Beths
[confidences, colère]
Oh quelle naimait pas le regard fuyant que lui lançait son amie, quelle craignait la gêne quelle sentait doucement planer dans lair, lheure était grave et Beths sentait quirrémédiablement une cassure se ferait sentir.
Lil perçant et aiguisée, la Dame de Gondole put remarquer successivement les rougeurs de Bettym, ses mains qui fébrilement sagitaient sur les rennes de son cheval Bettym cherchait ses mots, fait particulièrement inhabituel de sa part, et silencieusement le cur de Beths se brisait.
J'ai appris une chose... ou plutôt je sais maintenant pourquoi il ne faut jamais réveiller un homme qui dort. Tu le sais toi ?
Non
Un mot, un seul, prononcé sèchement. Bettym tournait donc autours du pot avec elle ? Vexation fut le premier sentiment que ressentit en cet instant Beths toujours sans quitter des yeux son amie. Regard franc, direct, sans le moindre ombre de doute, regard où la colère doucement pouvait sy percevoir, reflet de lâme, reflet des perceptions, et en cet instant le Prévôt Royal se sentait démunie.
Et le silence planait dans lair pesant, électrique, tendu Et rien ne venait. La patience nétant pas franchement son fort, elle ne put sempêcher une pique, espérant faire réagir sa jumelle de cur, espérant la sortir de sa sorte de léthargie
Non, mais lorsquil pleuvra des hallebardes tu me donneras peut être explication
Rho... c'est pas facile à dire !
Ben tient pensa Beths tout en observant son amie, que pensait-elle donc, quelle navait encore point compris ? Que ces indispositions régulières depuis le début de leur voyage lavaient laissée de marbre ? Quelle nétait point femme pour comprendre ? Les bras croisées sur sa poitrine, Beths attendait, elle attendait que son amie se décide : lui faire ou non confiance. Car elle ne pourrait rien, ne pouvait rien, Bettym devrait décider seule, et si elle se confiait, alors seulement de toute façon la seule solution était trouvée, il lépouserait et cétait tout.
Oui ! J'ai fauté... Et oui ! Tu avais raison, je n'aurais jamais dû me laisser tenter par Asmodée. Ils doivent bien rire là haut ! Ils ont gagné... Je suis perdue. Comment une veuve peut être grosse, hein ? Je te le demande !
Euh ben ordinairement je suppose euh tu connais mes talents de scribe donc je ne te ferai pas un portrait, et puis euh A son tour le second B se mit à rougir, Beths nétait plus aussi naïve quelle lavait été, Bettym semblait avoir oublié ce détail, mais Marty y avait veillé, avec ardeur même, ce qui ne lui avait franchement pas déplu Et les rougeurs saccentuèrent à cette pensée, alors que Bettym poursuivait sa diatribe. Mais pourquoi sénervait elle donc ainsi ? Certes, elle navait jamais cautionné lunion de son amie, elle navait jamais pu accepter le fait quelle puisse le voir en catimini, elle lavait bien mise en garde contre cet hymen interdit, et que cet homme se jouait delle. Mais, elle était femme, elle était enceinte, et il allait enfin réparer et assumer sa paternité. Tout ceci était dune simplicité naturelle.
Mais apparemment cela ne devait pas paraître si évident à son amie qui se mit doucement à pleurer.
Comment je vais faire pour m'en sortir Beths ?
Beths sapprocha de son amie doucement, la prenant dans ses bras, lui frottant amicalement le dos, caressant ses cheveux
Allons Bettym, chut, tout ira bien tu verras
La duchesse sentait les larmes de son amie lui couler dans le cou dans les cheveux, mais elle nen avait que faire, Bettym souffrait, fragile en cet instant, dévoilant ses tords, ses actes, son bonheur
Aide-moi je t'en supplie... Je ne pourrais jamais garder cet enfant sans père ! Quelle mère je serais ? Comment il pourrait survivre à toutes les méchancetés de ces personnes moralistes comme je l'ai été ? Il faut que cette vie qui est là... Il lui faut trouver une famille plus digne que celle que je pourrais lui offrir. Crois-tu que tu pourrais trouver parmi tes gens...
