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[RP] La grange d'Aldoncine

Stefrob


Stefrob vit le plaisir illuminer les yeux d'Aldo. Aurait il trouvé un "remède" qui puisse l'aider un peu, il l'espérait vraiment.
Il se concentra à nouveua sur ses dires;

Effectivement, pas trop de noir, je pense que j'ai une petit idée de ce que j'aimerais avoir mais j'ai du mal a trouver les chaussures que j'aimerais, de toute façon, je comte sur tes goûtd, ainsi que sur ceux de Fafa pour m'aider!!

mais, dis moi, as tu une idée du prix approximatif que cela va me demander? Parce que moi non, j'aimerais avoir asser!

Stefrob but une autre gorgée de ce fabuleux nectar.

Hummm, c'est vraiment un régal, en plus le temps est magnifique, n'est ce pas? Tiens,

dit il en se levant et levant son verre,

J'en profite pour avoir une pensée tendre pour Fafa qui me manque beaucoup, et j'imagine que ton homme aussi, alors, trinquons à leur prochain retour et à leur bonne santé!

Se faisant, Stefrob s'apperçu qu'il venait de se faire plus mal qu'autre chose en disant cela, oui, Dieu qu'elle lui manquait sa Fafa, et ne pus s'empècher de laisser glisser une petite larme qu'il essuya furtivement et aussi discrètement que possible.

Il se rassit finalement bien vite, regarda à nouveau un instant e paysage d'un air rèveur puis reprit ses esprits.

Donc , ses vêtements, j'aimerais te montrer une esquisse, il faudrais que l'on se voit en taverne prochainement, parce que là, tu t'en doute, je ne les ai pas avec moi!!!
Aldoncine


Le sourire sur ses lèvres s'accentua lorsqu'elle prit conscience, en écoutant Stef, d'un point commun entre la Fafa et l'élu de son coeur : ils étaient tous les deux incroyablement bavards... Cependant, cela ne la dérangeait pas ; au contraire, elle qui parlait peu aimait écouter les gens, et connaître des morceaux de leur vie sans avoir nécessairement à raconter la sienne.
Lorsque son hôte se leva solennellement pour trinquer à la santé de Farandole et Menelas, elle hocha la tête avec un sourire assombri par l'inquiétude, mais leva également son verre - puisque c'était tout ce qu'elle pouvait faire pour le moment. Les deux jeunes gens restèrent un moment plongés dans leurs pensées respectives, douces et tristes à la fois, puis Stef, revenant au vrai sujet, important entre tous, reprit :

Donc, ces vêtements, j'aimerais te montrer une esquisse, il faudrait que l'on se voie en taverne prochainement, parce que là, tu t'en doutes, je ne les ai pas avec moi!!!

Bien sûr... Je serais ravie de voir ça. Rien ne plaît plus à une tisserande que de discuter chiffons, évidemment. Je vais te donner tout de suite...

Elle se leva, alla farfouiller dans son atelier tout proche, et revint avec un morceau de parchemin usé et fripé qu'elle lui tendit.

... les tarifs des vêtements que je fabrique. J'aime autant te prévenir tout de suite, pour certaines pièces je ne suis pas parmi les moins coûteux, mais la qualité a un prix, et je refuse de travailler plus vite pour être payée moins. Bien entendu, je ne m'offusquerai pas si tu vas te fournir ailleurs !

Lui indiquant sur la liste les objets dont elle parlait, elle poursuivit :

Par exemple, les bottes. De vraies bonnes bottes peuvent tenir plusieurs dizaines d'années, mais si elles ne sont pas bien cousues, elles lâchent au bout d'un an ! Tu en trouveras sur le marché à 76 écus, mais pour ma part je ne peux pas me résoudre à vendre en-dessous de 85 écus, je trouve ridicule de se réduire soi-même en esclavage !

