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[RP] Dans le monde des Gueuses (taverne IG/RP)

Aeternitae
Machinalement, la main d'Æternitæ se porta à son front et en décolla un morceau de jambon accompagné de couenne. Il le renifla et, visiblement satisfait, l'enfourna dans sa bouche. Une lampée de bière pour faire passer le tout, il se resservit une chope au tonneau de Paulha tout en l'écoutant.

Bon Aeter moi je dis , à nous 12 de cinq ou sept qu'on est , on peut faire un truc ! Je le sens ! Je vais y réfléchir mais je sens qu'on peut faire quelquechose. Le mieux c'est que je dise rien, tu le répète pas et tu dis surtout pas que c'est moi qui te l'ai dit ! Mais y'a la place pour faire un truc !

Tout en observant Paulhaguétois, il attrapa son poignard et commença à se curer les dents pour essayer d'en déloger un morceau de couenne. Songeur et le regard dans le vague, il lui répondit.

Bah écoute, à 12 ou 7 ou 5 on a une capacité de combat que beaucoup d'armées bourbonnaises pourraient nous envier. Ainsi armés, on pourrait écumer les routes d'Auvergne sans craindre grand chose, si ce n'est ...

Un vacarme derrière lui attira son attention. Il se retourna, observa Waleran par terre et Venitia qui se relevait.

Dis moi Aet, ça fait un petit moment qu'on a pas vu du pays si tu vois ce que je veux dire hein. j'aimerais bien faire un tour du côté des monts d'Auvergne, parait que c'est super beau là bas..

T'écoutes donc jamais ? Sois à c'qu'on t'dit ! Si ce n'est, disais-je, que les auvergnats sont des suppôts de Satan. Oui, farpaitement môssieur, des suppôts ! Ce sont les seuls assez bêtes pour aller mettre leur tête dans le cul du Sans Nom ! C'est pas pour rien s'ils passent autant de temps dans le lavabo ! Ils se sentent merdeux. Et donc, ils sauront combien nous sommes, ils prépareront deux ou trois armées avec une quinzaine ou une vingtaine d'hommes, ils nous poutreront, et ils repartiront comme si de rien n'était. Mais moi je veux bien prendre le risque.

Il réprima une petite remontée gastrique, se redressa en se tenant à la table, reprit une gorgée de bière et réajusta sa tenue. Droit et fier, tête haute, la main gauche sur la poignée de Kenaz et la main droite sur son cœur, il serra les dents et annonça :

C'est un beau jour pour vomir !

Il se laissa finalement retomber sur sa chaise, attrapa sa chope et la vida.

Blurp ! Mais pas tout de suite ...

Aeter, s'il te plait paye ta tournée que de la voir parler autant me met soif à la bouche !

S'exécutant, il attrapa une tranche de pain et une poignée de pâté qu'il étala sur le pain avec les doigts, puis l'enfourna dans la bouche de Venitia.

Mais sans rire y'a un p'tit gout d'noisette non ? sans rire ? y'a d'la noisette ou pas ? y'a autre chose aussi mais je trouve pas

Y'en a ! T'as beau dire, y'a pas seulement que de la noisette, y'a autre chose. Ça serait pas des fois de la betterave, hein ?

N'empêche, de la betterave dans du pâté ! C'est un monde ça ! La betterave, c'est pour nourrir les cochons normalement, éventuellement les auvergnats, mais pas les hommes ! Il se remplit une nouvelle chope de bière, et la leva en entonnant une chanson.

Les auvergnats, c'est comme les cochons
Plus ça devient vieux, plus ça devient bêêêêête
Les auvergnats, c'est comme les cochons
Plus ça devient vieux, plus ça deviennnnnnnnnnnt ...

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Celeste.
Chemin faisant..

*Je rencontrais l’beau cap’taine avec mes bottes d’ébène … je rencontrais l’beau cap’taine .. hohoho … le soutenant .. titubant .. sur le sentier, pesait lourd le sanglier .. hohoho ..* .. l’inspiration bouillonnait dans sa petite tête .. sur que ce serait un succès ! .. Pas un instant, sa main ne s’égara sur le corps musclé et ferme de Paul, jamais ! Elle s’assurait juste qu’il n’avait rien de cassé. Son esprit de dévotion étant sans limite. Il était certain qu’elle aimait à se dévouer corps et âme, parfois maladroitement certes, mais au moins se donnait elle entièrement.

Par Doué .. un coin de paradis


D’humeur innovante, elle laissait libre court a son don artistique.
Petite lumière vacillante filtrant au travers les fenêtres qui attirent l’œil.
Enfin la taverne est proche, elle va pouvoir se débarrasser du poids mort, sourire plus que ravit qui naquit sur ses lèvres. Elle joue de la dévotion mais pas de la sottise.
Son regard gris détaille la façade, s’arrête un instant, poursuit son observation, revient en arrière, gorge sèche, déglutissant péniblement. En reste figé sur place, bouche béate.
Ne sait plus, où, ni quoi, ni comment, peu lui importe. Par Doué, le Très-Haut a entendu ses prières.


Subjugué par l’incon … nu …

L’esprit occulte tout, le regard est captif, envouté, totalement happé par cette vision divine.
Adoration, prosternation devant l’être suprême. Elle est heurté, grimace, ronchonne, qui ose ainsi perturber sa contemplation ! Petite voix bien connue, incapable de prononcer un mot, son bras se lève mollement, indication du doigt.




Nom de Dieu de nom de Dieu !!!

Tu blasphèmes Kay ..
bien que ses propres pensées soient tout bonnement indécentes.

T’as … t’as .. vu … il …


Oui .. je vois même très bienmot soupiré.