Non !
Immédiatement Beths comprit ce que Bettym avait en tête, immédiatement la Dame de Gondole saisit pourquoi rien nétait simple, pourquoi Bettym était malheureuse présentement, pourquoi elle pleurait, combien elle se torturait lesprit, le cur, et lâme : elle ne comptait pas prévenir le père, et comptait encore moins lui faire assumer sa descendance, et elle porterait seule sur ses épaules tout le poids de sa folie, de sa félicité Les 2 B se raidirent exactement au même instant, sécartant tels deux aimants de mêmes pôles, et alors quun orage menaçait dans les prunelles révélatrices de la Gondole
N'y pense même pas !
SI ! Jy pense figure toi ! Il est aussi coupable que toi !
Il n'est pas coupable. Je suis la seule fautive. Il a proposé c'est tout... Il ne m'a pas menacé et j'ai disposé en toute connaissance de cause. Rien ne devra lui arriver.
Cest trop facile ! Il a le beau rôle, il ta séduite, et ta mise grosse ! Il est FAUTIF ! Et sil ne peut assumer il nest quun .. quune raclure !, il ta envoyé à ta perte
Colère, douce, insidieuse qui doucement sinfiltrait dans ses veines. Il était hors de question quelle laisse son amie défendre et protéger lenfant quelle portait seule en son sein
Je l'aime Beths. Promets-moi que tu ne chercheras pas à le voir.
Si Bettym ne voulait entendre raison Il ne restait quune solution, le voir. De colère, de courroux, ses lèvres, désormais serrées et traçant une ligne fine sur son visage dhabitude avenant, tressautèrent
PROMETS-LE !
La compression de son bras la fit grimacer plus quelle ne voulu, mais néanmoins, sa résolution ne faiblissait pas. Non, elle ne pouvait faire une telle promesse
Je ne le puis ma Bettym. Il y a quelques temps déjà, lorsque devant mon insistance, lorsque devant mes questions tu mas enfin avoué que tu aimais quelquun et que tu étais heureuse, et moi horrifiée de savoir qui il était, je tai alors promis de ne jamais prononcer son nom, de ne jamais en parler, et cette promesse, tu le sais, je lemporterais dans ma tombe.
Mais aujourdhui Bettym, cest différent ! Tu nes plus seule, et je refuse que tu tombes dans la décadence, harcelée par lEglise et ses représentants, risquant le bucher, et texposant aux quolibets. NON !
Les jointures de ses mains étaient devenues blanches sous la colère, elle serrait des mains la Duchesse, promettant vendetta aux malheureux qui passeraient son chemin. Colère exacerbée, décuplée contre celui qui était responsable de létat de son double, sa Bettym, la mort la mort haine et violence se mélangeant dans son esprit.
Beths, s'il te plaît,
Cette dernière posa dabord ses yeux sur la main amie qui avait retenue son avant bras dont la main était posé sur la garde de son épée, et puis remontant jusquaux prunelles de son amie.
je lui ai juré que personne n'en saurait rien. Si tu vas le voir, il saura que je n'ai pas tenu cet engagement. Ne m'enlève pas la dernière once d'honneur qu'il me reste.
Déchirure dans lesprit, dans les pensées du Prévost Royal . Lhonneur et de se rappeler ce qui sétait passé des années auparavant lorsquelle fut prévôt du BA, et Bettym Procureur, lorsquun homme avait tenté de menacé son honneur non, non, elle ne pouvait pas, elle ne pouvait pas pauvrement recopier ce quelle avait ressentit ce jour là, et en aucun cas, elle ne pouvait tomber dans lexcès inverse et être celle qui mettrait en cause lhonneur de son amie. Calme après la tempête, la colère violente retomba.
Échange de regards entre ces deux femmes qui se connaissaient si bien, un brin damertume échappant à lune dentre elle
Tu me connais ma Bettym, connais mes réactions, et tu sais de quels mots user
Soupir de la Gondole qui se mit à étudier la future habitante de Dié Comment les appelait on ? Diésienne ? Combien de temps restait-il avant que sa grossesse ne soit visible ? Et surtout quallait-elle faire ?
