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[RP- Privé ] Dispensaire de Thouars

--Althea.
Althéa était toute heureuse d'avoir trouvé de nouveau amis.. outre yoyo et cali qui prenait bien soins d'elle.. elle avait aussi fait la connaissance avec gros babal.. le terre neuve dont cali lui avait parler au dispensaire..
il lui laisser faire a peu prés tout se qu'elle voulait de lui.. comme si un enfant avait manquer a cette famille avant son arrivé..
elle n'avait pas tout très bien compris lorsque yoyo lui avait expliquer pour le sifflet de cali.. et qu'il avait pris le chemin du retour vers ou elle avait été soigné.. il devait y avoir quelque chose d'un peu magique la dedans.. ou alors c'était sûrement pour ça que les chiens avait des plus grandes oreilles que les humains.. pour pouvoir tout entendre mieux que eux..
ses joues avait retrouver cette couleur pourpre qu'elle avait a courir au pleine air avant cette morsure a la jambe..
elle était complètement rétabli a présent.. seul un léger bandage sous ses braies lui rappeler se mauvais souvenir.. la médicastre avait bien pris soins d'elle..
elle fut surprise lorsqu'elle passa la porte du dispensaire de voir Cali.. une fois que le terre neuve soit redescendu de ses épaules.. se blottir contre yoyo..
elle n'était pas habituer a voir les grands ainsi..
sons vivait seul a saintes.. et chez les soeurs a saint brieuc ou elle avait grandi avant, cela n'était pas de coutume.. elle pensait jusque la que ce n'était que les parents qui embrassé leurs enfants comme ça..
elle se dit que yoyo devait être encore un enfant.. un grand certes.. mais un enfant encore sûrement pour que Cali l'attrape comme ça..
lorsque elle lui fit signe de s'asseoir et lui dit qu'elle avait eu des nouvelles de sons.. elle s'empressa de s'installer a ses cotés et l'écouta attentivement..
une fois qu'elle eut fini.. elle la pressa de question..

Cali.. il y a longtemps que tu l'as reçu.?..
il dit qu'il va bien.. il va bientôt être la alors..
ont va mettre ma jolie robe bleu.. c'est lui qui me l'a offerte a saintes la bas..
mais avant faudra qu'ont aille le dire a mon petit frère..
tu crois qu'il restera un peu avec nous ici..

elle prit la lettre que lui tender Cali.. et la serra fort entre ses mains.. au moment ou elle allait se levée elle tourna son regard vers Cali et yoyo..

vous pourrez m'apprendre a lire un jour a moi aussi..
Cali
Cali souriait tendrement à Yoyo en rêvassant quand la voix d 'Althéa la sortie de sa rêverie.

- Cali.. il y a longtemps que tu l'as reçu.?..
il dit qu'il va bien.. il va bientôt être la alors..
- He bien je l'ai découverte sur la table en rentrant mais je ne sais pas depuis quand elle est arrivée.
Sons va bien oui. J'ai eu d'autres nouvelles de son retour imminent. Il ne devrait plus tarder.

- ont va mettre ma jolie robe bleu.. c'est lui qui me l'a offerte a saintes la bas..
mais avant faudra qu'ont aille le dire a mon petit frère..
tu crois qu'il restera un peu avec nous ici..
- Je suis sûre que ça lui fera très plaisir que tu la mettes pour son retour et oui, on va aller prévenir ton petit frère.
Tu me demandes si Sons restera un peu ?.. Je ne sais pas ce qu'il a prévu de faire mais je serais contente qu'il reste au moins quelques jours.

La gamine regarda Yoyo et Cali en ajoutant:

vous pourrez m'apprendre a lire un jour a moi aussi..

Amusée , la brunette regarda Yoyo puis Althéa et prit la petite sous les aisselles en la portant jusque sur la table d'auscultation et la posa en position assise.

