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[RP ouvert] Le PiYre pour la fin... ou une fin pour le Pi

Zhaïa
Revenue depuis peu du couvent, Zhaïa avait appris avec consternation la mort du Pi. Si ce n'était son époux, Eusaias, qui le lui avait annoncé, elle n'en aurait pas cru un mot, tant il lui semblait que Pignon était increvable.

Elle connaissait peu l'homme, mais avait eu à faire à lui maintes fois, lorsqu'il était considéré comme un ennemi de Bourgogne, tout d'abord, et qu'elle était douanière. Il se promenait alors en groupe armé, n'ayant cure des injonctions à dissoudre.

Puis, il était passé de l'autre côté de la barrière, le bien fondé de son entreprise reconnu par le Duc Erikdejosselinière. Zhaïa avait alors travaillé à ses côtés, aux bureaux de la douane. Au grand damn de ses détracteurs il était devenu douanier puis Connetable de Bourgogne. Cela avait fait grincé bien des dents !

Pi, son langage fleuri, irréverencieux, irrespectueux... D'aucuns le disaient grossier, sûr qu'il ne machait pas ses mots et n'envoyait pas dire ce qu'il pensait....

L'un de ses plus grands coups d'éclat ? Lors de la visite du Roy en Bourgogne. Défilé ennuyeux des troupes passées en revue, l'Ost tout d'abord, puis les douaniers et Chef Maréchaux. Tous passaient avec déférence devant Levan. Tous... sauf Pignon ! Les recommandations des douaniers n'y avaient rien fait. Siaam, Sorane et Olivier1er lui avaient enjoint de rester dans le rang. Angélique l'avait menacé de sa latte légendaire, Ne surtout pas faire d'esclandre...

Ce fut une belle réussite ! Droit comme un i, le Pi était passé, le bras tendu arborant son magnifique majeur à l'endroit du Roy ! Tout était dit...

Aussi, lorsque la nouvelle de ses funérailles lui parvint, Zhaïa se décida pour aller lui rendre un dernier hommage. D'ailleurs Pi n'aurait sans doute pas aimé qu'on lui rende"un dernier hommage". Alors, elle allait simplement boire un verre et lui dire au revoir...

C'est seule qu'elle fit le tajet jusqu'à Macon, Eusaias étant parti au monastère à son tour. Lorsqu'elle arriva près de l'auberge, la jeune femme reconnut quelques têtes mais préféra rester en retrait. Elle ne voulait pas déranger... Quelle idée absurde ! Et puis il y avait tellement longtemps qu'elle avait disparu de la circulation, qu'elle avait peur qu'on ne la reconnaisse pas...
Jovalpeye
Jo venait d'arriver à Mâcon, sa route fut difficile mais il fallait qu'elle passe voir une dernière foi cet homme qui malgré ce que certains croyaient avait un grand coeur. ces derniers temps elle avait été trés occupé le temps n'était pas à en sa faveur, beaucoup de travail et d'empechement l'avait éloigné, mais il fallait avant de partir dire un dernier aurevoir.

Il y avait déjà pas mal de monde, Agelique,Theo et d'autres qu'elle ne connaissait pas étaient là Jo fit un signe de sa main, Breiz on ponvait ressentir sa grande peine rien qu'en croisant son regard rougit, son visage triste, Jo comprennais cette douleur comme beaucoup d'autres, l'injustice des hommes avait eu le vieux rusé de Pi,mais il restait son souvenir, son travail son fils et sa veuve pour continuer cette route.

Mont aussi était la avec Esta, Jo n'avait jamais jugé personne chacun avait son libre arbitre dans la vie, elle avait choisi de s'isoler quelques temps, certain avait cru des choses sur elle, mais elle savait que de toute façon entre croire et la réalité des choses il y avait une grande marge, ceux qu'elle avait dans le coeur y restait pour toujours PI en faisait parti comme beaucoup qu'elle avait laissé à Macon, même si cela causait des tensions, elle serait toujours la pour ceux qu'elle aimait et elle ne cessera jamais de dire que quelque soit son ami il reste un ami, meme si nous ne sommes pas d'accord.

Jo se mit dans un coin ne voulant gener personne, elle devrait partir juste aprés pour aller au couvent, quelques jours de retraite spirituelle lui ferait du bien, à son retour elle serait chargé de bonne ennergie positive, il le fallait sinon elle ne pourrait continuer, surtout qu'elle devait s'occuper d'une chose importante à son retour, rien que d'y penser elle en avait déjà l'angoisse.

