Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2, 3, ..., 7, 8, 9   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] L'Auberge " A la Belle Endormie"

Kahhlan


Kah occupée à d'autres tâches, avait du mal à prendre en charge la clientèle de nuit de son auberge, Centurion son tavernier faisait déjà beaucoup en journée, elle ne se voyait pas lui demander d'y dormir en prime ...
Philibert s'était rendu compte de ce souci et tout naturellement il lui proposa de prendre une chambre là bas et de recevoir les clients pour les nuitées.

Ils arrivèrent avec un chariot empli de linge pour les chambres ...

_________________
--Enguerrand_de_honfleur
Jour 1, tôt le matin

Les deux cavaliers avaient chevauché lentement depuis les portes de la ville, observant les ruelles, dévisageant les habitants du coin de l’oeil, reluquant les ribaudes, sans jamais s’arrêter ne serait ce que pour laisser un gueux ou une mère traverser. La suspicion et les interrogations qui transpiraient des regards de cette populace les réjouissaient.
Ils arrivèrent sur la grand place où s’alignaient la plupart des tavernes de la ville. L’homme à la cicatrice avisa l’enseigne de la Belle Endormie, ralentit sa monture et posa sa main ganté sur le bras de son maître.


Ah, fort bien Tranchelune, nous voilà arrivés.

Ils dévisagèrent un instant l’imposante bâtisse. Une belle façade classique à colombage, au crépi régulier et propre – au regard de celles qu’ils avaient vues jusqu’ici en tout cas. Une chaude lumière dorée traversant les fenêtres à carreaux. Sur le côté une large écurie dont la porte grande ouverte laissait échapper un ourlet de paille. Et devant, alignés comme à la parade, plusieurs fûts plantureux. Les deux hommes se regardèrent en souriant d’un air entendu et s’approchèrent lentement.

Attends moi ici lança l’homme en grenat en descendant de cheval.

La lourde porte s’ouvrit sur une vaste pièce bien éclairée, offrant à l’oeil un bel agencement de tables, de bancs et de tabourets. Sur les murs, quelques lanternes de fer forgés servaient de théâtres aux flammes dansantes des lampes à huile. Derrière un large comptoir au liseré métallique s’alignaient des rangées d’étagères où somnolaient pelle-melle des chopes à l’envers, des bouteilles de liqueurs, des carafes, des écuelles en bois. Au dessus, surplombant légèrement la grand salle, courait un balcon distribuant l’accès aux chambres. On y accédait par un robuste escalier épousant l’angle du mur.

A cette heure matinale, il n’y avait encore personne. Ses bottes claquant sur le plancher de chêne, l’homme s’avança jusqu’au comptoir, regarda de gauche à droite avant de frapper violemment sur le zinc


Ohé tavernier, la clientèle attend!


--Philibert.
[Premier matin ]

Philibert avait avec Dame Kahhlan aménagé toutes les chambres , sa première nuit à l'auberge fut reposante et il avait pu parler avec Centurion le tavernier.
Il remontait de la cave lorsqu'une voix tonnante se fit entendre .


Citation:
Ohé tavernier, la clientèle attend!


Ohé Ohé bin n'en voilà des façons !!! la clientèle attend c'est pas un drame, elle prendra bien le temps de mourir lorsque le temps sera venu j'vous dis moi !

Il arrivait devant l'homme prenant le temps de l'examiner tout en lui parlant ...
Belle stature , des vêtements de bonne qualité ...


Bien le bonjour messire , je suis Philibert ancien majordome de Périgueux et au service de la propriétaire Dame Kahhlan.
Que puis-je faire pour vous ?
--Enguerrand_de_honfleur
L'homme répondit sur un ton monocorde et distant, sans détourner son regard de la rangées de fioles qu'il s'était pris à examiner tour à tour dans l'attente du tenancier.

Il me faut deux chambres avec loquet et lit simple. Calme, côté cour intérieure. Et deux places à l'écurie pour nos montures.

Puis se tournant vers le majordome il marqua un temps d'arrêt. Il avait bien envie de lui dire que le temps de mourir vient parfois plus vite qu'on ne le croit, mais jugea qu'il avait suffisamment besoin de ces chambres et grande envie de ces liqueurs pour ne pas risquer de vexer le gérant.

Au nom d'Enguerrand de Honfleur.