- Pourquoi pas ? Avec plaisir Althéa. Mais il faut y consacrer tous les jours un peu de temps. Sons pourra t'apprendre aussi et chaque fois que l'on se reverra, nous pourrons te montrer de nouveaux mots.
En attendant je vais un peu regarder ton bobo.

Cali remonta un peu les braies de la gamine et déroula le bandage puis ôta doucement le pansement de lin. La médicastre sourit, satisfaite de la bonne cicatrisation de la morsure et passa un baume dessus puis descendit le bas des braies sans remettre de bandage.

- Et voilà jeune fille, tu es tout à fait guérie . Elle la fit descendre puis lui proposa une chaise devant le bureau où elle faisait ses papiers.
Sans rien dire, Cali alla chercher un roseau dans sa réserve , en découpa un morceau puis se mit à le tailler en pointe puis avec le bout carré.

- Que dirais-tu de faire ta première leçon maintenant ? Hum ?

En souriant elle se plaça derrière l'enfant qui était assise et se pencha en trempant la pointe du petit outil qu'elle avait taillé dans un encrier.

- Ce que je tiens dans ma main s' appelle un Calame. Ensuite elle dessina un âne. Tu le reconnais Althéa ? C'est un âne. Quand on prononce son nom ça fait.. A.. ne..

Cali dessina un A . Ca se prononce .. AAAA.. Puis séparé elle traça le N et le E. Et là ça ce prononce .. NEEEE. Les deux ensemble, ça fait ANE.

Elle plaça le calame dans la petite main d'Althéa en refermant sa main sur celle de l'enfant, lui fit prendre un peu d'encre et traça avec elle le mot ANE. Puis sur le velin, Cali traça une ligne droite en écrivant le premier A et donna le calame à la petite.

- Aller, à toi d'essayer maintenant. Toute une ligne de A .

Tout en regardant la petite commencer à écrire, Cali rejoignit Yoyo en se glissant dans ses bras, dos reposant contre son torse et chuchota à son compagnon : Elle est mignonne hein ?
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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo
Simeon.got
Honoré était arrivé à Thouars, tôt ce matin, il avait le dos rompu , la douleur avait atteint son paroxysme, ce qui n'était pas bénéfique à l'humeur du prêtre, il lui faudrait prendre sur lui avant de rejoindre l'église.

Après avoir confié sa jument à un jeune palfrenier de Thouars, le religieux se présenta dans la taverne la plus proche et y réserva une chambre pour les jours qu'il passerait en le bourg. Dés qu'il put disposer de sa chambrette, Honoré sortit de sa besace l'onguent qu'il avait fait préparer par l'herboriste à partir de la recette de Feuilllle, malheureusement, il n'était pas évident de se l'appliquer, il lui fallait trouver une solution et rapidement afin que ce fût fait d'allure..Mais il était très tôt...

N'y tenant plus, Honoré alla demander de l'aide auprès de l'aubregiste qu'il lui suggéra le dispensaire de Dame Cali, elle saurait certainement prendre soin du vieux Saint_Cyr.

Dés les indications d'usage reçues, Honoré se rendit à l'endroit requis muni de sa canne, sa plus fidèle amie de ces jours-ci..enfin, c'était une façon de voir..

Il faisait très frais ce matin, tant bien que mal, Honoré parvînt à rallier le dispensaire, il entra, ôta ses gants et appela:

- Hollllaaa, il y a quelqu'un? Dame .....Comment se dénommait-elle déjà,??....Dameuh Cali? Oui c'était ça, Honoré l'espéra du moins...
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Cali
- Hollllaaa, il y a quelqu'un? Dame ....Dameuh Cali?

En entendant une voix la héler dans la grande salle du dispensaire, Cali se détacha des bras de Yoyo en s'excusant et alla voir dans l'autre pièce qui l'appelait.
Un homme en mantel sombre , cane en main et visage un peu crispé soit de douleur, soit de contrariété , se tenait légèrement voûté dans l'entrée.
Avec l'automne déjà bien installé et l'humidité persistante, les vieilles douleurs oubliées en été se réveillaient. La brunette se demanda si c'était la raison de la venue de ce messire, bien qu'il ne paraisse âgé que d'une petite cinquantaine d'années.