Ce qu'elle était sûr c'est que Pi manquait à la Bourgogne, il manquait quelque chose, c'était comme si un morceaux de cette terre était parti, personne ne pourrait remplacer cet homme, grande gueule soit il ne plaisait pas à tous, mais tout fort de sa grand voix il disait ce qu'il pensait.

Des fou rires elle en avait souvent eu en l'écoutant parler, cet homme était attachant, indomptable, indiscipliné, fonçant tête baisser advienne que pourra, un grand courage il n'y en avait pas beaucoup comme ça.

Jo discretement essuya ses larmes et regardait toute cette foule dire un denier adieux à Pi.

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Dans le coeur de Leo enfermé à double tour
Il ne suffit pas que de prendre, il faut savoir rendre.
Ingeburge
[HRP]Euh le 25 c'est un mardi, donc lundi 24, nop? [/HRP]


Non, elle n'aimait pas les cérémonies de funérailles : Vitou son amour perdu, sa sœur Mymy, son mentor Kreuz, son amie Morgwen, sa complice Azraelle, son second Leg, son élégant diacre Dolmance... Trop de morts s'étaient succédées autour d'elle en un laps de temps très court, trop de disparitions douloureuses s'étaient trop produites et chacune d'entre elles laissait une plaie qui peinait à se refermer et enserrait son cœur dans une gangue de glace à chaque fois davantage. Et c'était sans compter ces décès de personnes qu'elle côtoyait souvent et qui s'en allaient elles aussi, décès qui la touchaient car ils lui rappelaient à chaque fois tous ceux qu'elle avait perdus.

Alors, en présider une était précisément au-dessus de ces forces même si une morte officiant en des funérailles était certainement la personne qu'il fallait. Et puis, avec son teint pâle et son éternelle vêture sombre, elle ne dépareillait pas, elle était dans le ton; depuis longtemps déjà elle s'était blottie dans les voiles mortuaires de la Grande Faucheuses.

Accoudée à la fenêtre de l'auberge où elle se trouvait — étant sur le départ, elle n'avait pas logé à l'Artemisium — elle regarda le bout de Mâcon qui s'offrait à son vue. Aujourd'hui la cité perdait un peu de son âme, aujourd'hui, c'était une page de son histoire qui se tournait.

Un coup frappé à la porte qui s'ouvrit aussitôt la détourna de sa mélancolique contemplation. Dans l'encadrement de la porte, Andrea la regardait. Le Lombard ne dit rien mais elle comprit ce que cette présence muette signifiait. Alors, s'emparant de son Livre des Vertus, elle sortit de sa chambre sans un mot.

Quelques minutes plus tard, l'on put voir la Duchesse de Bourgogne, enveloppée dans ses soies éternellement noires, se diriger vers le Temple de la Bougresse, entourée de ses hommes eux aussi vêtus de sombre.
Tous six s'arrêtèrent devant l'établissement. Elle ne rentrerait pas et eux , pas davantage.

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Malade depuis plusieurs jours, revient à peine, tout doux s'il vous plaît, merci!
Montmayeur
Mont attendait calmement au coté de la dépouille de son frère d'armes, quand il aperçu la Duchesse avec son escorte devant l'établissement.Sur le coup, il avait envie de lui gueuler de rentrer et de laisser ses larbins dehors, mais il se ravisa, alors, il lui fit signe à travers la fenêtre simplement. Un signe qui pouvait dire: "viens boire un coup".

Breiz était perdue dans les questions à cet instant, ça se voyait à sa trogne, elle devait se situer entre l'impatience et l'empressement d'en finir, un peu comme lui, il fallait l'avouer. On voyait déjà quelques trombines dans les parages, mais certains restaient dehors, n'osant peut êtres entrer pour ne pas choquer et être vu comme un ivrogne, très certainement, où alors c'était pure faussetée due aux traditions, on venait à cet office pour la forme mais on en avait pas du tout le coeur. Pi était certe craint, mais point tant aimé que celà par ceux qu'il avait déjà croisé à la veillée. Mais après tout, qui pouvait empêcher celà, la politique et l'etiquette voulait que ces gens se comportent ainsi, toujours entrain de lècher des séants pour se placer à la droite des grands de ce monde.

Ses pensées se désembuaient quand il apperçu Zhaïa, elle avait l'air toute perdue, il s'approcha d'elle et lui prit délicatement la main pour y poser ses lèvres. Elle était l'épouse de son grand ami Eusias, il lui tiendrait compagnie jusqu'à son arrivée.
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Nazzgrel
Le chemin depuis le SRING avait été long pour le tacot, mais il était arrivé à Macon après quelques semaines de voyages à travers l'Europe. La Pologne, la Bulgarie, le nord est du Sring, les unités kamikazes du Pi se battaient depuis des mois bien loin de France, entre prise de villes, embuscades et jacquerie... La Ruse avançait à l'est et la Couronne de Pologne venait de reconnaitre la tacoterie comme ordre paysan.

