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[RP] L'Albigeoise-auberge des amis

--Prudence


Gentiment raillée par Garri, Prudence ne pipe mot, elle sait bien que la jeune femme a parfaitement raison.

Bon allez ...je suis brave et ne leur dirai rien...mais ne recommence pas hein !


La servante recommence à sourire à ces mots qui la rassurent quelque peut.


Merci m'dame Garri v'z'etes ben bonne avec une pov' fille comme moué ! Si que j'peux un jour vous rend' service j'le f'rais pour sur !

La bonne entraine Garri dans la cours de l'auberge, lui fait contourner la bâtisse et lui montre à l'étage :

R'luquer moi ca m'dame Garri ! la f'nette a l'est entreb... tentre.... ben un p'tit peu ouverte quoi !!! si que vous braillez assez fort pour sur qu'la patronne a vous entendra ! r'gardez on voit une corde enroulée sur l'bord d'la f'nete ! L'a tout préparé ! Enfin a vien'ra si qu'elle est pas entrain de...


La servante rougit derechef en visualisant ce à quoi elle pense.

bon ben... heu... A vien'ra si qu'a peu .... !
Garriguette
Garri sourit à Prudence ..

Oui, Prudence, elle viendra si elle n'est pas trop occupée !!

Garri se posta sous la fenêtre et commença à appeler doucement, la voix mal assurée :

Nanou ..Ouh ! Ouh ! C'est moi , Garri !!!

Elle attendit un petit moment, mais la corde ne bougea pas d'un pouce

Nanou !!! Ouh! Ouh !! Je suis là !!

Sa seconde tentative n'eut pas plus d'effet


Elle se racla la gorge et, un peu enhardie, s'essaya un ton au dessus

Nanou !! Hein !!! Je suis en bas avec ta commande ! Tu te souviens ?? C'est toi qui m'a demandé de venir !! Ouh! Ouh !

Garri commençait sèrieusement à s'impatienter, plantée là comme un prunier, sous la fenêtre de 2 amoureux qui, selon toute vraisemblance, n'en avaient cure ...

NANOU !!!!! Tu m'entends ?? C'est moi !! ton amie Garri !!! Je t'apporte des bons fruits qui doivent commencer à être plus que mûrs d'ailleurs ..et des médications !! Tu te souviens !!! Tu dois partir en voyage de noce !!! Et tu en auras besoin !!!

Rien !!! Rien de rien n'était susceptible de rassurer Garri sur le fait que son amie l'entende ...pas un bruit, pas un seul mouvement de la corde ...

Garri pesta ...commença à taper du pied nerveusement , manquant de renverser le panier au passage ...


BON !! CA SUFFIT LA !!!!!! NANOUOUOUOUOU!!!!!!!!!! Tu la sors ta corde où je monte dans la chambre !! Dis à ton Marcj de te laisser un peu ...Vous avez toute la vie pour vous aimer !! Et moi j'ai un amoureux aussi, je vous rappelle au passage !! Et même qu'il m'attend là !!!!

HE ! LA HAUT !! Y A DES GENS QUI VIVENT EN BAS AUSSI !!! FAUDRAIT PENSER A EUX AUSSI !!!!

Garri avait pris une couleur rouge cramoisi et fulminait, à présent, comme un dragon en rut !!
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Nane94140
Quelques temps s'étaient écoulés depuis le festin de roi avalé par Marcj dans la chambre. Et non ! Je ne vous dirais pas comment nos amoureux avaient occupé leur temps depuis ^^ ! vous avez de l'imagination alors a vous de jouer !

Paresseusement étalée dans le grand lit il profitaient d'un repos bien mérité, quand la voix de Garri les tire de leur somnolence. Ténue d'abord, presque timide, puis de plus en plus forte à mesure que l'impatience la gagne


BON !! CA SUFFIT LA !!!!!! NANOUOUOUOUOU!!!!!!!!!!


Hum ! Mon cœur, on dirait qu'elle s'énerve, je crois que je vais devoir y aller d'autant que c'est moi quelle appelle ....

La jeune femme s'étire languissamment et attrape le premier habit à sa porté.

Tiens c'est votre chemise .... mmm elle porte votre odeur, allez hop enfilée


HE ! LA HAUT !! Y A DES GENS QUI VIVENT EN BAS AUSSI !!! FAUDRAIT PENSER A EUX AUSSI !!!!

La voix maintenant furieuse la fouette littéralement. Elle enfile la chemise... devant derrière et se précipite à la fenêtre.


J'arrive, j'arrive, crie pas si fort j'arrivais pas à me décoller du lit... trop épuisée ajoute t'elle en rosissant joliment. Elle fait enfin descendre la corde d'un bloc. Heureusement qu'avant elle avait pris la précaution d'attacher la corde au pied d'un meuble, sinon dans sa précipitation, et bien... vu que tout le rouleau a glissé d'un coup.... ben Garri n'aurais plus eu qu'à jouer les gardiens de vaches et à tenter de lui renvoyer l'autre bout. sans compter qu'en descendant d'un bloc de la sorte la corde aurait risqué d'assommer son amie.

