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[RP- Privé ] Dispensaire de Thouars

Sandino
…Voilà des années que Sandino essayait d’inculquer un minimum de savoir vivre aux deux mules qui tiraient le vago. Obéir aux ordres sur le champ étant un exemple parmis d'autres.

A ses essais répétés et toujours infructueux le bohémien avait tenté de trouver une explication. Il avait essayé de leur parler sur des tons différents en plusieurs langues, puis les avait moqué accompagné du singe et du canard invités pour la circonstance, se disant que si d’autres animaux montraient l’exemple en lui obéissant les mules seraient rattrapées par la honte, rien n’y avait fait.

A Zézé à qui il avait demandé son avis sur les mesures à prendre cette dernière lui avait répondu.


- comme le dit le proverbe « c’est au mur que l’on voit le maçon » pour les mules c’est pareil faut voir celui qui les a choisi.

Décidé à essayer une dernière solution, Sandino se présenta au dispensaire. Ne sachant s’il pouvait entrer avec les mules il cogna au carreau, puis se mit à crier.

- CALI !!! CALI !! SONO IO SANDINO !! VIENI !!
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Zeze5
Voilà des années que Sandino essayait d’inculquer un minimum de savoir vivre aux deux mules qui tiraient le vago. Obéir aux ordres sur le champ étant un exemple parmi d'autres.

Ce jour était un de plus où il tentait encore une approche auprès des deux bourriques. Il voulait, sous prétexte qu'à elles deux elles avaient huit pattes, il pouvait lier les deux paires qui se trouvaient entre les deux mules quand elles étaient côte à côte pour tirer la carriole, et ça, pour économiser les quatre fers qui ne toucheraient pas le sol.
Zézé lui expliquait que ce n'était pas possible, que les mules n'avanceront pas si elles n'avaient pas leurs quatre pattes, bien distinctes sur le sol. Mais son homme était bien plus têtu que les deux mules réunies.

- Ma fanno ciò che vuoi, testa di mulo !! ...(mais fais ce que tu veux, tête de mule !)
- Sono arrivato io quando mi sono fanno male al piede ! ... ( j'y suis arrivé moi quand je me suis fais mal au pied !)

Zézé n'insiste pas, elle connaissait assez son homme pour savoir que quand il avait une idée en tête, rien ne pouvait le faire dévier. Comme toutes les femmes, face à son compagnon aussi têtu que le sien, elle lui dit:

- Fate come voi ! ... (Fais comme tu veux !!)

Après des heures de cris, autant des mules que de Sandino, il part avec les bêtes. Zézé pensait qu'il avait abandonné et c'est de loin qu'elle le suit pour le voir s'arrêter devant le dispensaire.
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Cali
Satisfaite du résultat de ses efforts pour redonner un semblant de propreté au dispensaire, Cali finit par l'inventaire de ses deux armoires. Pas fameux à son avis mais ça pouvait faire l'affaire quelques temps. Avec Yoyo ils n'avaient pas eu la possibilité d'aller se fournir à Poitiers comme son compagnon l'avait proposé.
Les temps étaient durs et les routes peu sûres. La médicastre fournirait une liste sommaire à un marchant ambulant contre une petite bourse d'écus, ce qui rentabiliserait le trajet. Mais elle comptait bien ne le payer qu'au retour, pas folle la guêpe.

Ne s'attendant pas à de la visite, Cali, dont les pensées tournaient à plein régime, sursauta aux coups toqués sur la vitre.


- CALI !!! CALI !! SONO IO SANDINO !! VIENI !!

Surprise, la médicastre lâcha un juron.

- Par la main de ma soeur dans la culotte d'un zouave * !! Mais c'est Sandino !

La jeune femme grimaça en se rendant de compte du juron prononcé et remercia le ciel que Zézé ne l'ait pas entendu. Qu'est-ce qu'elle aurait pris par sa soeur!
Souriante de cette visite elle se dirigea vers la porte en braillant aussi fort que le gitan.

-SI SI , VENGO !!!

Dans son élan, elle ouvrit la porte à la volée et s'arrêta, surprise pour la seconde fois.
Planté devant elle, son beau-frère sans Zézé, mais accompagné de ses deux mules.


