Farandole
Elle s'était levée tôt ce matin et en pleine forme. Mais la ville, encore endormie, les tavernes presque vides, elle décida d'aller voir son amie. Depuis son retour du couvent, Fafa n'avait même pas eu encore l'occasion d'aller voir Aldo, sa chère copine. Oh bien sûr elles s'étaient vues en taverne, elles s'étaient retrouvées, mais Fafa avait envie de passer la voir. Sans doute dormait-elle encore, alors elle s'arma d'une bouteille de lait, de pain et de fromage et arpenta les rues d'Honfleur, le sourire aux lèvres.
Le temps était gris, l'air frais pour la saison, mais il ne pleuvait pas et le ciel semblait s'éclaircir un peu... Les rues désertes s'offraient à la jeune femme, quelques rais de soleil entre les nuages donnaient une lumière quasi mystique aux bâtiments de la ville. Fafa aimait beaucoup ces instants solitaires, où son esprit vagabondait à sa guise et ses yeux se nourrissant de la beauté de la création. Les odeurs se mélangeaient, certaines agréables d'autres moins.. En effet, quelques ordures traînaient par ci par là, des restes de viande ou de poisson attiraient les chats errants qui poussaient des cris à faire froid dans le dos. Elle passa son chemin, laissant les félins à leurs occupations pour arriver devant la fameuse grange de sa meilleure amie.
Entrant dans le jardin, elle fut accueillie par Bilboquet, le chaton d'Aldo, qui courait à la rencontre de Fafa en miaulant et la queue en l'air. Elle échappa un sourire en le voyant... Il avait bien grossi, le pépère, il n'avait certainement pas besoin de se battre pour se nourrir !
Oh ! Bilbo ! Bonjour châton... Viens par là que je te câline..
Elle le prit dans ses bras, le chat ronronnait de toute sa glotte et donnait des coups de têtes à la jeune femme ravie de le revoir. Puis elle vit la truffe du chat frémir en direction du fromage et du lait... Elle le reposa alors à terre en souriant.
Ah ben toi, tu ne perds pas le nord à ce que je vois !
Bah, elle était venue apporter le petit déjeuner à sa copine, elle pouvait bien donner un peu de lait à son chat...
Elle ouvrit donc sa bouteille et en versa dans le bol de Bilbo qui faisait des allers et retours entre les jambes de la jeune femme en ronronnant et en la regardant d'un air suppliant. Quand le bol fut plein, le chat oublia tout de suite les jambes de Farandole et commença à boire. C'est alors qu'elle le laissa pour frapper à la porte.
Aldo ! t'es là ? je t'ai apporté le petit déjeuner !
Fafa ne criait pas, elle ne voulait pas la réveiller en sursaut, cette blague étant réservée au marin...mais elle espérait que sa copine l'entendrait.
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Le temps était gris, l'air frais pour la saison, mais il ne pleuvait pas et le ciel semblait s'éclaircir un peu... Les rues désertes s'offraient à la jeune femme, quelques rais de soleil entre les nuages donnaient une lumière quasi mystique aux bâtiments de la ville. Fafa aimait beaucoup ces instants solitaires, où son esprit vagabondait à sa guise et ses yeux se nourrissant de la beauté de la création. Les odeurs se mélangeaient, certaines agréables d'autres moins.. En effet, quelques ordures traînaient par ci par là, des restes de viande ou de poisson attiraient les chats errants qui poussaient des cris à faire froid dans le dos. Elle passa son chemin, laissant les félins à leurs occupations pour arriver devant la fameuse grange de sa meilleure amie.
Entrant dans le jardin, elle fut accueillie par Bilboquet, le chaton d'Aldo, qui courait à la rencontre de Fafa en miaulant et la queue en l'air. Elle échappa un sourire en le voyant... Il avait bien grossi, le pépère, il n'avait certainement pas besoin de se battre pour se nourrir !
Oh ! Bilbo ! Bonjour châton... Viens par là que je te câline..
Elle le prit dans ses bras, le chat ronronnait de toute sa glotte et donnait des coups de têtes à la jeune femme ravie de le revoir. Puis elle vit la truffe du chat frémir en direction du fromage et du lait... Elle le reposa alors à terre en souriant.
Ah ben toi, tu ne perds pas le nord à ce que je vois !
Bah, elle était venue apporter le petit déjeuner à sa copine, elle pouvait bien donner un peu de lait à son chat...
Elle ouvrit donc sa bouteille et en versa dans le bol de Bilbo qui faisait des allers et retours entre les jambes de la jeune femme en ronronnant et en la regardant d'un air suppliant. Quand le bol fut plein, le chat oublia tout de suite les jambes de Farandole et commença à boire. C'est alors qu'elle le laissa pour frapper à la porte.
Aldo ! t'es là ? je t'ai apporté le petit déjeuner !
Fafa ne criait pas, elle ne voulait pas la réveiller en sursaut, cette blague étant réservée au marin...mais elle espérait que sa copine l'entendrait.
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