Garri excuse moi mais j'étais si bien... Son rose aux joues devient rouge vif. Est ce l'effort de remonter les paniers, ou les propos qu'elle tient, ou peut être les délices qui l'attendent encore.... surement un mélange des trois.

Merci ma belle crie-t'elle pendant que son amie tourne les talons et commence à remonter l'allée à grands pas furieux.

LE MARIAGE C'EST FORMIDABLE ..... Essaye ..... Sa voix s'éteint en effet les paniers sont remontés et la fenêtre se referme doucement.
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Marcj
Quelques temps auparavant, dans la chambre, avant qu’ils ne s’endorment, repu de toute faim, l’un contre l’autre….

Marcj et Nane avaient pris soin de fermer la porte à clef, et la jeune mariée avait même eu l’idée saugrenue de noircir le trou de la serrure avec un morceau de charbon …

Marcj regarda sa femme d’un air surpris :

Que faites vous donc ?

Et c’est avec un grand sourire que Nane lui répondit :

Mon cœur, vous ne connaissez pas encore assez Prudence, elle est bien brave, mais elle a un gros défaut, sa curiosité…
En laissant la clef, je lui ôte toute vue sur notre chambre, et en noircissant ainsi la porte, je lui lasserai sur l’œil la trace de son péché….

Ils éclatèrent de rire tous les deux et se jetèrent dans les bras l’un de l’autre.
Ils trébuchèrent sur le lit, se laissant tomber, enlacés, comme un même corps.

Les deux amants se couvraient de baisés, froissants vêtements et draps sans y prêter la moindre importance.

Bientôt ils furent nus, allonger l’un prés de l’autre, posant chacun un regard bienveillant sur le corps a ces cotés, découvrant enfin pour la première fois la joie de s’abandonner a leur amour sans aucune retenue.

Sauf que …un nouveau bruit se fit entendre …..


………GrooooOOOooooOOOoooouuuuuuuup……


Cette fois ci, aucun doute, ce n’était pas Trois Pattes, mais bien de nouveau le ventre de Marcj qui criait famine.
La jeune femme regarda son compagnon rougissant et lui sourit :

Hé bien mon cœur nous allons devoir procéder dans l’ordre pour calmer vos envies !

Aussitôt dit aussitôt fait, Nane tendit le bras vers la coupe de fruits et en sortie une belle grappe de raisin, qu’elle approcha de la bouche de l’homme affamé.


Marcj en croqua un raisin, puis se saisit de la grappe :

Peut être pouvons nous combler toutes mes envies en même temps ?

Sa douce allongée sur le coté il se redressa légèrement.

Comme elle était belle.

Pas de cette beauté qu’ont les jeunes damoiselles, non, pas de celle que seule la jeunesse procure, en fait ils étaient tous les deux loin maintenant de leurs vingt printemps.

Non pas de celle là, mais d’une beauté bien plus rare, qui ne s’efface pas avec le temps.
Certaines femmes ont ce pouvoir, celui de faire se retourner dans la rue, le badaud sans qu’il sache précisément pourquoi.
Mais seul ceux qui ont déjà vécu cela peuvent le comprendre.
Ces femmes là attirent, sans que les hommes puissent savoir en quoi.
D’elles se dégage une sorte d’aura qui fait valser la tête des hommes entre tentation et désir, entre plaisir du regard et réconfort de l’âme.


C’est ainsi que Marcj la voyait, simplement la regarder, lui apportait une plénitude merveilleuse.

Sortant de sa rêverie, il détacha, un à un, les raisins de la grappe et les posa sur les hanches et le flan de sa douce, puis il fit descendre l’alignement des grains sur la cuisse jusqu'au genou.

Maintenant ma douce a vous de ne point bouger !

Il se pencha et alla chercher le premier grain de raisin qu’il croqua entre ses dents, laissant le bout de ses lèvres en contact avec la peau de sa jeune épouse, il sentit un frémissement.

Au deuxième grain, il ne se servit plus de ses dents...
Le raisin lui semblait bien fade au regard du gout fruité de la peau blanche, et le jeu s’interrompit net.

Sa bouche œuvrait désormais, mais pas a la recherche de nourriture…

Les grains de raisin tombèrent sur le lit, l’un d’eux roulant jusqu’au sol dans une totale indifférence de la part des deux amants.


Ainsi ils savourèrent longuement leurs premiers ébats, se cherchant les yeux fermés, a tâtons, se trouvant pour ne former plus qu’un, parfois se séparant pour se donner a manger l’un l’autre, puis enfin mieux se retrouver de nouveau.
Ils y passèrent des heures, et pourtant cela leur paru encore trop court et quand épuisés de leurs émotions, ils s’assoupirent, se fut pour être réveillé par des cris….


