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[RP- Privé ] Dispensaire de Thouars

Yoyo_le_rouble
Cali et moi nous rejoignions au point convenu à l'orée du bois.

Les jours étaient à présent plus doux et la nature avait répandu sur la forêt sa poudre de Printemps afin de la faire reverdir, et rapidement les arbres reprenaient couleurs et vie, en témoignaient les nombreux chants d'oiseaux qui piaillaient de joie.
Et même si nous y avions passé les derniers jours à travers les sentiers boisés, nous n'avions le coeur à vraiment nous y intéresser et nous ne remarquions pas tout ce que le renouveau des beaux jours apportaient de magique et de majestueux à la forêt.

Nous avions appris que la petite Méli avait disparu sans laisser de trace, sans laisser de mot, et c'était inquiets, la boule au ventre, que nous parcourions ces derniers jours la forêt de Thouars et le long des berges à sa recherche, ou au moins d'un signe d'elle.
Mais la forêt était immense et elle pouvait être n'importe où. Et plus les jours passaient.. moins nous avions espoir.

Il aurait été plus simple si Tristan, le pigeon de la petite Méli, était à disposition, il pourrait la retrouver et il suffirait de le suivre ou au moins de laisser un mot à sa propriétaire. Mais lui aussi s'était échappé et nul ne savait où il pouvait être.
Même Balthazar ne semblait arriver à retrouver sa piste, et les dernières giboulées de Mars n'aidaient pas en effaçant les traces et en mélangeant la terre...

Lorsque nous nous retrouvions au point de rendez-vous après s'être séparés pour couvrir plus de terrain, Cali et moi gardions le silence. Nous secouions simplement la tête en signe de recherche infructueuse, laissant échapper un soupir qui ne trahissait en rien notre inquiétude et notre peur.
La petite Méli était vive et pleine de ressources, nous le savions, mais l'imaginer seule pendant autant de jours, elle qui est si jeune... Pour ma part, je préférais ne pas imaginer ce qui pourrait lui arriver, ni la situation dans laquelle elle pourrait être.

Je tenais doucement la main de Cali, nous dirigeant au dispensaire pour faire une pause et nous donner du courage à l'aide d'une bonne tasse de tisane, accompagnés de Balthazar qui restait silencieux lui aussi.

En nous approchant du dispensaire.. j'écarquillais les yeux en voyant qu'à l'entrée, Thom était là.. et qu'il tenait une petite fille dans ses bras. Le coeur battant fort, mais également avec une certaine appréhension en distinguant même de loin l'état des vêtements tâchés de sangs séchés de la petite fille et de ses cheveux crasseux et son visage tuméfié, nous pressâmes le pas en espérant, en priant pour que le pire n'ait pas eu lieu.

Et pourtant..
Cali
Légèrement désorientée par leurs recherches infructueuses et surtout très inquiète, Cali n'en finissait pas de soupirer. Mais où donc était passé cette enfant ? Une petite de quatre anse ne disparaît pas comme ça ! Elle voulait à tout prix ne pas penser au pire car dans ces moments là c'est toujours à cela qu'on pense. Avec Yoyo ils avaient choisi de se séparer dans leur recherche et après une énième fois à se retrouver bredouilles, ils décidèrent d'aller au dispensaire pour prendre une tisane.
Main dans la main avec son compagnon, babal à leur trousse moins joyeux que d'habitude lui aussi, Cali poussa un long soupir de soulagement aux abords du dispensaire en apercevant Thomas avec la petite dans les bras. Son coeur se mit à battre plus vite mais le soulagement fut de courte durée quand elle vit l'état dans lequel Meli se trouvait.

-Meli !! Merci mon dieu, tu as retrouvé ta fille Thomas!

Sa petite fille était vivante. Même si elle paraissait épuisée, même si au milieu de la crasse qui la recouvrait se devinait de nombreuses blessures et ecchymoses, elle était vivante. La jeune femme aurait voulu la prendre dans les bras, la sentir contre elle mais elle ne voulait pas arracher l'enfant au bras rassurants de son père.
Elle ne put que la regarder avec infiniment de douceur.


- Ma puce tu nous a fait à tous une sacré peur. On est vraiment soulagé de te voir tu sais.

Elle s' adressa à Thomas d'abord.

