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[RP] L'Auberge " A la Belle Endormie"

Dragones
Dragones ouvre la porte de la Belle Endormie, la main posée sur le pommeau de son épée, elle avance et voit Tranchelune lâchant le père Sévère…Le chien de garde est dans son champ de vision… Son regard se fait sans expression, son coté Garde faisant surface…
Il n’est pas dit que Tranchelune arrive de nouveau à s’approcher d’elle aussi près que la dernière fois…

Ecume méfiez vous de celui la…Dragones lui montre Tranchelune…
Point d’émotion dans sa voix et son regard…

Que se passe-t-il ici ?

Dragones regarde Nestor, Enguerrand et chaque personne de l’assistance…

(corrigé,dsl)

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Ecumedesmers
Ecume savait qu'il n'était plus le temps de jouer, elle se trouvait face à un sérieux problème.

Elle serra son épée dans sa main, prête en faire usage si le besoin sans faisait sentir

Elle s'occupa de tranchelune, épiant ses moindres gestes, prête à intervenir à tout moment.

Malgré son intense fatigue, elle resta de glace face à ses individus qu'elle ne connaissait pas du tout.
--Enguerrand_de_honfleur
Enguerrand reconnut aussitôt la fonctionnaire du cadastre lorsque sa silhouette se dessina dans l’encadrement de la porte. Même s’il avait encore en mémoire sa filature avortée de la veille, il n’y prêta pas plus d’attention qu’à un client lambda, se disant qu’après tout ce n’est pas parce qu’on sert le Comté qu’on ne peut pas traîner ses chausses en taverne et se faire servir à son tour.

Mais un garde paré pour le service arriva à sa suite, et elle s’exclama sur un ton impérieux.


Le Major Dragones a écrit:
Que se passe-t-il ici ?


La situation changeait d’un seul coup et c’est à cet instant qu’Enguerrand aperçut l’épée pendue à la ceinture du Major. Impassible, il la regarda un instant, songeant qu’il avait bien fait de se méfier d’elle, et qu’il n’était peut-être pas encore au bout de ses surprises. Un silence pesant s’installa quelques secondes tandis que le Major, inquisiteur, scrutait un à un les occupants de la grande salle.

C’est Enguerrand qui le rompit, un large sourire au lèvre, les bras écartés, mains à plat, feignant un désarroi amusé.


Ah Dame Dragones, ne m’en parlez pas ! On trouve de tout en ce bas monde, mais de ce genre là je n’en avais encore jamais vu ! s’exclama t’il en riant de bon cœur.

Puis tout bas à son oreille.


Un curé en mal de carrière qui a cru qu’Aristote lui envoyait un évêque personnel. Tout un menu…

Derrière, Tranchelune attendait sans broncher, bras croisés sur la poitrine, le visage froid, inexpressif, son œil mort pointé sur le Major.

Dragones
Dragones reste impassible la main toujours posé sur le pommeau de son arme. Elle avance et regarde le Père Sévère…

Aux paroles et rire d’Enguerrand, elle grimace…Sans plus prêter attention à celui-ci, elle avance, son regarde va sur le garde chien…Tout en regardant Tranchelune avec froideur.

Père Sévère voulez vous portez plainte contre cet individu qui vous a molesté ?

Elle se méfiait de cet homme, le souvenir de sa lame sur sa gorge et la honte de s’être fait avoir comme une bleu ne s’était pas encore estompé…
Un pas en arrière, suivie d’un léger pivotement de manière a l’avoir dans son champs de vision, elle s’adresse par la suite au sir…

Sir Enguerrand, faite attention à votre…un regard sur Tranchelune…homme, je ne tolère aucun trouble !
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--Enguerrand_de_honfleur
Molesté?

Enguerrand fronça un sourcil tandis qu'il soulevait l'autre, perplexe.

Se débarrasser d'un intrus trop insistant à l'heure du petit déjeuner? Est ce qu'on appelle ça "molester" dans cette ville?

Il prenait la salle à témoin de l'injustice éhontée dont il était victime.