La main de son amie se crispant de plus en plus sur son bras, souhaitait elle l’entrainer ou tout simplement s’y agripper pour ne pas chanceler, question qui ne trouvera jamais réponse.
Soupir devant tant de grâce, de beauté et de perfection. Douce quiétude envahissant le corps devant l’absolu, soupir à fendre l’âme.
La pression sur son bras la ramène peu à peu à l’instant, grommelle tout en libérant son bras, croise les bras sur sa poitrine en scrutant son amie.


Kay !!! À l’intérieur est tout de suite ! C’est inconvenant d’épier de la sorte ! allez zou ! ..

Qu’il est bon de se donner bonne conscience, dernier petit regard à la dérobée. Poussée dans le dos de son amie pour la faire avancer et pénétrer dans la taverne.
Rejoindre le petit groupe, s’attablée, prendre au saut la conversation. Auvergne ? Moue méprisante. Tout sauf ça.
Et !!! Mais l’auteur interprète c’est elle et pas lui ! Applaudit cependant l’excellence et la justesse des mots !
Elle aurait bien levé sa chope encore aurait il fallut en avoir une, se penchant sur Paul, elle lui emprunte la sienne, se lèche déjà les babines, la lève, la porte à ses lèvres, moue de dégout, beurkkk, il bave en plus, elle la repose, y regarde de plus près, qu’est ce ? .. non … si … des miettes et du … autant ne pas chercher à savoir … la fait glisser sur la table, loin d’elle, parfois mieux vaut mourir de soif.

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un instant avec lui avait un goût d'Aeternitae ...
Venitia
Les auvergnats, c'est comme les cochons
Plus ça devient vieux, plus ça devient bêêêêête
Les auvergnats, c'est comme les cochons
Plus ça devient vieux, plus ça deviennnnnnnnnnnt
...

Le goût du pâté ce n'est pas que c'est pas bon, mais avec la bière ça a grandement du mal à passer. Les piaillements de Aet était insupportable et la rousse n'avait plus qu'une solution pour s'exprimer, cracher. Quand une rouquine crache ça part assez loin, là pour le coup la tartine ou du moins ce qu'il en restait s'écrase sur le chemise de Sheri.

Aet, tu fais mal aux yeux, euh oreillessssssss.

Ses doigts enlacent amoureusement la chope qu'Aet lui tendait à nouveau, enfin façon de parler. Elle en était à sa quatrième voir cinquième chope, la rouquine, facile, et comme tout le monde le sait lorsqu'on est habitué à boire du lait, cinq bière ça commence à faire. La tête lui tournait légèrement alors que les hommes qui l'entouraient avait les visages qui se déformaient peu à peu.
Une rousse bourrée personne encore ne sait ce que cela engendre et bien voilà qui allait changé.
Un pied force, bientôt suivit du second pour relever le corps lourd de la rouquine
.

Oulaaaa, j'aurais pas du temps, hic, boire moi.
Z'avez pas une aiguille pour percer que la bière s'écoule, hic, hors de, hic, moi
.

Son pied glisse alors sur le sol de la taverne et Venitia se rassoit presque aussi vite qu'elle c'était levée.

Tiens, hic, y'a le plafond qui hic, tourne.

J'ai chaud.
Fait chaud non, vous trouvez pas?
Faut que je, hic, prenne l'air, ça va pas là.

Je voudrais un verre de lait sviou plait, non une chope de lait c'est mieux
.

Elle se retourne alors sur sa chaise pour apercevoir son Duc toujours le cul par terre.

Tu sais, tu devrais venir avec nous, on s'amuse bien ici.

Elle se lève alors s'avance vers Aet et passe son bras par dessus son épaule.
La chope que se dernier tenait bascule dans la main de la rouquine
.

Merci l'ami.

Ses yeux se portent alors des hommes, aux femmes, et des femmes, aux hommes.

Allez, le premier qui arrive à vider tout l'abreuvoir il a gagné mais attention faut le faire tout nu.

Elle se recule alors et s'avance en titubant vers son Duc, elle s'arrête alors et se tourne devant tout le monde. Lentement elle défait les lacets de son corsage.

Qui m'aime me suive.

Elle se retourne alors vers Wal finissant de retirer sa chemise.
Cette dernière glisse au sol dévoilant au Duc, la poitrine nu de sa duchesse
.

Tu as pas soif ? y'a l'abreuvoir qui attend.
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Paulhaguetois
Y'en a ! T'as beau dire, y'a pas seulement que de la noisette, y'a autre chose. Ça serait pas des fois de la betterave, hein ?

oui y'en a oui, c'est une terrine de sanglier où qu'ils nous ont mis un peu de cochons sans doute !!!
J'ai connu une auvergnate qui en mangeait 2 tartines tous les matins, une rousse comaque ? comment c'était son p'tit nom, déjà ?


Les auvergnats, c'est comme les cochons
Plus ça devient vieux, plus ça devient bêêêêête
Les auvergnats, c'est comme les cochons
Plus ça devient vieux, plus ça deviennnnnnnnnnnt ...


Celeste imperturbabe vient zieuter son verre à bière, y trouve des bouts douteux de patés et autres jamboneaux, fait la grimace et repousse la choppe plus loin

ah ben eeeeettttt mon veeerrrreeeeuuuhhhh, Celeste euuhhh mon verreeeuuuh
Alleeez quoi soit pas coquine , rend moi mon verre à moi que j'ai quoi !!!
Celeste, Cheleste, il faut que j'te parle !!! Que tu joues avec mon verre je disais rien , je disais rien !! Que tu me cache mon verre je dis non !!
Cheleste rend le verre à paulha, allez rend le verre à poil là !!! hein à poil là ? mais qu'elle fait quoi véni ? bon diou mais elle est bien gaulée la taquine, jolie paire d'oiseaux ma foi !!!
CHélaichete tu pourrais avoir l'amabilité de suivre Véni quand elle propose une activité ludique et primesautière, une tournée pour ces dames !!!!!
QU''est-ce qu'elle dit ? l'abreuvoir ? OUAIS !!!! tous à l'abreuvoir !!!!!
Allez Aet et Wal tous avec moi on se prend la Véni, on se la retourne et on la fourre !!!!!

dans l'abreuvoir la tête la première !!!! On l'aime tant qu'on la précède !!!!


soudain un rien déssaoulé, le paulho un rien r^veur face à cette rousse comment ? déjà ah oui commaque !!! se lève d'un bond et se dirige vers la véni afin de l'attrapper par les jambes

allez les gars , me laissez pas tout seul !!! on se la noie , ça nous rafraichira la tourterelle
d'ailleur Paulh une tourte airelles et on peut boire jusqu'au bout de la nuit !!!!

