--Le.fils.prodigue
[Huiloapan, tôt ce jour là]
Il s'arrêta quelques instants, la terre était changée: loin des forêts humides et marécageuses recelant multiples pièges et insectes, loin de ces grand arbres dont la canopée formait un toit vert émeraude au dessus de la tête des hommes. Non ici la terre était plus sèche, plus poussiéreuses. Il n'avait pas vu le changement de climat, il avait juste marché.
Pendant que son corps se trainait sur les chemins, son esprit avait vagabondé ici et là, se mélant aux vents, aux nuages, au ciel. Difficile de trouver la sérénité lorsque l'on devait affronter pareil songes et rêves: sommeil où un monde onirique s'offrait à lui, où il pouvait percevoir les paroles de ceux qui jouaient avec leurs corps.
Il entra dans le village de Huiloapan en évitant soigneusement ceux qui auraient pu le reconnaitre... mais qui pouvait le reconnaitre? Cela faisait si longtemps qu'il avait quitté ce clan. Il avait oeuvré pour le bien de l'Orient loin de ses frontières, mais ses propres actes commençaient à s'effacer de son esprit, comment pouvait-il être encore dans la tête de ceux qui ici habitait?
Il jeta un regard vers le Calpulli, des sensations étranges lui parcoururent l'échine, des sentiments, une guerrière également. Il en avait presque oublié le nom, ce nom qui dépassa ses lèvres dans un murmure à peine audible...Takatipi...
Il reprit sa route, de nouvelles huttes avaient fait leurs apparitions mais la sienne était toujours là. Il récupéra quelques affaires il croqua dans l'unique fruit lui restant encore dans sa besace et s'allongea dans sa natte: cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas eu un endroit sec pour dormir.
C'est dans un sommeil sans rêve qu'il plongea, un sommeil réparateur.
[Ixtacuixtla, au cours d'une nouvelle journée]
Il avait dormi toute la nuit et était reparti au petit matin, sans rien avaler, il avait une mission, et pour cela il se devait d'être à Ixtacuixtla le plus vite possible.
Il avait marché bien plus vite qu'à l'accoutumée: son état s'était sensiblement amélioré, et le retour chez lui l'avait requinqué. Rien ne s'était interposé sur sa route et il avait trouvé les quelques averses vivifiantes.
Ixtacuixtla, lumière de l'Orient, lui apparut enfin et dominant le clan, le temple... ce temple qu'il avait si souvent visiter, qu'il avait si souvent gravi, qu'il ne gravirai plus de la même façon à présent.
Ainsi donc il entra dans le clan en cours de journée, peut-être pourrait-il l'approcher, en tout cas il ne perturberait pas le cérémoniel des rituels matinaux... c'était déja cela.
Une à une il s'éleva, gravissant les marches, arpentant le plan incliné du temple jusqu'a ce qu'un palier s'offre à lui. Il se retourna et emplit d'air ses poumons, profitant du panorama qui s'offrait à ses yeux puis il se tourna, et rapidement s'engouffra dans le batiment. Il espérait ne croiser personne mais une voix qui, soudainement, résonna derrière lui le contraint à hâter le pas. Malheureusement pour lui des gardes lui barrèrent la route. Alors lentement il se tourna, la tête penchée vers le sol, le visage caché par la position qu'il avait.
Alors qu'on lui intima l'ordre de se présenter, il leva la tête, doucement. Peu importe qui apparaitrait devant lui, ceux qui ici exerçait le reconnaitrai... à moins que cela ne soit elle...
--Xito.
J'étais proche de l'entrée.
Je vis les gardes arrêter un guerrier.
La silhouette me sembla familière.
Je m'approchais au moment où il releva la tête.
Nos regards se croisèrent.
Ainsi, Il était revenu....
Était-ce un bien ou un mal?
Cela, seul l'avenir nous le dirait.
Il avait changé.
Il paraissait habité, en plus d'être exténué et sale.
J'hésitais, puis je fis signe aux gardes de le laisser passer.
