Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 11, 12, 13   >   >>

[RP] La grange d'Aldoncine

Kerdwin


Maureen dans les bras, Kerd se dirigeait tranquillement vers la grange d’Aldoncine…

Nous allons voir Aldoncine ma chérie…

Tata Do…
sourire éclatant de l’enfant… Bilbo, chat !

Oui, vous allez encore martyriser ce pauvre animal… dit-elle en couvrant la petite de baisers…

Sur la jetée, des paquets d’embruns venaient leur fouetter le visage… l’air était pur et le sel qu’il laissait sur la peau était comme un cadeau du ciel… Elle aimait la mer, ses couchers de soleil à admirer en attendant que Séléné prenne son ampleur ou que son mince croissant laisse sur l’eau juste un trait de lumière irisant d’un halot la surface de l’onde…
S’en séparer lui était très difficile… Il n’y avait qu’à Honfleur que l’océan était si beau…

Elles arrivèrent devant la porte de Tata Do… Des voix s’élevaient à l’intérieur et La Petite Sirène reconnut celle de Lyra….


Que faut-il faire Stef ? Connait-tu quelqu'un qui s'y connait en maladie ?
Je ne sais que faire de plus, à part lui donner une tisane pour la remonter un peu.. et encore j'ai peur que se soit inutile..

- Ma belle donne nous un coup de pouce... que te faut-il ?


Sans même frapper Kerd entra dans la pièce… la voix de la Bohémienne venant de la chambre d’Aldoncine, la jeune femme s’y précipita…
A demie inconsciente la garde pêche gisait sur la paillasse… Lyra avait entrepris de la dévêtir…


Mais Lyra que se passe t-il ? …


Elle déposa Maureen au pied du lit d’Aldo, mais l’enfant rampa jusqu’au visage de l’inconsciente et déposa un petit baiser sur sa joue…

Ta Do… Tata Do salade?...

Kerd la regarda émue...

Oui, Tata Do est malade...

C’est alors qu’elle aperçu Stefrob…

Frob ? Qu’est-ce qu’elle a Aldo ? Dites moi, que puis-je faire ?...

_________________
Normands, jusqu'à la pointe de l'épée
Farandole
Fafa était bien en peine de voir sa si chère amie dans cet état. Elle se sentait impuissante face à son mal, et à part venir la voir, la soutenir du mieux qu'elle pouvait, elle ne savait plus quoi faire. La maladie d'Aldo cachait un mal encore plus profond qui terrifiait Fafa quant à son avenir.

Arrivée chez elle, Fafa put constater qu'il y avait déjà pas mal de monde, signe qu'elle était plus qu'appréciée dans le village. Déjà, son Stef d'amour était là, ainsi que Lyra, que Fafa avait déjà eu le plaisir de rencontrer, ainsi que Kerdwin avec sa petite Maureen. Le visage grave, elle s'approcha de tout ce monde qu'elle embrassa chaleureusement, à part Stef, qui lui eut droit à un baiser fougueux. Mais l'heure n'était pas aux câlins amoureux, il s'agissait de sauver Aldo de sa décrépitude avancée. D'ailleurs, Fafa s'en voulait de ne pas être passée avant, Aldo lui avait demandé de la laisser seule... Elle n'aurait pas dû l'écouter, car ce n'était pas du tout le moment pour elle de se retrouver face à ses angoisses et ses interrogations.


Bonjour tout le monde ! Fafa parlait tout bas par peur de brusquer sa chère copine.
Alors, comment va-t-elle ? Pas terrible à ce que je vois !

En effet, la belle Aldo gisait sur sa paillasse, le visage meurtri par la douleur que ses sentiments lui causaient. Elle s'approcha d'elle et commença à lui caresser ses longs cheveux.

Aldo... Ne reste pas comme ça ma belle ! Je comprends ton mal être, mais comme tu peux le constater, tu as du monde autour de toi qui t'aime et qui s'inquiète. Mon amie, que dis-je, ma meilleure amie, reviens à la vie, je t'en supplie.