- Oui je suis là ! Bonjour Sire. Je suis Cali , la médicastre responsable de ce dispensaire.

Le feu crépitait dans l'âtre , répandant une douce chaleur à son approche. Cali indiqua à son visiteur deux fauteuils à haut dossier devant la cheminée.

Voulez- vous vous réchauffer un peu en m'indiquant l'objet de votre venue ?
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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo
Simeon.got
Une jolie brune apparut tel un ange, elle se présenta comme étant Dame Cali médicastre de son état, Honoré était ravi, il n'en espérait pas autant, un rebouteux aurait fait l'affaire...La pièce était particulièrement bien chauffée, quelques bûches brûlaient dans la cheminée et lorsque la jeune femme invita Honoré à s'installer dans un des sièges qui faisait face au foyer, il ne se fit pas prier mais avant il se présenta:

- Bonjour Dame Cali, je suis Honoré...Saint_Cyr, prêtre et missionnaire, en l'occurrence, compagnon d'Aristote en goguette..Honoré rit...enfin, plus sérieusement, je viens baptiser un de mes amis en l'église Sainte-Boulasse.

Puis Honoré s'assit avant de poursuivre....

- Quant l'objet de ma visiste, eh bien je souffre du dos, cette douleur est récurrente, un fois ça part, une fois ça vient, j'ai reçu un onguent à appliquer mais ce n'est pas simple de faire des soins à soi-même!

Honoré sortit l'onguent de sa besace....

- Une de mes soeurs au Mans m'a dit de faire préparer ceci, c'est à base d'arnica, vou connaissez j'imagine?
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Cali
Cali sourit, amusée à la présentation pour le moins originale du prêtre .

- Missionnaire et compagnon d'Aristote en goguette ? He bien... c'est moi qui suis honorée , mon père. De plus, un homme qui sait manier la langue avec autant d'humour n'est jamais dépourvu d'intérêt.

Après avoir pris place près du foyer, Il lui indiqua l'objet de sa visite sous l'oeil attentif de la médicastre. Puis lui tendit un pot.

- Une de mes soeurs au Mans m'a dit de faire préparer ceci, c'est à base d'arnica, vous connaissez j'imagine?

Cali prit le pot et l'ouvrit, puis le respira un peu.

-Arnica Montana. Oui je connais cette plante sauvage qui pousse dans les montagnes. Je l'utilise également en lotion pour les coups , plus doux à appliquer et surtout à supporter que l'onguent. Celui ci par contre est déjà prêt à être appliqué.

La jeune femme se dirigea vers un lit puis prit un drap qu'elle fit voleter au dessus de la couche .

Si vous voulez bien vous défaire de vos vêtements.. uhm.. et garder juste vos braies. je m'en voudrais de déculotter un missionnaire.
La brunette fut saisie d'un petit fou rire qu'elle réussit non sans mal à maîtriser.
Pendant que le prêtre ôtait ses habits, dans ses mains elle chauffait l'onguent.
Une fois installé sur le ventre, elle commença à le frictionner doucement après avoir déposé quelques noix d'arnica sur son dos .

- Quel dommage que vous ne puissiez rester quelques heures. Je vous aurais appliqué un cataplasme de choux. Excellent pour ce que vous avez. je vous le préconise pour la prochaine fois.

S'attaquant au bas du dos, elle repoussa un peu le haut des braies du père et appliqua une noisette d'Arnica puis lui massa doucement les reins.

- Sinon une autre méthode très courues pour les rhumatismes mais pour cela il faudrait que je vous fouette avec des tiges d'orties..