--Philibert.
Le ton était sans appel et Philibert coutumier de clientèle les plus variées, simplicité pour certains, extravagante pour d’autres, des attitudes diverses, soit dédaigneuses, indifférentes, aimables mais sans plus ou alors, aimables tout naturellement …
Les dames parfois se montraient impossible à satisfaire et certains hommes aimait se servir de leur atouts masculin pour accentuer leur supériorité devant un pauvre majordome ou aubergiste ..dans le but bien évidemment de se glorifier devant la donzelle impétueuse … grand dieu que la clientèle était intéressante à observer …


Devant lui cet homme ne s’était pas perdu en politesse de courtoisie …direct et sa demande en devenait une exigence.
Le regard de l’homme, cette attitude distante .. Philibert en déduisait rapidement que le sir n’était pas enclin au questionnement le plus basique, il ne lui poserait donc pas les formules du genre « avez-vous fait bon voyage, d’où venez vous ? et qu’est-ce qui vous amène en notre beau village ? »


Bien messire, vous pouvez allez mettre vos montures à l’écurie, nous n’avons que deux chevaux pour l’instant, la jument de Dame Kahhlan et un superbe frison appartenant à un messire, qui s’installera dans la journée …
Pour vos chambres, vous les trouverez sur votre gauche au fond du couloir à l’étage, elles ferment toutes et les clés sont sur la serrure.

Il ajouta afin de rassurer complètement le sir ..
Mis à part le caquetage de quelques poules fuyant le coq de service, vous ne serez point dérangé.

Il se dirigea ensuite vers le comptoir et posa deux godets, prit une fiole d’eau de vie de mirabelle et les emplit …

Voilà , simple verre de bienvenue pour vous et votre compagnon de route que j’aperçois à la fenêtre.
--Enguerrand_de_honfleur
Enguerrand écouta le discours du majordome en poursuivant son analyse des étagères, les yeux arrêtés cette fois sur des petits tonnelets d’eau de vie normande. Il ponctuait son écoute apparemment distraite de légers hochements de tête à chaque fois qu'une information pratique tombait, signe que derrière sa désinvolture se cachait une juste et efficace attention.

Parfait! lança t’il en tapant le zinc du plat des deux mains avant que le majordome ne repasse derrière son comptoir.

Il se tourna vers la porte.

Tranchelune!

A la face qui se dessina dans l’encadrement de la fenêtre, il lança un claquement de doigt suivi d’un signe de l’index vers les écuries, auquel le garde du corps répondit par un clignement de son œil valide avant de disparaître à nouveau.

Enguerrand se retourna vers le comptoir et regarda goulûment les deux verres d’eau de vie. Un large sourire effilé se dessina sur son visage de rapace.


Parfait parfait... susurra t’il en portant le plus rempli à ses lèvres avant de le vider d’un trait.

Nous restons plusieurs jours pour affaire. Veille à ce que la literie reste propre.

Sa voix asthmatique trahissait la brûlure du breuvage et il se détourna pour cacher un visage qui lentement prenait la couleur du bonnet. Le garde du corps entra au moment où Enguerrand allait franchir le seuil de la porte, alla siffler silencieusement son verre et, impassible, revint vers son maître. Le majordome semblait avoir disparu derrière son comptoir, sans doute interloqué par l’outrecuidance de ces deux pensionnaires. Les deux hommes en profitèrent pour se rapprocher l’un l’autre et deviser un instant à mots feutrés. On n’entendait que quelques bribes dans le brouhaha naissant à l’extérieur.

Comme convenu…midi au cadastre…nord-est…Prend ça…

Et tous les deux sortirent en silence.

--Philibert.
Philbert se dirigeait vers la fenêtre songeur ..il suivit du regard les pas des deux hommes jusqu’au virage qui les mènerait sur le chemin du village..
S’il s’était fait discret, s’il n’avait pu et par politesse et par le chuintement des deux hommes conversant, entendre leur conversation, il n’avait plus de doute quand à la curiosité de la situation…
Ces deux hommes n’étaient pas ici pour un voyage d’agrément ..
L’homme qui donnait les ordres avait tendu une bourse à l’autre …ce geste ne lui avait pas échappé ..
Se déplaçant vers le comptoir, il se servit une bonne rasade d’eau de vie qu’il but d’un trait, se demandant bien à quoi pourrait servir cette bourse bien emplie et s’il devait parler de ses doutes à dame Kahhlan …

Un deuxième godet et il retournait à ses affaires après avoir nettoyé le bar.
Cracotte134
Cracotte avait eu vent que Philibert ....ce brave Philibert faisait les nuit a la taverne ....elle ne pouvait pas partir de Castillon sans lui dire au revoir ...elle entra dans la taverne et trouva le brave homme tout occuper a regarder par la fenetre .....visblement tres interresse aussi puisqu il n avait meme pas entendu la prote s ouvrir ......

elle s approcha a pas de loup de l homme et lui murmura a l oreille

auriez vous de la liqueur de framboises pour une vieille connaissance ???


"" vieille c etait vite dit mais bon


elle lui sourit

_________________
--Philibert.
Philibert était de nouveau à la fenêtre .. il souriait car il l’avait vu entrer ..
Cette voix, il la reconnaissait bien ..la damoiselle de Périgueux toujours pressée ..