Fafa sentait son coeur se serrer et des larmes lui couler sur les joues. Cependant, elle ne voulait pas entrer dans un état de misérabilisme pour ne pas la faire sombrer encore plus. Alors elle l'embrassa sur le front en ébauchant un sourire plus grimaçant qu'autre chose et attendit sa réponse.
_________________
Aldoncine


Toute l'attention de la tisserande était concentrée sur sa respiration, pas trop rapide ou la tête lui tournerait, pas trop profonde ou les nausées la reprendraient. Elle aurait voulu rassurer Lyra, d'un mot, d'un sourire, mais elle savait qu'à la moindre défaillance, elle se sentirait mal de nouveau. Elle resta donc immobile de longues minutes, le regard fixé sur un point imaginaire, les doigts crispés sur le drap de lin, jusqu'à ce qu'elle eût l'impression de contrôler à peu près les réactions son corps. Elle avait vu arriver du coin de l'œil Kerdwin et sa fille, puis Farandole. Aux babillages et au petit baiser de Maureen, elle esquissa un sourire, et la tension qui oppressait sa poitrine se relâcha légèrement. Elle aurait voulu rire, mais ses mâchoires semblaient soudées l'une à l'autre, tant elle les avait serrées dans son effort.
Enfin, gênée de toute cette attention qui l'entourait, elle parvint à se redresser précautionneusement sur sa couche, prenant garde aux vertiges qui la menaçaient, et à tourner la tête vers ses amis :

Je... je suis désolée, je ne sais pas ce qui m'est arrivé...

Interrompue par une violente quinte de toux, elle porta la main à sa tête en grimaçant. Qui donc avait incrusté une enclume dans son crâne ?! Elle se sentait tellement misérable... Et elle avait son ouvrage à finir...

Merci, à tous, de vous être occupés de moi. Je vais bien, maintenant. Je vais... rester quelques instants allongée, mais vous pouvez partir.

Que faisaient-ils tous là alors qu'elle aurait voulu être seule ? Tranquille ! Des larmes de colère, de frustration, de douleur, elle ne savait plus, perlèrent au coin de ses yeux. Elle les essuya d'un geste rageur. Pourquoi était-elle si faible, toujours ? Pourquoi ne pouvait-elle pas être comme Anseis, insensible, toujours si maître de lui-même ? Ou presque...

_________________

Abbesse de Honfleur - Carte de pêche
Stefrob


Elle vient d'avoir un malaise, mais ces sels devraient la revigorés, je ne comprends pas!!!

Stef cherchait ce qu'il pouvais bien faire pour la réanimer, soudain, une idée lui vint, lumineuse.

Fafa! Apportes moi une petite aiguille, elle doit bien avoir ça elle qui est tisserande, vite!!!

Il attendait le retour de Farandole.
Quand elle revint, tenant l'aiguille dans sa main, il dit:

Stérilisz la, il ne faudrait pas en plus qu'elle attrape une infection!

Fafa s'éxécuta sur le champ a l'aide d'une braise du poil à bois qui servait à Aldo de faire chauffer ses tisanes.

Il prit l'aiguille entre ces doigts, se brulant un peu par la même occasion mais l'heure n'était pas à ce genre de détail , il attendit qu'elle refroidisse un peu et lui glissa doucement sous l'ongle de son petit doigt tout doucement attendant qu'elle réagisse.
Aldoncine


La jeune femme regardait Stefrob s'agiter, sans comprendre ce qu'il faisait. Mais il semblait si sûr de lui, que Farandole avait obéi sans broncher. Aldoncine, quant à elle, avait oublié ses larmes, éberluée par le soudain remue-ménage. Cependant, lorsqu'il glissa l'aiguille rougie sous son ongle, sa réaction ne se fit pas attendre :

Aïeuh !!!

Ne songeant plus à son mal de tête ni à ses vertiges, elle retira vivement sa main avant de porter le doigt à sa bouche pour calmer la brûlure. Lançant un regard furibond vers le jeune homme, elle s'exclama :

Mais enfin, qu'est-ce qui te prend ! J'ai besoin de mes mains, moi !!