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Si tu veux des PE, je peux !!!
Aeternitae
J'ai connu une auvergnate qui en mangeait 2 tartines tous les matins, une rousse comaque ? comment c'était son p'tit nom, déjà ?

Veni la murataise !

Æternitæ reprit un peu de terrine sur une tranche de pain.

Faut quand même admettre que c'est plutôt un pâté d'homme.

Se resservant une chope de bière, il en profita pour remplir toutes celles qui trainaient sur la table et les fit glisser en direction du muratais et des deux gueuses.

Allez, sans faux col, la fête est plus folle !

Allez Aet et Wal tous avec moi on se prend la Véni, on se la retourne et on la fourre !!!!!

Æter manqua de s'étouffer en entendant les propos de Paulha. Il se retourna vers Venitia pour comprendre ce qui le mettait dans cet état, et écarquilla les yeux. Faut dire que Venitia ne buvait jamais autre chose que du lait en taverne ...

Oh bah Veni ! Sans faux col, sans vrai col et sans chemise non plus !

Il leva les yeux au ciel et secoua la tête.

L'alcool à c't'âge là ! Nous par contre, on est des adultes, on pourrait peut être s'en faire un petit ?

Il vida sa chope et tenta de la remplir avec le tonneau de Paulh... qui était déjà vide. Il soupira.

Seulement, jetant un coup d'œil sur le tonneau posé sur le comptoir, le tout venant a été piraté par le môme. Qu'est ce qu'on fait, on s'risque sur le bizarre ? Ça va rajeunir personne.

allez les gars , me laissez pas tout seul !!! on se la noie , ça nous rafraichira la tourterelle

Il hésita. C'est qu'il avait encore soif ! Il se leva finalement en titubant et s'approcha de Paulha.

Bah Paulha tu veux faire quoi ? Moi j'veux bien la prendre, hein, mais elle serait consentante, c'est pas drôle !

Se tourna vers Waleran qui restait cloué au sol.

Gamin ! Reviens gamin, c'était pour rire !

Apercevant Paulha qui attrapait les jambes de la rouquine, il lui prit les deux bras en foudroyant Paulha du regard.

M'enfin Paulha, sois à c'que tu fais, y a les cheveux qui trainent par terre ! C'est une gueuse, certes, mais pas une serve d'puis hier que j'sache ! Et tu veux noyer quoi ?

Regard qui se pose sur Venitia.

Fais pas attention à c'qu'il dit, Veni, tu connais Paulh, c'est le roi du calembour ! Et du lapsus, aussi, des fois.
D'ailleurs, c'est bien connu, le lapsus l'habite ! Hein ? Comment ça pas toi ?! Waleran ! Viens voir ici gamin, on a un truc à te demander à propos de Veni !

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Celeste.
Le séant à peine pausé, le verre repoussé que Paul invective à tue-tête, l’est rétamé le pauvre chou. Mouvance de son corps, se déplace venant entourer de ses bras les épaules, mmmmhhh, bien faites de Paulo. Elle n’a le temps de le calmer en lui donnant sa chope, ni même de lui répondre. Que le grand corniaud se lève, la soulève par la même occasion et qu’elle se retrouve le cul par terre.

Ouch ! et pour son arrière-train et pour sa fierté.

Nanmého ! Depuis quand Paul ne lui prêterai plus attention, d’accord y a Lalie mais tout de même hein ! Ou est-elle d’ailleurs ??? Elle ne sait toujours ce qu’ils foutent ici, si ça se trouve son amie n’est même pas là.


CHélaichete tu pourrais avoir l'amabilité de suivre Véni quand elle propose une activité ludique et primesautière, une tournée pour ces dames !!!!!
QU''est-ce qu'elle dit ? l'abreuvoir ? OUAIS !!!! tous à l'abreuvoir !!!!!
Allez Aet et Wal tous avec moi on se prend la Véni, on se la retourne et on la fourre !!!!!


Qu’est ce qu’il raconte, faire de même ??? Tout en ronchonnant se redresse, massant ses fesses, zieutant Paul, partit dans un nouveau délire, à poil ??? Ça ne s’arrange pas pour lui, son attention se porte, en reste bouche bée, la tête s’incline légèrement sur le coté, ouai vrai qu’elle est bien foutue. Mais qu’est ce qu’elle fait parterre ? Drôle de position tout de même, pas très confortable. Bon faut dire que Paul est une grosse brute de cap’tain de soule mais tout de même, elle a du mal à imaginer Lalie dans cette … pensées qui s’égarent.

L’ancêtre qui picole tout autant, rejoint le muratais. Position un peu plus orthodoxe du feu follet. Rassurée un court instant, moue déconfite dès que le patriarche ouvre la bouche. Un ça va deux bonjour les dégâts, vu l’âge avancé des deux coqs, doivent plus trop avoir l’habitude devoir une femme à moitié dévêtue, pas très rassurant. Suffit que ça s’échauffe respectivement et .. autant ne pas imaginer le pire et agir. Ni une, ni deux, elle s’élance, pause, attend depuis quand Celeste aurait elle l’âme charitable ? Longue réflexion, cherche, fouille, bon et bien depuis maintenant.