- Tu veux bien la porter à l'intérieur? On va voir ce qu'elle a avant de lui demander quoique ce soit sur ce qui lui est arrivé. Et aussi lui donner à manger. Il me reste de la viande séchée, du pain et un peu de lait dans ma besace.

Cali ôta la sangle de sa besace qui ne la quittait jamais et où elle avait mis de quoi nourrir la petite au cas où ils la retrouveraient avec Yoyo, ainsi qu'un nécessaire de premier secours.
Elle ouvrit la porte du dispensaire en grand et sourit à Yoyo.


- Tu vois, elle doit aussi avoir un ange gardien. Tu veux bien faire un feu dans la cheminée et y faire chauffer de l'eau dans une grande marmite ? je ne peux pas ausculter la petite avec toute cette crasse sur elle. Il faut que je la lave d'abord. Il doit y avoir une bassine quelque part dans la petite salle pour l'y baigner.


La jeune femme faisait bonne figure pour taire son appréhension en endossant la blouse de médicastre. Il n'y a que comme ça qu'elle pouvait être efficace. Le moindre regard sur la petite lui fendait le coeur. Elle suivit à l' intérieur Thomas qui portait Meli dans bras, talonnée par Yoyo et babal.
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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo
Tete08700
Voila déjà quelques temps que la petite Méli avait disparu. La mère était très inquiète pour sa fille. Elle passait les journées à la chercher, négligeant ses corvées quotidiennes. On pouvait d'ailleurs le voir à ses vêtements tâchés qu'elle n'avait pas lavés depuis quelques temps. Même les traces de longues nuits de recherche se laissaient voir sur le visage de la jeune femme.

[ Quelques heures plus tard ]

Épuisée, toujours sans traces de sa fille, Tété comme à son habitude repris le chemin de sa maison. La tristesse qu'elle refoulait depuis sa disparition éclata aujourd'hui, laissant la jeune femme en sanglot en pensant à sa petite bouille juste avant qu'elle ne disparaisse en colère. Le regard vers le ciel ensoleillée, Tété marmonnait "s'il vous plaît, aidez la.." Mais comment une petite fille de quatre ans pouvait survivre seule sans manger ni boire tout ce temps.. La brune s'en voulait, énormément.. Cette pauvre enfant qui n'avait rien demandé se retrouvait aujourd'hui au milieu de parents séparés..
Elle continua son chemin.


[ En route ]


Comme à son habitude, la jeune femme devait passé sur le chemin du dispensaire pour rejoindre sa maison. Trois silhouettes agenouillés devant un petit cœur inanimée. Tété pressa le pas, et pourquoi il ne s'agirait pas de Méli. Elle savait sa fille courageuse, elle aurait pu retrouver le chemin du dispensaire de sa grand-mère. Plus elle s'avançait, plus elle reconnu les personnes présentes. Les larmes coulait de plus en plus fort, le corps crasseux et inanimé de sa petite la faisait trembler.

- Caalliiiii .. sauve Méli !

Elle laissa le père porter leur enfant, elle restant près d'elle caressant sa petite main essayant de rassurer. Son autre main presser fortement contre sa poitrine en regardant le visage de l'enfant. " Ne me prenez pas mon troisième enfant.."
Tété regardait Cali s'affairer à préparer de quoi soigner sa fille, le regard suppliant.
Meliisende
La gamine ne savait plus trop ou elle était. Venait-elle de voir un chevalier passé ??? Ou était-elle toujours dans cette forêt aux milles ennemies. Pourtant celui-ci ne semblait pas vouloir lui faire de mal. Tous comme cet autre petite bête qui produisait son visage humide…..

L’enfant avait toujours rêvé d’être l’héroïne dans les histoires de cape et d’épée. Mais pourtant elle se rendit vite compte que la elle n’était pas à la hauteur loin de la. En réalité elle n’était pas aussi forte qu’elle l’aurait cru. Ces méchants la, c’est démon étaient bien plus fort qu’elle du haut de ses trois pommes. Ils l’avaient rattrapé sauvagement. Ils étaient donc la défilant dans son esprit refusant de partir bredouille et essayant donc de la blesser d’avantage en profitant de sa faiblesse.