Le Komander Vernzt avait ordonné à l'unité Percivale de se rendre à Macon porter les hommages des troupes de l'est au grand visionnaire. Et c'est le regard fier ainsi que la poitrine pleine que Nazzgrel venait draper de la broche de la Ruse et de l'étendard de la Tacoterie de l'Est, la dépouille du vieux Pignon de Bourgogne.

Le tacot fila directement vers la dépouille sans saluer, déplia le drapeau dans un geste ample et sec et agrafa prestement le tout avec la broche.

Puis à genoux assez bas, simplement pour pignon :



Les Éveillés du Moyen-Âge
L’ont arboré sur maints beffrois.
Emblème éclatant du courage,
Toujours il fait pâlir les rois.

Le voilà !, Le voilà ! Regarde !
Il flotte et fièrement il bouge,
Ses longs plis au combat préparés,
Osez, osez le défier !
Notre superbe drapeau rouge !
Rouge Di(x)' vin du Rusé ! (bis)

Dans l'horizon des possibles,
Je l'ai vu en onirisme
Dans le futur des Royaumes,
S'agiter comme un axiome...

Il apparaitra dans le désordre
Parmi les cadavres épars,
Contre nous, les partis des' Ordres
Le brandiront au Champ de Mars

Puis planté sur les barricades,
Par le peuple de février
Il deviendra pour les camarades,
Le drapeau du peuple ouvrier.

Quand la deuxième République
Condamnera ses fils à la faim,
Il sera de la lutte tragique,
Le drapeau rouge de juin !

Sous la Commune il flottera encore
À la tête des bataillons
L’infâme drapeau tricolore
En fera nos glorieux haillons !

Noble étendard du vieux PI,
Des opprimés sois l’éclaireur.
À tous les peuples de la terre
Porte la paix et le bonheur !

Les braves marins de Russie,
Contre le tsarisme en fureur,
Feront flotter jusqu’en Asie
Ton drapeau libérateur !

Un jour sa flamme triomphale
Luira sur un monde meilleur,
Déjà le paysan du Royaume
Acclame sa tendre et furieuse couleur !


Puis sans un mot, le tacot repartit comme il était venu, vers là où Phoebus pose son premier pas, à l'est voir si il n' n'avait rien de nouveau.
Olivier1er
Olivier1er n'aimait pas les Enterrements, ca c'était un fait.

Mais là le Pi avait le don meme par dela la mort de faire durer le plaisir...Il sourit à l'idée que bien des mois apres sa mort, les ennemis de Messire Pignon avaient encore les oreilles rabattues par des crieurs qui les harcelaient avec le nom de Pignon.


En arrivant devant l'auberge, il salua la Duchesse qu'il reconnu a sa silhouette et à ses gardes du corps.

Bonjour Votre Eminence, lui dit il en lui baisant la Bague de Cardinal, un genou à terre comme il se doit.triste jour pour la Bourgogne qui va enterrer son fils turbulent, son fils faché avec une partie de sa famille, mais un fils aimant sa mere pardessus tout. Je suis certain qu'il aurait apprecier que la Duchesse en exercice soit present à son enterrement ainsi qu'un haut dignitaire de la Sainte Eglise Aristotélicienne.

Puis le Baron Theognis sombre qui attendait à coté de son ponet à l'exterieur.


Baron..mes salutations. Vous n'entrez pas ?

Puis sans vraiment attendre de réponse il entra à son tour pour rejoindre le groupe.

ll alla saluer dame Breizh,


Dame Breizh, ca va ? vous tenez le choc ? lui dit il en lui prenant la main pour y déposer un baiser.

C'est la derniere épreuve...vous avez été si forte jusqu'a maintenant. Pi serait...non, Pi est fier de vous là ou il est.


Puis il alla saluer la Baronne d'Ancy par un baiser sur la main. Baronne..

Il Alla embrasser sur les joues Sa Soeur Jovalpeye, puis il salua egalement Zhaia qu'il n'avait pas revue depuis longtemps. Un Baiser sur la main et un sourire discret lui firent comprendre qu'il etait content de la revoir.

Enfin avant de prendre sa place dans le groupe pour communier avec eux une derniere fois en pensant au Pignon il salua chaleureusement Montmayeur.