S’élance donc, le banc, la table et le gabarit de Paulo, elle n’a pas bien mesuré la distance, elle se prend les pieds dans le coin de la table, son corps lancé dans le vide s’avachit lourdement à même le sol, mouvement instinctif de se retenir à la première chose, arfff, pas de chance les braies de Paul, le lien cède sous l’élan et l’emprise de ses mains et tombent dans un léger froissement sur les chevilles du cap’tain.
Elle encaisse l’impact, redresse la tête, elle n’aurait jamais dut, nez à nez, enfin non, nez à … vue imprenable sur une pleine lune toute poilue, musclé certes, mais poilue.


Paulo, surtout te laisse pas aller hein mon grand.
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un instant avec lui avait un goût d'Aeternitae ...
Damekay
Désillusion ….

Poussée … oui poussée dans le dos par sa propre amie qui de plus est .. Ose ! Oui je dis bien ose lui faire la morale !!
La brune marmonne entre ses dents … *mouais … bein si tu t’étais pas pâmée devant je te serais pas rentrée dedans d’abord … puis t’avais pas besoin de zieuter la première ! …* Bah oui finalement fallait qu’elle se trouve bonne conscience aussi la Kay …


Retour aux sources ?

La porte de la taverne s’ouvre … froncement de sourcils des longues boucles brunes … heu .. Ouais … mais non … ça va pas le faire ça … Ca braille .. Ça cuve, ouais bon ça .. Ça passe … et en plus ça se défringue ! … Pas qu’elle soit contre ce genre de truc mais là .. L’en voit pas vraiment l’utilité surtout … Une chope au hasard qu’elle attrape sur la table … un coup d’œil sur Celeste qui a déjà rejoint les autres et la jeune femme s’éloigne quelque peu … une table à l’écart, elle se laisse choir sur l’une des chaises alors qu’elle porte sa chope à ses lèvres et boit une longue rasade … reposant celle-ci, elle étend ses longues jambes sous la table et reposant sa chope, joue distraitement avec l’anse …
Pas qu’elle soit prude … bah nan quand même pas … se rappelle-même un match de soule en Gascogne où elle aussi à retirée sa chemise pour déconcentrer les adversaires … ça avait drôlement bien marché en plus ! … enfin presque … se rappelait encore la tête de son frère ! Le pauvre était si mal à l’aise qu’en détournant la tête il avait raté la passe et … arf elle avait eu mal pour lui !

Les doigts de Kay parcourent la chope … soupir … elle déteste ce genre d’endroit où on fait plus que perdre son temps en futilité … encore bien qu’il n’y a pas trop de monde en plus … du coup elle regrette l’Antre, sa forêt .. Les grands jardins … son époux qui joue avec le plus vieux de leur enfants tout en surveillant leur petite princesse alors que les jumeaux dorment … soupir à nouveau … encore un peu de temps, quelques bons coups et .. Elle pourra les rejoindre … en attendant, faut se faire aux autres et ça, l’a jamais été douée la jeune femme …

Un nouveau regard sur Celeste quand … mais elle est folle ! Elle va s’éclater sur … arf bein trop tard … Ouch ça doit faire mal ça ! … grimace de la brune quand son amie se rétame en tentant le saut de l’ange sur Paulh … Haussement de sourcils tout en se mordillant la lèvre pour ne pas rire en laissant glisser son regard tout le long de la descende des braies de Paulh … Heu … bah oui … c’est la pleine lune … enfin … le loup garou est de sortie plutôt vu l’étendue de la broussaille que Celeste à juste devant le nez ! … Secoue lentement la tête .. Ça c’est Celeste tout craché finalement … Reprenant sa chope la brune la porte à nouveau à ses lèvres tout en se demandant qui fera la prochaine connerie …

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http://chezkaydevalombre.forumperso.com
Waleran
[Et le thème de ce soir, chers amis RRspectateurs, est le calembour ! - Ah bon ? Z'êtes sûr ? - Oui oui ! - Bon OK.]

Waleran, assis par terre, cherche à comprendre comment il a bien pu choir une nouvelle fois. Il sort une pomme de sa poche et la lance en l'air ... (Le lien de cause à effet entre le fait d'avoir le cul par terre et une pomme sous la main, n'est pas évident de prime abord, et peut échapper au commun des mortels. Deux personnes au monde seulement réussiront à conjuguer les deux hasards, et Wal fut le premier d'entre eux.) Or donc ainsi Waleran regarda la pomme s'élever dans les airs, et s'élever, et s'élever... puis l'observa minutieusement retomber, et retomber, et retomber, tant et si bien que c'est d'un oeil seulement qu'il put constater la chute de la-dite pomme sur son autre oeil. Se massant le globe occulaire d'une main, et ramassant la pomme de l'autre, il pesta contre la gravité de la situation pendant que s'écoulait la pesante heure. Gravité ? Pesanteur ? Mais ne serait-ce pas là l'explication à ...

[NDLR : STOP ... Waleran c'est bon, Æternitæ nous l'a déjà faite celle-là ! ]
[NDW* : Ah ! Le salaud, il m'a piqué mon idée ! ]

Patraque, mais presque, et pataud, mais pas tard non plus, Waleran se releva en se massant le postérieur, posant un oeil paumé (le bon donc, l'autre est pommé) sur Venitia.

J'ai besoin d'un massage duch...miam miam mia !

L'oeil paumé se pâma de l'appat (tapons !), de l'appeau (tirons !) à mâles !

Ah pas mal !