- Ola guapo. Elle lui colla sur la joue une bise sonore puis agita la main vers les mules.
- Euh... ola les filles, on prend l'air ?

Regardant Sandino, amusée , elle ajouta.- Tu sors tes mules ou c'est elles qui te baladent ?



* Petite entorse pour l'expression " La main de ma soeur dans la culotte d'un zouave " qui date du 19ème siècle.

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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo
Sandino
…Satisfait d’entendre sa belle-sœur lui répondre de l‘intérieur du dispensaire, le bohémien s’était retourné vers les deux mules.

- On va bien voir si vous allez faire encore vos têtes de mule suite au traitement que Cali va vous administrer.

L’apparition de Cali mettant fin au monologue, le bohémien tenant toujours les deux bêtes par la bride, s’était approché d’elle pour lui faire une bise et l’écouter. Souriant à la question taquine de la médicastre, il fit comme si de rien n’était et lui expliqua les raisons de sa visite.

- Tu vois ces deux mules, hé bien elles n’en font qu’à leurs têtes, j’ai tout essayé, la persuasion douce, la rigueur militaire, la menace et ce en plusieurs langues au cas ou parce que ces deux rosses sont de Paris, et on ne sait que trop comment ils sont là-bas, des m’as tu vu comme je jacte bien…bref je ne suis arrivé à rien avec ces deux parisiennes, elles sont aussi bouchées que « tontas ». J’ai donc pensé que tu pourrais peut-être me préparer un médicament vu que bon !! tu soignes les hommes et que certains sont pas loin d’avoir les mêmes qualités que ces quadrupèdes imbéciles, surtout s’ils sont angevins on ne sait que trop comment ils sont, c’est m’as tu vu comme je peux être……heu je m’égare là, donc tu es leur dernière chance, sinon je vais les mettre sous le sapin de sucre et les offrir. Je garde espoir bien que ta sœur m’ait dit que soit disant c’est le propriétaire qui serait responsable.
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Cali
Plus Sandino expliquait la raison de sa venue à coup d'arguments, d'essais infructueux afin de se faire obéir par ses deux mules, plus Cali pressait fortement ses lèvres pour ne pas laisser remonter le rire qui déjà secouait ses flancs.
Au prix d'un gros effort et après avoir inspiré profondément.... la médicastre pouffa quand même.
Avec un petit sourire en coin, elle lia la bride des mules sur un anneau fiché dans le mur et bras dessous bras dessus, fit entrer son beau-frère dans le dispensaire.


- Je vois, je vois....

Sans un mot mais avec déjà une idée en tête, elle pria Sandino de s'installer confortablement sur un fauteuil devant la cheminée où crépitait un feu de bois. Elle mit dans une théière un peu d' eau gardée au chaud dans le chaudron au dessus des braises.
Ses gestes étaient calmes et précis, un petit sourire amusé sur les lèvres.


- Boisson des forêts. Framboisier, ronce et feuilles de myrtille. Lui dit-elle en déposant devant lui une tasse fumante et en s'installant elle même sur l'autre fauteuil.

- Donc si j'ai bien compris, tu me demandes un remède, une médication, pour que tes deux têtes de mules t'obéissent? Rien n'a fonctionné alors? Ni la persuasion menée avec douceur, ni les menaces... tu n'as pas tenté le langage des signes au moins? Il parait que c'est efficace avec les Italiens.

Cette fois si la jeune femme ne put s'empêcher de rigoler.

- Tes mules sont têtues, c'est dans leur nature ! Ca ne te fait penser à personne ?

Un sourcil arqué, Cali regardait son beau frère en souriant.

- En somme tu me demandes de trouver un remède pour changer leur nature. Comme.... comme si par exemple, je te demandais à toi de changer de caractère.

Cali poussa le pot de miel vers Sandino.

- Tiens, ajoute une cuillère de miel ça adoucit. Ca ne va pas changer le goût épicé de ton infusion mais ça va adoucir son âpreté...

Puis elle ajouta:- Si tu trouves ce qui marche en toi pour te rendre moins têtu, tu trouveras ce qui peut fonctionner avec tes mules. Tu cherches un remède ? Il n'y a que toi qui peux le trouver guapo.
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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo
Sandino
…Sans même avoir pu en placer une, Sandino s’était retrouvé assis face au feu, une tisane fumante posée devant lui et sa belle-sœur qui lui parlait de chercher en lui même pour y trouver ce qu’il était venu chercher au dispensaire.

