Maeve Alterac, incarné par Muad_dib
En rase campagne, près de Tonnerre... Une petite rouquine et son chevalier, assis dans l'herbe, en train de se raconter les détails et anecdotes des années qu'ils ont passé séparés. Et de comparer leurs impressions de Joinville où ils viennent de passer une semaine... Depuis leurs retrouvailles, les occasions ne manquent pas de se raconter tout ce qu’ils ont vécu pendant ces années loin l’un de l’autre. Menottes occupées, la droite dans celle de Leandre, la gauche à cueillir de l’herbe, elle l’écoute et répond, d’un éclat de rire ou d’un souvenir.
Sorti de nulle part, un messager qui les rejoint, essoufflé, poussiéreux. Sursaut de la gamine, Leandre qui se redresse, près à la protéger. C'est qu'elle a été attaquée il y a deux ans, et a bien du mal à maitriser sa peur. Sa seule arme, une petite dague offerte par sa mère, la Pair de France Marie Alice Alterac, est encore dans sa besace, Maeve ne sait pas bien s'en servir. Le pli est tendu, tandis que les enfants se détendent... Regard azuré de la gamine à son chevalier, alors que les petits doigts décachettent la missive. Ecarquillement des mirettes, elle n'en revient pas.
- je suis en procès...
- Pourquoi donc ? répond Leandre.
[/b]- Port d'armes illégal... Pourtant je n'ai qu'une petite dague... Et puis il était bien dit que les nobles avaient le droit... je leur fais si peur que ça ? [/b]Voix tremblante, sujet récurrent depuis que sa cicatrice habille sa joue.
- C'est ridicule !
- Oui... et Maman va pas contente... A peine 3 jours que je voyage toute seule, et déjà des ennuis... Menton qui tremble, larmes qui pointent.
- On va trouver une solution, promis ! Enthousiasme un peu feint du futur chevalier.
- j'espère... Faut y retourner...
Les deux gamins se relèvent. Maeve frotte ses jupons, récupère sa besace. Marie va vraiment pas être contente... A tous les coups, la vicomtesse va récupérer sa fille et l'enfermer au chateau pour de bon, finie l'escapade avec le Comte de Beaufort, finis les rêves de visite de l'Empire... Une idée lui vient. Son précepteur est en Champagne encore. Rapidement, elle lui écrit missive... Petites lettres qui bavent un peu, dans la précipitation. Il faudra attendre quelques heures, mais Muad_dib lui répond tout de même. Son ami de toujours lui conseille de revenir, et lui explique que dans l'acte d'accusation il est dit qu'on l'avait prévenue, fallait qu'elle écoute.
Il la rassure aussi, il lui dit qu’il l’aidera à se défendre. Elle esquisse un faible sourire avant de se tourner vers son chevalier.
-Haaaaaaaan Leandre!
- Quoi ? Muad dit quoi ?
- Il parait que j'ai reçu des courriers pour me prévenir ! C'est même pas vrai, pas un seul ! Sinon j'aurais rangé ma dague dans le paquetage, tu t'en doutes ! Leandre... pourquoi les gentils mentent-ils ? Pourquoi les gentils peuvent ils être méchants ? Pourquoi avec des enfants ?
Tête qui finit dans les menottes de la jeune Alterac. Elle ne comprend plus rien au monde dans lequel elle vit... Il faudra toute la compréhension de son amoureux pour qu'elle se reprenne et qu'ils se juchent sur leurs montures pour retourner à Langres s'expliquer… [i]
[i]Perdue au milieu de la campagne bourguignonne, elle hésite encore sur le chemin à prendre. Les deux missives reçues font danser les mots plein de menaces dans sa petite tête. Chevaux au pas, et menotte dans celle de Leandre, elle réfléchit à ce qu'elle a pu faire de mal, et ne voit rien. Elle pense encore à cette histoire de courriers jamais reçus aussi... et à sa mère. Il y a quelques années, son pemier réflexe aurait été de lui cacher sa mésaventure, pour ne pas que Marie s'inquiète, pour qu'elle ne la pense pas incapable de voyager seule... Mais elle a grandi la petite Maeve, elle a pris un peu de plomb dans sa cervelle.
- Attends, on va faire une pause.
- Pourquoi ?
- je dois prévenir Maman.
Les deux enfants descendent de leurs montures et la petite Alterac sort de sa besace son nécessaire, puis rédige sa missive, appliquée.
Sorti de nulle part, un messager qui les rejoint, essoufflé, poussiéreux. Sursaut de la gamine, Leandre qui se redresse, près à la protéger. C'est qu'elle a été attaquée il y a deux ans, et a bien du mal à maitriser sa peur. Sa seule arme, une petite dague offerte par sa mère, la Pair de France Marie Alice Alterac, est encore dans sa besace, Maeve ne sait pas bien s'en servir. Le pli est tendu, tandis que les enfants se détendent... Regard azuré de la gamine à son chevalier, alors que les petits doigts décachettent la missive. Ecarquillement des mirettes, elle n'en revient pas.
- je suis en procès...
- Pourquoi donc ? répond Leandre.
[/b]- Port d'armes illégal... Pourtant je n'ai qu'une petite dague... Et puis il était bien dit que les nobles avaient le droit... je leur fais si peur que ça ? [/b]Voix tremblante, sujet récurrent depuis que sa cicatrice habille sa joue.