Je lui intimais d'un geste de me suivre.
Avançant silencieusement, nous parcourûmes les couloirs.
Je le fis entrer dans ma chambre.
Dépoussière toi un peu. Je vais te chercher des vêtements propres.
Autant que tu sois présentable, ce sera assez difficile comme ça.
Je sortis sans attendre de réponse.
D'ailleurs, m'en aurait-il donné?
J'étais mal à l'aise.
Devais je vraiment les laisser se rencontrer?
Il était...
Il me mettait mal à l'aise.
Et, Elle n'était pas au mieux de sa forme, en ce moment.
Ayant trouvé pagne et sérape propres, je retournais vers le guerrier.
Devant la porte, j'hésitais.
Il était encore temps de se débarrasser de lui.
De faire comme si il n'avait jamais refait surface.
Elle n'en saurait jamais rien.
Et, elle continuerait à se tourmenter par des questions sans réponses.
J'entrais et lui tendis les vêtements.
Appuyé contre le mur, je l'observais.
Amaigri, marqué, il avait souffert de son escapade.
Son esprit portait-il les mêmes marques?
Était -il devenu un danger?
D'une certaine manière, il avait toujours été un danger pour elle.
Mais, le danger avait-il changé de nature?
Tu es dans un sale état.
Simple constatation de ma part.
Ouverture de la conversation, incitation à la discussion...
J'attendais une réaction.
Il me revenait de le tester avant de le laisser l'approcher, puisqu'elle n'avait plus de garde du corps.
--Le.fils.prodigue
Toujours aussi loquace le serviteur, à vrai dire le seul en lequel le Subtil n'avait jamais douté: la loyauté semblait être le seul sentiment que cet être ressentait.
Oui j'ai beaucoup marché.
A vrai dire, oui il avait beaucoup marché foulant des terres dont certaines lui avaient appartenu et d'autre qui lui appartiendrait. Son attention se reporta sur Xito, il n'avait pas beaucoup changé à vrai dire, change t'on réellement en quelques lunes, cependant une méfiance nouvelle s'était installé à son égard dans l'esprit de l'eunuque. Allons donc voila qu'il doutait de lui? Comment devait-il prendre cela? L'écarter de son chemin? Abonder en son sens?
Il lui avait apporté une nouvelle tenue, autant saisir l'opportunité, et dans un sens il avait raison: il y a des actes que l'on ne peut faire sans un minimum de décence. Il se changea: point de plumes, point d'exposition superflus de ses actes passés. Il n'avait pas à établir son statut en ces lieux... mais avait-il encore un statut au final?
Nous pouvons y aller.
L'affirmation avait un léger ton péremptoire, en même temps cela se voulait assuré, il avait peut-être forcé sur cet aspect afin de masquer son anxiété? Ce n'était pas une peur, l'on a peur d'un élément particulier, que l'on sait désigner, ici c'était un trouble qui tournait autour de ses idées, de son esprit.
--Xito.
Quatre mots?
Il faisait une réponse de quatre mots?
Je me trouvais décontenancé.
Ça, il avait changé, lui d'ordinaire si bavard.
Je le retrouvais un peu plus à la réplique suivante.
Son arrogance reprenait le dessus.
J'ouvris le chemin.
Je me demandais toujours si c'était une bonne idée que de le laisser s'approcher de la Petite.
Je haussais les épaules.
J'aurais du y penser avant de le laisser entrer.
Devais je le conseiller?
Il y aurait, sans doute, gagné.
Mais, m'aurait-il écouté?
Nous entrâmes sans frapper.
Assise à même le sol, jambes repliées sous elle, elle tissait.
Je savais qu'elle utilisait ce moyen pour démêler ses idées.
Elle allait en avoir besoin.
J'allais m'appuyer contre le mur, ne quittant pas le guerrier du regard.
Elle leva enfin les yeux.
Un bref tressaillement, et elle reprit son impassibilité coutumière.