Cali partit d'un fou rire que cette fois ci elle ne put contenir et expliqua en riant.

- Si mon compagnon qui se trouve dans la pièce d'à côté entrait à ce moment là.... je doute qu'il apprécie les vertus de l'ortie ! Où pire ! Imaginez le père Forth entrer et me voir vous fouetter !

Se rappelant soudain à qui elle s'adressait, Cali reprit un peu son sérieux... mais vraiment un peu.

- Uhm excusez moi mon père mais un rien ma muse.... aujourd'hui vous étiez mon inspiration... toussota un peu.. Restez un peu allongé, je vais attiser le feu.

Un petit sourire amusé encore aux lèvres, la médicastre rajouta une bûche sèche, qui crépita aussitôt dans le feu.
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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo
Simeon.got
Encore une personne qui appréciait l'humour d'Honoré, l'Homme était humble et il s'empourpra, les compliments lui faisaient toujours cet effet-là..puis, la Dame se saisit du pot qu'Honoré venait de lui tendre, elle connaissait forcément ladite plante ce qui rassura le religieux plutôt méfiant lorsqu'il s'agissait de se faire soigner...

Le moment crucial arriva, après que Dame cali eût préparé de quoi recevoir le corps osseux du prêtre, elle lui demanda de se déshabiller, tout sauf la braie. Malgré tout, ça faisait bien longtemps que ça ne lui était arrivé de se dévêtir devant une dame, depuis qu'il était clerc de l'église du moins. Seule Zezva avait eu le privilège de lui préparer un bain, du temps où elle souhaitait à tout prix être la bonne du curé, c'était à Tulle et c'était loin...néanmoins, la boutade de la Dame le fit rire, ça le détendit et il lui rétorqua:

- En effet, il y a défroqué et défroqué, je vais selon nos souhaits garder ma braie , ne tentons pas le malin! dit-il sur un ton léger...

Alors elle commença le soin, elle tritura le bas dos et les reins du cureton tout en lui passant en revue les différents remèdes pour arriver à bout des douleurs, ellle débuta par le cataplasme de choux... puis elle surenchérit en parlant de flagellation à l'aide d'orties, inévitablement, la Dame partit dans un fou rire incontrôlable mais elle continua et dit à Honoré, qu'un rien l'amusait, à moins que ce ne fussent ses reins, bref, elle alla jusqu'à lui révéler qu'aujourd'hui il l'inspirait....Le curé pensa, ça c'est le bouquet!

Et c'était certain, si le frère Forth_With leur tombait sur le râble à cet instant, nul doute qu'il se poserait moultes questions....Honoré était bluffé, il ne savait quoi répliquer cette fois et lorsque la Dame le lâcha après s'être appliquée sur la chute, non pas de la blague mes des reins, il fut un peu soulagé, toutefois, il tenta une petite diversion...

- Maintenant que vous avez tout fait pour que je sois empoté, on ne va pas regarder au menu, je désirerais que vous me posiez le cataplasme de choux à la mode de chez vous, j'ai un peu de temps devant moi!
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Yoyo_le_rouble
C'était un véritable plaisir de retrouver ma Cali, après sa courte absence où elle avait été appelée à l'Hospice de Thouars. Mon coeur battait à tout rompre de la revoir, de la toucher, de revoir enfin son sourire. Et de la voir évoluer de nouveau, retrouvant tous ses gestes et ses expressions qui la caractérisaient.

Je la suivis lorsqu'elle prit la main de la petite Althéa pour l'emmener dans la salle d'auscultation pour l'asseoir sur le petit lit et enfin révéler la surprise. Je constatais une fois de plus à quel point ma Cali était douée avec les enfants, et à quel point elle les aimait, et Althéa, petite enfant sage et curieuse, avait bien des atouts pour plaire à ma compagne.