Prenant conscience qu'elle s'était emportée plus qu'à l'accoutumée, elle se rasséréna un peu et ajouta, sur un ton plus calme :

Je te laisse réfléchir, et j'espère que nous pourrons en parler de nouveau lorsque j'aurai vu tes esquisses ! Rien ne me fait plus plaisir que de tisser de beaux habits.

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Abbesse de Honfleur - Carte de pêche
Stefrob


Alors primo; il n'est pas question que je m'habille chez un illustre inconnu, secondo, j'ai confiance en toi mais tertio, il va falloir que j'économise encore un peu, je n'ai qu'une grosse centaine d'écu pour le moment, mais j'en aurais plus dimanche!

Stef était terriblement déçu de ne pouvoir passer sa commande dès maintenant mais il savait être patient, puis il se dit que les chaussures pouvaient attendre un peu, alors il lui demanda:

et les vêtements alors, pour une tenu descente, ce sera environ combien?

Stefrob se sentait de plus en plus ridicule de voir son manque de connaissances et se mit à rougir.
Il fallait vraiment que ce fusse Aldo pour qu'il se permit d'étaler une telle inculture, mais là quand même il était de plus en plus géné.

Pardon Aldo, je me sent bête tout à coup, tu me conseillerais peut être d'avoir une somme d'argent plus important avant de me lancer!

S'il n'avait encore pas asser, cela faisait 2 fois qu'il faisait le coup à Aldo, on ne fait pas ça à une amie, la honte l'envahissait.
Aldoncine


Je n'ai qu'une grosse centaine d'écus pour le moment, mais j'en aurai plus dimanche!

La tisserande songea qu'elle-même n'avait plus qu'une vingtaine d'écus dans sa bourse, et que le coffre où elle rangeait ses économies était à présent complètement vide. Les études lui coûtaient affreusement cher, mais elle persistait à aller à l'université pour profiter à fond des cours de religion estivaux. Heureusement son garde-manger, lui, était encore bien fourni...

et les vêtements alors, pour une tenue décente, ce sera environ combien?
Pardon Aldo, je me sens bête tout à coup, tu me conseillerais peut être d'avoir une somme d'argent plus importante avant de me lancer!


Étonnée, la jeune femme constata qu'en effet son client et ami semblait gêné et rougissait même un peu. Elle ne put s'empêcher de laisser échapper un petit rire, avant de se rendre compte que cela pourrait être mal interprété :

Oh, mais pas du tout ! Ne t'en fais pas ! Les vêtements coûtent cher, il est normal que tu ne puisses pas te vêtir comme un prince tout d'un coup ! Et puis, tu peux me passer ta commande maintenant, mais je ne pourrai pas tout te faire immédiatement.
Le plus important, selon moi, ce sont les braies, et la chemise. Tu ne vas pas continuer à te promener dans les rues vêtu comme un mendiant ! Ensuite, quand tu auras économisé de quoi agrémenter, tu pourras choisir tes chaussures : bottes, chausses, ou poulaines. Mais ça, ça peut attendre l'hiver. Donc voyons, les braies, 77 écus, je peux te les faire pour lundi, je pense. Pour la chemise, 128 écus, il me faudra un peu plus de temps, peut-être une ou deux semaines. Ça t'irait ?


Elle lui versa un autre verre de cidre, qu'il semblait apprécier.

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Abbesse de Honfleur - Carte de pêche
Stefrob


rassuré des propos d'Aldo, il se laissa allé a re boire une bollé de cidre.
Il était concient de la chance qu'il avait de l'avoir comme amie, et, son regard plein de reconnaissance, il la quitta jusqu'a leur prochaine rencontre,

A bientôt Aldo, merci pour tes renseignements, j'en ferais bon usage.