Elle s'apprêtait à déverser quelques injures supplémentaires sur le pauvre Stefrob tout confus, lorsqu'elle remarqua sur le visage de ses amies un léger sourire qui flottait, presque imperceptible. Interloquée, elle se rendit compte qu'elle s'était levée d'un bond et se tenait à présent debout au milieu de la pièce. Certes, ses jambes n'étaient pas encore très solides, mais elle n'était plus au bord de la syncope. Il fallait en profiter pour les faire partir, tous, avant qu'ils ne trouvent une autre torture à lui faire subir !

Bon, voilà, je suis debout, vous êtes contents ? Laissez-moi, s'il vous plaît...

Elle ne devait pas craquer maintenant. Plus tard, peut-être, lorsqu'elle serait seule avec son chat, et avec Dieu. Seul le Très-Haut pouvait l'aider. Elle Le supplierait de venir à son secours, et s'Il n'entendait pas sa prière, eh bien... elle se soumettrait à Sa volonté.

_________________

Abbesse de Honfleur - Carte de pêche
Farandole
Fafa n'avait pas trop compris pourquoi Stef voulait une aiguille, d'autant plus qu'Aldo était déjà éveillée. Enfin, éveillée, pas tout à fait puisqu'elle restait allongée sur sa paillasse, toujours aussi amorphe. Mais elle s'exécuta et alla trouver cette fameuse aiguille et finalement, constata qu'il avait trouvé le bon moyen de la réveiller tout à fait.

Aïeuh !!!

Aldo se leva d'un bond, une lumière de vie dans les yeux.... Fafa sourit alors à Stef, tendit le bras et dressa son pouce, comme pour lui signifier qu'il avait été le seul à trouver le bon moyen de la soutirer de sa léthargie.

Mais enfin, qu'est-ce qui te prend ! J'ai besoin de mes mains, moi !!

Enfin elle était debout et semblait être à nouveau animée du souffle de vie qu'elle s'évertuait à faire mourir en elle. Oui, Aldo re-vivait... Pas trop tôt !

Bon, voilà, je suis debout, vous êtes contents ? Laissez-moi, s'il vous plaît...

Fafa s'approcha à nouveau de sa copine, un grand sourire aux lèvres :

Te laisser, Aldo ? Pour que tu te morfondes à nouveau ? Pas question ! Cette fois, je ne t'écouterai plus. Et puis t'as vu ta mine toute déconfite et translucide ? on dirait que tu n'as pas mangé depuis deux semaines...

Sur ce, elle partit dans l'arrière cuisine pour y trouver quelques denrées qui pourraient lui rendre forme humaine. Elle y trouva un vieux morceau de pain rassi, une terrine qui sentait... euh...beurk...Elle devait être là depuis bien deux mois. Fafa la jeta en faisant la grimace et continua à chercher... En vain. Il n'y avait rien à manger dans cette maison.
Elle retourna auprès de tout le monde :


Bon Aldo, y'a plus rien à manger chez toi, et excuse-moi d'insister, mais là, il m'est impossible de te laisser comme ça.
Elle se tourna alors vers les autres :
Que pensez-vous de lui préparer un petit repas pour qu'elle reprenne forme humaine ? Kerd, toi qui es si bonne cuisinière, tu pourrait lui concocter des mets si délicieux qu'elle ne pourrait sans doute pas résister...
Lyra, quant à toi tu pourrais te charger du calva... Je sais que tu t'y connais bien. Et puis ben Stef et moi, ben on va assister la cuisinière, aller faire les courses et tout ça... Qu'en dites-vous ?

_________________
Stefrob


Devant la réaction d'Aldo, Stef sursauta, puis il dit:

Pardonne moi Aldo, mais là, il y avait urgence, il n'était pas question de te laisser comme ça. Ok Fafa, on va faire des courses et on revient, tu va voir , je vais aider en cuisine, je ne suis pas mauvais non plus dans ce domaine, c'est un talent caché!!
Mais je confirme, ma chère Aldo, qu'il n'est pas question que nous te laissions dans cet état, tant physique que moral, sinon nous serions quoi nous, hein?


