[RP] Herboristerie de l'amitié au 9 rue de la fontaine

Edwige après l'émouvante cérémonie sur la place de Fribourg, se rendit au 9 rue de la fontaine, elle avais reçu un pigeon de son ami Tchantches lui annonçant la terrible nouvelle de l'incendie de son herboristerie.
Mais elle ne pouvais y croire il lui fallait voir l'étendue des dégâts de ses yeux.
Lorsqu'elle tourna le coin de la rue son regard s'arrêta sur les ruines de ce qui fut sa demeure le choc quelle ressentis alors la fit vaciller.




perdant tout contrôle elle courus vers les ruines en criant

non! impossible je ne pouvais le croire! mais que c'est il donc passé? pourquoi?

elle cherchas dans la neige soulevant les morceaux de bois calcinés afin de voir si quelques uns de ses effets avaient pu échapper au désastre
les livres de Vicomtest... les épices de Vincelian ... le cadeau en bois que m'avais offert kurtis... mes préparations ... mes plantes..tout a disparu envolé plus rien .
elle tomba assise dans la neige insensible au froid et a l'humidité pleurant sur les restes de sa maison se reposant sans cesse la même question
que c'est il passé? tant de souvenir attachés a cette demeure que c'est il passé? tous mes amis sont venus ici
elle revoyais les moments agréables et les moments difficiles passés en ce lieu. pleurais se frottant le visage pour essuyer ses larmes elle se collais de la suie sur elle mais n'y prêtais guerre attention puis en colère contre elle même.
pendant que je faisais le soldat je perdais ma maison pourquoi suis je partie? soldat tu parles! voilà le résultat!
elle tremblais autant de froid, de rage contre elle même que de chagrin
les vêtements mouillés elle se redressa. que vais je faire a présent? elle sorti de ce qui fut sa maison et marcha dans les rues de Fribourg sans but
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Le Veneur, ému par la tristesse d'Edwige, la suivit dans la rue. Il est vrai que l'incendie avait fait des ravages. et c'était bien triste de voir tout l'amour qu'elle avait mis dans cette herboristerie partir en fumée.

Il la comprenait, lui qui venait, comme elle, des bois, ou l'on croyait encore que la lune avait une influence sur les plantes et les âmes, et ou on savait choisir quelle fleur pour guérir telle rancoeur.

Il la suivit, donc, son faisan sous le bras.

Arrivé à sa hauteur, il la héla:

- Dame Edwige! Dame Edwige! Un mot, si vous me permettez!

Il lui pris le coude:

- Pardonnez-moi de vous interrompre dans votre tristesse, Dame Edwige. J'ai vu, comme tout le monde ici, ce qui était arrivé a votre Demeure...

Il soupira.

- C'est grand gâchis que cela.

Puis, il lui indiqua la rue de la chapelle:

- Ne dormez donc pas dehors! Allez voir Dame Elisa Nordstern, au 12, rue de la chappelle!

Il dit plus bas:

- Vous savez, la jeune femme avec le gros chien, celle qui connait les herbes et ou les mettre. L'amie du Duc!

Il sourit:

- Je suis sur qu'elle vous hébergera...

Puis, ayant dit, il lui tendit une couverture et un petit sac contenant divers champignons et viandes, chanterelles et marcassin seché, et il s'en fut vers la forêt.

barbapounette avais un for belle et grande demeure et Edwige étais heureuse d'y avoir posé son paquetage elle revins ce matin là pour essayer de déblayer le terrain en vue de reconstruire sa maison.

le moment de découragement passé elle avais désormais un projet pour reconstruire l'architecte devais passer voir le terrain cet après midi.

elle se mit donc a l'ouvrage chargeant les restes des poutres calcinées sur un petit chariot et allant vider tout ces gravas au fond du terrain.

peut avant midi elle alluma un petit foyer sur lequel elle mis un pot de soupe a réchauffer. elle s'assit sur une pierre laissant son esprit s'envoler
que j'ai été sotte cet incendie c'est un nouveau départ une nouvelle vie qui vas commencer...
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Un peu de la douce chaleur de l'esprit de Noël et nul doute que vous retrouverez toit sur votre tête et douceur du foyer !

Bonnes Fêtes !!

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Doyen des voies de l'Etat et de l'Armée

Être dans le doute, c'est déjà être résolu.

Chevesche passait dans le coin avec un grand charroi de bourres de chaume pour réparer le toit de sa remise à saucissons qui fuyait et en mettre de coté au cas où... Poussant péniblement la brouette, il vit de la lumière dans les ruines de la maison brûlée... Il décida de s'arrêter...

Oh qu'elle est lourde cette brouette! Y a quelqu'un ici, dans ces ruines?

Il vit Tchantches et Edwige émerger, au milieu des gravois, regardant avec intérêt son chaume. C'est vrai qu'il en avait besoin que de trois brassées pour reprendre tout son toit, et auant de réserve pour le grand toit au cas où... Mais il s'était largement servi sur la pièce de marais, il y avait peut-être 45 brassées larges dans sa charette bien chargée... Il pouvait donc leur en donner, ils en auraient sûrement besoin pour rebâtir... C'était une grande maison jadis, couverte de chaume qui avait flambé comme pailles dans l'incendies, mais qui avait tout de même mis longtemps à prendre feu, et qui a étouffé le brasier, conservant ainsi une partie des murs et des pignons.

Une partie de la charpente avait résisté, et s'était endurcie sous l'action du feu. Le chaume de son charroi était lourd, mais il savait le poser, car dans le Maraîchin, non loin de chez lui, hors de Bretagne, dans une terre du sud qu'on appellait Vendée, les chaumières était toutes basses, en pierres, et couvertes de bourre. Et au nord de la Loire, en se dirigeant vers Redon et Herbignac, la Brière était parsemée de maisons au toits de chaume et de roseaux... Souvenirs, souvenirs...

Il se tira de ses méditations et cria un peu plus fort :

Y a quelqu'un là ! Voulez-vous de la chaume? Vous avez besoin d'aide!
Hé, Bonne Année!

Genor en se promenant dans Fribourg pour aérer sa casquette de plomb, vit deux hommes travailler autour de la maison d'Edwige....
- Oh Bonjour Tchantchès, vous allez-bien ? Et vous Chevesche, c'est la première fois que je vous rencontre hors des murs de l'Avoyerie, vous avez l'air d'un garçon bien dynamique et bien serviable...Bonne année à tous les deuxElle s'inclina respectuesement devant l'ancien tribun et fit la bise au jeunot.
Se disant qu'un peu d'exercice lui ôterait peut-être sa migraine, Genor ota sa cape, empoigna une pierre et la posa dans la brouette ...
- Si vous avez quelques soucis de santé parlez-en à Edwige ou venez chez moi, j'avais heureusement pris une partie de sa récolte d'herbes dans ma chaumière... Voyez-vous elle a commencé à me partager son art..
Je ne sais pas si c'est la catastrophe qui l'a minée, mais je commence à trouver sa retraite bien longue à notre amie ....
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Genor

Tchantchès en sueur malgré le froid avait terminé de monter les charpentes, et se servait du matériel de Messire Cheveche quand il entendit Dame Genora le saluer.

Merci pour vos bons voeux Dame Genora, je vous les retourne amicalement.

Quand à l'avoyerie, vous m'y verrez de moins en moins, l'air y est par trop irrespirable par moment.

Je préfère la compagnie de Dame Edwige et l'air frais de Fribourg sur la cime de sa maisonnée.
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swenn apres avoir passé un moment à se soigner, alla voir edwige sur le chantier de sa futur maison .Il saidait dune canne car il ne pouvait se tenir droit a cause de son dos qui néait pas guérit et avait le bras gauche en echarppe : heuresement celui là était en bonne voie de guérison

salut !! content de te revoir ed comment va tu?
ça fait surper longtemps que je ne tavais pas vus !!

oh swenn tu est dans un drôle d'état mon ami tu me raconteras ça hein? as tu des nouvelles de soleila et de Will? cela fais longtemps que je ne les ais vus.

se tournant vers barbapounette

barba je t'ai laissé un message devant ta porte, je ne pensais pas m'arrêter ici...

les larmes aux yeux devant tant d'amitié a son égard,

mais en voyant tout ce monde venu m'aider je n'ai pas pu me résoudre a repartir tout de suite j'espère que tu ne m'en veux pas... je devrais repartir dès ce soir.
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Chevesche était en train de grimper une brassée de chaume à Tchatchès... celui-ci, juché sur la charpente reprise, était assez haut, et donc hors d 'atteinte deChevesche qui ne pouvait lui lancer la brasée sans le faire choir de l'autre coté du toit. Alors qu'il passait la deuxième panne, il entendit :

[quote]enchantée messire... vous me voyez si émue de vous voir apporter votre aide ainsi .
l'herboristerie renait de ses cendres grâce a vous trois, je ne saurais vous remercier a la juste valeur du plaisir que vous me faites a m'aider ainsi ...ici seras vostre chez vous autant que chez moi vous y viendrez quand vous le voudrez la porte y seras toujours ouverte.quote]

Pris de suprise, il laissa tomber sa brassée qui retomba mollement vers la première panne, et se coinça dans l'appui du chevron. Il se laissa tomber aussi le long du toit, se rattrapa à la panne, cala sa brassée avec une pierre plate du mur qui se haussait non loin, et descendit répondre, en patois bien sûr :

- Enchanté Madame, Votre toit, j'me ferai un plaisir de l'remonter, va être vite remis puisque Tchanthès sait poser de la bourre. Il appelle ça de la chaume lui, mais l'important c'est qu'vot' toit il sera neuf et bien étanche, vos herbes ne mouilleront pas. Et de rien pour mon aide, c'est tout à mon plaisir de faire du bon boulot et d'rendre l'service.

