle l'avait perdu...

Quelques heures plus tard, Helena se leva et se dirigea de nouveau vers le dispensaire. Elle s'arrêta devant la porte. Elle mis quelques secondes avant de pousser la porte. Elle finit par l'ouvrir et rentra dans le dispensaire. Elle se mit dans un coin observant l'agitation qui y règnait
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Arylis

Lorsque Pierrot l'eut laissée sur la pas de sa porte, Arylis eut un pincement au coeur. Revoir Cali l'avait emplie d'émotions contradictoires. Son envie d'isolement et de solitude la tenait à la gorge et elle rêvait de retrouver le calme des jardins de Tiffauges. Mais elle désirait aussi revoir un sourire sur le visage de la médicastre, un sourire qui ne serait adressé qu'à elle, elle la brunette si vite attristée et déçue et pourtant incapable de ne pas rechercher la chaleur de l'amitié et de l'amour. Elle la jeune fille au coeur, parfois de granit, mais si souvent d'artichaut.

Alors Arylis revint sur ses pas. Tout en retournant vers le dispensaire elle tenta de se trouver une bonne excuse à ce retour inattendu et sans doute incompréhensible. Mais après tout si le coeur de l'homme était si simple à déchiffré, il n'y aurait pas tant de malheurs en ce bas monde, et sans doute que le bonheur n'existerait plus non plus.

La brunette poussa donc la porte du dispensaire sans avoir trouvé d'idée. Elle s'avança simplement vers le lit de Seria et posa une main sur l'épaule de Florelanne.

Flore, je crois que ta soeur à besoin d'aide. Je pense que tu devrais la rejoindre et comprendre ce qui ne va pas. Un blessé suffit je crois.

Puis elle tourna vers Cali un visage neutre.

Si Cali besoin d'aide, je serais là. Si elle veut bien de moi ...

Arylis ne demandait pas de pardon, pas de confiance, pas d'amitié. Mais la lumière au fond de ses yeux bleus suppliait Cali de lui tendre cette main qui la ferait remonter du gouffre où elle aspirait à se laisser couler.

Cali

Cali tourna légèrement son visage à l'entrée d'Arylis sans lever les yeux de son nouveau patient.

Flore, je crois que ta soeur à besoin d'aide. Je pense que tu devrais la rejoindre et comprendre ce qui ne va pas. Un blessé suffit je crois.

La médicastre souleva un sourcil en se demandant si Arylis ne cherchait pas à se trouver seule avec elle.

Si Cali a besoin d'aide, je serais là. Si elle veut bien de moi ...

Cette fois si la responsable du dispensaire releva le buste en suivant des yeux la sortie de Flore et plongea son regard dans celui d'Arlylis, celle en qui elle avait toujours eu confiance . Elle l'avait observé plus d'une fois et l'avait toujours pensé digne et droite. Digne en tout cas du respect qu'elle lui portait jusque.... oui.. Jusqu 'à cette fois là où elle l'avait crue et de lui elle avait douté....

Cali secoua la tête chassant ses douloureux souvenirs.

Je veux bien accepter ton aide Arylis... d'autant plus que je ne sais pas encore si je vais pouvoir rester.

Un petit coup d'oeil dans le coin et Cali étonnée aperçut Helena qui était revenue sans même que la médicastre s'en aperçoive .

Excuse moi Arylis mais je dois parler à Helena. Si tu veux bien déjà regarder si il y a des blessures apparentes sur Siera ça m'aidera oui.

Cali se dirigea vers Helena et lui sourit.

... Si tu me disais ce qui te tracasse Helena ?
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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo

Helena.

Helena ayant repris ses esprits sortie du dispensaire en courant le plus rapidement possible.
Elle se cogna dans Ary et bafouilla un Excuse moi et repris sa course en direction de chez elle.
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Arylis

Arylis sourit sous la bise du garçon et le laissa glisser sa main dans la sienne. Alors qu'ils quittaient tous deux le dispensaire Helena percuta la brunette. Celle-ci ne dit rien, ne demanda pas même une excuse. Elle savait qu'Helena avait besoin soit de solitude, soit d'un ami très proche. La brunette n'étant ni l'une ni l'autre elle ne pouvait que souhaiter que la jeune fille trouve oreille à qui parler.

Cali

La cape toujours sur les épaules, la médicastre pris la direction de son armoire afin de récupérer de la médication pour Poitiers. Helena qui se dirigeait vers elle eut à peine de le temps de commencer sa phrase..

Bonjour Cali. Je viens car.... ... qu'aussitôt Flore, qui était pourtant menue mais sans doute bien entraînée surgit dans le dispensaire , portant sur son dos le corps d'un homme.

Caliiiiiiiiiii J'ai besoin d'aide !Je t'amène Séria , il est insconscient ! Où puis je le poser?
Je commence à avoir mal au dos , je vais le lâcher !

Cali regarda Helena qui visiblement avait grand besoin de lui parler mais l'entrée intempestive de Flore avec son fardeau interloqua tout le monde.

Pardon, Héléna de t'interrompre ! Peux tu m'aider à déposer Séria sur le lit?

La médicastre leva les yeux en l'air en soupirant et se délaissant de sa cape se dit que son retour sur Poitiers n'était pas pour tout de suite.
Pendant que Flore et Helena déposaient Séria inconscient dans un lit, Cali observa dubitative les soins que Arylis prodiguait à l'enfant. Elle était douée et patiente pour soigner. Toute les bonnes qualités pour en faire une bonne aide soignante et même une médicastre.
Elle n'eut guère le loisir de lui dire quoique ce soit car déjà Arylis, entraînant l'enfant par la main sortit du dispensaire avec lui aussitôt suivie par Helena qui fonça tête baissée hors du bâtiment . Cali espéra qu'elle revienne vite pour savoir ce qui pouvait bien l'amener car la jeune fille lui parut fatiguée et un peu perdue.

Elle se retourna ensuite vers Flore.

-Bon ben il ne reste plus que nous deux.... et lui!. Elle pointa son menton dans le direction de Siera et demanda des explications à Flore sur son état et ce qui avait bien pu lui arriver.
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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo

Arylis

En moins d'une minute une véritable tornade d'évènements déboula dans le dispensaire.

Alors qu'Arylis soignait son jeune patient qui n'appréciait visiblement pas l'alcool, comme elle le comprenait, Cali revint sur son domaine. La brunette se sentit très mal de se trouver au dispensaire sans l'accord de la médicastre et surtout en sa présence. Mais la jeune fille ne laissa rien transparaître de son sentiment de gêne et répondit le plus aimablement possible au hochement de tête de la jeune femme.

La suite était prévisible ; Helena se dirigea vers Cali afin de lui compter ses malheurs. En revanche le débarquement de Florelanne d'ordinaire si discrète ... En fait pas tant que ça mais bref ! Ce débarquement fut donc une véritable surprise. D'autant plus grosse que la pauvre Flore portait sur son dos Seria, un poids assez conséquent quand on connaissait la carrure du jeune homme. Celui-ci était évanoui et n'avait visiblement aucune réaction. La brunette sentit qu'il fallait qu'elle s'eclipse.

Retirant le linge du bras de Pierrot elle s'empara d'un flacon d'huile de primevère et en étala une bonne couche sur l'écorchure du garçon.

Voilà Pierrot. Maintenant que ta blessure est propre elle va guérir toute seule. Evite juste d'arracher les croûtes et dans quelques jours il n'y paraîtra plus.

La brunette observa rapidement l'état des personnes présentes ainsi que la siuation dans laquelle elles se trouvaient et jugea que sa présence n'était absoluement pas nécessaire. Se penchant de nouveau vers l'enfant elle lui fit un joli surire.

Dame Cali va avoir besoin de calme pour soigner le monsieur. Nous devons la laisser. Tu viens avec moi ?

Arylis lui tendit une main engageante et attendit que le gamin la prenne afin de pouvoir quitter le dispensaire avec lui. La médicastre n'aurait pas besoin d'un garnement dans ses pattes pour gérer le cas de Seria et le blues d'Helena.

--Leptitgarcon

Le ptit garçon regarda la dame aux beaux yeux...
Il ne comprenait rien à se qui se passé...
Il monta sur son petit siège se mit sur la pointe des pieds, et fit un bisou à la dame aux beaux yeux, en lui chuchotant :

Merci

Il sortit du dispensaire et accompagna la daame chez elle avant de rentrer chez lui..

Helena.

Helena vit arriver Cali et se leva pour aller à sa rencontrer.

Bonjour Cali. Je viens car....

Helena n'eu pas le temps de finir sa phrase que Florelanne arrivait avec Seria inconscient sur ses épaules. Elle s'écarta pour laisser passer Flore et regarda la scène toujurs debout ne sachant que faire.
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Florelanne

Citation:

Bonjour Cali. Je viens car....

Pardon, Héléna de t'interrompre ! Peux tu m'aider à déposer Séria sur le lit?
Florelanne plie sur ses jambes , fait basculer doucement Séria ...

Héléna attrape lui les bras et passe moi...
Florelanne s'arrete net en voyant le visage pâle d'Héléna ; elle la scrute un court instant , dépose Séria doucement sur le lit , se redresse en mettant ses mains sur sa taille et se penche vers l'arrière pour étirer son dos.
Ma Héléna , tu es malade? Que t'arrive t il?

Florelanne se tourne vers Ary et le petit gars ,sentant qu'elle gênait sa soeurette, leur sourit
Excusez moi ,j'arrive comme une furie et je me conduis d'une façon très mal élevée ; ce n'est pourtant pas mon genre
Elle cherche dans sa besace et en sort un morceau de pain d'épices enroulé dans un linge blanc et le donne au petit .
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Florelanne de Rohy
Secrétaire d'Etat

--Leptitgarcon

Le ptit garçon bouleverser par les beaux yeux de la dame attendit qu'elle revienne... Mais il entendit une porte claquer et la voix d'une dame, il entendit leur discussion :

Cali? Cali??? C'est Helena, j'ai besoin que tu m'osculte. Je... je .... Il s'est passé quelque chose cette nuit...

Hé Helena. Mais que t'arrive-t-il ? Tu veux t'asseoir ? Viens je vais te faire une tisane et après on discutera un peu si tu veux. D'accord ?

Bonjour Arylis. Je... heu... désolée d'avoir crié. d'accord si tu veux.

Il en déduit que la dame qui était venu s'apellait Helena et que la gentille dame s'apellait Arylis, la dame revient avec la nouvelle présente...
Arylis lui parla :

Viens me voir bonhomme.

Au fait, je ne connais même pas ton nom. Ce serait plus sympa quand même si je savais comment tu t'appelles. Moi c'est Arylis. Mais on dit souvent Ary. Et toi ?

Le ptit garçon pas bête avait bien entendu et lui répondit :

Ze sais, ze vous z'ai entendu tout à l'heure à l'entrée...
Mais 'chanté quand même...
Z'ai vrai sa serait plus sympa que vous connaiziez mon nom...
Moi c'est Pierrot!

Soudain, il reçu le chiffon plein d'alcool dilué sur la peau

Zouaaaahhh za pique!!!!!!
Le garçon restait quand même sur son siège, mais en gesticulant dans tous les sens, il avait quelques larmes aux yeux, mais se retenait de pleurer... Il attendait qu'on lui enlève le chiffon du bras...

Florelanne

Florelanne arriva au dispensaire un lourd fardeau sur les épaules , Séria avait beau être jeune ,il était assez lourd surtout vu son état d'inconscience .

Caliiiiiiiiiii
J'ai besoin d'aide !Je t'amène Séria , il est insconscient ! Où puis je le poser?
Je commence à avoir mal au dos , je vais le lâcher !

D'un coup de botte , elle ouvrit la porte .Que de monde aujourd'hui !
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Florelanne de Rohy
Secrétaire d'Etat

Cali

Le voyage du retour se passa sans encombre. Cali n'avait pas trouvé en forêt de Poitiers ce qu'il lui manquait au cas ou d'autres personnes viendraient à être déposées encore à la forge de Sagaiii et revenait s'approvisionner à Thouars. Kiss allait beaucoup mieux ,bien que d'autres cicatrices rejoignaient celles qu'elle avait déjà. La petite Kiiara aussi allait mieux malgré une fièvre persistante.

Cali sauta au bas de son cheval devant la porte du dispensaire et entra en coup de vent en enlevant la capuche de sa cape pour découvrir étonnée qu'il y avait du monde au dispensaire.

- Helena? Ca va ? qu'est ce qui t'amène ?

Cali regarda Arylis quelque peu désarçonnée de la voir dans son dispensaire mais la salua d'un signe de tête.

- Bonsoir Arylis. La médicastre aperçut ensuite un petit garçon blessé dont Arylis s'occupait .

- Il est à qui ce charmant petit bout? Cali sourit à l'enfant. Que t'est t'il arrivé ?
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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo

Helena.

Helena aperçue Arylis qui vint à sa rencontre.

Hé Helena. Mais que t'arrive-t-il ? Tu veux t'asseoir ? Viens je vais te faire une tisane et après on discutera un peu si tu veux. D'accord ?

Bonjour Arylis. Je... heu... désolée d'avoir crié. d'accord si tu veux.

Helena se sentie mal à l'aise par rapport à ce qu'elle avait dit en entrant dans le dispensaire. Elle vit également le petit garçon qui attendait la brunette. Elle se laissa conduire par Arylis jusqu'à la chaise. Elle s'assie et fit un petit sourire à Arylis et au petit garçon.
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Arylis

Pendant que l'eau chauffait au-dessus du feu, Arylis dilua l'alcool avec de l'eau. Lorsqu'elle estima que la préparation serait efficace sans être trop douloureuse elle appela le gamin avec sourire.

Viens me voir bonhomme.

En attendant qu'il la rejoigne elle tira une chaise et sortit un linge propre. Lorsque le garçonnet fut assis elle s'accroupit devant lui et, tout en lui parlant, elle commença à tremper le linge dans l'alcool dilué.

Au fait, je ne connais même pas ton nom. Ce serait plus sympa quand même si je savais comment tu t'appelles. Moi c'est Arylis. Mais on dit souvent Ary. Et toi ?

Pendant que la brunette tentait d'anesthésier le gamin avec des paroles anodines, elle passa en douceur le chiffon sur la peau arrachée de sa plaie.

Helena.

Helena s'approcha du dispensaire avec une boule au ventre. Elle n'était que rarement venue au dispensaire. A chaque fois c'était pour des mauvaises nouvelles et aujourd'hui encore... Elle repensa à sa nuit agitée et sentie les larmes monter mais elle se devait d'être forte...

Elle hésita un moment avant d'y entrer et s'assie sur le sol car elle était fatiguée. Après quelques minutes, elle se releva avec difficulté et entra dans le dispensaire.

Cali? Cali??? C'est Helena, j'ai besoin que tu m'osculte. Je... je .... Il s'est passé quelque chose cette nuit...

Elle regarda autour d'elle en cherchant du regard Cali.
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Arylis

Bzour mamoizelle ou modame?, z'est ma maman qui m'envoi' je me suis égorzer le bras, mais z'ai pas de ce truc que vous z'apellez l'argent, ni mo ni mo moman, z'auriez zust un écu pour la mamoizelle

De l'argent ? Oui la brunette en avait un peu. Elle savait que Cali n'aurait jamais demandé le moindre écu pour soigner qui que se soit, Akou non plus et il ne serait même pas venu à l'idée d'Arylis de réclamer quelque chose pour prix de ses services. Un sourire lui suffisait. Elle eut soudainement une très forte envie de voir briller les yeux du gamin et de faire apparaître sur son visage l'un de ces sourires innocents dont seul les enfants ont le secret.

Woa mamoizelle, vos yeux sont beaux, mais pourquoi z'autour c'est sombre comme za?
Z'êtes fait mal vous aussi? V'nez pour voir la mamoiselle Cali?

Arylis sourit et fourragea dans la petite bourse qui pendait à sa ceinture. Elle en tira une douzaine de piécettes qu'elle glissa dans la main du garçonnet en répondant à ses questions.

Merci c'est gentil. Le sombre est du à la fatigue. Tu vois comme il est important de bien dormir. Non moi je vais bien et je par conséquent je ne venais pas voir Cali. Tiens. Prend donc c'est pour toi. Montre-moi ton bras. Je vais t'arranger ça.

Arylis fit un joli sourire au gamin pour que celui-ci ne s'inquiète pas. Malheureusement elle ne possédait pas les connaissances de Cali, ou du moins ne les possédait plus, et elle ne voyait que l'alcool dilué pour nettoyer la petite plaie. Le sourire qu'elle voulait tant voir risquait de vite disparaître ...

Alors que la brunette se dirigeait vers les étagères où étaient rangés les remèdes de Cali, la porte du dispensaire s'ouvrit sur une Helena visiblement troublée.

Cali? Cali??? C'est Helena, j'ai besoin que tu m'osculte. Je... je .... Il s'est passé quelque chose cette nuit...

La jeune fille laissa là sa dilution et se dirigea vers Helena.

Hé Helena. Mais que t'arrive-t-il ? Tu veux t'asseoir ? Viens je vais te faire une tisane et après on discutera un peu si tu veux. D'accord ?

La brunette passa un bras réconfortant autour de la taille de la jeune femme et la conduisit doucement vers une chaise. En passant devant le gamin elle lui fit un clin et lui chuchota quelques mots.

Ne t'inquiète pas, je donne une tisane à la dame et après je m'occupe de te soigner ce petit bobo.

RP Cali est toujours au chevet de sa nièce et de sa soeur, elle n'est pas revenue au dispensaire.

--Leptitgarcon

Il était petit, il toqua à la porte, et entra, il vit Cali, lui souria, et lui parla...

-Bonzour, mamoizelle, z'êtes bien Cali?
Z'est ma Maman qui m'envoie, zm'e suis egorzé l'bras, vous pourriez me guérir? Je suis désolé, mamoizelle, mais z'est pas d'vot truc que vous les grands z'apelez de l'argent, ni moi ni mo maman

Il lui sourit et attendit la réponse de la mamoizelle, qui paraisait gentille...

Arylis

Arylis était descendu au village afin de faire quelques provisions en vu de son hermitage dans les jardins de Tiffauges. Alors qu'elle passait près du dispensaire elle vit un gamin y entrer. Qu'espérait-il donc trouver là-dedans ? Tout le monde savait que Cali et Akou étaient partis à Poitier. Le dispensair était vide et il n'y aurait personne pour soigner l'enfant. A moins qu'il ne soit entré pour de moins nobles tâches ...

La brunette décida d'aller jeter un coup d'oeil, juste par précaution. Elle poussa la porte le plus silencieusement possible et s'avança jusque dans la salle principale où se trouvaient les quelques lits dont disposait la médicastre. Là, au milieu de la salle désertée, elle découvrit le petiot qui tenait son bras, très légèrement abîmé. Elle sourit. Celui-là était animé de bonnes intentions, peut-être pourrait-elle faire quelque chose pour lui.

Arylis s'avança vers l'enfant et l'interpela d'une voix douce et rassurante.

Bonjour toi. Que fais-tu là ?

Cali

Que d'événements et de bouleversements. Cali avait rejoint Poitiers le mord au dent et la peur au ventre, mais ce qui l'attendait là bas était bien au delà de ses plus sombres pensées. En fait de grand danger annoncé par Sagaiii, c'est la désolation et la souffrance qui l'attendait et non point la sienne. Kiss et Kiiara étaient tombées dans une embuscade au côté d'Alex . Sa soeur et sa nièce étaient dans un sale état mais le pire c'était de voir le petit corps meurtri de la petite âgée de cinq ans. Kiss, bien que souffrant de graves blessures , se remettait doucement. Pour la petite ce fut plus difficile. Un corps d'enfant ne résiste pas autant aux ravages d'une lame. La médicastre les soignait comme elle pouvait.

Durant son délire, Kiiara prononça le nom de son père et de sa mère, les appelant au milieu de ses larmes et gémissements. Cali écrivit aussitôt une missive à Chuichian l'informant que sa fillette était au plus mal et qu'il se peut même qu'elle ne soit plus lorsqu'il arriverait... s'il arriva un jour.
Mais le père croyant que sa fille était déjà passé de vie à trépas par quelque information fausse de surcroît, s'empressa de venir au chevet de sa fille. Les deux parents réunis ,mais se regardant en chiens de faïence , la petite revint à la vie réclamant également son papy. En effet un lien étrange semblait l'unir à Gilgalad, une autre victime amenée à la forge de Sagaiii dans un piteux état. Une femme aussi " poutrée" fut déposée dans ce qui devenait l'endroit où l'on amenait les victimes harponnées par l' armée .

Le cas de ces deux personnes était étrange aux yeux de Cali. Alors que Kiss et Kiiara s'en remettaient peu à peu, tirées d'affaire, Gilgalad et la jeune femme dépérissaient , au grand désespoir da la médicastre qui ne savait plus que faire pour les sauver.

Deux femme arrivèrent dans le plus grand secret et emmenèrent les deux mourants.
Entre temps Akashia avait rejoint Cali pour l'aider dans sa tâche, ainsi que Extraelle s'inquiétant pour la petite qui a ce moment là, allait au plus mal.

Cali en était là , épuisée mais soulagée d'avoir pu soigner sa soeur et sa nièce....

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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo

--Leptitgarcon

Le tout petit regardé la dame qui l'avait interpellait
Bzour mamoizelle ou modame?, z'est ma maman qui m'envoi' je me suis égorzer le bras, mais z'ai pas de ce truc que vous z'apellez l'argent, ni mo ni mo moman, z'auriez zust un écu pour la mamoizelle

Il regardait la dame, regardait ses yeux, il était intrigué par ses yeux...
Woa mamoizelle, vos yeux sont beaux, mais pourquoi z'autour c'est sombre comme za?
Z'êtes fait mal vous aussi? V'nez pour voir la mamoiselle Cali?

Il regardait ses yeux, ses beaux, yeux, avec le contour sombre, il eu un frisson puis attendit sa réponse

Cali est à Thouars, je l'ai vu en tav

Cali

( le 1 er Octobre au matin . Dispensaire de Thouars ...)

Cali se précipite vers son armoire et fourre dans sa besace tout ce dont elle pense avoir besoin. Le dispensaire est vide. Il ne reste plus que Donagan , encore endormi et qui semble bien se plaire en ces lieux .

La médicastre prend un parchemin et écrit précipitamment

Citation:

Mon cher Aka,

Je viens de recevoir une missive me demandant de me rendre d'urgence à Poitiers où ma soeur Kiss, ainsi que la petite Kiiara sont en grand danger. Je n'ai pas eu d'autre précision.
Rejoins moi là bas dés que tu peux.

Merci

Cali

Un dernier regard à Donagan après avoir cloué le parchemin en bonne vue et Cali saute sur son cheval, direction Poitiers à brides abattues ....
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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo

Akashia

Akashia arriva au dispensaire et le trouva bien calme.
Le patient roupillait toujours ... Tel un bel au bois dormant ... Il devrait proposait a Arylis de l'embrasser peut etre que ca le réveillerait ^^.

Il vit un bout de parchemin sur la table et s'en empara.
Il vit très vite que c"était l'écriture de Cali mais ca avait été un mot écrit a la hate.
Une fois lu il compris mieux et se lanca vers la sortie.

Le papier n'avait pas atteint le sol qu'il avait déjà passé le seuil du dispensaire
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A vaincre sans peril ... On triomphe sans gloire ...

Oderint Dum Metuant

Arylis

Cali était en train de donner sa viande à Donagan lorsqu'une tornade surgit dans le dispensaire. Lorsque le cyclone du nom d'Akashia eut exposé la raison de son inquiétude, le visage d'Arylis se durcit. Une épreuve difficile, même si elle était certaine que la Louve de Thouars s'en tirerait sans peine. Elle regarda Cali préparer ce dont elle aurait besoin puis la salua d'un signe de tête lorsqu'elle partit en courant.

- Je te laisse surveiller Donagan et par pitié... qu'il mange enfin cette viande non di diou!!!

Précaution inutile, mais elle retrouvait bien là le sanf froid de la médicastre qui n'oubliait jamais personne, même dans l'urgence.
La brunette s'approcha donc du patient et récupéra l'assiette de viande fumante. Celle-ci n'était pas coupée, mais la jeune fille soupçonna Cali d'avoir une bonne raison à cet oubli. Elle tendit donc simplement un plateau à Donagan, avec des couverts et un verre d'eau.

Voilà messire. Mangez. Cela vous fera du bien. Rien ne vaux un bon morceau de viande plein de protéines. Et puis c'est notre Cali qui vous l'a fait, alors il serait de mauvais goût de ne point y goûter.

La brunette le gratifia d'un doux sourire puis elle se dirigea vers les étagères où la médicastre entassaient ses herbes et autres décoctions. Surveillant d'un oeil le malade et de l'autre la porte de la chambre où se trouvait la petite peste, Arylis replongea dans ses souvenirs d'enfance, faisant remonter à la surface autant de choses que son esprit troublé le lui permettait.

Ellana_

Sandy avait passé sa journée en taverne à regarder le paysage qui s'offrait à elle et à discuter avec son grand ami Cyphus à qui à présent elle donnait une confiance aveugle et une très gentille dame nommée Arylis avec qui elle avait eu l'occasion de faire connaissance..
La discussion était assez animé.. Sandy parlait de son problème d'amnésie quand un homme malveillant entra dans la taverne et soula Sandy à ne plus rien voir à 1 mètre..
Sandy n'ayant pas l'habitude de l'alcool cherchait a se rafraichir..

*BOUM*

Elle tomba dans les pommes avant d'avoir atteint la pompe d'eau froide..
Elle transpirait et ne se sentait pas bien du tout..
Des soubresaut puis.. plus rien... Sandy était dans un profond sommeil... Coma peut être..
Sans le sentir, elle fut porté au dispensaire de Thouars vraiment très mal en point...
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Arylis

Ce soir là Arylis arriva au dispensaire le coeur lourd. Lourd de sentiments contradictoires et tellement douloureux. Lourd de regrets et de tristesse. Elle s'en voulait d'avoir tant attendu. Elle en voulait à Cali de n'avoir pas su. Elle s'en voulait d'en vouloir à la douce médicastre qu'elle aimait tant.

La brunette fit rapidement le tour du dispensaire, rangeant quelques bocaux, passant un rapide coup de balais. Puis elle sortit sans un regard pour cet endroit où, discrètement, elle avait tant appris.

La jeune fille quitta Thouars, suivant le chemin de la forêt, Faren sur son épaule. Le sentier la conduirait à Tiffauge, baronnie de Cyphus, où un vieux château en ruine trônait au milieu d'une vatse esplanade d'herbes. C'est là qu'elle désirait s'isoler, au milieu de ces ruines envahies pas le lierre et les ronces. Là qu'elle penserait aux bêtises que commettent trop souvent les coeurs amoureux, sans jamais retenir la leçon.

Arylis

S'il y a un endroit où la brunette ne pensait pas revenir de si tôt, c'était bien ici. Mais voilà, un imbécil était entré en taverne et sans que la pauvre Sandy ait pu faire quoi que se soit il l'avait gavé d'alcool. La jeune femme n'avait pas supporté la dose, véritablement trop forte et s'était évanouie. Arylis craignait qu'elle ne soit dans le coma.

La jeune fille ouvrit la porte pour permettre à Cyphus de passer, Sandy dans ses bras. Puis elle laissa le battant se refermer, la laissant à l'extèrieur. Arylis allait faire demi-tour, sachant que la jeune amnésique serait en de bonnes mains ici, puis elle se dit que c'était lâche d'agir ainsi. Il fallait au moins qu'elle sache si l'état de la jeune femme n'était pas trop grave. La brunette ouvrit donc la porte pour la deuxième fois et pénétra au sein du territoire de Cali.

Cali

Aka était parti on ne sait où . Arylis , la discrétion même , avait joué les filles du logis en faisant rutiler tout le dispensaire, ce qui ôtait une épine du pied de la médicastre qui , enfin calmée, la remercia d'un grand sourire . Et en parlant d'épine , Cali regarda l'énigmatique Donagan à qui elle venait de faire griller une entrecôte pour la seconde fois .

Quand à Kiiara, elle semblait perdue dans ses pensées, sans doute à peser le pour et le contre de la proposition de sa chère tata !! hein!!

Un calme apaisant régnait à nouveau dans le dispensaire.

Cali apporta précautioneusement la viande fumante à son patient quand un hurlement la fit sursauter.

CALIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII

Surprise, elle lâcha l'assiette qui partit d'un côté pendant que l'entrecôte volait en sens inverse. Par un habile chassé croisé de bras, La jeune femme réussit à récupérer les deux, non sans se brûler les doigts en chopant la viande qu'elle balança sur la table. En soufflant sur sa main, elle piqua la fourchette dans la barbaque et la jeta violemment dans l'assiette, les narines palpitantes, de nouveaux en proie à ses nerfs.

Elle fixa Donagan de ses yeux exorbités et lui cria , ne se contenant plus...

Mangezzz!! Pendant quueeeee c'est chaauuuuuuudd !!!

CALIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII

La jeune femme entendant à nouveau le cri d ' Akashia , se crispa comme prise d'une crise de tétanie, les bras raidis, les doigts recroquevillés et se retourna vers lui avec cette fois, l'envie de l'étrangler.

Il faut que tu viennes !!! vite !! c'est Syl !! ...... Le bébé !!! il arrive !!! vite ... besoin de toi !

D'abord la tirant par les bras, il la lâcha tellement brusquement qu'elle en perdit l'équilibre et se rattrapa à un lit.

Dans le panel de ses émotions, Cali était passée du rouge vif au violet et virait au bleu ( de Brest^^)

Récupérant et son souffle , et ses esprits , La médicastre fonça dans son bureau prendre du linge, ses instruments qu'elle fourra vite fait dans sa sacoche et divers préparations de plantes avec une seule idée en tête, son amie Syl et le bébé.

Juste une précision ! quand on arrivera dans la clairière ... tu ne me quitte pas d'une semelle ... tu ne cries pas ... tu ne cours pas ... et tu ne regarde aucun loup dans les yeux ! tu baisse la tete et tout se passera bien !

Enfin j'espère ....

- Oui ben je ne suis pas prête de baisser la tête devant qui que se soit!!! On fonce et on verra sur place. Aller vite Aka, mène moi à Syl .

En passant elle lança quelque mots à Arylis .

- Je te laisse surveiller Donagan et par pitié... qu'il mange enfin cette viande non di diou!!!

Cali suivit Akashia en direction de la forêt...
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Akashia

Akashia était sortit pour rejoindre Sylphide ....

Quelques heures plus tard il entra comme un fou furieux faisant voler la porte la claquant contre le mur.

CALIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII

CALIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII

Il faut que tu viennes !!! vite !! c'est Syl !!

Il avalait la moitié de ses mots tellement il était préssé qu'elle le suive.
Il la prit par les bras et commenca a la tirer vers l'extèrieur ...

Le bébé !!! il arrive !!! vite ... besoin de toi !

Il la lacha d'un coup !

Prend des herbes ... des huiles ... des je ne sais pas quoi encore !! mais dépèche toi et on y va !!

VITEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE

Alors qu'il trépignait sur place pendant qu'elle faisait sa besace il ajouta :

Juste une précision ! quand on arrivera dans la clairière ... tu ne me quitte pas d'une semelle ... tu ne cries pas ... tu ne cours pas ... et tu ne regarde aucun loup dans les yeux ! tu baisse la tete et tout se passera bien !

Enfin j'espère ....
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A vaincre sans peril ... On triomphe sans gloire ...

Oderint Dum Metuant

Arylis

Alors qu'Aka et Cali faisait leur travail de médicastre auprés de Donagan et d'une jeune dame, ainsi qu'un peu de supplément familial auprés d'une certaine gamine un peu peste qu'Arylis avait déjà croisée, la jeune fille s'était occupée du ménage de fond en comble, tout était reluisant ... Jusqu'au retour d'un homme des bois qui déversa sans ménagement sur son parquet ciré une montagne de feuilles, branchettes, épines, terre ... Et elle en passait ! Alors que la calme et sereine Arylis s'apprêtait à faire remarquer son manque de respect à cet espèce de balourd, elle le vit s'assoir devant l'entrecôte préparée par Cali. Croisant les bras sur le manche de son balais elle décida de laisser faire le cours des choses et attendit patiemment que la médicastre pousse une gueulante dont elle avait le secret.
Lorsque se fut fait, la jeune femme sortit en trombe, laissant derrière elle un Aka soufflé et tout ébouriffé, une Arylis pleurant de rire, un malade aux tympans sans doute percés et une petite fille qui avait timidement sortit le bout de son nez en entendant sa tante pousser un cri à décorner les boeufs.
Puis Cali revint et planta sur la table à la manière d'un boucher une belle entrecôte. Le ton de la jeune femme était suffisamment autoritaire pour que tous aient l'impression de voir DONAGAN s'inscrire en lettre de feu sur la viande encore saignante. Alors que la médicastre se remettait au fourneaux, tous se turent et vaquèrent discrètement à leurs ocupations, veillant à ne pas la froisser le temps que sa fureur se calme, ce qui, comme souvent, ne tarderait pas ...

Cali

Difficile d'avoir un visage aussi expressif que le sien le fut , mais pour ça, il fallait rencontrer Akashia au moins une fois dans sa vie. Hors ils étaient amis et sans en avoir fait le tour et encore moins le détour, Cali n'était jamais au bout de ses surprises avec lui.

Donc.... lorsqu'il entra tout chiffonné et ébouriffé après ses recherches en forêt pour retrouver les affaires de Donagan, la jeune femme d'abord étonnée de le voir ainsi, sourit devant son enthousiasme , ravie que les affaires par lui et non par un autre , furent retrouvées .

Mais lorsqu'il s'attabla devant l'entrecôte qu'elle avait préparée pour son malade, Cali plissa les yeux. Puis le voyant attaquer de bon coeur la tendre et juteuse viande, son sourcil droit se leva pendant que l'oeil gauche restait à demi ouvert alors que sa bouche se tordait en un rictus de désapprobation . En principe c'est là qu'elle poussait son célèbre cri venu de la nuit des temps et qui s'apparentait sans doute au son d'une quelconque tribu , disparue et heureusement depuis des centaines d'années.

Cali réussit à se maîtriser , au prix d'un considérable effort , malgré la vision de la bouche d'Akashia qui machouillait de bon coeur . Mais......... mais il prononça la phrase fatale ! Celle qui met le feu aux poudres et fait tout exploser.

Hummmm Cali !!! elle est délicieuse !

Elle écarquilla les yeux laissant s'échapper de sa bouche un filet de souffle comme si elle se dégonflait. Les poings serrés, elle regarde Donagan puis Akashia les yeux exorbités en murmurant des sons inaudibles et se rua dehors.

L'explosion, la libération qu'elle éructa durent ameuter des passants tandis qu'elle fonçait vers le marché, afin d'acheter une autre entrecôte.

.....GGGNNNNNNIIIIAAAAAAAAAKAAAAAAA.....HAAAAAAA ! ...HAAAAA !

Elle revint peu de temps après, quelque peu calmée et balança la viande sur la table puis enfonça la fourchette dedans tellement fort qu'elle traversa l'entrecôte et vint se ficher dans le bois.

- Vous la voyez celle là? Le premier....j'eeeeeuuuuu dit bien !.. le premier qui y touche, je lui fais sa fête !!! C'est pour DONAGAN!!!
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Akashia

Akashia rentra épuisé par sa recherche dans la foret.
Il était dans un piteuse état écorché de partout ... remplit de boue ... Mais fier comme un pape d'avoir retrouvé les affaires du malade.

Dès qu'il rentra ses narines furent assaillis de la bonne odeur de viande rotie ... Son ventre gronda lui rappelant qu'il n'avait pas mangé depuis longtemps maintenant.

Il vit l'assiette et les couverts posés sur la table et sourit.

Tiens mon ami ... Voila ce que tu m'avais demandé de trouver pour toi ! ca n'a pas été une mince affaire ...

Il prit l'assiette et la remplaca par son paquet.
Il s'attaqua avec appétit a la viande bien juteuse et tendre a souhait.

A oui ... et tant que j'y pense ... il faudra revoir ton échelle des distances !!
ce n'était pas a 2 lieux .... Mais plus a 5 ou 6 !!!
Et si tu pouvais éviter les buissons épineux la prochaine fois ... ca m'arrangerait.

Il lui fit un clin d'oeil en continuant a manger la viande !

Hummmm Cali !!! elle est délicieuse !
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Oderint Dum Metuant

Cali

Pendant que Kiiara semblait réfléchir à sa proposition, Cali tourna sa tête de côté, entendant par la porte entrouverte Donagan s' adresser à Aka.

- Su... sur la cheminée entre Saumur ou Thouars, à 2 vieux de Thouars... un bo... un bosssquet... mes choses y sont encore je crois, sauf si des brillants les ont déjà trouées et prises entre-temps... Je vous en prie, allez voir pour moi... et si mes faire sont encore là, pourriez-vous me ramoner mon petite coffre en bois de rose ?... s'il vous plait, messire...

Cali frémit en entendant ses phrases hachées où les mots se mélangeaient . Elle regarda sa nièce et se penchant vers elle lui chuchota:

- Kiiara ? J'ai vraiment besoin de ton aide alors réfléchis . Bon, maintenant écoutes moi attentivement, et là je suis très sérieuse. Le sire là, de l'autre côté est très malade. Donc si tu acceptes ton travail d'infirmière dés maintenant, tu dois être sérieuse comme tata ,parler sans crier et respecter les malades.
Je vais le voir et tu me donneras ta réponse après.

Elle se leva ensuite et se dirigea vers Donagan, croisant au passage Aka qui sortait du dispensaire. Sur la table, il y a avait un linge taché d'une traînée de sang . Son patient se maintenait debout, de fine gouttelettes de sang s'écoulaient de son nez. Elle l'essuya avec douceur.

Cali se tint devant lui en silence, essayant de capter son regard. Elle lui toucha doucement le bras et le fit s'asseoir.

- Donagan, je sais combien c'est pénible pour vous cette attente mais s'il vous plaît, reposez vous encore un peu. Vous présumez de vos forces. Je vais vous préparer de quoi
vous remettre. Elle lui sourit. Vous ne connaissez pas encore l'entrecôte spéciale maison!! je vous fais ça tout de suite.

Cali activa les braises dans l'âtre et posa un récipient dans lequel l'entrecôte de boeuf se mit à crépiter, répandant une bonne odeur appétissante . Elle ajouta quelques herbes puis posa une assiette devant lui ainsi que des couverts. Intentionnellement , elle ne lui coupa pas la viande. Il lui fallait savoir si Donagan pouvait se servir correctement de ses mains.

- Mangez pendant que c'est chaud.
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Akashia

Akashia était sagement en train de surveiller notre bel au bois dormant quand il le vit s'agiter. Il sapprocha doucement autant pour ne pas l'effrayer que pour voir sil ne se rendormirait pas ... Après tout c'est pas la première fois qu'il bougeait !!

Arf mais c'est qu'il m'appelle le bougre !!

Oui mon ami je suis la ! Reste calme ! Ne tenerve pas c'est pas bon pour ce que tas même si je ne sais pas exactement ce que c'est...

Il lui parla d'effets personnel dans les bois mais déjà il recommancait a saigner !!

Ok ok ok je m'en occupe enattendant fai moi plaisir et reccouche toi!!

Il lui essuya le nez d'où collait encore du sang puis mig une noisette d'eucalysptus sous chaque narine afin qu'il puisse respirer plus facilement.

Il lui épongea le front et les membres pour le refroidir et décida daller faire un tour vers le leiu désigne.... Après tout ça ne mangeait pas de pain !!

Akashia sortit du dispansaire.

[HRP]
désole je suis sur mon tel... Je remettrai en forme quand j'aurais accès a un pc [/HRP]
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Oderint Dum Metuant

Cali

Les yeux dans le vague, regardant par la fenêtre la petite place, Cali dégustait une infusion en veillant sur son malade.

TATA !!! TATA !!! au secours!!! En entendant le cri de sa nièce Kiiara, la jeune médicastre sursauta . Elle jeta un coup d'oeil à Aka, occupé à ranger du matériel et posant sa tasse ,se rua vers l'entrée du dispensaire . Découvrant la petite allongée sur le sol, elle cria.

- KIIARAAA!!

La robe de l'enfant était imprégnée de sang. La petite regarda sa tante, les yeux pleins de larmes.

- TATA !! me suis couper avec la dague de m'man !!!

- Ho mon Dieu ! Kiiara non!

Cali se pencha et souleva précautioneusement le petit corps blessé de sa nièce.

- Ho ma puce . Ne t'inquiète pas, tata va s'occuper de toi. Je vais te soigner. Tu verras ça va aller mieux.

En la prenant dans ses bras, la robe retroussée découvrit le petit ventre rebondit..... bien lisse et sans aucune blessure . Cali interloquée reporta son attention sur le visage de Kiiara qui la regardait toujours, ses grands yeux bordés de larmes. " Tata" ne laissa rien paraître, cachant à la petite qu'elle avait découvert sa supercherie et décida de jouer le jeu de sa pestouille de nièce.

Bien que soulagée qu'elle n'ai rien, Cali se dit qu'elle aussi pouvait être filoute. Elle posa la petite avec douceur sur la table d'auscultation et.... l'attacha.

- Mon pauvre petit bout de choux ! je t'attache pour éviter que tu tombes et ne te blesse plus. Tata va te concocter un remède rien que pour toi !!

Cali caressa le front de la petite en lui souriant et ouvrit un paquet qu'elle venait de recevoir. Elle en sortit un long tuyau avec à son bout un récipient en forme de cône dans lequel on versait de l'eau tiède...... pour les purges ^^.

Elle montra à Kiiara le grand tuyau et lui dit:

- Un bonne petite purge c'est excellent pour... ce que tu as ! Je met ce petit.. non ,ce GROS tuyau dans ton derrière et là je verse de l'eau et hop... ça te nettoie tout le ventre... bon après il faut vite trouver une bassine..... Alors qu'en penses tu Kiiara? Hum?...

Cali vit les yeux de la petite s' agrandir d'effroi . Elle la laissa mijoter un peu puis ajouta.

- Alors? est ce que tu crois que ça peut guérir une pestouille comme toi qui cause de vilaine peur à sa tata?

La jeune femme fronça les sourcils, estimant qu il était temps de mettre fin à ce jeu et défit les liens qui retenaient Kiiara puis la fit asseoir sur la table et pris place dans une chaise en face d'elle. La regardant sérieusement, elle lui prit la main et lui dit.

- Kiiara.. Il faut que tu comprennes que tes petites farces peuvent causer de la peine aux personnes à qui tu les fait et parfois même se retourner contre toi... moui... je pense surtout que tu n'ennuies !

Cali la regarda en se mordillant la lèvre.

- Bien! Que dirais tu si je te proposais pendant quelques temps d'être élève infirmière ? Tu viendrais avec moi en forêt pour débusquer les plantes les plus rares et je t'apprendrais à faire des remèdes, des tisanes. Comme ça si papa ou maman sont un peu malades, tu pourras les soulager un peu. Ca sera à toi de prendre soin d'eux !...
... Alors? qu'en penses tu?
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--Donagan

*... mais... que m'arrive-t-il ?... *

Épuisé par la terrible douleur qui l'avait soudainement assailli, comme si elle lui avait perforé le crâne de l'intérieur, Donagan restait entre l'évanouissement et l'éveil.

Il s'était calmé et avait repris une respiration normale grâce à Cali en suivant ses gestes, mais respirer lui demeurait pénible.
Allongé sur sa couche, son torse se soulevait lentement à chaque inspiration, mais ses sinus souffraient à chaque souffle qui emplissait son être et qui s'en échappait. Il essayait de respirer moins fort, plus lentement encore, mais il ne pouvait s'en empêcher alors qu'il aurait peut-être voulu stopper ce réflexe vital, pour avoir moins mal à ses sinus nasaux qui semblaient siffler à chaque respiration.

Il cherchait, par petits mouvements, une posture plus convenable sur la couche, pour atténuer son malaise, son sentiment d'inconfort. Mais sa nuque était raide et qu'il tourne sa tête un peu plus à gauche ou un peu plus à droite n'adoucissait sa douleur que quelques secondes avant qu'il ne se sente obligé de chercher une autre position.

Il tentait de se donner des consignes, mentalement, essayait de rationaliser ce qu'il ressentait afin de trouver une parade, une méthode pour se sentir mieux et chasser son mal. Les résidus de la violente douleur s'atténuaient mais lui vrillaient encore le crâne, rendant ses pensées confuses, et dessinaient sur son visage des petits rictus de souffrance. Donagan n'arrivait pas à se concentrer. Son attention lui échappait et était incapable de se porter sur quoique ce soit. Les pensées, les mots, et les souvenirs de précédentes douleurs physiques défilaient dans sa tête, comme un flux continu qui s'agitait par petits vagues, inarrêtable.

Un appel lui fit ouvrir de nouveau les yeux, de surprise, le sortant de cet état entre ni tout à fait le sommeil, ni tout à fait l'éveil, et dont il était un peu prisonnier.

TATA !!! TATA !!! au secours!!!

Dans les brumes de sa confusion, il lui sembla que la silhouette de Cali partit à la rencontre de cet appel. Donagan cligna des yeux, essayant de se remémorer avec difficulté ce qu'il faisait là.

La douleur lui sembla soudainement plus tolérable. Il déglutit un peu de salive pour mouiller sa gorge, puis se força à parler :

... m... Messire... vous êtes là ?... Messire... hum... Messire Akashia ?

Donagan s'accouda, puis se releva un peu, pour mieux voir autour de lui. Ses pupilles étaient fuyantes et sa vision encore un peu troublée.

Su... sur la cheminée entre Saumur ou Thouars, à 2 vieux de Thouars... un bo... un bosssquet... mes choses y sont encore je crois, sauf si des brillants les ont déjà trouées et prises entre-temps... Je vous en prie, allez voir pour moi... et si mes faire sont encore là, pourriez-vous me ramoner mon petite coffre en bois de rose ?... s'il vous plait, messire...

Donagan se sentait mieux, mais encore un peu faible. Il cligna encore les yeux sous la douleur, mais il sentait que cela irait de nouveau à présent. Tandis que sans qu'il s'en soit rendu compte, en se relevant, un filet de sang s'était écoulé de ses narines.

Enguerand_reinhart

Tralala tralalalalère !!! c’est le loup !!! Le grand loup du bois !!!!

La petit sautillait dans les ruelles en chantant, elle revenait d’une ferme ou une paysan l’avait chassé en la surprenant en train de courir après ses poules, les insultes avaient fusé, je ne saurais vous les conter tellement elle était grossières, mais la petite en avait cure de ce genre de réprimande et était partit en éclatant de rire. D’après cet homme le stresser empêchait les poules de pondre et par sa faute il n’aurait pas de quoi manger demain
Pour l’enfant les soucis des autres étaient le cadet de ses soucis et après l’avoir semé au détour d’un ravin elle s’en était revenue toute contente dans les rues. Son esprit sans cesse en ébullition chercher une nouvelle bêtise a faire…
C’est en passant juste devant la fenêtre d’u dispensaire que l’idée arriva a son cerveaudans un ding ! que seul ses oreille pouvait percevoir
Se cachant au coin d’un rues sombre elle sortit de sa besace un boyaux tout sanglinolant et l’essuya sur sa robe d’un blanc immaculée juste au niveau du flanc, puis s’partit en boitant et en mimant une douleur énorme vers la porte du dispensaire non sans bien jeter le boyaux dans le coin sombre
Elle frappa de toute ses force en hurlant de douleur

TATA !!! TATA !!! au secours!!!

Elle poussa la porte et se laissa tomber par terre en criant toujours de douleur..

TATA !! me suis couper avec la dague de m’man !!!
Elle tenait toujours son flanc en regardant sa tante et a force de forcer de toute ses force sur ses yeux des perle de larmes pointèrent au coin..

Rosely

Rosely se rhabilla en remerciant la dame pour les remèdes en rougissant , elle connaissait quelqu'un qui se fera un plaisir de lui passer son produit qui commençait a lui chauffer de dos d'ailleurs ....
-merci merci beaucoup dame , je n'ai pas beaucoup d'écus sur moi mais voilà pour vous
Rosely mit des pièces dans la main de la dame et sortit du dispensaire en reprenant le panier du chat qui n'avait pas bougé , elle se sentait dejà beaucoup mieux

Cali

Elle lui laissa le temps de se rhabiller en se retournant, ayant noté la légère rougeur qui colorait ses joues .

merci merci beaucoup dame , je n'ai pas beaucoup d'écus sur moi mais voilà pour vous

La jeune fille , pas bien riche, lui remit quand même quelques piécettes au creux de sa main et sortit du dispensaire. Cali alla à la fenêtre, la suivant des yeux jusqu' à ce qu'elle disparaisse de sa vue au coin d'une rue. La jeune femme baissa les yeux en regardant les écus dans la paume de sa main et sourit . Peu lui importait d'être payé ou non pour ses services . D'ailleurs ça lui arrivait rarement, son plaisir étant de pouvoir soulager avec ses peu de moyens, ceux qui franchissaient la porte du dispensaire pour demander de l'aide.

Mais les quelques fois ou on l'avait remercié par une attention ou un cadeau, elle s'en souvenait bien et malgré tout l'avait apprécié . Aussi le geste de cette jeune fille qui ne semblait pas posséder grand chose la toucha plus que d'autres .

La main serrant les précieux écus , elle se dirigea vers la petite pièce ou son dernier patient sommeillait et ouvrit le couvercle d'une malle en cuir. Il y a avait là différents parchemins. le bouquet de fleurs de Goe qui avait séché depuis, les fleurs que lui avait offert un jeune homme qu'elle avait soigné ainsi qu'une bouteille de vin par lui offerte également. Elle déposa les quelques écus dans une petite cassette en souriant et referma sa malle à souvenir puis jetant un oeil à Donagan, elle se pencha pour vérifier son état .

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Rosely

Rosely rentre dans le dispensaire timidement, depuis quelques jours elle a mal au dos a faire du cheval toutes les nuits et le voyage n'est pas encore fini
elle ne veut pas inquiéter son amour d'homme
-bonjour dame je viens vous voir pour avoir une potion miracle contre le mal au dos comme vous pouvez le voir j'attends un bébé ........c'est pour février tout va bien juste ce mal au dos et je suis un peu fatiguée
Rosely attend sagement la réponse

Cali

Penchée au dessus du malade, elle sentit une main se poser sur son épaule et se retourna pour découvrir Akashia.

Tu veux qu'on fasse quoi pour le malade ?

et tu ne voudrais pas m'expliquer qui est cette personne que tu as l'air de reconnaitre maintenant ?

Cali le regarda attentivement.

