Kristell25
Kristell avait pris possession de sa taverne, elle était fière de lui donner le nom « La Tempilière » comme un hommage certain pour l’établissement où elle avait passé ces derniers mois.
C’était peut être aussi pour elle le meilleur moyen de garder une sorte de point d’encrage et son retour aux sources ne pouvait se faire sans cela…
Mais son but était avant tout de créer un lieu convivial, où chacun pourrait trouver un repas chaud ou ne serait-ce qu’une miche de pain. Elle souhaitait également en faire un point chute agréable pour les gens de passage, ne sachant que trop bien que l’accueil des voyageurs n’est pas souvent la priorité des taverniers…
Elle avait fait venir de la bière du couvent Sainte Marie de Mentreol qui l’avait vu grandir. Le petit domaine vinicole, entretenu par les sœurs et perdu dans la campagne sancerroise, cachait aussi en ses murs une brasserie d’où sortait une bug délicieuse et dont les religieuses seules avaient le secret.
Elle repensa tout sourire à l’époque où elle-même avait fraudé pour goûter à la boisson houblonnée dont elle se délectait encore aujourd’hui avec grand plaisir…
La taverne, comme la plupart en activité, comportait une cave où elle avait placé les fûts neufs. La salle était modeste mais toute son énergie avait été épuisée à la remise en état de la place.
Le comptoir dominait une grande tablée qu’un ami menuisier avait confectionné sur commande de la jeune femme. Une grande cheminée était prête à accueillir les flambées hivernales à venir, conférant à la pièce un aspect harmonieux et chaleureux.
Il ne lui restait plus qu’à mettre la touche finale à cet ensemble, elle se saisit du parchemin qu’elle avait confectionné et l’accrocha au panneau d’affichage…
A présent il ne manquait plus que les clients...
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C’était peut être aussi pour elle le meilleur moyen de garder une sorte de point d’encrage et son retour aux sources ne pouvait se faire sans cela…
Mais son but était avant tout de créer un lieu convivial, où chacun pourrait trouver un repas chaud ou ne serait-ce qu’une miche de pain. Elle souhaitait également en faire un point chute agréable pour les gens de passage, ne sachant que trop bien que l’accueil des voyageurs n’est pas souvent la priorité des taverniers…
Elle avait fait venir de la bière du couvent Sainte Marie de Mentreol qui l’avait vu grandir. Le petit domaine vinicole, entretenu par les sœurs et perdu dans la campagne sancerroise, cachait aussi en ses murs une brasserie d’où sortait une bug délicieuse et dont les religieuses seules avaient le secret.
Elle repensa tout sourire à l’époque où elle-même avait fraudé pour goûter à la boisson houblonnée dont elle se délectait encore aujourd’hui avec grand plaisir…
La taverne, comme la plupart en activité, comportait une cave où elle avait placé les fûts neufs. La salle était modeste mais toute son énergie avait été épuisée à la remise en état de la place.
Le comptoir dominait une grande tablée qu’un ami menuisier avait confectionné sur commande de la jeune femme. Une grande cheminée était prête à accueillir les flambées hivernales à venir, conférant à la pièce un aspect harmonieux et chaleureux.
Il ne lui restait plus qu’à mettre la touche finale à cet ensemble, elle se saisit du parchemin qu’elle avait confectionné et l’accrocha au panneau d’affichage…
A présent il ne manquait plus que les clients...
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