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[RP- Privé ] Dispensaire de Thouars

Agatha
Pour sûr il n'avait pas l'air très content et a l'entendre grommeler dans sa moustache, elle se dit qu'elle aurait mieux fait de ne rien lui proposer du tout et surtout pas son doigt. D'autant plus que si l'écharde s'y trouvait toujours c'est bien parce qu'étant droitière le maniement de la pince de la main gauche était pour elle plus que ardu.
Elle soupira profondément, elle n'était pas venu la pour donner des leçons, mais tout de même…une scie pour une écharde !!!
Elle regarda l'homme l'air dépité lorsqu'elle cru comprendre des mots murmurer :

Pour une fois qu'on pouvait rigoler ... il faut que je tombe sur docteur queen ... c'est bien ma veine !

Et oui elle n'avait peut-être pas le sens de l'humour en ce moment ou alors n'avait-elle pas le sens de sacrifice ?

Si on me cherche je suis dans la remise a couper du bois !!!

A ces dires elle fronça les sourcils…
Fichtre bleu ! C'est donc ainsi que vous traiter vos patients lorsqu'ils ne sont pas d'accord avec votre façon d'agir ?? Je ne vous ai proposé mon doigt que parce que vous vous plaigniez d'être oisif…Mais en effet, je peux me débrouiller toute seule…
Désolée du dérangement…
Pour ce qui est de la tisane, j'ai toujours eu tendance à la confondre avec de l'eau bouillie…Vous faites bien de m'apporter ces quelques précisions…


Elle attrapa sa capeline et la jeta sur ses épaules puis se couvrit la chevelure de son étole.

Heu…Encore une précision…Qui est ce Docteur Queen ?

Akashia
Akashia ne supportait pas les nobles qui se comportaient comme si tout leur était du ...
Elle voulait donner des lecons ... et des qu'on la met devant le fait accompli elle se vexait ...
Raaaaaa ... enfin elle avait néanmoins raison sur un point ... il devait s'occuper de ses patients ... meme s'ils étaient de vrais enfants gatés !

il revint avec des chiffons propres.


Bon allé ... cessez vos enfantillages et venez poser votre auguste fessier sur cette chaise que je vous débarasse de cette écharde ... C'est jamais très douloureux ... mais très souvent génant et irritant ... peut etre responsable de votre humeur d'ailleurs !

Il retourna s'assoir sur la chaise près de l'atre, prit la pince qu'il nettoya avec de l'alcool et attendit qu'elle décide ce qu'elle voulait ...
Si l'écharde la génait ... elle reviendrait ...

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A vaincre sans peril ... On triomphe sans gloire ...

Oderint Dum Metuant
Agatha
Sa main s'était déjà posée sur la poignée de la porte et elle s'apprêtait à sortir quand la voix de l'homme retentit à nouveau dans la salle de soin…

Bon allé ... cessez vos enfantillages et venez poser votre auguste fessier sur cette chaise que je vous débarasse de cette écharde ... C'est jamais très douloureux ... mais très souvent génant et irritant ... peut etre responsable de votre humeur d'ailleurs !

Agatha se retourna brutalement pour faire face à l'individu…
Mais pour qui se prenait-il ? Ses enfantillages…Son Auguste fessier…Et pour qui la prenait-il donc ?

Messire, pour votre gouverne, mon fessier, bien que tout à fait honorable, ne mérite aucunement la qualité d'auguste, à moins que vous le trouviez drôle comme peut l'être un clown…
Et en ce qui concerne mon humeur, je vous rassure, elle se porte fort bien, d'autant plus que mon doigt a échappé à votre scie…Enfin, si c'est de cela dont il est question, lorsque vous parlez d'enfantillages…


Agatha se mordit l'intérieur de la joue pour ne pas éclater de rire…
Cela dit, ce minuscule bout de bois était, pour son doigt, très gênant, et il aurait été judicieux de se le faire ôter…
Elle observa un moment l'homme qui s'était à nouveau saisi de la pince, et a sa grande surprise se mit à la passer à l'alcool.
Oh !! Tout n'est pas perdu ! se dit-elle…

Mais pouvait-elle vraiment lui faire confiance…??

Akashia
Akashia regarda la femme surpris ...

une scie ??? quelle scie ???
Roooo ne me dites pas que vous aviez cru que j'allais l'utiliser quand meme !!! M'enfin !!
Comment croire ca !!