Je l'écoutais attentivement, en regardant tour à tour la jeune médicastre et la petite fille, lire cette magnifique lettre de Sons, pleine de tendresse, d'attention et de chaleur. Je regardais avec douceur ma Cali lorsqu'elle lisait la lettre, qui me parlait également, y trouvant des éléments qui faisaient écho à ma compagne et moi. J'éprouvais un immense bonheur en retrouvant celle que j'aime plus que tout.. alors je ne pouvais qu'effleurer en pensée la joie que ressentirait la petite Althée lorsqu'elle retrouvera Sons et son frère après tant d'absence... Et je priais aussi silencieusement de ne jamais avoir à être séparé de Cali si longtemps.

Puis comme à son habitude, la jeune fille posa des questions légères, tout en parlant de ses souvenirs doux, de ce qu'elle connaissait, son univers à elle. Et lorsqu'elle évoqua l'idée qu'on lui apprenne à lire, les yeux de compagne s'éclairèrent. Elle avait reçu une bonne éducation, ma Cali, et Dieu seul savait comme elle aimait transmettre et partager ce qu'elle avait appris.

La portant vers la table, pour l'ausculter rapidement pour s'assurer que tout allait bien, elle emmena ensuite Althéa vers un bureau et commença la leçon en lui présentant les objet qui permettent de réaliser ce miracle d'écrire, de poser une tâche sur la surface plane du papier avant de tracer des lignes et des formes qui permettaient de symboliser, de retranscrire des sons, des mots, de simples formes qui, liées les unes autre autres, pouvaient véhiculer des idées et faire exister des univers entiers..
Elle commença par le mot "âne", mot simple de trois lettres avec des sonorités simples, un excellent choix pour commencer.

Elle lui montra comment former la première lettre de l'alphabet, le "A" et lui invita à s'exercer en dessinant le long de la ligne.
Je souris en regardant tendrement Cali penchée sur le bureau, près de la petite fille assise et attentive, en me disant que vraiment j'avais la chance de l'aimer et de l'avoir dans ma vie.
Elle revint se serrer un instant dans les bras que je lui ouvrais, la câlinant et en profitant pour humer son parfum et savourer la douceur et le contact de son corps contre moi, regardant tout deux en souriant la petite Althéa qui s'appliquait.

Puis quelqu'un héla à la porte du dispensaire et aussitôt Cali alla voir ce qu'elle pouvait faire pour rendre service.
Je revins vers la petite Althéa qui finissait presque sa première ligne de "A". Je souris, me rappelant de vieux souvenir lorsque moi aussi j'apprenais à écrire et à lire. Balthazar, lui, coucha une partie de son corps sous le bureau, étant bien trop gros pour s'y cacher entièrement, pour rester au plus proche de nous et se mit à roupiller doucement.


Oui, voilà, c'est très bien, Althéa.. une pointe vers le haut, et un petit trait ici pour relier les deux. Tu veux bien essayer de faire une autre ligne comme ça ? Puis on passera à une autre lettre si tu es d'accord.

J'étais étonné par la vitesse à laquelle la petite fille commençait à maîtriser la forme du A. Je pris une chaise pour m'asseoir à ses côtés.

Tu veux bien me prêter le calame ? Merci...
Je vais te montrer un peu à l'avance les premières lettres qu'on va t'apprendre Cali et moi.

Je trempais la pointe dans l'encre, puis le fit glisser lentement pour écrire en gros, formant de grandes lettres séparées les unes des autres, et en accentuant la caractéristique de chacune afin qu'elle distingue bien chaque détail.

A L T H E A.
La première et la dernière lettre tu la connais déjà, c'est le "A". Celui-ci s'appelle le "L", celui-là le "T", le "H" et le "E".

Je souris en me rendant compte que phonétiquement les lettres présentées ici correspondait à certains mots de notre langue.

Et lorsqu'on les lie ensemble, on lit... "Althéa". Voilà comment on écrit ton beau prénom, jeune fille.