Dame Dragones - ou dois-je vous appeler Major? - vous n'avez rien à craindre de moi. Je suis ici pour affaire et ne désire rien faire d'autre que cela. Quand à Tranchelune, ne vous laissez pas abuser par son allure antipathique. Mon métier exige un garde du corps solide et...dissuasif.

Il plissa les yeux en la regardant. Son visage se fit reptilien, son sourire démesuré.

Mais vous en savez quelque chose n'est ce pas...
Ecumedesmers
Ecume resta devant la porte stoïque, droite, fière, le regard haineux.

Elle n'aimait pas du tout l'ambiance pesante qui règnait dans la taverne.

Elle était bien décidée à ne laisser personne, ni entrer et encore moins sortir.

Elle observait les protogonistes les uns après les autres.

Celui pour qui elle avait sa préférence était le molosse, le dénommé Tranchelune.

Le genre d'individu qui attirait Ecume, non pas sentimentalement, elle en avait que faire, mais pour l'affrontement.

Elle aimait et recherchait le duel avec les fortes têtes, même si elle n'était pas à l'apogée de sa force, elle n'en était pas moins habile de ses mains.

Elle avait une dextérité à l'épée déconcertante, elle le devait à son père.

Elle n'avait peur de rien ni de personne, fusse t il en donner sa vie.

Elle remarqua fort bien le regard mauvais de son Major par rapport à Tranchelune.

Elle resta plus vigilante que jamais prête à exécuter l'ordre qui lui serait donné, si le besoin s'en faisait sentir.
Dragones
Dragones regarde Enguerrand toujours impassible…

Un homme d’église, un intrus ?
Je suis ici en tant que Major demandé par Nestor…Votre Garde du corps a des manières que je n’approuve pas. Un autre moyen aurait pu être utilisé.
Votre métier suscite bon nombre d’interrogations autour du mystère que vous faite autour de la raison de votre venu. Mais cela vous regarde, je suppose que cela est votre manière de mener à bien les volontés de vos employeurs.

Alors qu’elle se tourne vers Nestor, Enguerrand lui murmure…

Mais vous en savez quelque chose n'est ce pas...
Dragones reporte son regard sur le sir…Le faisait il exprès de lui rappeler de s’être fait avoir dans la forêt pas ce garde de Tranchelune comme une débutante ? Elle préféra ne pas relever la remarque mais son regard était devenu plus froid…

Nestor, expliquez vous sur la raison d’avoir envoyé Marie chercher la Garde Territorial ?
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pnj
Tandis que les autres personnes présentes discutaillaient à tout va, le Père Sévère fut pris d'une envie irascible de philosopher sur la condition humaine. De ses méditations résulta le classement du genre humain en deux catégories distinctes: ceux qui ont le sens de l'honneur et qui lavent leurs affronts dans le sang et la sueur d'une part, et ceux qui vivent vieux d'autre part.
Un instinct naturel le poussa alors à se ranger immédiatement dans la seconde catégorie, jugeant que son esprit était trop élevé et nécessaire à ses semblables pour se permettre de le perdre bêtement.
Non qu'il n'avait pas foi en l'aide du Très Haut au cours de la bataille mais disons, simplement, que si les bonnes grâces d'un évêque valaient bien un poignet cassé, celles de barbares à l'hérésie manifeste ne valaient même pas l'hématome causé par le choc entre l'arcade sourcilière et un placard fixé un peu trop bas.


Bon, bon, bon... Je crois que ma présence n'est plus nécessaire ici, aussi je vais prendre congé...


Le ton employé était trop bas pour permettre à chacun de l'entendre, c'était d'ailleurs le but recherché. Ainsi il pourrait, plus tard, jurer ses grands dieux avoir prévenu de son départ et échapper tant aux soupçons de couardise qu'au mauvais sort causé par le mensonge.
Cela fait, il attaqua son avancée inexorable vers la sortie, en tournant pourtant le dos à l'échappatoire tant espéré de manière à ne jamais quitter des yeux la dame et les deux monstres d'hérésie. Et c'est à tâtons en tendant son bras gauche droit derrière lui qu'il cherchait le bouton de porte. Ce n'est que lorsque sa main se referma sur un objet rond -et pourtant étrangement mou- qu'il se retourna pour constater, avec horreur, que la poignée de porte avait été remplacée par la poitrine d'une jeune femme gardant la sortie tant recherchée.
En cet instant précis, le flair de Sévère -dont il aimait à dire que les longues années bercées dans la foi l'avait forgé et sublimé au rang de véritable prescience- lui indiqua sa situation avec une clarté et une lucidité impressionnante: il était mal barré!