Beths se mit à observer un point au dessus du visage de Bettym, le paysage, la campagne, le Lyonnais était-ce pour cela que son amie fuyait le BA ? Peut être
Adopter son enfant et le faire passer pour sien ? Non, non, jamais elle ne pourrait mentir ainsi à lhomme quelle aimait. Marty mourrait denvie davoir un enfant, mais le sien, le leur, fruit de leur amour et non de celui de sa marraine Beths poussa un nouveau soupir ne voyant quune solution
Eh bien, il ne nous reste quà te trouver un époux avant que ta grossesse ne soit trop visible ! Et ne chuine pas ! Cest à cette condition, et cette condition uniquement, que je te donne ma promesse de ne pas chercher à rencontrer le père de ton enfant !
Et jai carte blanche en la matière, aussi bien sur la méthode, que sur le choix de lhomme.
Il allait falloir poser des affiches, user des services des colporteurs, écrire à Marty, il avait peut être quelques nobliaux sous le coude, et cela permettrait dune pierre, deux coups, Bettym naurait cette fois pas le choix, elle serait anoblie et elle serait marié avec un homme quelle aurait choisi, donc quelle apprécierait cétait forcément logique.
Et présentement, elle avait un fort besoin de défoulement une joute, oui une joute serait parfaite, et si Aristote le lui permettait, elle pourrait venger lhonneur de son amie contre cet homme Après tout, navait elle pas mit à terre lancien Capitaine de la Garde Royale lors des dernières joutes ?
Mots, phrases, décisions occupèrent les deux B encore quelques temps, mais il était lheure de repartir
Nos compagnons vont nous attendre et sinquiéter Bettym, reprenons la route, rattrapons les, et sèche tes larmes Jeannette, ton enfant aura un père
Un timide sourire naquis alors sur les traits de Beths alors que les deux femmes se mettaient en selle, et talonnait leurs cheveux pour rejoindre leurs amis et le reste du cortège.
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BANNIERE EN COURS DE MODIFICATION
Oh quelle naimait pas le regard fuyant que lui lançait son amie, quelle craignait la gêne quelle sentait doucement planer dans lair, lheure était grave et Beths sentait quirrémédiablement une cassure se ferait sentir.
Lil perçant et aiguisée, la Dame de Gondole put remarquer successivement les rougeurs de Bettym, ses mains qui fébrilement sagitaient sur les rennes de son cheval Bettym cherchait ses mots, fait particulièrement inhabituel de sa part, et silencieusement le cur de Beths se brisait.
J'ai appris une chose... ou plutôt je sais maintenant pourquoi il ne faut jamais réveiller un homme qui dort. Tu le sais toi ?
Non
Un mot, un seul, prononcé sèchement. Bettym tournait donc autours du pot avec elle ? Vexation fut le premier sentiment que ressentit en cet instant Beths toujours sans quitter des yeux son amie. Regard franc, direct, sans le moindre ombre de doute, regard où la colère doucement pouvait sy percevoir, reflet de lâme, reflet des perceptions, et en cet instant le Prévôt Royal se sentait démunie.
Et le silence planait dans lair pesant, électrique, tendu Et rien ne venait. La patience nétant pas franchement son fort, elle ne put sempêcher une pique, espérant faire réagir sa jumelle de cur, espérant la sortir de sa sorte de léthargie
Non, mais lorsquil pleuvra des hallebardes tu me donneras peut être explication
Rho... c'est pas facile à dire !
Ben tient pensa Beths tout en observant son amie, que pensait-elle donc, quelle navait encore point compris ? Que ces indispositions régulières depuis le début de leur voyage lavaient laissée de marbre ? Quelle nétait point femme pour comprendre ? Les bras croisées sur sa poitrine, Beths attendait, elle attendait que son amie se décide : lui faire ou non confiance. Car elle ne pourrait rien, ne pouvait rien, Bettym devrait décider seule, et si elle se confiait, alors seulement de toute façon la seule solution était trouvée, il lépouserait et cétait tout.