Sur ce, il prit la main de Fafa et ils partir ensemble faire les courses.
Aldoncine


[Trois jours plus tard...]

Aldoncine jeta sa cape et son panier sur la table en claquant la porte derrière elle et se laissa tomber dans son unique mais très confortable fauteuil, soupirant d'aise. Les journées étaient-elles vraiment de plus en plus longues ces jours-ci ? Elle avait pourtant entendu dire que les jours raccourcissaient à l'approche de l'hiver... Jetant un coup d'œil par la fenêtre, elle constata que la nuit était déjà bien noire. Levée à l'aube, elle courait toute la journée de la mairie au port, du port à la chapelle, de la chapelle à la taverne, sans un instant de répit. Elle n'arrivait même plus compter combien de courriers son pauvre pigeon avait à porter chaque jour. Épuisant.

Et pourtant, elle n'arrivait ni à manger, ni à dormir comme elle l'aurait dû. Ses amis l'avaient bien vu, l'autre jour, lorsqu'ils avaient essayé de lui préparer un bon repas plantureux, dégoulinant de crème et de graisse, et noyé dans le cidre. Peu désireuse de voir cette torture se renouveler, elle avait bravement avalé sa part en résistant aux nausées qui la prenaient régulièrement. Mais lorsqu'ils étaient enfin tous partis, abusés par sa mascarade, elle s'était précipitée dans l'arrière-cour pour rendre ce qu'elle avait ingurgité sur le tas de fumier. Elle aurait aimé, pourtant, pouvoir leur dire sincèrement qu'elle allait bien ! Mais puisque de toute évidence elle allait mal et qu'ils n'y pouvaient rien, autant ne pas les inquiéter. Elle saurait feindre la bonne humeur en leur présence.

Trouver la force d'allumer le feu, de prendre un morceau de pain et de se rasseoir, le chat sur les genoux. S'obliger à grignoter le quignon, miette après miette, pour ne pas risquer de défaillir dans la journée. La jeune femme contempla longuement sa main, pâle et amaigrie. Une main à la fois forte et douce. Une main de pêcheuse et de tisserande. Une main qui ne caresserait plus d'autre être que le petit Bilbo - qui semblait s'en accommoder, d'ailleurs. Elle ferma les yeux en soupirant. Elle devait se convaincre une bonne fois pour toutes que ce rêve aux couleurs si attirantes appartenait désormais au passé.

Elle trouverait la rédemption et la paix en se consacrant corps et âme à sa nouvelle tâche : éveiller la population honfleuraise aux principes de la foi aristotélicienne. Mission difficile et qui occuperait tout son temps. Parfait. C'était une perspective moins effrayante que celle de dépérir lentement en espérant vainement l'impossible. Pour la première fois depuis plusieurs jours, un vrai sourire se dessina sur son visage. Un morceau de fromage sur son pain, peut-être...

_________________

Abbesse de Honfleur - Carte de pêche
--Yseut


[Deux semaines plus tard, après la messe]

Reposant sur la table le bol de lait qu'elle avait vidé d'une traite, la fillette se saisit d'un morceau de tarte aux pommes et le mordit à pleines dents. Cette nourriture riche et saine n'avait rien à voir avec l'immonde cuisine des dévouées, ou même les maigres rapines qu'elle avait pu faire au presbytère. Jetant un coup d'œil craintif vers la cuisine où Aldoncine s'affairait, Yseut engloutit une seconde part de tarte, sans presque la mâcher, avalant avec peine les gros morceaux de pomme.
Soudain, ses yeux croisèrent un regard jaune et elle s'immobilisa. Un petit chat à la queue ondulante la fixait, la tête un peu penchée, les moustaches frémissantes. L'enfant lui rendit son regard, avec toute la sauvagerie dont elle était capable. Elle tendit la main vers l'innocente bête, qui s'approcha sans se méfier pour renifler cette étrange petite personne, et d'un geste plus rapide que l'éclair, attrapa son cou et serra de toutes ses forces. Le chat se mit à miauler de toutes ses forces et Aldoncine surgit de la cuisine, l'air inquiet. Yseut avait déjà relâché sa victime, et composé son visage en un air parfaitement innocent, angélique même. La jeune femme prit dans ses bras le chat qui crachait en direction de l'enfant, et posa sur Yseut un regard soupçonneux :

Que s'est-il passé ? Qu'est-ce qui l'a mis dans cet état ?