Tiens bonjour ma fille... Je ne vous avais pas vu... heum... J'ai comme qui dirait un séminaire et une messe à préparer, voyez mon sacristain qui attend là dehors comme il s'impatiente -Le sacristain en question s'était visiblement lancé dans la confection d'une composition florale pour passer le temps- Aussi je dois vous abandonner, non sans regret, mais venez à la prochaine messe, je vous garderais les meilleures places!


Par le joueur de Lotx
Ecumedesmers
Ecume resta impassible lorsqu'elle sentit le Père lui attraper le sein à pleine main.

Elle lui repoussa sa main avec douceur tout en gardant son visage fermé et attentive à tout ce qui l'entourait.

Finalement elle le regarda dans les yeux


Désolée, mais il n'est pas question de vous laisser partir.

J'ai pour ordre de laisser entrer et sortir personne.

Personne ne fait exception à la règle, même pas vous.

Les ordres, sont les ordres !

Veuillez avoir la gentillesse de retourner vous asseoir !

Ne m'obligez pas à vous y forcer !


Son regard se fit plus dur, c'était sans équivoque et surtout sans discussion possible.
--Nestor_le_serveur
Citation:
Nestor, expliquez vous sur la raison d’avoir envoyé Marie chercher la Garde Territorial ?


Nestor sentait bien que les regards allaient se porter sur lui à un moment donné.... il essayait bien de se faire oublier en torchonnant quelques tasses mais la sentence était tombée.... il allait devoir se justifier d'avoir dérangé la garde en pleine partie de cartes...

Ca ne l'étonnait pas plus que ça... il savait bien que la garde d'un village avait le don pour éviter les ennuis quand elle sentait qu'elle n'aurait pas le dernier mot... Les mouches allaient changer d'ane et Nestor avait les oreilles qui commençaient à lui bourdonner sacrément...

Le Enguerrand et son molosse avaient admirablement bien mené leur joute verbale et ils semblaient avoir impressionné les 2 miliciennes qui, pour garder la tête haute, cherchaient maladroitement à trouver un bouc émissaire moins dangereux.

Le père Sévère n'était pas beaucoup mieux.... son expérience de lévitation, ne lui avait pas donné des ailes... Au contraire, s'il avait pu ramper comme une vulgaire anguille sortie du ru, il l'aurait fait. L'anguille comme attirée par l'écume des mers, se retrouvait malheureusement coincée dans la nasse.... la matelote ecume, bandeau de corsaire dans les cheveux, allait avoir raison de ses désirs de fuite... et il allait surement passer à la casserole. Dans un dernier espoir de liberté, il avait pensé trouver son salut en s'accrochant à un sein .... en vain .... le saint restait sourd à sa demande .... Auréolé d'une certain sang froid, il se rendait compte qu'il aurait pu mieux choisir cette potentielle amante car celle ci n'était pas du tout religieuse.... (l'amante.....)

"N'est pas anguille qui veut...", pensa t-il étonné de tant de couardise .

Le Enguerrand, semblait tout de même avaler quelques couleuvres et n'était pas à la fête... A bien y regarder, le rapport de force était pourtant en sa faveur : dragones et ecume ne peseraient pas bien lourd si les deux compères commençaient à defourailler... Mais à vue de nez, l'affaire qui les amenait ici, était assez importante pour que le seigneur Enguerrand continue de macher ses couleuvres pour éviter de se retrouver au cachot ou en fuite....

