Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3   >   >>

[RP-OLA] L'initiation...

Masterbcc


Master était là, bien calé sur sa selle, en attente de la suite des évènements, martelant d'une impatience naissante sa cuisse dextre du bout de ses doigts gantés de cuir. Imperceptible geste qui ne dura, arrêté net par la conversation privée qui s'engagea entre le Vert Chevalier et sa belle.

Le grand belleysan les regarda discuter, sa perception n'était pas aux mots eux-mêmes mais à la forte émotion que suscitait l'échange.
Doucement, il sut comprendre.

Bientôt, Master portait son regard vers Grandgousier qui s'en fut, seul, délaissant le reste du petit groupement. Et ce monde lui paru soudain un peu plus désuet. Ses pensées se mirent à dériver.

Lorsqu'il revint finalement à lui, la journée lui sembla largement entamée. Délaissant les deux chevaliers restants à leur contemplation, l'écuyère à un moment propice de solitude et de réflexion, il mena mystérieusement son destrier vers un chêne, qui se trouvait tout proche. Il avait une petite hache à la main, non pas sortie de nulle part mais d'une des grandes sacoches en vieux cuir tanné ceintes sur son cheval. Il se mit à la tâche, tailladant vivement une large branche basse de l'arbre. Ce fut vite fait. L'homme à la grande carrure ébrancha ensuite son bout de bois. Et enfin, il raccourcit sa prise sur le manche de sa hache, remontant sa main vers le tranchant et commença à sculpter le bois par entailles précises.

Le forgeron avait une idée dernière la tête, forcément. Écouler du temps il n'avait point besoin. D'ailleurs, il n'y en avait aucun à perdre. L'initiation n'était pas à son abrupte fin. Ce n'était que le début...

_________________
Lisyane


Un carrefour...Différents chemins.


Longtemps le flottement de la surprise, du désespoir mélanger a la tristesse flotta sur le groupe resté la sans vraiment comprendre.
Une fin annoncée sans autre ménagement?
Si on prétend a la Chevalerie, a servir les valeurs qui sont nostre, doit on se laisser paralyser par un tel constat?
Un Chevalier s'efforce a aller plus loin, a savoir sur quoi il peut compter. Connaître ses défauts ses qualités, se connaître sois mesme et chercher les ressources utiles au fond de soi pour continuer la bataille se remettre a flot et espérer que la fatalité n'est pas vaine.
Il lui avait dis un jour de toujours vérifier son équipement, qui se compose en priorité de trois éléments: la foi, l'amour, l'espoir. Si les trois éléments sont présents, un Chevalier n'hésite pas a aller plus loin, a avancer sans regrets ni rancune pour son prochain.
Le Chevalier commence par écrire le mot courage dans le cahier de sa vie, en commençant avec ce mot il arrive la ou il doit aller.

Doucement elle tira sur les rennes du frison et s'approcha de l'escuyer qui s'appliquait a sculpter un morceaux de bois.


Escuyer, je crois que Le chemin commence à un carrefour. On peut s' y arrêter et nous demander quelle direction prendre. Mais il ne faut pas se le demander trop longtemps, sinon on ne quittera jamais cet endroit.
Plusieurs chemins s'offrent a nous Master, dont ceux qui mènent au renoncement et au désespoir.
Mais est ce que un de ces chemins a un cœur escuyer Master?
Réfléchissons ensemble aux choix qui se présentent, après le premier pas franchit, nous oublierons définitivement ce carrefour sur lequel nous piétinons.
Pour faire ce choix, nous devons écouter nostre cœur, lui seul nous fera faire le premier mouvement, et je suis certaine alors que nous seront sur le bon chemin.

_________________


La baronnie de Courmayeur
Masterbcc


Les éclats de bois tombaient au sol, pluie de flocons hérissés d'échardes. De la branche Master taillait deux formes semblables. Le travail du bois était apaisant pour le forgeron, qui avait aussi exercé le métier de menuisier.
Penser était alors facile, aussi léger et fluide que le bois était dur et rude.