Il lui fait une grosse bise et partit d'un pas alerte et tout guilleret.
Kerdwin


Marchant lentement, pour profiter un peu plus longtemps de sa fille, Kerd arriva à la Grange… Elle se heurta à Setfrob qui en sortait… Frob, comme elle l’appelait ne pouvant se résoudre à lui donner le surnom de Stef, comme le faisait les autres… Stef il n’y en avait qu’un et c’était son Stefanov…

Elle fit un rapide baiser sur la joue du jeune homme et, à son tour, embrassa Aldoncine se tenant sur le pas de la porte pour saluer le départ de son invité…


Bonjour ma tite élève, je vais partir en Alençon où Cbx est emprisonné, je rejoins la lance d’Asti… Je t’amène Maureen puisque Stefanov est chez les moines… elle sera plus heureuse avec toi que chez la nourrice, bien que cette dernière soit des plus braves…

Tu peux me la garder ? Je ne sais pas combien de temps par contre… Stef revient dans deux semaines quant à moi, aucune idée… Tu peux Aldo ?

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Normands, jusqu'à la pointe de l'épée
Aldoncine


Ainsi, c'était décidé. La marche sur l'Alençon. La jeune femme eut un coup au cœur en entendant les nouvelles que lui apportait sa chère maîtresse. Elle avait longuement entendu parler, en taverne, en halle comme en gargote, de cette initiative du vieux duc de Tancarville. Rétablir l'honneur bafoué de la Normandie. Elle avait vu Honfleur se remplir de Fécampois gais et affables mais bien décidés à aller chercher leur ami dans les mines alençonnaises où il croupissait. Et voilà que les Honfleurais partaient aussi à la guerre ! La maîtresse avec eux... Dans la lance d'Asti...

Tu peux me la garder ? Je ne sais pas combien de temps par contre… Stef revient dans deux semaines quant à moi, aucune idée… Tu peux Aldo ?

Bien sûr, maîtresse. Ce sera avec grand plaisir, même si j'aurais préféré que ce soit dans d'autres circonstances. Tu me promets de faire attention, n'est-ce pas ? Vous veillerez les uns sur les autres ? Tu es sûre de vouloir y aller ?

Elle semblait si faible, si frêle, après les épreuves qu'elle avait dû surmonter ces derniers temps. Stef, blessé, avait dû aller se faire soigner au monastère. Mais l'étincelle dans le regard de la Sirène montrait assez combien elle voulait aller se battre, pour l'honneur de la Normandie et pour laver l'injustice dont avait été victime son ami Cbx.
Aldo prit la petite fille dans ses bras, heureuse, dans son inquiétude, de voir l'enfant lui sourire. De la compagnie pour les longues journées solitaires qui allaient venir.

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Abbesse de Honfleur - Carte de pêche
Kachalot


Kachalot avait failli se perdre dans le dédale de toutes ces ruelles, avant d'arriver devant la grange de son amie Aldo.

Son paquetage était fin prêt, Bucéphale reluisait, étrillé et propre, et il ne lui restait plus que deux choses à faire avant le départ, voir Aldoncine et passer à Saint Ethic.

Une fois devant la grange, il mit pied à terre malhabilement et attacha Bubu à un arbre proche, avant de se rendre, boitillant sur une seule béquille, jusque vers la porte, sur le bois de laquelle il frappa 3 coups secs.

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Kerdwin


Un pâle sourire aux lèvres, Kerd étreignit son amie...

Merci, que ferions nous sans toi... Je sais que tu prendras soin de ma petite... Je ne sais, par contre, ce que voudra faire Stefanov à son retour, si le conflit n'est pas terminé, nous rejoindre sans aucun doute... Ne le laisse pas faire s'il n'est pas totalement remis...
Bien je dois aller préparer mes affaires... Tu sais, c'est la première fois que je vais me battre... heureusement que mon père m'avait appris le maniement des armes je suis...


Elle laissa sa phrase en suspend car des coups venaient d'être frappés à la porte d'Aldoncine...

Tu attends quelqu'un ?...

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Normands, jusqu'à la pointe de l'épée
Aldoncine


Les trois coups étaient énergiques et décidés. Intriguée, la jeune femme se dirigea vers la porte en marmonnant :

Non, je n'attends personne...