"Euh... Dame Dragone, je vous ai envoyé chercher car j'ai cru que ça allait tourner au vinaigre.... Pour tout vous dire, sans vouloir interferer dans la vie municipale de ce village ou je ne fais que passer, je serai plus rassuré si vous confisquiez les armes des voyageurs quand ils rentrent en castillon. Je sais que ce type de pratique se fait dans certaines grandes villes pour éviter les accidents... Vous savez, mon expérience en taverne me laisse à penser qu'il vaut mieux n'avoir à sa disposition que ses poings certains soirs ou matins...."

Nestor parlait et parlait.... il savait qu'un beau moulin à paroles avait tendance à assoupir les meuniers les plus reveches...

"Je ne saurai assez vous remercier d'être venues si rapidement... vous savez, je ne suis là que pour dépanner ce pauvre philibert qui n'arrete pas de courir après dame Kahhlan atteinte par je ne sais quelle fièvre caprine. Je voudrais lui repasser le torchon, comme on dit dans le métier, en laissant l'établissement dans le même état qu'à mon arrivée.... je pense que vous me comprenez.... vous même à la mairie, vous avez le désir de bien faire, me trompe je ? "
Dragones
Dragones avait vu le manège du Père pour sortir et ne s’en inquiète pas plus sachant qu’Ecume gardait la porte…Elle se positionne de manière à bien voir Enguerrand, Tranchelune, Marie et Nestor, laissant son garde s’occuper du Père Sévère…

Nestor, pour commençait la Maréchaussée aurait pu faire l’affaire aussi.
Pour la confiscation des armes à l’entré du village, je ne suis pas sur de son efficacité. Mais cela est un autre débat. Tout travail entrepris doit être bien fait ou du moins on doit y mettre le meilleur de soi même.


Dragones regarde Enguerrand puis Tranchelune…

Sir tenez votre homme car sinon je serais dans l’obligation de le mettre au arrêt et de porter plainte pour trouble de l’ordre public.
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Kahhlan
Mais rooooooooo !!!!!!

Elle poussait la porte tant bien que mal pour finir presque à tomber en entrant ..


Peste soit -elle que cette porte !!!

elle se retournait pour voir Ecume qui avait du subir le même sort qu'elle même.. et qui reprenait son équilibre ..


Ah c'était toi le verrou !!!! mil pardon je suis pressée et j'ai cru que la porte était bloquée ..

Un regard dans la salle, Dragones parlait au tavernier qu'elle reconnut grâce à son tablier.
Le cousin de Philibert qu'elle n'avait pas encore eu le temps de remercier.
Deux autres sir inconnus ...


Bien le bonjour tout le monde ! Je ne vais pas vous déranger longuement ..

Elle s'inclina puis se tournant vers Dragou en lui chuchotant ..

Coucou toi, je te bizouille pas devant eux hein ..mais le cœur y est! J'ai appris qu'il régnait ici un peu de désordre et comme je dois repartir j'aimerai dire deux mots à Nestor ..

Elle prit Nestor à part en le tirant par la manche et en le menant jusque derrière le comptoir ..
Elle le salua ensuite comme il se devait, le remerciant de remplacer Philibert ..


si si je vous assure je vous suis infiniment reconnaissante .. par contre si de nouveau, des faits de désordres se feraient entendre ... vous vous rendez compte un peu la réputation de mon auberge hein !!! la bonne clientèle n'oserait plus y mettre les pieds .. et je me verrai dans l'obligation de fermer cet établissement ..chose qui me crèverait le cœur ..

Elle lui offrit un sourire puis se tournant vers les sirs ...


Messires , je sais bien que l'on dit que la clientèle et reine mais bon si vous ne tenez pas à chercher autre établissement, je vous prierai à l'avenir de ne plus faire parler de vous !
Le pauvre bonhomme en sortant m'a raconté les faits .. bon je ne veux rien savoir de ce qui s'est vraiment passé, je dois partir en voyage et j'aimerai qu'à mon retour, on ne montre pas cette auberge comme le bouge du village !!!

Regard noirs vers les deux sirs ..élégants ou pas ..ce soir elle n'en avait fichtrement rien à faire , préoccupée par le sort d'une petite fille en danger , elle ne pouvait plus tarder ...

Elle s'inclina devant tous .. et fit un clin d'oeil à Dragou ..