L’enfant était toujours inerte devant le dispensaire et malgré ce chevalier qui était certainement son père suivit de son compagnon qui lavait son visage. Meli ne se réveilla pas ses monstres bloquant désespérément la porte de sortie. Et pourtant elle aurait tellement aimé voir son père……

Cependant elle pouvait entendre au loin des voix familières ….. Lointaines qui apparaissaient peu à peu en crescendo.

Elle sentit son père la prendre comme dans un rêve ou le chevalier soulevait la princesse la faisant ainsi voler dans les airs.

Puis….. Son parrain semblait être aussi la surgit de la nuit ainsi que Cali.
Lorsqu’elle entendit sa mamie lui parler, Meliisende se souvint alors que c’était elle qu’elle était venue chercher ce qui lui fit murmurer comme pour elle-même.


Mamii……

Mais le son ne sortit pas. On pouvait seulement voir les mouvements de ses lèvres.

L’enfant était très faible, vidée de toute son énergie et sa respiration se mit à ralentir de plus en plus…..

Une petite main se présenta alors à elle et lorsque Méli regarda de ses yeux imaginaires, elle put reconnaitre sa sœur Ariaa. Cette dernière l’invitait à la suivre dans ce que certains appelaient le paradis.
Meli qui souhaitait ardemment jouer avec sa sœur accepta avec joie et prit donc la main de sa grande sœur pour se laisser guider. Lorsque soudain une nouvelle voix surgit de nulle part suivit d’une caresse sur justement cette main qui était prête à se laisse conduire. Cela ramena la gamine à la réalité. Cette voix qu’elle croyait ne plus réentendre de sa vie était la….. Celle de sa mère. Cette dernière venait d’arriver paralysée ne sachant que dire mais serrant tous de même sa petite main.

Meli usa du peu de force qu’elle avait pour ouvrir les yeux et constater que sa mère et son père étaient la…. Tous les deux la….. Etait-ce à nouveau un rêve ??????



L’enfant murmura inodiblement « mamann » de ses petites lèvres blanches et sèches tout en serrant la main de sa mère pour retomber aussi vite dans la noirceur de la nuit. Cependant la petite Meliisende garda inconsciemment et fermement la main de Tété pendant que son père la déposa délicatement sur la table froide.

Ces parents étaient la…..

La petite se débattit toujours face à ses monstres qui reprenaient leur combat contre la vie. C’est ainsi qu’on pouvait entendre des gémissements venant de la gorge de l’enfant suivit de quelques tremblements qui venaient importuner son petit corps inerte.

Mais dans son esprit embrumé restait toujours l’idée que ces deux parents étaient là oui…. Ils étaient là tous les deux…...
Yoyo_le_rouble
En approchant et en reconnaissant difficilement la petite Méli, mon coeur rata un battement.

Cela faisait mal de la voir dans cet état, elle qui est toujours si joviale et vivante d'habitude..


- Meli !! Merci mon dieu, tu as retrouvé ta fille Thomas!

Je regardais un peu étonné Cali d'abord, puis je ravalais mon malaise. Observant ma compagne et le ton qu'elle employait, je compris que ce n'était certainement pas le moment de perdre de sa consistance, mais plutôt de garder les idées claires pour soigner la petite Méli mal en point.

Tété arriva également et nous entrâmes tous au dispensaire, entourant la petite fille de toute l'attention de sa famille.

Cali gardait un ton chaleureux qui dédramatisait la situation et permettait de préserver le moral des autres et maintenait l'espoir grâce à ses mots et son attitude positive. Et s'il y avait bien une personne en qui je faisais confiance dans ce genre de circonstances, c'était bien ma Cali.


- Tu vois, elle doit aussi avoir un ange gardien. Tu veux bien faire un feu dans la cheminée et y faire chauffer de l'eau dans une grande marmite ? je ne peux pas ausculter la petite avec toute cette crasse sur elle. Il faut que je la lave d'abord. Il doit y avoir une bassine quelque part dans la petite salle pour l'y baigner.

- Oui, Namour, je trouverais bien, je m'en occupe vite.


Mais avant de me diriger vers la cheminée pour allumer un feu dans l'âtre, je remplis un petit bol d'eau fraîche et le tendis à Tété et Thom. Dieu merci la petite semblait encore consciente. Faible, mais consciente.