Un court instant, elle se figea en songeant que c'était peut-être lui, rentré de Rouen à l'improviste, et son cœur se lança dans une course folle. C'était pour ça qu'il n'avait pas donné de nouvelles, peut-être ?! Elle ouvrit brusquement la porte... et s'efforça de sourire au nouveau venu malgré sa déception.

Kacha... Qu'est-ce qui t'amène ? Entre, je t'en prie, et prends un siège. Ne reste pas debout avec cette jambe blessée...

Elle lui avança un tabouret afin qu'il puisse s'asseoir. Quelle folie c'était de partir faire la guerre sans être même remis de ce stupide duel ! Dieu soit loué, cette querelle était maintenant terminée, et le regard de Kerd avait désormais perdu cette dureté envers le forgeron. La tisserande trouvait finalement un avantage à ce que tous ses amis partent guerroyer ensemble : ils pourraient ainsi veiller les uns sur les autres, et avec l'aide de Dieu, revenir vivants...

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Abbesse de Honfleur - Carte de pêche
Kachalot


À peine avait il frappé, que l'on ouvrit la porte.

Aldo parut sur le seuil en disant:


Kacha... Qu'est-ce qui t'amène ? Entre, je t'en prie, et prends un siège. Ne reste pas debout avec cette jambe blessée...

Il esquissa un sourire, puis voyant Kerdy présente, qui elle aussi devait boucler ses préparatifs, tenir la petite Maureen par la main, il fit un petit geste de la main à la petite fille:

Bonjour Kerd, prête pour ce soir?, ma très chère Aldo...je venais te demander un très grand service...

Jette un oeil sur mes enfants tant que leur mère n'est pas revenue du couvent, s'il te plait!

La bonne et la nourrice les contrôleront las plus grande partie du temps, mais au cas où...on n'est jamais trop prévoyant...

Voilà, mon paquetage est prêt, une dernière course à faire, revoir quelques amis avant le départ, et je suis prêt, moi aussi...

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Aldoncine


Que de responsabilités elle aurait, pendant ces quelques jours... ou semaines... Elle n'osait pas penser que cela pourrait durer des mois, de peur de perdre ce qu'il lui restait de contenance et de courage. Elle acquiesça gravement à la demande de Kachalot :

Naturellement. Je passerai chez toi chaque jour pour m'assurer qu'ils vont bien. Et... je prendrai garde à l'éléphant, ajouta-t-elle avec un clin d'œil.

A ce moment, elle entendit un miaulement strident, suivi immédiatement d'un éclat de rire purement heureux. Maureen, abandonnée un instant à elle-même, avait attrapé la queue du chat Bilbo et la secouait avec enthousiasme. Aldoncine ne put s'empêcher de rire, malgré les circonstances qui lui auraient plutôt donné envie de pleurer. Ce serait un grand soulagement que d'avoir la petite fille à ses côtés.

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Abbesse de Honfleur - Carte de pêche
Kerdwin


Kerd regarda Kacha qui, en boitant, entrait dans la pièce…

Bonjour Kerd, prête pour ce soir?........

Bonjour… Non je ne suis pas prête encore… Je dois aller faire mon paquetage… Je suis venue confier Maureen à Tata Aldo…

Elle sourit en prononçant ces paroles et la petite fille pointa son doigt vers Aldoncine… lâchant ainsi la queue du pauvre chat….

Tata Do… dit-elle en s’appliquant !

Kerd se mit à rire…

Oui, Tata Do ! Et bien te voilà avec un surnom Aldo ! Bon, je file…

Le cœur lourd elle souleva sa fille et l’embrassa tendrement

A bientôt ma petite beauté, soyez aussi sage avec Tata que vous l'êtes avec nous !