Je relis lentement en pointant chaque lettre pour lui donner une idée de la prononciation de chacune et de comment elle retranscrivait son prénom, lui faisant répéter après moi, et lui indiquant que cette lettre au milieu ne se prononçait pas, mais que l'on y reviendra.
Les rires fusaient dans la pièce à côté et on leva la tête un instant avant de se regarder et de sourire.

Et bien.. ils ont l'air de s'amuser à côté.

Je traçais un "L" en dessous des lignes de "A", puis une nouvelle ligne, demandant à la petite fille de recopier de la même manière le "L" sur toute la ligne.
Je lui souris et déposai une bise au-dessus de la tête pour l'encourager.

Tu es douée.. si cela se trouve tu sauras écrire ton nom avant la fin de la journée...
Cali
- Maintenant que vous avez tout fait pour que je sois empoté, on ne va pas regarder au menu, je désirerais que vous me posiez le cataplasme de choux à la mode de chez vous, j'ai un peu de temps devant moi!

Devant la cheminée, Cali qui avait réussi au prix d'un grand effort à reprendre son sérieux, remit le couvert en éclatant de rire à la phrase du père et revint près de lui en lui répondant d'une voix hachée.

- Dites moi mon père.... Rit à nouveau.. vous êtes un vrai gastronome vous ! Et... et pour votre dessert?.. un petit lit de ventouses?

S'asseyant sur le lit d'à côté , la médicastre sourit au missionnaire.

- Votre peau est malheureusement imprégnée de l'onguent d'Arnica. D'ailleurs vous devez commencer à en sentir les effets par un léger échauffement. Le cataplasme de choux se pose chaud, voir tiède et sur peau sèche. Il doit y rester entre une à plusieurs heures. Je ne prendrais pas le risque de vous l'appliquer maintenant que votre dos est imprégné d'Arnica.

Cali se remit debout et ajouta:

-Reposez- vous en restant allongé. Je vais vous faire une infusion.

Le temps de mettre de l'eau à chauffer dans un récipient en fonte sur l'âtre et la médicastre rejoignit Yoyo et Althéa dans la petite pièce d'auscultation adjacente .
Cali sourit avec tendresse en voyant son compagnon déployer tout son art et sa patience pour apprendre à la petite.
Elle glissa ses bras autour de sa taille, enfouissant son visage contre son cou et y déposa un baiser.

- Coucou mon ange. Ca va bien tout les deux ? Son regard se fondit dans le sien avant de poser une petite bise sur ses lèvres et de profiter de la douceur de ses bras.
Puis elle regarda la gamine qui s'appliquait à écrire les lettres de son nom.

- Houu.. mais tu fais de sacrés progrès Althéa . Un regard vers son compagnon en souriant... et tu as un excellent guide pour cela.

Doucement Cali se détacha comme à regret des bras de son Yoyo et prépara un plat avec une tasse, un pot de miel et farfouilla pour trouver les plantes nécessaires à l'infusion.

- Nous avons la visite d'un missionnaire dont le dos lui cause tracas.. mais qui est doté d'un grand sens de l'humour. Ca ne peut qu'être positif ça pour toute guérison.

la jeune femme regarda son compagnon tendrement en emportant son plat chargé de l'autre côté.

- A très vite mon amour...

L'eau était chaude, elle prépara l'infusion et la tendit au père dix minutes après en y glissant une petite cuillère de miel.

- Tenez mon père, une infusion de Camomille et de Framboise pour soulager vos rhumatismes .
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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo
Elegie
Troisième racket en quatre jours, cette fois ci Élégie avait failli y laisser sa peau. Pestant, boitillant et couverte de bleus pour avoir tenté de se défendre, elle se rendit au dispensaire, bouche gonflée et œil poché.

bon vour dame, v'avez queque ffoze à m'donner pour fa ?