Réfléchir sur la suite de l'initiation. Les valeurs de la Chevalerie qu'on devait réunir en l'éveil. Cet éveilm et son atteinte, à présent. Au fond de son être, le grand gaillard savait que c'était au profond de leurs êtres que se trouvaient les réponses et l'aboutissement.

L'espoir inondait ses veines et l'écuyer savait que sa consoeur et lui pourraient atteindre ensemble le but de ce qui avait été entrepris.
Ce serait toutefois plus ardu, sans guide, sans chemin. Ils auraient à défricher, à faire les routes qui les mèneraient à la Chevalerie en tout son entier.

Le bonhomme eut ouïe des sabots qui approchaient. À temps. Il achevait sa tâche. La jeune femme prit parole. Il écouta, dos à elle, et répondit selon la même posture. Sa belle voix grave s'éleva:


- Faisons ce pas, quittons la croisée des chemins.
Non, les chemins du désespoir et du renoncement n'ont pas de cœur, ils ne sont que les cul-de-sac de la lâcheté, où nous n'iront point.
Allons vers le chemin de la lumière, celui de l'accomplissement.
Prenons l'initiative de trouver au fond de nous ce que nous sommes venus chercher.

Par nous-même, pour la Chevalerie et en l'honneur du Chevalier Vert.


Il se détourna, pour regarder son interlocutrice. Du pouce, il sablait les dernières imperfections sur l'une des deux épées de bois qu'il venait de confectionner. Il en tendit une à Lisyane.

Je vous apprendrai l'art des armes, et ensemble, nous découvrirons l'éveil que Celui-qui-s'en-allé voulait que nous vivions. Êtes-vous prête à suivre cette voie?

_________________
Lisyane


Pour seule compagnie maintenant, le vent qui bruissent dans les frondaisons des arbres, pareille a un murmure lancinant, une plainte qui s'élève vers les cimes et qui appel.

Ils sont fous il n'y arriveront jamais, seul un chevalier peut les emmener vers la voie qu'ils voulaient tout deux s'ouvrir pour arriver vers l'ultime, le beau, la perfection et l'éveil.

Elle le regarde les copeaux tombent lentement régulièrement et s'amassent en un tas léger qui s'allège au fil du vent , et s'échappe vers un ailleurs.

Les mains de l'escuyer caresse doucement le bois, il est calme et elle l'envie, il manie la petite hache avec passion et application, tout en la réconfortant sur son envie de continuer l'initiation.

Elle a la bouche sèche, et voudrait être comme l'épervier qui au dessus scrute certainement son repas.
Elle lève la tête et regarde les cercles harmonieux décrient par le rapace, être comme lui s'envoler au dessus des cimes, dans le silence et puis disparaître dans les abimes pour ne plus a avoir mal.
Ses pensées lui font honte, elle se reprend et attrape l'épée de bois tendue.

Elle saute de sa monture.

A son tour ses mains viennent caresser l'objet, dans son ventre un étrange effet. Son enfance, quand au castel, la bas sous le soleil qui plombe la cour d'une chaleur écrasante, a l'abri des regards et des indiscrétions, la dame l'initiait a l'épée en riant, elle était chevalier et elle l'enviait de s'être battue pour y arriver et s'imposer dans un monde que les hommes dominent et protège.

Mais qu'avait elle gardé de ses jours anciens...

Le bonheur et la passion.

Pour le Chevalier de son cœur, pour eux aussi qui depuis longtemps étaient au costés d'Aristote et qui avaient traversé sa vie et lui avaient appris l'espérance et la foy de toute chose.
Elle était prête.

Son regard plongea dans celui de Master, un regard plein de détermination, l'étincelle au coins des yeux.


On commence maintenant?