Elle transféra la fillette dans les bras de son amie… Claqua une bise sur les joues de la garde pêche qui semblait tout aussi triste et émue qu’elle…

Ne sois pas triste ma belle, nous reviendrons bientôt j’espère et ton Men sera là à la fin de la semaine… Câline le pour moi et prends aussi soin de Stefanov s’il rentre avant moi… Ne le laisse pas nous rejoindre s’il n’est pas guéri…

Elle réfléchit un instant…

Non, ne lui dis rien, s’il a envie de venir il viendra, rien ne pourra l’en empêcher… surtout si je suis là-bas...

Les enfants… les hommes… tu ne vas pas avoir le temps de t’ennuyer !

A tout à l’heure Kacha…

Des larmes plein les yeux elle sortit rapidement…

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Normands, jusqu'à la pointe de l'épée
Kachalot


À peine était il arrivé que Kerd partait à son tour.

Lui aussi ne devait pas traîner s'il voulait être à temps au rendez vous fixé par le Baron de Casiny:

Aldo, je dois partir aussi, il me reste encore deux ou trois petites choses à faire, merci pour tout et...ne te fais pas trop de mouron, je veillerai sur ta petite maîtresse, je te le promets!


Malhabile, il colla deux baisers sur les joues de son amie et partit quérir ton cheval...

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Aldoncine


[Le lendemain...]

Aldoncine fut réveillée par un éclat de rire joyeux et mit quelques instants à comprendre d'où ce bruit inaccoutumé venait. Reprenant avec difficultés ses esprits, elle vit que le soleil était tout juste levé, il devait être à peine sept heures. La petite Maureen, assise bien droite dans son berceau de fortune - un tonneau de calva coupé en deux et garni de coussins moelleux sur un drap de lin - jouait avec enthousiasme avec son nouvel ami Bilbo, ce dernier ronronnant de bonheur en se frottant contre la petite fille. La garde-pêche eut un sourire attendri devant ce charmant tableau, et s'étira avec une pensée pour ses amis qui avaient passé la nuit sur les routes. Ils étaient sans doute arrivés à Lisieux à présent. Elle ne regrettait pas sa décision de rester à Honfleur. Elle y serait plus utile qu'embarquée dans une armée dont elle ne connaissait ni le fonctionnement ni le vocabulaire, contrainte d'obéir à des ordres dont elle ne verrait pas l'utilité... Elle songea avec amusement que sa vision de l'armée était en tous points calquée sur celle du marin, et donc sans un peu déformée, tout comme il l'était lui-même...
Sautant sur ses pieds, elle ouvrit grand les volets, laissant entrer un soleil voilé par la brume mais néanmoins présent, et prit Maureen dans ses bras, arrachant à Bilbo un miaulement de reproche.

Allez hop, demoiselle, c'est l'heure du petit déjeuner ! Du bon lait chaud, du pain, du beurre, de la compote de pommes et de la confiture de framboises ! Tu ne pourras pas dire à ta mère que je ne t'ai pas gâtée...

Elle déposa l'enfant dans la salle, la laissant visiter l'endroit tantôt sur ses deux jambes encore instables, tantôt à quatre pattes, et s'en fut en cuisine préparer le repas. Elle se sentait légère, pleine de courage et d'énergie... Qui l'aurait cru ? La présence de la petite, sans doute. Et aussi... Les nouvelles de Rouen que lui avaient transmises Kerd au moment de son départ : Menelas était bien vivant, il pensait toujours à elle, et reviendrait à la fin de la semaine. Malgré sa déception de ne pas avoir reçu de lettres, et l'inquiétude qu'elle avait lue dans les yeux de la Sirène lorsqu'elle parlait de son frère, l'avenir lui semblait moins morne désormais. Quand il serait là, tout s'arrangerait : il aurait sans doute une bonne raison pour ce silence, elle pourrait lui parler, lui montrer combien il lui avait manqué, et il ne partirait plus... Il ne pourrait plus partir... C'était trop dur...

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Abbesse de Honfleur - Carte de pêche
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