Tentant un sourire qui se faisait plus grimace, elle riait intérieurement du spectacle qu'elle devait donner.

ve dois me rendre en fancellerie d'autres provinfes comme ambaffadriff .. fff'peux pas y aller dans fet etat !
Simeon.got
Aux grands, maux, les grands remèdes...

L'humour était finalement un dérivatif fort accommodant, Honoré se trouvait là couché, pratiquement la braie sur les genoux et Dame Cali et lui n'arrêtaient pas de rendre la situation plus cocasse que gênante, et ce ne fut pas la réaction de la Médicastre qui contredit le prêtre. Que nenni, après l'avoir entendu, elle était d'autant plus hilare...Du coup, elle resta sur le même ton, en demandant au missionnaire s'il voulait un dessert…une histoire de ventouses sur un lit, ou le contraire...Honoré l'aurait bien entendu ajouter -de derrière les fagots-....Puis elle s'assit et lui expliqua pourquoi ce ne serait pas efficace de lui appliquer le légume, certes, il sentait cet échauffement dont elle parlait mais bon, un petit bout de choux ne lui aurait pas fait de tort...

Soudain, Dame Cali se leva en précisant qu'elle allait préparer une infusion...Pendant qu'elle était partie, Honoré n’arrêta pas de se gratter la tête, c'était à se demander s'il n'avait pas attrapé des poux en Anjou, rien que d'y penser, il en avait la chair de poule, ce qui eut pour effet de rendre ses petits mamelons durs comme du caillou…le prêtre se mit à frissonner, néanmoins, il n'osa pas bouger, il se contenta de se retourner et de bien tirer sur sa braie pour qu'elle couvre au moins la moitié de son corps, "oullla" pensa Honoré, n'exagère pas valet ou tu vas t'écraser les bijoux de famille...Fichtre! Dit-il...

Pour tenter d'oublier qu'il avait froid, Honoré pensa à son épopée durant la nuit avant son arrivée...Juché sur sa jument, Eminence grise, il avait croisé quelques voyageurs et parmi ces derniers, il avait cru reconnaître le sieur Datan dont le surnom était l'épervier. Etrangement, à ce moment-là, il avait entendu le cri d'un oiseau de proie, peut-être était-ce un signe qui confirmait que c'était le bien nommé poitevin à côté de qui il était passé mais le prêtre ne s'était pas laissé abuser. En effet, le cri qu'il avait Ouï n'avait rien du graillement d'un épervier et encore moins du bouboulement d'un hibou, nenni donc, ça ne pouvait être que l'alerte d'un faquin...le cureton avait talonné son équidé dans les flancs afin qu'elle galope pour échapper à ces éventuels truands car il était certain qu’ils n’avaient pas l’intention de faire joujou…

Quand allait-elle revenir la Dame? Parce là Honoré se les gelait sérieux...

Et la voilà qu'elle apparut avec une infusion de camomille et de framboises, Honoré n'aurait pu mieux rêver en ce moment...tout en claquant des billes, il tenta de dire :...

- Guè...guè...guè, j’pen...pen..pen..guè guè qu’vous vous vous guè guè guè étiez…tiez ..tiez…guè guè guè lléee…lllééee lllééeee….. puis, il abandonna et but prudemment une gorgée de sa Tisane…Décidément durant cette séance le curé avait eu le bec cloué...ce n'était habituel pour l'honoré...
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Cali
bon vour dame, v'avez queque ffoze à m'donner pour fa ?

ve dois me rendre en fancellerie d'autres provinfes comme ambaffadriff .. fff'peux pas y aller dans fet etat !