Il la laissa parler à son oreille un petit sourire aux lèvres et se retourna..


Damoiselle Cracotte, quel plaisir de vous voir en ce lieu !
Il est toujours aussi agréable à mon vieux regard de contempler votre adorable frimousse.


Il rit.

Oui oui de la liqueur de framboise je dois bien pouvoir trouver cela dans une de toutes ces fioles ..

Il l’installa à la table la mieux exposée au soleil et alla chercher deux godets et la fiole de liqueur.
Il les servit tout deux et s’installa en face de la damoiselle.
Cracotte134
Philibert se retourna


Damoiselle Cracotte, quel plaisir de vous voir en ce lieu !
Il est toujours aussi agréable à mon vieux regard de contempler votre adorable frimousse.
et rit

Cracotte rit avec lui de bon coeur ....

Oui oui de la liqueur de framboise je dois bien pouvoir trouver cela dans une de toutes ces fioles ..

il installa la table et les deux gobelets sous l oeil amuse de Cracotte .....decidement il etait toujours aussi prevenant ce Philibert , elle avait aime sa discretion et sa gentillesse a Perigueux ....elle prit place en face de lui

mon brave Philibert je suis heureuse de vous voir meme si d un cote je suis un peu triste .....je pars pour perigueux et je sais que l hotel sans vous n est certainement plus le meme
...elle lui sourit et bu une gorgee de liqueur .....mais cela doit etre moins penible le travail ici .....


elle le regardait , il etait certes ages mais son regard etait celui d un jeune homme heureux .....ne disait on pas que les yeux etaient le reflet de l ame

_________________
Theophile
Arrivé à l'auberge à une heure tardive, il n'avait pas eu l'occasion de saluer Philibert, dont il aurait voulu faire la connaissance. Kah lui avait en effet vanté les qualités de son aubergiste, tant au niveau de l'accueil des voyageurs que de la gestion de l'auberge. Un rapide coup d'oeil confirma ses dires. Il est vrai que Théo avait déjà été surpris de l'ordre et de la propreté, ainsi que de l'accueil qui lui avait été réservé lors d'une récente visite à Périgueux ...

S'approchant du comptoir d'accueil, il constata avec satisfaction qu'un mot avait été déposé à son attention et lui indiquait la chambre qui lui était réservée. Alors qu'il s'apprêtait à monter, une silhouette familière apparut ...
Sourire ... les plans semblaient avoir changé, à sa plus grande satisfaction, Théo monta donc et prit la chambre que la jeune personne lui indiquait....



Après une nuit agréable mais courte, il descendit alors que tous dormaient encore, et alla préparer les chevaux pour le voyage qui s'annonçait ...

--Philibert.
Philibert avait passé un agréable moment en compagnie de damoiselle Cracotte, quelques souvenirs de Périgueux dont un pas des moindres ...la sortie d'un messire les braies à peine remises de sa chambre ..ils rirent beaucoup de la situation incongrue de l'instant ... tout deux en riaient beaucoup moins à l'époque ...

Il avait adressé à la damoiselle tout ses vœux de bonheur à venir et c'est d'un regard bienveillant qu'il la salua lors de son départ ..
Il lui avait dit que son travail ici ne ressemblait pas à un travail, c'était pur vérité, rester auprès de dame Kahhlan lui importait tellement, il n'avait pas osé lui en avouer le pourquoi ...
d'ailleurs même la dame en question ne pouvait se l'imaginer ...

[A l'aube ...]

Il s'était levé un peu plus tôt que d'habitude , avait déposé sur la table à l'intention de messire Théo un petit tonnelet pour son voyage ainsi que de quoi se sustenter, pains, charcuteries et fromages, il avait ajouté quelques fruits rouges dans un bol en terre qu'il avait pris soin de recouvrir d'une fine toile. le messire saurait à qui les offrir ...

Il descendit ensuite à la cave pour préparer ses besoins en fût de la journée à venir ...
--Narrateur
Jour 1, milieu de soirée*

Un chant paillard monta de la rue, une chanson à boire beuglée à tue-tête dans un râle vineux pissant les fausses notes. Le volume montait lentement, jusqu’à ce qu’on devine péniblement les paroles au milieu des rires et des hoquets.

Verse à boire à ton voisinggg *hips*
Car il aimeu, car il aimmmmmeu
Verse à *hips* boire à ton voisin
Car il aimeu le bon vingggg
Il va *hips* boire ton voisingggg
Car il aimeu, car il aimeuuuu
Il va *hips* boire ton voisinggggg
Car il aime le bon vingggggg


Puis, cette fois juste derrière la porte

Allez, une aut’ buvette!!

Et *blam*, le battant s’ouvrit brutalement sous l’épaule massive du pochard, qui manqua de tomber en avant, laissant échapper sa chope embarquée du bar précédent. Son acolyte le rattrapa de justesse avant qu’il n’imprime sa trombine sur le plancher de la grand salle.

