Bénédiction des conseillers ducaux

Arf ils étaient maintenant à l'affut de tous, mis comme des poulets sur un étal, Naud clopinait d'une jambe sur l'autre quand Ivrel se mit à dire un truc, un cantique d'elle n'avait pas entendu le nom et s'en moquait éperdument. Meren avait la tête des mauvais jours, elle sentait encore le picrate, elle aurait préféré aller guincher que d'être là.

Elle se pencha à l'oreille d'Alban

Euh faut en faire quoi de ca le commenter ?

Elle avait pas tout écouté alors le répéter, ca allait être encore plus dur.
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Lanfeust s'apprêtait à répéter le Credo comme à chaque fois, mais il fut surpris en entendant Ivrel sortir un texte qu'il ne connaissait point. Il se dépêcha alors de répéter les mots, les phrases afin de ne rien oublier. Voilà un texte avec beaucoup de sens qui changeait de d'habitude.

Je veux mourir pour tes beautés, Sagesse,
Pour ce bel oeil qui sait voir le destin,
Pour ce doux ris, pour la Cité enfin
De pierre et de bois, de la vie la Maîtresse.

Je veux mourir pour cette forteresse,
Pour les légumes de ce bien beau jardin,
Pour la rigueur de cette Juste Main,
Qui soigne les gentils, et les méchants blesse.

Je veux mourir pour le bon entretien
De cette mine dont le produit devient
Économie, cette richesse dispose.

Je veux mourir aristotélicien,
Donnant mon sang, la Cité défendant,
Protégeant la vie de la belle chose
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Agwa répéta lui aussi le credo en même temps que son Duc. Le temps était clément et il profitait pleinement de se grand moment de recueillement pour penser a ses amis qui s'en sont partis rejoindre Aristote, Mimi la dernière en date mais pas des moindres, une pensée également pour son ami Valexan vassal comme lui de Alivianne et dont les bons mots lui manquait.

Je veux mourir pour tes beautés, Sagesse,
Pour ce bel oeil qui sait voir le destin,
Pour ce doux ris, pour la Cité enfin
De pierre et de bois, de la vie la Maîtresse.

Je veux mourir pour cette forteresse,
Pour les légumes de ce bien beau jardin,
Pour la rigueur de cette Juste Main,
Qui soigne les gentils, et les méchants blesse.

Je veux mourir pour le bon entretien
De cette mine dont le produit devient
Économie, cette richesse dispose.

Je veux mourir aristotélicien,
Donnant mon sang, la Cité défendant,
Protégeant la vie de la belle chose
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St Gal de Tauves
Vice Duc du BA

Cham écouta attentivement Ivrel prononcer le credo . Elle ne pu s'empêcher de rester pensive sur ce texte disant « je veux mourir » . Voyant Lanfeust et Agwalenn s'exécuter a le réciter , elle se mit elle aussi à a prononcer ces phrases les aunes après les autres .

Je veux mourir pour tes beautés, Sagesse,
Pour ce bel oeil qui sait voir le destin,
Pour ce doux ris, pour la Cité enfin
De pierre et de bois, de la vie la Maîtresse.

Je veux mourir pour cette forteresse,
Pour les légumes de ce bien beau jardin,
Pour la rigueur de cette Juste Main,
Qui soigne les gentils, et les méchants blesse.

Je veux mourir pour le bon entretien
De cette mine dont le produit devient
Économie, cette richesse dispose.

Je veux mourir aristotélicien,
Donnant mon sang, la Cité défendant,
Protégeant la vie de la belle chose
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Angélo arriva sur un pas un peu rapide, ses bottes résonnaient à travers la nef, il salua de la tête ses amis et collègues, puis se signa et s'installa auprès d'eux et récita:

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Comme prévu, Naudeas n'en fit qu'a sa tête.

Il lui répondit :

Répéte après moi, ça devrait passer inaperçu...

Et il se mit à cantonner phrase par phrase le cantique. Le spectacle devait être drôle pour les autres...
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Maga répeta le crédo

Je veux mourir pour tes beautés, Sagesse,
Pour ce bel oeil qui sait voir le destin,
Pour ce doux ris, pour la Cité enfin
De pierre et de bois, de la vie la Maîtresse.

Je veux mourir pour cette forteresse,
Pour les légumes de ce bien beau jardin,
Pour la rigueur de cette Juste Main,
Qui soigne les gentils, et les méchants blesse.

Je veux mourir pour le bon entretien
De cette mine dont le produit devient
Économie, cette richesse dispose.

Je veux mourir aristotélicien,
Donnant mon sang, la Cité défendant,
Protégeant la vie de la belle chose
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Procureur du BA

Naud écouta ce que disait Alban, mouais, elle était peu convaincue mais ne montra rien, elle sera sa main qui était toujours sur bras.