_________________


La baronnie de Courmayeur
Masterbcc


Le soleil qui les baignait en sa lumière, comme l'éclat sur un tableau, comme l'œil d'un dieu, doux et puissant, inépuisable dans tout son infini.
Lueur de vie, flammèche d'espoir, flamme qui guide dans l'obscurité dans laquelle tous deux s'engouffraient.

Le Géant de Belley avait confiance de trouver dans la noirceur de l'inconnu l'objet de leur quête. Sa main tendue, l'épée de bois, le symbole de la continuation de leur épreuve. Le véritable début de cette étape.

Il la regardait, perdue dans sa réflexion, sans repères mais à la recherche de ceux-ci. Un regard vers le ciel et il sut qu'elle avait trouvé, décision était prise.

L'épée quitta sa main avec une vivacité retrouvée et un désir de d'y arriver, de faire fleurir la jeune pousse que leur espoir avait semé.
Le guerrier regarda la jeune femme de mettre prestement pied à terre. Il vit dans ses yeux le retour de souvenirs.
Puis, les prunelles s'allumèrent de flammèches dont il connaissait que trop bien la provenance.
Cela soutira un sourire au grand gaillard, et que dire de l'enthousiasme qu'elle insuffla à sa question. Ils réussiraient.


- Avec grand plaisir!

C'est sur son éternel ton jovial que les derniers mots franchirent la bouche du belleysan. Puis, il continua, avec en tête de vérifier les connaissances de base de la jeune femme:

- Tout d'abord, il est important de débuter par les bases. La position du corps pour un épéiste est important. Il faut d'abord porter le pied de la main armée en avant, face à l'adversaire. L'autre pied se place légèrement en retrait, perpendiculaire à son homologue. De cette manière, on soustrait une grande partie de son corps à l'ennemi, pour une plus petite cible, plus facile à défendre. C'est-à-dire que c'est le côté du corps qui est présenté à l'ennemi. Un seul bras, une seule jambe, le reste est derrière. Les genoux doivent être légèrement fléchis pour que les mouvements soient faciles, fluides et explosifs lors des déplacements.

Le Géant belleysan avait empoigné son épée de bois et il ponctuait ses explications par l'exemple qu'il fit de lui-même. Il fit une pause avant de reprendre.

Lors d'un déplacement, il est nécessaire de garder les pieds au ras du sol et de conserver des mouvements de petite envergure. Cela permet de conserver son équilibre, en cas d'attaque.

Pour ce qui est de l'épée, il y a plusieurs façons de la tenir, plusieurs gardes. Nous prendrons la plus simple, la garde médiane, qui consiste à tenir son arme en avant de soi, tranchant vers l'adversaire, le pommeau environ à hauteur des hanches, la lame vers le haut, fléchie un peu vers l'avant, dans une diagonale peu prononcée.

Il faut garder en tête qu'une position de combat doit être une position où il est possible de relaxer, où les muscles sont relâchées. Donc, il faut éviter toute tension. Remarque courante, les novices en arme ont tendance à crisper leur poigne sur leur arme, comme s'ils avaient peur de l'échapper. C'est un bon exemple de tension qui est mauvaise et inutile. La poigne doit être solide mais confortable.

Vous me suivez? À vous d'essayer Lisyane.


Le bonhomme garda la position, pour permettre à l'écuyère de se fier à l'exemple, et le reproduire avec le plus de fidélité possible.

_________________
Lisyane


Sa question, trouve vite réponse, avec une joie non feinte et cela lui fait du bien.
Elle ne connaissait des armes que la bataille des rues, et des chemins, la légèreté de la dague qui se cache sous les jupes et le long de l'avant bras, pour mieux surprendre.
La leçon d'escrime qu'elle regardait , observait, n'avait rien d'une bataille contre un ivrogne aux mains baladeuses a la fermetures d'une taverne.
La belleysan avait de la grâce malgré sa grandeur, des gestes précis, une position fine et agréable a regarder, il bougeait délicatement, cela contrastait étonnement avec sa carrure de géant, c'téait surprenant.