Waleran hésita entre se jeter sur elle comme une bête, ou bien se jeter sur Æt comme une belle - mieux vaut prévenir que guérir, dit-on - et cette hésitation lui fut fatale. Déjà, Paulhaguétois s'était jeté comme un mort de faim sur la rouquine. Mais elle est où Lalie ? houlala !

allez les gars , me laissez pas tout seul !!! on se la noie , ça nous rafraichira la tourterelle

Nan mais, nan mais, oh ! Sérieux, nan mais !

Waleran n'écouta que son courage. Si ! Que lui ! Donc, tel le loup à l'orée ... et l'hardie ? (Non !) ... de la forêt ? (Oui !) OK ...tel le loup à l'orée de la fôret, muscles tendus et queue dressée (Nan, pas la queue, Wal, y a du monde qui regarde !), muscles tendus et oreilles dressées (C'est mieux), épiant le moindre signe de vie, Waleran écouta son courage...

...

...


[Ohé ? J'entends rien ! - Oui, Wal, c'est bien ça le problème ! Tu te démerdes !]

Moment de panique, vite une solution !

Æterrrrrrrrrrrrrrr ! Aide-moi !

Bah Paulha tu veux faire quoi ? Moi j'veux bien la prendre, hein, mais elle serait consentante, c'est pas drôle !
Gamin ! Reviens gamin, c'était pour rire !


Tête qui tourne et regard perdu qui se porte tout autour de lui; désemparé, il cherche une solution. La plus petite noireaude - il n'a pas retenu son nom à celle-là - se jette sur le muratais et lui masse les fesses avant d'oberver en détail le bénéfice de ses soins.

Hey ! Mais c'est moi qui avais mal !

À une table un peu à l'écart, l'autre noireaude, la moins petite des deux - il n'a pas retenu son nom non plus - porte une chope à ses lèvres. D'un bond, il se jette sur elle, attrape la chope au vol, retombe sur ses pieds (vous voyez, tout arrive !), vide la chope d'un trait pour se donner, telle la grande Sophie, du courage, du courage, du courage (à 4,5° alc.) et s'essuie les lèvres du revers de la manche dans un geste ample avant de jeter la chope derrière lui. Écartant les bras, il crie...

T'inquiète pas Veni, j'arrive !

... et se jette dans la mêlée !


* NDW : Note De Waleran
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Eullallie
Comme dans la brume éthylique, Lalie observe

Ripailles auxquelles elle ne participe pas. Chope bue nonchalamment. Écoute distraite des conversations de l’un et de l’autre.
Avez-vous déjà assisté à un "pestacle" sans broncher? Ne pas mouvoir un seul muscle, rester à la même place en nappe immobile face à l'effervescence ambiante, ne marquer aucune activité.

Que se passe-t-il maintenant?
Lalie se pense dans un rêve... non, un cauchemar plutôt! Oui, voila oppressée par ce qu’elle observe. Wal qui se montre maladroit, Veni qui perd la chemise, Paulh qui abuse de la bibine, Æternitæ faisant des vocalises, Kay qui observe autant qu’elle, Celeste qui…qui… hum… oui, ‘fin bon…

Biensûr, les hommes ont bu, et... tu t'es vu quand t'as bu? Oui, enfin, cela peut s'expliquer par une volonté d'évacuer la pression de l'instant.
Mais que fait-elle là?
Pourquoi ne réagit-elle pas?

Oh, une ébauche de réponse serait que tout ceci lui fait manifester un état émotionnel, un sentiment de gaieté, par un élargissement de l'ouverture de la bouche accompagné d'expirations saccadées plus ou moins bruyantes et un léger plissement des yeux.
Et bien non! Non, non et NON !
En d'autres temps, sa réaction aurait été différente... mais là! C'en était trop!

La brune avait laissé faire son Paulho, sans jamais le quitter du regard, même s’il semblait ne pas la remarquer…Était-elle devenue invisible ? Personne ne lui prêtait attention et finalement c’était aussi bien ainsi…

Elle aussi avait bu !
Trop ?
Non, Hans et Titou l’avaient « formée » à se rincer le gosier sans jamais perdre le contrôle… lorsqu’on a des charges, il faut pouvoir assurer, même si l’on souffre de la boulasse ! Confrérie tourangelle des assoiffés… doux souvenirs ! C’était il y a longtemps. Très longtemps, mais il y a des choses que l’on oublie jamais.

Alors que se passait-il ?

Traits que rien ne peut troubler, ébranler, inquiéter.
Visage fermé, regard sombre toisant Celeste…
Pourquoi une femme pardonne-t-elle tout à son autre en se complaisant à rejeter la faute sur celle qu’elle considère comme rivale?
Encore quelques pas et elle sera sur la scène du « crime »
Jalouse ?
Non, elle porte une confiance aveugle en son non époux…
Furieuse ?
Non, si peut-être ! Il y a-t-il raison de l’être ?
Déçue ?
Sans doute est-elle envahie par une certaine déconvenue, un désappointement, une frustration, Céleste reste pourtant fidèle à elle-même. Lalie a-t-elle vraiment changé ? La p’tite brune ne répondait pas à son attente, à ses espoirs, ou à ses illusions.
Ramasser au passage le corsage de la rouquine…


Ahum… Paulh ? tu veux de l’aide ?

Le ton était sec. Pas l’habitude la Lalie ! Elle casse l’ambiance mais n’en a pas conscience.
Sans laisser le temps de répondre, elle tourna les talons pour s’éloigner de cet endroit le plus vite possible.
En passant devant Veni, la murataise lance l’étoffe.
Besoin de prendre l’air… Besoin de se retrouver…

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Venitia
L'alcool et la rouquine ne font pas bon ménage et quand on mélange les deux, c'est tout qui finit par se mélanger. Elle se retrouve à demi nue du haut, pendant que d'autre finisse à demi nue du bas. Si tu avances et que je recule comment veux tu que je t'en.... Ah non c'est pas ça. Si tu enlève le bas, pendant que j'enlève le haut comment veux tu qu'on se percute.