Je veux mourir pour tes beautés, Sagesse,
Pour ce bel oeil qui sait voir le destin,
Pour ce doux ris, pour la Cité enfin
De pierre et de bois, de la vie la Maîtresse.

Je veux mourir pour cette forteresse,
Pour les légumes de ce bien beau jardin,
Pour la rigueur de cette Juste Main,
Qui soigne les gentils, et les méchants blesse.

Je veux mourir pour le bon entretien
De cette mine dont le produit devient
Économie, cette richesse dispose.

Je veux mourir aristotélicien,
Donnant mon sang, la Cité défendant,
Protégeant la vie de la belle chose

Quoique le cantique ressemblait bien à ce qu'elle pensait. Première fois qu'elle appréciait ce genre de texte, peut être y en avait il d'autres mais elle le verrait bien par la suite, pensant aux reliques et tous les trucs qui allaient avec.
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Angélo ressorti sur le parvis de l'église et se joigna à Naudéas.
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Kimi arriva en retard, il avait la tête plongé dans les comptes, il salua de la tête ses amis et collègues, puis se signa et s'installa auprès d'eux.

Je veux mourir pour tes beautés, Sagesse,
Pour ce bel oeil qui sait voir le destin,
Pour ce doux ris, pour la Cité enfin
De pierre et de bois, de la vie la Maîtresse.

Je veux mourir pour cette forteresse,
Pour les légumes de ce bien beau jardin,
Pour la rigueur de cette Juste Main,
Qui soigne les gentils, et les méchants blesse.

Je veux mourir pour le bon entretien
De cette mine dont le produit devient
Économie, cette richesse dispose.

Je veux mourir aristotélicien,
Donnant mon sang, la Cité défendant,
Protégeant la vie de la belle chose
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Ayant finit de réciter le credo il vint au souvenir d ' Agwa qu'une personne ne pourrait sans doute pas assister à la bénédiction, Shel, retenu auprès de ses hommes , au service du Duché.
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St Gal de Tauves
Vice Duc du BA

Merenwenn n'avait pas la grande forme, la difficulté à se souvenir elle patienta que tous récite, pour se lancer a son tour.

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Silec attardé a sa table de carte n'avait pas vu passer les heures, c'est son estafette qui le prevint de l'heur passée pour la benediction. Il enfila d'urgence son uniforme, enfourcha son cheval et arriva à Clermont au plus vite. Il entra esperant que la grande porte avait été graissée pour eviter de trop se faire remarquer.
Il arriva juste pour reciter en coeur. Se plaçant discretement parmis les conseillers.


Je veux mourir pour tes beautés, Sagesse,
Pour ce bel oeil qui sait voir le destin,
Pour ce doux ris, pour la Cité enfin
De pierre et de bois, de la vie la Maîtresse.

Je veux mourir pour cette forteresse,
Pour les légumes de ce bien beau jardin,
Pour la rigueur de cette Juste Main,
Qui soigne les gentils, et les méchants blesse.

Je veux mourir pour le bon entretien
De cette mine dont le produit devient
Économie, cette richesse dispose.

Je veux mourir aristotélicien,
Donnant mon sang, la Cité défendant,
Protégeant la vie de la belle chose
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Froncement de sourcil envers les retardataires............ et surtout air peu commode en regardant Dame Naudeas.

Ayant laissé le temps à chacun des présents de réciter une partie du cantique des idées, Ivrel ouvrit le Livre des Vertus posé sur le lutrin et reprit alors la parole.

Mes biens chers frères, mes bien chères soeurs,

Je ne vais pas vous redire pour la pénultième fois l'importance de la cité-état pour Aristote. Je pense que si vous avez voulu être conseiller ducal vous avez compris ce message.

Je voudrais simplement vous inviter à trouver votre bonheur dans votre travail de tous les jours. Sachant que du plus humble des paysans au plus tittré des nobles, pour Dieu, chaque travail a la même importance. Et chacun d'entre vous n'est qu'un maillon qui entretient la joie de vivre dans nos villages bourbonnais-auvergnats.

Aimez votre travail et appliquez-vous à le faire bien et avec coeur !

Puis Ivrel donna lecture du passage concerné dans le Livre des Vertus.

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Naud soupira, elle avait cru qu'avec ce cantique ca allait en être fini mais que dalle. Son Eminence la regarda d'un air courroucé, elle lui fit son plus beau sourire, elle savait qu'elle était attendue au tournant par celle-ci. Elle l'avait provoquée mais bon Ivrel ne pouvait pas nier son absence en ce jour. Elle aurait du oublier d'ailleurs mais bon, Alban avait insisté dans tout ça. Un nouveau soupir au milieu du texte, c'est pas comme ci elle avait que ca à faire, faire le bouffon devant un parvis. En plus, il se faisait soif, elle pensait à la bouteille qui était dans sa besace, elle en bavait presque..
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