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[RP] L'Auberge " A la Belle Endormie"

--Enguerrand_de_honfleur
Négligeant ostensiblement les autres clients, Enguerrand se dirigea d'un pas ferme vers le comptoir.

Ah Nestor enfin!


Ses yeux se plissèrent légèrement

mon brave et fidèle Nestor...


La voix était suave au possible et sifflait d'ironie.


J'ai pour vous une mission de confiance. Il me faut contacter la maréchaussée pour qu'elle me dépêche un garde ou deux pour m'escorter jusqu'au bureau du cadastre. Il me semble que vous connaissez le chemin...

Il savoura l'air interloqué du serveur et sa rougeur pincée.

Mon garde du corps n'est pas rentré de sa virée d'hier soir et je ne peux plus l'attendre. Hors ceci - il montra la garde entrelacée de sa rapière - n'est vraiment que pour l'apparat, et ne dissuaderait pas un maraud bien décidé.

Je peux évidement compter sur vous n'est ce pas.. ajouta t'il en lorgnant à nouveaux les rangées de bouteilles parfaitement alignées.
Davy*
Davy allait ouvrir la bouche pour s'exprimer lorsqu'un homme qui avait l'air plutôt excentrique lui passa devant puis se mit à raconter sa vie à haute voix.
Le serveur semblait quelque peu mal à l'aise face a l'individu.

davy décida d'attendre sagement son tour.

_________________
--Grandpapa


Jour 3 au matin :

Il était assis là, attendant patiemment lorsque l’auberge s’anima doucement de présences multiples.
Visages inconnus, voyageurs en attentes, des gens dignement vêtus, à l’image de la propriétaire des lieux.
Grand-pa’ tranchait dans ce décor, sa rudesse de paysan, ses vêtements simples, aussi élimés par le temps que sa peau, donnaient à l’ensemble du tableau une touche anachronique.
Un vague signe de tête à son endroit, auquel il répondit. L’homme semblait courtois, sans plus.
Une jeune damoiselle esseulée, et un jeune homme impétueux d’allure, semblant si pressé de prendre chambre qu’il en méprisa la politesse.
Un autre homme entra tirant une malle, s’imposant comme maitre des lieux.
Un seul trait d’union à tous, ils semblaient pressés, impatients, comme si le temps était un trésor qu’on tentait de leur dérober. Chacun marquait des signes d’impatience.
Le vieil homme, attablé contemplait la scène en souriant, attendant la propriétaire.
Mordock45
Citation:

Ah Nestor enfin!

mon brave et fidèle Nestor...

J'ai pour vous une mission de confiance. Il me faut contacter la maréchaussée pour qu'elle me dépêche un garde ou deux pour m'escorter jusqu'au bureau du cadastre. Il me semble que vous connaissez le chemin...

Mon garde du corps n'est pas rentré de sa virée d'hier soir et je ne peux plus l'attendre. Hors ceci - il montra la garde entrelacée de sa rapière - n'est vraiment que pour l'apparat, et ne dissuaderait pas un maraud bien décidé.

Je peux évidement compter sur vous n'est ce pas..


Nestor essayait de cacher son agacement...

Son esprit était en surchauffe...."les cons ça osent tout, c'est même à ça qu'on les reconnait....le cloporte rougeatre tentait une métamorphose.... et devenait mielleux.....", pensa t-il.

Tel Le professionnel qu'il était, Nestor, retrouva son calme afin de gérer ce foutu client, L'incorrigible.... "Ne nous fachons pas" n'arretait il pas de se répéter, même si cette requète sentait L'entourloupe ...
Le plus surprenant, c'est que l'encapuchonné avait perdu son Grand escogriffe casqué, leurs ballades nocturnes s'était peut etre transformées en Mortelle randonnée et L'animal était tombé sur un os.....Castillon devenait à coup sur le Terminus des prétentieux......

Nestor abandonna ses réflexions, regarda son client dans les yeux ....

"Sir, je vais envoyer ma jeune apprentie à la caserne... mais je vous assure que traverser Castillon ne risque rien et ne mérite pas autant de précautions....."

Nestor s'approcha de l'escalier qui descendait à la cave... "Remonte, ya une course à faire pour un client ..."
La jeune fille était jeune, mais avait un caractere bien trempé... il espérait qu'en voyant le client responsable de cette course matinale, elle ne se rebiffe pas en sortant de la cave.....

_________________
--Enguerrand_de_honfleur
Nestor a écrit:
mais je vous assure que traverser Castillon ne risque rien et ne mérite pas autant de précautions.....