On ne soigne pas une écharde avec une scie voyons ... Quel drole de médecin vous devez etre !!!


Il lui sourit narquois en lui remontrant la chaise a coté de lui

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A vaincre sans peril ... On triomphe sans gloire ...

Oderint Dum Metuant
Agatha
une scie ??? quelle scie ???
Roooo ne me dites pas que vous aviez cru que j'allais l'utiliser quand même !!! M'enfin !!
Comment croire ca !!
On ne soigne pas une écharde avec une scie voyons ... Quel drôle de médecin vous devez être !!!


Elle n'en croyait pas ses oreilles !! Fichtre cet homme ne manquait pas de culot !
C'était elle qu'il voulait faire passer pour une piètre guérisseuse maintenant…

A défaut de vous avoir appris la médecine, Cali vous aura au moins appris l'art des pirouettes et pour sûr vous excellait dans ce domaine…
Je suis, sur un point, d'accord avec vous : je suis un drôle de médicastre d'autant plus que je ne le suis pas du tout…
Mais je préfère couper court à cette discussion car j'en conviens, je ne suis pas certaine d'avoir le dernier mot, à en juger votre mauvaise fois…Et puis j'ai de la besogne qui m'attend.


Elle regarda fixement l'homme et esquissa un sourire en coin…Puis prit place sur la chaise face à lui et lui montra son doigt…

Bien…Ai-je besoin de vous indiquer où se trouve l'écharde ou allez vous trouver vous même ? Et encore un chose…Essayez d'être délicat…
Akashia
Akashia Sourit en regardant le doigt de la Dame qui était quand meme bien rouge.

Et bien ... je ne vais pas dire qu'il était temps ... mais vous auriez attendu trop longtemps sans rien faire ... peut etre qu'il aurait fallu l'utilisé ... La scie.

C'est une chose que de faire preuve de mauvaise foi pour faire de l'humour ... ca en est une autre que de faire preuve d'obstination.


Akashia alluma une bougie et l'approcha du doigt pour mieux éclairer la partie

Bon ... ne bougez pas maintenant.

Akashia tourna le doigt un peu dans tout les sens en appuyant par ci par la pour essayer de faire sortir un bout de l'écharde

humm ... pas très conciliante ... comme sa maitresse.


il sourit en disant cela.


Je vais devoir faire une petite incision pour aller la chercher...

Il mit un peu d'alcool sur un linge et nettoya la zone avec. Puis il se saisit d'un petit couteau bien taillé.

Ne vous inquiétez pas ... la dernière fois que je l'ai utilisé c'était pour vider un poulet ...

Avant qu'elle n'est le temps de récupérer de l'étonnement, il fit une petite estafilade permettant d'atteindre le bout de bois.

Voila on y voit plus clair ... tenez moi la bougie au dessus de votre doigt d'ailleurs svp !

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A vaincre sans peril ... On triomphe sans gloire ...

Oderint Dum Metuant
Agatha
Voilà, elle était faite comme un p'tit rat qui allait bientôt chanter l'opéra pendant qu'il lui triturait déjà le doigt…Elle serra les dents et plissa le nez…Puis lâcha…

Fichtre bleu d'sacré nom de Dieeeechhhhhh ! Comment une p'tite sal'té pareille peut faire aussi mal ???!!!
Finalement je r'grette de pas l'avoir bu votre breuvage anesthésiant…
Aller faites vite qu'on en finisse !


Elle attrapa la bougie de son autre main…Puis elle sentit la lame, elle sentit la pince et se mordit les lèvres pour ne pas lui donner le plaisir d'un cri…

Ca y est ? Vous avez fini ?
--Akashia.
Akashia sourit a la Dame.

Oui ... un si petit truc pourrait vous faire perdre la main si on n'y prend pas garde ... et vous avez deja suffisament attendu pour que se soit devenu très sensible !

Il avait réussit a glisser un bout de la pince derrière le petit bout de bois. Il referma la pince dessus et commenca a tirer dessus doucement pour etre sur qu'il la tenait et qu'elle ne se couperait pas en plein milieu.
Une fois presque sortit, il tira un coup sec pour finir d'extraire le corps étranger.