Marcj regarde, le regard enjoué, sa douce se pencher par la fenêtre.

Sa chemise ne lui va pas si mal que ça en effet, mais le devant derrière, laisse entrevoir bien plus que la décence n’autoriserait dans d’autres circonstances.
Il ne peut s’empêcher de sourire.

Il rampe dans le lit, s’approche de sa douce, les paniers se posent au sol, dans la chambre, et juste au moment ou elle referme la fenêtre, il l’attrape par les hanches et l’attire de nouveau, en riant, dans le lit conjugal.

Et feignant un ton suppliant il rajoute :


Ma douce, mon estomac cri encore famine …..Ne l’entendez vous pas ?


Nane94140
Les paniers sont remontés, Nane referme lentement la fenêtre quand deux mains tendres, chaleureuses mais fermes en même temps la saisissent aux hanches. Elle sourit.

Ma douce, mon estomac cri encore famine …..Ne l’entendez vous pas ?



Alors mon cœur si vous avez si faim repaissez vous tout votre soul ! Je ne voudrais pas que vous m’accusiez de vous priver de votre nourriture favorite ! Laissez-moi juste un instant ! Allongez vous je vous rejoins de suite.

L’homme intrigué s’allonge de nouveau sur le lit. Pendant que Nane fait glisser lentement sur une épaule la chemise trop grande qui ne demande déjà qu’à glisser.

La main glisse sur l’autre bras entrainant avec elle le tissu qui dévoile le corps qu’il désire avec tant d’ardeur. C’est un peu timidement cependant qu’elle poursuit son effeuillage. La cicatrice hideuse qui traverse sont ventre est toujours présente à sa mémoire et elle craint de le rebuter à cause d’elle.

Elle retient son geste maintenant le tissu si fin sur le haut de son ventre. Puis sous le regard encourageant de son époux laisse enfin tomber la fine protection. Se dévoilant entièrement pour celui qu’elle aime sans rien lui voiler de ce qu’elle est. Elle n’ose cependant croiser son regard de peur d’y lire du dégout, de la pitié ou de l’horreur.

Alors qu’elle va tourner les talons, aucun bruit ne sort plus du lit, les mains de Marcj viennent saisir les siennes et l’attirent à lui. Elle résiste un peu puis se laisse entrainer oubliant tout. Tout ce qui n’est pas cet homme chaleureux, amoureux et tendre qui la cajole avec passion.

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Marcj

Il se laisse allonger sur le lit et observe sa douce d’une œil amusé.

Puis alors que Nane se dévêtit, son regard change.

Ses yeux s’agrandissent, il contemple le spectacle comme un enfant découvrant les cadeaux au pied du sapin un matin de noël.

Mais un enfant ressentirait il les mêmes sentiments que lui ?

Pour certains oui, il ressentait de la joie, de l’émerveillement et de l’envie.

Quand au reste, ses sont des sentiments qui appartiennent aux grandes personnes et qui n’apparaissent qu’avec le temps des années.

Les mouvements de sa douce se faisaient fluides et légers.
Lentement elle retirait cette chemise, qu’elle avait revêtue à l’ envers dans sa hâte de répondre à Garri.
Marcj croisa les bras sur le torse, son visage ne souriait plus il reflétait l’émotion de la situation.
Nul autre jamais ne lui avait offert un tel spectacle.
Il vit sa douce tourner la tête pour fuir son regard, comme si elle s’attendait à être repoussée ou railler.
Son corps portait les traces de la vie.
Traces rappelant de bons ou de mauvais souvenirs, mais faisant partie intégrante du passé.
Il sentait que pour elle, ses traces, étaient douloureuses et elle semblait en avoir honte.
Il ne dit rien et la laissa continuer.
Mais, alors que la chemise tomba à terre, laissant Nane nue comme au premier jour, il tendit le bras et attrapa la main de sa douce.

Il l’attira sur la couche nuptiale et se colla contre elle.
Il l’embrassa tendrement et passa une main sur sa joue pour repousser une mèche de cheveux rebelle.
Il laissa ses doigts jouer dans la fine et douce texture de soie de la chevelure de la jeune femme et voyant que son regard était toujours fuyant, il glissa sa main sous le menton de sa femme, souleva légèrement son visage et plongea son regard dans le sien.


Je vous aime ma douce…….. tel que vous êtes.
N’ayez aucune crainte, vous êtes très belle.


Puis il l’embrassa de nouveau, dans un baiser si tendre qu’ils fondirent l’un contre l’autre.
Ils restèrent ainsi, à ne plus faire qu’un, durant de longues heures, savourant chaque caresses sur leurs peaux, chaque effleurement, chaque contact…

Parfois une jambe sortait de sous les draps alors qu’a l’autre bout du lit une main faisait son apparition, puis les corps s’enroulaient, froissant et défroissant la fine étoffe de leurs ondulations.