Profitant du silence qui s’était imposé après la tirade de Cali comme pour en valider le raisonnement, le bohémien prit la parole.



- Ma cosa è questa tisana !! hien !! tu crois que je suis sénile ou quoi, tu m’installes devant le feu, me verse de ta boisson de bigote et tu dégoises comme une dame de compagnie qui parle à une vieille baronne qui grince des gambas !! manque plus qu’une couverture sur les genoux et je suis bon pour aller en cure à la Bourboule…tssss…tu te gausses en fait j’en suis sur !!! t’es pas la sœur de Zézé pour rien !! à croire que vous vous êtes concertées pour me rendre la tâche impossible, de toute façon si j’ai pas la solution je vous attèle toutes les deux !!
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Zeze5
De loin, Zézé voit Cali ouvrir la porte du dispensaire, attacher les animaux et faire entrer Sandino. Elle s'approche des mules qui se demandaient surement ce qu'elle pouvaient bien faire là, face à un mur, alors que d'habitude elles étaient dans un champs, non loin de la carriole des gitans.
Dans le regard des bêtes, un semblant d'espoir s'affiche quand elles voient Zézé approcher. Un court moment elle hésite à les détacher pour les mener au champs, mais elle se ravise pensant que Sandino risquait de croire qu'il perdait la tête ... même si ça lui arrivait souvent, mais quand même pas au point de perdre deux mules ... quoique.

Zézé s'approche de la fenêtre et la scène qu'elle voit lui fait pousser un cri suivit d'un rire accompagné par le hennissement des mules ...
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Cali
Cali rigolait tellement en écoutant Sandino vociférer, qu'elle dut poser sa tasse sur la table avant de ne plus pouvoir la tenir.
Les deux mains sur la bouche et le ventre agité de son fou rire, elle en avait les larmes aux yeux.


- Je t'adore Sandino !!

Serrant fortement la bouche pour calmer un autre fou rire naissant, Cali en entendit un autre dehors en échos.

- Ah ben même si tes mules s'y mettent....rien que le début de sa phrase lui donnait envie de rire à nouveau.. On est pas sortis de l'auberge !

En se tenant les côtes, la médicastre allait voir dehors et pouffa en voyant se soeur qui riait aussi. Elle lui attrapa le bras pour l'attirer dans le dispensaire.

- Vieni qui tu ! Viens ici, toi!

- Tiens ben voilà tes deux mules réunies, Sandino. Et sorelle en plus!!
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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo
Sandino
…Regardant alternativement Cali et Zézé qui venaient d’entrer bras dessus-bras dessous en riant, Sandino, les yeux plissés, se mit à remuer la tête et les deux mains en regardant le plafond, le prenant à témoin du sort que lui jouaient les deux femmes.


- MAMMA MIA !! guarda !! sono venito con due mula e adesso ho due di piu !!*

Puis regardant à nouveau sa compagne et Cali.


- vous deux !! vous deux !! ostia !! Vous vous foutez bien de ma ganache hien !! commères, conspiratrices, traitresses !!…ha ben me voilà bien équipé avec deux rosses pareilles !!



(* Mamma mia regarde Je suis venu avec deux mules et maintenant j'en ai deux de plus.)
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Zeze5
Zézé aux bras de sa soeur regardait son compagnon assis devant la cheminée une tisane à la main.

- Cali ! le dispensaire va devenir une maison pour personne âgée que tu t'entraînes avec Sandino ?!! ... à le voir tu te débrouilles bien pour le moment, mais tu dois prendre en compte qu'avec l'age on râle tout le temps pour un rien ... tu es sûre de vouloir faire de ce lieu une résidence pour vieux ? ... quoique avec Sandino tu es à bonne école, si tu arrives à le supporter une journée, tu pourras ouvrir bientôt aux autres !!


Tout en riant, Zézé s'approche de son homme, lui passe la main sur la tête, resserre le lien de sa chemise.