- .. Mais avant toute chose et avant de la nourrir.. il faut qu'elle boive un peu.. Par toute petite gorgée, pour ne pas brûler sa gorge.

Puis je sortis chercher quelques bûches et du petit bois et allumai rapidement un feu grâce à ma mèche d'amadou que j'ai toujours sur moi. J'accrochais le chaudron avec les réserves d'eau qui restait au dispensaire au dessus de la flamme.

- Il n'y aura pas assez d'eau pour remplir la bassine, je vais remplir quelques seaux à la rivière.
Le temps que je revienne, l'eau dans le chaudron devrait frémir, et on pourra la tiédir avec de l'eau fraîche pour avoir plus vite la bonne température.


Je filai sans plus attendre. Je me mettais volontairement en retrait ainsi. Il fallait rester efficace pour l'heure.
Les larmes et les câlins et les apitoiements, ce sera pour plus tard.
Cali
Cali ne pouvait supporter le regard de sa fille Téte. Pas maintenant, sinon elle ne tiendrait pas. Le pire étant de voir la petite Méli dans cet état là. Heureusement Yoyo la secondait, lui permettant de s'occuper directement de la petite sans penser aux tâches dont il se chargeait. La jeune femme eut une pensée reconnaissante pour son compagnon qui la soutenait en toute occasion.
Après avoir déposé sa fille sur la table d'auscultation, Thomas resta un moment, le visage tourmenté. Quelque chose le tourmentait, il semblait embarrassé.
Quand il se pencha vers Cali qui commençait à déshabiller Meli avec des gestes délicats, et qu'il lui murmura à l'oreille, la médicastre compris ce qui le travaillait et hocha la tête en lui murmurant.


- Ne t'inquiètes pas. Vas-y n tu n'as pas le choix. Je m'occupe d'elle. On va tous s'en occuper. Je te donnerais des nouvelles... va.

Thomas déposa une bise sur le front de sa petite fille en la regardant tendrement, les salua ensuite tout les trois puis sortit les épaules voutées. La jeune femme regarda Téte, un petit sourire d'encouragement sur les lèvres.

- On va la sauver ta puce.


La médicastre se retourna vers la petite en ôtant du bout des doigts une petite mèche de cheveux blond collé sur le front bombé par du sang coagulé. Méthodiquement avec beaucoup de douceur dans les gestes elle finit de la déshabiller, découvrant peu à peu les blessures et les bleus qui marquaient le petit corps de la fillette de quatre ans. Son coeur se serrait au fur et à mesure, tandis que la petite gémissait, inconsciente.
Yoyo avait rapproché le baquet , mêlant l'eau froide à celle bouillante qu'il avait chauffé dans l' âtre. Cali vérifia la température et hocha la tête avec un petit sourire en direction de son compagnon. Il l'avait bien préparé. Toute les personnes présentes aimaient cette enfant, tout comme le père qui avait du partir le coeur lourd.

Cali inspira profondément en prenant le petit corps de la fillette entre ses bras et s'agenouilla pour l' immerger peu de temps, de quoi humidifier son corps , puis au dessus du baquet en y plongeant un linge qu'elle dut changer plusieurs fois, elle la lava doucement. La crasse s'en allait dévoilant les blessures. Cali se mordit violemment les lèvres et continua cette tâche qui lui en coûtait beaucoup. Mais elle savait que personne ne pourrait prendre soin de sa petite fille aussi bien qu'elle et avec autant d'amour.
Téte n'avait pas lâché la main de sa fille un seul instant. La médicastre prit la gamine contre elle en l'enroulant dans un linge pour la porter sur la table puis la sécha. Méticuleusement elle l'ausculta, détaillant chaque blessure, fronçant les sourcils sur la plaie à la tête. Elle leva les yeux vers Téte et Yoyo pour les rassurer puis s'attela à la tâche de soigner le petit corps meurtri, remettant à plus tard les questions qu'elle se posait sur ce qui avait bien pu lui arriver.

