phillau
Toutes les réflexions du monde semblaient se partager l'esprit de sa cousine. Un moment ses yeux reflétaient la peur de mille démons alors qu'un moment suivant, ils s'étaient emplis de toute la malice qu'elle pouvait développer.
Ce fut le cas et Phillau garda son étreinte autour de son bras, les moments lucides se succédait sans se ressembler et il voulait pouvoir contrôler sa cousine si celle-ci se perdait dans les méandres de ses songes.
Quelle belle sottise que cela, vouloir contrôler Izarra, pensa Phillau intérieurement. Jamais quiconque n'avait pu s'y essayer alors qu'elle était pleine de raison, comment cela pouvait-il changer alors que maintenant des songes la contrôlait.
Marchant à ses côtés vers l'autel et vers leurs places toute proches, Phillau la serra contre lui. Il avait vu des femmes possédées cracher mille humeurs dans des râles incontrôlables mais il savait qu'Izarra n'était pas encore dans une telle déchéance. Il ne craignait pas pour ses étoffes et ses broderies mais plus pour elle.
Se signant au passage de l'autel, Phillau passa une main réconfortante dans le dos d'Izarra et il l'a pria de s'asseoir. Le mariage allait bientôt débuter, le bruit des chariots à l'extérieur le laissait présagé, et il ne voulait pas que sa cousine soit debout, effrayée par tant de monde, quand les promis rentreraient.
Asseyons-nous en attendant, voulez-vous ? Je vais faire quérir un bol d'eau.
Avant de se retourner vers un servant de messe dans la pénombre, Phillau jeta un dernier regard à sa cousine et déposa un baiser sur son front. Il aurait voulu pouvoir passer une main et sentir son futur neveu qui grandissait en elle, mais tant de sollicitude n'aurait fait que diriger les sous-entendu et les railleries vers eux.
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Ce fut le cas et Phillau garda son étreinte autour de son bras, les moments lucides se succédait sans se ressembler et il voulait pouvoir contrôler sa cousine si celle-ci se perdait dans les méandres de ses songes.
Quelle belle sottise que cela, vouloir contrôler Izarra, pensa Phillau intérieurement. Jamais quiconque n'avait pu s'y essayer alors qu'elle était pleine de raison, comment cela pouvait-il changer alors que maintenant des songes la contrôlait.
Marchant à ses côtés vers l'autel et vers leurs places toute proches, Phillau la serra contre lui. Il avait vu des femmes possédées cracher mille humeurs dans des râles incontrôlables mais il savait qu'Izarra n'était pas encore dans une telle déchéance. Il ne craignait pas pour ses étoffes et ses broderies mais plus pour elle.
Se signant au passage de l'autel, Phillau passa une main réconfortante dans le dos d'Izarra et il l'a pria de s'asseoir. Le mariage allait bientôt débuter, le bruit des chariots à l'extérieur le laissait présagé, et il ne voulait pas que sa cousine soit debout, effrayée par tant de monde, quand les promis rentreraient.
Asseyons-nous en attendant, voulez-vous ? Je vais faire quérir un bol d'eau.
Avant de se retourner vers un servant de messe dans la pénombre, Phillau jeta un dernier regard à sa cousine et déposa un baiser sur son front. Il aurait voulu pouvoir passer une main et sentir son futur neveu qui grandissait en elle, mais tant de sollicitude n'aurait fait que diriger les sous-entendu et les railleries vers eux.
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