A bout de souffle, épuisés mais repu, ils s’endormirent dans les bras l’un de l’autre, dans un sommeil lourd et rempli de quiétude.

Nane94140
[Le Lendemain Tard dans la matinée]

Blaaaaammmmmmmmm !!!!!!!!!!!

Les deux époux s’éveillent en sursaut.
Que se passe-t-il ??? Nane pousse un cri de surprise ? Rapidement elle se lève enfile de nouveau la chemise de son homme premier habit qu’elle trouve à porté de sa main et se dirige vers le couloir d’où a fusé le bruit.

Elle ouvre la porte et tombe nez à nez avec ….


Prudence ? Mais que t’arrive-t-il ma fille ? La servante est à quatre pattes entrain de ramasser les reliefs de ce qui était apparemment sensé être un magnifique repas. Un vase en terre brisé mélange ses éclats avec un pâté en croute qui ma foi fleure bon les épices. Un ragout dont le parfum rappelle le mouton ainsi que des légumes mitonnés sont étalés partout dans le couloir.

La bonne a son air des mauvais jours quand elle a trop bu ou quand elle s’en veut d’une sottise, elle baisse la tête s’attendant peut être à une mercuriale de la part de sa patronne.


Que voulais-tu donc faire Prudence ?

Bah j’voulions v’z’apporter d’quoi vous r ‘mettre d’ vote nuit ! J’avions tout fait comme que vous m’lavez zappris j’a cuit l’mouton j’y a collé des p’tits légumes qu’ja pluchés moi-même toute seule pi j’a zété dans l’gard’ manger j’a pris un d’ vos patés pi j’a tout mis sul plateau. Mais quand que j’chu zarrivé d’vant la porte j’a lachél’plateau d’une main pour que j’frappe pi la patatrac tout il a valsé par terre j’avions même mi t’une jolie rose qui restait du jardin.

La servante est au bord des larmes. Sa bonne volonté manifeste a été mise à mal par cet incident de parcours.

Allons ma Prudence ne pleure pas ce n’est pas très grave regarde le pâté n’a rien et je pense que tu as encore de ton délicieux ragout dans le chaudron. Mais tu sais ce qui nous ferrait un énorme plaisir ?
Un bon bain chaud ! Pourrais-tu nous monter l’eau chaude tu sais que mon grand baquet est toujours derrière le paravent de ma chambre.


La jeune mariée rougit quelque peux à l’évocation du bain. En effet un bain est des plus utiles, vu l’odeur d’amour qui baigne la chambre. Leurs ébats les ont rompus et elle a quelques peines à se mouvoir pour rejoindre son époux qui n’est pas en meilleur état.

Elle retourne se nicher dans le lit au creux des bras de son aimé qui n’a pas dit un mot pendant cet échange. Pourtant lorsqu’elle s’approche il la serre contre lui, avec un appétit renouvelé par ces quelques heures de sommeil.


Doucement mon cœur je suis encore moulue de nos ébats explique t’elle en riant. Attendons le retour de Prudence avec l’eau chaude et nous profiterons encore d’un long moment de détente.
Lui murmure t'elle à l'oreille arborant un sourire lascif.
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Marcj

Sagement ils attendirent.
La nuit avait été si pleine de nouvelles découvertes et de plaisirs, que oui, ils pouvaient attendre, du moins jusqu’au soir prochain.

Marcj se couvrit du drap du lit quand il vit Prudence rentrer, un seau dans au bout de chaque bras.

La bonne jeta un regard furtif vers le lit, puis rougissante comme un coquelicot, elle passa derrière le paravent pour remplir le baquet.

Elle marmonna bien quelques mots, mais Marcj n’en distingua que des brides, mais elles étaient suffisantes :


…..z’on pas honte…… a s’t’heure …..au lit…..encore …..d’la journée…. y’a qu’toi ….pauv’ fille ….qui bosse …..


Après quatre ou cinq aller-retour, et autant de « marmonnages », Prudence finit enfin de remplir le baquet.

Durant ce temps, les deux amoureux, avaient jeté un sort au pâté et le chaudron de ragout avait diminué de moitié.

Y’a bien assez d’eau m’dam Nane….j’men va…l’vé vous avant qu’soit trop froide.

Nane et Marcj remercièrent Prudence, qui quitta la chambre, bredouillant encore en fermant la porte.

Les amants se regardèrent et partirent à rire.


Pour une fois ma douce, nous devrions suivre le conseil de Prudence, qu’en pensez vous ?

Nane ne répondit pas et se contenta de prendre son époux par la main et de l’entrainer derrière le paravent.

La bonne, qui était restée dans le couloir, s’impatientait de ne point entendre le moindre bruit.
Aller t-ils enfin se lever ? ou bien allez t-ils encore se livrer a quelques gaudrioles ?

Elle plaqua sa joue contre la porte et tendit l’oreille.

