Enored
Quand une ombre silencieuse attend une troupe ...
Une ombre, elle n'était plus qu'une ombre, seule. Dans le soleil couchant, une ombre bien armée attendait une troupe. Capuche recouvrant le visage, arc et sacoche en bandoulière, deux épées aux côtés, elle attendait sur le dos de son cheval. Tous les soirs, elle venait au même endroit et attendait en silence.
Le silence, elle s'y était murée depuis ce jour maudit. Elle avait bien ressentit qu'il ne fallait pas aller à Joinville ... mais ... ils y avaient galopé, lui heureux d'abandonner les traces de Jean-jean, elle avec l'espoir de retrouver la Dagueuse. Elle en revenait seule, plus seule que jamais.
Depuis sa mort, elle n'avait parlé que peu, avec Félina et les autres membres de la Zoko. Une proposition dans un coin de son esprit, l'Irlandaise s'était décidée à quitter la ville pour rejoindre tout de même la troupe qui n'allait pas tarder à arriver.
Soupire d'impatience. C'était ce jour là qu'ils devaient arriver. Et ils n'étaient pas là. Le regard sombre fixé sur l'horizon, la rouquine ne les attendait que pour dire qu'elle n'avait pas retrouvé Guillaume et perdu la trace de Jean-jean. Ils se débrouilleraient. Elle se moquait bien ce qu'ils allaient devenir. Son but à présent : Aix. Faire construire et mener sa future flotte. Reprendre la mer et oublier.
Le coeur de la pirate s'était refermé quand il avait définitivement fermé les yeux. Lui, Henri, le seul homme qu'elle avait jamais aimé. Le regard fixé vers le couchant, la rouquine vit enfin le mouvement qu'elle attendait mais n'espérait pas. Leur vie n'était plus la sienne. Elle resterait un jour ou deux avec eux puis partirait. Seule.
Avant, avec Henri, ils se seraient portés à leur rencontre. Mais pas cette fois, à l'abri sous sa capuche, elle les regardait s'approcher. Elle vit le sourire de Caline lorsque celle-ci la reconnu mais fut bien incapable de rendre le sourire. Toute joie avait disparu à jamais pour la pirate. Elle ne sourirait plus. En silence, elle dévisagea chaque membre la troupe, aucun ne manquait à l'appel... Elle ne prendrait pas la parole en premier.
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Une ombre, elle n'était plus qu'une ombre, seule. Dans le soleil couchant, une ombre bien armée attendait une troupe. Capuche recouvrant le visage, arc et sacoche en bandoulière, deux épées aux côtés, elle attendait sur le dos de son cheval. Tous les soirs, elle venait au même endroit et attendait en silence.
Le silence, elle s'y était murée depuis ce jour maudit. Elle avait bien ressentit qu'il ne fallait pas aller à Joinville ... mais ... ils y avaient galopé, lui heureux d'abandonner les traces de Jean-jean, elle avec l'espoir de retrouver la Dagueuse. Elle en revenait seule, plus seule que jamais.
Depuis sa mort, elle n'avait parlé que peu, avec Félina et les autres membres de la Zoko. Une proposition dans un coin de son esprit, l'Irlandaise s'était décidée à quitter la ville pour rejoindre tout de même la troupe qui n'allait pas tarder à arriver.
Soupire d'impatience. C'était ce jour là qu'ils devaient arriver. Et ils n'étaient pas là. Le regard sombre fixé sur l'horizon, la rouquine ne les attendait que pour dire qu'elle n'avait pas retrouvé Guillaume et perdu la trace de Jean-jean. Ils se débrouilleraient. Elle se moquait bien ce qu'ils allaient devenir. Son but à présent : Aix. Faire construire et mener sa future flotte. Reprendre la mer et oublier.
Le coeur de la pirate s'était refermé quand il avait définitivement fermé les yeux. Lui, Henri, le seul homme qu'elle avait jamais aimé. Le regard fixé vers le couchant, la rouquine vit enfin le mouvement qu'elle attendait mais n'espérait pas. Leur vie n'était plus la sienne. Elle resterait un jour ou deux avec eux puis partirait. Seule.
Avant, avec Henri, ils se seraient portés à leur rencontre. Mais pas cette fois, à l'abri sous sa capuche, elle les regardait s'approcher. Elle vit le sourire de Caline lorsque celle-ci la reconnu mais fut bien incapable de rendre le sourire. Toute joie avait disparu à jamais pour la pirate. Elle ne sourirait plus. En silence, elle dévisagea chaque membre la troupe, aucun ne manquait à l'appel... Elle ne prendrait pas la parole en premier.
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