Fort heureusement Méli était inconsciente, ce qui lui permit de travailler plus vite sans attendre de lui donner une potion anesthésiante . Elle s'attaqua à la plaie la plus préoccupante à la tête. Nettoyant, désinfectant puis recousant la plaie. D'autre coupures furent juste désinfectées et recouvertes d'un emplâtre cicatrisant. Le temps passait comme au ralenti , chacun ses pensées tournées sans doute vers l'enfant.
Cali essuya son front où perlaient quelque gouttes de sueurs d'un revers du bras. Il ne lui restait plus qu'à s'occuper des ecchymoses sur lesquelles elle passa un baume.
Le corps de la petite fut bandé en partie et Cali l' habilla ensuite d'une chemise à elle dont elle remonta en souriant les manches jusqu'à faire apparaitre les petites mains sur lesquelles elle déposa une petite bise. Puis elle porta Meli sur son lit de repos en approchant une chaise pour sa mère.

- Maintenant il faut attendre pour voir comment son corps va réagir. Il se peut qu'elle ait de la fièvre. Téte ? Préviens moi dés qu'elle semble se réveiller que je lui donne de quoi combattre l'infection.


Elle esquissa un sourire en direction de sa fille puis de Yoyo dont les regards inquiets semblaient lui poser des questions dont elle n'avait pas encore les réponses. Elle s'occupa vite l'esprit en débarrassant la table des linges souillés qu'elle jeta , se lava les mains et se défit de sa chemise tachée de sang pour en enfiler une autre puis s'appuya des deux mains sur le rebord de la table, en fermant les yeux, laissant les larmes couler sur ses joues , tout le poids de son inquiétude lui pesant soudain.
Autant elle aimait son métier, autant dans des moments comme ça elle le détestait pour lui faire percevoir , sentir, la souffrance et la peine.



Je met mon Rp en suspend une dizaine de jours, mon perso devant se déplacer Ig. Ljd Yoyo étant en retraite huit jours, on ne pourra vous répondre.

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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo
Yoyo_le_rouble
J'étais revenu le plus vite possible et en faisant attention à perdre le moins d'eau possible en route, ne prenant même pas la peine de saluer les personnes familières au passage.
Je savais qu'il fallait cette eau rapidement, c'était nécessaire pour débuter les soins en commençant par laver les plaies pour y voir plus clair.

En arrivant, sans faire de bruit, je constatais soulagé que l'eau avait bien eu le temps de chauffer au dessus de la cheminée. Je trempais deux linges propres dans le seau puis m'emparai du chaudron sans me brûler et ainsi verser l'eau brûlante que j'apaisais avec l'eau fraîche de la rivière. Par petites quantités, posant d'abord ma main juste au-dessus de la surface, puis en trempant le doigt pour vérifier la température lorsque je jugeais qu'elle avait suffisamment tiédi.
Lorsque ce fut fait, je portais et glissais avec précaution le baquet près de ma Cali. Elle vérifia à son tour et le sourire qu'elle m'adressa, me rassurant dans le fait que je n'avais pas failli à ma tâche.

Je restais près de ma Cali par la suite, observant ses gestes plein de douceur et de savoir-faire, élégants et précis. Je me sentais mal à l'aise et ne savait si mon coeur pouvait supporter de voir les blessures et le sang de la petite et si joyeuse Méli habituellement... Mais je savais aussi que celle qui faisait le plus d'effort pour se contenir et pour nous rassurer par ses regards et son sang-froid, indispensable pour sauver l'enfant, c'était Cali.
Comme elle je devais être fort.
Et Pour Thom aussi qui devait être en plus grande souffrance de ne pouvoir rester auprès de sa petite fille alros qu'il le voudrait sans aucun doute plus que tout.
Et le fait de faire plus attention aux gestes de ma compagne, et de lui apporter mon aide dès qu'elle en aurait besoin m'aidait aussi à tenir le coup.

Je voyais Cali s'essuyer le front, et je décidai sans lui demander avant de l'éponger d'un linge humide. Du sel dans les yeux gênerait sa vue, et dans mes compétences et ma situation, c'était tout ce que je pouvais faire.

Après un temps qui semblait avoir duré une éternité, la jeune médicastre rhabilla enfin l'enfant avec amour et attention. Les plaies étaient fermées, et la petite semblait simplement être endormie à présent, malgré les bandages qui la recouvraient.


- Maintenant il faut attendre pour voir comment son corps va réagir. Il se peut qu'elle ait de la fièvre. Téte ? Préviens moi dés qu'elle semble se réveiller que je lui donne de quoi combattre l'infection.

