Yoyo_le_rouble
Cali et moi nous rejoignions au point convenu à l'orée du bois.
Les jours étaient à présent plus doux et la nature avait répandu sur la forêt sa poudre de Printemps afin de la faire reverdir, et rapidement les arbres reprenaient couleurs et vie, en témoignaient les nombreux chants d'oiseaux qui piaillaient de joie.
Et même si nous y avions passé les derniers jours à travers les sentiers boisés, nous n'avions le coeur à vraiment nous y intéresser et nous ne remarquions pas tout ce que le renouveau des beaux jours apportaient de magique et de majestueux à la forêt.
Nous avions appris que la petite Méli avait disparu sans laisser de trace, sans laisser de mot, et c'était inquiets, la boule au ventre, que nous parcourions ces derniers jours la forêt de Thouars et le long des berges à sa recherche, ou au moins d'un signe d'elle.
Mais la forêt était immense et elle pouvait être n'importe où. Et plus les jours passaient.. moins nous avions espoir.
Il aurait été plus simple si Tristan, le pigeon de la petite Méli, était à disposition, il pourrait la retrouver et il suffirait de le suivre ou au moins de laisser un mot à sa propriétaire. Mais lui aussi s'était échappé et nul ne savait où il pouvait être.
Même Balthazar ne semblait arriver à retrouver sa piste, et les dernières giboulées de Mars n'aidaient pas en effaçant les traces et en mélangeant la terre...
Lorsque nous nous retrouvions au point de rendez-vous après s'être séparés pour couvrir plus de terrain, Cali et moi gardions le silence. Nous secouions simplement la tête en signe de recherche infructueuse, laissant échapper un soupir qui ne trahissait en rien notre inquiétude et notre peur.
La petite Méli était vive et pleine de ressources, nous le savions, mais l'imaginer seule pendant autant de jours, elle qui est si jeune... Pour ma part, je préférais ne pas imaginer ce qui pourrait lui arriver, ni la situation dans laquelle elle pourrait être.
Je tenais doucement la main de Cali, nous dirigeant au dispensaire pour faire une pause et nous donner du courage à l'aide d'une bonne tasse de tisane, accompagnés de Balthazar qui restait silencieux lui aussi.
En nous approchant du dispensaire.. j'écarquillais les yeux en voyant qu'à l'entrée, Thom était là.. et qu'il tenait une petite fille dans ses bras. Le coeur battant fort, mais également avec une certaine appréhension en distinguant même de loin l'état des vêtements tâchés de sangs séchés de la petite fille et de ses cheveux crasseux et son visage tuméfié, nous pressâmes le pas en espérant, en priant pour que le pire n'ait pas eu lieu.
Et pourtant..
Les jours étaient à présent plus doux et la nature avait répandu sur la forêt sa poudre de Printemps afin de la faire reverdir, et rapidement les arbres reprenaient couleurs et vie, en témoignaient les nombreux chants d'oiseaux qui piaillaient de joie.
Et même si nous y avions passé les derniers jours à travers les sentiers boisés, nous n'avions le coeur à vraiment nous y intéresser et nous ne remarquions pas tout ce que le renouveau des beaux jours apportaient de magique et de majestueux à la forêt.
Nous avions appris que la petite Méli avait disparu sans laisser de trace, sans laisser de mot, et c'était inquiets, la boule au ventre, que nous parcourions ces derniers jours la forêt de Thouars et le long des berges à sa recherche, ou au moins d'un signe d'elle.
Mais la forêt était immense et elle pouvait être n'importe où. Et plus les jours passaient.. moins nous avions espoir.
Il aurait été plus simple si Tristan, le pigeon de la petite Méli, était à disposition, il pourrait la retrouver et il suffirait de le suivre ou au moins de laisser un mot à sa propriétaire. Mais lui aussi s'était échappé et nul ne savait où il pouvait être.
Même Balthazar ne semblait arriver à retrouver sa piste, et les dernières giboulées de Mars n'aidaient pas en effaçant les traces et en mélangeant la terre...
Lorsque nous nous retrouvions au point de rendez-vous après s'être séparés pour couvrir plus de terrain, Cali et moi gardions le silence. Nous secouions simplement la tête en signe de recherche infructueuse, laissant échapper un soupir qui ne trahissait en rien notre inquiétude et notre peur.
La petite Méli était vive et pleine de ressources, nous le savions, mais l'imaginer seule pendant autant de jours, elle qui est si jeune... Pour ma part, je préférais ne pas imaginer ce qui pourrait lui arriver, ni la situation dans laquelle elle pourrait être.
Je tenais doucement la main de Cali, nous dirigeant au dispensaire pour faire une pause et nous donner du courage à l'aide d'une bonne tasse de tisane, accompagnés de Balthazar qui restait silencieux lui aussi.
En nous approchant du dispensaire.. j'écarquillais les yeux en voyant qu'à l'entrée, Thom était là.. et qu'il tenait une petite fille dans ses bras. Le coeur battant fort, mais également avec une certaine appréhension en distinguant même de loin l'état des vêtements tâchés de sangs séchés de la petite fille et de ses cheveux crasseux et son visage tuméfié, nous pressâmes le pas en espérant, en priant pour que le pire n'ait pas eu lieu.
Et pourtant..