L'enfant, à la fois terrorisée et pleine d'une joie sauvage, secoua la tête en signe d'ignorance, et pour détourner l'attention, reprit une part de tarte. La diaconesse, avec un reste d'incertitude dans la voix, s'exclama :

Hé bien, tu manges comme quatre, toi ! M'étonne pas que tu sois amie avec la Fafa...

Lorsqu'elle repartit vers la cuisine, emportant le chat avec elle, la fillette la suivit des yeux, songeant avec gourmandise qu'il serait aisé de tromper cette femme qui ne voyait pas le mal autour d'elle, et qui ne la rouerait pas de coups à la moindre anicroche. Elle serait bien, ici. Mieux qu'au couvent, à n'en pas douter.
Donarpan
Depuis la destruction du monastère et le retour a Honfleur, Dona n'était pas revenu prendre des nouvelles de la petite Yseult.
Il savait bien que farandole et aldoncine veillent sur elle, pourtant un doute planait sur son destin.
Dona avait un don de ses ancêtres druides et bardes d'Irlande, il devait en savoir plus...

son départ pour la guerre annoncé à dimanche, avec ses hommes mercenaires, il voulait rendre visite à Yseult pour effleurer son âme...

arrivé devant la porte, il remit de l'ordre dans ses cheveux, ajusta sa chemise pour être au mieux de son aspect...
Faut dire qu'il n'était pas insensible au sourire bien trop rare de la belle Aldoncine.
--Yseut


Et en Aristote, son prophète...

Long silence.

Oui ? ... Le fils ?

La petite voix reprit avec précipitation, lancée par les mots qui lui remettaient sa leçon en mémoire.

Le fils de Nicomaque... et de Phaetis, envoyé...

De légers coups retentirent au-dehors. L'enfant glissa de son tabouret, et plus vive qu'une anguille parvint à la porte en quelques bonds, quémandant du regard l'autorisation d'ouvrir. Ces leçons de catéchisme lui étaient véritablement insupportables : elle avait la désagréable impression d'être revenue au cœur des lieux qui peuplaient ses cauchemars. Malgré les années qu'elle avait passées au couvent, elle ne savait aucune des prières aristotéliciennes : les dévouées avaient leurs propres invocations, leurs propres codes, qui différaient de ceux de l'Eglise officielle. Aldoncine, qui s'efforçait depuis plusieurs jours d'inculquer à la petite sauvage les rudiments du catéchisme, soupira et lui fit un signe de tête signifiant son approbation.
Yseut, toute heureuse d'avoir échappée à cette torture morale - qui valait bien la torture physique du bain hebdomadaire et du coiffage quotidien - s'empressa d'ouvrir la porte, et se retrouva nez à nez avec Donarpan, le preux chevalier à l'arc. Elle rougit violemment et un fit quelques pas en arrière, baissant les yeux. Peu habituée encore à voir des hommes de si près, elle ne se sentait pas le courage de regarder celui-là dans les yeux. Aldoncine, se levant de son tabouret, s'exclama :

Dona, mon cher ! Quel plaisir que de te voir ici. Entre, je t'en prie. Yseut va te bénir, tu viens d'interrompre la leçon de catéchisme. Yseut, ma fille, donne donc une chaise à notre invité !