- Sei bene Amore, non hai freddo, vuoi che faccia una buona minestra ?!! ( Tu es bien Amour, tu n'a pas froid, tu veux que je te fasse une bonne soupe ?!!)
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Cali
Cali rigola en voyant sa soeur taquiner gentiment Sandino qui n'arrêtait pas de ronchonner et de pester, comme tout Italien qui se respecte d'ailleurs.

- Sei bene Amore, non hai freddo, vuoi che faccia una buona minestra ?!!( Tu es bien Amour, tu n'a pas froid, tu veux que je te fasse une bonne soupe ?!!)

Avant une nouvelle explosion de la part de Sandino à la phrase de Zézé qui en rajoutait une bonne couche, la médicastre leva les yeux au plafond.

- Ciò va, ciò vai ! Je vais leur parler à tes mules !

Avant de sortir, Cali récupéra dans son placard une bouteille de vin de Cahors et la posa sur la table avec trois godets.

- Tiens Guapo, sers nous en un en attendant, ça ne devrait pas être long.

Une cape vite jetée sur ses épaules, Cali sortit voir les mules, en laissant la porte ouverte, afin que Zézé et Sandino n'en perdent pas une miette.
Un fois dehors, elle parla doucement et mielleusement aux deux mules, en les flattant, en caressant leurs échines et leurs flancs. Puis elle se mit à chuchoter une phrase à leurs oreilles, ce qui eut pour effet de les faire braire, complètement affolées.

Satisfaite de l'effet escompté, Cali referma la porte, accrocha sa cape et retourna tranquillement rejoindre Zézé et Sandino.


- C'est bon. Elles seront plus dociles et obéissantes. Du moins pendant quelque temps.
Elles ont la mémoire courte ces têtes de mules !

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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo
Sandino
…A la vue de la bouteille de vin, Sandino s’était extirpé des sables mouvants qu’étaient la couverture et la tisane conjuguées comme une bigote fuyant un diable sorti de sa boite.

Le temps que Cali officie, le bohémien avait servi sa compagne puis vidé deux timbales avant même que cette dernière n’ait commencé à boire. Cali revenue parmi eux l’ayant assuré de l’obéissance des deux mules, il s’était alors empressé de sortir bouteille en main vérifier ses dires.

A bonne distance pour ne pas essuyer des ruades, Sandino d’un air martial se mit à donner des ordres aux deux bêtes.



- GAAAaarde à vous !!! REPOs !!!….gaaaAARRRRD’ vous !! R’pos !!!…mais c’est quoi ces deux mules hien !!! du poney à mémère ou quoi !!!….GARDE à vous !!!!!………repos !!

Désabusé de voir les deux mules sans réaction il leur avait tourné le dos, puis était parti non sans avoir dit aux deux femmes qu’il leur laissait le soin de ramener les deux bêtes à la raison vu que lui abandonnait...
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Meliisende


Enfin sortie du couvent depuis le temps ou elle se faisait soigner par les nonnes, la petite était enfin libre. Malgré le fait que sa mère ne voulait plus qu'elle aille en taverne, elle aimait se promener dans les ruelles de Thouars, allant d'échoppe en échoppe pour embêter les habitants mais aussi essayer de récupérer quelques gourmandises généreusement offertes.

C'est en gambadant qu'elle vit le dispensaire de sa mamie, la petite de huit ans maintenant, souriait déjà à l'idée d'aller enquiquiner sa grand mère adorée.

Méli courut tellement vite qu'elle trébucha devant la porte d'entrée. Elle se releva, sans pleurer mais son petit genoux saignait. Heureusement , sa robe n'avait rien. Elle grimaça en voyant le sang, se disant que c'était une bonne raison pour aller au dispensaire.

Elle entra, personne n'était la pour l'accueillir. Elle se dépêcha avant que quelqu'un et pris plein de produits présent sur une petite étagère, se mettant sur la pointe des pieds pour les atteindre et versa le tout sur son genoux se disant
"j'ai déjà vu mamie faire!"