Je me suis toujours demandé comment elle réussissait ce tour-là, elle si tempétueuse.
Nous échangeâmes un regard.
Elle me congédia sans mot dire.
Je me glissais dans l'antichambre.
Un retentissant Dehors me fit quitter les appartements.
Je restais devant la porte fermée.
Ce n'était pas le moment que quiconque entre.
Chuichianoc
Alors?
Il n'y avait pas à dire, la petite était toujours surprenante, juste "Alors?" Aurait-elle perdue son goût pour les explications longues et ténébreuses? Soit, le Subtil agirait en conséquence. Un regard froid envers celle qu'il avait toujours défendu avant de se déplacer de quelques pas vers une corbeille de fruit déposé là. Il en saisit un et croqua dedans. Toujours aucun mot n'était sorti de sa bouche. Que dire après tout? Rien, était la plus simple des réponses.
D'un revers de main il s'essuya les lèvres et à nouveau se déplaça sans regarder la Grande Prêtresse Tlatoani. La pièce avait cette particularité d'offrir une vue imprenable sur Ixtacuixtla et les environs, il scruta pendant de longs instant l'étendu qui s'offrait à ses yeux. Toujours pas un mot, le "Alors?" semblait provenir d'un autre moment.
Il faudrait lui répondre de toute manière, mais la question ne lui semblait pas pertinente. Son plan lui paraissait tellement simple avant d'être là: tranchant même ce plan, incisif...
Il s'approcha de Kalamite et se planta devant elle.
Lève toi, Kalamite.
Il était légèrement plus loquace que elle à y regarder de plus près. Il scruta ses moindres gestes, et attendit qu'elle obtempère.
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De retour, pour vous jouer un mauvais tour (ou un coup foireux)
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Chuichianoc
Voila qui arrangeait son cas à elle, elle avait obéit sans posé de question. Cela aurait évité au Subtil de sortir un nouveau plan.
Il plaça sa main sous la mâchoire inférieur de Kalamite et lui tint, et dans un même mouvement il approcha la tête de la jeune Tlaxcaltèque de la sienne et l'embrassa.
Doucement il relâcha son étreinte sur la mâchoire de la Grande Prêtresse tout en gardant le contact avec ses lèvres. La sensation est plus agréable que la première fois... c'était surtout la fin qui avait été particulière la première fois.
Doucement sa main parcourt le visage de Kalamite, ses cheveux tout d'abord avant de descendre le long de sa joue, le long de son cou, ce cou si fragile, que n'importe qui pourrait briser aisément. Lentement sa main poursuit son parcours.
A dire vrai de plan il n'en avait pas, non simplement revenir en Orient et la revoir. Une mission il avait à exécuter, et pour la mener à terme il devait avoir une autre approche. Ses principes de nul n'approche la grande prêtresse? Aucun simple mortel ne devait la toucher, mais maintenant que Coatlicue en personne s'était adressé à lui, il possédait un nouveau statut, il était de ceux que la grâce divine avait touché.
Il ne savait pas si le baiser durait depuis dix ans ou dix secondes, le temps s'écoulait d'après une étrange relativité.
Lentement il reprit un peu de distance avec elle.
Alors? Alors je suis de retour.
Le Subtil était effectivement à nouveau en Orient.
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Chuichianoc
La voila qui s'approche et pose la main sur sa nuque. Sa conscience s'alarme alors que son inconscient réfléchi déja aux plans qu'elle a échafaudé: Un couteau d'obsidienne qui entre dans ses chairs est-il vraiment improbable?
Les lèvres s'offrent encore l'une à l'autre, demande pressante d'une jeune prêtresse à un guerrier. Ce nouveau baiser est déja différent: le précédent était presque un acte de provocation, un défi lancé sans paroles prononcées. Celui-ci était plus travaillé, invitation aux voyages, invitation à une chasse, excitation des sens.
Etonnante rentrouvaille à dire vrai: signe de non-dit trop longtemps refoulés? Symbole de pulsions supérieurs aux convenances? Union simple de deux jeunes Tlaxcaltèques? Difficile de trancher ainsi.