- Pour lui, on va le garder encore. Je ne sais ce qui a provoqué cette attaque mais je préfère l'avoir à l'oeil. Quand à le reconnaitre... Elle jette un regard à son patient ..... non, je ne pense pas... juste une impression mais ces traits ne me disent rien.

La porte s'ouvrit sur une jeune dame. Cali s'approcha d'elle.

-bonjour dame je viens vous voir pour avoir une potion miracle contre le mal au dos comme vous pouvez le voir j'attends un bébé ........c'est pour février tout va bien juste ce mal au dos et je suis un peu fatiguée .

La médicastre sourit devant son air intimidé .

- Ha ça, un remède miracle.. on aimerait tous en avoir un ! Je peux soulager votre mal de dos mais si je n'en connais pas la cause.. !
Février me dites- vous ? Ce qui amènerait le début de votre grossesse à Juin.. ça m' étonnerait que ça en soit la cause . Pour la fatigue , je dirais oui. Humm.. un instant je vous prie.

Cali va lui chercher un onguent et une petite fiole contenant un revitalisant dont elle verse quelques goutte dans un verre d'eau.

- Aka? Je te laisse notre blessé en observation, je m'occupe de la jeune fille.

Elle referme la porte doucement et donne le verre à la future maman.

- Je vous laisse le remède. C 'est un extrait de plantes. Prenez juste quinze gouttes le matin dans un verre d'eau mais pas plus. Même les plantes peuvent faire du mal si on ne respecte pas les doses. Ca va vous requinquer ça.

Elle attend que la jeune fille ait fini son verre puis la prie d'ôter son haut et la fait allonger sur le ventre. Doucement, elle passe l'onguent sur toute la surface de son dos en repassant le long de sa colonne vertébrale .

- Voilà mamzelle ! Ca va vous chauffer un peu le dos puis ça vous soulagera. Je vous laisse la fiole et l'onguent. N'hésitez pas à demander que l'on vous en mette chaque jours si vous avez mal.
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Cali

Ne t'inquiète pas, je me suis douté que tu avais une bonne raison pour ne pas venir. Ceci dit un petit mot depuis le temps m'aurait fait plaisir.

Malgré que ce fut accompagné d'une' bise, sa phrase la fit rougir. Il avait grandement raison et les deux lettres qu'elle avait voulu lui adresser étaient restées sur son bureau, ne se décidant pas à lui avouer pourquoi elle ne viendrait pas.

Merci Cali pour ça. Je vais retrouver mon épouse. On se voit plus tard en taverne hein ? Enfin si ton autre patient s'en sort.

Cali jeta un coup d'oeil à son blessé et sourit à Fayom .

- Je ferais en sorte ! A part une petite attaque inexplicable, il va mieux. A plus tard si je peux.

La jeune médicastre le regarda sortir en souriant puis retourna au chevet de son patient. Elle posa sa main fraîche sur son front et lui murmura...

- Donagan.. ne me lâchez pas maintenant.. tenez bon..
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Akashia

Akashia vit Cali murmurer quelque chose mais ne parvint pas a comprendre. Il vint poser la main sur son épaule et lui dit :

Tu veux qu'on fasse quoi pour le malade ?

et tu ne voudrais pas m'expliquer qui est cette personne que tu as l'air de reconnaitre maintenant ?
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Oderint Dum Metuant

Fayom

Fayom avait enlevé sa chemise et laissa Cali le scruter, elle allait ensuite vers une petite armoire et lui dit en revenant :

Sandrae t'a donné ce qu'il fallait et Cib a bien continué à te soigner. Tu es en bonne voie de guérison Fayom. Je ne peux faire mieux si ça n'est en rajouter d'avantage. Ou serait l'intérêt ?
Par contre Arylis a raison , l'arnica est ce qu'il y a de mieux pour les bosses et les coups.
Je suis navrée que tu sois dans cet état et....

Fayom se doutait que Dra avait été à la hauteur. Mais de savoir qu'il se remettait, le soulageait un peu. Pas qu'il craignait pour sa vie mais bon rester dans ces état définitivement ne lui convenait pas. Cali n'était pas d'humeur joyeuse en le voyant ainsi mais elle prit un air encore plus grave tout à coup et dit :

Pour ton mariage avec Cib... je voulais vraiment y assister mais après ce qui c'était passé entre toi et kiss.... comment te dire.. Si j' étais venue à ton mariage , j'aurais eu l'impression de la trahir. Je sais que ça peut paraître idiot....
.... D'ailleurs Kiss m' a fait remarqué que je l'étais... " idiote"., et que j'aurais du y aller, mais que veux tu.. je... je ne savais plus que faire... voilà.

Fayom lui releva la tête et lui déposa une douce bise sur sa joue. puis lui faisant un petit sourire il ui dit :

Ne t'inquiète pas, je me suis douté que tu avais une bonne raison pour ne pas venir. Ceci dit un petit mot depuis le temps m'aurait fait plaisir.

Il remis sa chemise puis pris l'arnica.

Merci Cali pour ça. Je vais retrouver mon épouse. On se voit plus tard en taverne hein ? Enfin si ton autre patient s'en sort.

Il refit une bise à Cali puis une à Arylis à qui il murmurait :

je suis très content de te revoir, n'hésite pas à revenir à Niort quand on sera rentré.

Il salua Aka puis sortit.
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Arylis

Moi je peux te conseiller la même chose qu'à Yohan ..., des millesfeuilles réduites en poudre, tu les mets dans l'eau chaude et tu t'en fais des cataplasmes. Ca aide pour la cicatrisation. Pour les coups il y a l'arnica, encore et toujours. Mais bon, c'est Cali la pro. Moi ce ne sont que des souvenirs d'enfance que je n'ai jamais mis en pratique.

La brunette sourit à son ami puis attendit le verdict de Cali.

Cali

Oh si Cali je suis venu ici juste pour te voir, prendre de tes nouvelles. Maintenant tant qu'à être ici, pourquoi faire d'une pierre deux coups en me soignant. J'ai bien Sandrae qui a donné à Cib tout une batterie d'onguents et potions, mais si tes mains expertes pouvaient mettre utiles...

Cali sourit à Fayom en le priant d'ôter sa chemise et grimaça devant les marques sur ses côtes. Après l'avoir ausculté des pieds à la tête , Elle l'aida à remettre sa chemise puis se dirigea vers son armoire et revint avec une petite bouteille de teinture d'arnica.

- Sandrae t'a donné ce qu'il fallait et Cib a bien continué à te soigner. Tu es en bonne voie de guérison Fayom. Je ne peux faire mieux si ça n'est en rajouter d'avantage. Ou serait l'intérêt ?
Par contre Arylis a raison , l'arnica est ce qu'il y a de mieux pour les bosses et les coups.
Je suis navrée que tu sois dans cet état et.... Cali parut soudain gênée lui donna le petit flacon... Elle le regarda et ajouta..... Pour ton mariage avec Cib... je voulais vraiment y assister mais après ce qui c'était passé entre toi et kiss.... comment te dire.. Si j' étais venue à ton mariage , j'aurais eu l'impression de la trahir. Je sais que ça peut paraître idiot....

.... D'ailleurs Kiss m' a fait remarqué que je l'étais... " idiote"., et que j'aurais du y aller, mais que veux tu.. je... je ne savais plus que faire... voilà.

Cali qui avait baissé les yeux le regarda soudain avec un air de gamine prise en faute.
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Cali

Bonjour...
Oh il y a du beau monde ici!
Ary qu'elle plaisir de te revoir. Et toi Aka, toujours le bonheur avec ta louve ? Et ma Calinette, comment va t'elle ? on ne répond plus aux pigeons ?

Déstabilisée par cette voix qu'elle n'avait pas entendu depuis fort longtemps, Cali s'assura que son patient avait reprit une respiration normal. Cette attaque avait secoué Donagan et lorsqu'elle lut la fatigue sur ses traits, elle l'aida à se recoucher et resta jusqu'à ce qu'il s'endorme. Pas rassurée pour autant, elle le regarda d'un air soucieux puis s'éloigna pour rejoindre Fayom qu'elle avait bien entendu reconnu.

Avant de s'adresser à lui, La jeune médicastre demande à Aka et Arylis que tout trois se relaient pour veiller Donagan car la réaction qu'il a eu l'inquiète beaucoup.

Cali se tourne vers fayom en lui souriant, heureuse de cette visite imprévue. mais aussitôt, elle fronce les sourcils devant son visage tuméfié. Elle pose doucement sa main sur son menton et observe ses marques.

- J'ai appris tes déboires.. uhm.. dis donc , ils ne t'ont pas ratés ... Pfffff. J'aurais aimé te retrouver dans d'autres circonstances mais bon comme on dit " les occasions font les larrons"!!.... euh.. arf non pas trop le moment de dire ça.... aahhh je dis n'importe quoi moi!.

Puis elle semble réfléchir un instant.

-... uhm... répondre?.. pigeons?... on peut en reparler après?^^.... si tu me disais plutôt ce que je peux faire pour toi?.. Quoique ça soit apparent !... ça n'est pas qu'une visite de courtoisie.. si?
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Fayom

C'est alors que Cali laissait un moment l'homme qui semblait dans un triste état pour venir le voir. Elle demanda aux deux autres de surveiller l'homme qui risquait de rendre l'âme à tout moment puis s'adressa à Fayom tout en posant sa main sur son menton :

J'ai appris tes déboires.. uhm.. dis donc , ils ne t'ont pas ratés ... Pfffff. J'aurais aimé te retrouver dans d'autres circonstances mais bon comme on dit " les occasions font les larrons"!!.... euh.. arf non pas trop le moment de dire ça.... aahhh je dis n'importe quoi moi!.

-... uhm... répondre?.. pigeons?... on peut en reparler après?^^.... si tu me disais plutôt ce que je peux faire pour toi?.. Quoique ça soit apparent !... ça n'est pas qu'une visite de courtoisie.. si?

Ainsi tout le Poitou avait eu vent de son passage dans les geôles du comte. A ce demander si mort, il ne se serait pas fait canoniser en tant que marthyr; St Fayom voilà qui avait de la classe. Enfin cessant ses divagations, il lui répondit :

Oh si Cali je suis venu ici juste pour te voir, prendre de tes nouvelles. Maintenant tant qu'à être ici, pourquoi faire d'une pierre deux coups en me soignant. J'ai bien Sandrae qui a donné à Cib tout une batterie d'onguents et potions, mais si tes mains expertes pouvaient mettre utiles...

Fayom ne lui demanda pas la raison de son silence pour son mariage, voyant qu'elle souhaitait en parler dans un lieux plus intimes.
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Akashia

Akashia vit entrer son ami bien que préoccupé par le patient de Cali il vint le voir sur sa chaise et lui serra chaleureusement la main.

Salut Fayom ... Alors quoi de neuf ? tu n'as pas maigri toi ???
Syl va tres bien ... Elle est enceinte jusqu'au cou ! et devrait accoucher pour fin septembre début octobre.
Elle rentrera bientot de voyage.

Que peut on faire pour toi ?
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A vaincre sans peril ... On triomphe sans gloire ...

Oderint Dum Metuant

Fayom

Arylis vint auprès de lui voyant que Akashia et Cali avaient fort à faire. Fayom la bisouilla, ravi de la revoir puis la laissa le conduire près de la cheminée.

Cali est un petit peu occupée. Mais elle viendra te voir dès qu'elle en aura finit avec ce monsieur ...

Fayom constata en effet qu'elle était très occupé avec un homme, peut être même ne l'avait elle pas vu entrer. Fayom dit à Arylis :

Et toi que fais tu ici ? Des ennuis de santé ? T'es pas enceinte hein ?

C'est alors qu'Akashia vint les rejoindre :

Salut Fayom ... Alors quoi de neuf ? tu n'as pas maigri toi ???
Syl va tres bien ... Elle est enceinte jusqu'au cou ! et devrait accoucher pour fin septembre début octobre.
Elle rentrera bientot de voyage.
Que peut on faire pour toi ?

Oh félicitation, elle arrivera à terme en même temps que Cib. Et tu la laisse voyager dans son état ?
Oh moi j'ai dû subir une mauvaise expérience il y a peu, je suis donc venu pour que Cali voit si tous les onguents dont me badigeonne Cib font bien leur boulot.
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Arylis

Arylis toujours au pied du lit aux prises avec ce maudit sentiment d'inutilité fut tirée de ses pensées par le bruit de la porte d'entrée. Lorsqu'elle se retourna elle découvrit Fayom, marchant, mais en piteux état. Il avait maigri, son visage s'était durci et portait des marques de coups. Elle avait beau savoir qu'il était passé dans les geôle du comte du Poitou, elle avait cru qu'il serait traité avec respect. Se mordant la lèvre elle écouta les salutations du Niortai puis se dirigea vers lui. Le prenant par le bras elle le mena en douceur vers les chaises devant la cheminée.

Cali est un petit peu occupée. Mais elle viendra te voir dès qu'elle en aura finit avec ce monsieur ...

La brunette jeta un coup d'oeil à Donagan qui, s'il s'était calmé, ne parvenait toujours pas à parler.

Fayom

Fayom venait d'arriver à Thouars et avait prévu d'y rester le week end avant de sortir enfin du Poitou. A peine arrivée, il décida de suite d'aller au dispensaire. Deux raisons à cela :
- revoir son amie Cali. Il ne l'avait pas vu depuis mars où elle avait confirmé la grossesse de Cibeline. Il l'avait invitée à son mariage mais aucune réponse ne lui était parvenue.
- soigner ses multiples blessures dues à son passage dans les geôles comtales. Dra avait bien donner des onguents et potions pour son rétablissement, mais il préférait que Cali voit son état actuel.
Il marchait donc, boitillant pas mal, dans les rues de Thouars, jusqu'au dispensaire le plus célèbre du Poitou. Constatant qu'il n'était pas fermé, il ouvrit la porte. Là il vit Cali au chevet d'un malade avec Akashia et Arylis.

Bonjour...
Oh il y a du beau monde ici!
Ary qu'elle plaisir de te revoir. Et toi Aka, toujours le bonheur avec ta louve ? Et ma Calinette, comment va t'elle ? on ne répond plus aux pigeons ?

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Akashia

Akashia allait demander des explications a Cali quand il vit l'horreur dans ses yeux ... Puis l'homme s'écroula !

Il se porta aux cotés de Cali pour le redresser et lui demander de quoi elle avait besoin pour l'aider

Il avait largement eu le temps d'apprendre comment était rangé le dispensaire pour savoir ou aller chercher les différents produits dont elle pourrait avoir besoin.

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Oderint Dum Metuant

Cali

- Comme je suis contente de vous voir et.. Cali prit une profonde inspiration;... que c'est bon de rentrer à la maison..! Bhouuu tellement de choses à faire des projets et..

Cali se tut soudain en voyant le convalescent se redresser dans son lit. Un sourire illumina son visage, ravie qu'il se porte mieux.

Hum... bon retour, Cali. Et qu'il parle en plus!

En effet, ce messire a vraiment bien pris soin de moi durant votre absence.....

La jeune femme s'approcha de lui.

Cali... Je me nomme Donagan...

... Vous ne me reconnaissez toujours pas, n'est-ce...

Elle fronça les sourcils. Se souvenir de lui? Cali le détailla en vain, cherchant dans ses souvenirs ou elle aurait pu le rencontrer quand soudain il fut pris d'un malaise et s' effondra sur sa couche. Elle se précipita vers lui et stoppa net en le voyant chercher ses mots, le regard paniqué.

La jeune femme devint soudain livide devant les symptômes de ce malaise, un autre visage venant se transposer sur celui de Donagan . Sa gorge se noua, étouffant un sanglot elle essaya de se ressaisir et prit fermement les mains de son patient en plongeant ses yeux bleus dans les siens.

Ses yeux passèrent sur son regard cherchant à l'accrocher.

- Regardez moi ! Donagan.. regardez moi .. s'il vous plaît .. Cali lâcha ses mains , prit son visage entres les siennes et lui dit d'une voix douce..

- Essayez de respirez comme moi.. ça va aller... la jeune médicastre inspira et expira lentement pour lui montrer.

- Tout va bien.. ne paniquez pas Donagan. Regardez moi... Son regard bleuté ne quittait pas celui de son patient.
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Arylis

Alors qu'Arylis en était encore à rire de la volubilité de Cali, le malade se redressa et s'assit au bord de son lit. Les trois amis le regardèrent sans comprendre ce qui pouvait bien provoquer cette soudaine envie de bouger. Même si elle n'y connaissait pas grand chose la brunette voyait bien qu'il était encore en piteux état. Il lui faudrait encore beaucoup de repos et d'attentions avant d'être parfaitement remis. Puis l'homme parla, remercia, s'excusa, se présenta et annonça qu'il partait.

Cali... Je me nomme Donagan...

... Vous ne me reconnaissez toujours pas, n'est-ce...

Arylis regarda son amie dont le visage exprimait l'étonnement. Visiblement non elle ne le reconnaissait pas. Soudain le dénommé Donagan bascula sur le côté et sembla perdre connaissance. Arylis elle perdit ses moyens. Heureusement Cali était là. Se précipitant vers le patient elle prit son visage à deux mains et la brunette ne put que s'extasier du calme avec lequel la médicastre s'adaptait à la situation. Si son visage semblait troublé, Cali n'en était pas moins efficace. Rassurant l'homme, lui parlant, le calmant, l'incitant à reprendre son souffle et à ne pas paniquer.

Heu ... Je ...

Que faire ? La jeune fille jeta un regard perdu à Akashia. Que devaient-ils faire ? A part laisser leur amie oeuvrer ? Arylis se sentit subitement démunie et inutile. Une pointe vrilla son coeur devant une culpabilité qu'elle savait justifier. Ses Mères auraient su quoi faire elles ... La jeune fille secoua la tête. L'heure n'était pas aux lamentations. Elle se posta donc près du lit, suffisamment en retrait mais prête à intervenir si on lui demandait quelque chose.

--Donagan

Un sourire se dessinait sur son visage. L'homme s'était appuyé sur ses coudes pour se redresser un peu, et assister à la scène de retrouvailles, joyeuses, sincères.

La jeune dame qui l'avait sauvé était revenu, et remerciait l'homme qui l'avait soigné, et la jeune brune qui lui tenait compagnie -car il faut bien l'avouer, lui n'avait pas pas d'une grande conversation-.

L'ambiance était chaleureuse et agréable... et il y a à peine quelques jours encore, il ne se serait jamais douté qu'il rencontrerait de nouveau ce genre d'ambiance.

Un doux vent chaud soufflait et soulevait avec légèreté le rideau près de la fenêtre, le faisait danser silencieusement. Les rires et les voix dans la pièce résonnaient dans la pièce, mais sans éclat. L'homme se sentait bien.

Il glissa ses jambes le long de sa couche et se pencha pour se relever, et posa les pieds au sol. Il resta ainsi assis sur le lit. Son corps était encore douloureux, mais il se sentait assez fort pour tenir ainsi. Il vit que les trois autres personnes avaient arrêté de parler et le regardaient, surpris.

Il parla de sa voix encore un peu enrouée, mais chantante et traînante.

"Hum... bon retour, Cali.

En effet, ce messire a vraiment bien pris soin de moi durant votre absence. Je vous remercie tous, sans vous, je n'aurai surement pas survécu...

Je me rends compte seulement maintenant à quel point j'ai abusé de vos services et de votre amabilité en restant ici, surtout à ne rien faire, et seulement à recevoir... je ne sais comment vous remercier, quelques fleurs ne suffiront pas à vous montrer ma gratitude et... hum... je doute que cela soit du goût de messire ?...

Je vais m'en aller demain, je pense. Je suis resté inactif trop longtemps, et occupé de votre temps, de votre hospitalité et de votre chambre bien trop longtemps."

L'homme jetait un œil à son reflet dans une vitre et fit un triste sourire. Il avait le visage encore un peu bouffi, et quelques égratignures qui le défiguraient encore un peu.
Il se tourna ensuite vers la jeune médicastre.

Cali... Je me nomme Donagan...

... Vous ne me reconnaissez toujours pas, n'est-ce...

Donagan ne put finir sa phrase, il fut pris d'un violent et brusque vertige, et s'effondra de côté sur sa couche. Il resta une dizaine de seconde les yeux grands ouverts, puis cligna ses paupières et se releva comme si de rien n'était. Il articula, et ses lèvres suivaient en rythme les mots qu'il formait... mais aucun son ne sortait de sa gorge.

Donagan se mit à respirer difficilement, alors qu'il tentait désespérément de faire sortir de nouveau un son de sa bouche qui se déformait sous la panique et les larmes qui lui venaient.

Arylis

Barf ... payez moi quelques tournées en tav et nous serons quitte mon ami !! en attendant reposez vous et laissez faire Mere Nature !

Arylis puis continua son ménage, ne souhaitant pas s'imposer. Soudain la porte s'ouvrit en grand et on la referma sans aucune discrétion. La personne venait d'entrer était soit un importun qui n'avait peur de rien, soit quelqu'un qui rentrait chez lui. Bingo ! La belle Cali entra la pièce, la mine réjouie et l'air décidé. Elle les embrassa chaleureusement puis se tourna vers le patient.

Alors tout c'est bien passé?

ben ...

Ho mais je vois que oui! Notre convalescent est toujours vivant et de bien belle couleur.

euh ...

Oui, ça fait du bien de vous revoir....

Nous ...

Et comment se porte notre malade ?

Il va ...

Bien mieux on dirait. je te félicite Aka.

Merci ...

Aka ? Tu as vraiment fait du bon travail ! je dois dire que je suis très fière de toi.

En écoutant Cali et les embryons de réponses d'Akashia la brunette pouffa derrière sa main. Mais lorsque l'homme des bois se mit à rosir elle ne put retenir un franc rire.

Nous aussi on est content de te revoir Cali !

Cali

Son pas décidé faisait résonner les talons de ses bottes sur la route pavée la menant vers sa maisonnée. Elle venait de passer quelques jours au monastère et les longues discutions qu'elle avait eu avec l'abbé Maleval la déculpabilisait de la fin tragique de Caillou.
Thouars avait toujours été son objectif premier. C'est pour son village et ses habitants qu'elle se battait et son retour marquait un tournant décisif dans sa vie. Elle était plus déterminée que tout à continuer sur sa lancée.

Enveloppée de sa cape, elle dirigea d'abord ses pas vers le dispensaire afin de retrouver Aka ainsi que le convalescent qu'elle avait laissé. Il lui fallait d'abord se retrouver elle même , avant de pouvoir aider les autres. La jeune femme se sentait d'attaque et ouvrit la porte du dispensaire pour crier un bonjour sonore .

- BONJOUR!!

Cali se débarrassa de sa cape et posa son baluchon puis découvrit non seulement Aka mais aussi Arylis qu'elle n'avait pas vu depuis longtemps. Elle leur sourit et empoigna Aka dans ses bras en l'embrassant sur les joues comme du bon pain.

- Coucou toi! Alors tout c'est bien passé? Ho mais je vois que oui! Notre convalescent est toujours vivant et de bien belle couleur.

Puis Cali serre doucement Arylis entre ses bras.

- Humm . Arylis, comme c'est bon de te revoir. Elle lui colle deux bises et regarde ses deux amis de longue date en souriant.

- Oui, ça fait du bien de vous revoir.... Et comment se porte notre malade ? Bien mieux on dirait. je te félicite Aka.

La médicastre se penche vers le blessé et constate que Aka lui a refait son panssement et qu'il a reprit des couleurs. Cali lui sourit rassurée et se tourne vers Aka,.

- Aka ? Tu as vraiment fait du bon travail ! je dois dire que je suis très fière de toi.
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Akashia

Akashia était en train de changer le bandage en s'applicant ... Les mains encore tremblante de faire mal mais de plus en plus assurées malgré tout ... Meme si le blessé tressaillait des fois il continuait ... Après tout ... On ne faisait pas d'omelette sans cassé des oeufs ... tant que ce n'était pas les cotes des malades !!

[color=red]Merci, messire... je ne sais comment vous remercier de tout le temps que vous passez à me soigner, ni pour tout ce que vous faites pour moi... et je regrette d'ailleurs de ne pas vous avoir remercier plus tôt...
[/color]
Akashia sursauta et sourit a l'homme repassant une serviette d'eau fraiche sur le visage de l'homme

Barf ... payez moi quelques tournées en tav et nous serons quitte mon ami !! en attendant reposez vous et laissez faire Mere Nature !

Akashia finissait son bandage et le regarda pas trop content de lui mais bon ca ferrait l'affaire .. Quand la porte claqua dans son dos dans un retantissant

Bonjour !!!

Avant de n'avoir le temps de dire quoique ce soit ... Il était dans les bras de Cali avec 2 bons gros bisous sur les joues ... et des questions réponses !!

Alors tout c'est bien passé?

Ben ...

Ho mais je vois que oui! Notre convalescent est toujours vivant et de bien belle couleur.

euh ...

Oui, ça fait du bien de vous revoir....

Nous ...

Et comment se porte notre malade ?

Ilva ...

Bien mieux on dirait. je te félicite Aka.

Merci ...

Aka ? Tu as vraiment fait du bon travail ! je dois dire que je suis très fière de toi.

Ne sachant plus ce qu'il devait dire ... il se tut et rosit sous les compliments
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Oderint Dum Metuant

Akashia

Akashia allait répondre ... ayant eu un père Druide il avait eu le temps de lui apprendre beaucoup de choses sur la Nature et ce qu'elle pouvait apporter... quand Arylis le fit a sa place en souriant ... se rappelant d'agréable souvenir probablement vu son air lointain et son sourire sur ses lèvres.

Ils trièrent les plantes en silence chacun dans ses pensées d'un passé plus ou moins heureux
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Oderint Dum Metuant

--Donagan

Son corps était encore douloureux par endroit, et le fait qu'on lui avait interdit de quitter le lit faisait que l'homme somnolait souvent toute la journée, n'ayant rien à faire, et profitant de ce fait pour se reposer le plus possible.

Le soir pourtant, dès qu'il échappait à la vigilance d'Akashia, il se levait et marchait un peu dans la pièce, pour voir où en était son corps et aussi pour se rassurer un peu. Il constatait les progrès que son corps faisait de lui-même et variait de plus en plus ses mouvements.

Akashia était un peu bourru dans ses gestes, mais il était plein de bonnes intentions, et son sérieux et son application dans les soins étaient remarquables.
Si bien que l'homme se remettait rapidement de ses blessures. Même son visage commençait à être moins gonflé et il commençait à se reconnaître.

Durant les jours qui passaient lentement, sa mémoire avait remis ensemble les verres brisés de ses souvenirs et lui offraient à présent un reflet, sans doute encore un peu déformé et fissuré par endroit, mais très proche de la réalité et de ce qui s'était passé. Il se rappelait à présent de beaucoup de choses, de son agression, du pourquoi de son agression, et d'autres choses.

Un jour qu'il somnolait et que Akashia lui changeait les bandages, il ouvrit les yeux et lui parla d'une voix lente et paresseuse.

Merci, messire... je ne sais comment vous remercier de tout le temps que vous passez à me soigner, ni pour tout ce que vous faites pour moi... et je regrette d'ailleurs de ne pas vous avoir remercier plus tôt...

Puis, il se remit à somnoler dans la douce chaleur de la pièce à laquelle il commençait vraiment à s'y habituer...

Arylis

Arylis passait de plus en plus de temps au dispensaire. Elle y retrouvait avec plaisir la compagnie d'Akou comme l'appelait Tété et apprenait en regardant. Sa joyeuse folie du premier étant passée, elle était redevenue cette fille si discrète que l'on pouvait l'oublier, ne pas la voir, ne plus faire attention. Cela ne l'empêchait pas d'être là et d'apprécier l'attitude à la fois calme et rude de l'apprenti médicastre.
Un soir qu'Akashia était au chevet de son patient, la brunette entendit l'homme parlé pour la première fois.

Merci, messire... je ne sais comment vous remercier de tout le temps que vous passez à me soigner, ni pour tout ce que vous faites pour moi... et je regrette d'ailleurs de ne pas vous avoir remercier plus tôt...

La jeune fille sourit. Sans doute l'étranger ne le savait-il pas, mais ces mots, elle en était sûre, avait fait mouche dans le coeur endeuillé du compagnon de la Louve.

Arylis

Arylis devait s'être assoupie car, sans comprendre le pourquoi du comment, elle se retrouva baveusement bisouillée par un grand escogriffe tout droit sortit de sa forêt. Elle sourit.

Hey Aka !

Coucou la nonne !! comment ca va ? si tu cherche Cali elle est partie pour une semaine ... Je la remplace en attendant !
J'espère que tu es a l'article de la mort si tu veux que je te soigne car pour le moment je risque plus de te tuer que de te soigner.

La brunette tâta fiévreusement la totalité de son corps afin de s'assurer qu'elle allait bien. Ouf, pas de soucis. Elle resta sur sa chaise à se prélasser en regardant l'apprentit médicastre se pencher sur son unique patient. Elle sourit, attendrie et amusée. Puis Akashia eut une activité qui attira nettement plus son attention. S'emparant de deux sacoches il en vida le contenu sur une table, dévoilant de merveilleux trésors végétaux. La jeune fille se leva et s'approcha sans bruit de la récolte de son ami.

Où as-tu trouvé tout ça ? Connais-tu tous leur nom ? Et à quoi elles servent ? C'est de la camomille non ? Pour les fièvres et les migraines ? Et ça des chicorées ? Je ne me souviens plus très bien, mais je crois que c'est bon pour la constipation non ?

Sans même prendre le temps d'écouter une quelconque réponse Arylis se plongea dans ses souvenirs et redevint une enfant rieuse qui apprenait par coeur plantes, noms et usages grâce aux jeux inventés par ses Mères afin de les répéter sans erreur.

Akashia

Akashia avait la tete qui le serrer comme un étaux d'avoir été aussi longtemps attentif ... et d'avoir du ingurgiter toutes ses informations...

Il espérait qu'il se souviendrait au moins de la moitié et qu'il ne ferai pas de bétises pendant son absence ....

T'inquiète Cali... Tu peux partir sans crainte !!! En sspérant que tu n'es pas plus de malade a ton retour a cause de moi ...

Akashia rit de bon coeur ... mais ceci dit ... Il n'en pensait pas moins !

Il se faisait bien tard ... Et il était fourbu ... Mais il décidé néanmoins de préparer l'emplatre pour le blessé sur la table ...

Et bien mon gars ... te voila dans de beaux draps !! Tu n'as pas interet de me lacher hein ?? Sinon Cali va m'en vouloir !
Je vais bien m'occuper de toi t'inquiète ... comme une louve avec ses petits ... Héhé
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A vaincre sans peril ... On triomphe sans gloire ...

Oderint Dum Metuant

Akashia

Akashia arriva tot le matin avec de l'eau fraiche ... Apres avoir humidifié le front du patient, il enleva le bandage et regarda la blessure ... Après une grimace, il mit en place l'emplatre fait la veille . L'homme poussa des grognements mais ne se reveilla pas pour autant.
Puis il changea le bandage et le serra comme il put.

Enfin il fit couler de l'eau dans la gorge du malade ainsi qu'une bouilli ... bien que nauséabonde semblait nourrissante.

Puis Akashia repartit dans la foret chercher les plantes dont Cali lui avait parlé tant qu'il se souvenait du nom ...a
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Oderint Dum Metuant

Akashia

Akashia revint les besaces pleines de plantes ... de quoi refaire le plein des reserves de Cali.
Il trouva Arylis confortablement endormie sur une chaise.

Il la réveilla doucement avant de la bisouiller.

Coucou la nonne !! comment ca va ? si tu cherche Cali elle est partie pour une semaine ... Je la remplace en attendant !
J'espère que tu es a l'article de la mort si tu veux que je te soigne car pour le moment je risque plus de te tuer que de te soigner.

Il rit en allant voir le dormeur.
Sa température était satisfaisante et son teint ... pas trop blanc.

Il vida ses besaces sur une table et commenca le tri des plantes ramassées.
Celles qui devaient secher et celles qui devaient mettre dans l'alcool.
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Oderint Dum Metuant

Arylis

Après sa longue retraite c'est avec satisfaction qu'Arylis pénétra de nouveau dans le dispensaire. Lieu de douloureux souvenirs, il était surtout l'endroit où elle avait le plus de chances de croiser la douce Cali. Voir son aimable minoi était l'un des plus grands plaisirs de la brunette lorsque son abscence à Thouars avait été longue. Aussi fut-elle légèrement déçue lorsqu'elle ne trouva dans la vaste pièce qu'un pauvre malade endormi. Mais cette déception ne fut que de courte durée lorsqu'elle huma des parfums qui pour la première fois depuis longtemps lui évoquèrent des souvenirs bien plus lointains. Arylis sourit. L'esprit était décidément un bien curieux système, capable d'ignorer complètement des savoirs haïs pour les laisser rejaillir lorsque l'acceptation les demande. Ces odeurs de plantes et de mixture ne lui évoquèrent rien de précis mais la confortèrent dans sa décision de retrouver la science perdue de ses Mères.
Décidant qu'elle attendrait ici le retour de Cali la brunette s'assit sur une chaise qui traînait et se plongea dans ses souvenirs d'enfance.

Cali

L'arrivée d' Aka sortit Cali de ses pensées.

Coucou Cali ... j'aurais un service a te demander ... ce n'est pas un petit service en fait ...

La jeune femme après avoir salué son ami, s'assit à une table et l'écouta car une fois que Aka était lancé , rien ne l'arrêtait. En l'écoutant , son visage passa par toute les expressions pour finir en apogée la bouche entrouverte et les yeux écarquillés. Bouche qu'elle referma aussitôt à la fin du discours. Elle se leva et s'approcha de lui.

- On va procéder par étape et reprendre tout ça à son début . Uhm.... d'abord et c'est vrai que l'on en a plus parlé depuis, je tiens à te préciser que pour.... pour Elie, tu n'aurais rien pu faire. J'ai pu me rendre compte par la suite que même en ne la bougeant pas, si je m'étais moi même rendue sur les lieux de son accident , je n'aurais pas pu la sauver... donc , tu n'a pas à te sentir responsable Aka !

La médicastre fit quelques pas dans la pièce, songeuse puis releva le visage vers lui.

- Par contre, il est vrai qu'il y a des gestes à connaître et à respecter en cas d'accident de chute...... Aka, je trouve ton idée pleine de bon sens et je sens au fond de toi que tu as l'envie d'apprendre.

La jeune femme passa sa main sur son front , les sourcils froncés puis plongea son regard dans celui d'Aka, une fois sa décision prise.

- Il te faudra apprendre d'abord toutes les bases de la médecine., reconnaître les symptômes, te remettre en question et reprendre à zéro si tu doutes ou que tu te trompes. Tu devras apprendre à reconnaître les plantes qui te serviront à faire des remèdes, des décoctions.... faire des emplâtres .... etc..

Cali sourit à son ami.

-..... et t'armer de patience parce que l'apprentissage de ce métier ne se fera pas en un jours.. J'accepte Aka de te montrer ce que je sais déjà mais crois moi, tous les jours j'en apprend encore.

Cali se retourne vers son blessé toujours alité et regarde à nouveau son futur assistant.

- Toi on peut dire que tu tombes bien! Justement je devais m'absenter une semaine et je cherchais quelqu'un pour me remplacer auprès de mon malade.
Si tu es d'accord, prépare toi à passer la nuit la plus longue de ta vie parce qu'on ne va pas fermer l'oeil si je dois au moins te montrer déjà comment préparer quelques remèdes en attendant mon retour...... Toujours décidé Aka ?
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Akashia

Aka oublia tout ce qu'avait dit auparavant Cali a partir du moment ou elle lui dit OUI ...

J'ai très envie d'apprendre ... me remettre en question ne me pose pas de problème ... quand à être patient ... Euh ... Tu me connais de ce coté la ... c'est pas mon fort ... Mais je te promets de compenser par autre part ^^.

Passer des nuits blanches je m'y prépare depuis que je sais que ma Louve est enceinte .. avec le braillard que ça risque d'être !!!

Allons y ... je suis impatient de m'y mettre !!

Il vint se placer devant Cali et lui colla un gros bisou sur chaque joue et la serra dans ses bras.

Merci mon amie ! C'est très important ce que tu fais pour moi en ce moment meme ! ... Merci
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Oderint Dum Metuant

Cali

Cali sourit à Aka.

- Très bien ! Nous allons nous y mettre de suite. Elle se tourne vers la fenêtre puis vers Aka.

- Je pars bientôt , mais je serais revenue dans sept nuit. Avec ce que je vais te montrer, tu pourras soigner des petites plaies et divers maux , recoudre sans négliger une éventuelle infection en prenant les précautions nécessaires.

Viens je vais te montrer ce que tu peux préparer avec les plantes que j'ai déjà.

Ils passèrent une partie de la nuit à faire et refaire des emplâtres ainsi que différents remèdes sur ce que l'on rencontre le plus couramment. Le temps pressait et Cali devait se mettre en route.

-Je te laisse mon patient Aka. Continue à lui soigner ses blessures et d'ici deux ou trois jours il devrait pouvoir repartir. Je te remercie de t'en occuper.

La jeune femme attrapa sa cape et regarda un dernière fois son ami avant de partir.

- Contente que tu ai pris cette décision ! On poursuivra ta formation lorsque je reviendrais.

Cali lui sourit et après lui avoir fait la bise, sortit dans la nuit.
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Akashia

Akashia avait pris un décision ... Le voyage avait renforcé sa décision ...
Il vint voir Cali

Coucou Cali ... j'aurais un service a te demander ... ce n'est pas un petit service en fait ...

Il regarda Cali un peu géné ...

Voila ... je me sens encore responsable de la mort de Eli ... je n'arrete pas de me dire que si j'avais su certaines choses j'aurais pu éviter sa mort ... on aurait peut etre pu la sauver !

Il prit une grande inspiration ... Puis la regarda dans les yeux

Cali, Je veux devenir medecin ... je sais qu'on ne le devient pas comme ca ... et je voudrais que tu m'apprennes tout ce que tu sais a ce sujet ... Si jamais ca doit arriver une nouvelle fois que je sache faire ce qui doit etre fait !
Imagine que ca arrive a notre bébé qu'on va avoir avec Syl ... je veux savoir comment faire !!

Cali ... Dis moi oui !! (rien a voir avec Andy

)
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A vaincre sans peril ... On triomphe sans gloire ...

Oderint Dum Metuant

Stelliem

Stell en l'entendant lui repondre de manière si gentille, se détendit, lui sourit et la regarde chercher dans son armoire puis revenir vers elle en lui tendant un petit flacon.

- Tenez. C'est de la teinture d'arnica, excellent pour soigner les coups et les bosses.

Stell prend le flacon soulagée a l'avance.

Merci ! Merci beaucoup Dame ! Elle la salut d'une petite réverence et d'un sourire reconnaissant puis sort du dispensaire pour aller soigner ses bleus rapidement.

Cali

Cali regarda la jeune femme sortir et fut prise d'un doute. Ses derniers jours sans sommeil, la mort de Caillou, tout ça l'avait remuée au point que certaines choses qu'elle détectait en général lui passèrent par dessus la tête.

Elle s'approcha de la fenêtre et regarda la frêle jeune femme s'éloigner. Elle secoua la tête , soucieuse. Elle aurait du la retenir . En un autre moment, elle lui aurait posé des questions.
... Et si cette médication était pour elle ? Pourquoi ne lui en aurait elle pas parlé ?

Cali soupira. Il était temps pour elle de préparer ses affaires. Demain soir elle entrerait au monastère pour quelque temps. Elle en avant grandement besoin après les derniers événements .

Elle se retourna vers son malade en se demandant qui prendrait soin de lui durant son absence. Serait- il assez vaillant pour pour rester ici? Il lui fallait trouver une solution.
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Leonin..

Thomas sourit a Cali.

- Un remède contre la douleur ??? J'en connait un très puissant mais ça le mettra dans un état second. Sinon une tisane a la reine des prés sa lui fera du bien. Après un fortifiant ... Hum ... De la viande sa lui fera pas de mal. Il faut qu'il mange c'est pour cela qu'il se sent faible.

Thomas prit la théière et le filtre. Il y mit de la reine des prés pillé et attendit que cela infuse. Un peu plus tard il emmena la tisane a Cali.
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"La musique donne une âme à nos cœurs et des ailes à la pensée"
Platon

Stelliem

Stelliem, qui était arrivée cette nuit avec ces amis, se décide enfin a aller au dispensaire de Thouars. Devant la porte elle hésite un instant, puis respire un grand coup et pousse le battant pour entrer.

Bonjour ! dit elle tout en regardant autour d'elle, curieuse et anxieuse de voir a quoi ressemble un dispensaire et aussi pour savoir vers qui se tourner pour demander de l'aide. Elle vit une femme et un homme s'occupaient des malades et blessés et atttendit que l'un des deux vienne la voir puis elle dit un peu génée :

Je suis de passage, je repars ce soir mais je souhaiterai un onguent pour les coups et les bleus si c'est possible ... si vous n'en avez pas c'est pas grave ... mais .. enfin .. voilà .. Elle sourit timidement et attend la reponse en esperant qu'elle sera positive !

Cali

- Un remède contre la douleur ??? J'en connait un très puissant mais ça le mettra dans un état second. Sinon une tisane a la reine des prés sa lui fera du bien. Après un fortifiant ... Hum ... De la viande sa lui fera pas de mal. Il faut qu'il mange c'est pour cela qu'il se sent faible.

Cali sourit à Thomas.

- De la viande? mais tu veux me l'achever ? rhooooo ! vous les hommes !.. Un bouillon de légumes et si il le garde au corps, je lui donnerais quelque chose de plus consistant, puis de la viande.

.
Thomas alla préparer une infusion . Cali l'en remercia et la fit boire au convalescent. Elle se retourna à l'arrivée d'une jeune femme qui paraissait intimidée

-Bonjour ! Je suis de passage, je repars ce soir mais je souhaiterai un onguent pour les coups et les bleus si c'est possible ... si vous n'en avez pas c'est pas grave ... mais .. enfin .. voilà ..

Cali la pria d'entrer.

- Je vous en pris Damoiselle. Ici on trouve de tout !.. des miraculés.. des amis prêts à donner un coup de main.. et même des remèdes .
Je vais vous chercher ça.

La médicastre ouvrit son armoire ou elle entreposait toutes ses plantes séchées, ses remèdes et onguents . Elle revint avec un petit flacon qu'elle remit à la jeune femme.

- Tenez. C'est de la teinture d'arnica, excellent pour soigner les coups et les bosses.
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Leonin..

Le jeune médicastre arriva le matin d'une belle matinée ensoleillé. Il regarda l'intérieur du dispensaire. Il était bien tenu. Il fit un sourire a la gérante qui était aussi sa belle mère. Il s'avança vers le bureau et posa son épée et sa rondache. Il se retourna et remonta les manches. Il regarda sa belle mère.

- Je peu t'aidez a quoi faire ???

Aillant était formez chez les hospitaliers il pensais qu'il pourrait bien aidez Cali dans sa tache de médicastre.
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Platon

Cali

Cali reposa le verre à moitié vide et cala un petit coussin sous la tête du blessé.

"M... Merci... Cali... Merci infiniment..."

La jeune femme lui sourit, rassurée qu'il semble aller mieux.

"Euh... et vous, sinon, vous allez bien ? Quoi de neuf ?"

Cali étouffa un rire de sa main.

- Comment je vais ? Vous alors! Ca ne serait pas à moi à vous poser cette question?.. comment je vais ? Je vais on ne peut mieux ! Je suis ravie surtout que vous soyez tiré d'affaire.

Elle mit sa main sur le front du blessé et sourit à nouveau.

- Votre fièvre est tombée , c'est bon signe. Comment vous sentez vous? C'est miracle que vous ayez survécu vous savez. Vous avez une sacrée capacité d'endurance .....et .. euh...j'aimerais aussi mettre un nom sur ce visage.

A ce moment là , la porte s'ouvrit et qui arriva ? la cavalerie en la personne de Thomas, le fiancé de Téte , sa fille adoptive.

- Je peu t'aidez a quoi faire ???

- Thomas ? Mais c'est la journée des bonnes surprises aujourd'hui ! Comment vas tu ? hé bien je ne suis pas contre un peu d'aide et surtout de quelqu'un d'aussi avisé en médecine que toi.
Ce Messire sort à peine de trois jours d'état comateux. Si tu veux bien lui préparer un fortifiant et un remède contre la douleur, je ne dis pas non.

La jeune médicastre se tourna vers son blessé.

- Votre corps n'a rien mangé ni absorbé depuis trois jours. Donc on va attendre un peu pour l'entrecôte grillée ^^. Je vais vous préparer un bouillon de légumes mais avant j'aimerais que vous répondiez aux questions que je vous ai posé.
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--Donagan

L'homme reprenait son souffle, après avoir faiblement appelé. L'effort avait été plus rude qu'il ne l'aurait pensé.

Le sommeil s'estompait peu à peu, et son retour dans le monde réel était difficile. Les douleurs provoquées par ses blessures et qui, jusque là, étaient anesthésiées par sa torpeur se réveillaient lentement, dans tous son corps, et un malaise le gagnait.
Ses souvenirs étaient à présent flous et, constatant le fait qu'il était également attaché fit naître en lui une certaine panique, augmentant soudainement son mal-être et ses douleurs.

Cali apparut alors dans son champ de vision, le détacha et marqua sa présence apaisante en posant sa main sur la sienne.

"Oui.. je suis là.. Je suis Cali. Je vous ai trouvé gravement blessé à la porte du dispensaire."

L'homme se calma presque aussitôt. Il reprenait doucement son souffle. Il se sentit rassuré par la présence de cette jeune femme en qui il eut tout de suite confiance. Et puis la voix de cette jeune femme lui semblait si familière...

"Attendez, je vais vous chercher un peu d'eau."

Cali ne tarda pas à aller chercher un verre d'eau et à revenir auprès de lui. Le contact de l'eau sur les lèvres de l'homme lui fit un bien fou. Il ferma les yeux, comme soulagé.
Puis, la première gorgée le fit tousser, mais son gosier était avide d'un autre gorgée pour étancher et calmer sa soif. Comme pour l'encourager, et comme pour lui dire qu'elle était toujours auprès de lui pour l'aider, Cali lui parlait doucement.

"là.. c'est bien . Buvez doucement."

L'homme but de petites gorgées. Arrivé à la moitié du verre, il fit un signe de tête inconsciemment pour dire que cela lui suffisait. Il se sentit déjà beaucoup mieux. Son corps lui faisait toujours souffrir, mais la douleur lui était tolérable à présent.

"M... Merci... Cali... Merci infiniment..."

L'homme respirait lentement, avec un peu de difficulté. Il se sentait épuisé, déjà. Mais il sentait que ça irait à présent, qu'il allait s'en sortir. Il posa son regard sur la jeune femme qui se tenait patiemment près de lui, et qui l'avait sauvé.
Il ne voulut pas rester sans rien faire, il voulut lui montrer sa reconnaissance, briser le silence qui s'installait peu à peu...

"Euh... et vous, sinon, vous allez bien ? Quoi de neuf ?"

Cali

merci dame !,voici pour vos services ^^!!!! a et pis une prochaine fois a l occasion je vous payerez un coup en taverne la se soir je reprend la route pour la ville suivante

A peine le temps de dire ouf que le Sire Balthazard qu'elle venait de soigner, lui offrit un bouquet, une bouteille d'alcool de poire de Sancerre et un charmant bisou sur la joue.
Cali le regarda partir sur sa monture en souriant , touchée de ses attentions, puis rentra au dispensaire s'occuper de l'inconnu , sauvagement agressé et qu'elle avait trouvé au pied de sa porte.

Elle mit les fleurs dans un vase et se souvint avec nostalgie du premier bouquet qu'on lui avait offert lorsqu'elle avait ouvert le dispensaire . C'était Goe... ou était elle ? Ca faisait un moment qu'elle ne l'avais pas revu La jeune femme disposa les fleurs et rangea la bouteille.

Un gémissement faible la fit se retourner . L'homme blessé, encore allongé sur la table était toujours en proie à ses cauchemars dans un sommeil comateux .
Cali trempa un linge dans un peu d'eau fraîche et lui tamponna le visage puis laissa le linge en place sur son front.
De nouveau elle prépara un remède contre la fièvre et la douleur et lui fit passer dans son orifice nasal à l'aide d'une canule. Elle prit une petite collation avec ce qu'il lui restait au dispensaire, ce refusant à le laisser sans surveillance pour aller au marché.

Une deuxième nuit de veille se profila. Il avait survécu à la première et la jeune médicastre ne désespérait pas de le sauver. Par mesure de sécurité, elle décida quand même de l'attacher à la table d'auscultation pour éviter qu'il ne tombe dans un accès de délire du à la fièvre.

La jeune femme se coucha cette fois sur son lit de repos au côté du malade et laissa les bougies se consumer durant une partie de la nuit...

Un rayon de soleil taquina ses paupières et Cali se réveilla en sursaut . Il lui avait semblé que le malade avait repris conscience... la fatigue sans doute.

Elle alla chercher un pichet d'eau , fit une toilette succincte et changea les vêtements qu'elle portait depuis deux jours quand elle entendit son blessé prononcer faiblement quelques mots.

"Quelqu'un.... s'il vous plaît..."

La jeune femme se précipita à son chevet , défit les liens qui l'entravaient et posa sa main sur la sienne en une douce pression.

- Oui.. je suis là.. Je suis Cali. Je vous ai trouvé gravement blessé à la porte du dispensaire. Attendez, je vais vous chercher un peu d'eau.

Cali revint avec un verre d'eau , humecta un peu ses lèvres desséchées et lui souleva doucement la tête en l'aidant à boire en petite gorgée.

- là.. c'est bien . Buvez doucement.
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pnj

balth souriat a lire l affiche il se dit bien dame je repasserai plus tard puis sent alla boitant s appyant sur sont manche pour repartire .........

quelque instant plus tard il revena apercu la medicastre cali il s approcha d elle puis lui tendit un bouquet de fleures et une bouteille de poire de sancerre puis lui deposa un bisous sur la joue.

souriat merci dame !,voici pour vos services ^^!!!! a et pis une prochaine fois a l occasion je vous payerez un coup en taverne la se soir je reprend la route pour la ville suivante ( c donc la que s arrete le !rp) mes merci bien dame cali lui sourit puis se retourne boitant s appui sur sont manche pour marché ,...., monta sur se chevale et parti avec le sourire d avoir rencontré cette medicastre ....

vous buverez a ma santé !^^

--Donagan

"Vous êtes en sécurité... ne sombrez pas... battez- vous pour votre survie.."

La voix lui semblait sincère... et étrangement familière. Elle l'apaisait. les paroles s'immisçaient dans ses songes et se mêlèrent à ses souvenirs.
Peu à peu, tout lui semblait moins grave, plus supportable.