Elle se tourna enfin vers moi et lut dans mes yeux mon inquiétude.. et je lus dans les siens sa sincérité en voyant qu'elle ne pouvait rien m'affirmer avec certitude.
Rapidement, Cali resta active et nettoya la table, tandis que je remis de l'eau sur le feu de la cheminée et que je vidais le baquet au-dehors.
Lors que je revins, j'aperçus mon compagne, de dos, dans une position que je connaissais et qui me déchirait toujours autant le coeur.

Cali nous avait rassuré et avait fait tout ce qu'elle pouvait avec toute sa maîtrise et s'était contrôlé malgré ses sentiments pour garder la bonne attitude.
Mais qui avait rassuré Cali ?..

Je m'approchais doucement d'elle. passant les bras lentement autour d'elle et nouant doucement les liens de sa nouvelle chemise, sans regarder, restant dans son dos.
Puis je l'attirais doucement contre moi et ne bougeais plus.
Je lui chuchotai simplement, en souriant :


- Tu as fait le maximum de ce que tu pouvais faire.. et maintenant ça dépend d'elle... Et je ne m'en fais pas pour ça.. Elle est comme sa mamie adorée la petite Méli..
Elle est forte...


Je me serrais doucement contre elle comme pour l'envelopper de mon corps.. restant toujours alertes tous deux, car on savait que l'on ne pouvait pas se reposer maintenant. Mais savourant le répit que l'on avait.
Cali
Le soutien de son compagnon durant les heures puis les jours suivants lui fut d'un grand secours. Le temps s'égrenait inlassablement au rythme des soins et des veillées auprès de la petite Meli, chacun prenant à tour de rôle sa veille de garde.

L'enfant se remettait doucement. Tout danger était écarté à présent. Les ecchymoses s' estompaient sous les baumes appliqués régulièrement et les plaies étaient en bonne voies de guérison. Cali et Yoyo purent enfin sourire dés que la petite montra son impatience à se lever puis à gambader dans le dispensaire.
Téte était rassurée , ravie de pouvoir rentrer chez elle avec sa fille. Il leur restait à toutes deux à éclaircir l'énigme de la disparition de la petite des jours durant et ce qui lui était arrivé. Cela n'était pas du ressort de Cali mais devait être élucidé avec les parents. Il y a des domaines qu'on ne peut maîtriser.

Sa fille partit emmenant avec elle Méli avec la promesse de la montrer à un médicastre plus tard pour vérifier la bonne cicatrisation des plaies et enlever les fils.
La jeune femme avait repoussé son départ pour le monastère afin d'être sûre de l'état de santé de sa petite fille.
Comme dans les moments les plus durs qu'elle avait eu à traverser, son compagnon s'était toujours proposé, l'épaulant et la soutenant.
Cali et Yoyo nettoyèrent et fermèrent le dispensaire avant de partir se reposer chez eux.
En fermant la porte à clé, La médicastre y apposa un panneau.




DISPENSAIRE FERMÉ POUR UNE DURÉE INDÉTERMINÉE



Rp clôt en accord avec les joueurs.

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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo
Akashia
Akashia tirait le brancard. La corde lui sciait les épaules mais sans cesse il avancait. Il n'avait qu'une idée ... atteindre le dispensaire. Les loups le suivaient regardant leur louve alpha avec inquiétude.

Enfin ils atteignirent les portes de la ville, le garde de faction voulu s'interposer et empécher une meute de rentrer dans la ville mais quand il vit le regard d'Akashia suivit des grognements des loups derrière qu'il préféra se mettre a l'abri dans sa guérite laissant passer l'étrange groupe.

En ville, les gens regardèrent les loups d'un mauvais oeil ne sachant ce qu'ils devaient faire. toujours est il qu'il s'écartèrent et personne n'osa héler akashia tant et si bien qu'il atteignit le dispensaire sans embuche.

Il essaya d'ouvrir la porte mais elle était fermée a clé et il ne l'avait pas ... aussi décida t il de prendre son passe partout et donna un grand coup de pied dedans de tel sorte qu'elle s'ouvrit comme par magie

Puis il rentra dans la pièce suivit de ses loups.
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A vaincre sans peril ... On triomphe sans gloire ...