Le temps s'étire dans ces instants, ou bien est-ce le baiser qui stupéfie la pensée? Déja elle retire son corps.
Et?
L'esprit s'éclaircit doucement et la notion de chasse s'installe. Cela est tout ce qu'elle trouve à dire? Ne l'avait-elle pas déchu de son statut? Lui retirant tout ce qu'il avait? Point d'excuse? Pas d'expression de remord? S'attendait-elle à ce qu'il plie l'échine et implore sa clémence? Lui le guerrier oiseau de la prophétie?
Passion et raison font rarement cocktail profitable, passion et colère peuvent déjà être plus courant.
Cela en était trop, le 'Noc se jette alors sur Kalamite, l'embrassant avec ivresse, et lentement effeuillant celle qui domine l'Orient. Se laisserait-elle mettre à nue jusqu'au bout? Difficile à prévoir.
Ses mains se font plus pressante sur son corps, l'étreinte se fait plus présente.
Doucement les atouts de chacun se font plus sensible...
'Noc devient obnubilé par le corps de la prêtresse, les sens en extase, ce corps si souvent perçu comme intouchable l'appelle.
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--Kalamite
Règle n°21:Ne jamais jouer à un jeu dont on ne connait pas toutes les règles...
La dernière fois, déjà , elle s'y était brulée.
En guise de réponse, un autre baiser.
Ça, il n'y a pas, il a changé. Que l'homme qui n'envisageait même pas comme une possibilité qu'elle ait une vie privée passe son temps à l'embrasser, c'est un changement.
Mais, la prêtresse l'a déjà vu changer. Quand de l'homme vaguement paternaliste qui était son mentor politique, il était devenu une ombre attachée à ses pas, faisant passer sa gloire avant la sienne. Kalamite avait vécu ce premier changement, un peu abasourdie et se demandant jusqu'où ça irait. Ça avait été jusqu'au clash. Celui-ci semblait d'un ordre plus intime.
Mais savait-on jamais avec le 'Noc?
Raisonnement qui se dilue dans les brumes du désir.
La Petite répond au baiser brutal avec une passion égale, colère et désir courant avec une même intensité dans ses veines. Les mains qui parcourent son corps font naitre des étincelles sous sa peau. Son huipil finit sur le sol, bientôt suivi du sérape du Subtil.
Dans le lointain, un enfant pleure.
Le ballet de leurs mains reprend de plus belle, exploration et possession mêlées.
Tout près, un bébé hurle...
N'y a t il donc personne pour faire taire ce mô....Cràssôs!
Le nom fige la Petite plus surement qu'un seau d'eau froide.
Elle se dégage doucement de l'étreinte et se dirige jambes encore flageolantes vers le berceau situé prés de son lit. Elle prend le nourrisson en colère contre elle, essayant de reprendre pied dans la réalité.
Tu es vraiment le fils de ton père, Frèrôt. Comme chaperon, tu es imbattable.
Contrairement aux mots, le ton est doux. Il semble momentanément calmer l'enfant qui en profite pour essayer de dévorer l'épaule de sa sur.
Elle jette un regard d'excuse au guerrier délaissé au centre de la pièce.
Elle quitte la pièce s'avançant jusqu'à la porte de ses appartements qu'elle ouvre. Évitant soigneusement le regard de Xito, elle lui tend l'enfant expliquant inutilement:
Il a faim.
Elle referme précipitamment la porte avant d'avoir à entendre un commentaire sarcastique de son intendant.
Moment d'hésitation, et si elle en profitait, elle aussi pour fuir la pièce.
Haussement d'épaules moqueur. Comme si elle n'avait pas envie de savoir la fin quel qu'elle soit...
Elle traverse l'antichambre d'un pas lent et s'arrête.
Cinq mètres, il n'y pas: c'était le minimum vital....
