Aryan
[Le lendemain - 163 rue Cornue]
Un réveil en sursaut ... une voix ... cette voix ... Aryan s'était réveillée en sursaut, réveillée en pensant avoir entendu son Beau Sergent. Aryan resta assise dans son lit pendant quelques minutes, le temps de reprendre son souffle et de se remémorer son rêve. Sur les collines de Sancerre ... dans le ciel une étoile qui brillait plus que les autres et cette voix ... je veillerai sur vous et nos lardons ...
Elle essuya les nouvelles larmes qui coulaient sur son visage et se décida à se lever. Elle ouvrit ses volets et regarda le ciel, l'orage était passé ... Un coup d'oeil dans la chambre des lardons lui indiquèrent qu'ils dormaient à poings fermés.
Aryan s'empressa de descendre les escaliers pour se retrouver dans la cuisine. Des miches de pain étaient sorties, du lait chaud était là; cette chère Lison était passée par là. Un soupir arriva aux lèvre d'Aryan et toujours cette voix ... Elle se servit du lait dans un de ses bols et prit une miche qu'elle rompit en deux ... toujours cette voix qu'elle entendait ... le courant d'air se sentit devenir folle ...
Elle respira un grand coups et avala son repas rapidement avant d'ouvrir toutes les fenêtres de chez elle, si elle devait s'enfermer quelque part, pour souffrir en silence, ce ne serait pas en ces lieux.
Un coup d'oeil rapide aux baluchons pour voir s'ils ne s'étaient pas volatilisés. Si le courant d'air devait souffrir, elle le ferait chez les moines, si elle devait être désagréable, elle le serait chez les moines.
D'ailleurs on frappa à la porte, Lison avait récupéré Fierorage et Alpage et les avaient attelés à la carriole, pour amener les affaires. Des énormes bises sur les joues de Lison pour la remercier et elle l'aida à charger ce dont elle avait besoin pour son séjour indéterminé. Elle regarda sa nourrice partir et monta lever, habiller et faire manger. Depuis qu'elle leur avait annoncé, ils cherchaient leur père dans la maison.
Avec un énorme soupir, Aryan referma cette maison, la plongeant dans le noir, fit sortir toute sa petite troupe et ferma le numéro 163.
Ils partiraient le soir, pour le moment, il faudrait passer la journée à dire au revoir. Un dernier regarde sur la maison et toujours cette voix ... le tourbillon ne s'est pas arrêté ...
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Un réveil en sursaut ... une voix ... cette voix ... Aryan s'était réveillée en sursaut, réveillée en pensant avoir entendu son Beau Sergent. Aryan resta assise dans son lit pendant quelques minutes, le temps de reprendre son souffle et de se remémorer son rêve. Sur les collines de Sancerre ... dans le ciel une étoile qui brillait plus que les autres et cette voix ... je veillerai sur vous et nos lardons ...
Elle essuya les nouvelles larmes qui coulaient sur son visage et se décida à se lever. Elle ouvrit ses volets et regarda le ciel, l'orage était passé ... Un coup d'oeil dans la chambre des lardons lui indiquèrent qu'ils dormaient à poings fermés.
Aryan s'empressa de descendre les escaliers pour se retrouver dans la cuisine. Des miches de pain étaient sorties, du lait chaud était là; cette chère Lison était passée par là. Un soupir arriva aux lèvre d'Aryan et toujours cette voix ... Elle se servit du lait dans un de ses bols et prit une miche qu'elle rompit en deux ... toujours cette voix qu'elle entendait ... le courant d'air se sentit devenir folle ...
Elle respira un grand coups et avala son repas rapidement avant d'ouvrir toutes les fenêtres de chez elle, si elle devait s'enfermer quelque part, pour souffrir en silence, ce ne serait pas en ces lieux.
Un coup d'oeil rapide aux baluchons pour voir s'ils ne s'étaient pas volatilisés. Si le courant d'air devait souffrir, elle le ferait chez les moines, si elle devait être désagréable, elle le serait chez les moines.
D'ailleurs on frappa à la porte, Lison avait récupéré Fierorage et Alpage et les avaient attelés à la carriole, pour amener les affaires. Des énormes bises sur les joues de Lison pour la remercier et elle l'aida à charger ce dont elle avait besoin pour son séjour indéterminé. Elle regarda sa nourrice partir et monta lever, habiller et faire manger. Depuis qu'elle leur avait annoncé, ils cherchaient leur père dans la maison.
Avec un énorme soupir, Aryan referma cette maison, la plongeant dans le noir, fit sortir toute sa petite troupe et ferma le numéro 163.
Ils partiraient le soir, pour le moment, il faudrait passer la journée à dire au revoir. Un dernier regarde sur la maison et toujours cette voix ... le tourbillon ne s'est pas arrêté ...
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