Enguerrand afficha un large sourire pincé et se pencha au dessus du comptoir.


Mon ami, on n'est jamais trop prudent. Même la plus belle des roses peut cacher un frelon....murmura t'il au majordome.

Puis il reprit sur un ton plus péremptoire.


Ma mission ne souffre pas le hasard et je ne veux prendre aucun risque. L'heure tourne et si Tranchelune n'est pas là - il lui en cuira si c'est pour la raison que je crains - alors il me faut quelqu'un d'autre. En attendant, je prendrais bien un lait de chèvre.

Après un vague signe de tête qui pouvait aussi bien être un merci qu'une contracture des cervicales, il alla s'assoir à une table près de la fenêtre donnant sur la rue.

--Grandpapa


Dans le fond de la salle, le sourire de Grand’pa s’effaça de son visage, ses petits yeux noirs s’animaient de vie en écoutant les conversations.
Il scrutait et dévisageait les personnes présentes, en oubliant son objectif premier en venant en ces lieux.
Un regain de jeunesse semblait faire vibrer son vieux corps décharné et une curiosité l’anima soudain. Lui aussi s’était interrogé sur cette demande spéciale et fort incongrue à Castillon, de se faire escorter dans un lieu publique et anodin tel que le cadastre.
Se faire escorter était une chose, par la marée chaussée de surcroîts en était une autre…
Des évènements étranges, se produisaient en Castillon ces derniers temps, les bleuets si calmes semblaient être l’objet de bien des visites, et à présent, ce nouveau venu dont le comportement était emprunt de mystère et soulevait le souci de la sécurité.
Le major d’homme des lieux semblait tout aussi tendu par la présence de cet étranger.

Grand-papa se dit qu’il était bien mal venu dans ce contexte de tensions soudaines de questionner. Aussi, remit-il sa capuche, en se levant et opta pour une autre stratégie.
A pas lents, tel un vieillard anodin et banal du village il se dirigea vers le comptoir et commanda une chope de tisane, animant sa demande d’un frisson, comme à la recherche d’une boisson chaude pour réchauffer ses vieux os.

Tavernier ? auriez vous une tisane de ces baies oranges qui poussent après l'églantine ? J'ai besoin de réchaufffer ma vielle peau ...
Son œil perçant ne quittait pas le voyageur assis vers la fenêtre…
Opusone


A l'auberge de "La belle endormie" au matin du 7 octobre de l'an de grâce 1457


Voilà plus de 2 semaines qu'ils s'étaient installés à l'auberge. Le temps avait passé bien vite à Castillon.
Mais ils devaient s'en aller, le prévôt leur avait accordé une première autorisation de séjour jusqu'au 7 octobre, puis un laissez-passer pour rejoindre Sarlat avant le 10 octobre.
Ils n'avaient donc pas d'autre choix que de plier bagages et de reprendre la vie de voyageur qu'ils avaient choisie depuis plus de 6 mois.

Pendant que Sibille s'en allait chez Dragones et Seamus s'occuper des bêtes avec leur fils, Opus commença à préparer les bagages.
C'était tâche facile, ils n'avaient pris que peu de biens à l'auberge, laissant dans la roulotte tout ce qui ne leur servait pas quotidiennement.
Opus plia les habits, les rangea avec les autres effets dans la grande malle en osier qui les accompagnait toujours.



Quittant la chambre, il descendit l'escalier qui menait dans la salle commune. Il avait aperçu quelques jours plus tôt un personnage qui semblait s'occuper des lieux en l'absence des propriétaires.

Pardonnez-moi Sire, est-ce à vous que je dois payer la pension ?
Merci de me dire combien je vous dois pour la chambre et pour la bouteille de mirabelle que j'ai bue le jour de mon arrivée.

_________________
Les aventures de Sibille et Opus: http://forum.rp.non-off.rr.xooit.fr/f25-Duche-du-Bourbonnais-Auvergne.htm
--Enguerrand_de_honfleur
Lorsque qu’il entendit son voisin de chambre demander sa note, Enguerrand releva le nez. Il avait entendu sa voix à longueur de nuit et l’aurait reconnu entre mille, même au milieu d’une foire au dindon. Il grogna intérieurement et le poignarda des yeux, mais jugea que ce n’était pas le moment de faire des esclandres. La dernière fois, c’était avec le Père Sévère, et l’opération avait bien failli tourner au vinaigre. Il se replongea donc dans la lecture de la lettre qu’il venait de déplier quelques minutes auparavant, inconscient de la surveillance discrète du vieillard.