La petite courut à la cuisine chercher une chaise, choisissant la mieux rembourrée, et la rapporta aussi vite, tentant de ne pas trébucher au passage. Entre les chausses que lui avait données la diaconesse et sa nouvelle robe, elle devait désormais prendre garde à la manière dont elle se déplaçait...
Donarpan
"bonjour mes belles amies"

je suis heureux de voir que la petite va mieux.
je voulais te remercier personnellement d'avoir sauvé mon amie et voisine farandole en la guidant jusqu'à moi"

Dona lui sourit et pris la chaise pour s'assoir.

puis regardant vers son amie Aldo

"je suis sure qu'ici tu trouveras paix et sérénité, ton éducation et la sécurité.
mais j'ai une dette envers toi alors, pour les petits besoins d'argent ou de faires des betises de ton age je serai là pour t'aider...."

Dona rit en les imaginant faire des blagues à leurs amies

"je dois bientot partir pour la guerre, en bretagne, je voulais vous embrasser avant"

"au fait mon amie, il fait un peu soif non?"
Jaromido
[rp] jaro de retour a honfleur se decida a se balader dans les rues que de nouveau visage bien des choses avait changer tout en se baladant il tomba sur la belle demeure de dame aldocine des souvenir lui revinrent en memoire la cremaillere que de bon moment le calva , le gateau , le bonheur de tout le monde , le chat , la chute de dame kerdwin , jaro en sourit il pensa un instant saluer dame aldoncine mais se ravissa le temps avais couler et il ne voulais ni deranger ni s'imposer il prefera continuer son chemins avec les souvenir de cette belle fete
--Bilboquet


La nuit tombait sur le pays normand, plongeant toutes choses dans une obscurité confortable. Le jeune chat, dont les yeux jaunes voyaient parfaitement dans le noir, faisait sa ronde habituelle dans le jardin, à l'affût des rats et souris qui ne manquaient pas d'essayer toutes sortes de ruses pour pénétrer dans la maison, emplie de chaleur et de blé croquant. Tel un fauve à l'affût de la gazelle innocente, Bilboquet se posta près d'un gros trou, lieu de passage obligé pour les rongeurs désireux d'une vie meilleure. Après quelques minutes, une petite silhouette vive et craintive s'approcha doucement du trou, bougeant à peine les brins d'herbe autour d'elle. Mais la vue de Bilbo était perçante, et son ouïe exercée. Il attendit encore quelques secondes, puis se rua avec sauvagerie sur le pauvre mulot qui eut à peine le temps de se rendre compte de ce qui lui arrivait. Satisfait, le chat dévora son festin puis regagna ses pénates, fier comme un pape et avec le sentiment du devoir accompli.
Kerdwin


Une Sirène triste qui rendait visite à une autre Sirène qui, déjà avant le départ des Kalachnikov ne semblait pas des plus gaies… Ca n’était pas courant à Honfleur…

Glacée jusqu’aux os, les mains soutenant son ventre qui pesait de plus en plus lourd… La Sirène baladeuse, rentrée d’Avranches et de Bayeux le matin même, n’avait de cesse que de voir son amie Aldo…
Maureen, bien encapuchonnée dans son bras, elle se dirigea hâtivement vers la Grange de la diaconesse… Aldoncine venait d’être ordonnée et Kerd était bien désolée de ne pas avoir pu assister à cette cérémonie combien importante pour sa Sirène d’élève…

Le jardin avait perdu sa splendeur de l’été et les fortes bourrasques de vent de ces derniers jours avaient eu raison de la majorité des feuilles, laissant les arbres à demi nus ... Il semblait tout aussi frileux que la jeune mariée…


Espérons que Tata Do est là , dit elle à la petite fille qui n’avait qu’une envie, celle de retrouver Bilbo, les yeux pleins de malice elle ne faisait que répéter….

Veux Bilbo le chat… Il est où Bilbo ?..
Veux Bilbo le chat, veux faire mignon avec lui… Tata Do, pas là ?...


Le regard de Kerd s’illumina en entendant le babillage de l’enfant…

Il ne faut pas lui faire de mal, Maureen, ne pas lui tirer la queue…. Promis ? Maureen secoua la tête et éclata de rire… Comme il était bon d’entendre son rire résonner à ses oreilles…

Sans attendre elle frappa la porte de son poing espérant que la jeune femme vienne lui ouvrir rapidement…

_________________
Normands, jusqu'à la pointe de l'épée
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 11, 12, 13   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)