Clip ….clap ……plouf……clap….clop…..

Seuls les bruits de l’eau lui parvinrent, et cela l’agaçait beaucoup, puis quelques rires et de nouveau de bruits d’eau.

Au bout de dix bonnes minutes, la bonne se lassa, il n’y avait vraiment rien a écouter a cette porte, elle repartit déçue et grommelante….
Nane94140
Prudence est vraiment impayable non mon ange ?

La bonne vient juste de refermer la porte derrière elle. Nane se lève en tenue d'Ève et va activer la clenche en bois qui la clôt de toute intrusion. Elle sent sur elle le regard de son époux et éclate de rire.

Non mon cœur ! Si je viens vous rejoindre dans ce lit, l'eau de notre bain sera glaciale avant que nous ne puissions en profiter et je n'ose imaginer la tête de Prudence si nous lui demandons de vider le baquet pour le remplir de nouveaux !

Ce disant, elle se glisse dans l'eau sans trop de précaution en bousculant au passage le paravent qui s'écrase au sol. L'eau déborde du baquet qui ne peut, et contenir son plein d'eau, et le corps au courbes douces qui vient d'y pénétrer.

Venez donc me rejoindre mon ange je vous ferais un massage si vous le désirez.

Marcj n'a pas attendu la fin de la phrase et entre à son tour dans le baquet, présentant son dos à son épouse qui commence doucement un savant massage.

Je savais bien qu'un jours mes cours de médecine auraient une application plus plaisante que de réparer des gens amochés
s'exclame t'elle en souriant.

Paresseusement Marcj se laisse faire. D'un coup il attrape la main baladeuse de la coquine qui le caresse maintenant plus que de le masser.


Ma mie si vous poursuivez de la sorte je crains que ce bain ne soit bien plus long que prévu. Est ce ce que vous souhaitez ?


Sa voix s'est faite rauque sous l'emprise du désir renaissant. La jeune femme fait aussitôt marche arrière.


Je crois hélas que nous allons devoir revenir au monde bientôt. Il va nous falloir préparer notre périple, si nous voulons prendre la route demain.... il nous faut les autorisations savoir si nous partons demain ou après demain. Elle soupire Comme j'aimerais prolonger ce moment avec vous mon cœur ! J'ai si peur de ne plus pouvoir ensuite avec toutes nos obligations sociales....

Elle se lève et enjambe le baquet à regret. Allons mon époux, le monde nous attend. Ou du moins nos amis

D'un coup elle regarde la mare d'eau qui disparait entre les lattes du plancher...

Rhooooooo j'avais oublié ca !!! hi ! hi ! hi ! l'eau ... elle passe...hi ! hi ! hi ! entre les planches... hi ! hi ! hi ! Elle est entrain... hi ! hi ! hi ! d'arroser les dineuuuuuurrrrrrrrssss... hi ! hi ! hi !

La jeune femme hilare est prise d'un fou rire inextinguible bientôt partager par son tendre qui en glisse au fond du baquet et boit la tasse, tout en évacuant a nouveau une belle quantité d'eau du baquet, augmentant encore l'hilarité de la tavernière.
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Marcj
Ce n’était point l’envie qui lui manquait de faire encore durer ce moment, bien qu’il savait que cela ne serait point raisonnable du tout, et que d’autres devraient alors les attendre.

A contempler son épouse rire de la sorte, et a la vue de l’eau qui s’écoule doucement par le plancher, il éclate de rire a son tour.

Vous avez raison ma douce, il est temps pour nous de prendre la route.

Il se lève sort du baquet, et prenant sa douce par la main, il l’aide à en faire autant.


Allons pressons nous…nous avons encore beaucoup a préparer avant le départ.
Un voyage de noce ne se fait pas sans provisions !


Il lui tend une serviette, puis en un rien de temps il se retrouve devant la porte, séché et habillé.
Au regard amusé que sa douce lu il lance en passant ses habits, il sent qu’un détail cloche encore.

Il regarde vers le sol, il a ses braies et ses bottes sont a l’endroit.
Il touche sa chemise, rien ne semble clocher, et pourtant Nane se retient maintenant de rire a gorge déployée.


Mais qu’y a-t-il donc ? Pourquoi me regardez-vous ainsi ? Qu’ai-je fais de travers ?

Sa femme ne peut plus se retenir et entre deux rires balbutie :

Vos ….vos …..

Oui mes ?

Vos cheveux……mon cœur ….. vos cheveux …..


Marcj passe la main dans sur sa tête, et file se regarder dans le petit miroir au dessus de la coiffeuse de la chambre.

En effet, ses cheveux ressemblent plus a un fagot de foin qu’a une chevelure d’homme, des épis poussent en tout sens, vers le haut, a gauche, a droite de façon totalement anarchique.

Pendant qu’il tente désespérément de remettre un peu d’ordre dans ses mèches rebelles, sa douce s’approche et lui déposant un tendre baisé dans le cou, déclare :


Excusez moi mon cœur, mais cette nouvelle coiffure vous donne une tête fort rigolote.