Le cauchemar recommençait à nouveau, mais les coups qu'ils recevaient le faisaient moins mal. La voix résonnait à chaque recommencement, comme un écho, puis peu à peu, il se rendit compte qu'il n'y avait rien à craindre, que les coups que son agresseur lui faisaient subir n'étaient pas réels. La silhouette de son agresseur se dissipait également, peu à peu, elle se faisait moins dense, elle se faisait floue, elle se faisait mirage...

L'homme se sentait tranquillisé, il sentait que tout irait bien à présent et que surtout il n'était pas seul, et que la personne, à qui appartenait cette voix qui le convainquait chaque fois un peu, plus veillait sur lui et l'aiderait à mieux aller.

Le songe recommença de nouveau. L'homme se voyait à présent assoupi, adossé contre un arbre, dans un bosquet discret non loin de la route. Et c'était tout.
Et le rêve dura plus longtemps et ne recommença plus.

L'homme dormit pendant deux jours, sans interruption. Puis, enfin, il ouvrit lentement les yeux.

La lumière du jour lui brûla tout d'abord les prunelles, et de ses yeux mi-clos et légèrement aveuglés par la clarté du jour, il mit un moment avant de se rendre compte qu'il était dans une chambre.
Son esprit vaguait encore un peu et il lui fut difficile de se concentrer pour ne serait-ce que se demander où il était et ce qui s'était passé.
Son corps le lançait et chaque mouvement imperceptible qu'il fit déclenchait une douleur lancinante dans ses membres fatigués et devenus paresseux.
Et sa gorge était sèche, une désagréable sensation le tenaillait, entre la soif et l'écœurement à l'idée d'ingurgiter quelque chose.

Il se sentait faible, somnolent, il déglutit pour qu'un peu de salive vienne mouiller sa gorge, avant de rassembler quelques forces en lui. Et dans un effort qui l'épuisa aussitôt, il appela :

"Quelqu'un.... s'il vous plaît..."

pnj

balth la regarda prenant le liquide quel lui propose et en bois une bonne rasade

sentant la medicastre faire sont travaille evité de regarder pour ne pas tourné de l oeil a la vue de la plaie comme il lui et arrivé une semaine avant

puis sourit entendent dire voila messire desolé je vous et peut fait un peut mal repondit non ca a etait en tant de guerre c bien pire

puis je vous en remercie prend la solution qui conbat les infection et lui dit ca fera combien dame pour votre service ??

lui sourita attendant une reponse ??

Cali

ca fera combien dame pour votre service ??

Etonnée, Cali le regarda en souriant.

- C'est très gentil ma fois. Il arrive plus souvent que les gens une fois soignés se sauvent sans demander leur reste !!

Cali lui montre le panneau accroché au mur du dispensaire.

Citation:

DISPENSAIRE OUVERT DES 8HOO
CAS URGENT EN PRIORITE

Membres démis ou arrachés
Accouchements
Plaies en tout genre
Pose de prothèse
Pharmacologie
Arrachage de dents dans les règles de l' art
( sans anesthésie )

Pour les soins, donnez ce que vous pouvez
Ecus, poule, blé , souvenirs, histoire, chanson
bouton de porte, cailloux choux hiboux....mais pas genoux
fleurs, oui.... ça j'aime.

- Vous voyez, il y a le choix !
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pnj

bonjour dame cali sourit

balth se laissa emmené aidant la dame qui le soutien pour se deplacer ....

arrive dans une grande salle s installa comme la dame le souhaite puis la regarda faire

bienoui dame je sais bien qu une plaie s 'infecte rapidement c pour cela que je me suis pointé au premier dispensaire que j ai vue car depuis une semaine je voyage et meme pas vue un medicastre ou autre alors je suis rester ainssi et me voici ici ...

mes ne vous inquietezpas pour moi je ne suis pas une chochote meme si risque de faire un peut mal a mon avis ca fera aussi mal que de se faire planter une epée dans la hanche....

sourit legerement d etre entre de si bonne main .......puis la regardé faire

Cali

bienoui dame je sais bien qu une plaie s 'infecte rapidement c pour cela que je me suis pointé au premier dispensaire que j ai vue car depuis une semaine je voyage et meme pas vue un medicastre ou autre alors je suis rester ainssi et me voici ici ...

Cali lui sourit puis revient avec tout le nécessaire, après s'être désinfecté les mains avec une solution alcoolisée . Elle tend à l'homme un remède à boire contre les infections et pendant qu'il le boit, elle imbibe sa blessure d'alcool et met en place des petites mèches de tissus pour absorber l' excès de liquide purulent à l' aide d'une petite pince et continue jusqu'à ce que la plaie soit propre en surveillant d'un oeil son patient pour voir si il supporte.

La médicastre inspecte l'état de la peau aux alentours de la plaie estimant qu'elle n'est pas atteinte. Elle étale ensuite du Lipare, sorte d'emplâtre pour les plaies qui commencent à cicatriser puis pose un voile de coton dessus avant de faire le bandage.

- Désolée messire si j'ai pu vous faire souffrir mais une infection était déjà installée.
Je vous ai fait un emplâtre . Ainsi vous n'aurez pas à y toucher mais faite quand même changer le pansement avant une semaine. Voici un remède à prendre chaque jours, 20 gouttes dans un peu d'eau pour combattre l'infection.

Cali lui sourit

- Voilà Sire Baltazar. Ca devrait aller avec ça.
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pnj

balth arriva devant le dispensaire sautillant sur une jambes et s appuyant sur sont manche (comme une canne)

puis se presenta a l acceuille et dit bonjour dame je suisbalthazar de trafalguare je me suis bléssé y a quelque semaine et je cherche quelqu un pour changer mon bandage cela serai t il possible de faire ca ici vue que c un dispensaire ??

balth resta droit devant l acceuille attendant une reponse ?

ah pis je vous explique comment ca mes arriver , j etait sur le toit de ma forge a chateauroux quand j ai glisser et que je suis tomber dans une chariote de bois entreposer a coter de ma forge et un morceau de bois et venue s empaler dans la cuisse j ai donc etait amener au dispensaire de chateauroux mon apporter les premier soins mes faut changer tous les jours et la ca fait une semaine presque que ca na pas etait changer jai donc vue un dispensaire ici en me promenant je mis suis donc arreter et me voici^^

Cali

Cali se réveilla en sursaut en entendant une voix qui semblait parler au loin. Elle jeta un oeil inquiet au blessé qu'elle avait veillé toute la nuit et qui semblait plus paisible puis se leva pour aller rejoindre un homme qui se présentait au dispensaire.

bonjour dame je suisbalthazar de trafalguare je me suis bléssé y a quelque semaine et je cherche quelqu un pour changer mon bandage cela serai t il possible de faire ca ici vue que c un dispensaire ??

Cali le regarda boiter et s'approcha pour passer son bras autour de sa taille et l'aider à s'asseoir.

- Bonjour Sire Balthazar. Je suis Cali et je tiens ce dispensaire. Cali fronça les sourcils. Quelques semaines dites vous? Mais vous ne devriez plus boiter ainsi à moins que... uhm... montrez moi cette jambe.

La table étant occupée par le blessée trouvé à sa porte cette nuit, la médicastre allait faire les soins dans la grande salle où se trouvaient les lits. Elle souleva la jambe du Sire et posa son pied sur un autre chaise puis défit lentement les bandages mais s'arrêta soudain et le regarda.

- Il semble que de l'humeur se soit installée sur votre blessure messire. Votre bandage est collé et je vais juste le découper pour ne pas vous blesser d'avantage . Un semaine c'est fort long et une blessure mal soignée peut s'infecter.
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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo

Cali

Après avoir rapproché des chandeliers au plus près de la table sur laquelle gisait inconscient l'homme blessé, Cali commença par découper difficilement sa chemise tant elle était imbibée de sang.
Concentrée dans sa tâche, elle fronça les sourcils en découvrant la plaie béante au flanc droit puis continua l'auscultation du corps en entier. La médicastre soupira en pensant à ce qui avait été infligé à cet homme. Son corps portait des marques de coups à divers endroits, son flanc avait été transpercé par une lame. Elle avait noté aussi des côtes cassés et l'état de sa tête était tout aussi préoccupant .
Elle regarda le visage tuméfié de l'homme qui semblait en prise avec ses cauchemars , inconscient et laissant par moment des gémissements s'échapper de ses lèvres .

Cali se rendit dans son armoire afin de prendre tout le nécessaire pour le soigner et après avoir désinfecté ses plaies, telle une couturière, elle monta son fil dans le chat de l'aiguille et piqua , tira la longueur de fil et recommença une bonne douzaine de fois en finissant par un noeud.

Elle prépara un cataplasme qu’elle appliqua ensuite sur la plaie afin d’ empêcher toute infection et aider à la cicatrisation puis s’occupa des autres plaies et frictionna doucement son corps avec du liniment pour soulager partiellement les divers traumatismes.

Pour finir elle lui injecta , à l’aide d’une canule, un liquide dans le nez qu' elle avait préparé pour faire tomber sa fièvre et soulager ses douleurs.

Cali s’ aperçut que le jours pointait. Elle s’étira, fourbue de fatigue , alla se laver les mains puis éteignit les bougies. Elle amena une chaise près du blessé et commença à le veiller. Elle avait fait tout ce qu’il lui était possible de faire pour le soigner. Le reste ne dépendait plus d’elle. La jeune femme se pencha et glissa à l’oreille du blessé :

- Vous êtes en sécurité... ne sombrez pas... battez- vous pour votre survie..

Elle lui prit délicatement la main en y exerçant une légère pression et s'assit à côté de lui. Au bout de quelques temps, elle commença à somnoler et posa sa tête sur ses bras repliés, sans lâcher la main du blessé puis s'endormit.

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--Donagan

Quelques lueurs, de nouveau, autour de lui.

Quelques lueurs vacillaient, semblant veiller sur lui, chassant un peu l'obscurité qui le recouvrait jusqu'ici.

Mais les faibles lueurs des bougies, qui perçaient à peine la fine couche de ses paupières, ne parvenaient pas à le réveiller.
Il n'avait plus assez de force pour cela et la vie le quittait peu à peu. Il restait enfermé dans ses cauchemars et était dans l'incapacité de se débattre pour y échapper, tandis que Cali l'auscultait.

Non, ce n'était pas des cauchemars. C'était tout ce qu'il y avait de plus réel. Il vivait et revivait en songes les souvenirs de ce soir, celles de son agression. Il ressentait de nouveau chaque souffrance que son corps avait subi, une à une, tour à tour. Et il ne pouvait faire autrement, c'était comme si son esprit était bloqué sur cet évènement et ne pouvait penser à autre chose, et contre sa volonté propre. Son corps immobile et calme ne montrait aucun signe extérieur de la terreur et de l'agitation qu'il éprouvait et qui l'épuisaient peu à peu, sans qu'il puisse rien faire, ni même remuer quoique ce soit ne serait-ce qu'un peu, pour tenter en vain de s'en libérer.

Ça y est.

Cela recommençait.
Il se voyait assoupi, adossé contre un arbre, dans un bosquet discret non loin de la route. Puis, soudainement, il se réveilla, les sens en alerte, et esquiva de justesse un coup qu'on lui portait en roulant sur le côté. Il se précipita vers ses affaires pour s'enquérir de son épée mais son agresseur l'agrippa et lui pourfendit le flanc, en tournant lentement la lame. Ivre de douleur, l'homme tenta malgré tout de se défendre mais son agresseur le frappa violemment au visage, et lorsqu'il le vit tomber au sol, le roua de coups de pied.
Comme l'homme tentait encore de se défendre, l'agresseur ramassa une lourde branche qui traînait par là et le frappa plusieurs fois avec, encore et encore, avec une rage froide. L'homme ressentait chaque impact de la masse du bois qui s'écrasait sur son corps déjà terrassé de douleur.
Enfin, après un long moment, l'agresseur sembla satisfait et jeta un peu au loin la lourde branche. Puis il s'en alla sans un autre regard en arrière.
Puis l'homme se voyait assoupi, adossé contre un arbre, dans un bosquet discret non loin de la route. Et soudainement, il se réveilla, les sens en alerte, et esquiva de justesse un coup qu'on lui portait...

Et cela recommençait...

Il ressentait même pas sur lui les soins que commençaient à lui prodiguer Cali. Et il restait prisonnier de cette boucle éternelle de ce même songe, miroir de ce qui pouvait sans doute être les derniers souvenirs de sa vie.

Étrangement, le fait de savoir qu'il n'avait perdu aucune dent le rassura un peu, inconsciemment. Ou au contraire rajoutait à son angoisse. Il ne sut vraiment pourquoi au juste.

--Donagan

Encore un peu. Encore quelques pas. Juste quelques pas.

La nuit avait recouvert le paysage et les toits des chaumières, et le vent froid des soirs d'été soufflait et contrariait la marche de l'homme, courbé et à bout de force.

Juste quelques pas. Encore un peu.

Il continuait à avancer, mais il ne sentait plus ses jambes le porter. Il ne sentait presque plus rien. Garder l'œil, qui celui-là n'était pas enflé, ouvert lui demandait déjà beaucoup d'effort. Il marchait sans s'en rendre compte, de manière mécanique, presque par réflexes myotatiques.

Ne pas s'écrouler. Pas maintenant.

Le silence nocturne était juste à peine troublé par les halètements sourds de l'homme qui se tenait les côtes qui le faisaient tant souffrir pour essayer d'endiguer un tant soit peu l'hémorragie, traînant une jambe sur le sol.
Ses vêtements étaient tachetés de terre et se teintaient du rouge sombre de son sang dont ils s'en engorgeaient toujours plus.

Il arriva enfin devant le dispensaire, et se sentit presque soulagé. Il tituba et trouva appui contre un mur près des portes d'entrée, manquant de s'écrouler sur le sol, à bout de souffle. Il regarda la trace de sang qu'il fit contre le mur pendant un long moment, l'air impassible.

"Oups... désolé, je nettoierai plus tard..."

Son esprit était vide de toute pensée. Il ne savait plus ce qu'il faisait là. Il ne savait plus comment il connaissait cet endroit ni comment il savait où il se situait. Il ne savait pas non plus à quoi bon au juste, pourquoi lutter... pourquoi vouloir continuer à vivre...

Et puis au fond... pourquoi pas ? ça ne coûtait pas tant que ça d'essayer, finalement.

Il rassembla ses dernières forces pour essayer d'appeler à l'aide et souffla faiblement sa requête de sa voix qui commençait à lui manquer.

"... s'il vous plaît ?... s'il... s'il vous plaît..."

Il ne semblait y avoir personne au dispensaire à cette heure-ci...

Il tenta de tendre le bras pour taper à la porte... mais il glissa le long du mur et tenta de garder encore son œil ouvert... puis, vidé de son énergie, renonça et se laissa aller dans un repos forcé...

Cali

La nuit était bien avancée et c'est en constatant que tout s'assombrissait autour d'elle, qu'elle se rendit compte du temps passé au dispensaire. Elle s'étira puis alla allumer quelques bougies. Juste de quoi éclairer la table où elle prit un frugal repas. Puis elle émietta un bout de pain en laissant s'égrener les minutes, perdue dans ses pensées.

D'un regard elle balaya la pièce qui n'avait jamais été aussi propre , ramassa ses affaires et souffla les bougies.

La rue était à peine éclairée et en refermant la porte, son pied vint buter contre un obstacle au sol qui faillit lui faire perdre l'équilibre. Elle se retourna en jurant.

- Sacré nom de.. Pensant que la personne affalée contre le dispensaire devait être un quelconque soûlard , elle s'arrêta aussitôt en voyant la trace de sang sur le mur. Cali s'accroupit , releva le visage tuméfié de l'homme et cria aussitôt pour demander de l'aide.

Heureusement à cette heure là, on trouvait encore des gens revenant de taverne. Aidée d'un costaud villageois, elle rentra le blessé au dispensaire et alluma toutes les bougies qu'elle trouva. En remerciant celui qui lui avait prêté main forte, elle remarqua sa face
édentée avant qu'il ne se sauve.

- Sacrés chicots que tu as là l'ami . Passe donc me voir à l'occasion que je t'arrache tout ça.

Evidement le villageois fit comme s'il n'avait rien entendu et prit ses jambes à son cou sans demander son reste. Cali ne le revit jamais plus et se demanda encore longtemps pourquoi

La nuit promettait d'être longue vu l'état de l'homme blessé. la médicastre commença sans tarder l'auscultation ......
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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo

Cali

Effondrée , Cali n'avait pu se rendre bien loin. Accroupie contre un mur non loin du dispensaire, complètement vidée par la mort soudaine de la douce Elie, elle vit arriver Helena en larmes . Aka sortit du dispensaire portant le corps de sa soeur dans ses bras, accompagné de Syl.

D'un revers de la manche, Cali essuya son visage et se releva puis silencieusement les suivit dans cette marche qui menait Eli vers sa dernière demeure.

Cali

Elle n'était pas revenue depuis la mort d'Elie mais elle savait qu'il lui fallait tourner la page sans pour autant l'oublier.
Poussant la porte du dispensaire, la jeune médicastre inspira profondément et entra.
Elle s'occupa d'abord d'ouvrir en grand les fenêtres pour laisser entrer la lumière et chasser l'air ambiant .
Pour se changer les idées qui menaçaient d'assiéger son esprit, elle occupa ses mains, mit les draps dans des grandes bassines pour les laver ultérieurement puis ouvrit les deux grandes armoires afin de faire l'inventaire du matériel .

Parfois une image, une parole ou un sanglot venait perturber sa quiétude apparente . Elle savait que tout cela passerait avec le temps et beaucoup d'occupation.

Cali remit à l'endroit le panneau devant le dispensaire afin que tous sache qu'il était de nouveau ouvert.

Citation:

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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo

Helena.

Helena se baladait dans les rues du village quand elle entendit les loups de la fotêt hurler à la mort. Elle comprit immédiatement ce qui se passait et partie en courant le plus vite possible en laissant couler les larmes sur ses joues.

Elle arriva devant le dispensaire et s'arrêta pour reprendre son souffle et remis ses vêtements en place et essuya ses yeux.

Elle entra dans la pièce et vit Akashia, Sylphide et Eligen mais pas Cali. Akashia avait déja pris sa soeur pour l'emmener dans la forêt.

Helena murmura

mes amis...

Elle n'arriva pas à en dire plus et laissa couler de nouveau ses larmes.
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Sylphide

Le voyant fou de rage soudain frappant le mur de son poing et s’en prendre aux meubles de la pièce et se fit discrète mais présente le temps que sa rage passe…Il avait besoin de laisser sortir le surplus d’émotion et quoi de mieux que de démolir des meubles, ça elle pouvait en témoigner l’ayant fais de temps en temps en taverne…

Calmé, les larmes coulant sur ses joues, il l’a regarda et vint la prendre dans ses bras et l’embrasser avec douceur et tendresse partageant sa peine avec elle. Il retourna vers la table…

Le sentant plus calme, elle le regarda prendre avec une infini douceur le corps frêle de sa sœur et sortir du dispensaire un longue et douloureuse plainte sortant de sa gorge. Elle le suivit l’accompagnant la où il se rendait pour les derniers hommages du à cette merveilleuse enfant qu’avait été la douce Eligen…

Gardant pour elle sa douleur et se faisant du coup forte et solide pour lui pour tous comme toujours…
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Akashia

Non !

Akashia regarda Cali partir en courant ... Sans comprendre ... ou plus en refusant de comprendre ...
Puis il regarda sa soeur ... Paisible ... le visage serein avec son tendre sourire sur les lèvres.

Il lui caressa son visage et lui baisa le front ...

C’est fini mon amour…Elle ne souffre plus…Ramenons la à sa clairière veux tu? C’est ce qu’elle aurait voulue…

Oui c'est vrai ... elle n'a plus mal ... mais elle est partie ... elle si jeune ... dans la fleur de l'age ... elle n'a pas eu l'occasion de connaitre l'amour le vrai ... Celui qu'elle mérite ...

Il continuait a lui caresser le visage en disant ca ... Très vite des larmes se mirent a couler ... Inondant son visage.
Il n'avait aucune honte a pleurer. Autant il montrait ses sentiments quand il était heureux ... Autant il les montrait quand il était malheureux.

Gaia ... Pourquoi m'a tu pris Ma Dame des bois ...
La colère grondait en lui

Pourquoi alors qu'elle était si jeune !!

Puis la rage fit son aparition le submergeant comme une lame de fond

POURQUOI !!

Il donna un violent coup de poing dans le mur ... Puis envoya balader une chaise a travers la pièce avec un coup de pied ... Il faisait valdinguer tout ce qui lui passer entre les mains comme s'il devenait fou ... Puis sa rage passa et il murmura

Pourquoi ...

C'est a ce moment la qu'il entendit les siens hurler dans la foret ... Ils partageaient sa peine. Akashia se retourna vers sa Louve et il vit dans ses yeux que elle était aussi triste que lui. Il la prit dans ses bras et l'embrassa tendrement.

Ses larmes ne cessaient de couler le long de ses joues il se retourna vers la table ou gisait sa soeur... Il prit Eligen dans ses bras ...

Allons y ma Soeur ... retournons auprès des notres ... Ton esprit a déjà rejoint Gaia ... Offrons lui maintenant ton corps!

C'est en hurlant sa peine comme ses frères qu'il sortit du dispensaire.
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A vaincre sans peril ... On triomphe sans gloire ...

Oderint Dum Metuant

pnj

L'activité qui régnait dans le dispensaire n'était qu'un faible bourdonnement qui parvenait aux oreilles peu attentives de la jeune mourante. Ses forces la quittaient, lentement, mais sûrement. Elle fit un effort pour ouvrir les paupières et regarder les gens présents autour d'elle. Akashia, son frère qu'elle avait retrouvé tout récemment mais avec qui elle avait passé de si bons moments, Sylphide, la fiancée de ce dernier, qu'elle considérait comme sa soeur de coeur maintenant, et qui faisait partie de sa famille, Extraelle, sa chère marraine, celle qui l'avait aidée à s'intégrer, elle aussi sa soeur de coeur qui la protégeait, Cali, la gentille Cali, toujours là quand on avait besoin d'elle, une très bonne amie. Ses paupières se refermèrent pendant qu'elle pensait à ces personnes. Un sourire à peine perceptible, ce sourire qui était propre à Élisabeth, s'étira sur ses lèvres délicatement dessinées, plus aussi rose que quand la vie occupait son être entier. Enfin, un dernier et unique souffle, inaudible, vida ses poumons, tandis que la douleur s'envolait comme l'ardeur qui qualifie tout être vivant.

Merci à tous pour ce beau RP !

Et je vous remercie aussi pour les 10 mois que j'ai passé sur les RR avec vous !

Cali

Bats toi je t'en prie.

Il fait chaud ici ... Cali tu as besoin de quelque chose ? ... Comment puis je t'aider ??? qu'est ce que je peux faire pour t'aider ??

Cali regardait Aka et son désespoir grandissait

Cali! J'ai besoin que tu me dis ce que tu veux faire! Si non je prendrai la gamine en main! Elle n'a pas survécut au transport pour que maintenant elle nous claque comme ça sous le nez! Allez que diable on se bouge! Il lui faut des herbes pour calmer la douleur en premier lieu et aussi que son cou et son dos soit immobilisé. Donc Cali tu peux t'occuper de sa douleur?

Les yeux hébétés , la jeune médicastre voyait Syl s'affairer pour prendre les choses en main. Elle ne pouvait pas leur dire ce qu'elle venait de découvrir. Les mots buttaient sans pouvoir franchir le seuil de sa bouche scellée qu'elle mordait avec rage .
Comment leur annoncer qu'Eli allait les quitter, s'éteindre.. mourir.

Son regard accrocha celui de la jeune mourante , recueillant son dernier souffla à peine perceptible.
Les yeux embués de larmes, elle recula en secouant la tête , chuchotant un non... en vain... en vain.. Elle tâtonna la poignée de la porte et s'enfuit en la laissant ouverte à tout vent.
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Sylphide

Personne ne saurais jamais qu'il y avait longtemps maintenant qu'à la clairière, elle avait compris le départ de la belle, mais en ce moment , voir ainsi s'éteindre cette douce enfant emplissait d'une rage froide la Louve. Se retrouvé comme ca privé du pouvoir de la sauver lui brisait le cœur d’autant plus que son amour souffrait énormément en ce moment. Se retenant de hurler de douleur sachant très bien qu’Eli les quittaient doucement, mais irrémédiablement malgré tous les soins et la volonté qu’ils pourraient tous y mettre. Elle préférait tous de même faire bouger cette apathie qui refroidissait l’air ambiant, question de les garder présents tous et de ne pas les perdre ou se perdre elle-même à nouveau dans sa douleur.

Les dents serrées le regard lourd de chagrin surveillant son amour qui risquait de s’effondrez dès que le dernier souffle passerait les lèvres de sa sœur elle s’activait. Pour disons le, s’occuper l’esprit…

Non…

Se retournant d’un coup à se murmure sortie des lèvres de Cali elle l’a vit prendre la porte et sortir comme si elle avait la bête que les bipèdes appelaient sans nom aux trousses…Sachant d’avance la raison de cette sortie fulgurante, la Louve se tourna immédiatement vers son amour qui regardait la porte et sa sœur sans comprendre…S’en approcha tous doucement et posa la main sur son épaule, murmura…

C’est fini mon amour…Elle ne souffre plus…Ramenons la à sa clairière veux tu? C’est ce qu’elle aurait voulue…

Gardant un œil protecteur sur son amour elle murmura encore avec douceur.

Au revoir petite princesse de la forêt…Au revoir petite sœur de sang…

Un long hurlement venant de la forêt se fit alors entendre…Sachant très bien d’où il venait la Louve baissa les yeux en signe de respect et de deuil, se retenant de suivre l’exemple de la meute qui ayant senti la douleur qui meurtrissait le cœur de leur Meneur hurlait à la mort…

En ce jour funeste personne ici à Thouars ne restera sans savoir qu’une princesse n’était plus et nul ne trouverait le sommeil tant et aussi longtemps que les Alphas n’auraient pas fait leur deuil…Se préparant à être présente lorsque son amour réagirait Sylphide ramena son regard tendre sur lui attendant…Nous verrons plus tard pour retrouver Cali et la réconforter…pensa t elle. Pour l’heure toute son attention se devait d’être concentré sur son aimé…
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Akashia

Bats toi je t'en prie.

Extra ... je te le promets.

Akashia n'en pouvait plus ! Il ne se passait rien ... a part de plus en plus de monde dans ce dispensaire ... l'air était chaud et moite ... trop de monde !!

Bien sur qu'elle va se battre ... je l'ai jamais vu abandonné !!
Hein Eli ... pas vrai !!

Il lui caressait doucement son visage en disant ca.

Il fait chaud ici ...

Il parti ouvrir la fenêtre puis revint au près de sa soeur.

Cali tu as besoin de quelque chose ? ...

Akashia se sentait comme un lion en cage ... Il avait besoin de faire quelque chose ... sans pour autant etre éloigné d'Eligen.

De quoi as tu besoin pour la soigner dis moi de quoi tu as besoin

Cette inactivité le rendait fou!!

Comment puis je t'aider ??? qu'est ce que je peux faire pour t'aider ??

Il allait vers Cali pour lui poser les questions ...
Puis dès qu'il s'éloignait de trop de sa soeur, il faisait demi tour pour reprendre ses mains dans les siennes ...
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A vaincre sans peril ... On triomphe sans gloire ...

Oderint Dum Metuant

Sylphide

Je te le promet...

J'espère bien quelle le promet! non mais elle va pas se laisser aller comme ça la princesse de la forêt! Voyant son amour sur le bord de la panique la et le manque de mouvement sans compter la chaleur intense qu'il faisait ici dedans elle gronda soudain féroce et se rapprocha de la patiente.

Cali! J'ai besoin que tu me dis ce que tu veux faire! Si non je prendrai la gamine en main! Elle n'a pas survécut au transport pour que maintenant elle nous claque comme ça sous le nez! Allez que diable on se bouge! Il lui faut des herbes pour calmer la douleur en premier lieu et aussi que son cou et son dos soit immobilisé. Donc Cali tu peux t'occuper de sa douleur?

Se tournant vers son amour elle lui demanda avec calme mais assurance.

Trouve moi une serviette et roule la pour en faire un rouleau dont nous nous servirons pour immobilisé son cou.

Se tournant vers extraelle.

Extra prépare nous un lit et des couvertures bien chaudes.

Il faut également que l'ont s'assure qu'elle ne dormira pas plus d'une demie heure à la fois pour éviter quelle ne sombre dans un sommeil trop profond et n'oublie de nous revenir(le mot comossion n'étant pas encore découvert comment expliquer autrement) Donc chacun notre tour nous nous relairont à son chevet pour s'assurer que la fièvre ne l'a gagne pas et que si elle divague ou que sa vue se trouble elle ne soit pas seule.
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Cali

Cali leva les yeux vers Syl et Extra qui très inquiètes entouraient Eli . Elle reporta son attention sur Eli et lui parla doucement.

Eli ? Aka t'a trouvé sans connaissance au pied de ton arbre, supposant que tu venais d'y tomber. J'ai dénombré des côtés cassées mais il faut que je te pose quelques questions . Si je veux bien te soigner, je dois tout savoir Eli.

Bien... d'abord dis moi où tu as mal et plus ou moins fort. Est ce que tu peux bouger tes doigts et tes mains? Peux tu bouger tes jambes ? Je t'ai calé la tête mais j'aimerais savoir si tu as mal... si tu entends bien, si tu voix bien...
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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo

pnj

Eli ? Aka t'a trouvé sans connaissance au pied de ton arbre, supposant que tu venais d'y tomber. J'ai dénombré des côtés cassées mais il faut que je te pose quelques questions . Si je veux bien te soigner, je dois tout savoir Eli.

Bien... d'abord dis moi où tu as mal et plus ou moins fort. Est ce que tu peux bouger tes doigts et tes mains? Peux tu bouger tes jambes ? Je t'ai calé la tête mais j'aimerais savoir si tu as mal... si tu entends bien, si tu voix bien...

Hum, ça lui ressemblait bien de tomber d'un arbre. Des côtes cassées ? Erf, elle aurait pu mourir sur le coup, avoir la colonne cassée, etc. Mal ? Ah oui ça, c'est inévitable. Et fort... ce n'était pas le mot.

Un mince filet de voix, qui diminuait de volume par moment, parfois même aucun son ne sortait, s'échappa en un râle à peine audible.

- Ouais, je me souviens un peu. Tout fait mon genre... Mal... je peux pas bouger les jambes. Ma vision, c'est embrouillé, et mon ouïe, ça va toujours un peu. Sinon, aux niveau des côtes, c'est très douloureux.

Ce n'est qu'après avoir murmurer qu'Élisabeth s'aperçut de la présence d'Extraelle. Sa marraine semblait inquiète, les traits accentués par l'angoisse. Se fut son tour de murmurer.

Eli, ma belle... Bas-toi, je t'en prie.

- Extra... je te promets.

Sylphide

A l’orée de la forêt, la Louve hésita, les doigts toujours frôlant la fourrure de son frère de meute y puisant force…Inspirant à plein poumon elle rompit le contact et s’avança seule vers le village ou le loup n’entrerait jamais...Arrivée devant le dispensaire elle s’arrêta devant la porte la main sur la poignée, hésitante à entré du coup par peur de déranger en ce moment précieux entre le frère et la sœur…Le cœur lourd elle se décida enfin à entré, inspira à fond et ouvrit tous doucement la porte pour faire le moins de bruit possible, entra sur la pointe des pieds silencieuse ombre se glissant au fond de la pièce, veillant discrètement sur les personnes ici présente…

Cali... oui je t'entends. Que se passe-t-il ?

Observant Cali affairée à ses soins sur le corps malmené d’Eli, qui le teint blême lui répondait le souffle affreusement sifflant qui fit froncer les sourcils de Sylphide inquiète de ce son ténu qui se frayait un chemin avec difficulté entre ses lèvres surement qu'elle avait en plus des côtes cassées une hémorragie interne…Tournant son regard sur Aka elle le trouva les yeux remplis de cette peur abjecte de perdre un être aimé…le visage presque aussi blême que celui de la blessée…

Revenant à Eli couché sur la table la poitrine bandé, elle se promit que si tous se passais bien elle prendrait plus de temps pour tous ceux quelle chérissait, plus d’attention au petits moments passés avec eux, elle redeviendrait celle qui était toujours la pour tous, elle ferait toutes les promesses possibles si seulement elle pouvait effacer toute cette douleur du corps d’Eli et des yeux de son aimé…Si seulement par le sacrifice de sa personne tous pouvait être protégé elle le ferait avec joie…Le cœur soudain prêt à se fendre elle se dit que personne ici ne saurait jamais ce qu’elle serait prête à sacrifier au bonheur et à la protection de…

ARF!! Se secouant autant intérieurement que physiquement elle relaya au fond d’elle-même ses pensées moroses et se concentra sur le fait qu’Eli avait besoin de soin et d’assistance et non de jérémiades stériles…

Fermant les yeux et pensant très fort à Eli elle supplia Gaia de la protéger , de la soulager…de la prendre dans son giron protecteur de mère…de lui apporter le soulagement et la guérison si tant soi peut que cela soi possible…ce qu’elle espérait avec ferveur…
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pnj

La porte s'ouvrit à nouveau dans un grincement affreux qui vint crisser à son ouïe. Le battant se claqua, laissant probablement place à un nouveau blessé. Élisabeth se semblait totalement inutile, allongée sur la table dure. La tarte qui se fait toujours mal, entrain de se faire soigner. Faut dire qu'on devait pas trop la connaître, à Thouars, ces derniers temps, elle qui ne sortait jamais, ni la reconnaître avec les cernes qui creusaient deux poches mauves dessous ses yeux. Elle attendit donc que le visiteur, curieux, vienne pointer son nez dans ce qui ne le regardait pas pour se détourner en voyant que c'était une inconnue. Cependant, se fut le visage torturé de Syl qui apparut dans la chambranle. Sa soeur de coeur. Elle sourit à nouveau ; par chance, les muscles de sa mâchoire était toujours fonctionnel.

- Syl... je suis contente que tu sois venue.

Extraelle

Fourbue mais l'esprit en repos, Extraelle était de retour à Thouars pour un temps, finalement. Alors qu'elle pensait, en quittant la ville une semaine plus tôt, ne pas revenir de sitôt, elle avait ressenti le besoin impérieux de bousculer ses projets, de rentrer au bercail. Elle voulait donc en profiter un peu pour retrouver ceux qu'elle aimait, et qu'elle avait délaissés trop longtemps. Ne voulait plus fuir. Laissant ses sacs dans l'entrée de sa chaumière, après les soins à sa monture, c'est tout naturellement qu'elle se dirigea vers le dispensaire. Cali lui manquait, elles avaient tant à se dire.

En arrivant au dispensaire, elle entendit des voix. Il y avait beaucoup de monde ici... La brune fut prise d'un sombre pressentiment, et se hâta de traverser la pièce dévolue à l'auberge pour ouvrir à la volée la porte attenante, où la jeune médicastre officiait. C'est le sang glacé qu'elle découvrit Akashia et Sylphide, livides, puis Cali, puis le corps étendu d'Eligen. Non, pas elle, pas sa filleule, celle qu'elle avait toujours un peu considérée comme sa fille !

La respiration sifflante hantait la pièce, elle posait son regard sur le visage blême de la jeune fille, le bandage autour de son buste, les yeux inquiets de Cali, comme pour se raccrocher à quelque chose, tenter de nier le malaise qui s'était emparé d'elle.

Que... que s'est-il passé ?

Sans attendre la réponse, elle s'approcha de l'adolescente, posant un baiser sur son front. Seuls quelques mots passèrent le rempart de sa gorge nouée:

Eli, ma belle... Bas-toi, je t'en prie.

pnj

Les voix autour d'elle la sortirent du puits profond et noir où elle était plongée. Un gémissement faible mais plaintif monta de sa gorge, communiquant sa douleur à l'environnement qui l'entourait. Élisabeth ouvrit les yeux et vit Akashia qui semblait affoler dire à Cali des mots qui se déformaient avant d'arriver à ses oreilles. Il semblait plus crier que parler dans son affolement, tandis que Cali l'écoutait attentivement.

Sa respiration était calme mais douloureuse, et chaque muscle de son corps la torturait, comme si une flamme dévastatrice progressait dans ses membres. S'abstenir de bouger lui paraissait la meilleure des choses à faire sur la table d'auscultation et la jeune femme prit son mal en patience.

Cali

Cali dis moi ce que je peux faire !!!

Et n'essaies meme pas de me dire de sortir ou de m'assoir sans rien faire !!

Cali regarda le visage soucieux qui lui faisait face et préféra lui taire le fait qu'il ne fallait pas transporter quelqu'un qui avait fait une chute . Dans le cas D'eli , c'était une urgence.

Aka, déjà tu l'as trouvé et ramenée. Je n'ose pas imaginer ce qu'il serait advenu d'elle si personne ne l'avait découverte.
Je vais en effet avoir besoin de toi. mais d'abord il me faut l'examiner.

Cali se lava les mains puis commença l'auscultation par la tête en recherchant toute trace de sang au niveau des oreilles , de la bouche puis du nez pour détecter la moindre fracture ou hémorragie . Eli était toujours inconsciente. En lui palpant les côtes, Cali se rendit compte qu'elle en avait plusieurs de cassées..

Avec l'aide d'Aka , la médicastre pu lui faire un bandage serré autour du torse.

Aka ? Je ne connais pas l'étendue des dégâts à l'intérieur de son corps. Il se peut que des côtes en se cassant aient pu toucher un organe. Pour l'instant on ne peut qu'attendre et souhaiter qu'elle se réveille pour avoir plus de précision .

Courage Aka !
Ils commencèrent à veiller Eli pour guetter le moindre signe de reprise de conscience.

L'arrivée D'Emie accompagnée de la jeune Lola , permit à Cali de ne pas se sentir inutile et impuissante à attendre.

Cali ,cali ,je t'amene la jeune lola elle vient de se casser la jambe peu tu faire quelque chose?

Cali sourit... une jambe cassée.. ça elle pouvait maîtriser.
Après lui avoir donné une décoction contre la douleur, Elle maintint la jambe de Lola entre deux planchettes en bois qu'elle entoura de bandages serrés et prévint Emie avent qu'elle ne parte avec Lola.

Il faut qu'elle évite de bouger pendant quelques jours puis qu'elle soit prudente par la suite. c'est long à se ressouder une fracture.

L'attention de Cali fut attiré par des gémissement provenant d'Eli. Elle se précipita vers la table d'auscultation. et ne cessa de parler doucement à la jeune fille allongée là, pour lui refaire prendre conscience.
Un battement de cils... des paupières qui s'ouvrent..

Eli!... Eli tu m'entends ? c'est Cali . Je suis avec Aka.. Eli !

Akashia

Akashia prit la main de Eli dans les siennes en l'entendant gémir.

Il espérait qu'elle puisse parler pour aider Cali a mieux la soigner !
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A vaincre sans peril ... On triomphe sans gloire ...

Oderint Dum Metuant

pnj

En émergeant de ce sommeil artificiel, Élisabeth remarqua un bandage entourant son torse, dessous sa poitrine. L'endroit où le bandage était serré la faisait souffrir, et sa respiration se faisait de plus en plus faible, calme... et rare. Le seul bruit vraiment présent était les battements de son coeur, sourds, comme un tambour caché au fond de son être. Un battement manqua, et l'espace d'un instant, l'angoisse la gagna, ramenant le seul signe vital auquel elle pouvait se fier. Un autre écho vint s'ajouter au tambourin.

Eli!... Eli tu m'entends ? c'est Cali . Je suis avec Aka.. Eli !

Les paupières à demi-closes, elle se força pour étaler un sourire sur son visage de plus en plus pâle. Un contact chaud contre la peau froide de sa main la fit frissonner, ses doigts se fermant autour de cette marque de réconfort tout simple.

-Cali... oui je t'entends. Que se passe-t-il ?

Akashia

Akashia bu le remontant d'un coup sec ... Puis toussa devant l'alcool qui se faisait son chemin le long de sa gorge.

C'est Eli ! je l'ai trouvé au pied de son arbre ! elle était inconsciente.
Puis la puis est tombée ... Elle s'est réveillée ... Elle était tombée de l'arbre ... Elle a mal partout ...

Tout se bousculer dans sa bouche ... Il disait tout sans s'arreter sans savoir si ca sortait dans le bon ordre.
D'ordinaire il était calme ... Mais la marche forcée a travers la foret et les émotions avaient quelque peu entamé son calme.

J'ai longtemps hésité a venir de peur d'aggraver ses blessures ...
elle avait mal ... Je l'ai porté ... j'ai fais aussi vite que j'ai pu !
Elle va mal ... j'ai peur ... J'ai peur de ne pas avoir été assez vite ...
J'ai peur de lui avoir fait plus de mal en la déplacent ...
j'ai peur ... peur ... de la perdre !

Cali dis moi ce que je peux faire !!!

Et n'essaies meme pas de me dire de sortir ou de m'assoir sans rien faire !!

Il se remit sur pied d'un bond comme si le siège était devenu brulant.
En 3 pas il se trouva au coté de Cali.
D'avoir parlé et tout "expliqué", lui avaient redonné tout son calme et ses capacités ... meme s'il avait encore le souffle court et les bras tétanisés d'avoir porté sa soeur.

Il attendit les instructions de Cali
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A vaincre sans peril ... On triomphe sans gloire ...

Oderint Dum Metuant

Emie11

emie rentre dans le dispensaire en ayant lola sur sont dos .
elle la pose sur une tableet apelle Cali

Cali ,cali ,je t'amene la jeune lola elle vient de se casser la jamde peu tu faire quelque chose?

Cali

Cali sourit à téte.

Bien sûr que non ma puce. Viens là que je regarde si tu as bien cicatrisé.

La médicastre lui enleva d'abord les bandages entourant le ventre de son poussin puis la pria de s'allonger. Une fois l'emplâtre ôté et la peau nettoyée, Cali voyant le visage crispé de téte lui expliqua.

Je vais couper les fils puis tirer les petits bouts qui dépassent. c'est tout! Aller on y va.

Cali coupa et tira chaque fil, jetant un petit coup d'oeil à Téte à chaque fois.

Voilà c'est fini. Tu auras une petite cicatrice qui va s' atténuer avec le temps.
Alors? Tu as eu mal ?

Tete08700

Tété regarda Cali couper ses fils puis tirer dessus en disant rien lorsqu'elle lui dit :

-Voilà c'est fini. Tu auras une petite cicatrice qui va s' atténuer avec le temps.
Alors? Tu as eu mal ?

Elle lui fit un grand sourire avant de lui répondre :

- Non mouman...j'ai presque rien sentie !! Je repars ce soir alors je te dit a bientôt maintenant.

Elle s'approcha , la lechouilla puis sortit du dispensaire

Akashia

akashia donna un grand coup de pied dans la porte pour l'ouvrir !

CALIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !!!!!!!!
CALIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !!!!!!!!

Akashia s'époumona tandis qu'il déposait délicatement Eli sur la table au milieu de la pièce.

CALIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !!!!!!!!

Il ne fallait pas perdre de temps !!
Elle était ou ??
Il commanca a regarder dans toutes les pièces en espérant lui tomber dessus
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Oderint Dum Metuant

Cali

La journée avait commencé par un soleil radieux qui avait illuminé sa maisonnée.
Partie de bon matin pour faire son marché et trouver une embauche , Cali revenait tranquillement, flânant dans les rues de Thouars qui s'éveillait à la vie.

Alors qu'elle s'approchait du dispensaire où elle ne manquait jamais de s'arrêter en chemin chaque jours, elle entendit un cri.. un appel désespéré scandant son nom.

La jeune femme accélère le pas puis déboule dans le dispensaire et trouve Aka penché sur sur la table où est allongée la jeune Eli, inconsciente.

Cali pose son panier et s'empresse de les rejoindre.

Aka ! Aka que se passe t'il?? que lui est il arrivé?... arf tu es tout rouge... houla tu deviens blanc!!!

Elle le fait asseoir et lui donne un remontant puis va examiner Eli.

Aka , donne moi le plus de renseignements possible .

Cali

Cali rangeait consciencieusement du matériel qu'elle avait commandé . Mais un cri la fit sursauter et ses instruments volèrent en tous sens, le métal claquant et résonnant sur le sol .

Cali??!!!! tu es la ???? je suis rentré de Saumur je reviens te montrer mon bras.

Elle se retourna puis s'accroupit pour ramasser son matériel éparpillé.

Rhhhooooo Gers! Tu m' as fichu une peur bleue ! Puis elle sourit en le regardant.

Ben t'es entier ... déjà c'est une bonne nouvelle.^^

Alors ce petit tour à Saumur ? T'as encore tes dents?

Pendant qu'ils conversaient, La jeune médicastre défit le bandage du bras de Gers, inspecta la blessure et lui refit un bandage propre.

Il faut en principe une bonne dizaine de jours pour la cicatrisation. Mais c'est en bonne voie. Je t'enlèverais les fils dans deux ou trois jours.

Jaquou

Gers vit Cali sursauter et faire voler son materiel dans la salle, il ne put s'empecher de rire.

Et ben Cali, la prochaine fois je t'enverrai quelqu'un annoncer ma venue héhé attend je vais t'aider a ramasser.

Gers se pencha pour aider Cali a ramasser son materiel, puis il s'asseya sur une chaise , Cali prit son bras et lui changea le bandage.

Alors ce petit tour à Saumur ? T'as encore tes dents?

Et bien oui j'ai encore toutes mes dents mais c'est passé a rien^^ je te raconte pas l'acceuil des habitants de Saumur, tu dois t'en douter ^^

Il faut en principe une bonne dizaine de jours pour la cicatrisation. Mais c'est en bonne voie. Je t'enlèverais les fils dans deux ou trois jours.

D'accord donc je reviendrai dans trois jours pour que tu m'enleve les fils. Merci a toi, on ce vois en taverne, je payerai ma tournée.

Gers pris la direction de la sortie, passa la porte et retourna a la Caserne de la Legion.
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Tete08700

Tété entra dans le dispensaire puis se dirigea vers Cali:

-Coucou mouman! je viens pour que tu me retire les fils...tu m'fera pas mal hein?

Elle grimaca à l'idée de devoir encore avoir mal....puis elle attendu que Cali

Cali

Cali peux pas te dire ce serai compliqué a t'expliquer, et a comprendre.

Elle regarda Gers et lui sourit.

Ne t'inquiètes pas, je comprend. C'est juste qu'il est normal que je me pose des questions lorsque je vois un ami arriver blessé. Tiens , donne moi ton pot là! Je vais te poser le cataplasme sur ta blessure.

En le lui appliquant, Cali plissa les yeux et admira le travail fait par Thomas qu'elle avait croisé plus tôt et ajouta à l'intention de son compagnon de Légion... Beau boulot fait par des mains expertes... moui.. Thomas t'as fait ça aux petits oignons.

Ensuite elle lui banda sa blessure au bras pour maintenir en place le cataplasme.

Tu viendras me montrer ça à ton retour " Soldat".. Et pas de bêtises chez les Angevins hein !!! Je connais trop ton caractère impétueux. Aller file!!

Gers la remercia d'un sourire et ne se le fit pas dire deux fois pour partir de ce pas. Cali le regarda en souriant... sacré Gers va !

Jaquou

Gers revenait au dispenssaire de Thouars pour montrer sa blessure a Cali comme promis.
Il rentrait d'un voyage a Saumur, il avait marché toute la nuit pour rejoindre Thouars. Il était aller se reposer chez lui, avant d'aller revoir ses amis en taverne.
Il poussa la porte du dispensaire et s'exprima :

Cali??!!!! tu es la ???? je suis rentré de Saumur je reviens te montrer mon bras.
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Cali

Cali s'était absentée le temps d'aller chercher une plante qui manquait pour faire l'emplâtre à la blessure de téte.

Houal! Que de monde ici !! Bonjour bonjour désolée mais l' apothicaire du village voisin a mis du temps à me fournir.

La jeune médicastre sourit à Gers .

Je vois que quelqu’un c’est occupé de ton cas ^^ . Va falloir que tu m’expliques qui !

L'emplâtre de Rhypode étant prêt, après s' être passée les mains à l'alcool, Cali l'appliqua sur la blessure de téte puis lui refit un bandage propre.

Voilà poussin ! Ca va aider à la cicatrisation et tu n'auras qu'une toute petite trace à la place de cette vilaine blessure. Dans une dizaine de jours, pense à te faire enlever les fils si tu n'es pas à Thouars.... Au fait ! Messire Petitjehan a du partir précipitamment pour une urgence..... uhm... dommage , j'aurais bien aimer profiter de sa science... euh... surtout avec ses instruments chauffés à blanc ^^.

Cali éclata de rire devant la pauvre petite mine de téte et lui fit un clin d'oeil complice et un gros bisou.

Mais non ... tu crois que j’aurais fait une vilaine et ATROCE... brûlure sur ta peau si ça n’étais pas nécessaire? Ta blessure est propre et non suintante . On ne verra plus qu’une petite cicatrice.

La jeune femme s'approcha de Gers et inspecta son bras .

Alors ? Qui t'as fait ça ?.. je parle d'abord de la blessure et ensuite des soins .

Jaquou

Gers regardait Tom avancer vers lui avec une grosse aiguille et un morceau de bois. Il commença a stresser un peu.
Il regarda Tom et lui dit :

Fait ça vite s'il te plais......

Gers pris le morceau de bois dans sa bouche et le serra avec ses dents, Tom introduisa l'aiguille dans la chaire de Gers, celui ci serra le morceau de bois avec ses dents, il sentait le fil lui chatouiller la chaire ce qui lui donnait une drole de sensation.
Gers regardait Tom dans les yeux qui semblait bien apprécier le faire souffirir. ^^

Tom avait fini de recoudre Gers, et lui donna une boite avec de quoi soigner sa plaie.
Gers sortit le bois de sa bouche et dit a Tom:

Merci Tom, et tu sais quoi meme pas mal !!!

Gers sourit et se tourna vers Cali et lui dit :

Cali peux pas te dire ce serai compliqué a t'expliquer, et a comprendre.
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Arylis

Arylis avait passé plusieurs jours avec sa souris, mais il avait fallut qu'elle s'absente. C'est le coeur inquiet que la brune était arrivée au dispensaire. Elle se glissa dans la salle où elle savait trouver son amie. Elle sourit en découvrant Thomas assit près de sa douce, Cali était près d elui afin d'oter quelques fils lui semblait-il. Un autre sieur, dont le visage lui était connu mais dont elle ignorait le nom était là aussi. La jeune fille salua tout le monde en souriant puis bisouilla sa souricette.

Comment vas-tu ma jolie ? Tu te remets ? En plus je constate que le meilleur des remèdes est enfin arrivé.