- Aaahhhhhhhhhhh ça brûleu !
Cali
Cali ne comprenait pas du tout pourquoi Sandino n'arrivait pas à se faire obéir des deux mules, vu que lorsqu'il était parti en tempêtant il avait suffit à la médicastre de fixer les bêtes et de se toucher d'un geste discret les oreilles pour que celles ci la suivent!
Le départ pour la Touraine se faisait quelques jours après.
Avec Yoyo ils étaient partis une bonne douzaines de jours pour accompagner un bout de chemin Zézé et Sandino.
A leur retour il avait bien fallu rattraper le travail en retard sur les champs et dans les échoppes. La médicastre était retournée ensuite s'occuper du dispensaire.
Alors qu'elle remplissait ses bras de menus bois sous le froid mordant, elle entendit crier par la porte entrouverte.


- Aaahhhhhhhhhhh ça brûleu !

Lâchant le bois elle s'empressa de rentrer au cri de l'enfant. Stupéfaite de la surprise qui l'attendait, elle découvrit sa petite fille au centre d'un tas de pots ouverts et dispersés autour d'elle.

- Melii !!! Tudieu ! Tu n'as rien avalé hein???

Affolée et prête à faire une purge d'urgence à l'enfant, à lui en faire vomir tripes et boyaux, la jeune femme souffla de soulagement en constatant l'amas plus que douteux de plantes médicinales et autres onguents sur le genoux de l'enfant. Au moins elle n'avait rien ingurgité.

- Rah! Mais qu'est-ce que tu as fabriqué ma petite alchimiste en herbe?

Cali pouffa et rinça à grande eau le genoux, le débarrassant de son encombrant pansement, et se félicita tout de même d'avoir eu la présence d'esprit de mettre sous clés les plantes et préparations les plus rares et dangereuses. Elle déposa une grosse bise sonore sur la joue de l'enfant en la câlinant.

- Regardons cette blessure ce qu'elle a de si extraordinaire que tu vides la moitié de mes pots dessus!

La petite, légère comme une plume, fut soulevée et assise sur la table d'auscultation et son genoux fut délicatement nettoyé avec de l'eau de bleuet.

- Alors, on a voulu jouer à la médicastre ? Bien. Première leçon si tu veux un jours être l'assistante de ta mamie Cali. A vingt cinq ans ça lui faisait tout drôle d'être appelée mamie. Mais prononcés par l'enfant, ces mots avaient un doux son chantant et affectueux. Ne jamais utiliser la moindre médication dont on ne connaît pas les propriétés! Ca peut faire beaucoup de dégâts.

Elle lui montra alors le petit flacon.

- Eau de bleuet. Très bien pour nettoyer les plaies. Puis elle lui montra une plante fraîche dont elle ôta une feuille pour en préparer un cataplasme et en tendit une autre pour que la petite la regarde attentivement.

-Ceci est la feuille d'une plante qu'on appelle " Consoude" et qui porte bien son nom. Elle soude et consolide les plaies.

Un doigt levé en l'air, elle l'agita en poursuivant.

- Ca c'est ta deuxième leçon. La troisième étant: " Ne jamais utiliser quoique ce soit dans le dispensaire sans demander auparavant à Cali! ".

Une fois le cataplasme posé sur le genoux, elle l'entoura d'une bande de lin pour le tenir en place.
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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo
Meliisende



" Melii !!! Tudieu ! Tu n'as rien avalé hein??? "

Rah! Mais qu'est-ce que tu as fabriqué ma petite alchimiste en herbe?


- Mais non j'ai pas soif, je soigne mon bobo comme une grande.


La petite grimaçait en voyant sa mamie enlever son joli pansement qu'elle avait faite seule. Elle croisait les bras, boudant un peu.

" Regardons cette blessure ce qu'elle a de si extraordinaire que tu vides la moitié de mes pots dessus! "


Elle se laissa soulever sur la table et regarda Cali :

- C'est un gros bobo que j'ai fais en venant ici !

Elle écoutait les leçons que lui donnait sa grand mère, souriant en coin par moment et grimaçant lorsqu'elle la nettoyait. Ça, c'est sur, la petite voulait être comme sa grand mère et soigner les gens quand elle serait plus grande. C'est pour ça d'ailleurs qu'elle aimait venir ici et l'observer.

" La troisième étant: " Ne jamais utiliser quoique ce soit dans le dispensaire sans demander auparavant à Cali! ".


- Mais siiiiiiiiiiii mamie ! je voulais soigner comme une grande ! Je pourrais te faire un pansement ?
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