Allez Ropartz, faudrait rentrer quand même lui intimait il d’un air inquiet, tu vas nous faire avoir des problèmes.

L’ivrogne avait gardé son broigne mais enlevé sa ceinture qu’il portait noué autour du front, la large lanière lui barrant un œil. Une cascade de vinasse asséchée tombait de son menton et venait mourir, violacée, quelque part autour du nombril. Comme un chien enragé qu’aurait bouffé des myrtilles.

Juste une ch’tite dernière, Hu *hips* golin, pour la tourte *hips* la troute…nan…la rrrrousstttte…’fin pour la chose quoi…

Il s’essuya bruyamment le nez, tituba comme s’il venait de se mettre un pain tout seul puis s’arrêta brusquement en ouvrant des yeux de veau. Il souleva la ceinture pour mieux y regarder et sourit comme un dément.

Il venait d’apercevoir le bar.

Et ses bouteilles de liqueurs alignées comme des piquiers à la bataille.


A l’assaut !!!! rugit t’il en s’échappant des bras d’un Hugolin médusé, dépité. Et, pour tout dire, agacé. Son visage hurlait son ennui et son désir de fuir cette viande saoule qui lui ressemblait si peu.



[HRP] * : la veille du post ci-dessus. Pour les besoins de l'histoire et de l'énigme, il est important que je garde une cohérence dans la chronologie des évènements.
Désolé Philibert, Cracotte et Théo [/HRP]
pnj
Nestor avait accepté la demande de son cousin Philibert... il allait donc le remplacer durant quelques jours le temps que son cousin ait fini d'accompagner sa maitresse partie en voyage.

Philibert revivait depuis quelques temps... cette nouvelle maitresse le comblait au plus haut point... elle possédait un flegme, que certains qualifiaient de snobisme, qui le comblait.

C'est donc tout naturellement, afin de conserver la meme qualité d'accueil, que Nestor se tenait derrière le comptoir de l'auberge "De la belle endormie" ...

Grand et mince, les cheveux gominés, une fine moustache, des vetements serrés, Nestor dominait la salle tout en essuyant de la vaisselle... Les clients avaient désertés l'établissement vers minuit ou avaient regagné leurs chambres... Il ne restait plus qu'a remettre tout en ordre : finir la vaisselle, l'essuyer, la ranger, nettoyer les tables, passer la serpillère sur le sol et fermer les portes et fenetres.... Il regagnerait ensuite sa chambre sous les toits pour une courte nuit de sommeil.... Aux aurores, il devrait accueillir la bonne, et le cuisinier.

Nestor étouffait un baillement quand la porte s'ouvrit dans un fracas du diable.... laissant passer deux individusvisiblement ronds comme des queues de pelle.
Il leva un sourcil....

"Messieurs.... que puis je pour vous ?Je vous prie de vous installer à une table.... j'arrive tout de suite pour prendre votre commande...."
--Narrateur
Le dénommé Ropartz se serait étalé de tout son long comme une fiente de héron s’il n’y avait pas eu le bar pour l’accueillir. Il s’y accrocha des deux bras, jambes traînantes et dos cambré, une langue d’un pied lessivant abondamment le plateau lustré. Ses deux mirettes, dont l’une semblait faire la gueule à l’autre, dévisageaient l’étagère comme si chaque bouteille portait jupon et levait la cuisse.

Derrière, l’autre paraissait découragé et regardait l’ivrogne avec lassitude. Il sourit à Nestor d 'un air authentiquement navré, essayant sans parler de lui dire « désolé mon gars, il s’est fait ça tout seul », et ses yeux de cocker battu semblaient ajouter « et tu vas en baver des brocs avec lui »


T’vas pas m’faire boirrr un’ table toi nan ??? beugla Ropartz en se redressant vivement, laissant un élégant filet de salive entre sa lèvre inférieure et le rebord du bar.

Nestor leva son deuxième sourcil, ornant son front bien lisse d’une jolie paire de rides bien symétriques.


Allez vieux machin !! Sert moi donc de c’te belle chose là!

Son doigt pointait vaguement vers le mur en gigotant en tout sens si bien qu’on ne savait pas s’il voulait goûter une liqueur ou bouffer une chandelle.

Et m’sort pas ton jus d’pied d’d’habitude hein, c’soir, c’est Passenmoye qui paye !! J’veux d’la bonne qui tâche pas !!

Une poignée d'écus s'envola de sa main et il partit dans un rire gras et guttural, pareil au hennissement d’un bourrin enroué, exhibant au majordome une collection de chicots moisis à faire pâlir un arracheur de dents.



See the RP information <<   1, 2, 3, ..., 7, 8, 9   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)