Voiiiiiiiiiiiiiiilllllllaaaaaaaaaaaaaaaa !!!! Ca y est ... c'est fini ... ben dites donc ... ca rigole pas ...

Il prit l'alcool qu'il mit sur un bout de tissu ...

Euh ... ca va encore picoter un peu la ...

En disant cela il mit le tissu imbibé sur le doigt et le nettoya correctement a la lueur d'une bougie tremblotante.
Puis, il fit un petit pansement ... et déposa un baiser sur le doigt


Et voilaaaa fini ^^
--Agatha.
Elle était devenue pâle comme un linceul. La bougie qu’elle tenait d’une main tremblante était prête à vaciller. Elle serrer la mâchoire et de grosses gouttes commençaient à perler sur son front.
Heureusement qu’elle était assise, car à coup sûr, ses jambes ne l’aurait plus portée.
Cela dit, elle était bien trop fière pour laisser paraître quoique ce soit…

Voiiiiiiiiiiiiiiilllllllaaaaaaaaaaaaaaaa !!!! Ca y est ... c'est fini ... ben dites donc ... ca rigole pas ...

Elle poussa une soupire de soulagement, mais avant même qu’elle eu le temps de reprendre son souffle, le linge imbibé d’alcool lui fit faire un bon et reprendre violemment son doigt…

AAAaaaiiiheuuuuu ! Mais ça brûle !

Elle savait bien qu’il fallait nettoyer au mieux la plaie et qu’elle n’avait pas le choix, mais bon c’était pas une raison…A croire qu’il prenait un malin plaisir à la voir souffrir…

Aller ma fille encore un peu d’courage voyons, tu vas pas te rendre ridicule maintenant…

Elle lui rendit alors son doigt en le regardant droit dans les yeux…
Ce regard aurait pu le foudroyer sur place s’il avait pu, mais l’homme fit mine de rien et termina le soin par une magnifique poupée de chiffon…
Le voyant s’appliquer, la blonde n’eut pas le courage de le contredire encore…
Il se serait fâché et cela aurait encore pris plus de temps…
Et puis… le baiser donné eu tôt fait de faire disparaître sur son visage toute envie de le réprimander…
Elle finit donc par lui sourire, d’un sourire franc et sincère…

Merci sieur Akashia…Finalement vous n’êtes pas aussi mauvais médicastre que cela…
Je dois vous quitter maintenant, il est plus que temps.
Vous saluerez Cali et Yohan pour moi à leur retour.


Elle s’emmitoufla dans sa capeline , salua le sieur et pris congé.
Cali
Depuis son retour en terre Poitevine après ces trois semaines passées en Bretagne, La Thouarsaise n'avait pas remis les pieds à son dispensaire.
Il lui arrivait de prodiguer conseils ou même soins jusqu'en taverne, aussi elle reprit avec plaisir le chemin de l'endroit où elle pratiquait plus aisément.
Après un rapide tour des lieux, elle se mit à la tâche de nettoyer quelque peu, plaçant ensuite suspendues fleurs vers le bas, des plantes qu' elle avait ramené du marché de Poitiers pour les laisser sécher.

Elle se détendait devant une tasse fumante de thym quand un pli porté par un messager du Comte d'Aulnay de Saintonge lui fit froncer les sourcils en se rappelant la dernière fois qui l'avait faite mander. Dans le plus grand secret, elle fut mener au château pour soigner un condamné à mort qui n'était autre que son ex beau frère, Chuichian.

Le messager parti, Cali intriguée prit connaissance du pli . Elle avait bien entendu eu vent de la peine qui touchait directement le Comte en la personne de son épouse qui doucement s'éteignait. La médicastre se demandait en quoi elle eut pu être utile en un tel moment si ça n'était pour soulager la dame de ses tourments.


... Sacrebleu !! La brunette se leva d'un bon en lisant la suite de la missive.
.. bon sang de... Aussitôt lue et relue pour être certaine de son contenu, la lettre atterrit ouverte sur la table pendant que la médicastre prenait le nécessaire pour une opération .
Avant de partir elle prit le temps d'écrire un mot qu'elle placarda sur la porte.






DISPENSAIRE FERMÉ POUR TEMPS INDÉTERMINÉ
SAUF POUR LES URGENCES
EUH... COMME CEUX QUI AURAIENT LE COURAGE
D'ALLER MANGER LE REPAS DE NOËL FAIT PAR SANDINO
À LA CAVERNE DES PENSÉES ÉPHÈMÈRES

.... ou d'ailleurs vous m'y retrouverez sûrement
.. enfin si je suis pas la tête dans un seau ....