Arylis sourit en direction de Thomas.

Leonin..

Thomas avait entendu 2 jour dans le dispensaire. Cali devait être très occupé. Bref il était tans de partir. Il embrassa Tété, bisouilla les dames dans le dispensaire. Serra la main de Gers.

- Bonne chance mon gars si tu veut je peut te recoudre. Mais j'ai pas super le temps. Ça sera fait à la dur sans anesthésiant ... T'est légionnaire tu survivra non ???

Il lui fit un sourire.
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"La musique donne une âme à nos cœurs et des ailes à la pensée"
Platon

Jaquou

Gers regardait Tom hésitant et lui dit :

Aller recou moi qu'on en finisse, c'est pas une petite aiguille qui va me faire peur !!

Gloum, fit Gers en regardant Tom, et alla ce placer sur une chaise pour qu'il lui referme le bras
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Leonin..

Thomas sourit. Dans tous les cas Gers était coincé s'il refusé il passait pour une chochotte. Il prit une aiguille et du fil. Il se dirigea vers Gers. Il lui mit un morceau de bois dans le bec.

- Tien mord ça sa passera mieux.

Avec une dextérité extrême il plongea doucement l'aiguille dans la chair et fit des points serrés pour que la plaie se referme vitre. Il étala un cataplasme pour que la plait ne s'infecte pas et pour que toute maladie soit tuer. Et il lui donna le pot de cataplasme.

- Voila c'est fini. Tien prend cela et badigeonne ta plaie avec cela. Faut gratté un peu l'ancien cataplasme. Gratte pas trop fort sinon tu coupera les fil mais ses fil son résistant, donc vas y mais pas comme un bourrin. Ah et tu peut gardez le morceau de bois j'en ferai rien.

Thomas sortit du dispensaire.
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Platon

Sylphide

Toute la durée de l'opération de Cali recousant la plaies de sa ptite peste Sylphide serra les dents et garda pour elle ses grondements. Chaques nouveaux points, chaquues tressaillements de Tete elle le ressentais au tres fond de son âme et se répétais inlassablement le nom de l'agresseur de son amie...Un jour...Un jour... Il pairait pour cet infamie.

Se concentrant sur Tete et sa douleur elle espérait ainsi lui communiquer sa force. Courageuse enfant se disait elle lui souriant tendrement. L'opération courure terminé elle respira enfin relachant la tension de ses épaules contractés sous la tension et la rage de son impuissance face à cette douleur. Un médicastre se présentant et observant rapidement la plaie parlant de techniques moins délicate lui rappella que pour refermer une plaie il fallait la cautériser...ARF!! AH! ÇA NON ELLE NE LE PERMETTRAIT PAS!!

Grondante à cette idée elle prit parole.

"Cali et sir puis-je me permettre de faire une petite remarque pas que votre travail ne soit pas bien fait mais la cautérisation ne devrait pas être une nécessité sur une plaie recousue et encore moins si la malade promet de bien prendre soin d'elle."

"Et de plus je me porte garante de son alimentation pour toute la durée de sa convalescence, elle mangera de la viande fraiche à tous les jours que je traquerai pour elle quitte à lui offrir ma propre part sur les prises de la meute sans compter les légumes et le lait de mes propriétés."

"Si elle ne guérit pas rapidement de cette manière je veux bien que vous pratiquiez votre médecine sur moi et que vous me marquiez au fer pour ma trop grande présomption."

Levant le menton fièrement elle regarda bien en face le sir médicastre attendant sa réponse ou celle de Cali.

Anggel entra sur cet entre fait et vint prendre des nouvelles de Tete et saluant par la même occasion toutes les personnes présente.
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Cali

Dame Cali, mes compétences médicales sont très "militaires" hélas et surement moins douces et performantes que les vôtres...

La jeune Médicastre sourit , amusée et s'apprêtait à lui répondre quand Syl intervint. Cali posa un bras rassurant sur Syl et pris la parole.

Messire Petitjehan, vous me voyez flattée d'une telle éloge, surtout venant d'un homme dont les compétences dans le domaine médicale ne sont plus à démontrer.
Il se trouve en effet que mon plus grand soucis serait en effet une infection mais voyez vous, j’ai déjà soigné téte pour toute autre chose et c’est un fait établi, sa capacité à cicatriser est incroyable. De plus, l’ emplâtre posé à Poitiers a sans doute empêché une probable infection.

Je vais donc suivre mon sentiment de lui faire un emplâtre de Rhypode. Par contre votre éponge somnifère me semble pleine de mystère.
Est elle vraiment efficace ?
Si je pouvais éviter à mes malades de souffrir inutilement, je serais ravie d’en faire l’acquisition.

Pourquoi ne me montreriez vous pas comment vous procédez pour l’emplâtre?

Tete08700

Cali venait de finir de la recoudre et Tété était épuiser mais la douleur lui empêchait de s'endormir. Arylis se pencha vers elle et lui murmura :

Je suis fière de toi souricette, maintenant tu vas nous faire le plaisir de bien guérir.

Elle lui sourit tout en lui serrant la main comme pour lui dire qu'elle ferais de son mieux malgré qu'elle a toujours du mal a garder son calme en taverne^^

C'est a ce moment qu'entra le sire PetitJehan qu'elle connaissait déjà un peu car il etait le parrain de son fiancé. Il parlait avec Cali de cautériser la plaie mais elle , elle ne voulait surtout pas ça , elle ne l'aurait jamais laisser faire...

Puis elle vit arriver Anggel :

Comment va tu tété ? tout c'est bien passé , cali c'est bien occupée de toi ? , j'ai tant de questions a te poser moi ! je suis si heureux de voir que tu va mieux !!

- Tiens Anggel ! Ben écoute moi, on va dire que ca peut aller...dit-elle en regardant son ventre, je suis heureuse de te voir . Oui Cali a pris soin de moi comme d'habitude

Puis elle repensa a sa plaie que le sire voulait cautériser , elle voulait bien sur que sa plaie ne s'infecte pas mais elle préférait les façons de faire de sa mere qui sont plus douces et moins douloureuses.
Sylphide qui observait le sire se préparer a la cautériser, prit la parole:

"Cali et sir puis-je me permettre de faire une petite remarque pas que votre travail ne soit pas bien fait mais la cautérisation ne devrait pas être une nécessité sur une plaie recousue et encore moins si la malade promet de bien prendre soin d'elle."

"Et de plus je me porte garante de son alimentation pour toute la durée de sa convalescence, elle mangera de la viande fraiche à tous les jours que je traquerai pour elle quitte à lui offrir ma propre part sur les prises de la meute sans compter les légumes et le lait de mes propriétés."

Elle sourit a ses paroles rassurante , sa gnougnou voulait s'occuper d'elle et ça lui faisait vraiment plaisir a l'entendre.Mais Cali repris alors la parole juste derrière elle :

...Pourquoi ne me montreriez vous pas comment vous procédez pour l’emplâtre?

Arf , ces paroles la refit paniquer a nouveau car Cali voulait lui faire quelque chose dont elle ignorait ce que c'était...

Jehan_de_proisy

Jehan se tenait à disposition du médicastre quand un jeune homme entra semblant ne pas le voir...Il ne se formalisa pas pour autant l'intéressé semblant être un proche de la jeune blessée.
Jehan prépara les instruments pour Cali en les nettoyant et essayant de les stériliser en les passant à la flamme. Il se disait que cela était efficace et il en avait pris l'habitude ayant remarqué qu'ainsi les plaies semblaient moins promptes à s'infecter.
Il ne se se sentait vraiment pas cautériser la plaie se cette peau délicate sachant que les marques seraient longues, très longues à disparaitre.
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Leonin..

Thomas arriva quelque jour plus tard. Il fit un baiser sur le front a sa belle et regarda Cali et lui fait un grand sourire.

- Salut tu pourrait m'enlever les points que j'ai là ???

Thomas lui montra la blessure qui cicatrisait et qui avait 12 jour. Il lui fit un autre sourire.

- Ça met arrivez en même temps que tété. Et Merveille a fait un vrai travail d'orfèvre. Et puis si vous avez des question posé les moi.
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"La musique donne une âme à nos cœurs et des ailes à la pensée"
Platon

Jaquou

Gers arriva devant le dispensaire, il n'y avait jamais mit les pied.
Il poussa la porte et entra d'un pas hésitant. Il regardait autour de lui puis dit:

Cali tu es là???? Je cherche un couturière il faut me refermer la bras. Cali????

Gers cherchaient partout, il arpenta les couloirs du dispensaire, et tomba enfin sur Cali.

Aaaah Cali te voilà, je viens te voir pour me refermer le bras, enfin je sais pas comment tu veux faire......

Gers regardait Cali et attendait qu'elle le soigne.
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Arylis

Arylis sourit à Anggel lorsqu'il passa la porte. Elle s'écarta un peu pour le laisser accéder à Tete, mais repris vite sa place en voyant le médicastre s'emparer d'instruments et les chauffer. Elle n'était pas gressive, c'était une nature douce, mais pas quand on touchait à sa souris, et là cet homme s'apprêtait tout simplement à la brûler ! La plaie était recousue, quelques mixtures de Cali suffiraient sûrement pour empêcher l'infection. La brune se refusait à voir son amie marquée à vie par d'atroce brûlures. Et si Tete s'était montrée très courageuse pendant l'opération, elle ne pourrait faire de même s'il leur prenait l'envie de cautériser la plaie.

Arylis

Arylis avait sagement attendu que Cali recouse Tete, caressant doucement le front de sa souris, elle sentait la main de son amie serrer la sienne. La brune lui rendit sa pression afin que la jeune femme sache qu'elle était là. Arylis jeta un coup d'oeil à Sylphide, celle-ci lui rendit son regard, il voulait tout dire, parfait écho de ce qu'elle ressentait en ce moment. Toutes les trois souffraient de voir leur Tete souffrir. Enfin Cali eut fini. Tete s'était montrée très courageuse et comme d'habitude elle offrit au monde son ravissant sourire alors qu'elle était sur une table d'opération et venait d'être recousue.

Je suis fière de toi souricette, maintenant tu vas nous faire le plaisir de bien guérir.

Arylis sourit à Tete, un homme choisit ce moment pour entrer. Il se présenta comme un médicastre expérimenté et Cali l'accueillit avec son sourire coutumier.

Dame Cali, mes compétences médicales sont très "militaires" hélas et surement moins douces et performantes que les vôtres...

La brune tressaillit à ses mots. Elle ne laissa rien paraître de son trouble lorsque le sire Petitjehan enmena Cali à l'écart, mais pour être elle-même dans l'armée elle savait que les méthodes n'y étaient pas douces. Hors il était hors de question de faire souffrir Tete plus que ce qu'elle subissait déjà. Elle imaginait le fer rouge s'approcher de la tendre peau du ventre de sa souris. Elle serra les dents et espéra ardemment que Cali ferait à sa manière.

Nathanaeil

Anggel arriva au dispensaire et demanda a une personne qui était la ou était son amie tété ; il remercia cette personne et ouvri une porte ! il rentra et vit sa ptite peste qui était allonger sur un lit entourée de cali syl et d'arylis !! il s'approcha de tété lui fit un sourire en se penchant vers elle pour lui faire une bise !!

Comment va tu tété ? tout c'est bien passé , cali c'est bien occupée de toi ? , j'ai tant de questions a te poser moi ! je suis si heureux de voir que tu va mieux !!

Anggel se retourne et dit bonjour a cali , arylis et syl !

Je suit heureux de voir que tété va mieux je vous remerci d'avoir prit soin d'elle !!

Jehan_de_proisy

Jehan, lors de sa visite de Thouars apprend s qu'il existe un dispensaire dans cette ville.
Etant Hospitalier il ne peux qu'y faire une visite. Il en pousse la porte et se présente...

Bonjour, je suis membre de l'Hospital de St Jean de Jérusalem j'ai appris que l'on donne des soins ici. Je suis venu proposer mon aide le temps de ma présence à Thouars...
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Cali

Pendant qu'elle s'affairait à préparer bandage et plantes, Arylis tenait compagnie à Téte S'occuper ainsi lui permettait de ne pas trop regarder son poussin. Ce qui lui faisait le plus mal, c'est le petit visage de téte qui lui souriait , confiante . Elle devait se faire violence pour ne pas succomber à la colère. Sa main sera un bandage tellement fort que la peau en devint blanche, mettant en évidence ses phalanges . Leur tournant le dos , la jeune Médicastre respira profondément, retrouvant peu à peu son sang froid coutumier .

L'entrée enjouée de Syl ,et qui fut de courte durée, la fit se retourner. Cali se rapprocha de ses compagnes . A elles trois, elle formaient un triangle protecteur autour de téte couchée sur la table. Chacune en elle , contenait sa colère. La douce Arylis, qui d'habitude rayonnait de son sourire, était blanche comme un linge habitée d'une colère froide qui ne pouvait être détectée par qui ne la connaissait pas. Syl , elle, avait soudain cette petite lumière assassine dans les yeux que l'on aurait dit hantés par le feu. Cali ,quand à elle, avait fracassé chopes et bouteilles en taverne, laissant la colère l'envahir.

La jeune femme fit comprendre d'un regard à ses deux compagnes de bien entourer leur protégée . Elle se pencha vers téte et lui caressa le front, ramenant ses cheveux en arrière.

Poussin.. Il va falloir recoudre, juste quelques points, sinon ta blessure ne se refermera pas, ou alors très mal ,formant de disgracieuses boursouflures , sans parler du risque d'infection. Je vais te faire boire une décoction de Colchique pour atténuer la douleur.
.... courage ma puce.

Cali lui fit boire la décoction en lui soulevant doucement là Tête. Puis elle attendit que la préparation fasse effet. L'aiguille passée à la flamme puis à l'alcool était prête . Ses mains étant désinfectées, elle passa le fil dans le chat de l'aiguille.

Aller puce ... on commence... Sert les dents mon bébé !

La jeune femme piqua doucement la peau tendre du ventre en évitant de regarder téte, sachant que Syl et Arylis lui tenaient la main pour la réconforter. L' aiguille monta puis descendit dans les mains expertes de Cali. Cinq points furent nécessaire pour refermer complètement la plaie causée par le couteau. Elle finit le dernier noeud, reposa tout sur le plateau à portée de main et embrassa téte en la félicitant pour son courage.

C'est à se moment là que la porte s'ouvrit à nouveau, faisant place à Messire Pettjehan.

Bonjour, je suis membre de l'Hospital de St Jean de Jérusalem j'ai appris que l'on donne des soins ici. Je suis venu proposer mon aide le temps de ma présence à Thouars...

Cali sourit à cette proposition et le salua de la tête.

Messire Petitjehan !! C'est un honneur pour moi de vous accueillir dans notre modeste dispensaire. J'accepte avec plaisir une aide aussi précieuse que la votre.
Justement je viens de recoudre notre pauvre petite téte et je m'apprêtait à faire un Emplâtre de Rhypode pour favoriser la cicatrisation. Mais peut être connaissez vous meilleur solution? La plaie est restée ouverte plusieurs jours. Mes craintes sont tournés vers une infection .

Jehan_de_proisy

Dame Cali, mes compétences médicales sont très "militaires" hélas et surement moins douces et performantes que les vôtres...

Puis l'attirant à l'écart.

Dans le cas présent, compte tenu du grand risque d'infection de cette plaie ouverte, j'aurais cautérisé les bords de la plaie...remède empirique qui laisse des traces ... puis posé des mandibules de fourmis ainsi qu'on le fait en Orient.
Voici une éponge somnifère qui est une éponge naturelle qui contient de la jusquiame, du chanvre indien et un peu d'opium ce qui permet d'obtenir une analgésie voire une somnolence.

Je suis à vos ordres...ordonnez et j'obéirai...

Il défait sa cape et son épée les rangeant soigneusement, puis après avoir retiré ses gants, lave ses mains avec grands soins.
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Tete08700

Cela faisait quelques jours que Tété était au dispensaire. La plaie était rester quelque jours à l'air recouvert d'un linge blanc.
Elle était contente de voir ses deux amies a chacun de ses cotés , une main dans celle de Sylphide et l'autre dans celle d'Arylis..
Elle observait Cali qui depuis quelques temps s'affairait à préparer bandages et plantes.
Elle vit l'échange de regard passer entre les trois femmes et commença a s'inquiéter au fond d'elle , mais elle ne le montrais pas...

Poussin.. Il va falloir recoudre, juste quelques points, sinon ta blessure ne se refermera pas, ou alors très mal ,formant de disgracieuses boursouflures , sans parler du risque d'infection. Je vais te faire boire une décoction de Colchique pour atténuer la douleur.
.... courage ma puce.

Tété sentie une sueur froide en entendait sa mouman dire ça...Elle savait qu'en la recousant , elle souffrirais mais elle savait aussi que si elle ne le faisait pas , la plaie risquerait de s'infecter...
Elle bu alors la décoction que Cali lui avait préparer puis retira le linge qui était posée sur la plaie.
Voir Cali chauffer l'aiguille l'inquiétait de plus en plus.Elle sentit la sueur de son front dégouliner le long des ses joues. Malgré cela , elle laissait paraitre un petit sourire sur ses lèvres ; elle avait totalement confiance en sa mère.

Aller puce ... on commence... Sert les dents mon bébé !

Sentant l'aiguille traversée sa peau , elle ferma les yeux sans laisser un mot sortir de sa bouche puis serra la main des ses deux amies tout en serrant les dents. Seul un petit cri de douleur sortit sans qu'elle ne le veuille...
Sentant les mains de Cali se retirer et l'entendant reposer ses instruments sur le plateau , elle poussa un long soupire de soulagement tout en rouvrant ses yeux.

Quand Cali lui fit un bisou en la félicitant de son courage elle se pencha vers elle , et lui murmura tout en lui rendant :

- Merci maman..

Puis elle regarda ses deux amies qui étaient la pour la soutenir et elle leur fait un beau sourire pour les remercier..

Tete08700

Après qu'Arylis l'ai aidée a s'allonger sur la table , elle laissa Cali s'occuper des bandages et du nettoyage. Elle regarda le sang mélangé avec la bouillie puis fit une petite grimace , comme dégoutée.
Elle remercia Arylis par un beau sourire de l'avoir accompagnée jusqu'ici et de l'aider.
Tété fit une grimace quand Cali commença à nettoyer la plaie , mais elle savait qu'elle devait bien y passer

-On va laisser comme ça pour l'instant ma puce.

Elle lui fit un petit sourire puis lui répondit :

-Merci mouman , faudra que je mette mon bandage pour sortir quand même ?

Elle attendit que Cali lui répondit quand elle vit sa gnougnou , Sylphide entrer. Elle l'a vit se précipiter en s'approchant vers elle.

''Tete!! Petite peste à moi!!''

- Coucou Gnougnou , comment vas tu ? Bhaa moi euh je suis blessée comme ca peut se voir...un méchant , un fou furieu qui m'a sauter dessus pour me poignardée!..

''Dis moi Pitchoune qui t'as fais ça...''

Elle voyait bien le regard doux de Sylphide la regardant pour la faire parler mais elle senti la rage que la Louve avait en elle. Elle ne voulait pas donner tout haut son nom , elle se pencha doucement vers elle et lui murmura :

- Cet homme maudit , il se prénomme Calimentar..

Arylis

Arylis avait gentiment attendu que Cali ait fini. Elle allait s'approcher de sa souris pour la réconforter et lui poser quelques questions, lorsque Sylphide entra en trombe. La brune se renfonça dans le mur. Chacune son tour, la Tete était aimée, sa vilaine patienterait.

''Dis moi Pitchoune qui t'as fais ça...''

Par pudeur Arylis avait détourné la tête lorsque Sylphide et Tete s'étaient saluées, mais la dernière phrase de celle que l'on surnommait la Louve lui fit l'effet d'un coup de poing. Ces mots qu'elle n'avait pas pu dire de peur d'effrayer sa souris, si blanche et si douce. Un sourire de mauvais augure apparut sur son visage lorsqu'elle vit son amie se pencher afin de confier le nom du fou qui l'avait frappée.

Cet homme maudit , il se prénomme Calimentar..

Elle attrapa au vol le murmure de Tete, imprima en lettre rouge le nom détesté dans un coin de son esprit. Sa souris avait besoin que l'on prenne soin d'elle et la jeune fille ne pouvait quitter la ville, mais elle souhaita ardemment que bientôt, cet imbécil croise sa route ...

Sylphide

- Cet homme maudit , il se prénomme Calimentar..

Grondant sourdement La louve regarda sa ptite peste et sourit carnassière.

"Se nom restera imprimé à jamais dans ma mémoire ma belle..."

La humant pour bien s'imprégné de l'odeur rester accroché aux vêtements de Tete.

"Son odeur également...Crois moi que je n'aurai de repos que d'avoir rencontré ce triste individu et je n'ai qu'une parole..."

Baisant tendrement le front de la jeune femme Sylphide lui sourit rassurante avant de réalisé son manque de savoir vivre et de saluer Cali et Dame Arylis correctement.

"Pardonnez mon énervement mais je n'ai pas l'habitude que l'ont blesse impunément mes proches."
_________________

Arylis

"Pardonnez mon énervement mais je n'ai pas l'habitude que l'ont blesse impunément mes proches."

Arylis sourit à Sylphide, ne pouvant pas encore parler. Son sourire faisait office de salut, mais reflétait également la surprise qu'elle éprouvait lorsqu'on l'appelait "dame". Dame ; il ne manquait plus que ça ... S'il y avait une personne dans cette pièce qui ne méritait pas cette marque c'était elle. Mais cela viendrait et la Louve finirait sans doute par lui parler sans ce mot qui mettait tant de distance entre les gens.

La brune tira une chaise au chevet de Tete, posa un baiser sur son front puis caressa doucement les cheveux humides de sueur de sa souris. Si sa main droite n'était que douceur, son poing gauche, impuissant, se serra lorsque la jeune fille posa une nouvelle fois les yeux sur le linge blanc qui cachait mal la blessure de son amie. Il faudrait que Sylphide lui en laisse un peu ...

Damian.de.cheroy

Ho, c’était normal. Et puis, imaginez, cela aurait pu être pire. Vous auriez pu accoucher dans la forêt au milieu des bêtes sauvages. Tout en le disant, Damian se demanda si cela pouvait réellement apporter quelques réconforts…

Estelle, donc. Puis regardant à nouveau l’enfant, il lui dit : Bonjour Estelle.
C’est alors que l’enfant prit ses cheveux pour un hochet.

Aïe, aïe, aïe
Une petite larme perla sur le coin de l’œil.
Mais il n’osa faire de geste brusque de peur de faire mal à l’enfant.

Hé, hé ! Poucinette, fait attention, tu vas m’arracher ma tignasse. Souffla le jeune homme, amusé par le tour qu’elle venait de lui jouer.

Robin ne tarda en effet pas à arriver, et lorsqu’il fut là, Damian rendit Estelle à son père.

Bien entendu, messire.
Vous avez là un charmant nourrisson. Toutes mes félicitations.

Lorsque Cali arriva dans la pièce pour saluer tout le monde, Damian fit de même.

Bien, je suis heureux que tout s’est bien achevé en fin de compte. Je vais vous laisser en famille partager ce moment.

Je vous souhaite une bonne journée, et à une prochaine fois.

Damian accompagna donc Cali jusqu’à la sortie, et la salua une dernière fois lorsqu’ils partirent chacun dans leur direction.

Tete08700

Tété , a peine revenue de son voyage , avait marcher toute la nuit avec sa blessure au ventre..
Elle entra dans le dispensaire en sa tenant le ventre puis elle vit Cali. Elle lui fit un énorme bisou puis lui dit :

- Bonjour mouman... Tu va bien ?? parce que moi ça va bof...

Elle retira sa robe et lui montra son bandage tout le long de son ventre que l'hôpital de Poitiers lui avait fait :

- Un fou furieux qui m'a poignardée...La dame m'a préparer une bouillie de Lichens , puis elle elle me l'a étaler sur le ventre....
Elle m'a aussi dis de ne pas prendre de bain pendant 3 jours et de refaire mon bandage tous les jours , et pas besoin de recoudre mais je préférerais que tu y regarde quand même et que tu me refasse mon bandage ...

Arylis

Arylis était entrée, soutenant Tete. Elle laissa sa souris raconter ses malheurs à sa "mouman" puis l'aida à s'allonger pour que la médicastre s'occupe d'elle. La brune attendit, appuyée contre le mur pendant que les mains magiques de Cali enlevait le bandage, nettoyait, enfin bref, faisait leur boulot magique. La jeune fille ruminait toujours de sombres pensées.

Cali

Cali avait été prévenue la veille de l'agression de Téte à Poitiers et s'affairait à préparer de quoi la soigner. Au moins ça lui occupait les mains et l'esprit.
Elle était folle de rage et peinée qu' on ai pu s'en prendre ainsi à sa fille adoptive.
Quand elle l'avait appris , elle avait fracassé plusieurs chopes de bière et avait injurié le fou furieux qui avait attaquée et poignardé son poussin.

Un léger courant d'air sur la nuque lui signifia que la porte venait de s'ouvrir. La jeune femme se retourna pour découvrir ébahie , Téte soutenue par Arylis.

- Bonjour mouman... Tu va bien ?? parce que moi ça va bof...

Cali se précipita vers téte.

- hoooo, Téte ! Qu'est ce qu'il t'a fait??

- Un fou furieux qui m'a poignardée...

Cali la serra doucement dans ses bras et lui dit étonnée :

- de la quoi ??... bouillie de lichen sur une plaie au couteau ?... Et pas de points ? Ben on va voir ça ma puce .

Arylis aida téte à s'allonger sur la table puis Cali découpa les bandages et observa la blessure. La bouillie et le sang versé s'étaient mélangé donnant un curieux amalgame .
La jeune médicastre nettoya la plaie, la débarrassant de tout substance , de toute trace recouvrant la blessure et posa un linge blanc .

On va laisser comme ça pour l'instant mas puce.

Sylphide

Passant devant le dispensaire ce matin la, la Louve sourit en sentant l'odeur de sa petite peste à elle...Tient Tete est de retour bien rapidement se dit elle. Tant mieux ont va se prendre une de ces cuite.

Souriante à l'idée elle se dit que surement la ptite était aller faire un coucou à sa mouman d'amour. Une odeur doucâtre de sang frais vint toute fois lui titiller les narrines et l'intrigué par le fait quelle connaissait cette odeur propre a chaque personne.

Humant du coup l'air avec attention elle gronda très inquiete par ce que cette même odeur lui apprennait sur le posesseur de ce sang et sur la quantité qui s'écoulait de la blessure...Tete était blessée et gravement, ça elle aurait mit sa main à couper.

Folle d'inquiétude elle entra en trombe dans le dispensaire pour voir de ses yeux comment elle allait.

''Tete!! Petite peste à moi!!''

Avisant Tete étendue sur la table d'exament et Cali affairée à nettoyer la blessure elle se rapprocha pour prendre l'ampleur de la blessure et gronda sourdement en voyant quelle avait été faite par une lame. L'odeur du sang l'a dérangeant beaucoup moins qu'avant elle pouvait se permettre de resté présente et l'esprit allerte en présence de sang frais.

''Dis moi Pitchoune qui t'as fais ça...''

Regardant Tete bien en face le regard le plus doux possible pour éviter quelle ne voit la rage meurtrière qui l'habitait en ce moment même elle lui sourit doucement pour la convaincre et l'a faire parler...
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pnj

Winnisette rayonnante de bonheur regardait sa fille avec amour. Tandis qu'elle s'occupait de sa fille sous le regard attentif de Cali. Soudain le Messir qui l'avait aidé était venu lui rendre visite. Win lui remercia grandement de son aide et lui présenta sa fille.

Je tenais à vous remercier pour votre aide la derniere fois. J esperais avoir un accouchement serein au dispensaire et voila que c'est dans la rue halala

Darian regarda sa fille. Celle-ci pas du tout sauvage essayait déja d'échanger avec cet homme. Winnisette souria. Puis elle le vit prendre sa fille et une crainte surgissa subitement. Win avait peur qu'il blesse l'enfant, le coté protecteur d'une maman prenait donc le dessus.

Erf faite attention....

Mais tres vites elle se tue voyant l'homme se débrouiller. Le sourire revena donc sur ses lèvres.

« Allez, on fait risette ! On fait risette !
Tu sais que tu es adorable, toi ? Tu t’appelles comment, au fait ? »

Elle s'appelle Estelle j'ia hate que Robin revienne de son travail pour la voir j'ai l'impression qu'elle grandit de jour en jour.

Normalement je vais bientôt rentre chez moi.

Robindeybois

Robin revenait de son travail minier,un énorme bouquet de fleurs dans une main et une petite poupée de chiffons qu'il avait confectionné lui-meme dans l'autre main,il poussa la porte du dispensaire,se dirigea vers la chambre de Winnisette,en croisant Cali dans le couloir il l'a salua et lui demandait des nouvelles.

Bonjour Cali,comment vont Winnisette et mon petit bout ?

Voyant Cali affichée un large sourire,il comprit que tout allait pour le meilleur des mondes,il n'attendit pas sa réponse et se hata vers la chambre de ses deux femmes de sa vie et devant la porte de la chambre,il se retourna vers Cali et lui cria,

Merci encore Cali !!!

Il entra dans la pièce,entendant les jurons des personnes bléssées dont ses dernières paroles avait troublés la quiétude du dispensaire,il déposa les fleurs près sur le lit de Winnisette et demanda à l'homme qui le tenait

messire,puis je prendre dans mes bras le fruit de mes amours ?

Cali

Cali les rejoignit dans la chambre, balayant du regard l'image qu ' elle emporterait avec elle dans le lieu où elle devait se rendre .

Je voulais vous dire au revoir. je m'absente pour quelques jours. Maintenant que Win et Estelle sont tirées d'affaire, ma présence n'est plus aussi nécessaire.

J'ai des obligations à honorer . Hé puis je pars confiante . je sais que vous êtes en de bonnes mains avec Robin... et ce charmant Sire à qui vous devez une fière chandelle.

Cali serra la main de Damian de Cheroy et embrassa Win, Robin et déposa une bise sur le petit crâne d'Estelle.

Win ? Reste au dispensaire le temps que tu jugeras nécessaire . Votre petit bout de choux est en pleine forme. Win se porte comme un charme... que demander de plus!!

Cali ajusta une cape sur ses épaules et armée de son seul bagage fit un signe à tout le monde avant de prendre le chemin du monastère....

pnj

L’enfant éclaira son visage d’un large sourire quand l’homme l’a prit dans ses bras
Elle fronça les sourcils quand celui-ci se mit a gagatizer devant la petite princesse qu’elle était …Tentant de déchiffrer sont drôle de langage
Mais quand celui-ci se pencha elle fut plus attirer par ses cheveux quel empoigna sans délicatesse, mit dans sa bouche et se mit a sucer …. Elle fit un grimaçe a leur contacte éloignant sa petite bouche avide de découverte

Beurkk c’est pas trop bon ca … pensa Estelle en ne lâchant pas pour autant les long cheveux du monsieur par contre c’est tout doux.. Se dit-elle

Elle plongea ses grands yeux bleus, de bébé dans ceux de damian
L’enfant trouvait se monsieur très beau quelque chose se passé entre eux deux sans que ,eux même, ne s’en rendent compte….

Damian.de.cheroy

Tout en parlant à Winnisette, le regard de Damian fut attiré par le nouveau né, dont les bras se tendaient vers lui.
Il ne fallait pas être spécialiste en la matière pour comprendre que l’enfant voulait venir dans ses bras.
Un peu gêné, confus. Damian se demanda s’il oserait. Il craignait de ne pas savoir s’y prendre ou simplement la prendre dans ses bras.
Puis, après un moment d’hésitation, Damian se retourna à nouveau vers Estelle, et lui tient se langage :

_ « Et bien ? On veux venir dans mes bras ?
Bon, allez, je vais tenter de ne pas te prendre à l’envers, hein… »

Puis Damian prit le bébé dans ses bras après avoir posé sa canne sur le côté.
L’enfant lové dans un bras, il fit des chatouilles sur son nez.

« Allez, on fait risette ! On fait risette !
Tu sais que tu es adorable, toi ? Tu t’appelles comment, au fait ? »

En posant la dernière question, il se retourna vers sa mère. Se disant qu’il était incroyable de devenir aussi gaga dès qu’on voyait un nourrisson…

pnj

Winnisette avait peu à peu reprit le poil de la bête. Mais un long travail lui restait encore à faire. Celui de l'éducation de sa fille. Et pour commencer cela, elle se devait de passer des nuits blanches et de comprendre le langage et les demandes de son enfant. Pour uen jeune maman, ce n'était pas facile mais Win n'abandonnait pas. Sans relache elle fit son rôle de maman avec joie et tendresse.

Elle apprit à l'allaité et vecu donc des moment enchanté avec sapetite Estelle ou leur relation était tres proche. Cependant, elle était souvent génée pour les patients du dispensaire lorsque sa fille pleurait énormément. Eux qui avait besoin de repos.....

Winnisette resta quelque temps au dispensaire ou Cali lui fit de bon soin. Un matin alors que Calis était venu la voir, Win en profita pour la remercier avec tendresse.

Merci Cali tu as sauvée ma fille et grâce à toi l'accouchement c'est bien déroulé........

Elle lui fit un sourire radieux et la prit dans ses bras.

.... merci

Damian.de.cheroy

Quelques jours plus tard, Damian se présenta au dispensaire avec une boite de beignets.
La recette des beignets était d’origine sarrasine que les Croisés auraient rapporté en Europe.
Il désirait avoir quelques nouvelles des nouveaux parents ainsi que du nouveau né, naturellement.

En entrant, il aperçu Cali qu’il salua :

_ « Bonjour Cali !
Alors, où sont les nouveaux parents et leur enfant ? Tout se passe bien ? »

Ensuite, après avoir reçu les indications pour s’orienter dans le dispensaire, il se rendit au chevet de la jeune maman et du bébé.

_ « Bonjour Winnisette !" Puis se tournant vers le landau
"Bonjour toi ! Alors, comment ça va ? Gouzi gouzi gouzi ! » fit Damian, avant de se dire qu’il ne s’arrangeait pas avec l’âge…

_ « Hum… Alors, ça à l’air d’aller mieux que l’autre jour, je vois. J’en suis ravi.
Vous nous avez fait une belle frayeur… »

Puis tendant la boite de beignet à la jeune femme, Damian déclara : « Tenez, des beignets pour vous requinquer après toutes ces émotions. J’espère qu’ils vous plairont. »

Regardant autour, il finit par demander : « Robin est au travail ? »

Cali

Après l'accouchement précipité de Win dans une ruelle de Thouars dans des conditions de fortune, Robin aidé de Damian De Cheroy , transportèrent la jeune maman dans une charrette jusqu'au dispensaire.

Cali avait délacé la chemise de Win pour placer le bébé contre sa peau afin que le lien ne soit pas rompu mais avant tout aussi pour le maintenir au chaud.

Arrivée au dispensaire peu de temps après, la jeune médicastre avait prodigué les premiers soins d' urgence au nouveau né qui se portait comme un charme. Cali était plus inquiète pour la maman avec qui elle passa plus de temps , lui réservant les meilleurs morceaux de viande afin qu'elle retrouve peu à peu ses forces.
Du repos et quelques fortifiants, plus la joie d'admirer à volonté le petit trésor qu'elle avait enfantée, lui redonnèrent force et vitalité en quelques jours.

Les journées se déroulaient sereinement entre soins et tétées. La mère et l'enfant ne se quittaient pas des yeux, chacun cherchant le regard de l' autre .

Parfois, Cali arrêtait ses tâches pour les observer en souriant.

Un matin, Win la prit dans ses bras et d'un sourire radieux lui dit :

Merci Cali tu as sauvée ma fille et grâce à toi l'accouchement c'est bien déroulé......merci.

Ho tu sais Win... c'est toi qui à fait tout le boulot.... contente d'avoir pu t'assister!!

Cali, un peu émue, alla farfouiller dans ses affaires pour se donner une contenance.

Peu de temps après, Win eu la visite de Damian de Cheroy. Il salua Cali puis se rendit au chevet de Win et de sa petite Estelle.
Cali était amusée de cette visite pleine de gaieté ...

pnj

J’ai plein de chose a comté .. je voudrait raconter tout se que j’ai vu dans le ventre de ma maman ..
Mais de ma bouche de sort que des cris …
Je voudrais dire a quel point j’ai faim

OUIINN OUINNN !!

Argg j’espere que maman va comprendre …
Ouf elle me donner pitance un délicieux met tout chaud peau contre peau …
Que j’aime être la lové entre les seins de ma maman il fait doux … il fait bon ….
Je ne me lasse pas de la regarder
Ho …. De la visite …. C’est l’ange que j’ai vu et qui m’a délivré de mon calvaire… elle me surveille de prêt pour voir si je vais bien ….
Lorsqu’elle se penche sur moi je lui fais un sourire et je gazouille ….

ARREEUUU !!

Je trouve quelque chose que j’apprécie beaucoup …. Miam … mon pouce !!! je le tète avec frénésie
Ce n’est que pure délice …
Mais alors qu je m’apprêtais a m’endormir un monsieur se penche sur moi et me parle

Hihihi il est rigolo …
Je retire mon pouce dans un bruit de suçion et fait un large sourire maliceux déjà
Mon regard est même attirer pas une canne qu’il tien e
Se qui me laisse interrogatrice … qu’est ce donc et pourquoi ???…
Enfin c’est pas grave je le saurai bien un jour

Je le regarde et balance mes bras esperant qu’il me prendra pour un calin … j’aime bien les câlin déjà ….

Cali

Cali sourit à Thom et lui fit un petit signe amical lorsqu'il prit la porte..... Elle se promit de lui demander de la ramener la prochaine fois qu'il passerait .^^

De très bonne humeur, la jeune femme finit les quelques tâches qui lui restaient à faire en chantant la chanson des hospitaliers qui lui trottait dans la tête... on se demande comment.... " hein Thom?!! ".

Puis voyant l'heure, elle fonça au match de soule en gargote .
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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo

pnj

OUINNNNN OUINNNNN OUINNNNN !!!

Des cris se font entendre dans une des chambres du dispensaire …
D’ordinaire ce lieu était calme car remplit de gens malade et blesser mais pour une fois il était animé de pleure d’enfant ..
En effet un nouveau nait venait de prendre posséssion de la chambre du fond
La petite puce avait décidée d’alerter tout le village qu’elle était enfin née, et n’avait vraiment pas envie de dormir

Sa maman winnisette commençait à ne plus savoir quoi faire pour la faire taire
Avait t’elle faim .. avait elle mal ? … était elle triste !
Estelle elle-même ne savait pas se qu’elle avait …..

Leonin..

Thomas écouta les conseille de Cali, il se mit sur les deux main sans aucun effort. Il souris a Cali. Il se remit sur ses pied.

- Oui bon voila tu me fait tournez en bourrique que veut tu que je te disent a par au revoir ???

A ces mots Thomas sortit du dispensaire.
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"La musique donne une âme à nos cœurs et des ailes à la pensée"
Platon

Leonin..

Thomas arriva au dispensaire. Il fessai semblant de boitait. Il simulait des symptômes. Il était lui même médicastre spécialisé dans les blessure de guerre.

- Salut Cali. Je venez te demandez ce que j'ai. J'ai mal a la tête, j'ai des vomissement. Je boite aussi ... C'est grave docteur ??? Je pourrait jouer a la soule se soir ???
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"La musique donne une âme à nos cœurs et des ailes à la pensée"
Platon

Cali

Cali se retourna en entendant la voix de se sacré Thom et afficha aussitôt un air de circonstance .

Thommm ! Mon pauvre amis... mais que me dis tu là ??? Tsssss.....c'est catastrophique oui!

La jeune femme se cacha pour étouffer un rire . Ce coquin farceur pensait la rouler dans la farine. Elle l'avait démasqué ^^. Mais il fallait bien jouer le jeu.... pis il était tellement trognon. Aussi lui répondit t'elle en toute bonne médicastre qui se respecte ;

Heureusement pour toi j'ai un remède radical !! Fais exactement ce que je te dis.

Elle lui dit de faire le poirier contre le mur et il s' exécuta de bonne grâce. Pour faire durer le plaisir, elle le laissa dans cette position un moment.

Bien ! Tu avais mal à la tête... 1er leçon : si tu as mal à la tête fait le poirier , tu auras mal au cul !
2 ème leçon : tu avais envie de vomir parce que tu avais l'estomac dans les talons ^^.. le poirier y a remédié !
... 3 ème leçon : tu boitais..... ben là désolée mon vieux mais quand on a des pieds de cochon on fait avec^^.

Cali l'aida à se mettre debout en souriant.

... ho ! J'oubliais la 4 ème leçon ; c'est pas au vieux singe qu'on apprend à faire la grimace ^^. Puis elle lui colla un gros bisou sonore sur la joue.

Rosedechine

Rose arrive très tôt au dispensaire, tenant à peine debout, frappe doucement à la porte, et s'assoit par terre en attendant qu'on lui réponde.
La nuit dernière, victime d'une attaque de brigand, elle s'est réveillée au milieu d'un champs couvertes d'échymoses, rageant contre l'inconnu qui l'a mise dans cet état. Elle a repris la route pour arriver à Thouars et y être en sécurité chez elle.
Mais tout d'abord, elle doit attendre de faire soigner ses blessures avant d'aller se reposer.

Rosedechine

Après plusieurs heures d'attente, Rose se dit qu'elle ferait mieux d'aller se reposer chez elle et peut-être revenir demain.
Elle se lève difficilement et s'en retourne, déçue de n'avoir pas eu de soins mais heureuse d'être de retour dans ce village qu'elle apprécie.

Cali

Le temps de s'affairer à mettre à jours quelques affaires courantes telles que renouvellement du matériel, courrier en attente..... Cali supposa que ça permettrait à la futur maman de se reposer.
En jetant un oeil dans la grande salle, elle s'aperçut que Servanne s'était esquivée, sans doute pour les préparatifs de son mariage avec Teny. Bah, au besoin, elle savait ou trouver la médicastre.

Vu qu' il n'y avait pas foule, la jeune femme décida de fermer plus tôt et partit vaquer à ses occupations au village. Entre son champ de blè, sa forge, " La caverne" de Pano et le dispensaire, pas le temps de chômer.

Cali revint contrariée, on lui avait dit avoir aperçue Dame Rosedechine ,assez mal en point , qui l'attendait. Mais elle l'avait raté. Décidément, il faudrait qu'elle vienne plus souvent au dispensaire. Peut être qu'elle croisera Rose au village .
Machinalement, Cali se gratta la tête et décida de rester quelques temps pour faire un peu de rangement.

Arylis

Tu sais, Servanne n'a pas fini d'attendre ... et à mon avis ça risque de durer quelques mois^^.
Assis toi Servanne. je vais m'occuper d 'Arylis avant que ses blessures s'infectent et on pourra ensuite discuter de ce pourquoi tu es venu. je te délaisse un instant.

Arylis sourit à Servanne et suivit Cali dans la salle d'auscultation. C'était la première fois qu'elle venait, n'ayant généralement pas besoin d'aide pour soigner les petits maux, mais c'était l'occasion de revoir son amie et de l'entendre ronchonner. D'ailleurs ça ne rata pas ...

Tous les jours on entend parler de ces brigands. Ca me met en rage et je me sens impuissante. J'aimerais avoir assez de force pour en rosser au moins un !
Encore heureux qu'il t'ai laissée en vie. Enfin, il ne t'a pas raté celui là. regarde moi ça quelle brute!!

La brunnette eu envie de rire lorsqu'elle imagina la fragile Cali en train de menacer un homme du gabarit de celui qui l'avait surprise. Enfin, au moins elle aurait pour elle l'effet de surprise. Mais dans le fond elle n'avait pas tort, et Arylis méprisait profondément ces gens qui s'en prenaient à des voyageurs, bien souvent sans le sous pour les priver du peu de biens qu'ils possédaient. Elle soupira, puis se contracta. La médicastre avait commencé son office et le contact de l'alcool désinfectant la fit grimacer.

Zut alors. Si ça fait si mal je ne reviendrais pas. Souffrir une fois passe encore, mais deux et volontairement ... Songea-t-elle.

Mais aprés la cuisante morsure de l'alcool, la fraîcheur du baume et la douceur des doigts de Cali lui fit oublier ses regrets. La jeune fille put donc lui conter son voyage avec plaisir.

Ailleurs ... Que c'est délicat à expliquer ... Ailleurs ils mangent des fourmis en croûte, des chenilles grillées, vivent dans des masures plus délabrées que la mienne et se vêtissent de quelques lambeaux de peau ...

Arylis guetta la réaction de son amie et rit devant son visage effaré.

Je plaisante ma belle. Ils sont tout à fait normaux, si la normalité existe. La plupart des gens que j'ai rencontrés étaient trés sympathiques et pleins de bonne volonté. Je crois que c'est l'une des principales caractéristiques de l'homme ... Continuer à s'accrocher à la vie même lorsque tout semble aller de travers ... L'espoir est vraiment une drogue. Et sinon les villes étaient agréables, même si Thouars reste la ville de mon coeur.

Lorsqu'elle eut fini, l'herboriste lui posa des bandages. Arylis se dit qu'elle en aurait vite fini avec ses blessures et qu'elle ne garderait sans doute pas trop de cicatrices. Comme pour confirmer ses pensées, Cali se redressa et lui sourit.

Avec le temps, les marques finiront par s'effacer.

HÉ... Servanne ? T'es toujours avec nous ?.... On t'entend plus là?

Arylis rit devant la bonne humeur inentamable de Cali. Elle chercha Servanne sur sa chaise et lui sourit. Puis elle claqua un baiser bruyant sur les joues de ses amies.

Je vais vous laisser discuter de choses qui ne me regarde pas, et j'espère ne me regarderont pas avant un certain temps. Bonne journée les filles et à trés bientôt j'espère.

Arylis sortit du dispensaire toute guillerette, de jolis bracelets blancs collés à ses poignets.

Cali

Moi je passais te faire un coucou, et puis aussi pour mes poignets et mes chevilles qui n'ont pas trop apprécié le traitement de mon brigand... Mais ça peut attendre que tu t'occupes de la future maman.

Cali regarda Servanne en souriant.

C'est une merveilleuse nouvelle . je suis heureuse pour toi et Teny .

Puis elle se tourna vers Arylis.

Tu sais, Servanne n'a pas fini d'attendre ... et à mon avis ça risque de durer quelques mois^^.
Assis toi Servanne. je vais m'occuper d 'Arylis avant que ses blessures s'infectent et on pourra ensuite discuter de ce pourquoi tu es venu. je te délaisse un instant.

Cali accompagna son amie dans la pièce d'auscultation et maugréa en la soignant.

Tous les jours on entend parler de ces brigands. Ca me met en rage et je me sens impuissante. J'aimerais avoir assez de force pour en rosser au moins un !
Encore heureux qu'il t'ai laissée en vie. Enfin, il ne t'a pas raté celui là. regarde moi ça quelle brute!!

La jeune femme désinfecta délicatement les poignets écorchés enlevant quelques brins de corde assez fins pour s'être incrustés dans la peau délicate . Cali continua de pester mais demanda à Arylis qu'elle lui conte son voyage, qui elle avait rencontrer, comment c'était hors des frontières; est ce qu'ils vivaient comme eux... Tout en conversant, elle continua de la soigner en recouvrant les marques laissées pas le frottement d'une corde d'un un baume cicatrisant. Puis elle enroula une fine bande se soie autour de chaque poignet.

Avec le temps, les marques finiront par s'effacer.

HÉ... Servanne ? T'es toujours avec nous ?.... On t'entend plus là?

Timi20

timi20 entra dans le dispensaire et attendit . il conprésser son cou car il saignais beaucoup . ses s'attaner brigand l'on encre eu et il va se venger. en attendant cali il s'asois .

...
Comme signalé à de multiples reprises, ceci n'est pas un RP.
Reportez vous en page 7 pour relire mes explications, mais je commence à me demander si vous ne le faites pas exprès.
Je laisse l'auteure du topic seule juge, mais si c'était moi, j'ignorerais purement et simplement vos interventions tant que vous ne feriez pas un minimum d'efforts.

{Léon}

Arylis

NAAANNNN !! Pas de bébé !!!

Arylis regarda Cali avec une grimace surprise. Mais qu'est-ce qui lui prenait ? Elle rit en voyant la moue de son amie, parfait reflet de l'expression que Servanne et elle devaient afficher.

Ben ça ! Pour une surprise ! Quand à savoir qui est la plus surprise !!

Arylis lui sourit lorsque la jeune femme vint les embrasser.

Coucou Arylis! On est de retour ? Rhhooooo toi.. tu vas en avoir à me raconter hein?

A ça ... J'en ai plein mon sac. Enfin façon de parler puisque je suis me fait détrousser en arrivant...

La jeune fille eut une moue rageuse puis se tourna vers Servanne.

Ca tombe bien que tu sois là... J'ai vu la robe de demoiselle d'honneur. Elle est ..aaaaahhhhhhhhhh je la veux, je la veux !!!

Arylis se rendit compte qu'elle ne savait même pas qui serait au côté de son amie pour son mariage. Elle la prit par les épaules et lui sourit.

C'est vrai ça. Qui donc va porter cette jolie robe et qui sera ton témoin ?

Servanne n'eut pas le temps de répondre que déjà Cali reprenait son rôle de médicastre en chef.

Tiens au fait . Vous faites quoi ici?

Moi je passais te faire un coucou, et puis aussi pour mes poignets et mes chevilles qui n'ont pas trop apprécié le traitement de mon brigand... Mais ça peut attendre que tu t'occupes de la future maman.

Cali

Elle souriait en dormant. Le plus délicieux des songes la berçait..... elle flottait dans un voile cotonneux se mirant dans des yeux amoureux qui la sublimaient... un baiser effleurait sa joue suivi d'une douce pression sur ses épaules.... elle soupira.... bébé.... bé..
hein? ... BÉBÉ ???.... naaaaannnn.... elle voulait pas de bébé !!!!

Cali se réveilla en sursaut.

NAAANNNN !! Pas de bébé !!!

La jeune femme se mit précipitamment debout et se retrouva nez à nez avec avec Arylis et Servanne. Eberluée, elle les dévisagea pendant un moment avant de se rendre compte qu'elles aussi la regardaient bizarrement .

Cali pinça les lèvre puis pouffa.

Ben ça ! Pour une surprise ! Quand à savoir qui est la plus surprise !!

Elle alla les embrasser.

Coucou Arylis! On est de retour ? Rhhooooo toi.. tu vas en avoir à me raconter hein? Puis se tournant vers Servanne :

Ca tombe bien que tu sois là... J'ai vu la robe de demoiselle d'honneur. Elle est ..aaaaahhhhhhhhhh je la veux, je la veux !!!