Adossée a un arbre, l'épée de bois a ses pieds, elle essayait de retenir les indications les plus importantes, pour ne pas paraitre ridicule.
Elle le serait suffisamment quand les leçons seront enseignées avec de vraies épées lourdes et massives, et que le bouclier viendrait encore plus handicaper son corps petit et sa force qui n'est pas celle d'un homme.
Mais pour le moment, elle attrapa l'épée de bois et vint se placer au costé de l'escuyer, regardant la position, pour s'appliquer.

Elle le regarde et sourit.


Vous ne m'aviez pas dit que vous étiez un champion Master, pfiouuuuuuuuu vous connaissez l'escrime sur le bout des doigts jusque dans le bout des orteils, la tache va être rude pour moi, afin d'être a vostre niveau.
Je crois que le chemin va etre long et difficile.

Bien les pieds, perpendiculaires, genoux fléchis, souple sur les jambes...

Comme cela?

Le bras en avant sur la jambe de garde, ne pas se crisper non plus, les doigts et la main fermes mais en étant relâcher, la main a hauteur de hanche et la lame bien devant....

Est ce comme ca?

_________________


La baronnie de Courmayeur
Masterbcc


L'homme regarda sa consœur reproduire avec fidélité ce qu'il venait de lui enseigner.
Il la vit avec plaisir prendre la pose avec un naturel qu'elle ne devait elle-même pas réaliser.

Il eut souvenance de son enfance, qui lui semblait si lointaine.
Un des vassaux de son oncle lui apprenant les bases du maniement de l'épée.
Le même individu le félicitant d'apprendre si vite.
Les duels qu'ils engageaient et qu'en très peu de temps, il en vint à écraser d'habileté son mentor.
Ce dernier jaloux de son élève, déjà plus grand et plus fort que lui-même, âgé d'à peine une décennie.
Un gamin qui ne comprit la motivation que son professeur eut à lui révéler que son père était mort à force de batailles dont il était friand.
Et qu'il semblait hériter de cette passion qu'il le mènerait probablement à sa propre perte.

Ainsi comme les paroles font mal, l'humain a le don de contradiction.
Le début d'une adolescence.
Le sentiment de ne pas être chez soi, le besoin de s'échapper, le commencement d'un pèlerinage.
Balluchon et épée au fourreau.
Dangers incessants, impardonnables, jonchant le chemin.
Les bandits de grand chemin.
La peur. La bouche sèche, arme en main. Le souffle court, la lame souillée de sang et les vils hommes en retraite devant les corps inertes de leurs acolytes. L'instinct animal de survie, aussi rigide et froid que les cadavres..

Master détourna son regard de ses douloureux moments du passé pour en retourner à Lisyane.
Sa position était parfaite, féline, et il lui devenait une agilité et une rapidité qu'ils pourraient développer.
Comme elle l'avait elle-même signifié auparavant, une femme dans le domaine de la chevalerie était particulier, celui-ci généralement approprié et adopté aux hommes.
Ceci était encore vrai à cet instant.
Il doutait qu'elle serait à son aise, armée d'une armure complète, équipée d'un lourd écu et d'une tout aussi lourde épée bâtarde.
Elle n'avait pas la force d'un homme mais elle possédait des atouts de vitesse et une agilité que lui conférait son corps élancé.
Un avantage sur les hommes qui pourrait lui permettre de leur rivaliser avec aisance.

Le bonhomme se souvint qu'il n'était pas là que pour réfléchir et il répondit, tout sourire:


Voilà qui est parfait!

Puis, plus grave:

Vous savez, je suis plutôt un survivant qu'un champion. C'est la vie qui m'a enseigné à me battre. Qui m'a poussé à découvrir cette passion pour tout ce qui touche l'Art du combat par après. Je ne souhaite pas que vous atteignez mon niveau. La route est trop périlleuse. Elle est que trop mortelle et je remercie Aristote de m'avoir insufflé la chance d'en réchapper.