Puis il remonta l'échelle de fortune, faite avec quelques planches posées sur son charroi qui se vidait, qui servait à atteindre la toiture qui descendait bas de ce coté là, et , après avoir récupéré sa brassée, il se remit à escalader gaillardement le toit, insensible aux petits flocons de neige qui commençaient à tomber.

Hum
- Tchantchès, vous faites rougir les frêles jeune filles....
attention Barba, Tchancthès aime donner des fessées !!!
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Genor

Tout en travaillant sur le toit, Chevesche vit Tchanthcès descendre et commencer à démonter le tas de planche posé sur le charroi, désormais vide puisque tout le chaume était monté, soit posé sur le toit en attente d'être installé, soit en équilibre instalble sur le haut des murs, coincé par la première panne. Pour sûr qu'il allait se coller aux étagères... Sauf qu'il avait oublié rabot et gouges sur le toit. Il partait gaillard et ne put s'empêcher de crier :

Chevesche éclata de rire. Puis dit :

Merci bien, l'ami. Va falloir que j'men acquitte une fois l'travail terminé Mais t'oublies tes outils... té va raboter les planches à la langue?

Il attrapa un seau, une corde qui gisait à proximiter (devait avoir servi à lier les brassées), attacha le tout en poulie rudimentaire à un bois qui dépassait là, et, envoyant tous les outils dans le seau, fit descendre tout ça jusqu'en bas... Puis, remontant sur le toit, tout en sifflant, il continuait la pose coté nord... ou le toit était quasi terminé grâce à Tchantchès qu'avait aidé... Il en était auprès de la crête. Comme la pente est la plus petite là, c'est le grand toit avec ses annexes. Le toit sur rue est plus petit, mais faut l'faire aussi soigné. Posant la dernière brasse avant crête, il passa de l'autre coté ou le chaume l'attendait en piles... et se remit au boulot.

L'boulot était simple. Il prenait la brasse qui l'attendait au coin, la déliait, l'étalait sur la charpente sur deux pieds de long. Il disposait une baguette de coudrier sur la paille ; cette baguette était en partie piquée dans le chaume déjà en place puis enfilait dans l’aiguille un lien de paille ou un fil de fer. Il plongeait l’aiguille à travers la paille, au niveau du coudre, pour atteindre une latte de la charpente. En aveugle, il passait l’aiguille autour de la latte et il remontait le lien à la surface. Il retirait le lien de l’aiguille et il faisait un noeud autour de la baguette. Le rang de chaume etait alors retenu par la baguette qui est fixée à la charpente par des liens ainsi posés . A l’aide de l’espagea, appelée espège dans sa région, Chevesche régularisait l’extrémité du rang de paille mis en place. Il lui donnait une pente et un grain uniformes qui permettront un bon écoulement de l’eau.

L’opération était recommencée de manière identique du bas du toit vers le haut. A chaque fois, un nouveau rang de paille couvrait le précédent avec un léger décalage afin de suivre la pente. Chaque rang inférieur et la baguette qui le retient étaient dissimulés par le rang supérieur. Ces superpositions successives donnaient au chaume une épaisseur d’environ 40 cm. Arrivé au faîte du toit, le chaumier commençait une nouvelle bande de chaume à partir de la base.
La besogne pouvait allait vite, et pour un si petit toit, une journée suffisait bien. C'est vrai qu'au nord, le toit descendait bas, à cause de l'herboristerie, mais ça n'avait rien avoir avec les longs toits des chaumières brieronnes ou maraîchines, qu'il, fallait couvrir en trois jours de beau temps, à trois au moins, avec deux gars qui passent la bourre d'en bas d'en haut pour accélerer. En plus au moindre coup de vent, vu la taille du toit laissé à découvert, fallait tout bâcher avec des draps, de peine de voir tout, charpente et bourre, fiche le camp au diable vauvert.

La au moins, y avait pas ce risque. Au cas où, Chevesche posa quelques briques de la souche de cheminée sur son nouveau toit, on n'est jamais trop prudent.

Sifflez en travaillant...

L'odeur de la chaux vive montait jusque dans le toit. Chevesche avait quasiment fini de monter le toit coté rue. Posant les dernières brassées, il prit la dernière coudre, la lia à la charpente, et monta la dernière bande. Puis, en se laissant glisser le long du toit tout rapeux et non égalé encore, il prit le battoir et les plaques de faitage posées en bas. Dans cette terre de gel, hors de question de faire un faîtage à la normande, en terre avec des iris en haut... même pour une herboristerie... Le gel allait tout faire éclater.

Prenant de larges pointes de charpentier, il remonta tout et posa les dalles en V sur le haut du toit et enfonça à travers et à l'aveugle ces longues pointes d'un demi-mètre, qui donnaient des coups sourds dans la faîtière en la heurtant. Après, avec le grattoir, il lissa tout de bas en haut, des deux cotés du toit, et vira les pluches dans un seau... toujours utile, elles allaient servir à bourrer le haut du mur de l'intérieur. A bas les courants d'air... ça y est, c'était fini, la maison était hors d'eau. Tout content de son travail, il admirait son toit neuf quand il entendit :

si vous le désirez messire j'ai là quelques pintes de vin

Tout content, il se mit à descendre et répondit :

Ah ben, bien volontiers! Vot'toit est fini de neuf Madame

Chevesche dit:

edwige admirais sa maison refaite de neuf elle avais les larmes aux yeux émue de tant de beauté.
Non pas que la bâtisse ai une architecture remarquable mais elle étais belle de pars le cœur que ses amis avaient mis a la reconstruire.

merci messire Chevesche, grâce a vous et mes amis,
Cette maison est la plus remarquable de toutes celles de Fribourg, elle est née de la solidarité et de l'amitié des habitants de cette ville a mon égard.
Je ne pourrais jamais vous remercier suffisamment, vous ne me connaissiez pas et m'avez offert votre aide jamais je ne l'oublierais

elle fit quelques pas pour reprendre ses esprits.je vais pas pleurer tout de même

Me reste a laisser sécher la chaux, je pourrais bientôt l'aménager.
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Tchantchès avait façonné de simples étagères et aussi un magnifique meuble qu'il avait appris à fabriquer dans les barbaresques (au Maroc) lors de sa captrivité dans les geoles du Sultan de syrie.

Dame Edwige voici un meuble étagère "berbère" pour vos herbes les plus précieuses, celles que vous mettez dans des petits morceau de parchemins roulés.



Pout vos produits les plus en vogue, voici une création originale que vos clients apprécieront, cela est idéal pour un présentoir à mettre dés l'entrée et que l'on peut voir à travers la fenêtre pour attirer le chaland



enfin un modèle plus pragamtique pour sécher vos herbes et stocker vos pots. Ceci je peux en reproduire facilement d'autres si vous le souhaitez



Qu'en pensez-vous ?

Tchantchès fier de sa semaine de travail, espérait ainsi combler son amie, il avait tant donné pour y arriver rapidement, qu'on ne l'avait presque plus vu ni entendu à Fribourg afin d'être prêt à temps.
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- Allons Edwige .... Attends, je te ramène tes herbes, on les racroche là et puis on se fait une tisane, pour te remettre le sourire en place !!!!

Aussitôt dit aussitôt fait, Génor court jusque chez elle

- Voyons pas toutes maintenant : voilà : camomille et bergamote, ça risque d'être bon et efficace ....
Dommage que je n'aime pas trop la tisane, mais si je amène encore du cidre, elle va vraiment dire que je suis alcoolique !!!

Elle se rendit chez Edwige et attendit qu'on puisse faire bouilir de l'eau avec le feu qu'avait démarré sa copine ...
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Genor

L'émotion l'étreignant toujours Edwige essaya d'expliquer ses larmes et surtout essayai de les contrôler...
Merci, mes amis. Merci combien de fois devrais vous le dire? Que pourrais je faire pour vous remercier? Car ce n'est pas seulement ma maison que vous m'avez rendue c'est votre amitié si vous saviez ce qu'as représenté pour moi l'incendie de ma maison.... je me suis crue revenue des années en arrières a l'époque ou j'ai dû fuir.... et maintenant cet incendie....j'étais détruite en même temps que ma maison ... et puis Génor m'as remontée le moral en m'emmenant chez elle Barba m'as accueillie vous messire Chevesche vous m'avez aidée sans même me connaître.... et vous messire Tchantches votre aide pour la reconstruction et ces meubles.....Vous avez tous travaillé sans relâche tout ça pour moi... excusez ces larmes mais je ne pouvais les retenir

les larmes avaient cessé d'elles même tandis qu'Edwige parlais

Tchantches qui finissais d'installer les si beaux meubles et les étagères qu'il avais confectionnés ne semblais pas préter attention a son émotion. mais dans son maintient elle voyais bien qu'il ne perdais aucun des mots qui se disaient. Pourquoi ne viens t-il pas me parler? je l'importune sans doute avec mes états d'âmes, je suis une ingrate pleurer ainsi alors que tous ne cherchent qu'as me faire plaisir.....


Me voilà bien marrie de vous faire tout ce souci. N'ayez crainte mon moral est bon, grâce a vous. Cette herboristerie n'est pas la mienne mais la votre je jure devant vous tous ici présent de faire preuve d'autant de bonté envers tous ceux qui viendrons ici que ce que vous m'avez apporté. Votre amitié votre soutient ce trésor que j'ai faillit ne jamais connaître...
Et oui messire Chevesche je prendrais volontiers de votre cidre il proviens sans doute de votre douce région de Bretagne...
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Chevesche posa son cidre sur la table...

Bon, c'est qu'vot' caisse, faut qu'j'y la mette où?

Barba riait,..
-A premier vue c est une caisse Ed.....

Bon d accord,ecoute tu as les plantes,des etageres,une herboristerie toute neuve,mais je me demandais comment tu allais preparer tes potions et toutes tes autres preparations si tu n avais pas quelques marmites et recipients.Alors j ai fais le tour du marché, et j ae degotée tout ce dont tu as besoin,du moins je l espere.
Mais le mieux c est que regardes par toi meme.