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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo
Balthazar



Balthazar souffla par les naseaux comme un gros soupir, avant de rouler sur lui-même à même le plancher jusqu'à rencontrer un mur.. et de rouler dans l'autre sens.
Il resta un moment les quatre pattes en l'air à lorgner le plafond, distinguant dans la pénombre de la petite maison quelques toiles où dansaient des araignées bien dodues au plafond. Sa maîtresse sera ravie, il lui montrera demain.

Mais pour l'heure, Balthazar n'arrivait pas à dormir. Il ne se dépensait pas beaucoup ses derniers temps, et bien que Cali jouait avec lui ou Yoyo l'accompagnait pour une promenade, et bien qu'il les aidait aussi de diverses manières en faisant des petites choses simples toute la journée pour eux, cela ne couvrait pas son appétence en dépense physique.
C'est qu'ils travaillaient beaucoup dernièrement, ils ne pouvaient lui accorder autant de temps que d'habitude, et en ce moment même ils dormaient profondément dans la chambre d'à côté, épuisés.

Balthazar se releva et s'étira longuement avant de s'ébrouer. Vraiment pas moyen de dormir. Le Terre-neuve avait besoin de bouger.
Il fit quelques pas vers la porte entrebâillée de la chambre de ses maîtres et s'approcha du côté de la couche où dormait Yoyo, qui avait le nez fourré dans les cheveux de sa Cali et qui lui tenait faiblement la main.
Babal agrippa le col de la chemise du charpentier dans la mâchoire et le tira doucement vers lui.
Le jeune homme tomba lourdement sur le sol, et continua à ronfloter comme si de rien n'était.
Le gros toutou plissa des yeux. Il n'allait pas abandonner juste comme cela. Il la voulait sa balade, et il l'aurait.
Alors il agrippa de nouveau la chemise de Yoyo et fit des pas à reculons pour faire traîner le jeune homme sur le plancher, et l'emmener au-dehors. Le plan aurait été parfait sans cet étrange imprévu qui faisait que la tête du jeune homme heurtait sans cesse le dormant de la porte, dont le reste du corps n'arrivait pas à passer l'embrasure non plus, aussi fort que l'immense Terre-Neuve tirait.
Balthazar commença à s'impatienter, et lâcha le pan de tissu avant de taper le torse du jeune homme de sa lourde patte et aboya.


- WAF !!


Yoyo remua alors les lèvres et émit un son faible, avant de répondre doucement en se tournant vers le gros toutou et en marmonnant :

- Mmh.. moi aussi je t'aime, ma Cali..

Et comme si cela ne suffisait pas, Cali se tourna dans son sommeil et frotta sa joue contre l'oreiller avant de répondre tout bas :

- .. Miaou..

Balthazar s'énerva et se mit en position basse, prêt à attaquer pour défier Yoyo. Il grogna avant de reprendre la chemise du jeune homme dans sa mâchoire et tira encore plus fort plusieurs fois en grognant, tentant de le faire passer de force à travers la porte. Mais rien n'y faisait. Le charpentier ne semblait pas montrer une bonne volonté pour coopérer, et continuait à roupiller alors que son visage martelait le dormant de la porte.

Finalement, l'énorme chien noir laissa tomber, et souffla fortement par les nasaux, découragé, et ne manquant pas au passage de postillonner sur la figure de Yoyo qui marmonna alors dans son sommeil :


- Namour.. Ferme la fenêtre.. il pleut...

- .. Oui, mamour... Avec ou sans poivre ?...


Balthazar secoua la tête de dépit. Il décida alors de sortir seul et de laisser ses maîtres dormir. Et puis cela faisait longtemps qu'il n'avait pas fait une longue promenade tout seul, et pourtant il adorait cela.

C'est ainsi que l'immense Terre-Neuve gambadait dans les ruelles désertes de la ville, semblant sautiller sur la pointes de ses pattes, tandis que le vent froid de la nuit soufflait entre son lourd et long pelage et faisaient flotter ses oreilles qui se soulevait sous la portance du déplacement d'air qu'il fendait. Les nuages épars recouvraient le ciel, mais laissait deviner la silhouette de la lune, à travers leurs rideaux légers et argentées, qui éclairait les toits de la ville endormie, et ses pavés silencieux et glacés.