Le chemin que nous emprunterons sera ardu, vous avez raison. Et il est d'autant plus profitable qu'il est infiniment plus sécuritaire que mon propre cheminement. Mais vous verrez, la souffrance ne sera pas exclue, bien à l'opposé. Vous connaitrez la fatigue extrême, vous aurez tout le corps perclus de douleurs qui resteront cuisantes, même dans votre sommeil. Je ne dis pas cela pour vous effrayer. Je vous crois en mesure de supporter cette lourde épreuve qui vous mènera aussi loin que vous me semblez viser.

Et j'ai la croyance que nous pouvons faire de vous une combattante de grand talent. Vous êtes une femme dans un domaine d'hommes, vous l'avez dit vous-même. C'est selon moi cette particularité que nous pouvons exploiter. Je vous initierai bien sûr au maniement de l'épée bâtarde et du bouclier, l'équipement normal d'un chevalier. Mais je crois qu'en tant que femme, vous n'entrez pas tout à fait dans ce moule. Nous pourrions vous en fabriquer un qui vous convienne mieux. J'y ai réfléchi, et c'est la rapière, épée légère, si redoutable maniée avec finesse et expertise, qui m'est venue à l'esprit. J'ai confiance que vous pourriez être une formidable bretteuse.

Mais c'est à vous de décider. Cette route sera aussi rude que l'aboutissement sera gratifiant. Sachez que l'alternative le sera beaucoup moins. Il est tôt mais c'est déjà le dernier temps pour choisir de renoncer ou continuer.

Voulez-vous vous engager sur cette voie?


Le grand belleysan avait grand confiance qu'elle accepterait. Elle avait un caractère hors du commun, il l'avait vu, il le voyait. Cette puissante détermination, qui lui rappelait tant quelqu'un..

_________________
Lisyane


Alors qu'elle s'applique a une position qu'elle espère parfaite, elle tourne légèrement la tête et regarde son compagnon d'initiation, le regard perdu au loin, dans les tréfonds de sa mémoire ou de l'instant présent qui se veut tout a la fois intense et serein.
Elle baisse son épée de bois et attend.
Elle ne connait que trop ces instants ou les pensées files vers un autre lieu, un autre temps, ou l'on pèche dans les souvenirs des secrets qui nous amarrent a la réalité.

Comme elle le pensait, le belleysan lui confirme que sa petite taille et son manque de force risque de faire échouer son envie de chevalerie.
Elle l'écoute sagement lui dévoiler une partie de lui, de son errance et de l'apprentissage du combat.

Doucement elle vient se placer de face et plante son regard dans le sien.


M'effrayer?

Savez vous que la vie consiste a choisir entre ses peurs Master?
Toute ma jeune vie , précisément il a fallu que je choisisse.
Il a fallut que je fasse preuve de patience et d'humilité,mais également d'audace et de détermination.
La peur j'ai appris à vivre avec.

La peur des coups qui pleuvent et des relents fétides du trop plein de cervoises d'un géniteur.
La peur de partir avec des inconnus loin de ma contrée.
La peur devant les hommes en armures.
La peur de la mort qui surprend et qui laisse le cœur vide et aussi froid qu'un lac de montagne gelé en hiver.
La peur de s'engager et de se tromper est peut être la plus perfide.

Alors oui, j'aurai mal, mes muscles me crierons d'arrêter de les torturer, les ecchymoses marqueront ma peau fine, les coups laisseront des cicatrices qui empercheront lorsque mon cœur sera prêt de frissonner sous les caresses d'un homme...