Gniiiiiiiiiiiiiiiiiiii

Bizarre cette pensée qui vient de lui traverser l'esprit ce n'était pourtant pas son genre à la rouquine. Faut croire que la bière ce n'était pas fait pour elle.
Alors qu'elle prenait enfin conscience de la situation, c'est à dire de sa position verticale qui flottait dans les airs, un boulet de canon prénommée Wal saute littéralement sur elle, enfin plutôt sur tout le monde, mais comme le tout le monde est déjà sur elle forcément c'est elle qui rame dans la masse. Le coup et si puissant que Paul et Aet en tombe à la renverse (z'avait essayé de porté un Duc sur une Duchesse qui elle même tiens à la verticale par deux piliers de tavernes, c'est missions impossible). Dans cette cohue seul la voix de Lalie lui parvint au moment même ou sa tête se retrouve recouverte de sa chemise. Tien sa tête parlons en de sa tête.
C'est que sous le coup de son Duc, ses piliers s'écroulent et que comme chacun le sait une structure non soutenue s'effondre, et la rouquine s'écroule sur ses piliers, manque de pot sa tête heurte une pierre qui se trouvait pile au mauvais endroit au mauvais moment , juste entre Aet et Paul, au même endroit où se trouve sa tête
.

Grumphhhhhhhhhhh, aieuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu.

C'est ce qu'on pouvait entendre venant du tas qui arpentait le sol, on dit toujours un pour tous et tous pour un, là pour le coup, c'est plus un sous tous et tous sous un. Et le rescapé de l'histoire c'est Wal qui trône fièrement sur sa Duchesse (pas étonnant pour un Duc cela dit).

Je fais quoi ici moi ? hein.
Puis d'ailleurs je suis qui moi?
Et le brun splendide qui m'écrase les poumons c'est qui ?
Hey y'a qui là dessous ?


Le choc, le choc, on dit que l'amour fait perdre la raison, et la raison elle l'a bel et bien perdue la rousse.
Elle pousse désespérément l'homme sur elle
.

Mais veux tu bien arrêter de profiter de la situation en mettant tes mains ailleurs.
Arrêtez de bouger en dessous vous me faites mal rondudju
.

A force de persévérance on arrive à ses fins, là en l'occurrence on connait pas bien la fin, mais au moins Venitia pouvait respirer normalement.
Elle s'époussette le corps, se relève toujours à demie nue et lorgne sur le mâle dans la même conditions quelles
.

Dites vous pourriez pas me dire ce qu'on fait ici à demi nu, coller - serrer, l'un dans l'autre... Euh sur l'autre.

Elle se retourne alors vers Wal qui se retrouvait encore une fois le cul par terre et s'avance vers lui.

Dit moi beau brun, à tout hasard tu saurais pas comment se nomme l'homme aux cheveux blancs. Il a un tit quelque chose que je trouve très attirant. Sans t'offenser hein tu n'es pas mal non plus.

Léger clin d'oeil en direction de Wal et la rousse se retourne dos aux hommes en pouffant de rire dans ses mains. Tel est pris qui croyait prendre, ça leur apprendra à prendre la rouquine pour de la chair à saucisse.
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Damekay
Vol de chope … ou quand Wal sait enfin retomber sur ses pieds !

Naméhooooooo !

Voilà en gros le seul mot qui réussira à quitter les lèvres de la brune quand alors qu’elle allait encore une fois boire une gorgée … Son geste se suspendit ou plutôt FUT suspendu par une main qui lui ravit son bien ! … Bah oui l’était à elle la chope !

Regard noir qu’elle lance alors que déjà la main s’est jetée dans la mêlée … Oser choper la chope de Kay ! .. Mouvement d’humeur … grognement … l’est pas contente là … puis c’est quoi tout ce bordel aussi ?!



Pas contente ? Heu … ouais on peut dire ça ….


Elle se redresse et pousse la chaise de son arrière train … faisant quelques pas elle croise les bras sur sa poitrine .. Joue de ses doigts avec le lien de sa chemise … son regard glisse sur Celeste .. Paulh qui est maintenant complètement nu … et non ça lui fait rien du tout elle a mieux à la maison !!! … La rousse qui semble retrouver ses esprits … Lalie .. Lalie ??! Heu … l’avais pas vue dans tout ce fatras .. Pas l’air ravie d’ailleurs et y’a de quoi la comprendre aussi … Profond soupir de la brune quand la porte de la taverne se referme sur la non épouse …

Z’avez pas mieux à faire ?

Haussement de sourcils vers Celeste qui décidemment n’en rate jamais une non plus quand il s’agit de se prendre les pieds dans … dans … dans des braies ?? … heu oui là c’était bien des braies …
D’un geste du bras qu’elle tend elle attrape une autre chope sur la table … se détournant ensuite pour rejoindre sa place elle s’arrête un instant … un regard en arrière sur le voleur de chope … simple murmure de la brune …


Toi .. Pas touches !

Elle se détourne à nouveau et d’un pas nonchalant va retrouver sa chaise … y pose son postérieur et porte enfin sa chope à ses lèvres .. Longue rasade tout en étendant ses jambes sous la table encore une fois …
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http://chezkaydevalombre.forumperso.com
Paulhaguetois
Paulh en était encore à essayer d'atraper les jambes de Véni que soudain un ouragan s'abat sur lui une grande traction sur ses bras , le tissus qui se déchire et mon Paulh se retrouve sans pantalon lui qui avait déjà laissé sa chemise à la lice!!!!! Tel l'Eric à Zaraï il s'apprête à beugler :
Ce soir nous irons danser, sans chemise, sans pantalon !!!! quand il reçoit un coup volant d'un Wal errant au corps mourant et qui du coup tel un vol au dessus d'un nid de coups coups s'abat et rebondit sur son épaule avant de s'écraser comme une bouse venue de l'espace sur sa Veni à la vessie si pleine, ô morne pleine après ce massacre à la tronche haineuse !!!
Bref, il n'y a plus qu'un tas et c'est pas beau à voir !!!!