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Edwige se pencha au dessus de la caisse, découvrant de multiples pots pichets et autre ainsi que des mesures en étains mais ça coûte une fortune ça! comment est-ce possible?... sentant les larmes de nouveaux arriver elle se sermonna ne pleures pas imbécile!


oh! mais c'est magnifique! comment avez vous fais?

elle écarquilla les yeux a l'arrivée de Dame Elisa


J'avais pensé devoir retarder l'ouverture n'ayant plus ce qu'il me fallait. mais a vous tous vous avez accéléré les choses... ;
souriante riant presque.
Promis je me remets pas a pleurer!Maintenant avec les meubles de messire Tchantches, les herbes de Genor, les flacons de Barba et le chaudron de Dame Elisa...il ne seras peut être pas nécessaire d'attendre le printemps il me reste a tout mettre en place...

Et ensuite je ferais une petite fête en votre honneur mes amis, pour la ré-ouverture, c'est le moins que je puisse faire...
Je ne pourrais jamais vous rendre ce que vous m'avez donné...en attendant messire Chevesche a apporté du cidre j'ai aussi un peu de vin et Genor a fais de la tisane Buvons donc un verre!
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(suite du RP de la foret...)

Space aida Genor à porter Ed jusque chez elle. Il la deposèrent alors sur le lit et Space s'assit à son chevet après avoir placé un linge humide sur son front. Il attendait que celle-ci se reveilla pour parler calmenent avec elle... elle avait grand besoin d'un ami et se considerait comme tel.

Repose toi, ma Ed, je veille sur toi lui murmura t il en souriant
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Non Ed, tu ne m'a pas fait de mal... Dors, je veille sur ton sommeil.

Space s'installa aupres de son amie qui sombra vite dans un profond et agité sommeil.
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Space ouvrit un oeil. Il se demanda où il se trouvait. Sa nuque le fesait souffrir. Puis il vit Ed sommeiller avec son bandage autour de la tête et tout lui revint... Quel idiot tu fait Space, tu t'es endormi maugrea t il pour lui.
Il se leva tres doucement et reposa la couverture sur Ed. Elle a du se lever et me voir là, sommeillant. Ed sera toujours Ed, elle aidera toujours les autres. Il sourit à cette pensée.

Voyant l'aube enflammer le ciel il jeta quelques plantes aromatiques dans de l'eau qu'il mit à infuser puis sorti une miche de pain et deposa le tout sur un plateau au chevet de la blessée.

Il pria un moment Wotan. Aidez là a se remettre pleinement.

Il se servit un peu de tisane et la sirotta en regardant Ed, si apaisée maintenant. Tout s'etait déroulé tellement vite qu'il n'avait pas repensé à ce qu'il s'etait passé. Il etait là au solstice quand Tchantches avait empeché la cérémonie et enlevé Ed... Decidement, l'homme avilit toujours l'idée et il manie plus le sabre que le goupillon... Heureusement que tous ne sont pas comme ca.Il se rememora des rencontres avec des homme d'Eglise avec lesquels il avait pu discuter librement car au fond leurs points de vue respectifs n'etaient pas si differents.

Il entendit Ed remuer ce qui le tira de ses pensées...
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Entendant Ed s'éveiller, il se retourna et lui sourit.

Je n'ai fait que ce que m'importe quel ami aurait fait...

Voyant qu'elle voulait se lever, il l'en empêcha.

Reste encore un peu au lit, je m'occupe de tout.

Il s'assit alors auprès d'elle.

je pense que ta décision est sage. Sois juste toi même et n'oublie pas l'inscription de Delphes: Connais toi toi-même et tu connaîtras les Dieux...

Il marqua une pause..

Au fait Ed, tu vas rire, pendant que je préparais ton infusion, un pauvre erre est venu me susurrer sous tes fenêtres. Il voulait se faire passer pour une sorte de conscience...

Space ne put retenir un rire.

Il comptais me donner quelques leçons d'honneur, je n'ai pas eu le temps de voir de qui il s'agissait car quand j'ai rejoins la fenêtre, il s'enfuyait. Je ne l'ai vu que de dos. Encore un lâche de la pire espece... Je n'ai jamais refusé de parler calmement avec qui que ce fut, tu le sais bien toi. Alors ces êtres se permettant de donner des leçon sans le fait en face me font bien rire. Il veulent parler de fierté sans en connaitre la signification. Enfin...

Space reprit la tasse vide et entreprit de la laver. Il lâcha par dessus son épaule.

Mange un peu, c'est bon pour ce que tu as. Au fait, tu re-veux de la tisane?

Space rit encore du vil petit personnage et de son stratagème tout aussi vil. C'était quand même gros son truc pouffa t il...
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edwige dû reconaître que space avais raison sa tête tournais encore un peu et il n'étais pas prudent de se lever encore
Ele bu un peu de la tisanne que space lui portais.

n'importe quel ami peut être space... enfin je te donnes tout ce souci ce n'est pas très gentil de ma part. Mis tu as raison je vais rester un peu tranquille[b]


Edwige rit avec space

[b]Oh tu sais il y as un tas de plaisantains dans le quartier il ne faut pas y prèter attention, certains me prennent pour une sorcière

redevenant sérieuse

Tu sais avant que Tchantches m'explique ce que c'étais,je ne connaissais pas la signification de ce mot... par certains côté je les comprends je suis étrange a leurs yeux mais je ne suis pas comme ça... enfin pas vraiment
c'est l'inconnu qui leur fais peur...
oui je reprendrais bien de la tisanne et pour te faire plaisir je vais manger de ce pain mais je n'ai pas faim pour tout dire

Smilla arriva alors poussant la porte et amenant avec elle l'air frais du dehors

Smilla attends! tu ne me déranges pas j'ai eu il est vrai un souci

hier? space ? j'ai perdu la notion du temps...

Mais space et genor m'ont ramenée ici et puis space m'as soignée ça vas mieux a présent, space as fais de la tisane tu en voudrais une tasse?
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Petchou sortit de la taverne de Ladylara et cherchait désespérément Spacemaker. Elle ne savait plus quoi faire... C'était la première fois qu'il n'était pas rentré de la nuit... Elle se sentait coupable... C'est elle qui refusait sans cesse ce mariage... Petchou pensa à voix haute :

"je t'aime Space, plus que tout. Jamais je n'ai été aussi heureuse...MAIS?!!!!"

Elle se fit bousculer par un enfant de grande taille qui semblait sortir de l'herboristerie dEdwige. Il courait. Il ne s'excusa même pas !

Le vilain, je vais le suivre et lui faire part de mes pensées !

Elle se mit à courir et le vit dans une ruelle, parler avec.. Avec qui??? Mais... Elle ne voyait pas bien la personne qui était de dos.
Celle-ci se retourna et elle vit un profil qu'elle connaissait bien, une petite souris sur l'épaule...

"Oh.... mais que fait-il avec ce gosse ?"

Elle fit alors demi-tour et décida d'entrer chez Edwige de qui elle pourrait sûrement apprendre l'identité de ce gamin sans gène qui connait Tchan.

Elle poussa la porte entre-ouverte et vit Smilla, Space et Ed réunis au beau milieu de la pièce.

Space était là, enfin... Son coeur se mit à battre fort.

Smilla allait partir quand Ed dit

Smilla referma la porte et répondit:
Merci Ed je veux bien. Je vous juste te demander si tu n'avais pas besoin d'une apprentie dans ta boutique. J'espère que ton problème est réglé maintenant. Tu n'es pas obligée de me répondre aujourd'hui. J'ai tout mon temps. [b]

Smilla prit la tisane que Space lui tendait et le remercia. Elle la but lentement en regardant autour d'elle, impressionnée par toutes les herbes et les flacons dans la boutique. Petchou entra à ce moment.
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Space sourit à la jeune femme.

Tu en occupe même la plus grande partie. Quand au gamin, il est venu raconter n'importe quoi par la fenetre. Tchantches a du lui donner une piecette pour qu'il nous joue ce petit tour...


Space rit à nouveau et pensa: Quand même, soudoyer un gamin pour faire sa reclame... Franchement...
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[quote="Edwige60"]
ce sera volontier Smilla que je te montrerais les herbes et leurs usages mais genor pourras aussi t'apprendre des choses ... cette maison appartiens a tous herboristes et personnes ayant des besoins de soins pourrons venir y discuter et se faire soigner ici.

Je t'en remercie Ed. Mais je vais te laisser. Je dois aller travailler. Je reviendrai plus tard. Passe une bonne journée. Une bonne journée à toi aussi Pet de même pour toi Space

Smilla fit la bise à ses amis et partit.
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Edwige rit sa tête allais mieux mais elle se laissa faire...

je vais bien mieux tu sais... et puis petchou et toi avez sans doutes d'autres choses a faire que de veiller sur une idiote!
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Edwige s'évèllas lorsque space arriva, elle voulut se lever mais space l'en empêcha d'un signe de main.
bonjour space mais que fais tu là il est tôt tu sais?

le voyant faire la tisanne puis s'attaquer au ménage, elle rougit de honte, un homme ne davais poin faire ces choses.

Mais laisse donc cela! Je le ferais tout a l'heure je vais mieux c'est si gentil a toi
Puis il lui refit son pansement

Edwige rit elle aussi
Enfin space! tu est bien plus qu'un simple petit frère tu sais..

sérieuse elle le regarda tu est un ami. Mon ami le plus cher que j'aie ici.
Mais là tu est trop aux petits soins pour moi, j'ai dû te faire une belle peur, mais je vais bien te dis-je! je ne veux pas te faire faire tout ce tracas.
Je te promet de faire attention et de ne plus me laisser aller a de tels divagations.

tandis qu'elle disais cette dernière parole elle senti un frisson la parcourir...