Balthazar avait ses habitudes, il empruntait souvent le même chemin, déambulant à travers les ruelles de la ville à sa guise, à son rythme, courant à vive allure parfois lorsque l'envie lui en prenait ou lorsqu'une ombre attirait sa curiosité.
Il se dirigeait vers le Thouet, et passa devant le dispensaire de Cali, un endroit qu'il aimait beaucoup car il venait souvent y chercher sa maîtresse. Bien qu'elle n'y était plus beaucoup et qu'il restait plutôt au près d'elle à la Mairie depuis quelques temps.

Il s'arrêta soudainement et cligna des yeux. Il tendit les oreilles, à l'affût du moindre bruit, du moindre mouvement. Des voix... et des bruits de métal qui s'entrechoquent, de pas impatients.. et des froissements de toile de sacs à patate.
Balthazar pencha la tête de côté, et observa deux silhouettes qui s'activaient devant la porte du dispensaire.


- Allez.. dépêche-toi de l'ouvrir cette fichue porte !.. je suis sûr qu'il y a plein de bonnes choses à prendre et à revendre sur le marché noir de l'herboristerie...

- Oui, oui, t'en fais pas, de toute façon, à cette heure-ci, personne ne viendra.. et il n'y a l'air d'avoir personne ici depuis un bout de temps..


La première voix était celle d'un homme trapu, une voix rocailleuse et aigrie, et ses gestes étaient vifs, pressés, ses yeux surveillaient les alentours.
La deuxième était plus calme, les mots étaient prononcés lentement, d'une voix grave et qui était étrangement bien plus inquiétante que la première. L'homme était grand, et il semblait avoir toujours la maîtrise de soi et de ses gestes précis, calculés.

Balthazar sembla sourire et battit son épaisse queue dans les airs. Ils ne semblaient pas l'avoir vu, et pour cause, le grand chien était aussi sombre que l'ombre dans laquelle il était assis sur son séant. Emporté par la joie de sa bonne balade, il ne réfléchit pas, il savait juste que c'étaient des gens et qu'ils pourraient sans doute jouer avec lui, eux, et lui faire des caresses.

Le gros Babal fondit en quelques bonds vers les deux voleurs, et aboya de tout son coffre juste lorsqu'il fut à leur hauteur. Il plaqua par surprise, comme à son habitude, l'homme le plus grand au sol, tandis qu'il fit mordre la poussière sans faire exprès le plus trapu d'un coup de sa queue qui s'agitait joyeusement.
Les yeux révulsés du grand homme regardait l'immense contour sombre d'un visage qui semblait le fixer et qui se découpait dans la lumière de la Lune derrière. Et cet homme si sûr de lui d'ordinaire et à la voix si grave poussa un puissant cri de femme effrayée et agita les bras pour tenter de ses dégager de l'immense bête qui lui faisait sentir son haleine putride et empoisonnée, et passait sa langue lentement sur son visage, sans doute dans l'infâme but de le rendre plus digestible et de le croquer en une seule fois.
Lhomme trapu se releva et porta quelques coups sur l'animal, mais Babal à l'épaisse fourrure ne sentait rien et le mit sans s'en rendre compte hors d'état de nuire en l'envoyer valdinguer dans la ruelle d'un autre choc avec sa queue toujours joyeuse.

Tandis que le Terre-Neuve tournait la tête en entendant le bruit mou du corps qui atterrissait derrière lui, le grand homme réussit à s'échapper avec l'énergie du désespoir en continuant à pousser des cris outragés et effarouchés.
Il détala ensuite en tirant son ami par le col et disparut rapidement dans la nuit.

Balthazar s'assit sur son séant et pencha la tête de côté. S'il pouvait mettre des mots sur ses pensées à ce moment précis, cela aurait été quelque chose comme : "Pfff.. les humains."


Ce fut à partir de ce jour-là qu'une certaine rumeur circulait, une rumeur selon laquelle un gigantesque monstre velu de vingt pieds de haut, venant de la Lune, avec une centaine de tentacules visqueuses, une vingtaine des bras chacun armés d'une masse aux pointes acérées, défendait le dispensaire de Thouars la nuit.