Celeste ce n'est pas parceque tu voudrait être sienne qu'il faut te croire obligée de sentir le cul !!! coquine !!! on ne sent pas le cul !!! allons, allons !!!!

soudain

Ahum… Paulh ? tu veux de l’aide ?

Le ton était sec. Pas l’habitude la Lalie !
Sans laisser le temps de répondre, elle tourna les talons pour s’éloigner de cet endroit le plus vite possible.
En passant devant Veni, la murataise lance l’étoffe.


douche froide, glaciale, après le ni de coucou , le nid à gara, à gla, à gla , à plu glou glou !!!
Sa Lalie, sa lumière ne lui a jamais parlé sur ce ton froid et sec
Ils ont toujours pris des tavernes par derrière, par devant, toujours bus et batifolés ensembles ou séparéments mais toujours en accord et en entente . ô combien de mairies, combien de capitaines que l'on a pris joyeux lors de courses lointaines !!!

Il vient de désaouler au simple son de cette voie aimée et l'incongruïté de sa nudité, bien que ne le génant pas guère , à la guerre comme à la guerre, on est tous fait pareil et les poils ça sert à faire comme si on avait un habit et puis ceux que ça gène ben ils se tirent ailleurs si n'se régalaient, l'incongruïté de sa nudité pensaitil car sa Lalie venait de lancer la chemise de véni sans un regard pour lui, juste ce ton si froid, si sec, si monstrueusement glacial. il se sent mal soudain, le foie sans doute mais il en jauni à l'idée :
ô Lalie si tu savais, tout le mal que tu me fais !!!!

il ramasse ses braies, les remontent tant bien que mal, secoue la jambe gauche pour se débarasser de Céleste encore étourdie et se précipite à la suite de sa lumière qu'il s'en faiblir, défaillir.
Il ne comprend rien, n'a rien vu venir mais il se dit que l'heure est grave...


LALIE ... LAAAALIIIEEEE, kéyà ?
Lalie mon ange, tu t'ennuies ? tu veux rentrer ? tu veux qu'on bouge ?
Dis moi ordonnes ?
Tes désirs sont des ordres et mes désordres sont des ires et je ne veux pas provoquer ta colère ô mon aimée, mon adorée


l'alcool aidant le Paulho pleurait à chaudes larmes, il était fin saoul mais n'est pas là que l'on laisse le mieux s'exprimer ses passions, ses colères et la peur soudaine de perdre son Eullallie en devenait incontrolable.
Elle ne lui avait jamais parlé sur ce ton, elle l'avait engueulé, secoué, taquiné, cajolé, remis à sa place, grondé, encouragé, supporté mais jamais elle ne lui avait parlé avec autant de glace dans la voix

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Si tu veux des PE, je peux !!!
Celeste.
Ah ben tiens ! Ça lui apprendra de vouloir voler ou plutôt planer au secours d’autrui ! Nanmé y a pas idée non plus. Traumatisme encaissé, les mains relâchent véhément le .. qui, que, quoi ??? .. L’esprit légèrement embrouillé par l’éclipse lunaire … arf ! Les braies de Paul.
Roulement de tambour ! Et patati et patatras … la mêlée déjà con … fuse … le dit Du© on … s’élance, dans un style digne des pompoms de la soule.


Elle enfouit son visage entre ses bras et se recouvre la tête de ses mains, faudrait pas en plus choper un mauvais coup surtout en cet endroit déjà plus que confus.
* Qui a dit ça ! Je l’ai entendu hein ! Qui a osé !? Vas-y viens que je te rouste !* Amas de corps enchevêtré et de grognement, pense que le pire est passé .. bah fallait présager de rien non plus.

Ahum … Paulh ? Tu veux de l’aide ?

La tête se dépérit de sa prison dorée, apparaît le minois, chemine la pensée .. le temps que celle-ci trouve et atteinte l’endroit ou se trouve la cohérence et présence d’esprit, pfiouuu .. faut un long moment, le regard se fait abasourdi .. Lalie ? … faut encore que l’information se dispense dans toutes les terminaisons nerveuses pour que le corps s’agite et réagisse, qu’elle a disparu.

Lalie ? consternation, réaction.

Jamais corps n’a bondit aussi vite pour se remettre d’aplomb.
Etait-ce vraiment sa Lalie ??? Son amie ??? Fragile épaule et solide à la fois, sa douce et tendre amie ? Lalie de son enfance … amie la plus proche de ses années de bonheur et de tourment. Temps d’insouciance ou est passé le manteau de l’enfance ? Ses prunelles grises désemparées se pose sur Kay, elle la rejoint, pose sa main glaciale sur celle de son amie, réalité.


Emmène-moi, sa voix n’est plus qu’un murmure.

Kay sera quoi faire, entre joie, bonheur, cruels souvenirs et le ton de cette voix tant aimée, elle est perdue.
Qui aurait put dire un jour que, l’impétueuse, fougueuse et passionnée Celeste n’était plus …

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un instant avec lui avait un goût d'Aeternitae ...
Aeternitae
Il avait appelé le Limbourg, et celui-ci était venu ; pas de la façon attendue, mais à quoi pouvait-on s'attendre avec le jeune écervelé ? À rien. Ou à tout. Le désordre des corps mime celui des esprits, tout se mélange, s'entremêle, certains roulent pèle-mêle, et la confusion s'en mêle.