Space? le sent tu toi aussi? il est de nouveaux ici je le sais je le sent! son corps a été brûlé, mais cet esprit noir est encore parmis nous! cette fois je ne serais pas si surprise ma chute auras eu ça de bon que j'ai retrouvé ma sensibilité...

bon là faut vraiment que je me lèves, j'ai des choses a préparer du coup.

regardant ce qu'elle avais acheté pour la fête de l'ouverture de l'herboristerie elle pris une descision.

Je vais aller porter ça a la bonne tablée, toute cette nourriture... Nous ferons la fête plus tard ici il me semble. Et puis je vais a la messe...
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Edwige accompagna Space sur le pas de la porte....

Merci pour tout Space...

un fois qu'il fût partis elle referma la porte, sentant pendant quelques secondes le poids que sa solitude faisais peser sur elle.
Les paroles que Space avais dites en partant, lui rapelaient tellement son enfance et son grand père...



[i]Elle sourit, puis allas faire une toilette, dans un petit cuvier d'eau chaude ou nageaient quelques brins de lavande.

Je ne peux tout de même pas aller a la messe sans être un peu propre....

Ce que j'aimerais ne plus être si seule. Pourquoi faut il que j'aime le seul homme qui ne me voie pas?

Sa toilette terminée elle sortis de la maison.

Faudra tout de même que je la fasse l'ouverture de cette herboristerie...
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swenn alla rendre visite a son amie ed car il avait apprit qu'elle était souffrante
il avait laissé william chez lui avec sa nourrice et pouvais desormais sortir de chez lui tranquil

bonjour ed , comment va tu , jai apprit que tu etait souffrante , que t'est il arrivé?
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Petchou vit arriver Swenn.

Bonjour Swennou ! Comment vas-tu ?

Oh volontier pour la soupe ! J'adore ça ! Space ne fait que des plats gras et consistants ! Je vais retrouver un peu ma taille fine grâce à toi !


Elle sourit et commence à préparer la table afin d'y éplucher des légumes.

Edwige sourit a swenn et petchou.Passons donc a table.
Ne t'excuse pas swenn, voyons ce n'est qu'une bosse de rien du tout...tu veux donc bâtir ta demeure ici? voilà une bonne nouvelle.
comment vas soleila swenn? vas t-elle se remettre? et will?
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Syros caché dans un coin surveillé l'herboristerie. Il attendait passionnant que Ed soit seul. Quand il vient que ses invités étaient partis. Il sortit de l'ombre et s'approcha de la porte. Il tapait très fort. Il déposa un parchemin devant la porte:


Puis il repartit aussi tranquillement

Edwige préparais son paquetage le départ de l'ACF étais pour très bientôt elle ne voulais rien oublier.
Toute la matinée elle prépara ses affaires prenant également sa réserve de poudre de racine de guimauve pour traiter les ampoules.
Cette fois ci un certain nombre d'entre nous sont de jeunes recrues et les ampoules seront sans aucun doute leurs premières blessures de soldat.

Elle déposa sa clef dans la cache prévue avec Lénika,
Je ne voudrais pas revenir comme la dernière fois avec la maison détruite en mon absence, Lénika veillera pour moi .
D'aucuns se méfient d'elle, mais je sais que derrière ses atours de femme frivole et ses remarques acides c'est une honnête femme.

Quand pourrais je ouvrir l'herboristerie? tout est prêt mais encore une fois le très haut en décide autrement. Peut être ne devrais je pas vouloir m'obstiner... je verrais a mon retour si le créateur me prête vie encore...


poussant la porte elle s'éloigna de sa maison jetant un dernier coup d'œil a sa demeure son cœur se serra en pensant que grâce a ses amis elle pouvais dire encore "ma demeure" soupirant elle se dirigea d'un bon pas vers la caserne le départ approchais.

il ne faut pas être en retard ou bien le général entrera encore dans une de ses colères...d'ailleurs je lui ai prévu des herbes calmantes au cas où...
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Edwige tournais le dos a sa maison quand elle entendit frapper a la porte elle se retourna,

oh anya tu as bien faillit me rater je partais a la caserne, je suppose que nous avons bien encore quelques minutes entre donc je vais faire une tisane

Elle passa devant Anya lui ouvrant la porte.
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Edwige posant son barda a l'entrée de la porte mit rapidement de l'eau a chauffer .

Alors? prête pour le départ? j'ai pensé a toi et a tes futures ampoules si tu as mal au pieds dis le moi
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La tisane prête Edwige servit deux bonnes coupes puis les porta a la table.

oh moi je regrette de partir je serais bien restée a Fribourg encore un peu....
Mais c'est vrai que j'aime aussi partir en mission avec l'ACF on découvres d'autres villages, d' autres paysages et en plus on se rends utile a notre patrie.

je me souviens ma première mission, il n'y as pas si longtemps j'étais dans le même état que toi Anya, mais on s'habitue...
J'espère sincèrement que nous attraperons ces brigands, que nous n'allons pas encore une fois perdre notre temps...ou que des dangers ne se présenterons pas ici durant notre absence.

Edwige soupira, soufflant sur sa coupe, elle regarda Anya, lui sourit.
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Edwige regardais la pièce... puis son regard revint sur Anya

Eh oui, Anya c'est un honneur de servir notre canton, et dans tous les cas une excellente expérience. Mais cela peut être risqué, ne l'oublie pas, reste sur tes gardes et écoute les conseils de ton chef de bat.

Nous devrions partir a présent le général vas se mettre en colère si nous tardons trop
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Edwige enfin de retour chez elle après cette mission a l'armée soupira posa son baluchon près de la porte se dépêchant de faire un feu dans la cheminée

ça sent le frais ici Lénika est sans aucun doute passée ouvrir, je lui ai rapporté un peu de cet alcool fort que nos amis germains fabriquent j'espère qu'elle l'aimera.
D'aucun n'aiment pas lénika pourtant c'est une personne de parole...

chantonnant elle défit son bagage allant chercher des légumes dans la resserre elle commença de préparer une soupe

voilà! avec un morceau de lard pour le goût ce sera parfais...
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Lothem avait reçu le mot d'Edwige et évidement ils serait présent.
Lothem n'était pas seul, Barbapounette l'accompagnait et c'est mains dans la mains qu'ils arrivèrent.

Il toqua à la porte.

Edwige ? On peut rentrer ?

Lothem poussa la porte et rentra.
Edwige avait dressé une superbe table remplie de victuailles.

Edwige ? Tu es ou ?
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Tchantchès avait reçu un petit mot, et voulant honorer son amie, avait mis sa tenue complète et noire de gala, à savoir la même tenue qu'il portait tous les jours vu son extrême pauvreté.

Il se dirigea alors vers l'herboristerie, sachant que le bonheur d'Edwige lui ferait briller les yeux, et c'est comme cela qu'il l'aimait le plus.

Parfois, elle le regardait avec ce regard brillant, et lui sentait confusément une gêne, mais il la refoulait, car son coeur était déjà si instable que son âme ne l'en laissait plus trnaquille.

Il se souvenait avec crainte du désarroi que Dame Lounalya avait déjà provoqué chez lui. Marguerite ne cessait de hanter ses pensées.

Pourtant il allait quand mêrme confiant vers Edwige ...
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kyrahn avait couru. Ce n'est qu'en rentrant d'une grande promenade qu'elle avait vu le mot d'Edwige à la tablée. Le temps de se préparer et voilà... elle était en retard.

Lothem, Barba et Tchantches étaient déjà là.

Bonsoir Edwige, désolée d'arriver si tard.... en tout cas, ton herboristerie est magnifique. Je te souhaite tout le succes du monde.

Bonsoir parrain, mais je vois que vous vous êtes mis en tenue d'apparat. Kyrahn eut un petit sourire en disant cela.

Puis elle se retourna, regarda barba et lothem et agita le doigt : merci vous deux de m'avoir attendue !!
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Je suis le maître de mon destin, le capitaine de mon âme

Une petite fille aux cheveux embataillés frappa à la porte de l'herboristerie.
TOCTOC

- Bonjour Dame Edwige, je vous ai reconnue, vous êtes la gentille dame noire qui nous adonné des bonbons à la réglisse au carnaval...
Je me nomme Philomène mais tout le monde m'appelle Philo
Elle montra l'affiche
- J'ai vu une affiche mais je ne sais pas lire... Euh ..,

elle tourna ses doigts pas très propres autour de sa bouche
Dans votre herboristerie, là, les plantes séchées tout ça ... ça attire les rats et les souris non ?
Elle montra le chien au long museau, famélique qui était sagement assis à ses pieds
- Rasador, mon chien... Je vous chasse les bestioles ... 30 deniers pour une souris, 60 pour un rat.
-Vous comprenez dit-elle d'un air compétent , un rat c'est beaucoup plus fort qu'une souris... Et c'est plus dangereux !!!

Elle jeta un oeil à l'intérieur de la maison d'Edwige

-OUAH , ch'est biauuuuuuuuuuuuu.....
Vous n'avez plus de ces délicieux bonbons ?

répondant a Tchantches et levant son verre

A cette échoppe qui est tout autant sinon plus la votre que la mienne.
A vous mes amis

du fond de la pièce Edwige étais en train de servir du vin et autres plats a ses invités mais elle avais laissé la porte ouverte, pour plus de comodité, en cette toute fin de l'hiver il ne faisais déjà plus si froid.

Entrez, donc kyrahn, Génor installez vous il y as encore bien assez de place tenez déjà ces verres de vin.

oh ces plantes! c'est merveilleux! de l'hysoppe tu as bien deviné oui le mien as gelé durant l'hiver
j'en avais bien vu quelques pieds pendant notre mission mais je m'étais dit que j'y retournerai plus tard merci Genor!