Hé bien ma douce si cela vous plaît, alors je reste ainsi !

Je pars préparer Galopain et la charrette, et si je ne fais pas peur à Prudence avec ma nouvelle coiffure, je lui demanderai de préparer un sac de victuailles pour la route…


Deux heures plus tard dans la cours de l’auberge…


Galopain est atteler et n’attend plus que sa maitresse pour partir.
Marcj a coté de la carriole, est comme le cheval, lui aussi n’attends plus que sa femme pour prendre la route.
Puis un bruit de pas qui raisonnent dans le couloir de l’entrée, la porte qui s’ouvre et laisse apparaitre Nane.

Chargée de deux gros sacs elle s’approche a grands pas des deux impatients.

Me voici mon tendre, juste quelques frusques pour la route… au cas où …pour ne pas être pris au dépourvu.

Marcj lui sourit et la débarrasse en jetant les sacs à l’arrière.

Je pense ne rien avoir oublié, j’ai pris des provisions pour quelques jours, quelques marchandises a vendre au petit bonheur la chance, et votre peau d’ours pour le soir…

Puis s’approchant comme pour lui révéler un secret :

J’ai aussi pris la liberté de charger quelques bonnes bouteilles de hibou, pour les soirées de campement sur la route avec nos amis.

D’ailleurs nous ne devons plus tarder ma douce, car l’heure arrive où nous devons les retrouver sur la grande place pour partir tous ensemble.

Cela disant il tend la main a sa douce et l’aide à grimper a l’avant de la charrette.

Nane attrape les lanières de Galopain et la charrette commence a avancer, Marcj passe un bras autour des hanches de sa femme, quand tout a coup …


N'vous en faite pa mad’ame Nane, je m’occupera bien de tout…

Prudence venait de débouler dans la cours et saluait leur départ.

J’en suis certaine ma bonne Prudence !
Lui lança Nane a son tour.

Marcj la salua de la main et juste avant qu’ils ne passent le porche de l’auberge, la bonne cria :

Bon voyage de noces !!!! et reviendez entier !!!!
--Prudence


Prudence flemmardait tranquillement sur un tas de paille dans l’écurie de l’auberge.



Un bruissement d’aile lui fait lever un œil paresseux. Sur le rebord de la fenêtre de la cuisine un hibou blanc qu’elle connait bien vient de se poser avec maladresse.

La servante tire sa flemme certes mais elle connait bien l’animal, c’est Volauvent le hibou de la patronne et elle apprécie la bête fidèle et courageuse. Elle se lève donc a regret pour voir ce qu’apporte l’animal.



A sa patte droite un petit rouleau de parchemin est enroulé et dans sa serre gauche il tient…

La servante regarde intriguée.



Rhaaaaaaaa !!! Un rat ! Mort et sanguinolent !!!! Elle se recule dégoutée




Ben toué j’t’y laisse la quand qu’t’aura fini d’becquter j’prendrais ta missive pa t’avant !

L’oiseau perché sur l’inconfortable rebord la regarde de ses gros yeux globuleux et achève tranquillement son repas arrachant des lambeaux de chair sanglante au cadavre du rongeur. Enfin repu, il hulule un grand coup comme pour appeler la servante à lui.



La fille s’approche de nouveau en grimaçant à la vue des goute de sang qui coulent encore sur le plumage blanc mais attrape la missive accrochée à la patte griffue.



Elle tourne et retourne la missive en tous sens se demandant bien ce que peuvent vouloir dire ces petits dessins la sur le vélin. Un peu embêtée elle décide de poser le parchemin sur la table a la vue de tous un client aura bien la gentillesse de le lui lire.




Citation:
Ma bien chère Prudence,



Comme nous en avions parlé avant le départ... (bon, bon d’accord un tantinet précipité le départ)

Je t’envoie des nouvelles, j’essaierais de le faire le plus souvent possible. Comme je sais que tu ne déchiffre pas les mots je pense qu’une bonne âme te la lira à l’occasion.

Le voyage jusqu'à Ville Franche s’est bien passé, nous avons marché tranquillement toute la nuit mais de sept que nous devions être nous ne nous retrouvons plus qu’à trois.



Je t’assure qu’à l’arrivée je n’ai pas fait long feu avant de sombrer sous la peau d’ours dans les bras de mon époux ^^ C’est incroyable comme une vraie marche peut épuiser vite.

Je m’aperçois que je m’embourgeoise à Albi.



Marcj à été super il a mené la charrette toute la nuit, moi, j’y montais quand mes pieds n’en pouvaient plus. J’ai quelques belles ampoules… Heureusement mon baume s’en chargera rapidement à l’arrivée j’étais trop épuisée pour y penser.