[edit : correction de coherence, Theognis n'est pas sur son cheval, mais a coté de son ponet ^^ (une blague entre Ljd Theo et Ljd Olivieer)[/edit]
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Breiz24
Des gens entraient, qu'elle connaissait, ou pas, peu lui importait. Qu'elle appréciait, ou pas, et là aussi, peu lui importait. Elle faisait toujours les cent pas devant la porte, incapable de se décider à lancer la cérémonie sans...

Elle était là. Elle ne sut à quel sentiment, de la gratitude ou du soulagement, s'abandonner. Alors elle se contenta de plonger ses yeux dans ceux de la Cardi, par dessus les épaules des Lombards. A peu près certaine que la Duchesse y lirait tout ce qu'il y avait à voir. Puis elle se faufila entre Musculator numéro et un et Musculator numéro deux et serra, une demi seconde, la main de celle qu'elle considérait comme une amie depuis longtemps.

Le Seigneur de Sermages arriva, elle répondit distraitement à ses salutations, oui, elle tenait le choc, certainement, le Pi devait être fière d'elle. Son cerveau embrumé se demanda une fraction de seconde quels étaient les arguments d'Olivier pour dire ça, mais se ravisa avant d'ouvrir la bouche pour réellement questionner. Tais-toi nounouille, ce sont des paroles de sympathie, le Pi l'est trop occupé à picoler avec la Divine pour être fier de la manière dont tu gères ses obsèques.
Encore que s'il savait quel banquet se prépare, il le serait peut être, fier...

Elle emboita néanmoins le pas de l'homme quand il entra dans la taverne. Léger signe de la tête à Mont, toujours sur le qui vive, et aux porteurs, qui patientaient en pensant à leur belle pièce tout en or qu'ils auraient à la fin de la journée.
Et un murmure, dans un souffle :


Ingeburge est là. On peut... commencer...
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Zhaïa
Sourire de soulagement à Montmayeur qui vient l’accueillir, avec un baise main. La jeune femme n’y est guère habituée. Ils se connaissent peu, à dire vrai ils se sont rencontrés au domaine des Nuits Saint Georges à l’occasion de ses noces. Pi était là aussi. La jeune femme se remémore cette drôle de rencontre, l’on chassait alors les Lions de Judas...

Je suis heureuse de vous revoir Messire Montmayeur...

Son parrain Basilic arrive à son tour. Nouveau baise main. Son sourire s’élargit. Il semble qu’elle doive s’y habituer...

Il y a bien longtemps, Olivier...

Sentiment de sécurité, Eusaias n’est pas là mais elle est bien entourée. Elle remarque alors une jeune femme rousse, vêtue de noir, un bébé endormi dans ses bras. Zhaïa réalise alors qu’il s’agit sans doute de la compagne de Pi, et de leur enfant... Son sourire s’efface, elle ne savait pas qu’il était marié et père...
Montmayeur
Breiz avait fait signe à Mont, le cortège allait pouvoir démarrer, il regarda les porteurs et leur fit comprendre en deux mots à quoi s’en tenir, puis ouvra la porte en grand et en accrocha les battants. Le cercueil fit sa sortie, grave et solennel, la colonne se formait doucement dans la rue, on commença à chanter…chanter l’enfant de la Bourgogne.

Le Renard s’installa derrière les porteurs, pour garder un œil à tout moment sur eux, il leur avait donné pour instruction de rejoindre le Lac, lieu où avait été dressé le bucher funéraire, ceux ci s’exécutèrent, doucement, laissant à tous les gens du cortège le temps de se mettre en marche derrière le cercueil.
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Vaxilart
Le Duc Vaxilart approcha à cheval le cortège, il s’y greffa à la traine sans prendre le temps de saluer qui compte. D’ailleurs, il avait bien pris son temps chez lui afin d’être bien sûr d’éviter d’arriver en avance et devoir ce farcir une conversation avec un, ou ancien, rusé… Il ne savait si ceux-ci l’avaient comme leur chef en grippe, mais il préférait sincèrement ne pas le savoir.

Sa présence icelieu était dut à l’invitation de Montmayeur, vu leur collaboration pour l’affaire du Languedoc, et le fait que le Duc ne détestait point ce dernier, il avait finalement décidé à contre cœur de se présenter à l’enterrement de l’homme qui l’avait fait tant suer, par simple respect. Et puis, d’un autre côté, il pourrait finalement confirmé de ses propres yeux que le Pi était bien mort et en terre… Il craindrait jusqu’au dernier moment que la créature ressorte de son cercueil fringant après une bonne cuite et lui sauta au cou… À cette pensée, il passa sa main afin de s’assurer qu’aucune lame ne le découpait. Rassuré, il ramena son attention sur la procession.