C’était une belle lettre en vélin, pliée soigneusement en trois, et originellement fermée par un cachet de cire rouge. Le parchemin était légèrement écorné et portait quelques traces sombres, signe qu’il avait voyagé un peu. Tandis qu’il le parcourait, le visage d’Enguerrand affichait alternativement de la satisfaction et du soulagement, arborant un mince sourire de contentement et d’arrogance. Sa main caressait nonchalamment les arabesque d’acier de sa rapière. Il replia la lettre en regardant une énième fois par la fenêtre, puis se plongea dans la lecture d’une autre lettre, encore plus enrubannée, estampillé d’un énorme sceau de cire vert bouteille. Sur le seul volet visible s’alignait une écriture officielle chargée à outrance de lettrine et d’arabesques, mais, à l’envers et trop loin pour le vieillard, elle n’était pas lisible. Le pli sur le front d’Enguerrand et l’absence totale de sourire indiquait une plus grande concentration. Tandis que son regard atteignait la fin de la lettre, il attrapa à l’aveugle son verre de lait de chèvre et le porta lentement à ses lèvres.

Ayant visiblement terminé sa lecture, il rangea les deux lettres dans une sacoche de cuir qu’il laissa devant lui, et se cala le dos dans sa chaise en inspirant profondément, les yeux clos. Il semblait calme et parfaitement reposé, et bien décidé à attendre que son escorte arrive, qu’elle soit constituée des gardes de la ville ou de son homme de main.
Ecumedesmers
Ecume qui errait complètement déboussolée depuis quelques temps, s'arrêta devant l'auberge de "la belle endormie".
Rentrera, rentrera pas, elle se tata avant de pousser la porte.
Le petit vent cinglant du dehors eut raison d'elle.
Elle avait besoin d'un petit remontant et surtout se mettre dans un coin et réfléchir à sa situation.
Elle entra dans l'auberge et discrètement sans un mot alla se mettre en retrait.
Elle s'assit en silence et fit un signe au tavernier de lui servir deux chopines.
Il lui fallait au moins ça....
Fraegor
En ces temps troublés, Fraegor poussa la porte de l'auberge.

Parcourant l'assemblé du regard, il redécouvrit Dame Ecume.

Il ne l'avait point revue depuis son baptême et elle semblait avoir bien changée...

S'approchant....


Madame,

puis-je m'assoir avec vous ?
Ecumedesmers
Le nez dans la chopine et perdue dans ses pensées, elle ne vit pas le Père Fraegor rentrer.

Soudain elle l'entendit, releva la tête et se leva par respect.


Bonjour mon Père, bien sûr, asseyez vous, je vous en prie !

Elle était émue de le voir, depuis le temps....
Fraegor
Merci mon Enfant,

Comment allez-vous ?
Vous semblez soucieuse....


Une ride profonde se voyait sur le front du Père, signe d'une forte tension....
Ecumedesmers
Ecume l'observa longuement, elle le trouva vieilli.
Pas vieilli par les années, non c'était autre chose, les soucis très certainement.
Elle ne voulut pas parler d'elle et lui retourna la question, toujours aussi franchement de d'accoutumée.


Moi, je fais aller, c'est une habitude.

Par contre, mon Père, si je peux me permettre vous me paraissez bien fatigué, si j'osais je dirais même usé, je me trompe ?

Avez vous retrouvé votre place en notre belle église ?

Je dois dire qu'à mon grand regret, je me suis effacée depuis quelques temps.
Fraegor
Son front se fit encore plus plissé...

Ah..

Quel malheur nous frappe !

Notre Pape.... comme vous le savez surement, il a disparut.. enlevé...

Tout est encore confus...

mais peu de chose de bon peuvent en sortir....

Tant qu'à l'église...

Je fais mes messes et Dieu décidera de la suite....
Ecumedesmers
Elle lui mit sa main sur la sienne, étonnée

Non je ne le savais pas, je me suis mise en retrait et je ne l'ai pas su.

J'en suis navrée, pensez vous que je puisse vous aider en quoi que ce soit ?


J'irais à votre office dimanche, je vous le promets.

Elle serra sa main dans la sienne.

Comme elle aimait cet homme...

De sa main libre elle remit son épée en place, et se rajusta.

Ca faisait un moment qu'elle ne l'avait pas mis son uniforme et ça lui faisait un drôle d'effet.
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