Sur la table, elle pose son couteau. Signe de reddition ou prudence pour ne pas être tentée de s'en servir de nouveau: elle ne le sait même pas elle-même.
Soupir de la Petite. Ses pas se ralentissent encore.
Deux mètres...C'est bien assez près,non?
Finalement, elle s'arrête tout près de lui, bien trop près.
Elle lève la tête pour le fixer dans les yeux.
Que veux tu exactement?
A part, agrandir ta collection de Tatloani d'un nouveau trophée, bien sur...
Arf, elle se morigène intérieurement. Elle aurait pu s'abstenir de la dernière remarque. Tant pis, c'est dit, et finalement, ce n'est pas plus mal. Ça permettra de clarifier ce point aussi. Ou pas...
Chuichianoc
Le Subtil à un soucis. Ses plans sont l'essence même de la fourberie, de l'improbable. Les plans de 'Noc sont des plans qui n'ont aucun risque de rater... et pourtant. Encore une fois alors qu'il allait apprendre à Kala ce qu'était que l'échange charnel, des cris de bambins l'avaient détournés.
Soit. Il patienterait et ils reprendraient là où ils en étaient. Mais cela étant sans compter sur ce que nous pouvons appeler la conscience... ou l'instinct de survie.
Instinct de survie qui avait conduit la jeune Kalamite à se munir d'un couteau. Couteau aussi dangereux que significatif, mais que signifiait-il réellement? Elle s'approche doucement... mètre après mètre.
Chuichianoc ne la quitte pas du regard, elle cristallise tout un panel de sentiment, mélange d'envie, de colère et peut-être, oui peut-être d'amour.
Après tout, n'avait-il pas écrit au père de Kala, lors d'une soirée à Olintla pour finalement ne pas voir un autre homme s'approcher d'elle? Ou bien était-ce les Dieux qui lui avaient dicté sa conduite? Les Dieux évidemment. Les Dieux sont toutes choses et savent tout.
Que veux tu exactement?
A part, agrandir ta collection de Tatloani d'un nouveau trophée, bien sur...
La question fuse dans le silence retrouvé. Que voulait-il? Le pépillement des oiseaux en fond sonore pour une question lourde de sens. Que voulait-il finalement? En vérité, voulait-il quelque chose?
Si l'instant avait été moins dramatique il aurait bien rit: Ni Ayumi, ni Papouela n'avait voulu de lui... n'avait eu le temps de s'éprendre de lui correspondrait mieux.
Il jeta un regard vers l'extérieur, méditant sa réponse quelques secondes. "Tumulte cérébral au dernier étage d'une pyramide"...
Soudain la réponse lui percute les idées, douloureusement presque:
Toi.
La réponse était finalement la même depuis son arrivée... elle était la même depuis son nouvel éveil. Il s'approche d'elle, à nouveau... Il a beau être guerrier, il n'est point une bête. Nouvelle tentative d'approche. Une main sur la taille de la jeune se glisse, le laissera t-elle faire? Elle n'en aura pas l'occasion. Rapidement, le second bras se place au niveau du creux des genoux et d'un rapide mouvement la fait basculer.
Le poids plume est dans ses bras en un instant, et maintenant? Il avance doucement vers le mur ouvert sur l'extérieur, ce mur invisible offrant un vaste panorama sur Tlaxcalla.
Vois-tu Kalamite j'aurais pu te haïr. La voix est calme, presque douce, j'aurais pu chercher à éliminer chaque parcelle de vie qui t'habite, mais le ton est déterminé, cependant je n'en ferais rien. Il y a des choses que nous ne comprenons pas, il y a des choses que nous ne pourrons jamais comprendre. Je te veux Toi.
Il fait demi-tour et repose la jeune prêtresse. Puis recule de quelques pas et retire entièrement ses vêtements s'exposant dans la plus simple des apparences.
Aujourd'hui je m'offre à toi. Offre toi à moi.
Il sait les paroles empreintes d'un certain côté mystique. Il sait également que de la réponse, de sa réponse, s'envoleront bien plus que des mots.
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