Avisant la gamine sale et dépenaillée sur le pas de la porte, elle s'approcha d'elle. Ecouta ce qu'elle avais a dire. elle est bien maligne malgré son jeune age...
Edwige lui sourit, elle n'avais pas franchement remarqué de ces petites crottes de rat ou de souris sur son plancher....souvent ces enfants étaient mal nourris ou pire battus si ils ne rapportais pas quelques menues monnaies... Cependant la demoiselle, droite et fière de son travail, semblais se satisfaire de sa situation.

Eh bien Damoiselle philo, il est vrai que les herbes sèches attirent les souris et les rats, J'ai des plantes rares et précieuses ici je ne voudrais pas que ces nuisibles ne me les dévorent et tes prix me semblent corrects. Nous ferons donc affaire.

Mais aujourd'hui c'est fête comme tu le vois... je ne vais pas te faire travailler au milieu de mes invités, tu comprends cela je pense?

Je n'ai plus de bonbons mais je te propose la chose suivante.

Pour la perte de temps a être venue me voir aujourd'hui, je te permet de manger avec nous, si tu vas d'abord te laver les mains, et il y aura même un os pour ton chien.
Mais tiens le bien, je n'ai pas envie qu'il dévore l'amie de messire Tchantches.

Ensuite, eh bien tu pourrais venir inspecter ma boutique de temps a autre pour éviter que les souris ou les rats ne s'y installent.
et selon tes tarifs 30 deniers la souris et 60 le rat et un bol de soupe pour le dérangement, si tu ne trouve rien...qu'en pense tu?
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Smilla et Roland arrivèrent devant l'herboristerie de Ed. Ils entendirent des bruits de voix provenant de l'intérieur. Ils frappèrent à la porte et entrèrent. Smilla dit:
Excuse nous pour le retard Ed. Nous pouvons entrer?
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Genor sourit en voyant la gamine montrer fièrement la paume de ses mains à Edwige. Elle rit tout à fait quand elle vit que le dos et les ongles étaient tout aussi sales qu'avant !

- Tiens, tiens , ma petite chanteuse du carnaval... bonjour demoiselle Philomène, vous êtes ici pour affaire ?...
La fillette la regarda intensément
- Oh la jeune dame de l'Avoyerie... Euh dame Avoyère ...., vous n'avez pas des rats dans l'Avoyerie, j'en fais mon affaire ...
Genor eut un rire un peu triste...
- Comme tu y vas,! Ce n'est pas moi l'avoyère, c'est Dame prongs. Et moi, je n'y serai bientôt plus , Philo, plus tard peut-être. Mais si tu nous chantais quelque chose ?... en l'honneur d'Edwige notre hôte, tu as une très jolie voix.
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Genor

Edwige écouta la petite chanter c'est vrai qu'elle as une jolie voix pas comme moi... elle l'aplaudis a la fin du chant
bravo Philo! quelle jolie, voix mais peut être devrais tu apprendre d'autres chansons aussi.
Genor tu ne devrais peut être pas apprendre cette chanson a un si jeune esprit ses parents ne seraient peut êtres pas iers de l'entendre chanter cela
elle sourit a genor . regardant les mains de philo elle salua intérieurement l'effort fait

tiens prends donc place a côté de moi petite tu veux de la viande?
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Smilla écoutait le poème de Ed. Elle applaudit son amie et la félicita: Ed c'est beau et triste à la fois. Elle leva son verre et dit: A Ed, une vraie amie.
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ses amis étaient partis tard le soir on avais rit et chanté on s'étais amusés
Edwige s'éveilla avec un mal de tête qui lui fit regretter d'avoir abusé du vin...
elle se fit une tisanne et remit de l'ordre chez elle puis elle partis au champs
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Edwige avais passé une soirée de rêve a la hache dorée bien que peinée du départ de Genor et de Prongs elle chantonnais ce matin là en préparant ses affaires...
j'ai beau chercher d'autres a aimer je ne veux qu'IL hum hum je ne veux qu'IL... même si la raison nous sépares même si je fais semblant d'y croire..j'aurais vécu cet amour même un peu...

j'ai dansé avec lui! il m'as tenu par la main ! il m'as fais des compliments.... que de bonheurs ...
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Genor profita de sa rentrée à Fribourg pur faire le tour du voisinage. Elle entra dans la maison d'Edwige avec la clé qui était chez elle.
Elle ouvrit les fenêtres pour faire entrer la lumière puis alla dans la resserre à plantes. Elle inspecta les plantes qui pendaient la tête en bas, retirant les moisies, séparant les bouquets pour qu'ils sèchent mieux

- Hm Edwige m'a demandé de voir où en était son stock... Ah les scilles que je lui ai offertes ont repris ... trèèèèèès bien et puis ...bon va falloir aller chercher de la sève de bouleau, m'a -t-elle dit... J'irai demain matin.

Bon, elle se releva , fit le tour de la maison
- Tout va bien, tant mieux ... Quel dommage qu'elle ait décidé de quitter Fribourg ... lui proposerais bien de la reprendre moi l'herboristerie ..J'en sais moins qu'elle mais ne suis pas tout à fait ignorante de ces choses là .. et puis j'aime bien.... Bah on en reparlera à son retour, il y a peut-être des autres candidats.
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Genor

Space, rentré depuis peu à Fribourg, se promenait au gré du vent, enfilant ruelles après ruelles. Elle arriva par hasard devant l'herboristerie d'Edwige.
Il resta un moment silencieux devant la porte. Puis poussant un soupir il murmura: Je n'arrive pas à réaliser que Ed va partir...

Il frappa à la porte et attendit la réponse.
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Toc toc toc ...

Genor passa la tête ...

-- Ya quelqu'un ?

Elle regarda : Edwige était rentrée ...
Genor se demandait si elle avait trouvé tout comme il le fallait...
Elle savait qu'Edwige comptait quitter Fribourg et se demandait si quelqu'un serait à la hauteur pour la remplacer.
Genor avait bien quelques notions héritées de sa mère adoptive ... mais rien qui puisse se comparer au savoir ancestral d'Edwige..
- Pff, je me demande comment une oiseau de soleil peut devenir bigotte.

Puis elle se mit à rire
- Bah, moi je deviens bien mystique ... Ed a son loup, moi, maintenant, j'ai mon ours ...
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Genor

Space
- Sacrebleu, ça fait longtemps !!!! dis-donc, tu bronzes en hiver, toi ....
ksksksss toujours aussi beau ....
- heu Petchou est là ? ....je veux pas me brouiller avec elle... je ne la connais même pas encore ...

Et cette bonne vieille Edwige ? Comment vont ses abattis ? Maintenant qu'elle se bat dans les tavernes avec des poivrots, il va falloir augmenter la production d'Arnica et de soucis ...
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Genor

Edwige étais partie ranger son panier dans la réserve revenant dans la salle elle vit genor.

Génor mon amie! cela fais un moment depuis Grandson...Ce vil marraud de Gromukus n'as pas eu ma peau tu vois... juste un vilain coup en traitre, de sa part fallais s'y attendre....


elle commença de chauffer de l'eau pour une infusion.

tisane pour tout le monde?

elle revint vers eux leur proposant de prendre place autour de la table servant l'infusion

ah que ça fais du bien de te revoir Space, tu m'as manqué tu sais.
Et toi genor je n'aurais jamais cru que nous pourrions un jour nous affronter comme ça, êtres enemies... Tu est devenue une.... gourgandine ... et une vilaine hérétique. elle souriait démentant ainsi ses paroles . redevenant sérieuse elle regarda Génor dans les yeux
j'aurais cependant une chose a te demander genor... comme tu le sait je pars bientôt m'installer a Lausanne... mais je ne voudrais pas que l'herboristerie se meure... tu connais les remèdes et les plante... serais tu d'accord pour venir la reprendre? j'avais tout d'abord demandé a Kyrahn, tu étais partie... mais comme elle reste a Grandson apparemment...et que toi tu reviens....je reste ici encore quelques jours je pense ... je te le dirais quand je serais sur le départ.
Il me faut trouver un charretier pour transporter mes affaires. J'aimerai emporter le meuble a tiroir que Tchantches m'as fais. J'y suis attachée, il en refera sans doute un autre si tu le lui demande.
elle souffla un peu sur l'infusion en but une petite gorgée attendant la réponse
ah Space ça me fais mal de penser que je quitte Fribourg au moment ou tu reviens...Mais je reviendrais souvent, ma clairière me manquerai trop et mes amis aussi. songeuse un instant, elle leur sourit
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Genor partageait l'émotion de Space....
Elle non plus n'aimait pas l'idée qu'Edwige quitte la ville à cause de cette stupide idée d'honneur bafoué...

- Heu, beaucoup moins bien que toi... Nous allons y perdre en plus de ton amitié ...Mais oui, si tu le veux ainsi, je serai très fière de reprendre ton herboristerie. J'y installerai un pigeonnier pour pouvoir te demander des conseils ...Je vais te reprendre ton champ aussi, comme cela tu en seras quitte plus vite...Si tu veux me le revendre bien sûr....

Elle soupira : elle n'aimait pas du tout la perspective de l'éloignement de son amie, mais si c'était sa volonté... autant l'aider à s'installer dans sa nouvelle vie ...

- Et puis, euh ... n'as-tu point besoin d'une épée ? J'hésite encore, mais depuis quelque temps je n'arrive plus à envisager une vie de soldat pour moi...Trop de choses ... m'ont perturbée...
Et pas seulement politique, ma vieille cacique, ajouta-t-elle en riant... J'ai découvert en moi une violence qui me fait peur ...
Elle frissonna encore...
Puis reprit une tasse de tisane...
- Dites donc vous deux ... Vous ais-je raconté ma rencontre avec un ours ?
J'imagine que ça devrait vous parler, à vous, les forestiers...
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Genor

Space leva la tete et sourit tristement

Je sais que tu tiendras parole. Avant que tu partes, j'aimerais t'offrir ceci.