- C'est ridicule !
- Oui... et Maman va pas contente... A peine 3 jours que je voyage toute seule, et déjà des ennuis... Menton qui tremble, larmes qui pointent.
- On va trouver une solution, promis ! Enthousiasme un peu feint du futur chevalier.
- j'espère... Faut y retourner...
Les deux gamins se relèvent. Maeve frotte ses jupons, récupère sa besace. Marie va vraiment pas être contente... A tous les coups, la vicomtesse va récupérer sa fille et l'enfermer au chateau pour de bon, finie l'escapade avec le Comte de Beaufort, finis les rêves de visite de l'Empire... Une idée lui vient. Son précepteur est en Champagne encore. Rapidement, elle lui écrit missive... Petites lettres qui bavent un peu, dans la précipitation. Il faudra attendre quelques heures, mais Muad_dib lui répond tout de même. Son ami de toujours lui conseille de revenir, et lui explique que dans l'acte d'accusation il est dit qu'on l'avait prévenue, fallait qu'elle écoute.
Il la rassure aussi, il lui dit qu’il l’aidera à se défendre. Elle esquisse un faible sourire avant de se tourner vers son chevalier.
-Haaaaaaaan Leandre!
- Quoi ? Muad dit quoi ?
- Il parait que j'ai reçu des courriers pour me prévenir ! C'est même pas vrai, pas un seul ! Sinon j'aurais rangé ma dague dans le paquetage, tu t'en doutes ! Leandre... pourquoi les gentils mentent-ils ? Pourquoi les gentils peuvent ils être méchants ? Pourquoi avec des enfants ?
Tête qui finit dans les menottes de la jeune Alterac. Elle ne comprend plus rien au monde dans lequel elle vit... Il faudra toute la compréhension de son amoureux pour qu'elle se reprenne et qu'ils se juchent sur leurs montures pour retourner à Langres s'expliquer… [i]
[i]Perdue au milieu de la campagne bourguignonne, elle hésite encore sur le chemin à prendre. Les deux missives reçues font danser les mots plein de menaces dans sa petite tête. Chevaux au pas, et menotte dans celle de Leandre, elle réfléchit à ce qu'elle a pu faire de mal, et ne voit rien. Elle pense encore à cette histoire de courriers jamais reçus aussi... et à sa mère. Il y a quelques années, son pemier réflexe aurait été de lui cacher sa mésaventure, pour ne pas que Marie s'inquiète, pour qu'elle ne la pense pas incapable de voyager seule... Mais elle a grandi la petite Maeve, elle a pris un peu de plomb dans sa cervelle.
- Attends, on va faire une pause.
- Pourquoi ?
- je dois prévenir Maman.
Les deux enfants descendent de leurs montures et la petite Alterac sort de sa besace son nécessaire, puis rédige sa missive, appliquée.
Citation:
Chère Maman,
J’espère tout d'abord que vous allez bien. je regrette de ne pas avoir pu vous dire au revoir comme je l'aurais souhaité.
J’avais promis de vous écrire, je ne pensais pas avoir à le faire aussi vite. Mais je dois vous tenir informée,et puis je vous avoue être un peu perdue. Le duché de Champagne vient de me mettre en procès. Pour port d'arme illégal. Maman, je ne porte que la dague que vous m'avez offerte après mon attaque, je ne savais pas que c'était interdit, sinon je l'aurais rangée vous vous doutez bien ! En plus nous n'avons croisé personne, je ne sais même pas comment ils ont pu le savoir...
J’ai écrit à Muad qui m'a dit qu'ils racontaient au Tribunal m'avoir prévenue, ce qui est faux. je n'ai pas reçu de courrier, sinon vous vous doutez bien que je ne l'aurais pas gardée avec moi ! Pour l'instant Leandre n'a rien reçu, mais nous craignons pour lui aussi... Maman, je suis sur la route de Langres, quitte à retarder notre voyage, pour me défendre, mais j'ai peur.
Que dois-je faire ?
Je vous embrasse,
Votre fille aimante,
Maeve Alterac
J’espère tout d'abord que vous allez bien. je regrette de ne pas avoir pu vous dire au revoir comme je l'aurais souhaité.
J’avais promis de vous écrire, je ne pensais pas avoir à le faire aussi vite. Mais je dois vous tenir informée,et puis je vous avoue être un peu perdue. Le duché de Champagne vient de me mettre en procès. Pour port d'arme illégal. Maman, je ne porte que la dague que vous m'avez offerte après mon attaque, je ne savais pas que c'était interdit, sinon je l'aurais rangée vous vous doutez bien ! En plus nous n'avons croisé personne, je ne sais même pas comment ils ont pu le savoir...
J’ai écrit à Muad qui m'a dit qu'ils racontaient au Tribunal m'avoir prévenue, ce qui est faux. je n'ai pas reçu de courrier, sinon vous vous doutez bien que je ne l'aurais pas gardée avec moi ! Pour l'instant Leandre n'a rien reçu, mais nous craignons pour lui aussi... Maman, je suis sur la route de Langres, quitte à retarder notre voyage, pour me défendre, mais j'ai peur.
Que dois-je faire ?
Je vous embrasse,
Votre fille aimante,
Maeve Alterac
Maeve n'etant plus en champagne je fais suivre ses posts mais c'est du made in Maeve