Tiens au fait . Vous faites quoi ici?
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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo

Cali

Téte était restée quelque jours au chaud dans la maison de Féo , puis elle avait rejoint le joyeux groupe qui partait sur les routes ... Syl et Aka, Anggel et Filoute , Eli.... Pour sûr ça faisait un grand vide en taverne. Féo un jour avait parlé de vouloir voir la mer et chevauchant sa jument , elle était partie à La Rochelle .

Cali avait décidé ce soir de passer au dispensaire avant de rentrer chez elle. Même si les journées inondaient Thouars d'un soleil radieux, les nuit étaient encore fraîches, aussi décida t' elle de faire un feu pour se réchauffer un peu.

Le dispensaire était vide. Elle en profita pour faire un peu de rangement , plier le linge qu'elle venait de laver et regarder son inventaire . Maintenant qu'elle avait commencé à bouger, la jeune femme se sentait pleine d'entrain et du coup remis en ordre ce qu'elle prévoyait de faire pour le lendemain.

Au bout d'une heure ou deux, l'envie de rentrer chez elle lui était passé. Après s'être préparé une infusion, Cali s'installa sur un fauteuil devant la cheminée et dégusta à petites gorgées la douce boisson parfumée.

La pièce était plongée dans la pénombre et seules les flammes éclairaient avec douceur les traits de le jeune femme qui, songeuse , fixait sans les voir, les braises incandescentes . Le crépitement du bois sec, accompagné de petites étincelles , rompait parfois le silence mais ne gênait en rien le cour de ses pensées.

Cali se laissa gagner par une douce torpeur et s'endormit devant le foyer.

Arylis

Arylis avait été agressée peu avant son retour à Thouars. L'attaque n'ayant pas eut de conséquences trop désatreuses, la jeune fille n'en gardait que le souvenir de son amour propre bafoué et de ses poignets douloureux, cisaillés par la corde avec laquelle le bandit l'avait entravée. Elle décida donc de se rendre au dispensaire, plus pour saluer l'herboriste qui y faisait son office que pour les herbes qu'elle pourrait lui prescrire.
Arylis poussa doucement la porte de la bâtisse, étonnée par le calme et la pénombre qui y régnaient. On lui avait décrit l'endroit plus vivace, Cali s'arrachait même parfois les cheveux à force de courire entre tous les blessés. La jeune fille se glissa sans bruit dans la grande pièce, seulement éclairé epar un feu chaleureux. En s'approchant, la brunnette découvrit la médicastre avachie dans un fauteuil un léger filet de bave dégoulinant de ses lèvres entrouvertes. Un sourire attendri apparut sur le visage d'Arylis. Elle contempla un instant la jeune femme, hésitant à la laisser se reposer. Puis le désir de parler fut trop grand, elle venait de rentrer et n'avait vu personne, ce qui l'étonnait un peu. Saisissant un linge propre elle essuya la bouche de la jeune fille et posa un baiser léger sur sa joue. Si cela ne la réveillait pas, tant pis, elle repartirait.

Servanne

servanne arriva toute timide, c'était la première fois qu'elle venait au dispensaire.

Bonjour
Pourrais ton me dire les heures d'ouverture pour les consultations, et j'aimerai savoir qui est la sage femme

servanne rougit, elle et Teny ne pouvais plus cacher sa grossesse, son ventre ne pouvait plus être caché sous ses vêtements

Arylis

Arylis sourit en voyant Servanne entrer. Elle espéra que Cali s'était suffisament reposée, car le travail l'attendait. Posa sa main sur son épaule elle la réveilla doucement.

Réveille-toi Cali. On cherche une magicienne aux doigts de fée pour s'occuper d'un bébé.

Laissant la jeune femme reprendre ses esprits, Arylis alla prendre Servanne dans ses bras.

Comment vas-tu ma belle ? Alors bientôt maman ?

Annelyse

Et c'est pour la deuxième fois qu'on la recoucha, décidément personnes ici ne voulait que Kiss se lève!

Kiss ! Ton bébé va bien ! Quoi? Kiss avait bien entendu ce que Cali venait de lui dire? Elle assimila la chose en la suivant du regard tandis que celle ci s'empressa de prêter secours a la tiote.
Quoi?QUOI?!Je peux savoir ce qui se passe ici?!

Kiss sursauta surprise de ce cris puis pencha son visage sur le coté regardant en direction de la où était posté Chuichian l'instant d'avant. Elle se redressa aussitôt pensant que c'était le moment qu'elle redoutais, mais la suite l'a fit douter, il s'adressa a Cali comme jamais il ne l'avait fait. Kiss en écarquilla les yeux devant cette scène, qu'avait elle put lui dire qui puisse le mettre dans cet état d'affolement? Pauvre d'elle, elle n'y était strictement pour rien et elle en prenait pour son grade. Alors qu'elle entrouvrit la bouche pour parler à Chuichian, celui ci ne s'arrêtait plus s'en prenant désormais a Mac plus physiquement. Celle dite la provocante en perdait ces moyens mais elle se leva immédiatement pour tenter de le calmer, ne comprenant plus a son tour ce qui se passait, première fois qu'elle le voyait si menaçant et agressif. Honteuse et intimidé sentiment qui pour la première fois elle aussi l'envahir.. Le temps qu'elle posa pieds au sol Chuichian l'avait aussitôt lâché la regarda a présent elle.. Les yeux rouges contenant ses larmes avec du mal, elle le fixa a son tour avec d'un air abattu.. oh Chui mais qu'est ce que je te fais? se disait elle en le voyant si foudroyé. Il ne méritait pas de subir tout ce qu'elle lui faisait, il était autrefois un homme si joyeux et drôle.. mais depuis qu'ils étaient ensemble elle lui faisait vivre milles histoires devenant de plus en plus lourd.. le trahir en le trompant jusqu'à vouloir en ce jour tuer sa progéniture. Progéniture qui n'était peut être même pas de lui.. voila la raison de son actes, mais a quoi bon vouloir expliquer cela a un hommes qui est buté et persuadé que ce futur est la chair de sa chair sans aucun doute! Si seulement elle en était aussi certaines que lui elle n'aurait surement jamais fait ça.

Il se regardèrent quelques secondes dans les yeux, aucune remontrance, plus de questions.. rien.. rien ne sortirent de la bouche de Chui, ses yeux étaient atteint de mélancolie même si la colère se lisait sur son visage, Kiss n'assimilait plus du tout.. qu'avait elle fait? que lui faisait elle subir? elle s'en voulait désormais.. elle l'aimait mais elle le faisait bien trop souffrir. Elle l'aimait mais il s'en alla sans lui dire mot..
Une, puis deux... suivit d'une troisième larme qui ruisselèrent sur ses joues, douleur moral et physique elle subissait. Elle secoua la tête ensuite, non pas encore, pensa t-elle.. elle le laisserai pas cette fois ci, elle était, oui prise au piège de cette amour qui la passionnée malgré toute bataille qu'elle s'était donnée a ne point s'attacher a cette homme, mais elle l'aimait et c'était plus fort qu'elle, sa fierté a cette instant elle le mit de côté. Puis aussitôt pensée Kiss s'excusa auprès de Cali d'un simple regard et sans attraper de quoi se mettre sur le dos sortie a son tour du dispensaire une main appuyée sur son ventre. Dehors elle se trouva face a Chui qui faisait les cents pas

Chui... dit elle faiblement en s'approchant de lui hésitante, sa douleur au ventre n'étant alors que petit détail a cet instant j'ten prie.. viens.. elle glissa ses doigts dans les siens on rentre a la maison.. tout va bien.. elle finit par lui déposer un baiser humide par ses larmes sur ses lèvres..
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Cali

Elle ne vit pas le chemin parcouru. Elle ne sut même pas combien de temps elles mirent pour arriver. Dans sa tête se bousculaient les plus sombres idées . Il est bien plus facile de garder la tête froide quand on soigne un patient qui ne vous est pas lié. De savoir que son poussin était en danger et souffrait, la mettait dans tout ses états.

Cali sauta de cheval à peine arrivée. Se tenant au mur, elle prit une profonde respiration. Expirant l'air doucement de sa bouche tremblante , elle renouvela ces mouvements respiratoire deux fois encore afin de se reprendre et de calmer les battements de son coeur.

La jeune femme se redressa lentement, et ne serait ce qu'une légère crispation de sa mâchoire serrée, rien ne se devinait de son inquiétude.

Cali poussa la porte de la maison, Féo sur ses talons.

Elle pâlit en découvrant téte , le corps baignant dans son sang.... trop... trop de sang!
Cali prit fermement la petite main qu'elle tendait vers elle et lui serra fermement.

Je suis là poussin ! je suis là ! On va s'occuper de toi avec féo hein! Ne t'inquiètes pas.

Cali déposa un baiser sur le front en nage de téte et se retourna vers Féo.

FÉO,?? Vite...... met de l'eau à bouillir... et il me faut du linge propre.. des draps de rechange aussi. ça se présente mal... elle a perdu beaucoup trop de sang. Je crains pour le bébé

Elle s'occupa d'arrêter l'hémorragie... pour ça oui... mais téte avait perdue son bébé.

Féo prépara des décoctions avec les plantes qu'elle avait amené . Elle y ajouta un puissant analgésique pour calmer la douleur.
Toutes deux lavèrent tète avec infiniment de douceur, lui changèrent les draps.. et enfin... Cali du se résoudre à lui parler du petit ange qui s'en était allé... qu'elle était jeune et qu'elle en aurait d'autre.

Elle dit à Féo de la garder trois jours au chaud et qu'un voyage lui changerait les idées. Elle même ne pouvant laisser le dispensaire sans surveillance.
Elle serre doucement son poussin dans ses bras et la berça jusqu'à ce qu' elle s'endorme.

Ensuite avec Féo , elles parlèrent de médication, de précaution à prendre . Toute deux veillèrent téte en la couvrant d'attention.

Sylphide

A la fin du traitement d’aka, Sylphide s’approcha une serviette à la main pour lui essuyer doucement le visage prenant garde a ses yeux, ne faisant que les éponger.Souriant a voir sa criniere toute mouillée lui dégouliner de chaque coté du visage et gouter au sol, elle lui donna un doux bisou au bout du nez mutine.

‘’Allez grand guerrier a la maison!’’ Dit-elle d’un ton espiègle avant de se retourner en entendant Timi entrer trainant de la patte.

‘’Cali tu peux m'aider, je suis tombé de mon toit…’’

‘’Hum je suis désolée, tu viens de la manquer de peut Timi. Elle est en route pour Poitier.’’

Prenant le bras de son amour pour le guider, Sylphide lui mit en main son bâton et le guida jusqu'à la porte.

‘’Oh! Suis-je bête!’’

Laissant Akashia près de la porte, revint sur ses pas et ramassa le sachet d’herbes que Cali lui avait préparé pour soigner son pauvre amour. Décidément elle faisait une bien piètre infirmière, soit, elle l’oubliait dans un coin, ne le guidait pas au bon endroit, le laissait se frapper aux arbres et maintenant elle avait presque oublié de prendre sa médication. Le pauvre homme n’était pas au bout de ses misères avec elle…Sylphide sourit pour elle-même a cette idée, son amour ne l’a voyant pas et Timi… et bien Timi après s’être laisser tomber lourdement sur un lit, ne l’a regardait même plus, m’enfin…Avisant Feodorowka et Jarnsaxa occupé à faire……. du ménage?...Elle les interpella.

‘’Mes dames puis-je vous confier le bon sir Timi que voila, en attendant le retour de Cali?’’

Fouillant dans sa besace qui ne l’a quittait jamais, sauf pour les traques puisqu’elle aurait entravé ses mouvements, en sortie un sachet d’herbes qu’elle déposa sur la table.

‘’En infusion ça lui fera le plus grand bien et le fera dormir comme un bébé.’’

Sourit espiègle.

‘’Moi je ramène le galant que voila chez lui, et je ne serai pas disponible pour un certain temps…’’

Leurs fait un ptit clin d’œil coquin et rejoind son amour près de la porte…

Akashia

Akashia entendit quelqu'un rentrer puis entendit la voix de Timi. Alors que son visage était sec, il préféra continuer de se l'essuyer en souriant.

Akashia se tenait a Syl amoureusement autant pour se laisser guider que pour profiter de sa présence.
Un long chemin les attendait pour rejoindre leur cabanon mais il savait que le trajet serait un vrai bonheur.

A plus Timi ... J'ai mon infirmière personnelle j'espère que ca ira pour toi!

Syl ajouta:
‘’Moi je ramène le galant que voila chez lui, et je ne serai pas disponible pour un certain temps…’’

Souriant en lui tardant les prochains soins ... Il fermèrent la porte et se dirigèrent vers leur chez sois ... la foret...
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A vaincre sans peril ... On triomphe sans gloire ...

Oderint Dum Metuant

Timi20

-bon chance aka ,moi je pence que j'ai des cotes casser.ses tout

...
Comme signalé à de multiples reprises, ceci n'est pas un RP.
Je vous demanderai à l'avenir de mettre au moins trois lignes.

Commencez par exemple par mettre des actions, des pensées (en italiques)
Continuez avec un dialogue (en gras)

exemple:

Timi regardait Akashia, se tenant les côtes en grimaçant.

- Bonne chance Aka. Moi, je pense que j'ai des côtes cassées, c'est tout.

C'était peut-être tout, mais ça faisait bien mal. Il se tourna vers Cali, attendant qu'elle s'occupe de lui.

...
Léon

Akashia

Pendant qu'akashia avait son visage dans la solution apaisante, il repensa aux paroles de Syl juste avant ...
Elle viendrait vivre chez lui ...
Ses paroles résonnaient dans sa tête comme une musique douce... Comme il serait agréable de l'avoir a ses cotes ...
Elle revenait régulièrement les soirs après ses traques. Elle revenait juste de la rivière en général ou elle se lavait du sang de sa proie ...
Elle se couchait contre lui tantôt devant lui tantôt derrière selon si elle était câline ou plutôt dominatrice.
Il adorait la prendre alors dans ses bras ou alors se blottir contre elle. Il adorait sentir leurs corps s'emboiter montrant ainsi qu'ils étaient fais l'un pour l'autre.
Pourtant elle avait le corps froid de sa baignade ... Alors, quand elle n'était pas trop fatiguée de sa chasse ... Ils se réchauffaient dans une étrainte passsionnée qui devait des fois réveiller la foret environnante ...

Il pensait a tout cela en souriant. Elle était assise a ses cotes et il posa sa main sur la sienne...
Il avait mal mais étrangement se sentait divinement bien.

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A vaincre sans peril ... On triomphe sans gloire ...

Oderint Dum Metuant

Cali

Ses bras réconfortant l'enlaçant lui apportèrent toute la chaleur dont elle avait besoin. Elle ferma les yeux savourant ce moment de paix et de sérénité . Il avait toujours été là pour elle... un ami fidèle qui l'aimait en secret, restant en retrait mais revenant en première ligne dés qu'il la voyait perdre pieds ou en équilibre instable. Jamais il n'avait demandé, jamais il n'avait exigé.

Cali puisa en lui un peu de cette force tranquille qui le caractérisait. Sa voix se fit douce quand il lui chuchota;

- Je suis là Cali ....j'prendrais soin de toi ..

Elle se reposa sur lui puis levant son visage le regarda en souriant.

Merci Bamba..... merci d'avoir toujours été là et de l'être encore. Je t'en fais voir hein ?
Elle déposa un baiser sur ses lèvres puis s'apprêtait à lui parler quand elle entendit une voix comme étant celle d'Akashia lui parvenir depuis l'autre pièce.

Cali ?? Tu es là ? Tu aurais quelque chose pour mes yeux stp ?

La jeune femme caressa le visage de Bamba et se leva .

On dirait que le devoir m'appelle !

Elle se dirigea vers une bassine qu'elle remplit d'eau ,s'aspergea le visage et se sécha avec la serviette posée à côté. Puis elle prit dans son armoire une fiole qu'elle vida directement dans sa bouche.

S'adressant à son ange gardien, elle lui dit;

Remède de cheval de ma grand- mère ! Avec ça je peux tenir jusqu' à demain ! Ne sois pas inquiet, tout ira bien.
On se voit ce soir à la Caverne ?

Cali entrouvrit la porte et cria à Akashia:

J'arrive Aka !!

Elle fit un petit signe à Bamba en lui chuchotant;..... à tout à l'heure....

Aka l'attendait ainsi que Syl et Eli . Cali eut l'agréable mais aussi inquiétante surprise de voir ses deux patientes éclopées en train de nettoyer et briquer le dispensaire. Elle ne savait si elle devait les remercier ou les gronder de ne pas se reposer toutes les deux.

Cali vit de suite les yeux rouges et tuméfiés d'Aka.

Oulala.... mais qu'est ce qu'il t'est arrivé ?

Sylphide

En conduisant Akashia au dispensaire, disons que conduire est le bon terme vu que son amour était depuis la veille après son accrochage avec Tété, atteint de cécité. De le voir ainsi les yeux tuméfiés, gonflé et rougit par l’irritation, l’inquiétant au plus haut point. Elle avait préféré venir voir Cali qui connaissait une autre médecine que la sienne, La louve plus habitué a soigné les loups que les humains, se sentait impuissante face a ce mal qui atteignait son amour…

Surement que l’espiègle gamine, toujours les mains occupés à se bagarrer ou a lancer du purin devait transporter son lot de saletés sous ses ongles quelle prenait plaisir à utiliser pour se défendre. Arf…Pire qu’un chat sauvage cette petite dame…

Entrant au dispensaire Sylphide, fit assoir son cœur sur une chaise. Se retourna sur l’odeur de foret qui vint taquiner ses narines et sourit a Eli qui venait d’entré et observait son frère, qui ne la voyait pas, le regard des plus alarmé …

Sourit a Cali venant vers eux, elle avait meilleure mine, que la dernière fois quelle l’avait vu.

''L’amour ma foi fait des miracles à ce que je vois…'' Lui fit un p’tit clin d’œil espiègle.

Soupira en reportant son regard anxieux sur son amour.

''Oulala… mais qu’est-ce qui t’es arrivé?''

Sylphide, ronchonne se retenant de parler, laissant Akashia expliquer sa mésaventure, se recula un peu se faisant par le fais même discrète, mais veillant quand même en suivant du regard chacun des mouvements de Cali qui s’activait autour de lui.

Tete08700

Tété etait allongé sur le lit de Feo qui l'avait aidée a descendre de sa jument
L'hemoragie la faisait tant souffrir qu'elle ne bougea plus

Elle regarda Feo s'affoler dans tous les sens , puis la regarda partir pour aller chercher Cali
Elle attendait avec impatiente l'arrivée de Cali pour enfin lui donner des soins et essayer de faire passer cette atroce douleur..

C'est alors qu'elle apercoie au loin la jument de Feo reconnaissable grace a sa criniere blanche
Elle fut alors soulagée de les voir arrivées..

Cali

Cali n 'avait pas encore mis les pieds au dispensaire depuis son retour de Poitiers.
Retrouver ses amis en taverne, prendre les dernières nouvelles, s'occuper de son champ et remettre le tablier de tavernière, telles avaient été ses préoccupations ces trois derniers jours. Le dispensaire devait être vide car on ne lui avait pas signalé de cas ces temps si.
Sauf Timi qui s'était blessé aux côtes.

La jeune femme se promit de partir plus tôt ce soir pour s'occuper de Timi. En arrivant devant le dispensaire, Cali entendit, venant de l'intérieur, des cris et des voix féminines qui parlaient fort.

Rhhoooooo. Mais qu'est ce qu'il se passe là dedans !!!

Cali poussa la porte et tomba sur Eli et féo en pleine discussion animée dont elle entendit quelques brides.... assez pour lui glacer le sang.

C'est Tete.....pas du tout......bébé.... perde la maman avec!!!!

Cali agrippa Féo par les épaules et lui demanda, la gorge nouée par l'angoisse.

C'est téte ??? .... que se passe t'il? Mais parle nom d'un chien !!!!

Mais où est t' elle ?

Feodorowka.

Cali m'agrippe par les épaules et me demande, la gorge nouée par l'angoisse.

C'est téte ??? .... que se passe t'il? Mais parle nom d'un chien !!!!
Mais où est t' elle ?

je sui terriblement soulagée de trouver enfin Cali.....

Cali, oui Tete va au plus mal!
Aprés avoir passé la nuit à chercher Benji, elle m'est arrivée au petit matin épuisée et livide.

j'essaye d'expliquer le plus clairement possible la situation

Elle fait une hémorragie très sévère...
Là je l'ai intallé sur ma paillasse, elle est seule dans mon logis...

Il ne fait aucun doute, qu'elle est en train de perdre son bébé au 4ème mois de grossesse.
Mais il faut agir rapidement pour que Tété, ne soit pas totalement exsangue et que l'anémie ai raison de sa propre vie.

ne perdons pas une seconde de plus Cali ...
vient avec moi et prend de quoi lui donner un maximum de force, ..... ainsi que tous les antalgiques qui lui seront nécessaire.

Cali court partout et rassemble dans la hâte son attirail.

Hors du dispensaire:
j'enfourche ma jument....
Jalousie , elle même est nerveuse et souffle puissament, elle tape du sabot en tournant... souffle encore..

Enfin Cali sort en courant dans ma direction....
je me baisse, lui agrippe le bras puis la hisse derrière moi sans ménagement.

Dans un violent coup de botte sur les flancs de Jalousie...je crie

HU Huuuuuuuuuu Jalousie

nous voilà parties Cali et moi dans cette course effreinée
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Feodorowka.

je cours et entre aussi sec dans le dispensaire.
Ignorant toutes formes d'usage et de politesse... haletante, je cherche du regard.

-Hey ho, Feo! Mais que se passe-t-il? Cali n'est pas là pour le moment, mais elle ne tardera pas. Il a quelque chose de grave?

J'entends et vois tout juste Eli, tellement je suis prise de panique.

Oui Eli, c'est grave.... il me faut Cali de toute urgence...

Je tourne , je cherche, voit personne, pas même les pensionnaires....

C'est Tete...ça va pas du tout, mais alors pas du tout...
on perd le bébé, il ne faudrait pas qu'on perde la maman avec!!!!
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pnj

S'étant assoupie sur une chaise en veillant Timi, Élisabeth fut brutalement réveillée par les cris d'une personne qui venait d'entrer dans le dispensaire. Elle jeta un coup d'oeil ensommeillé au jeune maladroit pour s'assurer que tout se brouhaha ne provenait pas de lui puis se le va en titubant. Dans l'autre pièce, Feo était là, ne tenant pas en place.

Calllllllllllliiiiiiiiiiiii, CAAAAlllllliiiiiiiiiiiii

-Hey ho, Feo! Mais que se passe-t-il? Cali n'est pas là pour le moment, mais elle ne tardera pas. Il a quelque chose de grave?

Voyant que son amie était affolée, et la prit par la main pour l'amener à l'extérieur du dispensaire avec elle. Elle ne remarqua rien, mais Feo ne pouvait être dans cet état pour aucune raison. Elle capta son attention.

Il y a sûrement quelqu'un de blessé... Qui c'est?

Timi20

timi20 regarda eli :
-merci eli.mes tu sais je dois bosser j'ai plein de travaille.en plus je suis un peu bizard elre va s'en apercevoir.
timi boit se que eli lui a préparer

Feodorowka.

Hors du dispensaire:
Je suis dans ma cuisine en train de préparer le repas pour Fanch et moi.
Ce soir , ce sera un ragoût de mouton... c'est qu'il faut se le nourrir le grand cousin!
Tout à coup v'là qu'on frappe à ma porte, je m'essuis les mains et vais vite ouvrir.
Là je vois ma p'tite Tété le regard plein de larmes.

Qu'as tu ma Tété, que se passe t'il ?
Je n'ai pas vu Benji d'une semaine et je commence à m'inquiéter

*Voyant mon amie désemparée
N'ai pas de soucis ma belle, il doit être quelque part... va prendre "Jalousie", elle est à l'écurie.
Je te la prète pour le chercher.

Je reste sur le perron et la regarde partir

Au petit matin:
J'ouvre mes volets et apperçois au loin ma Tété totalement extenuée sur ma monture.
Le temps d'enfiler un chandail et j'accours dehors pour la rejoindre.
Je la hisse jusqu'au sol, l'aide à marcher tout en tenant Jalousie d'une bride.

ça va ma Tété?

Elle ne me répond rien, elle est livide et se tient le ventre.
Je l'assois à lintérieur... elle ne me répond pas... son regard est vide.
C'est à ce moment là que j'apperçois cette énorme tache de sang!!!

TETEEEEE

Toujours pas de reponses, qu'une grimace de douleur.
Mon sang ne fait qu'un tour lorsque je vois son état!
Ni une , ni deux, je me precipite dehors et enfourche ma jument...

HUUUU Jalousie!!!! Huuuuu......

Face au dispensaire:
Je saute au sol... et cours jusqu'à la porte

Calllllllllllliiiiiiiiiiiii, CAAAAlllllliiiiiiiiiiiii
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Timi20

timi20 pensa:elre va me tuer si elle apprend que je suis ici.timi20 se retourna vers éli:
-je veut bien que tu m'aide mais sil te plais le dit pas a elrebriwiel où je vais me faire tuer[/url]

pnj

-je veux bien que tu m'aides mais s'il te plait le dit pas a elrebriwiel où je vais me faire tuer.

Élisabeth arqua un sourcil et ne put empêcher un sourire de se pointer aux commissures des lèvres. Dans quel autre histoire Timi s'était-il encore embarqué?

Hmm, pourquoi donc? Ce n'est tout de même pas de ta faute si tu t'es blessé... Enfin, c'est sûr que si tu es monté sur le toit, c'était pas très prudent de ta part...

Tout en lui parlant, la jeune femme farfouillait dans les plantes médicinales de Cali afin de préparer une tisane calmante qui diminuerait la douleur causée par les fractures. Elle mit de l'eau à bouillir sur le feu.

-Enfin, tu as ma parole d'honneur, je resterai muette comme une tombe.

Tout en lui servant l'infusion, elle cherchait un moyen de soigner le mal du jeune homme. Son expérience n'égalait pas celle de la dirigeante du dispensaire, mais il fallait quelque chose en l'attendant.

-Hmm... Timi, la seule chose que je peux te conseiller, c'est qu'il faudrait que tu te reposes le plus possibles. Plus de cabrioles hasardeuses autant sur la terre que dans les airs. Et ne te déplaces pas inutilement.

Sylphide

Ce matin la épuisée par une nuit sans sommeil, l’esprit en ébullition prête à mordre le premier passant. Sylphide se rendait d’un pas décidé au dispensaire. La nuit entière elle avait ruminé cette idée, offrir au Sir Mac Hyavel de venir faire un tour a la prochaine lune dans sa clairière.

Ainsi son âme ne serait pas souillée par un suicide et il aurait au moins la chance de pouvoir revenir dans une autre vie, un autre corps, sous une nouvelle apparence enfin d’évoluer vers un nouveau niveau. Au lieu de se perdre à revenir en arrière et a devoir recommencer tous encore et encore jusqu'à ce que son âme soit prête à reprendre son évolution…Les âmes étant toutes connecté ensembles dans un écheveau complexe, liés les unes autres par leurs actions, Syl s’apprêtait a prendre sur elle, la fin d’une existence et le prix quelle devrait en payer par la suite, mais de voir mac aussi malheureux la rendait malade…

Entrant dans le dispensaire fermement décidé à lui faire son offre, elle se figea devant le spectacle qui s’offrit à ses yeux fatigués. Mac les yeux plus clair mais inquiet, un chiffon a la main Cali dans les bras inconsciente…Se senti comme assommée par la peur qui lui vrilla le cœur, et chancela un cour instant déstabilisé. Non pensa t elle tous va bien personne n’oserait faire de mal a sa douce amie…Habitués à prendre constamment des décisions rapides et précises se ressaisit et s’approcha du couple.

Sir il faut l’étendre, elle est épuisée trop peu de sommeil et son trop grand cœur auront eu raison de sa personne…

Syl alla ouvrir les draps du premier lit libre de la pièce. Observa avec attention Mac Hyavel qui y déposait doucement Cali et l’a recouvrit pour la tenir bien au chaud.

Merci Sir…Vous avez fait ce qu’il fallait elle va maintenant ce reposer et Vous devriez en faire autant…malgré que votre regard soit plus vivant et plus clair, vous avez quand même une tete à faire peur.

Sylphide lui sourit gentiment se disant quelle était tres heureuse qu'il reprenne enfin vit, mais que jamais au grand jamais elle ne le lui dirait... Elle se dit également souriant pour elle meme cette fois, que la meute serait mieux nourri ainsi, la viande humaine n'étant pas le meilleur choix question de gout bien sur...

Se pelotonnant au pied du lit, observant protectrice son amie endormit, les yeux lourds de fatigues épuisé, mais tenant a etre présente a son réveil, attendit patiemment...

Mac_hyavel

Mac Hyavel fut soulagé quand il vit Sylphide venir à son secours.

Oui tu as raison, je crois que je vais aller me coucher également, demain est une rude journée et à chaque jour suffit sa peine. Puis en la regardant interrogateur.Mais dis moi, tu as un souci pour aller au dispensaire ?

Puis il se posa sur le lit, jointant ses mains, et se caressant doucement le visage en quête de douceur.

Et une bonne fois pour toute, arrête de m'appeler sir.

Puis, dernier sursaut d'orgueuil effectué, il s'effondra de la fatigue dûe aux émotions récentes terriblement éprouvantes. Etendu contre les draps lavés et délicieusement plissés, il sombra dans une rêverie assez amusante : il rêvait que Dieu lui intimait l'ordre de manger de la soupe au lard, sinon les carottes s'attaqueraient à lui : superposition de pensées des derniers jours totalement secondaires, d'où la raison de ces rêves...

Sylphide

Se tournant vers Machhyavel a sa question, hésitante a lui dire la vrai raison de sa visite,l'observa discretement se caresser la joue comme pour y puiser douceur et réconfort, triste de son geste, elle dut se secouer intérieurement pour ne pas se perdre elle meme dans cette peine.

Finit par sourire espiegle pour détendre l'atmosphere lanca tous de go.

Je venais t'offrir mon aide mais je vois que tu n'en a plus besoin...

Toujours hésitante a continuer, arf qu'avait elle dit la? Quelle betise de sa part d'essayer de faire sourir cet homme étrange...Soupira doucement et changea de ton plus douce cette fois.

Enfin pas de cette aide la...

Le voyant déja partie vers des reves au combien plus agréable, se leva pris sur une table une couverture et vint le recouvrir, profitant de son sommeil pour se permettre une douce caresse dans ces cheveux acte quelle n'aurait jamais osée faire pendant son éveil. Murmura...

Dors bien homme de paradoxe...

Retourna se pelotonné au pied du lit de cali, attendant son réveil. Ferma les yeux un court instant et sombra dans le sommeil revant de traques et de de course a travers bois l'esprit ivre de liberté...

Mac_hyavel

Son horloge interne fonctionnait parfaitement, tic disait le côté gauche de son coeur, tac le droit, en guise de réponse, comme par plaisir de contradiction, et ainsi était réglé, au son d'un "tic tac" autant illusoire que réel (ce qui renforcait ce paradoxe vivant), les organes de Mac Hyavel, lui donnant ainsi une notion du temps toute relative, car il avait une moyenne de pulsation, juste au dessus du nombre de secondes en une minute, à savoir le chiffre très scandaleusement évoquateur de 69.

Le repos il était en train de le prendre, et ses rêveries étaient particulièrement étranges. Là en ce moment, il rêvait qu'il était un concombre venant porter secours à la princesse des carottes et ses tâches de rousseurs, et pour cela il devait attraper une liane (qui était en réalité un fil d'haricot vert), pour traverser un ravin, ou au fond, un fleuve de jus de lard coulait bordé par des petits pois.
C'est alors que la tête de Xavix apparu on ne sait d'où et se mit, d'une voix forte et quasi divine, à clamer :

C'est l'heure de ton tour de garde.

Aussitôt Mac Hyavel se réveilla en sursaut, proféra un juron, prit son bâton, et fonca dans la rue pour aller faire, justement, son tour de garde, et ce, sans prendre garde aux personnes du dispensaire...

Bambata

Une joie ineffable se dessinait sur le visage de Bam . Sourire radieux , le visage rayonnant , Bamba folâtrait librement dans les ruelles de Thouars . Le cœur qui battait comme jamais , féru d'amour , tout simplement " heureux " .
En voulant se rendre a son deuxième domicile ( la taverne ) , il passa devant le Dispensaire , tenu par son " amie " Cali . Une folle idée lui traversa l'esprit .
Et si il allait rendre visite a la raison de son bonheur ? (Ce n'est pas le bâtiment en lui même qui le rendais heureux , hein !! 'fin bref ... ' ) En plus il rendrait une petite visite " amicale " a son " amie " Cali .
En une fraction de second , la réponse était déjà toute vu , et il se retrouva dans les couloirs du dispensaire .
Toujours l'air ravie , sourire ( bête ) impossible a enlever , il pris la poignée , respira un bon coup , et fit un pas a l'intérieur ...

Bamba se trouvait a l'entrée donc .
Il tourna la tête et vit Syl , elle aussi endormie , sur un lit , au pied de quelqu'un , veillant apparemment sur cette personne là ...
Bamba , intrigué se rapprocha et reconnu aussitôt Cali . Non seulement il fut abasourdie , mais son cœur se serra . Il ne pouvait pas imaginer qu'il puisse lui arriver quelque chose . Bamba , subitement tout pâlot , vacilla . L'inquiétude le gagna . De la voir dans ce lit , le teint pâle , le front humide , elle avait manifestement fait un malaise .
Bamba pencha son visage vers le sien , et lui souffla doucement a l'oreille :

- Cali , ma douce .... je t.... je suis là ....

Mise a part ces quelques mots qui sortirent spontanément , Bam resta coi , ne sachant pas trop quoi faire .
Il porta une chaise sur le coté du lit , en face de Syl , et s'installa dessus .
Le regard bien veillant , Bamba glissa sa main dans celle de Cali , la serrant presque inconsciemment , d'une force rassurante ...
La lente et régulière respiration de Syl , plongea peu a peu Bam dans le sommeil ....

Sylphide

Sylphide n'ouvrit qu'un œil au juron de Machyavel vaguement intrigué, le vit sortir en trombe du dispensaire bâton en main, sourit amusé. Et c'est reparti pour un tour...L'homme de paradoxe qu'est cet étrange personnage venait de repartir en guerre...

Nullement inquiète pour lui, elle préféra jeter un œil sur Cali. Passant une main douce et fraiche sur son front, vérifia quelle ne faisait pas de fièvre. Rassurée retourna se pelotonné a son poste de surveillance au pied du lit…

Entendant du bruit au dehors, huma l’air pour connaitre la nature du visiteur espérant sincèrement que ce n’étais pas encore un blessé qui troublerait le repos de son amie.

Sourit tendre et amusé, métal d’arme et action…Bambata…Referma les yeux pour leurs offrir un minimum d’intimité, sachant pertinemment qu’il ne venait pas pour elle, mais refusant de quitter le chevet de Cali…Se fit discrète, l’esprit avec la meute dans la clairière, la bas au fond de la foret, médita…

Cali

Elle se sentait bien dans son univers vaporeux et rassurant, fait de silence, d'absence. Elle n'avait pas à résister, juste à se laisser aller. Un mouvement de ses jambes lui fit sentir le tissu qui crissa doucement à son contact. Cali chassa l'envie de se réveiller en frottant sa tête contre l'oreiller. Elle soupira et ouvrit doucement les yeux pour découvrir Bamba assoupi à ses côtés, sa main entourant la sienne.

Cali ne bougea pas et le regarda dormir. Elle se souvint des instants qui avaient précédé sa perte de connaissance . Le contraste avec la quiétude qu'elle ressentait lui fit comprendre combien elle avait été éprouvée. De voir Bamba la veiller, la remplie d'une vague de tendresse. Mais ça n'était pas la seule surprise agréable de son réveil car elle découvrit également Syl au pieds de son lit. Ele sourit en regardant sa fidèle amie, perdue dans ses pensées, postée là comme une sentinelle, la veillant également.

Alors lui revint en mémoire ce que lui avait dit un jour Maleval, le littérati du monastère : " Sache bien t'entourer car si tu tombes et que tu es seule, il n'y aura personne pour te relever."
Cali serra fortement ses lèvres, sentant sa gorge se nouer et ses yeux s'embuer. Elle se racla la gorge comme pour faire passer son envie de pleurer. Non pas de tristesse mais plutôt d'émotion en voyant combien... oui combien elle était entourée.

Syl, sans doute se sachant observée, il faut dire que ses sens sans arrêts en alerte étaient aiguisés, tourna son visage vers elle. Cali lui sourit et forma de sa bouche un merci muet. Avec Syl, pas besoin de long discours , la sincérité lui suffit, elle qui connaît si bien l'âme humaine.

Cali reporta son regard vers Bamba, prenant le temps de l'observer .

Sylphide

L'esprit à la meute très loin de la ville, La Louve veillait...Présente et absente tous a la fois...

Un bruissement de drap, un soupire...sensation d'un éveil ailleurs.

Se sentant observé Sylphide ouvrit les yeux sur une Cali les yeux embués de... Bonheur...les joues ayant repris leur jolie teinte de rose. L'observant et formant de ses lèvres souriante un merci des plus sincère...

Touché par tant de grâce La Louve sourit et se leva discrète pour les laisser ensembles...Sortie...

Bambata

Rêve étrange durant son sommeil , ...
Bamba se voyait dans un couloir sombre , dénudé de porte sur le coté , les parois qui se contorsionnaient bizarrement , faisant un effet de flou , le sol irrégulier semé d'obstacle imaginaire .. Et cette porte au fond , qui laissait apparaitre , par l'entrebâillement , un rayon de lumière .
Bamba commençait a s'en approcher sans difficulté , la porte s'ouvrit de plus en plus . La lumière était belle et attirante , exhalant une douce odeur de tendresse . Inévitablement il s'en approchait .
Mais quand la porte fut ouverte en plein , laissant croire qu'elle serait saisissable , le couloir s'allongea , la lumière s'éloigna comme attiré par quelque chose ( ou ... quelqu'un ... ) . Mais Bamba , tête de mule , lui couru après ... longtemps . A certain moment il l'a cru saisissable , mais sans succès , il se faisait plutôt de faux espoir .
Alors il fut lasse , il voulu s'en éloigné , ne plus y penser . Il essayait de se faire croire qu'il ne l'aimait plus .... mais c'était impossible . Il avait beau souffrir son regard se tournait vers " elle " , il ne rêvait que de se jeter dans ses " bras " ...
Puis , depuis quelque temps , cette " fameuse lumière " se rapprocha de lui , et lui même avait repris l'espérance de l'attraper tôt ou tard ...
Il s'approcha ... la lumière n'en était que plus attirante ... nouveau rapprochement .... elle ne fuyait plus ....
Il entra , referma la porte derrière lui , heureux , espérant ne jamais devoir la réouvrir un jour .................

Retour a la réalité , un craquement de plancher , le grincement des gond d'une porte se refermant suffit a le réveiller .
Il ouvrit les yeux . Sa main entourait toujours celle de Cali . Elle s'était réveillait .... Elle affichait une expression de réelle bonheur , et Bamba celle d'une liberté enfin trouvé ...

- Cali ...

Akashia

Akashia sourit ... Son pauvre amour allait l'avoir sur le dos pendant un moment ...
Lui était ravi en fait qu'elle s'occupe de lui et souriait.
Il sentait néanmoins un drôle de regard de Cali ...

Hey ... ne me regarde pas comme si j'étais un monstre de foire hein ??

Akashia attendit que l'eau soit a bonne température puis plongea la tête dans le récipient en ce disant que ca lui ferait peut être plus d'effet comme ca.

Je vous laisse et je verrais l'évolution en rentrant.
Mais à mon avis Aka, dans quelques jours ça sera guérit ....
Arf.... je me sauve.. bise!!!

Il redressa la tête mettant de l'eau partout ...

Bon voyage Cali ... Embrasse Bamba pour moi et ne faites pas trop de bétises sur les routes ...
N'allez pas nous faire un petit bambinichon sur les routes surtout ....

Puis il replongea la tête.
_________________

A vaincre sans peril ... On triomphe sans gloire ...

Oderint Dum Metuant

Sylphide

Sylphide attentive observait les fais et geste de Cali au cas ou elle aurait un jour a les reproduires, se répétant mentalement les ingrédients de la décoction...feuilles de plantin, fleurs de bleuets, somités fleurit de méliot, infuser et bains d'oeil. Hum interressant la médecine de Cali ressemblait beaucoup a la sienne en fin de compte...

''Syl ? Je t' ai préparé de quoi lui faire plusieurs bains. Il faudra lui en faire trois par jours. Je dois m'absenter pour aller à Poitiers mais je serais revenu dans trois jours. Ce n'est pas grave pour Aka. Une inflammation oculaire et une irritation des paupières sans doute due au frottement.''

''Hummm oui il passe son temps a se les frotter malgré que je l'es pourtant mis garde contre ca, il n'écoute rien une vrai bourrique quand il s'y met! Mais compte sur moi il les feras ces bains et trois fois plutot qu'une, meme si je dois emménager chez lui pour les lui faire prendres a intervales régulier.''

La voyant se diriger en coup de vent vers la porte, prete au départ. Sylphide la salua.

''Bon voyage Cali et dis a Bamba de prendre soin de toi sinon je lui fais sa fête a son retour!''

Rit, L'oeil pétillant d'espièglerie, en écoutant les taquineries d'aka qui éclaboussait tous a chaque mouvement.

s'assit pres de lui et l'observa silencieuse pendant qu'il faisait tremper ces yeux dans la décoction. Se disant qu'elle n'était pas des plus heureuse de le voir si salement amoché, mais plutot ravi d'avoir une raison de plus de prendre soin de lui...

Cali

Chuichian

Annelyse

Mac_hyavel

Annelyse

Mara

Cali

pnj

Avec toute cette agitation dans le dispensaire, Tof finit par se réveiller. Le brouillard était épais, ses yeux parvenait difficilement à distinguer les choses distinctement. Pourtant au bout de quelques minutes, les formes grossières se déplaçant dans son champ de vision devinrent plus fines jusqu'à ressembler à une silhouette fine.

Humm, Cali..., dit-il soudain en se redressant tout doucement. Il ajoute: J'ai l'impression d'avoir été piétiné par une colonne de cavaliers !

Machinalement il posa sa main sur son front, les chaleurs des jours précédents étaient retombées.

Mais bon sang, combien de temps ai-je dormi ? lança-t-il à son infirmière.

Timi20

timi20 sporti du dispensair et regarda sont brat

Cali

Cali se retourna en entendant bouger Tof et s'approcha de son lit.

Humm, Cali...,dit-il soudain en se redressant tout doucement. Il ajoute:J'ai l'impression d'avoir été piétiné par une colonne de cavaliers !

En souriant, elle lui répond: Ce qui galopait dans tes veines peut en effet te donner cette impression. La jeune femme l'aide à se redresser et cale deux oreillers contre le dossier du lit.

Tu as quand même eu une fièvre de cheval !

Elle pose la main sur son front puis prend son pouls au poignet. Cali sourit.

La fièvre a baissé . Les choses reviennent à la normale et tu es tiré d'affaire .

Mais bon sang, combien de temps ai-je dormi ?lança-t-il à son infirmière.

Cali met les mains sur ses hanches et le sermonne .

Bon sang ?? ... Bon sang ne saurait mentir oui !!! On voit bien que tu viens d'une noble lignée de Guerriers ! Même pas remis et voilà que tu t'inquiètes déjà du temps que tu as perdu ! Et d'ici peu, tu vas enfiler tes bottes et franchir cette porte pour aller guerroyer je suis sûre ! .... Ralala... ces hommes!!

Cali s'assoit sur le bord du lit et fait mine de bouder..... Et moi qui pensait profiter un peu de ta compagnie, me voilà bien remerciée.

Timi20

timi rentra un petit garçons dans les brat
-cali cali vien vite sil te plais
timi tenais son neuveux dans ses brat

Cali

En position assise, coudes posés sur les genoux et tête entre ses deux mains, Cali écarta légèrement les doigts en entendant la voix de Timi et risqua un oeil dans sa direction.
Elle referma les yeux aussitôt, mais sa rétine avait imprimé l'image du jeune Timi tenant dans ses bras un petit enfant et du les rouvrir à nouveau.

TIMI !!!

Cali se leva d'un bond et rejoignit le jeune homme sur le pas de la porte.

Oulala ! Tu ne peux pas rester ici avec cette enfant !

Le petit lui fit un délicieux sourire et Cali constata qui lui manquait les deux dents de devant.

Timi... le sieur que tu vois là Elle lui désigna Tof de Lampard qui les bras croisés, affichait un sourire hilare .... malgré les apparences, a eu maladie fort contagieuse. Il ne faut pas amener d'enfant ici, ça pourrait lui être fatal.
Passe me voir en taverne avec le petit, je verrais ce que je peux faire.

Cali poussa gentiment Timi dehors, referma la porte derrière lui et s'y adossa en levant les yeux au ciel .

Aaaahhhh..... Je sens que je vais craquer !!

pnj

Mathrim entra dans la pièce, inspectant, l'oeil aussi vif que... pas grand-chose en fait, regardant les blassés et malades.

Puis il comprit. Oui, lui, le professionnel de la balise, le grand maître de la rapidité, avait appréhendé la situation. C'était une léproserie!

Craintif au spectacle de tous ces... enfin, vous comprenez, des lépreux, quoi! Prenant autant de distances que possible avec les créatures (ça peut pas être humain ces choses-là) il s'approchait de sa marraine lorsqu'il chuta. Il essayait de marcher à distance égale de tous les lépreux autour de lui, pour ne pas être contaminé mais ne vit pas une souche, tenant lieu de fauteuil.

Il s'écrasa sur un des êtres puis se releva promptement.

Aaaaah! Horreur! Nan, c'est pas possible, je veux pas! Je suis pustifiré moi aussi... Cochonnerie de siège!

Aaaaah!

Il est à noter que le second cri, lui, était dû à la douleur. Son orteil avait perdu la joute contre le bois.

Marraine! Au secours! Coupe-moi le bras, j'ai touché un de tes lépreux!

Cali

Hé bien non. Elle n'était pas au bout de ses surprises car à peine remise, elle vit débarquer son filleul Mathtrim.
Avec une aisance rare, il commença d'abord par s'emmêler les guiboles et s'étala à ses pieds.
Les yeux écarquillés, bouche ouverte, Cali le regarda passer devant elle et toujours avec la même aisance naturelle, se rétamer royalement sur.... ahhhhh sur Tof!!!

Poussant un cri de goret, Mathrim s'écria :

Aaaaah! Horreur! Nan, c'est pas possible, je veux pas! Je suis pustifiré moi aussi... Cochonnerie de siège!

Aaaaah!

Marraine! Au secours! Coupe-moi le bras, j'ai touché un de tes lépreux!

La jeune femme se dit que ça devait sûrement être la Saint- Cali- Méro aujourd'hui et rejoignit ses mains en levant les yeux au ciel dans une prière silencieuse .

Ca y est !!! Je craaaaaaquuuueeee !!!!!!

Elle chopa Mathrim par une oreille qu'il avait décidément bien grande.

Ca va pas bien non ! Tu veux achever le seul malade que j'ai ici ???? Rhooooo .
C'est pas le bras que je vais te couper ! Bouge pas !

Cali partit farfouiller dans une armoire et en revint avec des culs de bouteilles qu'elle colla sur les yeux de Mathrim.

.Mais regarde donc! y a pas de lépreux ici . Juste un souffrant qui commençait à aller mieux avant que tu ailles t'écraser sur lui . Pffffff...

Cali regarda son filleul et éclata de rire. Si tu tiens vraiment à ce que je te coupe un bras, je veux bien t'accorder ce petit plaisir ^^

pnj

Il a compris.

Le... truc couché est seulement blessé! Quelle perspicacité! Il peut profiter de cette bourde, et améliorer sa postion... Oui...

Non, mon bras va très bien... Mais tu es très gentille de t'en préoccuper. Oh! Mais, justement j'y pense, tu pourrais t'ocuuper de mon pied!
Il a toujours très mal menti, et cela se ressent sur sa voix.

Un massage du pied, ce serait très approprié, j'pense... Et toi tu panses x)

Fier de sa boutade, il se déchausse (gratte légèrement la couche de terre autour de son pied) et attend.

Et arrive l'autre idée. Il est génial.

Cali

Un massage du pied, ce serait très approprié, j'pense... Et toi tu panses x)

Fier de sa boutade, Mathrim se déchausse (gratte légèrement la couche de terre autour de son pied) et attend.

Cali se penche vers le pied de son équidé de filleul et se recule vivement tant l'odeur qui en émane laisse à penser que ce pied n'a pas vu l'air depuis un long moment.

Chassant les mouches, qui elles mêmes se croyaient au festin tout comme la face réjouie de ce filou de Mathrim, la jeune femme le regarde en se demandant si elle l'étrangle tout de suite ou si elle lui réserve une gâterie de derrière les fagots. En souriant, elle opte pour cette dernière.

En effet ! Ce pied a besoin d'être panser ^^. Mais avant, il faut le nettoyer de la crasse qui le recouvre. Un petit instant. Je vais chercher ce qu'il " te " faut.

Cali envoie à son filleul un radieux sourire. Elle récupère une bassine, le regarde toujours en souriant et sort du dispensaire. Elle trouve de suite ce qu'elle cherchait. Un grand fût de bois qu'elle a mis là pour recueillir l'eau de pluie.
Après avoir craquelé la glace qui le recouvre, elle plonge la bassine dans l'eau glacée .... tellement glacée^^.... et revient dans le dispensaire.

Ôtes moi donc ton autre chausse... tant qu'à faire, autant nettoyer les deux pieds.

Elle le regarde faire et jubile d'avance. Toujours en souriant, elle lui fourre les deux pieds dans l'eau glacée et profite de son saisissement pour les lui maintenir fermement.

Oui oui ! Je sais... ça surprend hein ?... mais ça a le pouvoir de laver aussi le cerveau et de remettre les idées en place ^^

Cali se relève et pouffe devant la mine déconfite de Mathrim.

En plus le froid a le pouvoir d'endormir la douleur!

Et là une idée lui arrive de plein fouet .... elle est géniale ^^

pnj

Mais elle est folle!

Ca, il le savait déjà. Mais pas à ce point, c'était pas imaginable. pas possible, lui plonger les pieds dans de l'eau gelée, il aurait pu le faire seul, non mais franchement c'est quoi cette méchanceté brute envers un pauvre animal sans défense... Il en pleurerait presque ^^.

Cali, tu es formidable, tu dépasses l'entendement humain... vraiment, une telle... enfin, tu comprends, quoi...