Personne n’est courageux tout le temps. L’inconnu est un défi constant et la peur fait partie du voyage.
Que faire ? Parlez-vous. Parlez tout seul. Parlez-vous, même si les autres croient que vous êtes devenu fou. À mesure que nous parlons, une force intérieure nous donne l’assurance de surmonter les obstacles qu’il nous faut vaincre. Nous apprenons les leçons des défaites que nous subirons inévitablement. Et nous nous préparons aux nombreuses victoires qui feront partie de notre vie.
Et cette victoire je ne pouvais espérer mieux que de la partager grâce a vous et avec vous.


Elle sourit

Vous avez raison, je ne suis pas forte mais habile et agile.

Le temps de finir sa phrase Lisyane s'était retournée en attrapant sa dague qui d'un coup sec vint se planter dans le tronc d'un arbre a plusieurs pieds de la.


Et j'aime la précision....

Je veux tout apprendre de l'épée a la rapière, du corps a corps a l'art de se battre avec élégance.

Ne me ménagez pas sous prétexte qu'Aristote m'a faite femme.

_________________


La baronnie de Courmayeur
Samo
Depuis quelques instant, un cavalier solitaire observait les deux escrimeurs, du haut d'une des collines avoisinantes. Il restait là, regardant une partie du combat, et lorsque celui ci fut terminer, et qu'il ne pouvait entendre leurs paroles, il talonna doucement sa monture afin d'amorcer sa descente vers le lieu qu'ils avaient choisi de faire leur halte.

Samo était partis au matin du Castel de l'Ordre, suite à une missive étrange lui informant que Grandgousier était parti sur sa voie. Ignorant s'il le Géant Vert était partis pour de bon, avait décidé de laisser un peu de corde libre à ses protégés ou s'était éteint d'une étrange façon, il avait décidé de se rendre lui même sur les chemins afin d'enquêter sur cette disparition. Il avait pris les routes, et s'était informé auprès des quelques gens qu'il avait croisé, s'ils avaient aperçus des membres de l'Ordre voyageant à deux ou trois. Ainsi, d'indications en indications, il avait retrouvé la trace des écuyers.

Arrivant près du campement, il conserva son allure et dévoila ses armoriaux sur sa poitrine, afin que les éclats du soleil sur ses armes ne fassent pas croire à une attaque. Rendu à portée de voie, les escuyers l'avaient déjà aperçu et l'observaient s'approcher. Il arrêta sa monture à quelques pas d'eux et les salua de la tête.


Bonjour mon frère... ma soeur... Belle journée n'est-il pas? J'ai vu que vous en profitiez pour vous entrainer quelques peu aux arts de l'épée. Je suis venu vous rejoindre, suite à la missive m'indiquant... le départ... du Chevalier Vert.

Il descendit de sa monture souplement, lui caressa l'encolure et l'emmena vers les deux autres destriers. Il revint vers les deux membres de l'Ordre et retira ses gants de cuir, qu'il alla mettre dans sa sacoche à son côté.

J'imagine que l'idée de son départ que je me fait, n'est pas trop loin d'un homme qui rejoins Aristote... Si vostre entrainement est fini, j'aimerai savoir ce que vous en savez...
_________________
Ordre du lac d'amour
Grand-Maistre de l'Ordre du Lac d'amour,
Lieutenant de Bourg,
Seigneur d'Excenevex.
Masterbcc


Les yeux enflammés, durs de défi. Déjà un homme, mais à peine âgé d'une douzaine de printemps. La peau tannée que dévoile la piètre tunique de toile, zébrée des contours d'une musculature déjà développée. Un tisonnier tordu à la main. Ses prunelles plantées dans le regard de haine, fou et brumeux du vieux mais solide fermier. Ce dernier, saoul comme un porc, et le mince filet de sang qui tache son front. Les restes de la bouteille cassés au sol. La fillette de celui-ci, prostrée dans un coin, les marques rougeoyantes des coups de son père lui brûlant le corps. Et sa peur, de cet homme que l'alcool pervertit en enragé. Palpable, ainsi que celle qu'elle ressent pour le garçon que son père a engagé pour travailler aux champs. Qui vient de lui casser une bouteille sur la tête pour la protéger. Elle sait que son père n'épargnera pas ce jeune errant qu'il a engagé par pitié. Mais pourtant, le garçon ne semble pas ressentir la peur, prêt à faire fi de ce sentiment et à en assumer les conséquences. Mais au fond de son être, il sait que le lendemain sera douloureux et cela lui arrache un frisson.