Il fouilla dans son mantel et en sortit un petit pendentif en bois d'olivier. Un lacet de cuir permettait de l'attacher au cou. Dessus etait gravé un caractere runique.


Prend ceci, s'il te plais. Que Gebo, rune du don et du partage t'accompagne partout.
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Avant de qutter fribourg ,hélène avait eu vent d'un bon herboriste et se ha ta d'y aller
Arrivée devant le magasin ,Hélène pousse la porte et voit si il y a quelqu un là

Hello!!!! ya quelqu un ????et attendit un instant ce serait bien se di telle si elle pouvait avoir ses plantes qui l'aiderait a ses nausées surtout pendant sa mission

Cela sentait bon différentes plantes séchées et s'asseya et attendit
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Lieutenant Général de l'ACL
Maman de 3 magnifiques garçons
Raoul ,Appolon,Tristan
et d'une petite fille Leila

Edwige s'approcha de la Dame, qui venais d'entrer elle s'était assise sur le coffre dans la courte entrée de sa petite maisonnette. bonjour Dame, je suis Edwige herboriste de Fribourg pour encore quelques jours... entrez donc j'ai justement une infusion de menthe encore chaude...ensuite ce sera Genor qui me remplacera ici.... Quelle est la raison de vostre venue? puis je vous aider de quelque manière?
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hélène vit arrivée Space il ne l' a reconnu certainement pas puis vit arriver une jeune femme qu'elle reconnaissait aussi en plus elle allait bientot etre a lausanne et lui souria

Bonjour Edwige, je suis hélène de lausanne nous nous sommes déjà croisée dans ma taverne vous vous souvenez de moi?

Hélène lu i souria puis en vena a ce qu'elle faisait là

. bonjour Dame, je suis Edwige herboriste de Fribourg pour encore quelques jours... entrez donc j'ai justement une infusion de menthe encore chaude...ensuite ce sera Genor qui me remplacera ici.... Quelle est la raison de vostre venue? puis je vous aider de quelque manière?

** Et bien voilà ,j'ai souvent des nausées je pense savoir de quoi il s'agit et vu que je suis en mission pourriez vous me donner d quoi faire passer cela ou du moins diminuer
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Lieutenant Général de l'ACL
Maman de 3 magnifiques garçons
Raoul ,Appolon,Tristan
et d'une petite fille Leila

Tout le monde parti depuis longtemps Edwige se décida a rassembler ses affaires dans des caisses et des paniers...

Soupirant elle poussa la porte de son cellier... il me reste tout ça encore! eh bien je ferais une petite fête dimanche pour dire au revoir a mes amis.... faudra que je fasse quelques pigeons.
Tchantches sera t- il rentré de son duel? comment vas t-il?

Elle pris quelques papiers pour préparer ses invitations mais le cœur n'y étais pas elle repoussa cela a plus tard...
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Edwige avais fini d'emballer ses affaires pour ses amis elle avais préparé un pique nique dans son jardin.




elle avais raté la messe du matin se promettant de faire un passage a l'église le lendemain...
elle attendais donc assise dans l'herbe devant sa maison.Se remémorant tout les évènements qui avais ponctués sa vie a Fribourg...
voilà une page se tourne...

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Arrivant plus tard que prevu Barba se depecha de rejoindre Lothem pour voir une derniere fois son amie Ed.

Barba entra et se dirigea vers l arriere boutique et le vit tous deux en grandes discussion.Elle s approcha elle salua Ed et embrassa Lotehm.

-Bonjour Ed,alors ca y est?c est le grand jour?Tu nous quitte?Tu vas nous manquer sache le......
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Tchantchès enfin de retour à Fribourg
Il ne pris pas le temps de se décroter et il arriva juste à temps pour voir les caisses et les colis d'Edwige, qui était sur le départ.[/b]

- Bonjour Edwige [i], dit-il d'une voie triste.

Il vit qu'elle n'était pas seule.

- Je peux vous aider ?

- Je reviens à l'instant de Sion
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- Vous suivre à l'intérieur ?

- Ma foi, oui bien sûr si je peux vous être utile.

Tchantchès pouvait sentir l'émotion d'Edwige, pouvait-elle sentir la sienne ?
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Tchantchès recevait un choc immense.

Il était mis face à ses responsabilités magré lui.

Cela faisait longtemps qu'il le savait, mais qu'il refusait de le voir ou de l'entendre, d'entendre son propre coeur aussi.

Dans la pénombre une larme commença à couler sur sa joue...

- Edwige, vous m'aimez, c'est merveilleux, cela veut dire que le très haut veut nous éprouver.

Il reprit sa respiration, il était toujours tiraillé par son voeux de chasteté fait sur le corps de sa défunte épouse.

- Puisque vous me le dites, je dois vous répondre, que je ..., heu que je ..., que j'éprouve un sentiment égal au vôtre.

Il fallait qu'il trouve le moyen de ne pas céder, avant que son amour ne submerge sa raison.

- Edwige, tu le sais, tu as une mission importante à Lausanne, bien plus importante que nos sentiments. De plus Fribourg ne te mérite pas, ils n'ont pas su te défendre devant les calomnies de Caméliane, cette ribaude qui refuse d'envisager l'aide de nos amis là-bas sous prétexte que d'être Fribourgeois c'est être Noble Noir.

Enfin Edwige, écoute.

Il l'a prit dans ses bras et la serra fort.

Je ne peux t'épouser sans être parjure à ma parole. Si je faisais cela comment pourrais-tu me faire encore confiance ?

Toi tu le sais, jamais je ne ments et jamais je ne renie ma parole. De plus je vis dangereusement et je répugne à faire de toi une veuve.

Il lui baisa la joue tendrement et lui chuchota à l'oreille.

Gardons notre amitié, vivons un amour platonique, cela sera la preuve de notre vraie foi en Aristote. Penses-tu pouvoir faire cela ?

Il l'éloigna un peu pour pouvoir la regarder et, délicatement et tendrement, il pris sont menton dans sa main, leurs lèvres étaient à quelques centimètres l'une de l'autre, il sentait le souffle de sa respiration accrue par les larmes et son émotion, il pouvait même ressentir l'humidité émaner d'elle, tant ils étaient proches et enlacés.

Se souffle, ses lèvres qui peut-être se frolèrent ou peut-être s'éloignèrent, qui pourrait le dire, devint une respiration haletante et saccadée par une peine immense d'un bonheur contrarié.

Tchantchès la regarda de manière si intense, que l'on arait dit que ses yeux s'illuminaient. Il vivait une torture que toutes ses douleurs physiques n'aavaient jamais pu atteindre.

Son âme était tordue et lui échappait, à ce moment là, il aurait facilement cédé à n'importe quel élan d'Edwige, ses aproles avaient été contrôlées, mais lui-même était en trrain de perdre le contrôle.

L'intesité de son regard se transofrma en désepoir, il était en train de se noyer dans le regard bleu et clair d'edwige, qui toute franche de son amour pur, le submergeait et en même temps l'enfouissaint dans un abîme sans fond.

Tchantchès savait qu'elle partait à cause des réformés, et en même temps qu'il était tout amour, sa haine le brûlait et le fit remonter à la surface.

Genor, Prongs, Caéliane, tous ces gens étaient responsable de ce qu'elle allait le quitter, ils leur ferait payer un jour.
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Tchantchès ne pouvait supporter de la voir pleurer.

- Hôla ma mie, du calme, je suis la cause de votre tourment, je dois m'en aller et vous laisser accomplir votre devoir. De cette manière vous souffrirez moins.

Il l'a prit une dernière fois dans ses bras et cette fois, il l'embrassa pleinement avant de la repousser doucement et de partir sans se retourner.

Il pleura en se cachant comme il le pouvait dans les rues de Fribourg
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elle avais répondu a son baisé lorsqu'il la repoussa elle vit que son regard démentais ses paroles elle le laissa partir puis repoussa la porte
s'adossant contre elle éclata en sanglots.

soudain la voix de lothem retentis elle ravala ses larmes a travers la porte lui répondit d'une voix étranglée

oui.. ouii... ça... vas...j'arrive

Reprenant le dessus tant bien que mal.
Elle sorti alors ses yeux rougis, clignant a la lumière vive de la fin d'après midi

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Edwige avais du mal a rassembler ses idées. Elle mit un moment avant de comprendre ce que lui disais Gontrand, elle le regarda il dansais d'un pieds sur l'autre, attendant sa réponse. Elle soupira regarda Lothem. puis Gontrand de nouveau


non ...aucun changements... Gontrand, je pars bien ce soir...
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Gontrand s'approcha d'Edwige

ben v'la dame Edwige! tout est chargé z'estes sûre de rien oublier?

j'vous attends dans l'charroi manque plus qu'vous..

Tchantchès était désespéré.

Elle avait quitté la ville. Elle n'arpenterait plus les rues de Fribourg avec sa douceur, sa bonne humeur et sa beauté naturelle.

Il avait le coeur déchiré, il ne lui restait plus que sa lutte à mener.

Heureusement de côté là les choses étaient enfin en train de reprendre un cours favorable. Le pays prenait doucement mais sûrement la voie de sa rédemption.

Ah si son coeur pouvait s'en ressentir plus léger, mais non, elle lui manquait déjà trop.