La voilà qui dit que cela nettoie le cerveau... Quelle ineptie! Même avec son peu de compétences (certains parlent d'absence de compéténces mais ce sont des jaloux ^^), il sait qu'un bain de pieds glacé n'arrange rien à l'intellect. Cela prouve donc que les chardons, en plus d'être bons, sont bénéfiques à l'esprit. Et les carottes aussi, d'ailleurs. ^^

Il en extirpe ses pieds, les essuye sur le blessé en arrière-plan (il sert de décor pour exprimer toute la magnificience de l'équidé ^^) puis s'en va proposer sa nouvelle idée.

Cali... Je souffre, atrocement. Je suis triste que tu m'aies fait ça.

Oh! Mais, j'y pense, j'ai justement une idée qui, si tu acceptes de l'applquer, me fera oublier tout ressentiment. Tu accep^tes?

Il s'est dépêché de demader une permission avant de l'appliquer, elle n'aimerait pas l'idéologie.

Timi20

timi20 entra
-cali tu pourrais m'enlever les poitn de sutur

Cali

Pendant que Mathrim tempêtait sur le vilain tour qu'elle lui avait joué, un pigeon arriva pour déposer aux pieds de Tof une missive sans doute urgente car celui ci, après l'avoir lue, se mit debout aussitôt sur ses jambes flageolantes et s'empressa de s'habiller.

Cali savait ce que cela signifiait et bien qu'elle aurait souhaité pour lui un peu plus de repos, elle le regarda se préparer sans dire un mot.

Soudain son filleul, jamais à court d'idées, vint ressuyer ses pieds sur le lit de Tof qui heureusement ne s'y trouvait plus. Sans quoi celui ci lui aurait botté le derrière .

Tof, une fois chaussé, se dirigea vivement vers la porte d' entrée et s'arrêtant soudain à la hauteur de Cali, déposa un baiser sur sa joue et sortit sans émettre une seule parole.

la jeune femme se retourna en entendant Mathrim lui parler.

Cali... Je souffre, atrocement. Je suis triste que tu m'aies fait ça.

Oh! Mais, j'y pense, j'ai justement une idée qui, si tu acceptes de l'applquer, me fera oublier tout ressentiment. Tu accep^tes?

Cali fit la moue car elle se sentait quand même un peu honteuse de sa plaisanterie. Pour se faire pardonner, elle allait accepter la proposition de Mathrim quand la porte s'ouvrit sur Timi.

-cali tu pourrais m'enlever les poitn de sutur la jeune femme n'avait jamais été aussi heureuse de le voir débarquer . Du coup, elle recouvra ses esprits et fit un clin d'oeil à son filleul, l'air de dire " tu as bien failli m'avoir "!

Viens Timi. je vais t' enlever ça.

Côte à côte, il se dirigèrent vers la petite pièce du fond.

Cali

Un fois le bandage ôté , Cali regarda le bras de Timi et le trouva en bonne voie de cicatrisation.

Timi ? Ca va te piquer juste un petit peu mais ce n'est rien par rapport à la douleur que tu as ressenti durant ton agression . C'est bon ? On y va ?

Après avoir nettoyé la cicatrice , Cali coupa les fils avec une petite lame très fine et les tira à l'aide d'une pince sans que Timi fasse la grimace. Elle se dirigea vers l'armoire et en revint , tenant dans ses mains un petit pot de vaseline qu'elle étala doucement sur la plaie refermée.

Laisse ta cicatrice à l'air et chaque jours, applique ce baume. Voilà Timi !

Cali va jeter un oeil à Mathrim et lui dit:

Tu me demande d'abord ce que tu veux et je te dis après si je suis d'accord et non pas l'inverse ^^

J'espère que ce n'est pas un de tes trucs pour me soutirer de l'argent encore ?

Le jeune femme s'assoit sur un lit et attend la réponse de son filleul.

pnj

Mac_hyavel

Cali

Nessty

Mac_hyavel

Akashia

Il entendit quelqu'un rentrer et très vite la voix et la douce odeur de foret de sa soeur se fit entendre.
Il se tourna vers elle et lui sourit.

Puis il entendit Cali qui arrivait.

''Oulala… mais qu’est-ce qui t’es arrivé?''

Ben hier on a chahute avec Tete et cette bourrique n'a rien trouve de mieux que me mettre les doigts dans les yeux !!!
Depuis j'ai un voile rouge devant... alors je vois ... façon de parler bien sur ... la différence de luminosité ... Mais rien d'autre pour le moment !

Syl s'est bien occupée de moi mais comme il n'y avait pas d'évolution on est venu te voir des fois que tu puisses faire quelque chose pour mes beaux yeux.

Akashia attendit que Cali s'occupe de lui.

_________________

A vaincre sans peril ... On triomphe sans gloire ...

Oderint Dum Metuant

Bambata

Le son d'une porte qui s'ouvre a la volé , et déjà Cali était sur ses pattes .

On dirait que le devoir m'appelle !

Il y avait a peine trente seconds , elle était encore dans le lit , récupérant des forces , et là , elle gambadais au milieu de ses serviette et de ses armoires .
Ha elle était "doué" , elle l'étonnerais de jours en jours décidément ...

Bamba se leva , la suivit jusque dans la pièce principal , là ou se trouvais le " borgne " .... son amis Akashiou ( rattrape toi bien va ...

)
A première vu , Bamba pensa qu'il s'était fait attaquer par une meute de .... Brigand . Puis il se mis a raconter son histoire ... Bamba voulut éclater de rire , mais se retint . Tété lui faire ça ?
Heureusement qu'Aka ne pouvais pas voir le petit sourire sardonique qu'affichais Bamba .
Ne se retenant plus , il glissa un baiser dans le cou a son amour , qui allait mieux , et disparu en un rien de temps ....

Cali

Syl s'est bien occupée de moi mais comme il n'y avait pas d'évolution on est venu te voir des fois que tu puisses faire quelque chose pour mes beaux yeux.

La jeune femme se pencha pour apprécier la jolie teinte de dégradé rouge et violet que prenaient les paupières d'Aka. Un petit courant d'air passa derrière elle lui frôlant le cou comme la caresse d'un papillon et disparu.... en un rien de temps..

Cali pria Aka de la suivre dans la petite pièce d' auscultation . Pendant qu'il prenait place assis sur la table, elle mit de l'eau à chauffer dans l'âtre et alla se laver les mains avant de regarder plus en détails les yeux d'Aka.
Syl et Eli se tenaient à l'écart mais ne ratant rien de ce qui pouvait se passer dans la pièce.
Deux cerbères? ... non... deux jeunes femmes inquiètes... l'une, pour l'homme qu'elle aime et l'autre pour le frère adoré. Cali les regarde et sourit pour les rassurer.

Les yeux d'Aka présentaient une inflammation au niveau des paupières et du contour de l'oeil. Quand aux globes oculaires, ils étaient parcourus de petits vaisseaux sanguins semblants former une toile d'araignées.

Cali se recula, jaugeant d'une vue d'ensemble son Aka qui ressemblait à un lapin albinos avec quand même une atrophie au niveau des oreilles... rhhoooooo.... s'il l'entendait penser ^^.

Ben elle t'a pas raté notre Ptite téte !! T'inquiètes pas. Tu vas les retrouver tes beaux yeux .

Cali récupéra l'eau bouillante et prépara une décoction : 10g de feuilles de plantain, 5g de bleuet, 5g de sommités fleuries de Méliot.
Après 1/4 d'heure d'infusion, elle lui fit des bains d'yeux.

Syl ? Je t' ai préparé de quoi lui faire plusieurs bains. Il faudra lui en faire trois par jours. Je dois m'absenter pour aller à Poitiers mais je serais revenu dans trois jours. Ce n'est pas grave pour Aka. Une inflammation oculaire et une irritation des paupières sans doute due au frottement .

Je vous laisse et je verrais l'évolution en rentrant. Mais à mon avis Aka, dans quelques jours ça sera guérit .... Arf.... je me sauve.. bise!!!

Cali mit sa cape sur les épaules, attrapa au vol son baluchon et fila en envoyant un petit signe à la compagnie.

pnj

En arrivant au village, ce matin-là, on lui avait apprit une bien mauvaise nouvelle : son cher frère était au dispensaire de Thouars. On ne lui avait pas dit la raison, mais la jeune femme se remémora alors la soirée violente d'hier. Folle d'inquiétude, elle se précipita au dispensaire pour prendre de ses nouvelles.

Elle poussa prudemment la porte pour ne pas briser le calme du dispensaire et parcourut la pièce du regard. Enfin, elle vit Aka qui ne semblait pas si mal en point. Bien sûr, il était dos à elle, elle ne se doutait donc pas du mal qui atteignait son frangin.

Elle marcha d'un pas rapide jusqu'à lui et fut surprise quand les yeux d'Akashia se posèrent sur elle. Il ne semblait pas la voir. Elle lui prit doucement la main pour ne pas l'effrayer et lui dit :

Aka... Aka, c'est moi, Éli. Mais que t'est-il arrivé? Ce n'est pas grave au moins? Tu me vois? C'est à cause de Tete, hein? Arf, je pose trop de questions...

Syl était également là. Élisabeth sourit et la remercia d'avoir emmener son frère ici. Avec Cali dans les environs, il serait entre bonnes mains.

Bambata

Une douce pression de sa main montrait qu'elle avait , vraisemblablement , retrouvé son état normal .
Bamba était là , à l'observer . L'inquiétude descendait peu à peu .

- Coucou toi... Tu es venu ?

- Ben oui . Je passais par là , et j'ai simplement voulus te rendre une " visite " on ne peux plus " amical " , lui répondit-il d'un petit aire badin

Puis Cali essaya de se mettre sur pieds . Bamba accompagna son mouvement , les mains sur les épaules , essayant de l'aider ...
Mais elle retomba assise , visiblement , fatigué .
C'est sur son épaule qu'elle avait décidé de se reposer . Bamba s'approcha d'elle , lui glissa un baiser sur le front , frottant doucement son dos , il attendit qu'elle se remette de ses émotions .
Il lui chuchota plus bas :

- Je suis là Cali ....j'prendrais soin de toi ..

Il porta le drap jusqu'à ses épaules , l'enlaça une dernière fois et la laissa se reposer ....

Akashia

Akashia arriva au dispensaire avec sa Louve qui le soutenait. Ils franchirent la porte et Akashia se prit le pied dans le chambranle... Manquant de s'étaler.
Heureusement Sylphide veillait et le soutint pour pas qu'il ne tombe.

Elle avait place sur ses yeux un ongue fait d'herbes apaisantes et cicatrisantes la veille au soir avec une bande pour les proteger de la lumière mais ce matin cela n'allait toujours pas mieux.
Il avait toujours un voile rouge devant les yeux.

Il était encore très en colère contre Tete qui visiblement ne savait pas s'amuser et était allée trop loin en lui mettant les doigts dans les yeux...

Sylphide le mena sur un tabouret et lui deposa un doux baiser sur ses lèvres.

Akashia dit sans trop élever la voix pour les autres patients ... dès fois qu'il y en ait ... Il devait bien y avoir Timi dans le coin...

Cali ?? Tu es là ? Tu aurais quelque chose pour mes yeux stp ?

Il attendit dans le silence qui mettait sa patience et ses nerfs a rude épreuve !
_________________

A vaincre sans peril ... On triomphe sans gloire ...

Oderint Dum Metuant

Cali

Il ouvrit les yeux , accrocha son regard au sien et ce qu'elle y lisait n'était que douceur.
Cali resserra ses doigts sur sa main et sourit.

Coucou toi... Tu es venu ?

La jeune femme se redressa et s'assit au bord du lit en s'étirant .

Ca va Bamba ! Ne t'inquiètes pas. Juste un coup de fatigue. D'ici quelque temps, il n'y paraîtra plus.

Cali se leva mais soudain prise de vertige dû se rasseoir. Elle se rapprocha de Bamba et posant sa tête au creux de son épaule, attendit qu'il fût plus raisonnable pour elle de se lever à nouveau. De plus, il lui était bien plus agréable de se reposer dans les bras de Bamba que sur un oreiller. Cali ferma les yeux et sourit, songeant à cette nouvelle vie qui commençait pour elle.

Feodorowka.

Féo est bouche bée devant Jarn.
Elle croit voir son reflet... celui qui chaque matin, se reflette à la surface de la rivière.
Seulement ce visage parait plus doux, plus jeune, enfin plus...
C'est si troublant pour Féodorowka, qui se rend compte du même coup qu'elle on reçu pour prénom, un cadeau aussi précieux que Jarnsaxa.

je crois que j'ai été entre de très bonnes mains et que je garderai mon pied.. l'est pas encore temps pour moi de cesser de gambader!
et toi?comment te sens tu? et d'ailleurs que t'est il arrivé?
sont les parôles qui sortent gentiment Féo de sa douce torpeur.

que clopin clopan elle se lève , pour donner un coup de ménage...

Mara

Jarn , l'estomac plein , le corps et le coeur, surtout,réchauffés se laissait aller à la digestion , sereine, regardant autour d'elle simplement , juste poser ses yeux sur les choses et les gens , sourire diffus aux lèvres ..

Son regard croisa celui de Féo, ses beaux yeux la questionnaient avec inquiétude sur son état .
Jarn , souriante et apaisante lui dit:
je crois que j'ai été entre de très bonnes mains et que je garderai mon pied.. l'est pas encore temps pour moi de cesser de gambader!
et toi?comment te sens tu? et d'ailleurs que t'est il arrivé?
Elle se rendît compte au moment où elle parlait qu'elle s'adressait à ...une inconnue... comme si ça n'en était pas une... Jarn partit dans un rire , disant des "pardon , veuillez m'excuser .. " sans vraiment se sentir si coupable que ça ... d'autant plus que celle qui s'appelait Féodorwka , Féo , ne semblait pas hostile à cette soudaine familiarité.
... non seulement ces deux là se ressemblaient mais telles des jumelles , s'étaient blessées au même endroit , au même moment...un trouble envahît Jarn qu'elle chassa d'un sourire.
Et si on ne lui avait pas tout dit de ses origines... ou ... s'il existaient des parentés autres que familiales... si ... pourquoi pas , un ailleurs , un autre temps les avaient ... réunies..
Le regard de Féo se porta sur le gros bandage qu'elle avait au pied puis le sine propre et toutes deux ses comparant le pansement ..* le tien est plus gros .. mais le tien est plus long ... oohh ton pied est bleu!! oohh le tien est rouge...*

Elles s'amusaient ainsi de leur bobo et poupée respectifs lorsqu'un bruit sourd se fît entendre dans la pièce à côté... un bruit qui se reconnaissait entre mille... la chute d'un corps au sol.. si douce soit la chute , vient toujours un moment ou la tête rencontre le sol dur et résonne...
Jarn regarda autour d'elle , voyant des gens entrer et sortir de cette pièce , quelquefois inquiets , quelquefois plus sereins .. ellle entendît ces mots "surmenage... il faut l’étendre, elle est épuisée trop peu de sommeil ...Vous avez fait ce qu’il fallait elle va maintenant se reposer..."

Jarn se sentait bien inutile ... avait elle même été un peu responsable de l'état de Cali ... regarda Féo qui semblait dans le même remords ... regarda autour d'elle , et s'adressa d'un ton clair à celle qui lui ressemblait tant:

je pense que lorsqu'elle se réveillera , elle appréciera un espace clair et propre... je n'ai aucune notion de ménage mais ne suis pas plus manchote qu'une autre .. juste cul de jatte ^^ on ... s'y met?

elle se leva et clopin clopan, alla fouiller le débarras à la recherche d'ustensiles divers ..

Timi20

timi20 entra
-cali tu peut m'aider je suis tomber de mon toid
timi20 attendi

Mac_hyavel

Il parait que dans l'antiquité grecque, une légende affirme que tout homme doit un jour toucher le fond dans sa vie. Mac Hyavel ne savait pas si il l'avait touché mais là il commençait à en avoir sérieusement ras le bol de descendre petit à petit dans les profondeurs de sa morosité, pourquoi cultiver son spleen tandis qu'il en avait déjà assez bien à faire avec les paradoxes?
Là il était résolu, et il savait que cette fois ci c'était la bonne : fini sa stupidité imbécile (comment ça une répétition?) qui le menait droit dans le mur... Se faire secouer par Chuichian l'a ému à un point qu'il ne s'en rendait pas compte.

Il prit énergiquement sa fourchette et la montra à Cali

Si tu me vois flancher, plante la moi dans la main en répétant exactement ce que je viens de dire tu m'entends ?

Puis il se reconcentra sur sa nourriture qu'il trouvait relativement apétissante, et il en avala une bonne bouchée.

Cali

je ... suis ;.. où? et vous êtes .. qui?
mon nom est Jarnsaxa... il me semble que j'ai été amenée par une dame... et un monsieur... la dame se nomme Nessty... ai-je rêvé tout cela?

Cali reporta son attention sur Jarnsaxa et retourna s'asseoir auprès d'elle.

Je me nomme Cali et tu te trouves dans mon dispensaire où Nessty t'as amené sans connaissance. Elle était accompagnée de..... d'un.... uhmm... d'une sorte de grand gaillard roux qui te portait dans ses bras. Ness t'a confiée à moi. Elle devait continuer sa route. Jarn, on a tous notre destinée. La sienne se trouve ailleurs mais je suis sûre que nos chemins se croiseront à nouveau. Elle m'a bien retrouvée moi, alors que je n'y croyais plus.

Cali sourit rêveusement en pensant au hasard, à la croisée des chemins et aux rencontres marquantes qu'elle a pu faire, aux choix qui s'offraient à elle au moment ou elle s'y attendait le moins... à l'amour qui semble si fragile et au futur incertain.

Son regard se posa sur Mac dont le comportement semblait prendre un tournant différent. Elle sentit en lui une nouvelle force.... comme si son esprit combatif reprenait le dessus.

Comme pour confirmer son impression, Mac lui lança en montrant sa fourchette :

Si tu me vois flancher, plante la moi dans la main en répétant exactement ce que je viens de dire tu m'entends ?

T'inquiète Pas Mac. J'ai le sentiment que je n'aurais pas à le faire.

La jeune femme le regarda en esquissant un sourire puis se dirigea vers la petite pièce afin de reprendre des remèdes pour Jarn et Féo... et c'est à ce moment là que ça lui reprit.... que le flot d'images et de sentiments l'assaillirent à nouveau... encore plus fort... plus puissant à chaque fois..

... oh non... non.. pas maintenant.... Réussit-elle à dire dans un souffle . Sentant sa raison défaillir et ses jambes vaciller, elle se rattrapa au chambranle de la porte et ferma les yeux mais ses pensées ne lui laissèrent aucun répit . Sa respiration s' accéléra et les images affluèrent . Images cotonneuses , empreintes d'un grande douceur.... sa main à lui caressant son visage avant d'encercler sa taille d'un bras protecteur... leurs yeux plongeant dans le regard l'un de l'autre.... l'union de deux corps et la symbiose de leurs esprits... et le dénie ... le refus.... la peur d'aimer... de se perdre... Elle ne sent pas ses jambes céder sous elle... elle ne sent pas ses larmes couler... juste l'impression de sombrer tout doucement ... presqu' avec reconnaissance elle cède enfin. cesse de lutter...

Cali s' effondre comme une poupée de chiffon.

Mac_hyavel

Substanté suffisamment pour les quelques efforts qu'il avait à accomplir (aller à l'église, trouver une maison pour déménager...), Mac Hyavel se leva afin de faire part à Cali de ses projets quand il vit celle ci s'effondrer. Il se gratta la tête.

Eh ben, et moi qui n'ai aucune notion de secourisme...

Mac Hyavel faisait confiance à son instinct, et celui ci lui disait qu'il n'y avait pas danger de mort autour de l'infirmière Thouarsaise, cependant il ne savait que faire là maintenant, ni même à qui s'adresser. Il se pencha vers le corps affalé, mit sa main sur son front, constata qu'il n'était pas chaud et se mit à penser.

Bon, ça à l'air d'être du surmenage...pas très étonnant après tout. Il soupira. Mwouais, si je ne fais rien et qu'elle est gravement malade, je fait une connerie, mais si alors que je pense la soigner je la rends malade, j'en fait une encore pire...

Cependant malgrès les apparences il ne cédait pas à la panique et ce pour deux raisons : la première c'est qu'il sentait qu'il n'y avait pas danger réel, la seconde c'est qu'il n'avait plus envie de céder à des sentiments néfastes tout simplement...

Hmmmm

Aussitôt dit aussitôt fait, Mac Hyavel prit un seau d'eau, y trempa un chiffon et lui tamponna son visage dans le but de la réveiller.

Et oh ça va ? Je dois faire un truc pour toi ? Murmura t'il.

Feodorowka.

"Merci encore Cali, pour ta gratitude et ta grande générosité?"

Féo regarde tout autour d'elle, voit tous ce monde égratignés pour la vie , en buvant ce reméde particulièrement infecte!
Puis s'atable avec le reste des convives.
"Ta soupe est excellente , elle fait bien passer le goût de ta potion" dit-elle en riant

Sa cheville la lance encore, mais la douleur commence a céder.
Féo regarde Jarn inquiète de son étât...

Mara

jarn s'était appuyée au bras de Cali qui l'avait guidée vers la table et assise sur un banc de bois.. elle regardait autour d'elle , sans comprendre qui était qui , écoutant en silence , se faisant petite , ne voulant pas importuner...

Lorsqu'une assiette de soupe fumante fût posée devant elle , Jarn n'attendît pas de se préoccuper de la température du breuvage et en avala une cuillerée aussi sec ... se brûla bien sûr , l'idiote!

Fort heureusement , les premières secondes passées, la sensation passa et fît place au divin goût qui lui réveillaient les papilles , allant même jusqu'à désengourdir son cerveau encore sous le choc...

Jarn leva les yeux vers Cali , riant de plaisir

Merci... madame...

Elle ne savait qui était l'âme généreuse qui la soignait et la nourrissait si bien ni où elle se trouvait !
Jarn décida que ces questions seraient remises à plus tard et se concentra sur sa soupe , en prenant des lampées , les degustant lentement maintenant profitant du bienfait ...

Une fois la soupe avalée , l'estomac moins bavard et les joues colorées à nouveau , Jarn regarda autour d'elle en souriant..

je ... suis ;.. où? et vous êtes .. qui?
mon nom est Jarnsaxa... il me semble que j'ai été amenée par une dame... et un monsieur... la dame se nomme Nessty... ai-je rêvé tout cela?

Entra alors une jeune dame , cheville blessée elle aussi

oohhh encore ce piège à loups?

Feodorowka.

Féodorowka entend qu'à l'intérieur de la maison, tout le monde s'affèrent.
Personne ne l'a entendu...
Mais Féo ne peut faire un pas de plus, sa cheville est enflée et lui fait un mal de chien!
Aïyaï-YAïïeee
Lache t-elle dans sa petite voix ensanglotée

Féo n'en pouvant plus, abandonne et s'écroule le long du mur.
La voilà assise , à même le sol devant le dispensaire.
Elle cherche dans son gros sac en toile de lin...
Sa gourde en peau est bien là, saisi le bouchon de liège entre les dents et tire d'un coup sec.

Elle peut à présent nettoyer le sang à moitié séché de ses mains et enfin se désaltère.
Gloupsgloups-gloups

Cali

Je meurs de faim en fait.

Cali laisse échapper un petit sourire et s'empresse de rajouter un couvert pour Mac.
Ma soupe au lard n'est pas la plus réputée du coin mais il paraît qu'elle est goûteuse .

En souriant, elle lui sert une bonne louchée accompagnée d'une grosse tranche de pain croustillant et en remet une à Jarn qui tend son assiette.

Tu entends ce que tu viens de me dire Cali?! De but en blanc tu m'annonces ça!! Nan mais tu as un sérieux problème!

Cali est tellement surprise par la virulence des propos de Chuichian , qu'elle lache la louche par terre et se retourne pour le découvrir hors de lui, désespéré . Elle le regarde en silence . Toute vérité n'est pas bonne à entendre et il lui en a coûté de le dire mais c'était son devoir de ne pas la taire. Maintenant , face à la confusion de Chuchian, elle doute d'elle et se sent démunie.

Chu agrippe soudain Mac et le repousse en arrière après lui avoir demandé des explications sur son comportement puis sort aussitôt rouge de colère. Complètement figée, Cali regarde Kiss se lever, le visage baigné de larmes et qui tenant à peine sur ses jambes, rejoint son aimé dehors.

Un" Hé Hooo, il y a quelqu'un " la tire de sa confusion .Elle se précipite sur le pas de la porte pour découvrir Féodowka, affalée contre le mur, les mains en sang.

Cali l'aide à se relever et sans oser regarder Kiss et Chu, entre dans le dispensaire en soutenant la jeune blessée.

Cali

Cali fit asseoir la jeune fille sur une chaise en regardant l'état de ses mains qu'elle avait commencé à nettoyer.
Après lui avoir soigné ses égratignures sur les mains, elle s'accroupit pour voir cette cheville enflée qu'elle avait remarqué en la faisant entrer.

Jolie entorse . Bah... tu as de la chance, elle est bénigne. D'ici peu, tu gambaderas comme un cabri .

Cali la déchaussa et lui fit prendre un bain de pieds dans une bassine d'eau tiède où elle avait jeté deux poignées de gros sel. Puis elle lui fit prendre une tisane de racine d'Harpagophytum , plus communément appelée " Griffe du diable ".

C'est un peu amer mais efficace. Cette racine a un effet anti-inflammatoire radical.

Elle lui remplit une assiettée de soupe et lui conseilla de la manger pendant que c'était encore chaud.
Cali regarda par la fenêtre, inquiète de savoir Kiss debout dans le froid alors qu'il était plus raisonnable de rester allongée au chaud pour reprendre des forces.

Annelyse

Alors qu'elle s'apprêtait a se lever de sa couche pour partir, Chuichian qui parlait a Cali revint au côté de Kiss en la rallongeant tout en la questionnant.
Dur dilemme en l'espace de quelques seconde c'est un silence qui régna.. que lui répondre? lui dire qu'elle s'est plantée pour tuer son bébé et avoir la foudre s'abattre sur elle, voir même le perdre... Lui pardonnerait il son geste, ne dit on pas qu'en amour on pardonne mais on oublie jamais? Dans leurs situation Chuichian était passé sur bien des choses.. Alors devait elle étouffer la vérité pour garder son couple et ne pas décevoir une nouvelle fois l'homme qu'elle porte dans son cœur? En y réfléchissant personne ne savait la vérité, même si elle avait quelques fois laissait sous entendre qu'elle ne le voulait pas le garder, mais rien ne prouvait qu'elle aurait pu se faire ça elle même. Mais.. mentir n'était pas dans ses habitudes elle assumait toujours ses actes que ce soit une erreur ou non, elle disait toujours la vérité c'était peut être une de ses rares qualités même si toutes vérités n'était pas bonne a dire..
Un dicton disait aussi que dans les situations délicate si on lançait la flèche de la vérité, il était préférable de tremper la pointe dans du miel, sauf que délicatesse était une chose que Kiss ignorait.. Elle ne voulait pas le perdre, et lui avouer son acte c'était alors accepter de le perdre. Et c'est en évitant son regard qui était en attente de réponse qu'elle se redressa et dit

Y'aura plus d'bébé Chui... En réalité elle ne savait même pas si c'était le cas ou non.. Elle releva alors son visage cherchant le regard de Cali pour confirmer ses dires. C'est alors qu'a ce moment elle entendit une voix étrangère, regard qui automatiquement se tourna en sa direction la dévisageant, une jeune fille qu'elle ne connaissait pas, blessée demandant a se nourrir. Est-ce le moment pour prendre la poudre d'escampette? C'était une solution, mais elle en assumait les conséquences du moins elle tenterait pour la première fois de faire la couleuvre et d'arrondir les angles sans lui mentir mais sans lui dire la vérité non plus. Pourquoi avait-elle un si grand besoin d’autodestruction? Des que les choses se passait plutôt bien, il lui fallait tout gâcher. Peut-être qu’elle aimait la douleur, ou alors peut-être qu’elle était fait comme ça. Parce que sans lui, elle ne sais pas… Ou avec lui c'était comme ça. Peut-être que si c'était pas le cas elle se sentirait moins vivante. Absurde hypothèse, mais qui c'est? Elle pouvait continuer a se demander longtemps pourquoi se taper la tête contre les murs et se faire tant de douleurs a elle même ou alors aux autres? Peut être que... Parce que ça fait surement tellement de bien quand on arrête.. peut être..
_________________

Cali

Cali qu'est-ce qui s'est passée? Comment va Kiss? Et le hum... et le bébé?

Cali s'éloigna de kiss pour parler avec Chuichian. Elle baissa le son de sa voix d'un ton tout en gardant un oeil sur son amie.

Chu.... Le bébé va bien. Il n'a rien... Il s'accroche. C'est Kiss qui m'inquiète. Elle se remettra de sa blessure ... du moins celle là.
Ecoute moi. Chu.... Kiss c'est fait ça elle même. Il fallait vraiment qu'elle soit désespérée pour commettre un tel geste. Je ne sais pas pourquoi elle a fait ça. Je me demande plutôt comment elle en est arrivé là. Elle a du se retrouver acculer, ne voyant pas d'autre solution. En se ratant, elle n'a pas fait que sauver sa vie et celle de votre enfant... Chu.... c'est nous aussi qu'elle a sauvé. Elle nous a donné une seconde chance.... une chance de ne pas passer à côté à nouveau. Tu comprends ? Ne la juges pas . Demande toi ce que tu peux faire pour elle. Entoure là de ton amour et de ta présence. Quand elle sera prête, elle te parlera. c'est mon avis, il vaut ce qu'il vaut mais c' est la seule chose que je puise te donner.

Y'aura plus d'bébé Chui...

Cali s'approcha de Kiss qui venait de se redresser et la recoucha doucement.

Kiss ! Ton bébé va bien ! Ca va être le plus joli des bébés et sûrement le plus chiant avec des parents comme vous deux! Calme toi maintenant. Tu dois te reposer et reprendre des forces.

La porte de la petite pièce s'ouvrit doucement laissant apparaître Jarn qui s'accrocha soudain au chambranle de la porte.

je .. crois que... j'ai faim..

Cali se précipita vers elle pour la soutenir avant qu'elle ne tombe.

A la bonne heure !! Notre ptite malade reprend du poil de la bête !! Viens ma belle.

La jeune femme aida Jarn à s'asseoir à une table dans la pièce commune et lui servit une bonne soupe au lard qu'elle avait fait la veille. Du coup , sentant son estomac crier famine, elle l'accompagna en se servant une bonne assiettée .

Mac ? Ca te dit de te joindre à nous?
Cali s'adressait à Mac nonchalamment couché sur un lit, perdu dans ses pensées.

Feodorowka.

(avant le dispensaire)
Féodorowka est partie tôt ce matin...
Elle a trouvé un travail pour la journée, chez Alixdelaubespin.
Pour aller plus vite, Féo décide de couper à travers champs et battre la campagne par la même occasion.
Elle sautille, chantonne et rêvasse à tous ces moutons qu'elle devra tondre aujourd'hui... que V'lan

ARrfff grrr
Féo s'est pris les pieds sur un objet dur.

Elle regarde son agresseur, qui n'est autre qu'une rame en bois.
Mais qu'est ce-que ça fiche ici?
Une rame en plein Thouars?
Il est vrai que le marais Poitevin n'est pas loin, mais quand même!

Féo ramasse la chose et s'en sert comme béquille.
Oh la pouasse! Que j'ai mal... Aaaaïïe!

Féodorowka rebrousse chemin et prend péniblement la direction du village.

(devant le dispensaire)
Arrivée devant le dispensaire, Féo sent une bonne odeur de cuisine s'échapper de la porte entrouverte.
Elle ne peut s'empêcher de penser à son estomac creux.
Gloups

Va t-elle trouver de l'aide à cette heure ci?
Féo a les mains en sang et sa cheville enflée lui fait fort mal.
A bout de force, elle frappe puis glisse sa petite tête à l'intérieur:

Hé HOoo, Il y a quelqu'un?

Mac_hyavel

Mac était comment dire...paumé, hors du coup, pas dans leur monde...
Il avait écouté vaguement Cali la menacer, ce qui faisait qu'en réalité, il ne savait pas du tout ce que cette dernière lui avait dit. Elle aurait très bien pu lui dire qu'il était le plus bel homme du monde que ça serait revenu au même.
A quoi pensait il ? A rien, strictement rien. Pensées totalement abolies dans son esprit, même le vide était plein à côté de ses pensées...le spleen quoi. Que la terre pouvait s'arrêter de tourner, cela n'aurait rien changé pour lui...en fait, elle s'était déjà arrêtée de tourner.

Hmmm oui

Répondit il à Cali sans trop savoir ce qu'elle lui demandait, puis les voyant attablés finalement dit : non merci ça ira j'ai pas faim...

Puis il s'étendit sur un lit, ne sachant trop si il voulait pleurer ou ne rien faire du tout. Il poussa un soupire qui reflétait à la fois son indécision, sa tristesse et sa folie actuelle. Puis dans un mouvement d'orgueuil prit la décision au combien folle de se substenter un brin. Aussi s'approcha t'il de la table.

Je meurs de faim en fait.

Chuichian

Cali s'approcha et lui glissa discretement quelques mots. Les premiers le soulagèrent, la suite le plongea dans une profonde stupeur.
Kiss c'est fait ça elle mêmeKiss c'est fait ça elle mêmeKiss c'est fait ça elle même
Les mots résonnèrent... Chu se retrouva comme dans une bulle, la pièce tournoya, tout devint flou, brumeux, un voile se tendit devant ses yeux... blanc...

Le calme... le silence... une paix intérieur retrouvée... loin de tout les soucis quotidien, loin de toutes ces tensions, de tout ces maux. Pusi tout devint sombre, plus rien ne fut visible. Une lueur apparu, une flamme, ardente et sauvage, flottant dans ce sombre endroit. La flamme était vigoureuse, elle semblait vouloir conquérir ce... cette... ce lieu. Puis elle se calma... devenant presque sage. Sa lueur devint plus diffuse, plus constante aussi. Chuichian s'en approcha, elle rayonnait d'une douce chaleur, agréable, réconfortante, rassurante. Mais au fur et à mesure que Chu s'approchait, cette flamme s'étiolait, pour ne devenir qu'une lueur rougeatre.

Chuichian vacilla, le voile se déchira: brusque retour à la réalité. Il se rattrapa au montant d'un meuble.
Quoi?QUOI?!
Je peux savoir ce qui se passe ici?!
Son cri l'avait lui même étonné, comme si quelqu'un d'autre parlait à sa place.
Tu entends ce que tu viens de me dire Cali?! De but en blanc tu m'annonces ça!! Nan mais tu as un sérieux problème!
puis se tournant vers Mac
Et toi? Je peux savoir ce que tu lui as fait hein? Il l'agrippa au col, Qu'est-ce que tu lui as fait?! Puis il le poussa en arrière en le relachant.
Il était rouge de colère, essouflé, il se retourna vers Kiss pour s'assurer qu'elle allait bien, il ne voulait pas que sa flamme s'éteigne ainsi... Il l'observa et l'image de ce jour d'automne le frappa, elle si rayonnante, si libre, se retrouvait enfermé dans une prison qu'il lui avait lui-même confectionnait. Il étouffer sa Kiss comme on étouffe un feu... il étouffait sa vie. Il se dirigea à grand pas vers la sortie et claqua la porte.

L'air frais de la rue lui fit du bien. Il commença a faire les cents pas, inspirant profondément de grande bouffée d'air frais. Cela le calma. Il ne pouvait se résoudre à quitter ce lieu... il ne voulait pas la laisser... pas maintenant, pas après que qu'on lui ai fait du mal.

Mara

Après avoir sombré à nouveau , le sommeil se faisant réparateur et sans doute les soins qu'elle avait reçu, sa fièvre descendit et la douleur devînt diffuse...
Jarn se réveilla , ouvrît les yeux sans savoir où elle était , trouva l'endroit agréable et la couche confortable... se dit donc que sans doute elle était en lieu sûr, ne se rappelant de rien ... des visages et des voix avaient traversé son esprit sans qu'elle pût savoir si c'était pur délire ou réalité... elle avait cru entendre la noisette, Nessty , depuis si longtemps perdue de vue, les chemins de leur vie respective les ayant éloignées sans que Jarn l'ait décidé...

Jarn se réveillait doucement , quand un tonitruant "ggrroouuiiiiiiikkkk ggrroouuiiiiiiikkkk" se fît entendre , dont l'origine se trouvait.... dans son estomac!!! elle avait une de ces faims!!!!

Entendant des voix dans la pièce à côté elle tenta de se relever mais un vertige la prit .. elle resta un moment assise puis souleva le drap ... son pied était bandé.. tout lui revînt à ce moment là , la forêt, le piège à loups , le feu ... la voix rassurante d'une dame qui lui parlait de Ness ...

Le vertige passé , elle se leva et avança à cloche pied jusqu'à la porte qu'elle ouvrît doucement , apercevant des gens ..

bonjour.... je suis...

elle n'eût pas le temps de finir sa phrase qu'une nouveau vertige lui fît plier les genoux , s'agrippant à la porte elle parvint à ne pas s'étaler au sol .
Elle sourit et articula doucement...

je .. crois que... j'ai faim..

Chuichian

Je suis là..

Chuichian tourna precipitamment la tête en direction de Kiss, elle était si blanche, le visage semblait avoir été marqué par la mort... mais ces trois mots prouvait qu'elle était bien vivante.
Le soulagement fut intense, Chu poussa un profond soupir en se courbant pour coller sa tête à celle de Kiss.

C'est alors que la porte s'ouvrit, et Mac_hyavel entra, calme et serein, dans le dispensaire. Chuichian se releva doucement.
Hmmmm
Elle va bien ?
Il s'apprétait à lui répondre, sensible à son apparente sollicitude, quand Kiss bondit de son lit, folle de rage...
Essspèèce de Mufle!!! j'vais t'étriper! te saigner! T'arracher les yeux... Te..t.. Grrgr
Chu resta abasourdi devant la scène, pourquoi en voulait-elle à Mac? Qu'avait-il fait? Puis elle plaça ses mains sur son ventre... ce ventre porteur d'un avenir commun, ce petit être fruit de leur union, Mac y avait-il fait quelque chose? Il lui lança un regard noir, colère et haine montèrent en lui.
T.. t'es... t'es qu'un ahuri!!
Incompréhension totale... il voulait comprendre quel drame c'était déroulé en son absence. pourtant l'apparente sérénité de Cali laissait penser qu'aucune catastrophe n'avait réellement eu lieu, rajoutant encore à la confusion mental de Chu. Elle entraina Mac à l'écart pour lui parler de sa promenade. Et moi? pensa Chui.
Une nouvelle voix s'éleva de derrière un rideau. Cali s'y précipita, au passage Chu l'apostropha.Cali qu'est-ce qui s'est passée? Comment va Kiss? Et le hum... et le bébé?
Puis se tournant vers KissMa Chérie, explique moi? Que t'est-il arrivé? D'où vient tout ce sang? Et toi? Comment te sens-tu? Tu devrait rester allongé encore, dit-il en joignant le geste à la parole.

Cali

Annelyse

Cali

Voyant que Kiss reprenait doucement conscience et que Chuichian était à ses côtés, Cali jugea préférable de ne pas intervenir. Laissant au couple l'intimité dont il avait besoin face à ce trop plein d'émotions, de peur et d'amour mêlé, Cali resta en retrait les observant à la dérobée.

L'arrivée de Mac qui affichait un air niais et innocent, ainsi que la réaction tout à fait justifiée de Kiss la fit sortir de sa réserve.

S' approchant en souriant de Mac, Cali passa un bras sur son épaule et le poussa tranquillement vers un coin opposée de la salle. Tout en lui tappotant affectueusement le dos, elle lui demanda :

Alors Mac... Cette petite balade au grand air t'a fait du bien ? Tu sembles tellement.. calme, reposé. Vivifié même !!

Cali sourit à Mac d'un air confiant et jeta un coup d'oeil par dessus son épaule, vit que les deux tourtereaux se mangeaient des yeux ne les regardant plus.
Elle colla alors brutalement Mac contre le mur et lui murmura les dents serrées, le visage à quelques centimètres du sien.

J'ai vu ce que tu as fait à Kiss avec ton doigt inquisiteur!! Fais moi encore un coup comme ça et ton doigt je te l'enfoncerais tellement profondément dans la gorge que je te ferais rendre tripes et boyaux. Elle lui mit une petite tape sur la joue et lui indiqua un lit ou se coucher.

Oui on est ami Mac. Mais je ne serais pas une vrai amie si je ne te disais pas... c'est vrai que t'es qu'un ahuri ^^

Des gémissements provenant de derrière le rideau blanc mirent fins aux remontrances de Cali. Elle se dirigea vers le lit de Jarn. Tirant le lourd rideau blanc , elle vit le pâle visage paniqué de la jeune fille qui appelait Ness à son chevet . Attrapant sa main fermement, Cali la calma en lui parlant doucement.

Jarn... c'est moi, Cali. Ness n'est plus ici mais elle t'a confié à moi.
Par mon âme, par mon sang et par mon honneur, je promet de prendre soin de toi. Je vais te donner quelques plantes pour calmer ta douleur et faire tomber ta fièvre.

Mac_hyavel

pnj

Rassurée par l'état d'Aka qui semblait se porter mieux, Élisabeth le salua ainsi que Syl en leur souriant lorsque Timi fit son entrée. Encore blessé celui-là. Arf, qu'il est malchanceux, pensa-t-elle.

Alors, Timi, encore dans un sale état? Hmm, mais tu es imprudent de monter sur ton toit! Enfin, en entendant le retour de Cali, je peux toujours t'aider si tu veux. Je dois la voir aussi de toute façon, aussi bien attendre avec de la compagnie.

Puis elle avisa deux jeunes femmes affairées et claudicantes dans une autre pièce. Elle passa la tête par la chambranle et vit sa filleule Feo, qui semblait également mal en point.

Hey, feo, mais qu'est-ce que tu fais? Mais tu es blessée! Et tu travaille en plus?

Elle hocha la tête en souriant. Ah, elle était bien aimable, Feo. Élisabeth était tombée sur une protégée parfaite.

Timi20

timi se réveilla et vit cali
_oula quest -ce quimes arriver?
timi avais mal au brat

Cali

Perdue dans ses pensées, elle entendit Timi se réveiller.

_oula quest -ce quimes arriver?

Cali se mordit les lèvres pour ne pas sourire. Décidément, le jeune Timi était vraiment ......trop mignon ! Elle ne voulait pas le vexer en affichant sa bonne humeur aussi elle prit un air qu'elle voulait grave.

Pendant que tu dormais, j'ai pris des renseignements. Il semblerait que tu ai été attaqué par des brigands. l'un d'eux t'a blessé. Tu as eu du courage de venir jusqu'ici avec tout ce sang que tu as perdu. Je t'ai soigné et j'ai recousu la vilaine plaie que tu avais sur le bras.
Maintenant goûtes moi ça ! Tu auras moins mal après.

Le jeune femme donna à Timi un verre de Moretum dans lequel elle avait versé de la Valerian réduite en poudre, ce qui aurait pour effet de réduire la douleur.
Elle s'en versa une rasade et porta le verre à ses lèvres.

Le Moretum, Timi, est un délicieux et délicat assemblage de vin, de sucre et de fruits rouges avec une nette dominance de Mûres sauvages .

Pendant que Timi se rinçait le gosier, Cali alla voir Tof qui se réveillait doucement. La fièvre étant toujours présente, la jeune femme lui fit boire à nouveau la boisson à bases de clous de girofle . Tof referma aussitôt les yeux et se rendormit, épuisé pas son combat contre la maladie. Cali le regarda un instant dormir et referma le rideau blanc.

Elle retrouva un Timi souriant qui paraissait moins souffrir. Le raccompagnant à la porte, elle lui dit :

Tu passeras me voir dans une semaine que je t'enlève les fils. En attendant, sois prudent. Gare aux mauvaises rencontres. Au revoir Timi.

Mac_hyavel

A peine Mac commençait à reprendre confiance en lui même que Cali lui imposa le repos forcé. Salivant au mot entrecôte, la promesse d'un repas par la cordon bleu lui donna les forces de rester couché afin de se reposer : fatiguant la vie d'un grand malade, se faire soigner et cajoler par les filles du village, pas sûr que grand monde puisse sortir indemne de l'épreuve...

Au loin le vent hurlait son énervement, faisant pencher probablement les arbres l'un contre l'autre dans une étreinte amoureuse. Hiver, froid, neige, vent, maladie...mots synonymes sans l'être réellement, association d'idée commune se bousculaient dans la tête de Mac le laissant aller dans une rêverie éveillée.

Il aurait aimé être dehors avec Extraelle, s'amuser comme des gamins, oublier momentanément qu'ils étaient tous les deux adultes. S'amuser oui mais comment ? La neige commençait à être de plus en plus rare, il ne faisait pas assez chaud pour se baigner...

Un bout de bois, se battre...oui mais aimerait elle ? Probablement. Quoi d'autres ?

Mac Hyavel soupira : il fut un temps où il aurait trouvé instantanément des centaines de choses à faire, à explorer..ces derniers jours son imagination semblait comme tarie, et la pensée qu'elle ne puisse plus revenir lui faisait froid dans le dos : ce faisant c'était lui même qui se perdait il en avait l'impression. Accepter de changer ? Mais il avait peur que perdant le peu qu'il avait de propre à lui même, il ne saurait le compenser, et ne serait plus qu'une copie d'autres, sans réelle personnalité : sans ses rêves, sans son monde qui était il ?

Puis il regarda Extraelle : si une personne au monde connaissait la réponse c'était bien elle.

pnj

Win regarda tout les malades et se rendit compte qu'elle ne devrait pas être ici.

Elle regarda cali revenir vers elle en lui demandant ce qu'elle faisait la.

Winnisete marmona quelques petite phrases incompréhensible et dit tout à coup.

Non t'inquiete Cali tout va bien je te laisse t'occuper de tes malades.

Elle lui sourit et sortit de la piece aussi sileuncieusement qu'elle était venue

Cali

Cali alla se passer les mains à l'alcool puis s'écroula sur une chaise en face de Win mais de telle façon qu'elle puisse voir le lit de Tof.

Je vais rester ici cette nuit pour le veiller.... Bon A nous Win ! Dis moi ce qui t'amène ?

Winnisete marmona quelques petite phrases incompréhensible et dit tout à coup.

Non t'inquiete Cali tout va bien je te laisse t'occuper de tes malades.

Cali voulait retenir Winnisette mais elle sentait que ça n'était plus le moment. Elle se passa la main sur le front et se dirigea vers le lit de Tof pour lui faire boire un peu d'eau.
La fièvre ne descendait pas encore, il était trop tôt pour cela. Cali passa sa main derrière la nuque de son malade et souleva doucement sa tête pour le faire boire. Un sourire se dessina sur ses lèvres.

Tof? Bois un peu, ça te fera du bien . Aller... encore... là! C'est bien!

La jeune femme l'aida à reposer sa tête sur l'oreiller et passa un linge humide sur son front pour le rafraîchir un peu. Elle le regarda et sourit.

Repose toi .

Cali s'éloigna de Tof et voyant que Mac reprenait des forces, elle fit ce qu'il attendait depuis un moment. Se rendant dans la petite pièce pour y ramener une poêle et une belle entrecôte, elle lui prépara saisie à point et lui remit dans une assiette avec des couverts.

Tiens mon grand ! tu en bavais d'envie ! Cali sourit à Mac. Avec ça, crois moi, tu ne nourriras pas seulement ton corps. Le plaisir des papilles va te remonter bien plus.

Epuisée, Cali retourna dans la petite salle et s'écroula toute habillée sur un lit. Le sommeil la gagna très vite et elle s'endormit.

Extraelle

Extraelle, si elle était rassurée sur l'état physique de Mac, n'en avait pas moins quelques inquiétudes sur le reste. Après le branle-bas de combat quand Tof était arrivé, il avait semblé plonger dans ses réflexions, comme si sa faiblesse passagère n'était pas tant somatique que psychique. Elle le trouvait changé, ces derniers temps, ne savait si c'était en mal ou en bien. Conjuguer une relation passionnée avec une intègre perception de soi n'était pas chose facile, elle en avait conscience. Elle avait dû, elle-même, admettre ses renoncements, accepter les défaillances de sa lucidité, le ridicule, parfois, la sensibilité exacerbée et fallacieuse que procure le sentiment amoureux.

Finalement, elle s'en était pas mal tiré. Si elle ne pouvait encore s'empêcher de promener son désir sur quelques proies séduisantes de son entourage, elle avait tout de même réussi, sans perdre de vue celle qu'elle était, à concilier cet amour un peu fou avec ses idéaux, sa nature profonde, sa boulimie de travail et ses ambitions.

Elle regarda Mac attaquer gaiement son entrecôte, sourit dans ses pensées.
Cali et Tof étaient endormis, Winnisette et Bamba s'en étaient allés sans bruit. Elle lui souffla doucement:

Je te propose qu'ensuite nous rentrions chez nous tranquillement. Tu seras au moins aussi bien qu'ici, et je suis là pour euuuh... soigner tes maux, quels qu'ils soient.

Elle lui fit un clin d'oeil complice et posa ses lèvres sur les siennes, volant au passage le goût de la viande rôtie qui éveilla ses instincts carnassiers. Elle se rendit compte alors qu'elle n'avait rien mangé de la journée.

Et pourquoi pas un petit dessert, aussi ? Entremets, beignets, gaufres, miel à volonté, le tout arrosé d'une pichenette d'hypocras, et tu seras sur pied, j'en suis sûre.

Et un calin... finit-elle mentalement, mais chaste, se promit-elle. Ce faisant, elle gratifia son amour convalescent d'un sourire qui en disait long sur la vergogne dont cette fille-là était capable.

Mac_hyavel

Une légère odeur de viande se propageant dans la pièce, Mac Hyavel l’huma, mouvant ses narines, les gonflants et les pressants par à coup, afin de se laisser enivrer par le parfum bovin quelque peu tuméfié par les herbes apportées par Cali pour rendre la chair un brin plus savoureuse. La chaleur de la cuisson contrastant avec le climat plus frigorifiant de l’extérieur, une buée se plaça sur la vitre, tapis blanc composé de bulles quasi imperceptibles à l’oeil nu ; enlevant ainsi aux occupants du dispensaire le plaisir de contempler le blanc de la neige extérieure.
Les quelques lits, habitants non animés de la pièce, étaient idéalement disposés, laissant ainsi à l’infirmière le soin de se déplacer entre eux, mais néanmoins ils n’occultaient pas le moindre mètre carré de façon inutile. Quelques chaises reposaient sur leur pattes par ci par là, invitant de cette manière les visiteurs à poser leur fessier afin que ceux-ci ne restent pas dans la position verticale trop longtemps.
Quand aux patients, ils faisaient leur travail de se laisser faire, quoi que Mac Hyavel avait eu une réticence à obéir à son chef de service momentané : son exposition à Extraelle sans doute. Tof, lui, faisait chambre à part, contagion trop risquée : seule Cali avait le droit de s’en approcher, comme si son organisme n’était pas mû comme les autres. Chose possible après tout.