Master regarda la jeune femme qui la fixe de son regard ardent. Le poignard qui vibrait à l'impact du cœur dur de l'arbre qu'il venait d'entailler. Avec un franc sourire, il lui répondit:


Je ne vous ménagerai en aucun cas, et je apprendrai les plus fines subtilités du combats.. avec précision.
Nous forgerons votre vitesse et votre agilité par les douloureux martèlements du dur labeur et le feu de votre caractère.


Ainsi nous irons à la victoire.


À la limite de son champ de vision, le grand gaillard vit le cavalier s'approcher. Y reconnut Samo. Celui-ci les salua. De répondre, le belleysan se retint toutefois de s'exprimer sur le Chevalier Vert. Cela revenait de droit à Lisyane.

La bonne journée à vous Samo!

Ne vous dérangez point en le propos de notre entraînement. Nous en étions justement à prendre une pause.

_________________
Lisyane


Elle inclina la teste en signe de respect.

A nouveau regarda Master, lui seul savait a ce moment, d'un clignement, elle compris qui lui laisserait la parole.


L'entrainement n'est pas finit, il ne fait que commencer!
Laissez moy vous expliquer, Grandgousier devait nous initier, mais je crois qu'il avait en teste un autre genre d'initiation.
Lorsque nous avons commencer, il savait très bien que la plus grande des initiation, serait de le voir partir seul dans les montagnes, la haut, celles qu'il a chérit, comme on chérit une mère.

Oui Grand Maistre, il est partit rejoindre Aristote seul, entouré de ce qu'il aimait le plus au monde, son épée et la Savoy.
La chevalerie et sa mère patrie.

Master et moy avant décidés de continuer, seuls, il est agile aux armes, je suis agile en réflexions, a nous deux nous formons ce que la Chevalerie est, ce n'est pas prétention, car ils nous reste les subtilité, l'humilité, et l'expérience a acquérir, mais nous pouvons nous aider chacun a trouver la voix avec les capacités et les différences de l'autre.
D'un commun accord nous avons décider de prendre un chemin transversal ardu et semé de pierres qui nous ferrons trébucher.
Le Chevalier Vert est un guide, mesme en ayant rejoint Aristote, il nous a mis sur une route que nous devons suivre seuls ou accompagnés.

Este vous fâché de nostre témérité, et nos prises de décisions?


Elle refoula ses larmes.

Grand Maistre, n'en voulez pas au Chevalier, la solitude pour rejoindre un autre monde plus calme et serein que la Savoy, était l'apaisement a voir un duché qui lui était devenu inconnu, et tout l'amour qui nous unissait n'a pu rivaliser devant une mère patrie qui s'étiole et plie sous le poids de l'incompréhension des rangs qui se la disputent.

L'escuyère se retourna vers son compagnon de campement, du regard elle chercha a voir dans ses yeux ou son attitude si sa parole avait été juste.

_________________


La baronnie de Courmayeur
Masterbcc


Il la regardait et elle prit la parole.
La jeune femme parla bien, résuma les faits, leurs propres pensées, leurs réflexions et leurs décisions avec exactitude.
L'émotion perçait à travers la justesse de ses mots.
Le colossal guerrier abaissa un instant le regard à ses pieds, récitant une prière silencieuse pour le Chevalier Vert.
Relevant les yeux pour apercevoir les perles humides dans les prunelles de sa compagne écuyère.
Lorsque Lisyane se tourna vers lui, Master hocha un bref signe de tête, lui donnant le message d'appui qu'elle recherchait. Dans ses yeux régnait la détermination, regard qu'il fixa ensuite sur le Grand Maître.