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Estainoise
Le cortège avançait enfin....et Esta suivait tranquillement, le sourire aux lèvres.
Elle était en fête même si le Pi devait devenir poussières et exploser en infimes particules, ce qui lui permettrait de pénétrer dans les esprits les plus obtus.

Mont avait pris le bras de Breiz....
Esta avait laissé avancer le cortège avant de prendre la suite c'est à dire la queue et elle suivait d'un pas léger, une mélodie heureuse dans sa tête et qui rythmait ses propres pas.
Tous ceux qui prenaient la suite à sa suite était les bienvenues selon elle, même les cavaliers, chevaliers en tout genre....

Toujours cet air de Bourgogne que le Pi et tant d'autres aimaient chanter martelait et son esprit et les caillous des chemins....

Oui, elle aimait sa Bourgogne..... Y'a pas..... La terre où elle était née.... ses racines....
Olivier1er
Olivier1er s'était glissé dans le cortege, pas au debut ni à la fin...simplement dans le Cortege parmis ceux qui voulait rendre hommage à un homme souvent maladroit en paroles et en actes mais qui était droit sur sa position concernant la Bourgogne.

un Bon Bourguignon disparassait à jamais....cela le rendait triste.

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Breiz24
Le claquement sec des battants de la porte contre les murs de pierre dorée raisonna comme un coup de tonnerre, brusque et définitif. Puis, immédiatement, le soleil et la lumière inondèrent la pièce où s'accumulaient des gens aux visages fermés et tristes. Il faisait beau.
La jeune veuve se plaça, comme le voulait la coutume, immédiatement après le cercueil, son fils, toujours endormi, sur le bras. de son autre bras, elle saisit l'unique main de Montmayeur, pas question pour elle de marcher seule devant, c'était au dessus de ses forces.
Elle avait été là quand on avait amputé le bras du Renard, il était là le jour où on lui arrachait son âme.
Elle chercha un instant Esta du regard, et la vision de la jeune femme l'apaisa. C'était une belle journée. Pourquoi en faire un jour glauque et fade? Le pi n'aurait pas aimé.
Elle marchait lentement, toujours légèrement appuyée sur le plus vieux des rusés, les yeux à nouveau rivés sur le cercueil devant elle.
Le cortège s'enfonça lentement dans les ruelles baignées de lumière de Mâcon, puis passa sous les portes de la ville en direction du lac. Ils n'étaient pas encore arrivés, ça non. Elle avait soigneusement choisi l'emplacement, et au rythme auquel allait la procession, il allait leur falloir marcher un moment encore.
La clairière, de l'autre coté du lac, était parfaite. Le bucher était dressé en son centre, et autour les attendait un banquet. On ne disait pas adieu au Pi sans boire ni manger.
Elle se tourna à nouveau et jetta un coup d'oeil au cortège. Les gens suivaient, le nouveau Duc Vaxilart était arrivé. Elle sourit légèrement, et se tourna de nouveau vers le cercueil.

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Jusoor
Ju s'était docilement mêlée au cortège. Autour d'elle des visages inconnus et d'autres moins. Elle n'avait guère d'expérience dans ces cérémonies. Dans aucune forme de cérémonie d'ailleurs, alors elle observa ses voisins, pour etudier et commettre le moins d'impairs possibles.

Beaucoup avaient la tête basse, d'autres, le front haut et le menton fier avançaient en regardant loin devant... Mais elle imagina que les uns comme les autres devaient être perdus dans leurs réflexions car nul ne tenait discours, ne l'était-elle pas elle même ?

Ou bien, était-ce pas respect du défunt que tous restaient silencieux ?... le respect se manifestait-il ainsi ?

Ju grimaça en songeant qu'il était probable aussi que le silence soit l'expression d'une gêne immense d'être ainsi mêlé aux personnes qui aimaient le Pi. Peut-être que son voisin, oui lui là, juste à sa droite... Peut-être qu'il n'aimait pas Pignon ?

Ju haussa les épaules, elle s'en moquait de fait. Ceux qui étaient là avaient sans doute un profond respect pour le défunt, qu'ils l'aient aimé ou pas.

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Cr4zy
Cr4zy tout comme la plupart des rusés était dans le cortège et suivi le pas entrepris, il regardait de gauche à droite pour voir des amis en faisant quelques signes de la main et souriant malgré le pourquoi de cette journée mais ce qui le faisait plus sourire était de repenser aux moments passé avec le PI , les prises de gueule, les longues nuit de boulasse jusqu'aux matin enfin tout lui manquerais d'ailleurs, mais bon le PI n'aurait pas aimé qu'on se laisse aller ....
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