Mac Hyavel était donc à l’écoute de ses sens visuels et olfactifs ; détaillant chaque partie du visage de son aimée comme pour encore mieux imprimer son image au fond de son cerveau, ne se souciant guère de la possibilité de l’association d’idée qui ne manquerait pas de s’en découler : qu’importe que sur un temps assez bref il ait envie de manger un steak en la regardant, il avait besoin de se rassurer pour le coup, et l’odeur culinaire était vraiment très attirante. A force de fixer ce visage, sa vue commençait à se brouiller ; il était dorénavant dans l’impossibilité complète de le regarder dans sa globalité sous peine de ne voir qu’assemblage vague de bouche et d’yeux sur fond beige en tableau ovale.
Il décala donc ses yeux d’un demi radian, de manière à, grâce à la distance à parcourir par la vue, pouvoir observer, non point un visage angélique, mais un mur sobre, se situant derrière le propriétaire du précédant objet couvé par ses yeux. Malgré cet examen, il ne perçut pas le mur du dispensaire se transformer en celui plus coloré de la chambre qu’il partageait avec Extraelle. De la même manière, les chaises et les lits, probablement ensorcelés, se changèrent afin d’orner à présent la pièce quasi nuptiale de la chaumière, appartenant officiellement à l’une, mais habitée par deux ; le lit sur lequel il était couché paraissait plus grand et plus confortable, tandis que les draps d’un blanc immaculé se coloraient de manière luxurieuse.

Il était donc couché dans le lit, adossé contre l’oreiller partiellement confortable, lui-même pressé sur le mur par le dos de Mac ; et elle était là, sur une chaise, l’observant de son regard mordoré, vêtue de sa seule chainse, car sa chemise et sa cape avait disparue en même temps que la pièce s’était transformée, ses lèvres charnues et sensuelles s’ouvrant et se refermant lascivement…L’impossibilité de bouger : comme fasciné par cette vision.
La pâle lumière fournit par une timide bougie, dont la flammèche léchait doucement la cire, qui coulait sous ces caresses, pour arriver sur son support glacial et métallique et se figer en une seconde, formant ainsi une piécette blanchâtre, fournissait un contraste favorisant ainsi le côté mystérieux de la scène.
Puis, alors que l’instant semblait intemporel, Extraelle se leva, se coucha sur le lit, et par la même occasion, sur son corps, se pencha vers lui, approchant ainsi son visage à la sculpture quasi parfaite, car la perfection n’existe pas, à seulement quelques centimètres du sien. Un besoin urgent de l’embrasser, d’avoir l’échine souple pour les instants futurs qui ne manqueraient pas de s’écouler, s’empara aussitôt de Mac. Comme pour mieux savourer ce moment il respira son parfum qui était celui…d’un bœuf.

Dès que cette pensée vint à lui le charme se rompit, et sans qu’il ne s’en rende vraiment compte, il fut transporté de nouveau au dispensaire, retrouvant ainsi la disposition des meubles à mi chemin entre l’utile et l’agréable, le mur blanc et morne, Extraelle assise vêtue convenablement, et un steak préparé avec amour par Cali l’observant avec un regard affectueux et ne demandant qu’à être englouti. Il murmura alors au cuistot un merci, et tout en essayant de masquer sa déception de l’instant perdu, dévora le steak pour recouvrir ses forces.

Et c'est alors que tout espoir de retrouver un rêve vaporeux semblait s'être effacé qu'une proposition que Mac jugea moins chaste qu'elle n'y paraissait. Il la regarda sans oser lui évoquer le dernier souvenir qu'il avait du miel et de la gourmandise toute particulière qu'elle semblait avoir quand elle voyait la substance liquoreuse.
Voyant Cali dans les bras de Morphée, il répondit en acquiescant silencieusement, lui faisant ainsi comprendre qu'il valait mieux ne pas la tirer de son monde sous peine qu'elle ne leur donne pas de passe droit. Une fois s'être essuyé les lèvres d'un geste sobre; les tapotants à peine avec sa serviette, il entreprit de se lever et de se vêtir prestemment et donc silencieusement. Puis d'un pas feutré, escorté par la mairesse se dirigea vers la porte, et sortit posant ses pas dans la direction de la maisonette dans laquelle il séjournait depuis à présent quelques temps.

Timi20

timi20 entra en se tenent le brat et il avais une marque sur le bratet saignais
-quelle qu'un pourais m'aider
pui timi sécroula au sol

Cali

Ses cheveux dénoués , livrés au caprice du vent, lui fouettaient le visage. Et le paysage défilant à toute allure la grisait. Elle lâcha un instant la crinière du cheval, resserrant les cuisses fermement sur ses flancs et leva les bras en riant pour aussitôt se raccrocher au crin, sentant son équilibre menacé.
Elle se sentait sauvage et libre parcourant les prairies, franchissant les rivières et déjouant les obstacles. Le cheval qu'elle montait à cru , était un magnifique pur sang fier et fougueux. Sa robe noire luisait comme du satin, réfléchissant la lumière du soleil .

Cali ressentait jusqu'au plus profond de son être la complicité qui la liait à sa monture.
Une communion tellement étroite qu'ils se fondaient l'un dans l'autre. Quand elle sentait son cheval hésiter, elle reprenait les choses en mains. Quand il la sentait perdre pieds, il calmait son ardeur la laissant reprendre ses esprits .

Les sentiments enivrant qui l' habitaient durant ces courses effrénées parcourant la campagne, faisaient place parfois à une sensation de plénitude totale comme à l'instant, traversant aux pas une forêt luxuriante . Cette sorte d'abandon fit place à un sentiment de panique qui s'empara d'elle en entendant brusquement un bruit sonore qui se répercuta dans toute la forêt. Sa vue se brouilla comme sous l'effet d'une onde et....

..... Cali se réveilla brutalement dans le lit du dispensaire.

Aaaaahhhh.... non ! Sacré non de bon sang de........ Elle agrippa son coussin puis le balança à travers la pièce..... de bois !

Se levant brusquement , la jeune femme, en colère, alla voir d'où provenait le bruit.
Première surprise, le lit de Mac était vidé de son occupant et Extra n'était plus là non plus. L'assiette vide, posée sur une table , amena un sourire à ses lèvres : " l' entrecôte à eu plus d'effet que je ne le pensais.... à moins que.... uhmm ... à moins qu' Extra ai décidé de jouer à l'infirmière, ce qui n' irait pas sans déplaire à Mac. "

Cali s'approcha du lit de Tof qui dormait toujours . Deuxième surprise, le bruit ne l'avait pas réveillé alors qu'elle était encore imprégnée de ce rêve dont elle avait été tiré brutalement. Elle haussa les épaules mais sursauta soudain en découvrant un corps au milieu de deux chaises renversées.
Elle se précipita pour découvrir avec effarement qu'il s' agissait du jeune Timi.

Timi !!... Timi?... hé... Timi ?

Le pauvre avait perdu connaissance. Cali ne pouvait le porter seule, alors elle le souleva sous les bras,le traîna jusqu' à la salle d'auscultation et parvint non sans mal
à le hisser sur la table. Timi était très pâle et présentait au bras une profonde blessure causée sans doute par une arme tranchante. Elle se dit que finalement c'était aussi bien qu'il soit sans connaissance . Ca lui permettrait de le recoudre sans le faire souffrir.
Elle se passa les mains à l'alcool et commença par nettoyer la plaie puis après l'avoir désinfecté, la recousue. Un pansement et un bandage achevèrent son travail.

Cali attendit que Timi revienne à lui.

Mac_hyavel

Après s’être bien reposé, Mac Hyavel se réveilla, en forme, étonné de se retrouver là (il ne savait toujours pas ce qu’était ce là) : ne se souvenant plus de grands choses. Il vit Extraelle qui semblait veiller sur lui. Il se frotta le visage, la regarda et dit d’une voix plutôt normale.

Ben qu’est ce qui m’est arrivé ? Qu’est ce que je fais ici ?

Puis il se releva, s'adossa contre le mur, la contemplant quelques instants, se leva, titubant légerement, mais déterminé à ne pas rester au lit, fit quelques pas. Se sentant quelque peu dénudé, il chercha du regard ses habits, rouges, les trouva et se demanda ce que venaient faire des bottes noires ici : où étaient ses chausses rouges ?

Puis petit à petit il se souvint que c'était pour extra qu'il avait abandonné sa tunique monocolore. Il se frotta les cheveux, les souvenirs remontaient petit à petit : la mine, le malaise.......

pnj

Le porte du dispensaire s'ouvrit tout à coup. Dans l'entrebâillement Tof se fit voir.

Cali ?? Tu es là ? J'aurai besoin de quelques bonnes plantes médicinales

Il entra, tant bien que mal, titubant comme un malheureux qui aurait trop bu, sa fièvre ne cessait de monter.

Cali

Laudanum avait réussi à faire fléchir Cali qui sortit un vieil alcool de Poire de dessous les fagots. La petite pièce d'auscultation enfin vide, La jeune femme commença à ranger tranquillement. Bamba piquait un petit roupillon. Extra se trouvait au chevet de Mac qui semblait recouvrir ses forces peu à peu. Cali finissait de plier des pansements quand Win arriva aussi silencieusement qu'une petite souris et lui glissa à l'oreille :

Cali pourrais-je te voir en consultation????
Cali fronça les sourcils en voyant le petit visage tout pâlot de Win

Bien sûr Win! Dis donc toi, ça n'a pas l'air d'aller fort ? Tu as une toute petite mine.
Attend, je vais fermer la porte, ainsi nous serons plus au calme.

Une petite bise vint la frôler comme une aile de papillon. Le temps de se retourner et déjà Bamba disparaissait. La jeune femme esquissa un sourire qui s'effaça très vite en voyant Mac debout, titubant et essayant de remettre ses vêtements.
.

Rrhhhhooo ! Mais c'est pas vrai ça ! Qu'est ce qui m'a fichu une mule pareil !
MAC!! Elle lui reprit ses vêtements et le poussa doucement mais fermement sur le lit.

Mac tu ne crois quand même pas que je vais te laisser partir comme ça non? Tu ne tiens pas sur tes jambes ! Tu ne seras pas arrivé au bout de la rue que tu t'écrouleras à nouveau.
Sois raisonnable que diantre !! je suis persuadée qu' après une belle entrecôte comme tu les aimes et un peu de repos, tu recouvriras doucement tes forces. elle lui tendit le verre qui était posé sur la table.

Tiens! Commence déjà par prendre tes fortifiants et... La porte du dispensaire s'ouvrit soudain laissant apparaître Tof de Lampard complètement chancelant.

TOF !!!!! Cali se précipita à son secours.

Cali ?? Tu es là ? J'aurai besoin de quelques bonnes plantes médicinales

Elle eut juste de le temps de le recueillir dans ses bras et de l'approcher d'un lit avant qu'il ne s'écroule .

Je suis là Tof... TOF ?.. mais tu es bouillant de fièvre !!

Cali lui ôta ses bottes et commença à l'ausculter . Doucement, elle inspecta l'intérieur de sa bouche, ouvrit ses paupières, regarda ses oreilles . Elle délaça sa chemise et écouta son coeur. Lui prenant délicatement la main, elle exerça une douce pression et lui dit.

Tof... Tof.... je suis là... je vais prendre soin de toi . Cali se leva brusquement et ferma le long rideau blanc qui entourait le lit . S'adressant aux personnes présentes, elle leur dit :

Il a une forte fièvre. Une mauvaise fièvre. Personne à part moi ne doit l'approcher. Vous risqueriez d'être contaminé .

Cali se dépêcha de mettre de l'eau à bouillir dans le chaudron et se rua dans l'armoire qui contenait sa médecine. En préparant les ingrédient qui lui était nécessaire, elle aperçut Win qui l'attendait.

Ho Win, il va falloir que tu patiente encore un peu. Je dois m'occuper de Tof tout de suite.

L'eau commençait à bouillir. Cali en rempli un demi verre et le ramena sur la table. Elle versa un sachet de poudre constituée principalement de plantes qu'elle avait elle même ramassé. A l'aide d'une grosse pince elle fit rougir un clou à la flamme d'une bougie et le trempa dans le verre. Le contact métal rougeoyant avec l'eau laissa échapper un Pschiiiiiit sonore. Après l'avoir ôté, elle ajouta neuf clous de girofle et mélangea.

Revenant au chevet de Tof, elle le lui fit boire tant qu'il était demi conscient. La nuit allait être longue et il risquera sûrement de délirer. Cali le recouvrit ensuite avec plusieurs couverture afin de le faire transpirer. Elle se pencha et déposa un baiser sur son front puis rejoignit Win.

Cali alla se passer les mains à l'alcool puis s'écroula sur une chaise en face de Win mais de telle façon qu'elle puisse voir le lit de Tof.

Je vais rester ici cette nuit pour le veiller.... Bon A nous Win ! Dis moi ce qui t'amène ?

Datan

Datan arriva peu après Extraelle, mais il avait du forcer le pas derrière elle pour ne pas la perdre de vue. Il pénétra dans la pièce où se trouvait Mac. En entrant, il salua les personnes présentes dont certaines qu'il avait croisé en taverne la veille.

Il s'approcha discrètement du couple d'amis, tout en restant à une certaine distance, et attendit de voir quelle était la situation. Il était réellement inquiet pour Mac, car il aimait bien ce couple qui semblait si uni. Depuis le temps où il avait connu ce jeune homme à Niort, il n'avait de cesse de suivre son parcours.

Aujourd'hui il voulait être là, à leur côté.
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Mac_hyavel

Mac Hyavel était encore dans son monde quand une douce voix le fit revenir quelque peu.

Mon amour ? Tu m'entends... ?

Sourire aux levres, il répondit

Oui, peux tu me donner de quoi écrire, avant que je me rendorme ?

Il voulait évacuer son cauchemar afin de faire de doux reves, avec notamment le visage de sa bien aimée...

Cali

Laudanum, qui apparemment confondait le dispensaire avec une taverne se mit à brailler comme une poissonnière à la criée :

Nan mais c'est la fête ici, vous voulez pas aussi qu'on fasse un banquet? Ceci dit moi j'ai rien contre si y a de quoi étancher sa soif avec aut' chose que de la picrate. D'ailleurs z'auriez pas un truc à picoler par là ?

Cali lui donna un petit coup de chiffon sur le derrière.

Hé! Doucement là! C'est pas une taverne ici nom de Zeus ! Alors un ton plus bas !
Vous avez de la chance que je m'occupe de vous . En temps normal; le dispensaire pourrait être envahi de canards boiteux ou de pestiférés. Profitez de mes largesses et fermez votre bec.... sacré nom!!

Cali se pencha sur les pieds de Laudanum. Voyant que toute l'eau des ampoules c'était écoulée, elle enleva délicatement les fils.

Je vais vous donner une pommade à la vaseline, ça rapprochera les bords de la peau et la cicatrisation se fera de façon naturelle. Avant de la mettre, vous devrez attendre que la peau sèche puis vous couperez la vieille peau.
En attendant je vous fait un léger bandage à cause des frottements ,

La jeune femme lui donna la pommade dans un pot et lui fit son bandage. Puis elle lui colla sous le nez le panneau qu'elle allait afficher sur le mur du dispensaire.

Si vous savez pas lire, je vous le dirais.... un service en vaut un autre ... surtout le mien!

Cali prit la direction de la porte, non sans saluer au passage Datan qui venait d'arriver, et alla clouer les tarifs sur le mur extérieur.

DISPENSAIRE OUVERT DES 8HOO
CAS URGENT EN PRIORITE

Membres démis ou arrachés
Accouchements
Plaies en tout genre
Pose de prothèse
Pharmacologie
Arrachage de dents dans les règles de l' art
( sans anesthésie )

Pour les soins, donnez ce que vous pouvez
Ecus, poule, blé , souvenirs, histoire, chanson
bouton de porte, cailloux choux hiboux....mais pas genoux
fleurs, oui.... ça j'aime.

Elle revint après quelques coups de marteaux.

Mac_hyavel

Peu après que sa belle lui ait donné ce qu'il avait réclamé, Mac Hyavel se mit à gratter sur le parchemin des mots qui fusaient dans sa tête, s'alignant l'un à l'autre pour former ce message destiné à personne, hormis ce parchemin :

Citation:

Les eaux rouges du Styx bougent tel un serpent
Sur les bords une rixe entre Eve et Adam
Joute haineuse et prolixe comme un chatiment
Et la pluie des âmes qui tombe...

Ilôt de crânes surmontés par une croix
Sépare le fleuve en deux, trône tel un roi
Cet endroit ténébreux où se trouve la foi
Et la pluie des âmes qui tombe...

A la barque s'accroche une main squelettique
Au loin se fait entendre une sombre musique
Qui laisse tous les protagonistes extatiques
Et la pluie des âmes qui tombe...

Il se mouve alors un défilé mortuaire
Et la faucheuse m'enveloppe d'un suaire
Il n'est pas l'heure pour moi de rester sous terre
Et la pluie des âmes qui tombe...

Puis, épuisé de l'effort consenti à s'être écouté, Mac Hyavel regarda Extraelle tendrement afin de mieux s'imprégner de la beauté de son visage, pour pouvoir faire des rêves et non des cauchemars. Puis, apaisé il ferma les paupières et se décida à se reposer, sentant que ce sommeil lui ferait recouvrir ses forces

Extraelle

Voilà qu'il se mettait à faire des vers, et sombres en plus... Extraelle se sentit soulagée, elle le retrouvait enfin.
Lorsqu'il avait décidé de travailler à la mine, elle n'avait rien pu dire. Elle encourageait tous les villageois à le faire, et elle-même y allait avant de s'occuper de la mairie.
Mac, elle l'aimait libre, sans entraves. Si elle avait fini par accepter l'idée que lui et elle formaient un couple, elle n'exigerait jamais rien de lui, ne demanderait même pas. Ni fidélité, ni aucune promesse, ni aucun serment.
Elle l'avait donc regardé partir à la mine sans un mot mais n'en pensant pas moins, et son pressentiment s'était vérifié.

Elle posa ses lèvres sur son front, puis se tourna vers Datan qui l'avait suivie et se tenait au fond de la pièce. Elle lui fit un sourire en guise de remerciement, et le vit repartir. C'était la dernière fois qu' ils se voyaient avant longtemps, peu après il serait rappelé en urgence sur Niort.
Elle s'installa sur une chaise à côté de Mac, et s'intéressa enfin à la brune aux pieds cabossés.

pnj

Winnisette se dirigea d'un pas lent vers le dispensaire. Elle entra et chercha Cali silencieusement.

Elle l'apercut en plein travail aupres des patients elle attendit donc que Cali ai fini de travailler pour la rejoindre et lui parler à l'oreille.

Cali pourrais-je te voir en consultation????

Bambata

Quand Win entra , le léger grincement de la porte avait suffit a faire sortir Bamba de son rêve . Lui , voyait cela comme un rêve , certain , voire même la plupart des gens en auraient conclus a un cauchemar , mais lui n'attendait que cette instant ....
Quand il ouvrit ses yeux - encore collés - , Bamba avait la tete en arrière , la bouche grande ouverte , laissant échapper un filé de bave sec sur une joue . Il remarqua aussi , qu'il était soigneusement recouvert d'une couverture.
Bamba , se releva , s'étira , les bras au dessus de la tète , et laissa échapper un bruyant bâillement.
Sachant pertinemment qui l'avait recouvert , il fit une bise a Cali , en signe de remerciement . Ensuite , il s'intéressa a Mac , toujours endormie . Celui ci , au vu de l'expression de son visage , paressait plus serein , plus tranquille . Bamba était content de la voir mieux et arbora un léger sourire . Extra se tenait a ses coté .

Voyant que tout le monde , était plus ou moins occuper , il salua tout le monde , et pris congé .

Laudanum

Les lieues à pieds ça use pas que les souliers. Ca refile de sacrées belles ampoules aussi. Et une ampoule qui suinte ça fait rudement mal. Sûrement moins que la fistule anale des cavaleurs. Et sûrement moins mal placée aussi. Mais tout de même, faire la route en boitant faut avoir la patience...

La brune sous sa couche d'acrimonie n'en avait aucune, et elle maudissait les petites cloques qui se formaient sous sa peau meurtrie. La vase lui manquait. Lorsqu'elle y pataugeait elle avait la peau douce, et un parfum tenace de poiscaille qui lui rebouchait les pores et étouffait la sueur. Mais voilà, ici pas de lac. Des touffes vertes perchées sur des troncs à plus savoir quoi en faire, mais point d'étendue gorgée d'écailleux.

Quand elle franchît les murailles de la ville elle se rendit en taverne souffler un peu, et en profita pour se déchausser. C'est qu'il fallait bien aérer ces petites plaies aussi vicieuses que la peste, tant elles pouvaient handicaper le plus vaillant des marcheurs.
C'est là qu'elle eu vent de l'existence d'un dispensaire où l'on administrait des cataplasmes en soin à ce type de désagréments. Cataplasmes à base de vase certainement se dit-elle...c'était le traitement tout indiqué, et elle prît donc le parti d'aller se faire porter pâle. Elle suivit donc les panneaux indicateurs à défaut du Pano, en comptant les chardons croisés en chemin, et poussa la porte de la bâtisse...

Hey la tavernière, z'êtes là?

Cali

Les rayons de soleil traversant la fenêtre vinrent dessiner des arabesques sur le parchemin qu'elle lisait, la tirant de sa rêverie. Elle enroula le précieux message , lui remit son ruban rouge et tirant vers elle le tiroir du bureau, le rangea soigneusement.

Elle s'étira voluptueusement et se levant, alla offrir son visage à la chaleur du soleil derrière la vitre . Les yeux fixés au loin sur un point imaginaire, la jeune femme voyait défiler les événements des dernières semaines.
Winnisette ayant réouvert l' Auberge des Trois Roy, elle lui avait cédé des pièces jouxtant l' auberge afin que Cali puisse ouvrir un dispensaire. La jeune femme se rappelait de ses débuts fracassants... C'est le cas de le dire ! Les travaux effectués avec Kiss avaient été des plus bruyants.. mais quel résultat.

Cali détailla la grande salle où s'alignaient deux rangées de lit contre les murs, séparés chacun par des rideaux blancs. Elle même se trouvait dans la pièce moins grande qui faisait office de bureau, salle d' opération . On y trouvait deux armoires remplies de matériel , de plantes et herbes diverses, draps... Ainsi que deux lits pour y prendre un peu de repos quand le besoin s'en faisait sentir.

Que de souvenir ici... Cali regarda la table ou elle avait désespérément essayé de sauver la vie de Krohr... avec l'aide de Kiss et Eli... arf... elle chassa ce douloureux souvenir en secouant la tête et se dirigea vers la porte pour aller travailler à la mine .

Sur le chemin de la mine.....

Citation:

Dix jours.... Dix jours déjà qu'elle travaillait à la mine. Le chemin caillouteux, elle le connaissait par coeur à force d'y aller, les bras ballants et le nez dans ses pieds. Alors à force, elle aurait pu dire ou se trouvait le moindre monticule, le moindre talus longeant la route.

Le travail à la mine était dur. Elle en ressortait chaque fois à la nuit tombée, les cheveux collant sur son visage qui était gris et sale de poussière et de sueur. Le peu de vêtement qu'elle supportait sous l'étouffante chaleur était encore ses haillons de vagabonde qu'elle avait heureusement gardé.

Lorsqu'elle rentrait enfin chez elle, c'était dans une bassine qu'elle se décrassait encore et encore de cette infâme saleté qui lui collait grassement à la peau . Jamais une plainte n'était sortit de sa bouche. Elle le faisait parce qu'il le fallait et c'était suffisant pour qu'elle reprenne chaque jours, le même parcourt.

Son pain entouré d'un linge sous le bras, Cali leva le nez et aperçu un drôle d'équipage qui arrivait vers elle. Stupéfaite, elle reconnut Bamba portant sur son dos , un corps ballotté sous le rythme de ses pas.

Bamba ? Qui est ce ? Relevant la tête penchée de l'homme, elle vit que c'était Mac . Bon ben tu me diras plus tard ce qui c'est passé. Il a l'air mal en point avec son teint de craie. Ils se passeront de moi à la mine. Je t'accompagne au dispensaire.... Heureusement, je viens de renouveler le matériel et j'ai tout ce qui faut... enfin j'espère.
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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo

Extraelle

Extraelle arriva essouflée au dispensaire. Elle avait couru à perdre haleine depuis la mairie, y laissant hôte, affaires en cours et une bonne partie de sa raison.
Elle surgit comme une folle échevelée dans la pièce et s'arrêta net devant Cali et une brunette qu'elle reconnût comme l'autoproclamée empoisonneuse publique.

Bonjour Cali, salutations corrosive damoiselle...

Puis apercevant Mac sur une couche au fond, elle se précipita sur lui sans autre forme de procès.

Cali, que s'est-il passé ?

Elle passa la main sur le front de Mac, tentant de calmer les battements de son coeur affolé, et notant mentalement qu'il n'avait pas de fièvre. Il avait le teint blème, les lèvres pâles et l'air épuisé. Elle s'approcha de son visage et lui souffla:

Mon amour ? Tu m'entends... ?

Bambata

[ retour au dispensaire ]

Bamba ouvra la porte , et annonça :

- Bon , elle devrait pas tar..... C'est là qu'il vit Extra , déjà arrivé , se tenant prés de Mac . Étonnée , il se demanda si c'est lui qui avait trainé sur le chemin du retour , ou si , plutôt , c'était Extra qui avait courut a vive allure ....

Puis , il vit Madame Poison . Légèrement , il se gaussa de la voir dans cette situation . Allongé sur le ventre , attendant que ces cloque se vide . Il regretta de ne pas être passé par la forêt , pour lui ramener un " Chardon de Thouars " en guise de souvenir .
Puis , se sentant réellement fatigué , il tira une chaise jusqu'a la fenêtre , s'assit .
Ses yeux ne tardèrent pas a ce fermer . . .

Cali

Laudanum n'eut pas le temps de répondre que Extra faisait irruption dans le dispensaire. Cali fit un signe de tête à sa patiente et alla rejoindre Extra. Lui posant la main légèrement sur l'épaule, en guise de réconfort, elle lui dit:

Extra.... Bamba l'a trouvé comme ça, inanimé à la mine . Mais il n'y a rien d' apparent. Ecoute.... Il est épuisé mais toi qui le connaît bien. Comment dire... Est ce qu'il souffre d'autre chose ? Ne me cache rien, même si ça te paraît anodin .

Du repos, bien sûr il en a besoin . Il me semble quand même de santé fragile.

Cali se retourna soudainement en entendant la porte s'ouvrir sur.... Bamba! Le pauvre n'arrêtait pas courir. Il s'assit sur une chaise et s'assoupit peu de temps après.
La jeune femme sourit et déposa sur lui une couverture.

Laudanum

Laudanum s'assit sur la table qu'on lui indiqua et jeta ses bottes à terre. Elle agita ses petons abîmés devant la tavernière devenue soigneuse, qui auscultait le moindre écart entre ses orteils.

"Houla! Ca c'est des pieds qui ont foulé beaucoup de route !

Bon! De jolies ampoules prêtes à éclater et un durillon sous la voûte plantaire . Pas de quoi fouetter un chat mais de quoi vous empoisonner la marche.

Je vais vous poncer le durillon en premier."

Le diagnostic était posé, rien d'alarmant somme toute, mais en effet de quoi empoisonner sa foulée, et pour l'Poison, c'était un comble. Elle avait bien essayé de ronger elle même son durillon, mais malgré sa souplesse elle n'était pas parvenue à atteindre l'endroit. On lui avait conseillé de le faire faire par un rat, mais ces petites bêtes étaient porteuses de germes encore plus vilains qu'elle.

Elle savourait le ponçage, qui était loin d'être désagréable, quoiqu'un peu chatouilleux. Mais elle avait l'habitude des algues et autre squatteurs d'eau douce et sa sensibilité s'y était faite, elle y prenait maintenant plaisir.

"Allongez vous sur le ventre... heu.. s'il vous plaît ."

Yep! Z'allez me faire un massage maintenant? Mais la brune ne l'entendit pas.

Elle s'exécuta, et attendit qu'on lui fasse les soins. Un pied, puis l'autre, de file en aiguille ses ampoules étaient percées. Elle n'avait pas mal, et pensa même faire un somme, mais les va et vient incessants l'en empêchèrent.

Ne bougez pas. Je laisse en place le fil, le temps que l'eau s'écoule de vos ampoules. Ensuite , je vous passerais une pommade .

*bah je risque pas de bouger vu la position dans laquelle je me trouve...si on pouvait m'installer un oreiller, et puis je serai pas contre une bière non plus. Et si l'autre comateux pouvait aussi faire moins de bruit...réclamait-elle intérieurement lorsqu'elle fut troublée par l'entrée d'une donzelle, apparemment intime avec l'alité. Elle allait répondre à son bonjour de circonstance, quand l'autre énergumène croisé précédemment dans les couloirs, et plus tôt encore en taverne, déboula lui aussi.

Nan mais c'est la fête ici, vous voulez pas aussi qu'on fasse un banquet? Ceci dit moi j'ai rien contre si y a de quoi étancher sa soif avec aut' chose que de la picrate. D'ailleurs z'auriez pas un truc à picoler par là?

Cali

Laudanum jeta un regard dans la pièce en regardant un instant Mac encore inconscient.
Puis elle regarda Cali et souriante comme il se doit , elle lui dit :

Bon alors, c'est où que je me déchausse? Cali la précéda en lui montrant la petite pièce du fond utilisée pour les soins. Elle la fit asseoir sur la table et attendit qu'elle se déchausse puis se pencha sur ses pieds.

Houla! Ca c'est des pieds qui ont foulé beaucoup de route ! Cali souleva chaque pieds en regardant autour et entre les orteils aussi.

Bon! De jolies ampoules prêtes à éclater et un durillon sous la voûte plantaire . Pas de quoi fouetter un chat mais de quoi vous empoisonner la marche.

Je vais vous poncer le durillon en premier.

La jeune femme approcha une chaise et prenant place , mit le pied de Laudanum sur ses genoux . Et vas y que je te ponce avec une pierre râpeuse prévue à cet effet. Cali regarde sa patiente...

Hé oui!! Ca chatouille hein? Attendez de voir le reste !! Du coup, ayant fini, elle donna un petit coup aussi sous l'autre pied pour prévenir.

Allongez vous sur le ventre... heu.. s'il vous plaît . Cali alla chercher dans l'armoire une aiguille et du fil. Elle fit rougir l'aiguille sur la flamme d'une bougie pour l'aseptiser et passa le fil dans le chas.

Je sais que vous avez du en voir d'autres mais rassurez vous, vous ne sentirez rien.

La jeune femme perça délicatement chaque ampoules du pied droit et fit glisser le fil à l'intérieur en le laissant en place. Elle fit de même pour le pied gauche.

Ne bougez pas. Je laisse en place le fil, le temps que l'eau s'écoule de vos ampoules. Ensuite , je vous passerais une pommade .

Cali délaissa un instant sa patiente pour aller voir Mac. Elle se lava les mains et lui apporta un verre d'eau dans lequel elle avait distillé quelques gouttes de fortifiant.
Lui soulevant doucement la tête, elle le lui donna au goutte à goutte. La moitié du liquide se perdit le long de ses lèvres, Mac n'étant pas encore très réactif.
Cali secoua le tête et revint vers Laudanum.

Tout ne c'est pas encore écoulé. Il faut attendre encore un peu. Ca va?

Laudanum

L'esgourde pointait en guise de boussole, tentant d'appréhender les râles des malades. Mais le seul écho qui faisait tinter son enclume était celui du silence monacal qui tapissait les lieux. Froncement de sourcils, lui aurait-on menti sur l'endroit? Après tout elle trouverait bien de quoi soigner ses ampoules, et ptet aussi de quoi limer le cor qui s'invitait sous sa voûte plantaire, sans avoir demandé de laisser-passer. Elle en était à cet instant de profonde réflexion, quand elle croisa un autochtone qui lui indiqua le chemin à prendre.

"- Oui , suivez le ce couloir . C'est la deuxième porte a gauche !"

*Deuxième porte à gauche...deuxième porte à g... bon bah c'était pas bien compliqué...

Elle n'eut pas le temps de frapper que déjà la brunette lui ouvrait la porte.

Elle balaya la pièce du regard, humant l'odeur du vinaigre qui devait servir ici de désinfectant. Un lit était disposé à un bout d'une pièce, et un pauvre hère semblait y avoir établi ses pénates pour le temps de son agonie, ou avec l'aide de la malchance, jusqu'à sa guérison. Elle revint ensuite à la tavernière, et afficha un sourire enjoué.

Bon alors, c'est où que je me déchausse?

Cali

Bamba venait de partir à l'instant quand elle entendit brailler à tue tête.

-Hey la tavernière, z'êtes là?

Et aussitôt , la voix de Bamba répondit - Oui , suivez le ce couloir . C'est la deuxième porte a gauche !

Délaissant un instant Mac, Cali alla ouvrir la porte et se trouva nez à nez avec Laudanum, un poison qui de suite avait annoncé la couleur... ça la changeait des poisons habituels qui se diluent tellement dans leur perfidie qu'ils en deviennent fades .

Cali la pria d'entrer.

Bambata

Bamba , grimaçant , le dos courbé , les mains sur les hanche , essayait de reprendre son souffle . Ce ne serait pas dégradant de dire que Mac n'était pas léger .
Cali , se dirigeant vers Mac , lui donna , au passage , une goutte d'alcool .Il pensa a un verre d'eau bien frais , et de ce fait , l'avala d'un trait . Il eu la désagréable surprise de s'être trompé . Il eu l'impression que sa gorge s'en flammée . Pendant un court instant , il ne pouvais même plus espérer parler .
L'effet estompé , il posa sa main sur l'épaule de Cali , qui s'occupait de Mac , et lui dit tout simplement :

- Waou ! Il n'osa pas lui demandé d'en apporté en taverne

Cali , se retourna vers Bamba , et lui demanda d'aller chercher Extra ... Bamba poussa long soupire ,assez théâtrale , et , d'un pas nonchalant , il se dirigea vers la sortie .
Il manqua de peu de se perdre dans les couloirs du dispensaire . Dans une intersection entre deux couloirs , il tomba nez a nez avec celle qui manifestait une grande admiration pour les chardons de Thouars . Celle ci se mit a crier :

-Hey la tavernière, z'êtes là?

Tout en continuant sa route , marchant en arrière , pointant le doigt vers le lieu dit , il lui criait ,

- Oui , suivez le ce couloir . C'est la deuxième porte a gauche !

Puis Bam sortie dans les ruelles de Thouars , se dirigeant vers le bureau du Maire

Cali

Cali penchée sur le corps inconscient de Mac, essayait de l'ausculter .

RRRA ! Je ne vois rien avec cette crasse qui le recouvre . La jeune femme alla chercher une cruche d'eau , une écuelle et un linge blanc. En passant elle remit à Bamba une goûteuse liqueur alcoolisée revigorantes à base de plantes.

Bois ça Bamba ça te fera du bien. Tu es épuisé .

Cali lui adressa un sourire puis retourna auprès de Mac. Avec d'infinies précautions, elle lui ôta ses vêtements ne lui laissant qu'un linge de corps et entreprit de le laver entièrement puis le sécha. Sans dire un mot, elle lui souleva la nuque en déplaçant sa tête.
La nuque était souple, aucune contusion visible sur le cuir chevelu ni sur la face. Les pupilles étaient réactives à la bougie qu 'elle passa devant ses yeux.

La jeune femme inspecta ensuite le corps du malade ne laissant rien au hasard . Elle ne descella ni coupure, ni piqûre , ni traces suspectes. En pliant ses jambes et ses bras, elle ne constata aucune fracture. Cali se redressa et regarda Bamba

Arf! Rien d'apparent .... Elle regarda quand même de plus près sa langue et soulevant ses paupières, inspecta de nouveau ses yeux.

Tu sais Bamba... A part le fait évident qu'il est à bout de force, je ne vois rien .... mais.. arf... je ne sais pas, un doute persiste. Je pense qu' Extra pourra peut- être m'en dire plus. Peux- tu l'envoyer chercher ? S 'il se réveille, je pense que ça lui fera du bien de voir sa bien aimée. En attendant, je le veille et lui fais prendre quelques remèdes.

.... ha dis bien à Extra de lui ramener de la viande et quelques fruits, ça ne pourra que le remonter lorsqu ' il reviendra à lui. Pour l'instant repos !!
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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo

Mac_hyavel

Gnaaaaaaah ? Où suis je ?
Paupières s'ouvrant faiblement, afin de s'acclimater à la lumière du soleil pénétrant dans la pièce, Mac Hyavel reprenait petit à petit ses esprits. Il essayait de se remémorer ce qu'il s'était passé...

L'entrée de la mine, l'odeur suffocante, le travail harassant, et puis ...

Puis une espèce de monde à mi chemin entre le cauchemar et la réalité, un cauchemar terriblement réel, un réalité cauchemardesque... Souvenirs des pires moments de sa vie, déformés par son imagination, plus fantasmes que réalité, mais terriblement crédibles...

Il se tâte, vérifie qu'il existe, regarde par ci par là, cherchant avec angoisse un visage connu, espérant voir la beauté de son aimée, mais tout est encore flou. Puis épuisé, ferma les yeux et se laissa tomber dans son abîme, ne sachant toujours pas où il est...

Bambata

[ Sur la route menant au dispensaire ]

Bamba commençait a fatiguer . A chaque pauses , il déposait Mac sur le sol où Cali s'afférait a tenter de le réanimer . Bamba lui s'asseyait sur son séant , reprenant son souffle .
Ils n'étaient plus très loin du dispensaire , peu être encore quinze , vingt minutes .
Aidé par Cali , Bamba reprit Mac sur son dos .
Pendant le trajet , Cali lui posait de multiple question . Bamba lui expliqua , donc , le peu de chose qu'il savait . C'est a dire qu'il l'avait trouvé , gisant par terre , dans la galerie . Bamba ne savait rien de plus . . .

Ils entrèrent dans la ville . Bamba fatiguait de plus en plus , mais faire une autre pause n'aurait pas été permise , et de ce fait il accéléra le pas .
Ils se frayèrent un passage dans les venelles , écartaient , bousculaient les gens pour ce faire un passage .
Puis , le visage de Bamba s'illumina , ils étaient arriver a l'entrée du dispensaire .

[ Dispensaire de Thouars ]

Cali prit son trousseau de clé . La porte s'ouvrit dans un grincement de boiserie . Ils se dirigèrent vers le lit le plus proche . Bamba , pressé d'en finir , posa sans ménagement Mac sur un lit . Celui ci , poussa un leger gémissement a peine perceptible .

-Gnaaaaaaah ? Où suis je ?

- Il se rév...... pas le temps de finir la phrase que Mac referma les yeux

Bamba resta un moment coi , ne sachant pas trop quoi faire , laissant Cali faire les quelques soin .

Vonsigmar

Vonsigmar arrivait à l'épaule de son ami koko, le nez en sang, la tête ecchymosée, il se tenait d'une main les côtes et s'appuyait de l'autre sur son ami difficilement, il traînait un peu pour dire : il n'était pas dans son assiette.

Ne prenant pas de pincettes, pris par la douleur, il poussa la porte du dispensaire et tomba nez à nez devant sa marraine, là où il pensait voir Cali...

Ooooh, Anna... Aïe! Annabelle! Tu saurais où est Ca... Cali?
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Annabelle1

La porte s'ouvrit alors qu'Annabelle avait à peine franchit le seuil du dispensaire , son filleul le visage tuméfié soutenu par Koko arrivait bien mal en point .

Ooooh, Anna... Aïe! Annabelle! Tu saurais où est Ca... Cali?

Cali ? hé bien non je ne sais pas où elle est ... Elle ne va certainement pas tarder . Je vais vous aider en l'attendant .

Anna aida Koko à assoir Vong , passé l'effet de surprise elle prit un linge propre et versa un peu d'eau dans une cuvette . Elle humidifia le linge et commença à nettoyer le visage de Vong :

Mais dis moi ! Tu t'es battu toi non ? Vous pouvez me dire ce qu'il s'est passé ?
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Petitfrerekoala

Bonjour Annabelle! Non, contrairement aux apparences, il s'est fait ça tout seul cette andouille! ^^ A vouloir imiter le singe, il a finit par se refaire le visage... Tu as de quoi lui humidifier le visage en attendant? Ca détendra la peau.

Il se laissa aider par Annabelle pour poser le Vonsigmar déformé qu'il avait porté jusqu'ici.
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- "Et nous ne connaitrons pas la peur" -

Cali

Son intention n'était pas de s'arrêter au dispensaire. Chemin faisant, la médicastre passait toujours devant pour retourner chez elle.
L'arrivée du printemps avait chassé les petits soucis hivernaux des rhumes et autres maux. C'était aussi la période où les bricoleurs retapaient leurs toitures , ou faisaient de menus travaux.
C'était la saison des marteaux... sur les doigts.

Elle jeta juste un petit coup d'oeil sur le bois de la porte, voir si une affiche n'y avait pas été placardé pour une demande d'aide quelconque. Et elle entendit des voix...
Cali s'arrêta en regardant le ciel. Vu qu'elle n' était pas très copine avec Aristote, la jeune femme doutait qu'il lui envoie une invitation sous la voix de ses séraphins.
Une Cali qui entend des voix, c'est jamais bon signe. Avec méfiance elle regarda le sol.

- T'avises pas de m'appeler, toi le fourchu à l'étage du bas.

Finalement, à y tendre bien l'oreille, les voix semblaient provenir du dispensaire.
Elle ouvrit donc précautionneusement la porte, y glissa la tête et cligna des yeux en apercevant Annabelle, le P'tit frère et Vonsigmar.

- Bien le bonjour à tous ! Houla. On vous a passé à la moulinette ?

Annabelle était en train de nettoyer le visage tuméfié du blessé . Cali s'approcha et remarqua en passant qu'un bouquet de fleurs avait poussé dans un vase durant son absence. Elle se dit qu'elle résoudrait cette énigme plus tard et inspecta le visage de Vonsigmar.

- Que vous est-il arrivé ?
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Vonsigmar

Vonsigmar tenta de répondre entre deux trois gargouillements, son visage avait gonflé et chacun de ses mots était ponctué d'une bulle.

N'ai glizzé zur un rocher plein d'bouzze... Euh MouSSe pardon, l'eau n'était pas claire faut dire auzzi. Koko b'a bis un decoction sur la tête bais quoi je zais pas. N'ai perdu connaizzance deux fois de zuite... Après avoir bis un coup de boule à koko, bref la totale! On aurait cru qu'Ariztote b'en voulait perzonellebent!
N'ai surtout bal aux côtes, bais auzzi au cou et à la tête.

Vonsigmar récitait ses symptômes tel qu'il aurait apprécié de ses patients qu'il le fasse, il regarda la médecin d'un air d'enfant pas sage voulant se faire pardonner.

Tu penzes pouvoir be rafiztoler? A l'approche de bon bariage z'pas zuper quoi...
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Cali

La situation n'était pas drôle. Pas drôle du toute même. Et pourtant, tandis que Vonsigmar expliquait sa mésaventure, Cali était subjuguée par les bulles qui se formaient dans le gargouillis des paroles que le blessé prononçait.
Le regard fixé sur la bouche déformée, la jeune femme faillit mettre son doigt sur une bulle qui n'avait pas éclaté , mais se ressaisit devant l'urgence de la situation.

- Votre mariage ? Erf. Mais il est pour quand ce mariage ?? Bon je m'occupe de vous et vous me répondrez en même temps.

Touta d'abord vérifier l'état de cette nuque qui lui était douloureuse. Une manipulation de la tête lui permit d' être rassurée à ce niveau là.
Avec précaution , la médicastre fit s'allonger le blessé, tout en lui maintenant la nuque afin qu'il ne force pas. On est jamais trop prudent.

- Je vais d'abord regarder vos côtes s'il n'y a rien de cassé, puis votre visage qui ne va pas tarder à présenter une jolie harmonie de couleurs.

Elle n'allait pas lui dire qu'il y avait de fortes chances pour qu'il obtienne sans doute un boulot dans la première foire aux curiosités qui se présenterait aux portes de Thouars.
A la palpation et à l'aspect légèrement bleui, il ne paraissait pas avoir de côtes cassés.

- Il semble que vos côtes soient juste fêlées, mais je vous ferais un emplâtre et un bandage de maintient par précaution. On va déjà désenfler votre oedème avant de soigner ces vilaines blessures.

Son patient allongé, Cali enfila une blouse, se désinfecta les mains et prépara une décoction d'Aurone dont elle imbiba des compresses qu'elle appliqua sur le visage de l'apothicaire avec précaution.

- Avec ça votre oedème va se réduire grandement. Puis elle regarda Annabelle et le p'tit frère. - Heureusement que vous étiez là tout les deux.
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Petitfrerekoala

Petitfrerekoala fit un signe de remerciement de la tête à Cali.

Sur sa tête, c'est une pâte à base d'orties communes. Je n'avais que ça sous la main...

Il regarda la médicastre se mettre à l'oeuvre.

Vous pensez que je pourrais le frapper quand pour le coup de boule qui m'a filé?

Il rit en essayant de détendre l'atmosphère.
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- "Et nous ne connaitrons pas la peur" -

Vonsigmar

Vonsigmar voyait bien que la petite assemblée se moquait bien de lui et regardait sa bouche mais qu'avait-elle qui les fasse glousser ainsi?

Citation:

Votre mariage ? Erf. Mais il est pour quand ce mariage ?? Bon je m'occupe de vous et vous me répondrez en même temps.

Et bien bour l'inztant n'aboue ne bas braibent zaboir, boins d'un bois je dirais... D'ailleurs bous y zerez invité Cali, bien entendu!

Cali continuait de l'ausculter et d'opter pour des emplâtres. Koko lui le taquinait , comme a son habitude.

Z'est blutôt boi qui debrait debander quand ne bourrais te frabber bour aboir brofiter que ne zois dans les babes bour b'embrazzer (rires plein de bulles)

Il se tourna vers Cali qui continuait son inspection

Zi tu dois be bobifier, n'hésites bas, ne zerais rétablie bien azzez tôt... Berci en tout cas, braibent.
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Petitfrerekoala

Petitfrerekoala lui envoya un sourire convaincant, pour le réconforter.

T'inquiètes pas. J'ai vu pire blessure guérir en moins d'un mois, et crois moi, le médecin était moins compétent que Cali ici présente. Tout ira bien et tu seras le plus beau pour ton mariage.

Je dois filer maintenant.

Il regarda l'assemblée, Cali, Annabelle et Von.

Prenez soin de vous, et de lui bien sur! ^^

Il rit et sortit.
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- "Et nous ne connaitrons pas la peur" -

Cali

-Vous pensez que je pourrais le frapper quand pour le coup de boule qui m'a filé?

Ce à quoi la jeune femme répondit, amusée:

- je pense qu'après son mariage, ça devrait pouvoir se faire.

Au travers des compresses qu'il portait sur le visage, l'apothicaire qui avait bien toute sa tête, bien que celle ci commença à légèrement dégonfler, lança:
- Et bien bour l'inztant n'aboue ne bas braibent zaboir, boins d'un bois je dirais... D'ailleurs bous y zerez invité Cali, bien entendu!

- Pas de soucis alors, vous aurez retrouvé votre sourire et vos traits. Merci pour votre invitation. Si Yoyo et moi sommes dans le coin, nous viendrons sans doute.

Cali sourit quand le blessé fit une allusion à une éventuelle momification... il ne croyait pas si bien dire.
Tandis que le p'tit frère , toujours de bonne humeur, prenait congé, elle prépara un emplâtre de Centaurée pour remplacer les compresses. La tête du blessé fut ensuite entourée de bandages. Et également son buste , maintenant ainsi l' emplâtre dont elle l'avait tartiné.

- je vous déconseille fortement de voir votre dulcinée avant quelque jours ! Vous voir ainsi affublé comme une momie risquerait de la faire fuir de peur, avant même de vous avoir reconnu... enfin de savoir que c'est vous plutôt.
Je laisse le soin à Annabelle de vous raccompagner, histoire de prévenir les enfants qui seraient tenté de vous jeter des cailloux, que vous n'êtes pas le dahu !

Connaissant les petits farceur du coin, la médicastre n'en serait pas étonnée. Puis elle se pencha et souffla à l'oreille d'Annabelle: Dis donc... ce joli bouquet, il ne viendrait pas de toi?
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Vonsigmar

Vonsigmar partait bandé comme une momie sous le bras d'Annabelle, il n'arrivait déjà pas bien à se faire comprendre avant mais avec tout ces bandages çà n'était plus la peine. Il parvint à faire comprendre un "merci" tout de même mais c'est à peu près tout.

Son voyage jusqu'à son lit se fît toutefois sans encombres, malgré le risque qui planait selon Cali. Il remercia avec autant de difficulté Annabelle et s'endormit bien vite.
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Cali

Son dernier patient était parti, accompagné d'Annabelle . Cali referma doucement la porte et s'imprégna du silence soudain.
Après avoir nettoyé sa table d'ausculation et rangé pots et onguents, elle fit le tour du dispensaire, se rappelant ses début ici, comment elle s'était établie entre ces murs depuis bien des années.
Elle se rappelait de chaque personne qui était venue, amis, connaissances, voyageurs de passage. Tout ceux aussi qui avaient disparus au fil des années.

Une soudaine nostalgie, teintée de mélancolie, s'empara de la médicastre. Les températures étaient redescendues. Elle frissonna sous le léger châle dont elle avait recouvert ses épaules, et attisa les quelques braises qui se mourraient dans le foyer de la cheminée, y ajoutant deux bûches.
Tandis que le vent se levait, jouant à cache cache avec les tuiles de la toiture, la jeune femme s'installa dans le vieux fauteuil de cuir, devant la cheminée, une infusion aux fruits rouge dans une tasse fumante.
Dehors la pluie bâtait son plein, arrosant les carreaux de fines gouttelettes qui venaient s'y écraser, avant de couler le long du verre en rebelles rigoles.

Sur le devant du dispensaire, un panneau que la médicastre avait posé.