_________________
Masterbcc
/HRP Que le RP continue!

_________________
Samo
Le grand-Maistre la regarda un instant, puis posa son regard sur la montagne. On eut pu croire qu'il réfléchissait, mais il adressait une prière à l'intention du Chevalier maintenant partis. Il revint finalement poser son regard sur Lysiane

Ne vous inquiétez point, Grandgousier devait savoir ce qu'il faisait, je ne suis pas fâcher contre lui. Il aura eu une mort calme pour une vie agitée par sa personnalité. Je respectais ses idées, et je le crois bien capable d'avoir prévu tout cela à l'avance... L'homme a toujours aimé sa terre la savoy, et je le comprend d'avoir perdu connaissance de ce qu'elle devenait. Les hommes changent, et ils changent où ils vivent. L'apparance, oui, mais surtout comment on y vit. On n'y peut rien.

Il posa la à sa ceinture et regarda les deux écuyers.

Je connais très bien les qualités d'escrimeurs de Master, et votre pensée est probablement une des meilleures qui soient passées sous les herses du Castel de l'Ordre, Lysiane. Je crois que Grandgousier savais ce qu'il faisait en choisissant de vous former, et puis en vous laissant seuls... Le chemin à deux sera long, et ardu. Il vous en restera à faire à votre retour, peut-être peu, peut-être beaucoup, ça je ne sais.

Il les regarda un instant

Ce mode de formation est plus exceptionnel... Il déroge à toute les règles de formation des chevaliers... Un écuyer se doit d'être formé par un chevalier, qui lui apprendra tout ce qu'il doit savoir. Mais d'un autre côté... C'est un peu une leçon d'autonomie que le Chevalier Vert vous donne là... M'enfin... Je crois que vous pouvez passer votre formation ensemble, de cette manière, mais il me faudra vous testé à votre retour...

Il hocha la tête, comme pour se confirmer à lui même sa décision

Je vous crois capable de faire ceci... Et j'ai l'impression que vous êtes motivés. Vous êtes les prochains qui apporterons quelque chose à l'Ordre. Il suffit de savoir quel ampleur et ce que ce sera...
_________________
Ordre du lac d'amour
Grand-Maistre de l'Ordre du Lac d'amour,
Lieutenant de Bourg,
Seigneur d'Excenevex.
Lisyane


Cote a cote nous sommes arrivé a l'Annonciade.
Cote a cote nous avons commencé cette initiation.
Cote a cote nous avons vu le Chevalier partir.
Cote a cote, nous avons décidé de continué.
Cote a cote nous continuerons.

Certes le Chemin sera long et ardu, nous en avons conscience, mais comme vous le dites, nous avons chacun des qualité, elles sont complémentaires et nous seront utiles sur ce chemin.
Je ne sais si elles sont les meilleurs, bien loin de la, mais nous les faisons avec passion, amour et foy.

Grand Maistre, je vous remercie, non pas pour paraître polie, non, mais ces remerciement sont ceux du cœur car vous acceptez, un chemin différent, pour une cause qui nous tiens a cœur, qui lui tenait a cœur.


Elle regarda au loin les cimes et sourit.


Que cette initiation soit une quète, non pour nous mais que le fruit qui murira de ce bourgeon, soit pour l'ordre un souffle nouveau.
Je ne sais si cela fera de nous des chevaliers, si mesme nous réussirons, seuls vous et les autres Chevaliers a nostre retour et après épreuves pourront en décider.

Mais Francesco Pétrarque dans un très beau poème dit que « si la partie fut vaine, au moins qu’elle soit honnête. « 

Cette phrase résume a elle seule toute cette quête.

_________________


La baronnie de Courmayeur
See the RP information <<   <   1, 2, 3   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)