Oderint Dum Metuant
Cali
Aucune raison particulière d'aller au dispensaire, bien que parfois la médicastre passait souvent devant en jetant un coup d'oeil au cas ou une demande serait affichée sur la porte.
Et justement ce jour là, la porte elle ne l'a trouva pas. Habituellement fermée ces derniers temps, là non seulement elle était grande ouverte mais en plus deux trois loups traînaient dans l'embrasure , grognant et montrant les crocs.
" Des loups en ville ?" se demanda Cali. " Pour ça il ne pouvait y avoir qu'une seule explication !". Le problème c'est qu'elle n'avait pas encore trouvé laquelle.

Trouvant plus prudent de contourner le bâtiment plutôt que de se retrouver le derrière planté de canine, Cali emprunta une porte dérobée qu'elle avait elle même planquée en retapant le dispensaire. Un petit tour derrière suivi d'un tour de clé dans la serrure rouillée et la jeune femme apparut derrière un meuble qu'elle dut pousser.

Evidement elle aurait du y penser, là où la meute passait quand d'autres trépassaient, seules deux personnes s'en sortaient, ses amis Akashia et Sylphide.
Ca n'était pas une visite de courtoisie car c'est sur la table d'auscultation que la Louve reposait, devant le visage inquiet et défait de son compagnon.
Fermant précipitamment la porte de la petite pièce pour les isoler de la meute, Cali s'adressa à son ami.


- Aka ? Qu'est ce qui se passe ? Qu'est-il arrivé à Syl ?

Jamais elle ne l'avait vu blessée ou alitée et c'était elle en général qui veillait les autres, pour ne pas dire couvait de sa présence protectrice. Sans attendre de réponse , la jeune femme se précipita au chevet de la louve en commençant par inspecter ce qui lui parut le plus visible.
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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo
Akashia
Akashia était penché au dessus des blessures de Syl pour enlever tout corps étrangé de ses nombreuses blessures quand il entendit Cali.

Sans se retourner ... D'autant plus que Cali était deja a ses cotés ... et lui dit :

Je l'ai retrouvé inconsciente dans un trou creusé par des chasseurs. elle a miraculeusement éviter les pieux par je ne sais quel miracle ... peut etre en tombant sur le sanglier au fond ... mais elle a énormément de blessures quand meme !
Pas encore fini l'inventaire ni de tout nettoyer !

Il redressa la tete et regarda Cali en lui disant :

Elle est blanche Cali ... tres blanche !

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A vaincre sans peril ... On triomphe sans gloire ...

Oderint Dum Metuant
Sylphide
Le corps trimballé d'un bord et puis de l'autre....l'Esprit de la Meute emplissant son esprit d'un flot continu d'émotions, passant de la peur, à la tristesse, puis à la colère pour revenir à nouveau à la charge avec cette peur teintée de défiance qui normalement était l'émotion dégagé par la présence de Bipèdes... La Louve soupira intérieurement en regardant s'éloigner un peu plus à chaque nouvel émotion les vertes prairies comme aspiré, attiré vers l'arrière par ces appels incessant, ce besoin de sécurité que la Meute lui manifestait...

AAAAHHHHHHH!!!! Douces ténèbres.....me reposer..mais laissez moi donc me reposer encore juste un peu......OOOOHHH et puis Zut pourquoi ne pas voir ce qui dérangeait tant ses frères et quelle était donc ce danger...Ensuite ......lorsqu'elle serait rassurée sur leur sort laisserait elle aller le lien.....

Un effort vers le haut juste un petit effort pour remonter à la surface de la conscience....

Douce chaleur s'infiltrant dans son corps...tient il faisait sec et chaud ici....et moins puant aussi....intéressante ça......ARGHHHHHH!!!!

Sursautant plus intérieurement qu'à l'extérieur elle laissa tous de même échapper un sourd gémissement lorsque l'on fourragea dans ses blessures.....Un frémissement parcourant son pauvre corps meurtri....Pourquoi ne pas l'achever quand à y être!!!!

La douleur et la chaleur aidant elle s'accrocha à la volonté de protéger la Meute et elle même contre les assaillants qui s'en prenaient ainsi au sien et à son corps....

Et ces sons comme des pies jacassantes au dessus d'elle qui pépiaient en des notes discordantes...étais-ce des bipèdes...?

Ouvrant un oeil brumeux elle examina les deux créatures penchés sur elle.....