Pendant que nous dormions avec Marcj Capoune a préparé le feu et cuit deux poissons que nous avions emportés. Les rivières ne sont guère poissonneuses dans le coin. Par contre on trouve énormément de bois mort. Bien pratique en voyage pour les feux de camps.



J’ai eu beau faire une incursion durable en taverne Ville Franche et sa halle sont devenus des déserts Quand j’y étais passée jadis c’était tout de même un peu plus vivant…. J’espère que je ne vois pas là l’avenir d’Albi….



Enfin nous reprenons la route espérons que Rodez soit plus riante.

Je te laisse ma Prudence et te charge d’embrasser mes amis de ma part ainsi que de la part de Marcj
--Prudence


Prudence après avoir laisser se reposer Volauvent l’avait renvoyé vers sa maitresse puis avait avec sa nonchalance ordinaire, surtout en l’absence de la patronne, vaqué à ses occupations habituelles.



La nuit avait passé puis la journée et une nouvelle nuit. Le petit matin se levait. Prudence ouvre comme chaque matin les volets de bois de l’auberge... quand un projectile plein de plumes vient s’écraser sur sa figure.




NON DE D’LA !!!! C’est quoi donc c’est ‘y qu’ça ???



Du revers de la main elle chasse l’objet, en crachotant quelques plumes qui se sont introduites sournoisement dans sa bouche, avant de s’apercevoir qu’il s’agit de Fendslabise : le pigeon messager de la patronne.



Arf encore des trucs que j’vas rien comprend’ l’a encore du faire ses ptits dessins su’l parchemin l’oublie qu’jy comprends goute moué !!



Bah tant pi ca r’joindra l’ote su’l comptoir !




Elle détache le parchemin de la patte du volatile et le regarde en tout sens avant de le poser découragée.

Citation:


Ma Prudence,

J’espère que l’auberge ne s’est pas effondrée depuis mon départ que tu n’y a pas mis le feu ou autres réjouissances similaires. Mais bon je ne viens pas vers toi aujourd’hui pour cela mais uniquement pour te raconter la suite de notre voyage.



Quand nous sommes arrivés a Rodez la ville était envahie par des armées, pourtant les tavernes étaient complètement désertes étonnant pour une ville pleine de soldats, non ?



A part Tony_Montana Le comte actuel du Rouergue et Cerdanne une habitante de VF que j’avais rencontrée à Albi personne n’a montré le bout de son nez.

Ah si je mens : Un dénommé Angel a passé un moment avec nous. Enfin bref peu de monde.

Heureusement nous n’y avons passés que quelques heures. Puis nous avons repris la route pour Aurillac, adieu le Rouergue, bonjour le Bourbonnais Auvergne. La ville d’Aurillac est déjà bien plus vivante. Je n’ai pour le moment pas rencontré de visages connus mais la journée ne fait que commencer.

Bon les deux hommes dorment encore je vais leur préparer de quoi manger, un gâteau aux pommes cuit à la poêle sur le feu de camps devrait faire l’affaire.



Je te quitte en t’embrassant Prudence.

PS : J’espère que tu parviendras à te faire lire cette missive comme la précédente.
Garriguette
Nanou était à peine partie que déjà Garri la languissait ! L'affection que lui avait toujours démontré son amie avait été pour elle, en maintes occasions, un réel réconfort. Elle décida de passer voir Prudence à l'auberge afin de savoir si celle-çi avait des nouvelles de sa maitresse . Elle entra, la salle était vide de tout occupant ! Elle appela :

Prudence !! Ouh, ouh !! C'est moi Dame Garriguette !! Tu es là ?

Elle n'obtint aucune réponse et se décida à aller voir dans la cuisine si la brave fille ne s'y trouvait point. Passant devant le comptoir, elle aperçut 2 morceaux de velin...Poussée par la curiosité, elle les prit et regarda la signature

Ohhh !! Mais c'est de ma Nanou !!

Se disant que ces courriers ne devaient contenir aucun secret et persuadée, de toutes façons, que son amie n'en avait aucun pour elle, elle s'assit et se mit à lire les courriers ...

Son visage affichait un large sourire au fur et à mesure de sa lecture, tout allait bien !

Lorsqu'elle eut fini, elle appela à nouveau la servante

Prudence !! Ma canni !! Tu es passée où ????
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--Prudence

Alors que le soleil était déjà levé et le coq avait fini de chanter depuis fort longtemps, Prudence, qui, en l’absence de sa maitresse c’était accordé un peu de sommeil en plus ce matin, découvrit, sur le bord de sa fenêtre, une nouvelle missive.



Vla ‘core un ptit bout d’papier… s’te doit etre ‘core dame Nane……. z’on t’y rien d’autre à faire que d’m’envoyer des lettes que j’peux point lire ?...


Elle déplia le parchemin, le regarda puis le compara à ceux posés sur le comptoir.


Arf, c’est point les mêmes ptits dessins, qui q’c’est qui peut bien m’envoyer s’t’uila ?