Cali regarda la jeune femme qui venait d'entrer et en resta bouche bée . On devinait bien en faisant abstraction de cet oeil tuméfié et de la bouche enflée qui va avec, que c'était une bien jolie personne.. D'un autre côté elle regarda le curé moitié dénudé qui claquait des dents en parlant un dialecte inconnu de la région. Sans doute était-il si cultivé qu'il connaissait bon nombre de patois.... " pas toi " se dit- elle . Aussi le recouvra - t'elle de sa chemise pour protéger sa pudeur.. sa vertu.. euh.. sa réputation aussi dans le lot.
La brunette remonta sa mâchoire inférieure en répondant :

Ah ben fa f'est fur ! euh.. uhm.. oui assurément vous ne pouvez pas vous présenter comme ça. Puis elle grimaça. Mais qui vous a mis dans un tel état? raaaaah !
Venez je vais voir ce que je peux faire.

La faisant asseoir sur une couche elle palpa du bout des doigts les contours tuméfiés de son oeil.

He bien on ne vous a pas raté là. Vous avez toutes vos dents au moins ?

Retournant dans la pièce d'auscultation occupée par Althéa et Yoyo... à qui elle vola un petit baiser en passant, la médicastre expliqua à son compagnon qu'une dame venait d'arriver portant de vilains coups sur son visage , prépara de quoi la soigner et retourna la voir. Elle lui montra une pommade de sa composition.

C'est une pommade à base d'amande. C'est très bon pour la peau contusionnée , vous aller voir.

Doucement elle commença par appliquer la crème sur le pourtour de d'oeil puis sur la lèvre enflée et remit le pot à la jeune femme.

Ca va désenfler mais il faudra continuer encore quelque jours et.. également sur le corps
si vous avez d'autres coups. Je suis vraiment désolée de ce qui vous est arrivé.

Regardant à nouveau le missionnaire , Cali lui en rajouta une couche en lui couvrant les épaules d'une couverture.

Ca va aller mon père ? Je ne voudrais pas que votre cerveau s'enrhume aussi.. vous parlez bizarrement je trouve.
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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo
Elegie
Trois pommades plus loin ..

merfi dame !! fe vous le revaudrai !! fa va être dur de fourire.. mais bon .. mes dents ne font pas toufées ..

Au moins j'embrafferai pas le comte de touraine !! fera content lui !


La jeune femme extirpe quelques piecettes de son aumonière et les tend à Cali. Merfi !! fé tout fe que je peux fous donner !!

mille merfis !
Cali
Il lui sembla apercevoir l' esquisse tant bien que mal d'un sourire sur les lèvres Tuméfiées de la dame qui lui adressait ses remerciements .
Cali sourit devant ses efforts et se dit : " Voilà bien une leçon à en tirer. Malgré ses déboires, cette jeune femme garde un moral à toute épreuve ".

Merfi !! fé tout fe que je peux fous donner !!

mille merfis !

Lorsque disant cela, elle lui tendit quelques piécettes , Cali baissa les yeux sur ses doigts en les refermant un à un sur les rares sous qu'il devait lui rester.

Que nenni . Gardez ça dans votre escarcelle , vous en aurez besoin . Si au hasard des chemins nous venions à nous rencontrez à nouveau, alors je ne refuserais pas de partager avec un vous un godet de vin dans l'auberge la plus proche.
Mais je ne me suis pas présentée, désolée. Cali pour vous servir. Bonne route et bon courage pour la suite .
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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo
--Althea
la petite s’appliquait, traçant doucement sur le vélin les lettres que yoyo lui avait montré

comme ça je pourrais faire voir a sons quand il sera la comment j'écris mon nom..
après tu me feras voir pour celui de mon petit frère.. lui c'est.. yseuh..
et après ont fera celui de sons, et celui de cali et a toi, comme ça quand je serais la bas.. ou j'habite, je pourrais vous écrire des fois..
vous avez était beaucoup gentil avec moi..

c'est a peine si elle avait levé sa tête du parchemin tout en parlant, celle ci légèrement inclinait sur la gauche, même les bruits, et les voix dans la pièce a coté ne semblait la déranger.
cali passait les voir de temps en temps, s'amusant de les voir parler ensemble tout les deux que de vieux amis, se penchant sur se qu'elle écrivait, et la complimentant pour l'encourager
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