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Cali
Je l'ai retrouvé inconsciente dans un trou creusé par des chasseurs. elle a miraculeusement éviter les pieux par je ne sais quel miracle ... peut etre en tombant sur le sanglier au fond ... mais elle a énormément de blessures quand meme ! Pas encore fini l'inventaire ni de tout nettoyer !

Cali passait de l'un à l'autre, écoutant les explications d'Akashia et regardant le corps meurtri de Sylphide. Jamais elle n' aurait cru possible de la voir ainsi sans défense, agonisant. La situation était préoccupante. L'état de santé de son amie nécessitait des soins approfondis et Aka semblait vouloir prendre les choses en mains. Comment le laisser faire , parce qu'il était évident qu'il tenait à s'en occuper.

- Aka tu veux un peu d'aide ?

La médicastre inquiète regarda l'extrême pâleur de Syl mais aussi les rougeurs naissantes sur ses joues et la trouva brûlante de fièvre en posant la main sur son front. Sans attendre elle fit un feu de l'autre côté dans la cheminée , mit de l'eau à chauffer et prépara ses plantes afin de faire baisser la fièvre. Puis elle retourna auprès d'Aka.
Une telle situation était impossible. Voir son amie de toujours allongée là était une chose inconcevable. Elle se retenait pour ne pas intervenir de suite.


- AKA bon dieu! Je dois aussi l'ausculter... Je sais que tu y tiens mais Syl a besoin de nous deux.
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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo
Akashia
Citation:
- AKA bon dieu! Je dois aussi l'ausculter... Je sais que tu y tiens mais Syl a besoin de nous deux.


Akashia regarda Cali

Cali ... j'ai deja perdu une soeur ... je ne peux pas perdre ma moitié ... Si je la perds ....

Ses yeux étaient froid comme l'acier et sa volonté inébranlable.

Dis moi ce que tu veux que je fasse ... mais fais le vite !

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A vaincre sans peril ... On triomphe sans gloire ...

Oderint Dum Metuant
Sylphide
Arf!! Bien oui c'était bien des bipèdes....Un mâle et une femelle penchée sur elle...l'observant et trifouillant ses blessures....étais ce à eux quelle devait sa visite au fond de la fosse avec Têtes de vers....Et pourquoi sentait elle la Meute si nerveuse d'être coupé d'elle...

Et les voila qui se remettaient à pépier au dessus d'elle ces deux la....Mais à la fin si c'était pour l'abattre qu'ils l'avaient trainé ici qu'est-ce qu'ils attendaient.........Au moins elle n'avait plus cette horrible compagne de captivité...quoique avec elle au moins ses oreilles ne sifflaient pas autant qu'avec ces deux la.......et pouvaient elle se laisser aller a marcher vers le pont....Pffff...bon allez laissons faire ça pour le moment...

observant entre ses cils toujours l'oeil brumeux de fièvre les deux bipèdes elle se dit que décidément c'étaient de bien étranges créatures...Lui avait l'air d'un ours avec tous ces poil lui couvrant le visage....et ses yeux...il avait de beaux yeux....tiens ils lui rappelaient quelques choses ces yeux la...en l'instant de la colère et de la peur émanaient de ce regard...Une froide détermination aussi....de quoi? de se débarrasser d'elle au plus vite ou de la faire souffrir au maximum avant?....de la vengeance pour un parent perdu?....peut être... mais bon elle n'avait aucune souvenance que la Meute s'en sois pris à un bipède depuis des lustres....à part peut être ce chasseur il y avait longtemps...

La femelle quand à elle....pas très grande pour une bipède quoique elle était femelle donc normalement plus petite et délicate que les mâles de son espèces....douce mais fière à la fois....il émanait d'elle une assurance et une certaine sagesse...pour l'heure l'inquiétude et la colère brillaient en son regard lorsqu'elle s'adressait dans son langage pépiant au mâle toujours aussi furieux au regard farouche et déterminé...Étais-ce son mâle? Surement vu la façon qu'ils avaient de se répondre comme se connaissant depuis longtemps....

Refermant à nouveau discrètement les yeux elle soupira intérieurement....mais qu'ils en finissent donc si c'était sa perte qu'ils désiraient...Douce ténèbres...Au moins ici il faisait sec...

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