Oui ! J'ai fauté... Et oui ! Tu avais raison, je n'aurais jamais dû me laisser tenter par Asmodée. Ils doivent bien rire là haut ! Ils ont gagné... Je suis perdue. Comment une veuve peut être grosse, hein ? Je te le demande !
Euh ben ordinairement je suppose euh tu connais mes talents de scribe donc je ne te ferai pas un portrait, et puis euh A son tour le second B se mit à rougir, Beths nétait plus aussi naïve quelle lavait été, Bettym semblait avoir oublié ce détail, mais Marty y avait veillé, avec ardeur même, ce qui ne lui avait franchement pas déplu Et les rougeurs saccentuèrent à cette pensée, alors que Bettym poursuivait sa diatribe. Mais pourquoi sénervait elle donc ainsi ? Certes, elle navait jamais cautionné lunion de son amie, elle navait jamais pu accepter le fait quelle puisse le voir en catimini, elle lavait bien mise en garde contre cet hymen interdit, et que cet homme se jouait delle. Mais, elle était femme, elle était enceinte, et il allait enfin réparer et assumer sa paternité. Tout ceci était dune simplicité naturelle.
Mais apparemment cela ne devait pas paraître si évident à son amie qui se mit doucement à pleurer.
Comment je vais faire pour m'en sortir Beths ?
Beths sapprocha de son amie doucement, la prenant dans ses bras, lui frottant amicalement le dos, caressant ses cheveux
Allons Bettym, chut, tout ira bien tu verras
La duchesse sentait les larmes de son amie lui couler dans le cou dans les cheveux, mais elle nen avait que faire, Bettym souffrait, fragile en cet instant, dévoilant ses tords, ses actes, son bonheur
Aide-moi je t'en supplie... Je ne pourrais jamais garder cet enfant sans père ! Quelle mère je serais ? Comment il pourrait survivre à toutes les méchancetés de ces personnes moralistes comme je l'ai été ? Il faut que cette vie qui est là... Il lui faut trouver une famille plus digne que celle que je pourrais lui offrir. Crois-tu que tu pourrais trouver parmi tes gens...
Non !
Immédiatement Beths comprit ce que Bettym avait en tête, immédiatement la Dame de Gondole saisit pourquoi rien nétait simple, pourquoi Bettym était malheureuse présentement, pourquoi elle pleurait, combien elle se torturait lesprit, le cur, et lâme : elle ne comptait pas prévenir le père, et comptait encore moins lui faire assumer sa descendance, et elle porterait seule sur ses épaules tout le poids de sa folie, de sa félicité Les 2 B se raidirent exactement au même instant, sécartant tels deux aimants de mêmes pôles, et alors quun orage menaçait dans les prunelles révélatrices de la Gondole
N'y pense même pas !
SI ! Jy pense figure toi ! Il est aussi coupable que toi !
Il n'est pas coupable. Je suis la seule fautive. Il a proposé c'est tout... Il ne m'a pas menacé et j'ai disposé en toute connaissance de cause. Rien ne devra lui arriver.
Cest trop facile ! Il a le beau rôle, il ta séduite, et ta mise grosse ! Il est FAUTIF ! Et sil ne peut assumer il nest quun .. quune raclure !, il ta envoyé à ta perte
Colère, douce, insidieuse qui doucement sinfiltrait dans ses veines. Il était hors de question quelle laisse son amie défendre et protéger lenfant quelle portait seule en son sein
Je l'aime Beths. Promets-moi que tu ne chercheras pas à le voir.
Si Bettym ne voulait entendre raison Il ne restait quune solution, le voir. De colère, de courroux, ses lèvres, désormais serrées et traçant une ligne fine sur son visage dhabitude avenant, tressautèrent
PROMETS-LE !
La compression de son bras la fit grimacer plus quelle ne voulu, mais néanmoins, sa résolution ne faiblissait pas. Non, elle ne pouvait faire une telle promesse
Je ne le puis ma Bettym. Il y a quelques temps déjà, lorsque devant mon insistance, lorsque devant mes questions tu mas enfin avoué que tu aimais quelquun et que tu étais heureuse, et moi horrifiée de savoir qui il était, je tai alors promis de ne jamais prononcer son nom, de ne jamais en parler, et cette promesse, tu le sais, je lemporterais dans ma tombe.