DISPENSAIRE FERMÉ

VEUILLEZ VOUS ADRESSER A " LA CAVERNE DES PENSÉES ÉPHÉMÈRES"

OU CHEZ L'APOTHICAIRE

Dernière ligne droite pour ce topic qui va fermer après de longs et loyaux "sévices".
Je me réserve le droit d'en finir les dernières pages, croisant ma plume à celle d'un autre joueur ( JD Yoyo, pour ne pas le nommer :p) pour distiller une petite intrigue et nous faire plaisir pour finir en beauté.
Je remercie tous ceux qui ont posté et qui ont fait vivre ce Rp depuis sa création . Presque quatre ans , Il a bien tenu le bougre ! Merci à tous et bon jeu! Ljd Cali

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Albreicht

[ Quelques heures auparavant.. ]

Le vent lugubre sifflait entre les branches et faisait claquer les volets des maisons abandonnées, dans la plus grande indifférence d'un silence sévère à cette heure tardive de la nuit.
Les yeux fermés, Albreicht se tenait immobile dans la ruelle, les bras croisés, laissant la bourrasque froide le traverser et soulever ses mèches rebelles. Il attendait. Calmement, il attendait. Sans éprouver d'émotion particulière alors qu'ils touchaient enfin au but.

Il ouvrit enfin ses yeux gris et les tourna vers un de ses acolytes qui sortait sans bruit du dispensaire.
Le laissant approcher, il le questionna à voix basse, même si elle restait incisive, dotée d'un léger accent.

- Alors ?

Le brigand secoua la tête, en s'approchant encore pour poursuivre la messe basse.

- Queue d'chiques. Y'êtes ben sûr qu'c'est ici, chef ?

- Ce ne peut être qu'ici. Cela fait quelques années qu'il essaie de nous brouiller les pistes, mais c'est ici qu'il revient le plus souvent, et ce bâtiment ressemble bien à la description.
Et puis, c'est le dernier endroit où il était avant que la "clé" ne soit plus en sa possession.

L'hirsute malandrin eut un reniflement dédaigneux comme réponse, en se grattant nonchalamment sous l'aisselle.

- Bah l'clé, si elle est ben com' on s'en rappelle, ba l'est pas là. 'N'a tout fouillé.

Albreicht étrécit ses yeux en réfléchissant. Il savait, pour avoir côtoyé ses hommes depuis si longtemps qu'il pouvait avoir confiance en leurs compétences dans ce domaine. Et malgré leurs apparences peu recommandables et soiffardes, ils faisaient les choses avec énormément de professionnalisme et commettaient rarement des erreurs.

- Bien.. Remettez tout en place et effacez nos traces. Nous passons au plan B.

[ Sous la pluie du lendemain ]

Les brigands s'étaient éparpillés dans la ruelle, autour du dispensaire. L'habitude, presque martiale, d'être discret, invisible, pour observer, et faucher quelques bourses à quelques passants au passage. Personne ne se doutait que la bâtisse était cernée, épiée, patiemment, sans bruit.
Vers le milieu de l'après-midi, les patients s'en allaient enfin, et il était enfin l'heure d'agir.
La pluie printanière claquait sur les pavés et sur les toits, et le vent reprenait de plus bel, faisant tourbillonner les gouttelettes sans ménagement.

Albreicht fit passer l'ordre à sa bande de surveiller l'entrée, et d'empêcher quiconque tenterait d'entrer.. de quelque manière que ce soit, tant que cela passait inaperçu. La pluie facilitait leur tâche, car elle faisait soudainement déserter la ruelle, et elle captait l'attention des gens qui ne cherchaient plus qu'à s'abriter, ne faisant plus attention à rien autour d'eux.

Puis, le mystérieux homme calme s'avança vers le dispensaire. Ses cheveux et sa barbe dégoulinaient d'eau, qui glissait le long de sa cape balayant et nourrissant les flaques au sol, entre les pavés. Malgré le froid, il ne ressentait aucun frisson.
Son second, l'hirsute brigand nommé Rubert, qui semblait plus âgé que les autres le rejoignit et lui souffla :

- M'Velà, chef. Par contre, v'm'avez touyours point dit c'que c'était l'plan B.

Albreicht le regarda fixement. Il posa lentement sa main sur le bras de son second d'un geste sûr et amical.

- C'est cela.

Rubert poussa alors de tout son souffle un cri effroyable et pétrifiant de douleur, lorsqu'il sentit et entendit nettement ce bruit écoeurant d'os qui se broye et en voyant son membre pendre de manière monstrueuse.
Albreicht venait de lui casser le bras.

Cali

Sa tasse vide à la main, la jeune femme se leva en soupirant, se tirant de la torpeur dans laquelle l'avait plongé ses pensées qui vagabondaient.

- Secoue toi donc...

Il est vrai que ce temps pluvieux et venteux se prêtait bien à la douceur et la nonchalance lorsque l'on se trouve bien au sec à l'intérieur.
Après avoir lavé la tasse, et s'apprêtant à la ranger dans la grande armoire, Cali pencha la tête en apercevant dans un coin de l'étagère le joli coffret en bois de rose qu'un de ses patients lui avait offert. Depuis, la petite boite n'avait pas quitté le dispensaire.

En souriant, elle allongea le bras pour venir la cueillir, et retourna s'asseoir devant l'âtre en caressant le beau travail de marqueterie.

- Ce Donagan, quel étrange personnage quand même....

Pour ne pas mélanger serviettes et torchons, et bien qu'elle fut dans un lieu de soins, la brune avait déposé dans le fond de la boite le peigne en argent qu'elle accrochait dans ses cheveux pour ne pas les avoir dans tous les sens durant une intervention.

Cali sursauta brusquement en entendant un cri déchirant, de douleur à n'en pas douter. Elle posa la boite sur la table et se dirigea vers la porte qu'elle déverrouilla.
La vision d'un homme en proie à une grande souffrance et se tenant le bras, accompagné d'un autre à la mine patibulaire, la laissa un peu interloquée.
En fronçant les sourcils elle les regarda de la tête aux pieds.

- Le dispensaire est fermé, mais visiblement vous avez besoin d'aide. Entrez... qu'est-il arrivé à votre ami ?

En s'effaçant de la porte, la jeune femme s'était adressé à l'aîné , quelque peu méfiante tout de même par cette incursion malgré le panneau affichant la fermeture du dispensaire. Ne refusant jamais de soigner un blessé et la nuit n'étant pas encore tombée , elle les laissa entrer.
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Fly

De tous les coupe-jarrets traînant dans les sillons d'Albreicht, Fly était sans doute le pire, mais également le meilleur. Rien ne le rebutait, aucune tâche si basse soit-elle.
Avant de rencontrer celui qui était désormais son chef, le brigand travaillait en solitaire.
Une fois de plus il avait usé de tricherie à un jeu de cartes. Seulement il tomba sur plus fort et plus rusé que lui ce soir là en taverne.
S'en était suivi une empoignade brutale dont il ne sortit pas vainqueur. Mais ce qu'il y gagna, ce fut celui qui devint son chef.
Malgré son caractère exécrable, Fly trouva en Albreicht quelqu'un qui le temporisait.... ou qui le laissait aller à ses pulsions, selon les besoins de la mission.

- Vous deux postez-vous à l'entrée d'ces deux ruelles là.
D'une voix basse le brigand appliquait les directives laissées par leur patron.
-Toi t'vas voir plus loin et t'fais l' signe si des bouseux s'ramènent d'trop près

Les ordres étaient donnés et pas un ne répliquait, connaissant les colères légendaires de Fly.
Lui même se tint avec nonchalance , adossé contre une petite bâtisse, son regard perçant pointé sur la scène qui se déroulait devant la porte du dispensaire.
Un rire gras suivit le hurlement de douleur de Rubert.
Fly garda un instant un rictus sardonique au coin des lèvres, approuvant la technique de son chef pour s'introduire dans le dispensaire.

-T'es l'meilleur Al.

Il mata l'oie blanche qui ouvrait la porte en souriant encore plus, pensant qu'ils auraient peut-être droit à un supplément de choix... après.

Albreicht

Tenant fermement le vieux Rupert sous l'épaule et feignant quelques pas comme s'ils marchaient dans la rue, Albreicht releva la tête lorsque la porte du dispensaire s'ouvrit comme prévu, et regarda une jeune femme en sortir.

- Le dispensaire est fermé, mais visiblement vous avez besoin d'aide. Entrez... qu'est-il arrivé à votre ami ?

De son regard qui ne cillait jamais, même sous le poids des gouttes de pluie, on put entrapercevoir un léger trouble imperceptible dans les yeux gris de celui qui ne montre jamais ses sentiments. Elle lui ressemblait...
Mais Albreicht se reprit aussitôt et répondit de sa voix grave et lente, apaisante :

- Ce n'est pas mon ami.

L'imposant homme poursuivit en pesant chacun de ses mots, comme il savait le faire, pour n'éveiller aucun soupçon et paraître ni trop courtois ni pas assez.

- J'allais juste trouver un endroit où m'abriter lorsque soudainement ce pauvre homme a glissé sur les pavés et a poussé un cri effroyable. Je venais juste de le relever et de faire quelques pas en le portant pour lui porter secours, avant d'être soulagé de voir une porte s'ouvrir, la vôtre. Il a de la chance s'il s'est blessé non loin d'un dispensaire.

Albreicht se retint de soupirer et de donner un coup dans les flancs de Rupert qui en faisait un peu trop, comme d'habitude, avec ses "aah mon bras, mon bras préféré, celui que m'a donné ma pauvre maman qui s'est coupé les quatre veines pour me l'offrir, aah j'ai mal.. maaal" en remuant.

- ... Il remue un peu beaucoup, je vais vous aider à l'installer, si vous ne voyez aucun inconvénient.

Constatant que la jeune femme leur cédait le passage, il porta le vieux brigand à l'intérieur du dispensaire et referma la porte derrière eux, à l'écart de la pluie et de tout témoin.

Cali

Cali écouta attentivement l'explication de celui qui avait un visage si particulier, marqué par les épreuves. Le ton doux et grave de sa voix et la façon dont il s'exprimait chassa un peu la méfiance qu'elle avait eu en voyant ces deux hommes sur le pas de sa porte.

- C'est tout à votre honneur de secourir ainsi un homme que vous ne connaissez pas.

aah mon bras, mon bras préféré, celui que m'a donné ma pauvre maman qui s'est coupé les quatre veines pour me l'offrir, aah j'ai mal.. maaal"

Si l'homme en question n'avait pas autant souffert, la jeune femme en aurait rigolé de l'entendre ainsi se plaindre de façon si théâtrale. Elle toussota tout de même avant de lui répondre.

- Rassure-vous mon brave, vous n'êtes pas prêt de le perdre votre bras.

- ... Il remue un peu beaucoup, je vais vous aider à l'installer, si vous ne voyez aucun inconvénient.

Après un hochement de tête, la médicastre les dirigea vers la petite pièce du fond où ils firent s'asseoir le blessé. Tandis qu'elle lui ôtait avec précaution sa chemise mouillée, pour constater de visu que le bras était bien cassé, Cali s'adressa à l'autre homme.

- Vous pouvez attendre ici que la pluie cesse, et faire sécher vos vêtements trempés devant la cheminée. Il y a une infusion encore chaude sur la table si ça vous dit, ou un vin tonique. Vous trouverez un godet et le vin dans cette armoire.

Du menton elle lui avait indiqué le meuble de gauche, tandis qu'elle tâtonnait le membre blessé.

- Petite fracture pas bien méchante. Je vais vous donner de quoi soulager la douleur et vous faire un emplâtre.

Sans savoir si le bienfaiteur se décidait à rester ou partir, la jeune femme entama les soins, donnant au blessé quelques gouttes d' un remède pour calmer sa douleur , mais surtout pour le calmer lui.
L'avant bras présentait déjà un léger oedème. Cali prépara consciencieusement un emplâtre qu'elle appliqua, le recouvrant ensuite d'une bande, et découpa un morceau de linge pour poser le bras en écharpe.

- Vous devez garder cet emplâtre une bonne vingtaine de jours... au moins.
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Albreicht

Le calme de la bâtisse contrastait avec le tumulte de la pluie au dehors où chaque goutte qui s'écrasait sur les pavés, les ardoises et le verre des fenêtre semblait soudainement s'armer d'une sourdine pour ne pas franchir les murs du dispensaire.
Albreicht tenait fermement son compagnon de délit en l'amenant vers une pièce au fond à l'aide de la médicastre qui les dirigeait, ne manquant pas d'observer tout autour de lui, de mémoriser d'un coup d'oeil chaque objet, chaque détail, chaque pan de mur et de porte sur leurs pas.

Lorsque Rupert fut assis, un discret et bref échange de regard avec son chef lui fit cesser ses grands mouvements pour se calmer visiblement, même s'il poursuivait ses gémissement et feignait une légère récalcitrance à se laisser toucher.

- Vous pouvez attendre ici que la pluie cesse, et faire sécher vos vêtements trempés devant la cheminée. Il y a une infusion encore chaude sur la table si ça vous dit, ou un vin tonique. Vous trouverez un godet et le vin dans cette armoire.

Albreicht répondit au mouvement de menton de la jeune femme qui lui indiquait l'armoire en inclinant la tête dans un geste de gratitude.

- Je me contenterais juste d'enlever mon manteau afin de ne tremper votre plancher sur plus d'endroits.

Continuant à jeter des regards imperceptibles tout autour de lui, l'imposant homme prit une chaise pour la positionner face à l'âtre avant d'y étendre son manteau au dossier, veillant soigneusement à y garder dissimuler des regards son épée dans ses plis.
Puis il rajouta une bûche avant d'attiser le feu, tandis que la médicastre examinait le vieux brigand et commença à lui poser l'emplâtre.

Perdu dans ses pensées dans la douceur du foyer et la danse des flammes devant lui, Albreicht repassait en revue les images mentales des moindres recoins du dispensaire et de ses meubles et objets, réfléchissant à ce qu'il allait faire à présent. Il ne voulait commettre aucune erreur, ne rien laisser au hasard. Il ne pouvait que constater l'excellent travail de ses hommes qui avaient effacé toutes leurs traces malgré la fouille minutieuse d'hier soir.
Il pourrait bien sûr violenter la jeune femme pour la faire parler, après tout elle semblait définitivement seule dans le bâtiment à cette heure. Mais s'il se trompait ? Et si ce n'était pas ici finalement ?
Pour une raison qui lui échappait, il ne souhaitait pas faire du mal à la médicastre sans raison.

Soudainement, Albreicht ouvrit en grands ses yeux avant de froncer les sourcils. Il se retourna et fit quelques pas, se dirigeant vers une table où trônaient l'infusion d'où s'échappait encore des volutes légères, et un coffret dans un bois rare. Le soulevant précautionneusement et le tournant sous toutes les coutures à la faible lueur, il esquissa à peine un sourire, pris par une émotion enivrante. Du bout des doigts, il tenait sans doute l'objet qu'il cherchait depuis toutes ces années, ce qui était devenu son seul but dans son existence, qui justifiait tous ses actes et le groupe peu recommandable qu'il entraînait dans son sillon depuis si longtemps. Si longtemps...
Du bout des doigts, délicatement, il passa la pulpe de son index sur cette signature taillée dans le bois qu'il reconnaitrait entre toutes.

- Vous devez garder cet emplâtre une bonne vingtaine de jours... au moins.

Se retournant vers la médicastre qui était jusqu'alors concentrée sur les soins, le brigand inspira lentement. Il avait l'habitude de se contrôler et de ne jamais trahir ses émotions, mais cette fois était particulière. Sur le ton de la conversation, de sa voix traînante et grave, Albreicht demanda en montrant le coffret à la jeune femme :

- C'est un merveilleux ouvrage que vous avez là... Comment l'avez-vous eu ?

Cali

Le dispensaire, doté d'étroites fenêtres, peinait à rester éclairé malgré que la nuit ne fut pas encore tombée. Par jour de grand soleil la lumière se diffusait avec facilité.
Tandis que la médicastre finissait les derniers soins du blessé, elle se fit la réflexion qu'elle devrait bientôt allumer les chandelles.
Cali baissa le ton de sa voix en s'adressant à l'homme, comme si la lumière déclinante incitait à l' étouffement des sons.

- Reposez-vous quelques instants sans bouger. L'emplâtre doit un peu sécher.

De la pièce contiguë, dont la porte était entrouverte, lui parvint la voix de l'autre homme.

- C'est un merveilleux ouvrage que vous avez là... Comment l'avez-vous eu ?

La jeune femme sourit en apercevant ce qu'il tenait entre ses mains et le rejoignit en quelques pas.

- Oui c'est un magnifique travail en bois de rose.

Malgré le plaisir certain qu'elle avait toujours lorsque son regard se portait sur le coffret, elle fut quand même étonnée que cet homme put avoir quelque raffinement au point d'apprécier l'ouvrage. Mais ce questionnement l'effleura à peine et fut vite oublié en constatant qu'il avait vraiment l'air de s'y intéresser.
Reposant la boite sur la table, elle en ouvrit le couvercle pour lui montrer sa fonction en lui faisant découvrir le petit peigne en argent qui se trouvait dedans.

- Je ne le ferme jamais pour éviter de troubler les esprits et éviter que quelqu'un l'abîme en le forçant. Il ne renferme que ce peigne qui n'a de valeur qu'à mes yeux. D'ailleurs je porte souvent sur moi sa petite clé, en souvenir de celui qui me l'a offerte.

En souriant, Cali agrippa de ses doigts fins la chaînette entourant son cou pour mettre à jour la petite clé suspendue, cachée auparavant sous son chemisier.

- C'est un patient qui m'en a fait cadeau un jour, en remerciement des soins que je lui avais prodigué. Quelqu'un de passage.

Elle n'en dit pas plus. C'était inutile. De plus elle ne parlait jamais de ses patients. Une règle de conduite qui s'était faite naturellement. Sans doute les gens devaient savoir que rien de ce qu'ils diraient ne franchirait ses lèvres. Peut-être était-ce pour cela qu'ils se confiaient plus facilement à elle.

- La nuit ne va pas tarder à tomber. On y voit moins clair.

S'approchant du feu, elle happa une petite branche fine dont elle alluma l'extrémité dans l'âtre et se dirigea vers les chandeliers et bougies, disséminés dans la pièce, en protégeant la petite flamme de sa main, pour ne pas l'éteindre au déplacement de son corps.
Satisfaite de voir peu à peu les petites bougies s'animer, donnant à la pièce une douce lumière tamisée, Cali jeta dans le feu la fine branche et alla se verser une autre infusion près d'Albreicht en lui souriant.

- Toujours pas tenté par cette infusion ?
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Albreicht

- C'est un merveilleux ouvrage que vous avez là... Comment l'avez-vous eu ?

Une inquiétude voila subitement les pensées du brigand dès qu'il prononça ces mots.
Il avait fait montre d'imprudence et de précipitation, il aurait dû réfléchir encore. Et si la médicastre connaissait le secret de ce coffret et qu'on lui en avait confié la garde ?
Il n'avait pas pensé à cette éventualité et il ne s'y était pas préparé.
Imperceptiblement et bien que gardant une décontraction apparente, Albreicht se crispa, se préparant à se défendre si la jeune femme cachait son jeu en vérité et allait l'empêcher de s'approcher de trop près de ce coffret par tous les moyens.

Mais en voyant la médicastre sourire avec chaleur et naturel à l'évocation de cet objet, sa méfiance se relâcha. Si elle protégeait cet objet, il y aurait sans doute la moindre trace qui trahirait ce sourire, mais il n'en décela aucun tandis qu'elle le rejoignait.

- Oui c'est un magnifique travail en bois de rose.

Les yeux du grand homme ne quittèrent pas les mouvements des doigts de la jeune femme, légers, respectueux, sur la finition du matériau. Il comprit aussitôt qu'elle allait ouvrir le coffret, et stoppa une inspiration profonde involontairement entreprise.
Si longtemps qu'il attendait ce moment... Tout ce qu'il avait accompli ces dernières années, ces hommes qu'il avait dû soumettre et ceux qu'il avait dû recruter et côtoyer, ses précautions, ses recherches, ses sacrifices... Tout ceci pour le contenu de ce coffret...
Et un sourire presque ironique effleura ses lèvres lorsqu'il se rendit compte que le coffret n'était pas verrouillé à clé, et qu'il renfermait un simple peigne.

- Je ne le ferme jamais pour éviter de troubler les esprits et éviter que quelqu'un l'abîme en le forçant. Il ne renferme que ce peigne qui n'a de valeur qu'à mes yeux. D'ailleurs je porte souvent sur moi sa petite clé, en souvenir de celui qui me l'a offerte.

C'est un patient qui m'en a fait cadeau un jour, en remerciement des soins que je lui avais prodigué. Quelqu'un de passage.

Albreicht lorgna sur la clé que la jeune médicastre lui présenta. Non, ce n'était pas cela non plus. Faisait-elle exprès de multiplier les pistes à propos de ce coffret pour en éloigner la vérité, ou ignorait-elle véritablement sa véritable utilité ?
Les mots concernant ce patient de passage attira tout de même son attention.

- Ce devait être un homme fortuné. Se défaire d'un si joli bien, bien que je ne remets absolument pas la qualité de vos soins, cause tout de même un pincement au coeur, je présume. A moins d'être fortuné et d'en avoir semblables en quantité. Peut-être.

- La nuit ne va pas tarder à tomber. On y voit moins clair.

Elle ne répondit pas, s'approchant de l'âtre pour emprunter un peu de ses flammes avant d'allumer des petits bougies ci et là.
Ce silence et ce changement de sujet parurent suspect aux yeux du brigand qui lança un regard furtif au fond de la salle.
La brune revint bientôt, toujours avenante et souriante, versant une autre infusion dont les volutes de vapeur d'eau dansaient suavement à la lueur des faibles chandelles et dans le calme reposant de l'endroit.

- Toujours pas tenté par cette infusion ?

- ... Je ne sais pas... Et toi Rupert ?

A ces mots, un fracas de poterie brisée retentit comme un roulement de tonnerre, et le tintement de la terre cuite brisée sur le sol fut étouffé par la flaque brûlante qui coulait sans bruit.
Le vieux brigand s'était glissé derrière la médicastre et lui avait brutalement attrapé les poignets avec sa main valide et un force surprenante, et la longue dague qu'il serrait entre sa mâchoire menaçait le cou vulnérable de la jeune femme.
Albreicht frotta sa barbe et empoigna ostensiblement son épée dissimulée sous le manteau posé, puis il commença à faire le tour de la pièce pour souffler sur les bougies, afin de ne pas attirer l'attention et faire croire que la bâtisse était vide.
Et tant pis pour le bruit et la faible lumière de la cheminée, il savait que Fly tiendrait les gens trop curieux à distance suffisante pour qu'ils ne perçoivent rien.

- Fais-la assoir.

Rupert avait bien trop d'expérience et son manque de scrupules pouvait tenir les demoiselles en respect et les empêcher de bouger, même avec un seul bras.
Le grand homme revint et s'assit calmement face à elle. La lueur des flammes émanant de la cheminée donnait à son visage un air à présent inquiétant.
Il s'adressa à elle d'une voix plus lente, glaciale.

- ... Je ne sais toujours pas si vous êtes vraiment très douée pour jouer la comédie... Mais mon impression est que vous ne savez rien de ce coffret et de ses secrets...
Alors pour vous remercier pour votre aide et votre hospitalité, je vais vous révéler ce que vous n'auriez jamais soupçonné...

Cali

- Rupert?

Cali resta indécise, se demandant comment l'homme qui lui faisait face pouvait connaître le prénom de l'inconnu qu'il avait secouru.
La réponse ne se fit pas attendre et l'assurance de la jeune femme se déchira aussi brusquement que la tasse d'infusion qui se brisa sur le sol dans un éclatement sec, répandant son contenu encore brûlant, quand le dit Rupert s'empara de ses poignets, les tordant dans son dos sans ménagement.
Une peur glacée s'insinua en elle, resserrant sa gorge au point qu'elle dut déglutir, les tempes battant sourdement au rythme de son coeur qui s'affolait.
" C'était un piège... que me veulent ces bandits? " : pensait la jeune femme, les idées trop confuses pour essayer de tenter quoique ce soit. Et même si elle l'avait voulu, le froid d'une lame contre son cou l'en dissuada.

Silencieuse, elle suivait des yeux le déplacement de celui qui devait être le chef, et qui , éteignant une à une les bougies de la pièce, amenuisait en elle tout espoir d'être secourue. Supposition confirmée quand il donna l'ordre à son acolyte de la faire asseoir.

- ... Je ne sais toujours pas si vous êtes vraiment très douée pour jouer la comédie... Mais mon impression est que vous ne savez rien de ce coffret et de ses secrets...
Alors pour vous remercier pour votre aide et votre hospitalité, je vais vous révéler ce que vous n'auriez jamais soupçonné...

Le ton de la voix était mesuré et glacial. Même les flammes jouant sur le visage de l'homme qui s'était assis en face d'elle ne parvenaient pas à adoucir ses traits, le rendant encore plus effrayant et déterminé.
Cali ne savait pas trop si elle devait se réjouir des révélations qu'il s'apprêtait à lui faire concernant le coffret de Donagan, ou en craindre les conséquences. La nuit maintenant assombrissait entièrement l'intérieur du dispensaire. Elle craignait à présent que Yoyo, inquiet de ne pas la voir rentrer, parte à sa recherche et tombe lui aussi entre les mains de ces renégats.
Elle resta calme, régulant sa respiration , avant de lui répondre d'une voix posée.

- Je vous écoute...
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Albreicht

- Je vous écoute...

Albreicht laissa un sourire effleurer ses lèvres. La jeune femme savait garder son sang-froid et ne semblait pas paniquer outre mesure. Il fut presque admiratif sur le moment. Et puis il était de bonne humeur, il voyait le chemin s'éclaircir, et il était si proche de son but, il le sentait, après tant d'années...

Lui raconter son histoire ? A une inconnue qui n'avait sans doute rien à voir avec toute cette affaire ? Pourquoi perdre du temps et ne pas s'empresser de prendre ce qu'il était venu chercher ?
La lente euphorie qui le gagnait faisait courir son sang dans ses veines, lui rendant la vie qu'il ne sentait plus en lui depuis si longtemps. Il voulait savourer ce moment, sans doute. Il voulait mettre des mots sur tout ce qui s'était passé, donner plus de poids à son triomphe. Puis ses yeux se voilèrent de glace de nouveau, manipulant le coffret en bois de rose entre ses doigts forgés par le labeur et la lame.

- Tu peux la relâcher Rupert. Elle a compris la situation dans laquelle elle se trouve, et elle ne fera rien de stupide. Et puis, après m'avoir entendu, il y a des chances qu'elle soit de notre côté.

Le vieux brigand plissa les yeux de méfiance et hésita... Puis finalement il relâcha les bras de la médicastre, gardant tout de même le tranchant de son couteau contre le cou vulnérable.
Albreicht mit la main sur son coeur et s'inclina élégamment devant la jeune femme.

- Veuillez me pardonner, je bafoue les usages en vous présentant la lame de mon épée avant mon identité. Je me nomme Albreicht. Je fus un officier de l'armée royale du Saint Empire Germanique.

Tout commença à Köln*, d'où je suis originaire, fils de marchand, simple roturier, j'ai toujours voulu défendre et me battre pour les miens.

Albreicht renifla imperceptiblement à la naïveté de ses idées à l'époque.

- Je me suis rapidement fait remarquer par ma rigueur et ma discipline, ce qui me permit de me hisser rapidement dans la hiérarchie militaire. J'étais ambitieux... J'avais une raison personnelle de me hisser toujours plus haut dans la hiérarchie.
Et un jour, dans une période de troubles qui allait amener des changements, une branche secondaire de la famille royale vint me voir afin de me proposer une mission. Une mission non-officielle, une de ses intrigues à la cour comme il y en a si souvent, afin de tenter d'arracher le pouvoir.

Le grand homme serra la mâchoire en prononçant ces mots. Et son regard se durcit encore, malgré sa voix qui restait atone et fluide.

- Le Roi de cette époque se mourrait, et un nouveau souverain allait être proclamé. Dans le Saint Empire, le Roi est élu par les sept Princes-électeurs, qui par ce titre possédaient une part des terres du Saint Empire et s'occupaient de ses affaires locales.
La branche secondaire de la famille royale voyait là l'occasion de mettre enfin l'un des leurs sur le trône. Mais le plus grand obstacle était l'Archevêque de Köln, qui était le plus influent des sept princes-électeurs et qui seul pouvait donner la majorité des voix à tel ou tel candidat. Et il ne comptait absolument pas voter pour l'un des membres de la branche secondaire de la famille royale.

Albreicht se frotta sa barbe. Il se permit de prendre une autre tasse et de la remplir de tisane pour sa captive.

- Ma mission consistait donc à réunir un trésor afin de rassembler une armée conséquente pour prendre d'assaut l'Archevêché de Köln. Une fois fait, nous aurions simulé avoir découverts des documents compromettants, que nous aurions fabriqués, dans le cabinet de l'Archevêque afin de légitimer sa destitution et ne pas provoquer de problèmes auprès de la Papauté -et même de l'avoir de notre côté en ayant son accord- et du reste du Saint-Empire. La branche secondaire de la famille royale aurait alors placé une personne de leur choix à Köln, et ils se seraient assurés la majorité des voix et aurait eu accès au trône.

L'ancien chevalier leva ses yeux sombres et durs vers la médicastre et ajouta :

- Et puis, de toute manière, l'Archevêque de Köln de l'époque était la pire des ordures.

Albreicht se leva et se mit à arpenter la pièce, ses yeux s'étant habitué à la pénombre et à la lueur changeante de la cheminée. Il regarda Rupert qui grimaçait un peu sous la douleur de son bras cassé à cause de la position qu'il gardait. Le grand homme savait que le vieux roublard tiendrait encore et qu'il ne relâcherait pas sa garde.

- On peut dire que ma carrière de brigand commença à peu près à ce moment...
Avec une garnison, déguisés en civils ou en prospecteurs d'impôts, nous réalisions des embuscades afin de piller les transports de pièces ou nous attaquions des propriétés. Nous changions d'identité chaque jour. Nous ne laissions aucune trace. Nous étions prudents et le trésor s'accumulait.

Oh, au fait, saviez-vous que votre ami Donagan était des nôtres ?

Albreicht avait lancé cette dernière phrase sur un ton anodin, mais il savait qu'elle n'en n'aurait que plus d'impact ainsi. Il fit quelques pas et revint s'assoir face à elle.

- Donagan avait un double rôle. C'était un homme de main, très intelligent, qui était capable d'obtenir des tas d'informations... En quelque sorte, un espion. Sous ses couverts guillerets, Donagan n'est pas exactement ce qu'on pourrait appeler... un homme recommandable.

Le trésor s'accumulait et il était évident que nous ne pouvions pas le garder dans nos poches en permanence. Le rôle de Donagan était de cacher l'argent en lieu sûr et de veiller à ce que tout se passe bien en me surveillant aussi. Pour cela il avait fait appel à un architecte de génie, ou plutôt un fou, Ulmerich. Ce dernier permettait de faire un système afin de rendre le trésor invisible, et de le protéger même si on finissait pas le trouver, sans que nous ayions à être là. Et c'était l'idéal, si on surveillait nos activités, il serait toutefois impossible de savoir où nous cachions notre butin car nous ne postions personne nulle part.
Je dois reconnaître que Donagan était très fort pour gérer tout cela, et fausser les pistes. Toutefois il nous avait remis un plan de la cache, et c'est bien là que nous déposions nos butins à chaque fois. C'était une bâtisse quelconque, avec de profondes galeries conçues par Ulmerich.

Rupert finit par s'assoir et détendre les articulations de son dos et de sa nuque. Il tisonna également le feu.
Les yeux sombres d'Albreicht commencèrent à s'embraser, perdu dans les souvenirs de son récit, et sentant la rancoeur ressurgir.

- Au bout de quatre longs mois, nous fûmes prêts, la branche secondaire de la famille royale lança les hostilités, afin de faire croire à l'archevêché que ses forces étaient moindres, et nous comptions sur l'effet de surprise lorsque nos rangs gonfleraient de manière prodigieuse grâce à notre trésor. Mais ce fut une erreur.

La branche secondaire de la famille royale fut implacablement anéantie lors de la bataille. Sa petite armée fut engloutie et jamais les renforts ne vinrent. Car Donagan nous avait mystifié.

Albreicht serra le poing et sa respiration s'était accélérée.

- En allant chercher le trésor, non seulement l'endroit était vide, sans trésor, mais en plus il était piégé. J'ai perdu la plupart de mes hommes ce jour-là, dans ces fichues galeries. D'autres ont perdu foi en moi.
Pendant tout ce temps-là, pendant que nous remplissions cette cache, Donagan déplaçait le trésor à un autre endroit. Et il révéla tout aux autorités avant de disparaître.

Les membres survivants de la branche secondaire de la famille royale, jusqu'à leurs plus jeunes enfants, furent jugés, exécutés ou enfermés. Il n'y a qu'un ou deux d'entre eux qui ont pu négocier leur survie.
Quant à moi, je fus déclaré hors-la-loi et ma tête a été mise à prix, mais jamais ils n'ont pu m'arrêter. J'ai tué l'architecte Ulmerich de mes propres mains après l'avoir retrouvé. Il ne m'a jamais avoué jusque dans son dernier souffle où se trouvait le trésor, mais j'ai pu trouver dans les archives de ses travaux de nombreux indices.

J'ai recruté d'autres brigands, des vrais, dont Rupert, et depuis je suis à la recherche de ce trésor, que j'utiliserais afin d'attaquer l'Archevêché de Köln.

Une expression terrifiante s'afficha sur le visage grave d'Albreicht. Peinte de détermination, de vengeance aveugle, sans se soucier des conséquences. Puis il inspira profondément et se leva de nouveau. En deux pas, il avait retrouvé son calme.

- Voilà. Vous savez quasiment tout. Enfin à part une chose encore. Cela fait près de dix ans que tout cela a eu lieu. Il y a quelques années Sly, un autre de mes hommes, l'avait retrouvé../ Il avait retrouvé Donagan, et cet imbécile avait failli le tuer en le rouant de coups, sans le faire dire où se trouver le trésor, et la clé. C'était pas loin de cette ville d'ailleurs.
Et toutes ces années, à essayer de pister Donagan, à essayer de trouver la véritable cache de notre trésor et bien... tout cela se termine aujourd'hui.

Cela fait un certain temps qu'il rôde fréquemment ici plus particulièrement. C'est qu'il doit y avoir une raison.

Il se tourna vers la jeune femme et retira les rivets du coffret en bois de rose.

- Je vous avais promis de vous révéler les secrets de ce coffret, n'est-ce pas ?
Et bien voilà.

En quelques mouvements, le grand homme tâtonna mais finit par déplier correctement les côtés reliés entre eux du coffret, pour en faire un patron géométrique classique en forme de marelle, avant de le remonter dans un autre sens et de transformer l'objet en un disque inégal. Puis Albreicht se baissa et glissa le disque de côté dans un interstice qu'il avait repéré en fouillant la salle du regard un peu plus tôt, et le fit tourner sur lui-même dans l'encastrement de la pierre en forçant un peu.
Un bruit sourd semblant venir de nulle part résonna, un long bruit de courroie métallique, grinçante, puis le sol trembla, le plancher vibrant et soulevant un nuage de poussière grise au dessus du parquet.
Albreicht reprit sa lourde épée à deux mains et frappa le plancher de toutes ses forces, crevant le parquet d'un coup, comme s'il était devenu soudainement creux.
Tandis que l'écho des brisures de bois remontait du silence de l'ouverture, le grincement des chaînes, qui se balançaient et qui retenaient un pan de pierre qui devait être le support du plancher quelques secondes plus tôt, leur parvenait. A la faible lueur de la cheminée, on distingait à peine les premières marches de ce qui semblait être un escalier qui descendait sous le dispensaire.
Albreicht se releva et rengaina son épée. En prenant une bougie qu'il ralluma, il leva son visage calme et sérieux, même si sa voix trahissait une certaine satisfaction.

- Ce coffret... n'en est pas un.
Ce coffret est la clé de la cache de mon trésor que je cherche depuis si longtemps. Il semble que votre dispensaire est le lieu que Donagan et Ulmerich avaient choisi, ici, dans cette ville si éloignée de Köln et de mon champ de vision...

Si le coeur vous en dit, viendrez-nous avec nous pour découvrir les autres secrets du dispensaire ?

* Köln : Cologne

Cali

- Tu peux la relâcher Rupert. Elle a compris la situation dans laquelle elle se trouve, et elle ne fera rien de stupide. Et puis, après m'avoir entendu, il y a des chances qu'elle soit de notre côté.

" De leur côté? Ca me ferait bien mal tiens "

Quelques soient les raisons invoqués, Cali restait sur ses gardes, soulagée tout de même de ne plus être maintenue.
Soulagement de courte durée car sur le cou fin de la jeune femme se plaqua le froid tranchant d'une lame.
La voilà toujours prisonnière, étonnée que soudain celui qu'elle prenait pour un rustre s'incline et se présente comme un ancien officier de l'armée Royale du Saint Empire Germanique.
Et tout au long d'une explication digne de figurer dans les registres Germains, Cali alla de surprise en découverte.
Quoiqu'il lui en coûtait, dans la position inconfortable qui était la sienne, elle trouvait le récit d'Albreicht passionnant, riche en intrigues et en rebondissements.

Raide comme un piquet à cause de cette lame si proche de son cou, la médicastre tressaillit à l'évocation de Donagan.
Elle riva son regard à celui d'Albreicht qui venait de s'asseoir à nouveau devant elle.

- Donagan...
" Comment connaît-il son nom.... Ne dis rien qui le mettrait en danger. Tu ne sais rien de ces hommes et ce récit peut très bien être monté de toutes pièces. "

La jeune femme , méfiante, mettait encore en doute les paroles de l'homme qui lui faisait face. Quand il poursuivit son récit sur les intrigues autour de ce trésor jalousement gardé, déplacé puis disparu en y impliquant Donagan, Cali commença à se décomposer. Tout se regroupait tellement bien.
Elle ne se rendit même pas compte tout de suite que l'autre brigand avait relâché son attention pour s'asseoir aussi. Cette délivrance là ne soulagea aucunement Cali, perdue dans ses pensées.
Donogan avait trompé tout le monde. Et Elle?.... elle...
La froide détermination sur le visage d'Albreicht, la colère qu'elle lut dans son regard lui fit froid dans le dos.

Je vous avais promis de vous révéler les secrets de ce coffret, n'est-ce pas ?
Et bien voilà.

Cali écarquilla les yeux en voyant l'homme décortiquer et démonter son joli coffret en bois de rose, et en faire au final une espèce de forme ronde qu'il introduit ensuite dans une fente du mur qu'elle n'avait même jamais remarqué. La médicastre se leva d'un bond en plaquant ses mains sur ses oreilles pour étouffer le bruit discordant qui suivit, puis sursauta quand Albreicht défonça comme un fou le parquet de son dispensaire à grands coups d'épée.
Abasourdie elle regarda survoler un gros nuage poussiéreux qui retomba en multiple particules sur le sol, et s'approcha la bouché bée pour découvrir les premières marches d'un escalier.

Ce coffret... n'en est pas un.
Ce coffret est la clé de la cache de mon trésor que je cherche depuis si longtemps. Il semble que votre dispensaire est le lieu que Donagan et Ulmerich avaient choisi, ici, dans cette ville si éloignée de Köln et de mon champ de vision...

Si le coeur vous en dit, viendrez-nous avec nous pour découvrir les autres secrets du dispensaire ?

Le regard perdu vers les marches se tourna vers la voix.

- Si le coeur vous en dit... ?
Cali inspira profondément puis soudainement explosa de colère.

- Si le coeur vous en dit ???

Levant les bras en l'air elle continua sur sa lancée.

- Ben voyons!!! Vous faites irruption chez moi, vous me maintenez prisonnière en me racontant tout un récit,
vous défoncez le sol de mon dispensaire !
Et vous vous imaginez quoi au juste ?? Que je vais vous attendre sagement sur une chaise en dégustant une verveine ??
Foutredieu!
Evidement que je vais descendre là dedans! C'est peut-être votre trésor, mais c'est MON dispensaire. Ce que vous y découvrirez est à vous.
Mais rien ne m'empêchera de savoir ce qu'il y a la dessous!
Un instant, je reviens.

Passant devant Rupert et son bras cassé, la jeune femme s'arrêta, furibonde, et l'invectiva en pointant son doigt sur lui.

- ET VOUS! Oui vous! Espèce de gougnafier!! Qu'est-ce que vous aviez besoin de me coller une lame sur le cou! Vous êtes deux grands gaillards contre une femme.
Qu'est-ce que vous avez imaginé hein? Que j'allais me défendre en vous jetant des bandelettes de lin et des sachets de plantes?!!

Elle tourna les talons en se dirigeant vers son cabinet d'auscultation et revint peu après, un fichu noué sur la tête et un flambeau à la main.
Un peu calmée, une colère sourde au creux du ventre, Cali tendit le flambeau à Albreicht en lui échangeant contre la bougie.

- Les araignées je les consomme en gratin mais j'ai horreur de les sentir courir sur ma tête.

La jeune femme regarda l'ouverture dans le sol et poussa un profond soupir.

- Un jour, j'ai recueilli un pauvre hère devant la porte du dispensaire, dans un état miséreux, couvert de sang. Il avait été roué de coups. J'ai bien cru ne pouvoir le sauver...
Il est resté longtemps alité, ayant même perdu l'usage de la parole...
Il s'est remit peu à peu. Cet homme s'appelait Donagan. Avant de disparaître, il m'a offert ce coffret en bois de rose... pour me remercier...

Cali secoua légèrement la tête de dépit.

- Quelle meilleure cachette pour une clé que de la laisser entre les mains d'une inconnue... et crédule avec ça. N'est-ce pas?
Bien... he ben allons-y. Allons voir quels secrets se trouvent sous mon parquet!
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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo

Yoyo_le_rouble

La pluie tombait toujours. Inlassable, grise, claquante. L'eau glissait le long des branches et des écorces, le long des verres, des tuiles, pour se retrouver dans les flaques qui apparaissaient, épars, le long des chemins et des petites cours. Elle tambourinait en rythme irrégulier, elle courbait les rares jeunes pousses du Printemps qui tardait et clapotait encore et encore, devenant invisible, juste sonore, sous la faible lumière du jour qui se retirait définitivement pour faire place à la pluie et à la nuit.

Yoyo était debout sur le pas de la porte, dans leur petite maison, celle qui était à Cali et qui est devenu la leur. Balthazar était à ses côtés, assis calmement sur son séant, les babines closes, l'air maussade de ne pas avoir pu batifoler aujourd'hui au milieu des papillons, de ne pas être sorti se perdre dans la nature. Son museau dépassait un peu de la devanture protectrice, indifférent pourtant à la pluie qui lui rebondissait dessus.

- Il est tard.

Tous deux scrutaient patiemment la petite ruelle qui menait au petit portail, guettant l'arrivée imminente du rayon de soleil de leurs vies. Celle qui prenait soin d'eux et les empêchait parfois de se chamailler, celle qui leur donnait le sourire chaque jour, qui remplissait leurs vies à elles seules.

- Cali...

Yoyo leva le nez au ciel et regarda les nuages immobiles, bas, et les gouttes de pluie filer droit vers lui.
Ce n'était pas la première fois que son adorable compagne rentrerait tard. Il lui arrivait souvent de ne plus voir l'heure en s'occupant du dispensaire ou d'un patient de dernière minute qu'elle ne refusait jamais.
Pourtant, ce soir-là, une légère inquiétude voilait son coeur et ses pensées, comme une boule pesante à l'intérieur de son estomac, qui rendait les battements de son coeur douloureux. Etait-ce la pluie qui influençait son humeur et son jugement ? Etait-ce autre chose ? Quoi qu'il en fût, il savait qu'il ne serait rassuré qu'en la voyant apparaître rapidement.

Soudainement, un mouvement attira son attention. C'était Balthazar qui venait de se lever et d'émettre un faible gémissement suivi d'une tentative d'aboiement enrouée.
Le charpentier fixa alors devant lui et se concentra en cherchant du regard avant de finalement voir au bout de quelques secondes une silhouette se dessiner peu à peu à travers le rideau de pluie et la pénombre du soir et se rapprocher d'eux.
Sans attendre, Yoyo fit un pas, puis d'autres plus rapides afin de rejoindre cette personne, le coeur plein d'espoir, tandis que Babal tournait sur lui-même, aboyant de manière hésitante, et n'osant encore affronter la pluie qui se déversait sur son humain de compagnie.
Arrivant à sa hauteur, Yoyo s'arrêta et dévisagea longuement la personne qui venait à eux, avant de froncer les sourcils, dans le tumulte murmuré de la pluie.

- ... Donagan ?

Donagan

La lumière blafard de l'aurore délavait les ténèbres de la nuit, et faisait apparaître les nuages qui s'amoncelaient, réunis par le vent zélé dont les résidus persistants faisaient trembler les fines branches parcourues de bourgeons.
Les yeux mi-clos, emmitouflé dans sa cape, allongé sur la branche d'un chêne de la forêt comme il en avait pris l'habitude pour passer les nuits, Donagan somnolait.
Cela faisait si longtemps que le troubadour ne dormait plus vraiment... Ses rêves et ses pensées étaient chargés de démons. Le poids de sa culpabilité et de ses choix lui pesaient plus sur les épaules que sur les paupières.
Des choix et des erreurs. Et à présent il avait renoncé à toute identité, à toute vie, afin de poursuivre ce pour quoi il avait trahi, trompé, menti, manipulé, tué parfois. S'il arrêtait maintenant, tout ce qu'il lui semblait nécessaire de faire n'aura servi à rien. Des images, des pensées, des voix, et ses actes hantaient ses pensées, qu'il dissimulait derrière une bonhommie naturelle, mais qui revenaient le broyer intérieurement chaque soir.

Et son sommeil était encore plus difficile à trouver suite à son agression où il avait failli perdre la vie, sauvé par la personne qui s'occupait de l'endroit qu'il devait protéger, ce qui était à présent un dispensaire renommé. Une couverture parfaite pour dissimuler un trésor de brigands.
Sa méfiance s'était exacerbée et il faisait encore plus attention afin que personne ne le trouve de nouveau, surtout pas eux, même s'il passait son temps à mettre Albreicht et ses hommes sur des fausses pistes. Après tout, s'ils le retrouvaient, il retrouverait la clé et le trésor, car il était le seul à savoir, à pouvoir les y mener. Il revoyait parfois, lorsqu'il fermait les yeux, la semelle des bottes de Sly et des autres brutes lui écraser le visage et le torse. Et la douleur se réveillait encore, elle n'était jamais partie, elle l'accompagnait, s'ajoutant à ses démons intérieurs. C'est la peur terrifiante née de cette agression qui l'avait poussé à confier la clé à Cali, celle qui lui avait sauvé la vie et qui tenait le dispensaire. Ainsi au moins, il pensait que même s'ils le retrouvaient de nouveau, il pourrait mourir dignement sous leurs coups, sans la clé, et gardant secret pour toujours l'emplacement du trésor.

Petit à petit, au fil des années, à force de revenir s'assurer que tout aille bien au dispensaire de Thouars, il voyait le lieu évoluer, et s'était attaché en silence à Cali, même s'il s'interdisait d'entrer de nouveau en contact avec elle. Mais c'était également ainsi qu'il fit la connaissance de son compagnon, Yoyo, et qu'un jour, en passant par là, il le vit en grande difficulté dans son atelier en essayant de fabriquer une harpe pour sa compagne. Donagan lui apporta ses connaissances en instrument, et c'est à deux qu'ils parvinrent à fabriquer cette harpe.
Puis il disparut de nouveau, sans laisser de trace.

Les nuages menaçants ne tardèrent pas à se crever dans la mâtinée. Et la pluie se mit à baigner la ville et ses alentours, voilant la lumière du ciel, assombrissant les ruelles et l'humeur du troubadour qui n'était déjà pas au beau fixe. Mais la pluie lui permettait de louvoyer encore plus facilement, sans être vu. Le troubadour restait toujours en mouvement, et à Thouars jamais longtemps. Il allait de nouveau sur les routes.
Donagan vivait dans un monde de silence et de solitude depuis tant d'années à présent, et le clapotis sur les pavés et sur les toits ressemblait au brouhaha et à l'animation de la ville. Il en était indifférent. Il reportait ses sens et son talent observateur sur les signes de dangers et sur les traces d'Albreicht et de ses hommes, toujours aux aguets.
Et alors que les gouttes de pluie martelaient son corps et ses habits, il arrêta ses pas au milieu d'une rue. Quelque chose n'allait pas. Quelque chose n'était pas habituel.
L'intuition peut-être, l'expérience sans doute, accumulées pendant des années. Ni une, ni deux, Donagan s'effaça dans les ombres et fit volte-face pour se rendre au dispensaire.

Culminant à son point d'observation habituel, qu'il savait sûr et indétectable pour l'avoir souvent mis à l'épreuve, le troubadour sentit son coeur s'affoler et reçut comme une décharge dans le cerveau.
Il repéra les quelques hommes disséminés ça et là dans les recoins de la rue, et il repéra Sly, et, comme dans un cauchemar effroyable, le pire des scénarios se déroula. Donagan vit Cali inviter Rupert et Albreicht à l'intérieur du dispensaire.
Des milliers de pensées se bousculaient dans la tête de l'espion. Des questions sans réponses. Que faisaient-ils ici, que diantre ? Comment ? Comment avaient-ils repéré finalement ce lieu ?
Donagan cligna un oeil sous la douleur et l'effort de réflexion. Brouillé et brouillon, il comprit à peu près qu'il avait commis deux autres énormes erreurs.
Revenir à Thouars et au dispensaire trop souvent alors qu'il était sans cesse pisté.
Et avoir laissé le coffret à Cali, au dispensaire... Avoir laissé la clé du trésor à l'emplacement du trésor.

Et sa troisième erreur, qu'il venait de comprendre et dont il n'avait jamais eu conscience jusqu'à présent... Avoir impliqué Cali et la mettre en danger, dans le viseur d'hommes peu recommandables.

Sa respiration se fit difficile et les douleurs dans ses membres se réveilla sous l'humidité de la pluie. Depuis son agression il était beaucoup moins agile et il gardait de nombreuses séquelles. Et dans le cas précis, tous les hommes d'Albreicht étaient là, et Sly surveillait la rue. Il connaissait leur manière de procéder, ils ne laisseront personne s'approcher du dispensaire.

Donagan devait empêcher l'ancien militaire du Saint-Empire mettre la main sur le coffret, sur le trésor... Mais il avait beau réfléchir aux différentes options, il ne pourra pas y arriver seul.
Il avait besoin d'aide.

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[RP- Privé ] Dispensaire de Thouars