Ahum… Paulh ? tu veux de l’aide ?

Quelques mots décochés filent, flèches mortelles, et transpercent leur cible avec une cruelle précision. Le cœur du muratais se fige sous l'impact et l'homme recouvre peu à peu ses esprits. Et la rousse bondit, se relève et inonde la salle de sa logorrhée vaine. Qui l'écoute ? quand le cri lourd et palpable du silence envahit les âmes...

Z’avez pas mieux à faire ?
LALIE ... LAAAALIIIEEEE, kéyà ?
Lalie ?
Dit moi beau brun, à tout hasard tu saurais pas comment se nomme l'homme aux cheveux blancs. Il a un tit quelque chose que je trouve très attirant. Sans t'offenser hein tu n'es pas mal non plus.

Peu à peu les éclats de voix se font moins forts, plus discrets, jusqu'à être chuchotés. Æternitæ se relève, bras lourds et ballants, et son regard se pose sur chacun de ses compagnons. Un regard étonné vers la rousse, quelques mots murmurés :

Ce n'est pas le moment, Veni... ce n'est vraiment pas le moment !

Le silence s'installe, plus lourd et plus pesant, et bientôt les murmures, seuls, se font entendre. Comme un torrent glacé au plus froid de l'hiver, prisonnier de la glace qui le couvre et l'enferme, la pensée d'Æternitæ s'insinue et parcourt en aveugle les méandres de son esprit. Il sort peu à peu de sa torpeur alcoolisée, il observe, il écoute. Et il attend. Et il entend. Il perçoit dans le vide qui peu à peu s'étend, et s'empare doucement de la taverne jusqu'alors si vivante, le cri de la douleur, le cri du silence. Soubresaut de conscience ou instinct animal ? La panthère noire a bondi dans une grâce féline comme pour fuir le danger que son âme perçoit. Le regard de brume glisse jusqu'à son amie et son souffle glacial exprime, en expirant, son désarroi.

Emmène-moi

Depuis longtemps, quelques longues secondes, la porte de la taverne s'est refermée sur Eullallie en claquant, mais la détonation résonne encore dans son esprit. Son regard se promène et cherche celui des autres, et tous expriment en un chœur discordant autant de sentiments différents. Tout ceci n'est pas réel, il ne peut en être autrement. Il craint alors avoir encore succombé à une crise de démence, et se sent sombrer ; il voudrait lutter, se réveiller ... Il cherche du secours et voudrait s'accrocher à sa seule réalité ...

Venitia...

Il implore mais ne sait si ses mots furent réels ; les a-t-il prononcés ? Même la rousse s'est enfuie dans une autre réalité... Il croit fermer les yeux...

Son âme se noie dans les tourbillons de son esprit mais il se débat, il lutte et nage pour sa survie en affrontant chaque vague de son désespoir avec une énergie infinie. Il s'épuise, il suffoque et s'étouffe dans ses propres sentiments et tend son âme pour que quelqu'un la saisisse avant qu'il ne sombre, définitivement... Mais dans ce flot d'énergie, l'obscurité l'appelle ; un phare de lumière noire lui indique la route et l'attire vers la brume. Il se laisse glisser vers cette brume grise, glaciale et ténébreuse, sans résister ; il n'a que trop lutté et s'abandonne à cet espoir. Il croit ouvrir les yeux...

Et se laisse happer par le gris d'un regard.

Il doit fuir ! Ses muscles se crispent. Il sait la porte tout près, là, à deux pas. Il lui suffirait d'un simple bond pour être déjà loin, mais il ne veut pas partir. Ses dents se serrent et ses poings se referment. Sa raison lui commande de s'enfuir, de se sauver, de sauver son âme. Le monde n'est qu'une illusion, et la tentation son arme la plus redoutable...

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Venitia
Elle pouffait encore de rire, hors de la taverne, la rousse en se dirigeant vers elle ne savait où, mais bizarrement autour d'elle tout était calme, beaucoup trop calme. Le calme dans ce cas là avait un goût étrange, les sourires et les joies avaient laissé place à un chaos laissait par un bout de femme qui venait de partir. Lalie, elle avait réussi à détruire ce court instant de répit, un répit que Venitia aurait savouré plus longtemps, même seule dans sa bulle, même seule loin d'eux. Mais c'était sans compté sur cette voix, sur le ton de cette voix qui l'a fait stoppé net son avancée. Cette voix qu'elle connaissait si bien, qui lui faisait peur autant qu'elle l'attristait.
Elle s'arrête main toujours sur la bouche mais aucun son n'en sort tout et retenu, confiné.
Aettttttttt..... Sa pensée venait de lui crier le nom de son ami.

Elle se retourne lentement, aussi doucement que possible, comme pour se convaincre que ce n'était pas possible, comme pour se convaincre que ça ne recommençait pas après tout ces espoirs
.

Aet ?

Le sang de la rouquine ne fait qu'un tour et sans même savoir ce qu'elle faisait, elle se met à courir vers Aet. Ce même Aet qui semblait pris au piège de quelque chose que la rouquine n'arrivait à percevoir. Dans sa course vers lui elle ne parvint à discerner que son regard qui fixe inlassablement un point que Venitia n'arrive à voir.

Aetttttttttttttttt, non pas encore.

Sa course s'achève bien vite, vu la distance qui la séparait d'Aet et son regard émeraude se glisse devant lui et le fixe. Elle agrippe sa main, la serre aussi fort que possible pour le ramener à la réalité et lui sourit.

Aet, qu'est ce qui se passe ?
Tout va bien, reste avec moi Aet, vient on va boire un verre, ou faire un tour
.

Elle le tire doucement, lui laissant libre choix de venir ou sombrer, espérant que de lui même il réussirait à se libérer.
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