Bien le bonsoir à tous !
Elle tourna les talons pour prendre la porte normalement cette fois ..
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Dragones
Dragones se tourne vers la porte en entendant les bruits de tentative d’ouverture…Quand tout à coup Ecume fut projeté au sol et la porte s’ouvre sur Kahhlan, la propriétaire du lieu…

Bonjour Kahhlan…Se tournant vers Ecume…Ne vous inquiétez pas, Kahhlan peut entrer…

Dragones sourit à la jeune femme et lui répondit de mêmeOui, je me doute…
La Major regarde tout le monde…

Sir De Honfleur, vous voilà prévenu. A la prochaine altercation du à vous ou à votre garde…Regard vers Tranchelune…Et je serais obligé de sévir…
Dragones voulait interroger le Père Sévère pour savoir si plainte il y aura mais celui-ci avait profité de l’entrée de Kahhlan pour se sauver…

Garde Ecume, nous pouvons y aller…Dragones recule, regarde une dernière fois Tranchelune, montrant bien qu’elle l’avait dans le collimateur et sorti à la suite d’Ecumedesmers…
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Ecumedesmers
Ecume poster contre la porte sentit une violente poussée, déstabilisée, elle se retrouva au sol.

Mécontente et surtout vexée, elle se releva, rouge de gêne et reprit sa position, droite et solennelle.

Sous l'ordre de Dragones elle laissa entrer Kahhlan.

Elle écouta la propriétaire de la taverne et regarda son Major.

Pour Ecume rien d'autre ne comptait que les ordres de Dragones.

Si elle avait donné l'ordre de pourfendre, elle aurait fait sans réfléchir, au péril de sa vie.

Elle sut qu'elle était faite pour ça et pour rien d'autres.

Finalement elle eut l'ordre de quitter les lieux


A vos ordres Major !

Ecume sortit la première en prenant soin de protéger ses arrières et ceux de son Major.
--Enguerrand_de_honfleur
Enguerrand était resté sagement en retrait, sans dire un mot ni faire le moindre geste déplacé. L’expérience montrait que quand on tenait le bon bout de la ficelle il valait mieux éviter de la secouer trop au risque qu’elle se détache.

Quand on lui répétait qu’il devait se tenir à carreau, il opinait lentement la tête en souriant comme pour bien dire « cela s’entend, comment pouvez vous en douter une seule seconde ! », et se tournait vers Tranchelune pour qu’il appuie cet engagement solennel d’un vigoureux hochement de tête.

Il évita de sourire devant la piteuse sortie de Sévère, se souvenant qu’il en va des hommes humiliés comme des frelons : c’est au moment de mourir qu’ils vous piquent au vif. Et que c’est pire encore avec les arrivistes vaniteux.

Même s’il faillit en avaler sa langue, il cilla à peine lorsque le majordome – c’était donc ce faquin qui avait prévenu le Major….- parla de le désarmer, lui et son garde du corps, et souffla très discrètement lorsque le Major balaya sèchement l’idée.

Il salua la patronne des lieux lorsqu’elle fit son entrée fracassante et redoubla de gestes polis pour la mettre en confiance, courbettes, ronds de jambe et autres amabilités, sans pourtant être obséquieux ni outrancier.

L’important était de se tisser un habit d’honnête homme, missionné ici pour affaire et désireux de rester discret. Aucun triomphalisme. C’était le meilleur moyen de ne pas tomber de l’échelle en hypothéquant ses chances de sortie.

Mais comme il prenait sur lui, comme il bouillait intérieurement de cet imprévu, de ce petit-déjeuner interrompu, de ce visqueux ecclésiastique qu’il aurait bien étranglé de ses mains.

Lorsque le Major et son garde quittèrent les lieux, il se fendit d’un dernier sourire forcé à leur encontre mais son visage se durcit à nouveaux à peine leurs silhouettes disparues. Il crucifia Nestor du regard, les prunelles ardentes, malveillantes et hostiles.


Viens Tranchelune, allons nous promener un peu…

Et ils sortirent dans un claquement de bottes nerveux, sans même refermer la porte.
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