Et c'est pour cela que jamais personne n'a tenté à nouveau de cambrioler le dispensaire.
Akashia
Akashia arriva au dispensaire après avoir été absent bien longtemps. Quand il ouvra la porte, il fu saisit par l'odeur de renfermé qui reignait dans la pièce ... Aussi il s'empressa d'aller ouvrir en grand les fenètres pour faire rentrer l'air vivifiant de l'hiver.

La pauvre Cali avait tant de boulot a la mairie qu'elle n'avait pu s'occuper du dispensaire ... et lui avait mal choisit son moment pour aller faire un tour visiblement !!

Il se retroussa les manches et commenca a nettoyer le dispensaire pour lui redonner des couleurs et surtout une bonne odeur en briquant les boiseries pour leur redonner leur éclat ...

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A vaincre sans peril ... On triomphe sans gloire ...

Oderint Dum Metuant
Winnisette
Win entra dans le dispensaire sans taper ni rien..... Dispensaire qui existait depuis bien longtemps après tous elle l’avait vu naitre dans sa propre auberge dans un premier temps. Cela lui rappella mille souvenir d'ailleur.

Elle vit aka faire le ménage.

Ett coucou akaaaa

Elle lui fit de gros yeux

j’y crois pas...... mais tu fais tous ma parole…. Massage des fesses….. Travaux ménager… repas…... Ouaaaa ta femme dois être ravie^^ tu fais quoi aussi ?????

Winnisette lui fit une bise sur la joue en souriant et ajouta un petit clin d’œil.

Dieu qu’elle aimait le taquiner le pauvre.


Puis, Win se promena dans la pièce comme si elle était chez elles en fouinant un peu partout.

Tu sais ou est Cali ? je la cherche elle m’avait promis de me faire visiter Thouars avec tous ses changements. Et puis j’aimerais rencontrer son homme pardi. Elle fait que m’en parler et j’ai même pas encore vu le bout de son nez.

Elle ne pu s’empêcher de toucher aux objets qu’elle nichait ca et la tous en discutaillant.

Elle s'arrêta sur un ustensile quelque peu bizarre

OUUAARF qu'est ce que c'est que cet engin de torture????

Elle le tendit à Aka
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VIVE LE RP

Ellana_


Nora ne pouvait nier...
Ca lui faisait mal et de l'eau et des vêtements déchiré sur sa blessure ne guerissait rien du tout...
Il fallait qu'elle voye quelqu'un même si l'envie n'était pas au rendez vous..
Mains sur ses cotes où la plaie profonde saignait du a un coup de couteau, elle toqua et entra dans la batisse où elle n'avait jamais mis les pieds.. ni ici ni ailleurs... En temps normal elle arrivait toujours à se soigner seule...

"Bonjour... Y'a quelqu'un ? J'aurai besoin de soins si possible.."

Restant devant le pas de la porte elle attendit prête a prendre la fuite...

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Cali
Trouver Winnisette dans les environs c'était comme chercher une aiguille dans une botte de foin. Non pas que le village fut si grand, malgré la forêt le longeant , mais Win était partout et nulle part à la fois. Elle avait un de ces tempéraments à courir de ci de là que la Thouarsaise ne parvenait pas à mettre la main dessus.
En passant devant le dispensaire, qu'elle avait quelque peu déserté ces derniers temps, elle vit la porte entrouverte. Fronçant les sourcils Cali s'approcha et entra , méfiante.


- Bon sang!


Surprise mais prompt à réagir, elle découvrit une jeune femme vacillant sur ses jambes et aussitôt lui ceint la taille fermement de son bras. Un rapide coup d'oeil sur la chemise imbibée de sang lui fit prendre conscience de la situation.


- Dame vous avez frappé à la bonne porte. Je suis Cali, la médicastre de ce dispensaire.
Encore quelque pas jusqu'à cette pièce que vous voyez devant et je vais voir ce que vous avez et vous soulager.


L'aidant sans brusquerie à avancer, la brunette aperçut Aka et Winnisette en grande conversation.


- Ah tu étais là Win ? Je te cherchais partout! Bonjour à vous deux. Nous avons une urgence. Cette jeune dame est mal en point.


Elle lui fit prendre place sur la table de soin en soulevant doucement sa chemise ensanglantée.


- Que vous est-il arrivé ?

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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo
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