J’vas d’voir trouver quelqu’un qui comprends tout ça !.


Elle regarda le parchemin une dernière fois puis descendit dans la salle et elle allait le déposer sur les autres quand ….

Bernique ! Bon d’la qui qu’c’est ty qui brame mon nom comme ca ? Ah c’est vous m’dame Garri ? Vous m’sauvez la vie vous pouvez pt’été m’dire quoi qu’a raconte l’a patronne ? moé j’y comprend goutte.

Pi r’gardez don en v’la un aute qui vient d’se pointer ! R’garder la patronne a fait même des gribouillages en bas !!!


Citation:

Ma chère prudence,

Je prends la plume en cette fin de journée à la place de ma douce et tendre épouse.
Ne vous inquiétez pas, rien de grave au contraire, mais juste un peu de fatigue.

Sur la route de Montpensier juste avant d’arriver à Clermont nous sommes tombés sur un champ de blé fraichement coupé dont les mottes de paille nous ont attirés.

Le soleil commençait à décliner et nous avons décidé d’y faire une halte.

C’est cette dernière, à tout dire, qui a eu raison des forces de ma douce.

Prétextant un pose d’aisance, rien de surprenant lorsqu’on voyage en compagnie féminine, nous avons laissez notre ami Capoune continuer seul jusqu'au marché de la ville toute proche, lui promettant de le rattraper avant son arrivée.

Bien sure il ne fut pas dupe de notre jeu, mais il fit comme si de rien n’était et continua son chemin, en bonne ami qu’il est.

Dés lors nous fument seul, et vous savez comme sont les jeunes époux ?

La passion les entrainent…et parfois même, les fatiguent plus que le labeur d’une dure journée.

Enfin bref, Nane dort, tombée du sommeil du juste, mais je tenais tout de même à vous transmettre des nouvelles de notre voyage comme elle le fait habituellement, avant d’aller la rejoindre.

Nous avons traversé le Rouergue sans encombre, mais il faut bien vous dire qu’il n’y fait pas bon voyager.

Il est impossible d’y vendre sur le marché sans payer une taxe prohibitive.

En ce jour nous avons quitté Murat de bon matin, la ville est fort belle et nous avons rencontré de nombreuses personnes en taverne, exceptionnel pour un jour de messe.

Ce soir nous établissons notre campement à Clermont, les tavernes y sont des plus chaleureuses et la vie y semble douce.

Ici le marché est pourtant bien achalandé, mais les marchandises restent un peu chères.

Rendez vous compte, ma bonne Prudence, 6.30 pour un pain, 10 écus pour un légume et 19 pour une truite ou un brochet qui ont, en plus, passé trop de temps sur les étales.

Le maïs le moins chère est à 3écus 55….

Seule la viande reste accessible avec un coût de 17 écus…

Heureusement nos provisions nous suffisent encore amplement.

Ma bonne prudence, je vous quitte en vous souhaitant du courage, l’auberge ne doit pas être si simple à tenir toute seule, mais je reste certain que vous y parviendrez.

Souhaitez la bonne journée à tous ceux que nous aimons.

Amicalement,

MarcJ.

Comme ma douce m’a dis que vous ne maitrisez pas les mots, je dessine un oisillon afin que si je vous renvoie une missive vous sachiez qu’elle vient de moi.







Garriguette
Garri prit le dernier message de Nanou que Prudence lui tendait...

Ahh! Celui là, c'est Marcj qui l'a écrit ! Mais ne t'inquiètes pas Prudence, ta maitresse va très bien ! ET son cher mari a l'air de très bien s'occuper d'elle !

Garri sourit en faisant un clin d'oeil à Prudence qui se trémoussa d'aise et de coquinerie...

Ils sont sur la route pour Montpensier et n'ont pu résister à un champ de blé fraichement coupé. C'est là que ta maitresse s'ést endormie alors que Marcj nous a écrit cette missive ...Tout se passe pour le mieux et nous n'avons aucune inquiétude à avoir !

Ils te donnent tous 2 bien le bonjour et te demandent de faire de même avec tous leurs amis ! En ce qui me concerne, c'est fait et je transmettrai à Eric...Quant aux autres, peut être en verras tu quelqu'uns en allant au marché... Ahhh...Nanou doit être bien contente de retrouver son frère et Oria !! Bon, c'est pas tout ça Prudence mais Eric doit m'attendre chez nous...
Constatant l'air étonnée de la servante, Garri ajouta

Euh...oui .... Eric et moi ..euh..Moi et Eric...avons décidé de vivre ensemble ! Et voilà ma Prudence...Ainsi va la vie et les lendemains sont parfois bien plus beaux que les veilles !! Bon, je te laisse mais je repasserai hein ! Si tu reçois d'autres courriers, viens me chercher...ou fais le moi savoir !

Garri fit un petit signe de la main à Prudence et quitta l'auberge d'un pas guilleret...
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