- Edwiiiiiiiiiiige

Il s'en alla tout penaud pour prier, pour une fois sans conviction, et se demanda si lui aussi ne devrait pas se rendre définitivement à Lausanne.
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Edwige arrivée ce matin de Lausanne faisais un petit tour en ville elle se rendit a l'herboristerie pour y voir comment s'en sortais Genor.
Elle frappa a la porte
TOC ! TOC ! TOC!

et attendit cela lui faisait une impression étrange d'être visiteuse dans cette demeure qui étais sienne il y as encore peu de temps
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merci genor

Edwige entra dans la maison les odeurs étaient les mêmes tout lui rappelais les heureux moments passés ici

elle s'intalla a la table, sourit

oh cette bosse? oui deux malandrins m'ont attaqués d'ailleurs si tu as de la racine d'arnica j'en prendrais bien dans la tisane et puis de la pommade de souci...
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Voilà voilà ... oh mon Dieu, c'est Jules

Genor s'agenouilla, elle tâta vite le pouls : il battait faiblement et de manière très irrégulière
- Il est en état de choc...
Elle releva vite les manches et les jambes des braies
Il semblerait qu'il n'y ait rien de cassé ...des contusions, une longues balafre sur la jambe droite...

Genor se releva vivement, elle rajouta de l'eau à sa casserole d'eau chaude pour la faire chauffer et nettoyer la plaie et le corps de Juladore..

_ Quelqu'un peut m'expliquer ce qui s'est passé ?
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Genor

Ben... J'espère.... C'est un homme solide, mais je ne vois pas bien ce qui lui est arrivé...
Et Petchou ? C'est le choc d'avoir vu Juladore ou autre chose ?

L'eau était chaude maintenant

Elle prépara un pot avec de la tisane de valériane, et mit une partie de l'eau dans une vasque, elle y rajouta quelques feuilles de saponaires
- Hmm yen a plus beaucoup, faudra en récolter en juin
Buvez mes amis, cette tisane peut remettre des émotions et moi je vais nettoyer les plaies de Jules

Elle prit un linge propre et entreprit le nettoyage en douceur mais soigneux de la plaie.
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Genor

Petchou ne se sentait pas bien en effet. Jules, ici, vivant !!! Elle était perdue et en même temps heureuse de l'avoir près d'elle. Elle regardait dans le vide, prit machinalement la tisane que lui tendit Space. Elle le regarda, le regard un peu perdu. Au bout de quelques gorgées, elle se mit à bredouiller.

Il... Il... va s'en sortir, hein, Space ? Je... je... veux y croire ! Pourquoi son corps était-il là ? Pourquoi n'avais-je pas de nouvelles ? Qui lui a fait ça ?

Elle savait bien que Space n'en savait pas plus qu'elle mais ses pensées fusaient à haute voix.

Il a peut être simplement chuté... Il nous le dira s'il s'en souvient en se réveillant.

Space se rendit au chevet de Jules puis revint vers Petchou. Ed s'était approchée d'elle. Il posa la main sur l'épaule de son amie et lui sourit

Je m'occuper de Pet...

Il s'assit auprès de sa douce et la prit dans ses bras
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Oui Genor, je vais aller te chercher cela... Veille sur Jules et Pet je reviens vite...


Space partit en courant pour ramener les produits pour Genor
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Petchou semblait avoir repris des couleurs.

Merci Génor, merci mille fois. Je te dois la vie de Jules !
J'ai les idées plus claires maintenant, ça ira de mieux en mieux.

Puis Space partit chercher ses essaims d'abeilles. Lorsqu'il revint, il était tout piqué de partout...

Oh mon coeur !!! Mais ça doit faire très mal ça !

Petchou s'approcha et n'osa toucher ses boursoufflures...

Oh Génor, tu vas pouvoir lui arranger ça ?

Dans l'empressement, je n'ai pas pris de precautions... Je serai plus prudent la prochaine fois et comme tu ne m'avais parlé que de deux ruches abandonnées...

Space vit le regard insistant de Genor à son endroit.

Non mais dis donc, que regardes tu??? Fais attention tu baves...

Space rit à cette derniere remarque

En tous cas, merci à toi
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Space regarda Petchou faire, les larmes aux yeux... Il posa une main sur son epaule un moment apres

Allons y...
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Genor repassa dans l'herboristerie, elle vit que Jules avait été emmené par Petchou et Space, elle se demanda s'il vivait toujours et se promit de s'enquérir de sa santé.

Elle balaya, tria les herbes et jeta celles qui avaient moisi.
Reste plus grand chose... faudra aller cueillir.
Elle prit une feuille, sortit sa plus belle plume et composa un joli dessin.
Elle l'afficha ensuite sur sa porte :


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Genor

Prongs et Petchou arrivèrent à l'herboristerie. Petchou se rappella que Genor était en voyage. Mais Ed était là, elle irait la chercher une fois Prongs mise à l'intérieur.

Elle prépara une tisanne bien chaude et la servit à Prongs.

Reste là ma belle, je reviens. Je vais chercher Ed et m'occuper de ton fils. Où l'as-tu mis ce petit chéri, d'ailleurs ?

Ma Prongs, ne t'inquiète pas pour ça ! Je vais aller à l'auberge de la saint patrick. Je t'amène ton fils dès qu'il se réveille s'il ne l'est déjà.

Elle regarda le pied de Prongs. Il était vraiment très gonflé. Elle chercha dans la boutique un bout de tissu qui pourrait faire office d'une bande. Elle sortit dans le jardin où elle avait remarqué des tuteurs assez épais. Elle en prit un et rentra auprès de Prongs.
La tige appuyée le long du mollet jusqu'au pied, elle la serra avec le morceau de tissus.

Cela devrait tenir ta cheville et te faire moins mal.

Elle se dirigea à nouveau dans le jardin après avoir attrapé une bassine qu'elle remplit d'eau au puit. Petchou entra à nouveau auprès de Prongs et lui tendit un linge propre après avoir posé la bassine à coté de son amie.

Tiens, trempe régulièrement ce linge dans l'eau fraiche et applique le à l'endroit qui te fait souffrir. Je reviens au plus vite !

Puis elle quitta la boutique.

Space passa voir Prongs

Pet m'a dit que je te trouverai là, tu n'as besoin de rien?
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Elle vit arriver Spacemaker et Edwige. Cela la sorti de ses mornes pensées, et elle cacha la bouteille d'alcool à la rhubarbe.

Space, va t'occuper de ta maintenant fiancée, allez fêter… ne t’inquiètes pas tant pour moi, elle lui sourit. et regardez pour me ramener mon fils par contre, je vais devoir l'envoyer à son père... Elle soupira. Henki voulait récupérer Louis, son petit Louis qu'elle avait élevé avec Genor principalement...

Puis tentant un sourire à Edwige, cela fait bien longtemps que nous nous sommes revues... comment vas-tu?

Elle la vit s'afférer autour de sa jambe émue par tant de gentillesse, elle se retint de pleurer, les larmes lui montaient vite ces derniers jours.

Ce que j'ai fait.... tu me connais Edwige je suis toujours un peu inconsciente et.. Elle réfléchit à comment tourner ça.. J'ai été faire un petit tour en forêt, à rêvasser je me suis prise le pied dans une branche.. Elle regarda son accoutrement, les griffures, sa robe déchirée.. Elle n'avait pas vu encore son visage mais elle était certaine qu'elle devait faire peine à voir... et euh.. Je me suis tirée jusqu'à la petite cabane, que j'avais offerte à Vaudan, elle baissa les yeux. Et c'est la que Petchou m'a retrouvée. Elle s'est occupée de moi.

Elle regarda Edwige, merci d'être venue...
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le temps passe... envie de voyage, de liberté, de profiter de sa famille
Ancienne Avoyère de Fribourg (5 mandats)
Ancienne Prime consul de Lausanne (2 mandats)
Ancienne juge de Lausanne (2 mandats)
Ancienne Diplomate pour Lausanne (1 mandat)

Edwige ayant fait ce qu'elle as pu écouta avec attention Prongs mais celle ci semblait bien plus troublée que ce qu'elle disait tout a chacun a le droit a ses secrets après tout...

j'ai fais ici ce que j'ai pu pour toi prongs je vais te laisser avec Space et Petchou j'espère vous revoir tous bientôt a Lausanne ou lors d'un de mes voyages a Fribourg...

Elle fit une bise a ses amis prenant congé rapidement il fallait qu'elle rentre a Lausanne tout de suite
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Genor avait reçu des nouvelles de Fribourg qui l'avaient inquiétée.
Sa mère n'allait pas bien, elle semblait déprimée....
Son entrevue avec Vaudan s'était semble-t-il très mal passée.

Edwige, à Lausane, lui avait dit que Prongs s'était cassé la jambe.
Elle se demandait ce qu'il advenait de Petit Louis...

Mille tonnerres, quelle enfant cette mère !!!
Elle avait planté là les projets qu'elle avait fait pour parler de la réforme à Grandson et était revenue aussi vite que possible à Fribourg.
Heureusement le voyage s'était déroulé sans histoire sous un grand beau temps.

Sur les hauteurs de Fribourg, son anxiété devant plus pressante, elle pressa le pas et courait presque en entrant en ville.
Franchissant la porte du bourg, elle traversa la place Aristote à grandes enjambées et entra chez elle comme un grand coup de vent.

Ah tu es là...
Elle sourit à sa mère.
Elle avait mauvaise mine, l'air un peu hagard... Genor se demanda si elle n'avait pas bu ...
Elle l'embrassa et cela confirma son impression.
- On m'en raconte de belles sur toi, je ne suis même pas entrée au village, mais déjà, je ne sais plus que penser...

Genor posa son sac à dos. Alla se rafraîchir et tira de l'eau de son puits.
Elle en but à même le pot ... Elle en versa dans un gobelet pour sa mère
- Tiens, trinquons, sobrement pour une fois ....
Pfffff, c'est un beau temps pour les voyages... J'ai traversé les montagnes ce mois-ci ... Ca donne le pied sûr, tu devrais prendre exemple sur moi.
Et arrêter de picoler....

Un brin désaltérée et devant le silence maussade de sa mère, genor se leva et inspecta son pied et sa cheville...Elle était encore chaude et enflée.
Quand Genor la fit remuer, Prongs ne put s'empêcher de crier...
- Ouais, bon, l'emplâtre d'Edwige c'était une bonne idée, mais il aurait fallu la renouveler.... Bon sang, ça fait combien de jours que tu traînes dans cet état là ?
Et où est Louis ?