Mais aujourdhui Bettym, cest différent ! Tu nes plus seule, et je refuse que tu tombes dans la décadence, harcelée par lEglise et ses représentants, risquant le bucher, et texposant aux quolibets. NON !
Les jointures de ses mains étaient devenues blanches sous la colère, elle serrait des mains la Duchesse, promettant vendetta aux malheureux qui passeraient son chemin. Colère exacerbée, décuplée contre celui qui était responsable de létat de son double, sa Bettym, la mort la mort haine et violence se mélangeant dans son esprit.
Beths, s'il te plaît,
Cette dernière posa dabord ses yeux sur la main amie qui avait retenue son avant bras dont la main était posé sur la garde de son épée, et puis remontant jusquaux prunelles de son amie.
je lui ai juré que personne n'en saurait rien. Si tu vas le voir, il saura que je n'ai pas tenu cet engagement. Ne m'enlève pas la dernière once d'honneur qu'il me reste.
Déchirure dans lesprit, dans les pensées du Prévost Royal . Lhonneur et de se rappeler ce qui sétait passé des années auparavant lorsquelle fut prévôt du BA, et Bettym Procureur, lorsquun homme avait tenté de menacé son honneur non, non, elle ne pouvait pas, elle ne pouvait pas pauvrement recopier ce quelle avait ressentit ce jour là, et en aucun cas, elle ne pouvait tomber dans lexcès inverse et être celle qui mettrait en cause lhonneur de son amie. Calme après la tempête, la colère violente retomba.
Échange de regards entre ces deux femmes qui se connaissaient si bien, un brin damertume échappant à lune dentre elle
Tu me connais ma Bettym, connais mes réactions, et tu sais de quels mots user
Soupir de la Gondole qui se mit à étudier la future habitante de Dié Comment les appelait on ? Diésienne ? Combien de temps restait-il avant que sa grossesse ne soit visible ? Et surtout quallait-elle faire ?
Beths se mit à observer un point au dessus du visage de Bettym, le paysage, la campagne, le Lyonnais était-ce pour cela que son amie fuyait le BA ? Peut être
Adopter son enfant et le faire passer pour sien ? Non, non, jamais elle ne pourrait mentir ainsi à lhomme quelle aimait. Marty mourrait denvie davoir un enfant, mais le sien, le leur, fruit de leur amour et non de celui de sa marraine Beths poussa un nouveau soupir ne voyant quune solution
Eh bien, il ne nous reste quà te trouver un époux avant que ta grossesse ne soit trop visible ! Et ne chuine pas ! Cest à cette condition, et cette condition uniquement, que je te donne ma promesse de ne pas chercher à rencontrer le père de ton enfant !
Et jai carte blanche en la matière, aussi bien sur la méthode, que sur le choix de lhomme.
Il allait falloir poser des affiches, user des services des colporteurs, écrire à Marty, il avait peut être quelques nobliaux sous le coude, et cela permettrait dune pierre, deux coups, Bettym naurait cette fois pas le choix, elle serait anoblie et elle serait marié avec un homme quelle aurait choisi, donc quelle apprécierait cétait forcément logique.
Et présentement, elle avait un fort besoin de défoulement une joute, oui une joute serait parfaite, et si Aristote le lui permettait, elle pourrait venger lhonneur de son amie contre cet homme Après tout, navait elle pas mit à terre lancien Capitaine de la Garde Royale lors des dernières joutes ?
Mots, phrases, décisions occupèrent les deux B encore quelques temps, mais il était lheure de repartir
Nos compagnons vont nous attendre et sinquiéter Bettym, reprenons la route, rattrapons les, et sèche tes larmes Jeannette, ton enfant aura un père
Un timide sourire naquis alors sur les traits de Beths alors que les deux femmes se mettaient en selle, et talonnait leurs cheveux pour rejoindre leurs amis et le reste du cortège.
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BANNIERE EN COURS DE MODIFICATION