Elle ramassa la lettre, reconnut l'écriture de son père. Elle soupira
- Jamais là quand il faut, non plus celui-là...

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Genor

Genor s'assit à côté de sa mère et lui prit la main...

- Oui je suis de retour...Dans cette bonne ville de Fribourg...
Elle eut un sourire un brin amer....
- Il sera dit qu'il y a chaque fois quelque chose qui me tire en arrière....

Elle la regarda...
Prongs était pâle, elle avait les traits tirés, l'air las.
Sa robe était déchirée, ses cheveux décoiffés.
L'imposante et subtile avoyère de Fribourg était loin ...

Genor se leva et alla voir ce qu'il en était de son petit frère.
Louis était assoupi dans le couchage qu'elle avait confectionné dans la resserre. Lui aussi, il était un peu sale, et gémissait en dormant, comme quelqu'un qui fait des cauchemars.

Elle retourna près de sa mère.
- Je devrais aller faire des courses au marché, mais je n'ai plus un denier, j'ai tellement couru pour arriver ici, que je n'ai pas travaillé. Nous allons manger mes légumes... Toi non plus, tu n'as pas travaillé.
Heureusement que quelques amis et voisins sont passés.

Elle ouvrit grand la porte pour faire un courant d'air .
Elle alla chercher du bois.
- Sacré nom, plus de fagots...plus de brandons non plus pour allumer le feu..

Genor était en colère... Et maintenant qu'elle était soulagée de savoir son frère et sa mère relativement saufs, sa colère cherchait un exutoire.

- Maman, je t'aime .... Mais là, il y a beaucoup de choses qui me fâchent, je vais aller couper du bois et essayer de nous faire un repas convenable.. Après nous verrons, et nous aurons à discuter....Sérieusement.

Elle l'embrassa :
- à tout à l'heure. Quand Louis sera réveillé, dis lui de m'attendre sagement...

Et elle sortit vers la forêt.
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Genor

Elle regarda sa fille.

J'espère que ce qui te tire en arrière ce n'est pas moi. Elle lui sourit. Mais sa fille courait déjà cherchant à manger, du bois..

Genor j'ai un peu d'argent pour que nous puissions nous acheter de quoi se nourrir.

Mais elle voyait sa fille s'énerver, Prongs se dit que beaucoup de choses s'étaient passées ces derniers mois et la tension était à son extrême.
Puis sa fille lui annonça qu'elles avaient à se parler.

Oui nous avons des choses à nous dire..et j'aimerai aussi savoir ce que toi tu deviens.. simplement comment tu vas..

Mais déjà sa fille partait chercher du bois. Fais attention à toi...

Et c'est à ce moment qu'elle aperçu Vaudan.

Vaudan! viens entre.
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J'arrive Genor. Oui nous serons mieux installée.

Se tournant vers Vaudan. Tu nous accompagne chez Genor? Nous y serons mieux.. pour parler..

et sans lui laisser le temps de la réaction elle l'entraina dans la maison à côté.
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Cyssa arriva au petit galop devant l'herboristerie et descendit d'Edelweiss. Elle entra dans la bâtisse pour demander qu'on vienne l'aider à descendre Space de la jument et à le porter à l'intérieur.
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Cyssa n'était pas du genre à s'énerver facilement, mais actuellement elle était au bord de l'exaspération.

-Il fait une bêtise, et pas des moindres, et se permet de vouloir échapper aux conséquences en tentant de se suicider ? Puérile. Lâche. Je hais la lâcheté.

Son visage était contracté, certes sous l'effet de l'effort mais aussi sous l'effet de la contrariété. Ses boucles blondes remuaient au rythme de ses mouvements, fort détachés et précis, comme à chaque fois qu'elle était tendue.
Elle avait donc pris Space par les bras alors que Ceedjane le portait par les chevilles. Elles étaient toutes deux relativement petites par rapport à lui, mais quelqu'un n'avait pas dit que l'union faisait la force ?

Elles entrèrent dans l'herboristerie.
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Cyssa jeta un coup d'oeil par la vitrine et entr'aperçut le visage de Petchou. Elle lanca un regard à Ceedjane pour lui signifier qu'elle revenait et sortit.

-Petchou !

Elle était déjà assez loin mais Cyssa tentait d'attirer son attention pour qu'elle rebrousse chemin, ou au moins pour qu'elle s'arrête. Elle marchait vite, la bougre !
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Cyssa regarda la chevelure brune de Petchou disparaitre à l'angle de la rue... Elle ne l'avait pas entendue...
La jeune fille poussa un profond soupire et ferma les yeux un moment. Le bruit de la rue lui emplissait les oreilles et l'empêchait de réfléchir convenablement. Elle rebroussa chemin pour entrer à nouveau dans l'herboristerie.
Se laissant tomber à côté de l'endroit où était allongé Space, elle remarqua qu'il était reveillé...

-Space... Tu es un crétin fini...

Malgré tout, elle eut un petit sourire qui se voulait rassurant.

-Tu as interêt à tout faire pour la récupérer au lieu de tenter d'échapper à ta propre vie... Sinon je te jure que je viens te chercher en Enfer et que je te traine jusqu'à elle par les oreilles... Tu as fait une bêtise, certes. Mais rien n'est impardonnable. Alors fais tout pour lui montrer la vérité et cesse d'agir en gamin et en lâche, cesse d'aggraver ton cas.
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Elle hocha la tête de droite à gauche avec consternation posa son autre main sur celle de Space.

-Et la prochaine fois que tu nous refait une peur pareille -elle jeta un regard à Ceedjane en quête d'approbation- je te jure qu'on t'écorche vif avant que t'aies fini de te vider de ton sang...

Elle jeta un regard autour d'elle et se rendit compte que l'herboristerie était déserte, mis à part eux trois. Elle lâcha la main de Space et se leva pour se permettre de fouiller dans l'étagère qui lui semblait la plus probable de contenir le flacon qu'elle recherchait. Elle fouilla un moment avant de lâcher un "Ah !" et d'extirper du bazar un flacon d'une solution verte-jaunâtre.

Elle fit volte face et attrapa un chiffon sur le comptoir au passage.

-Bon... On va désinfecter ça avant que tu ne te retrouves avec une main en moins ou une septicémie, non pas que je pense que ta robe est sale hein, Ceedjane ! Mais bon, on ne sait jamais... =/

Tout en parlant elle avait enlevé le bouchon du flacon et versé un peu de liquide sur le chiffon.

-Maintenant ça va piquer... ^^

Cyssa posa le chiffon sur le poignet de space et le maintint quelques instants.
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-Je trouverai, ne t'en fais pas... Je peux être très hargneuse quand je m'y met...

Elle sourit et acheva son pansement tant bien que mal.

-Bon après, je suis pas infirmière hein... Allez, maintenant debout. Ou assis, du moins. Feignant va...
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Elle sourit et se releva pour ranger le flacon à la place exacte où elle l'avait trouvée. Elle jeta un coup d'oeil à l'étagère et remarqua qu'elle contenait des breuvages fort interessant. La boutique en elle-même était d'ailleurs fort interessante...

Elle sortit de ses pensées en secouant la tête et chercha un siège des yeux. Un vieux fauteuil miteux d'un bleu qui était presque de mauvais goût. Elle s'en approcha et s'y laissa tomber. La journée avait vraiment été éprouvante... Elle ramena ses genoux contre elle et passa ses bras autour en réflechissant, le regard perdu sur le tissu qui entourait la main de Space et qui était désormais quasiment entièrement rouge.
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Cyssa le regarda sortir et sourit. Elle jeta un coup d'oeil à Ceedjane.

-Bon, au moins il est toujours vivant... ^^ Je vais y aller aussi... J'ai besoin de calme...

Pour la première fois depuis qu'elle était arrivée à Fribourg, elle fit d'elle-mêle la bise à Ceedjane.

Elle sortit.
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Vaudan se baladait dans la rue lorsqu'il entendit quelqu'un appelé dans l'herboristerie, il y entra et vit le ramoneur de demoiselles entrain de geindre.


Messire, je vais voir si je puis trouver la tenancière ou un herboriste pour vous ne bougez point.
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Vaudan de Ségur.
Père fondateur de la Noblesse Noire.
Juge du Canton Souverain de Fribourg.
Ex-Banquier de la Confédération Helvétique.
Ex-Procureur de Fribourg.
Ex-Lieutenant de Police de Fribourg.
Ex-Lieutenant de l'Armée Cantonale Fribourgeoise.

Prongs avait entendu de l'agitation dans l'herboristerie. Elle logeait à côté chez Genor. Elle arriva en boitillant, encore en chemise de nuit, dans l'herboristerie pour apercevoir son mari et l'ancien amant de sa fille.

Oh! Que se passe-t-il? Vous avez l'air bien mal en point Will... Genor n'est malheureusement pas la et je m'y connais que trop peu en plante...

Elle alla tout de même chercher des pansements.

Je peux quand même essayer de faire quelques choses, mais dites moi ce qui est arrivé?
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Edwige de passage a Fribourg vint a l'herboristerie comme chaque fois, un pincement au cœur la saisi lorsqu'elle arriva en vue de la petite maisonnette au toit de chaumes.

Elle entre sans frapper sachant que genor est absente respire a plein l'odeur de la pièce.

aère un peu, dépoussière. Puis pose sur la table un sac contenant de la pourdre d'argile verte. dépose un parchemin a côté


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Alors qu'elle se baladait dans le village, la rouquine tomba en arrêt devant une bâtisse qui semblait quelque pu abandonnée. Cependant, le jardin qui la côtoyait semblait avoir été franchement entretenu, et c'est avec un sourire que la jeune femme frappa doucement à la porte de l'herboristerie, espérant bien y faire quelques trouvailles.