Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3   >>

[RP] L'Albigeoise-auberge des amis

--Prudence


Prudence avait renvoyé Volauvent et Fendlabise à leur expéditrice. Elle n’avait bien évidemment pas joint de missive pour sa patronne ne sachant pas aligner deux lettres.

Elle fut donc très surprise quelques jours plus tard de voir à nouveau atterrir le hibou blanc de Nane….…. avec sa délicatesse habituelle.

Elle était en plein repas quand une boule blanche emplumé vint s’abimer dans son écuelle de soupe éclaboussant partout pour l’occasion et renversant une bonne partie du contenu hors du contenant.

NON D’LA D’PINAISE D’BAZARD A POIL !!!! QUOI QU’C’EST T’Y QU’C’EST DONC QU’CA ?

La servante est extrêmement énervée de voir sa bonne soupe atterrir, hélas, bien loin de son estomac. De plus elle ne reconnait pas l’oiseau messager au premier abord tout trempé qu’il est de soupe aux carottes.

Elle jette un œil dégouté à l’animal qui tente tant bien que mal de s’extraire du potage en poussant de petits
Hou ! Hou ! indignés.

Ha ! C’est qu’toi l’a bestiole ? Elle attrape l’animal, le sort de son potage et regarde immédiatement à sa patte s’il est porteur d’un message. En effet un petit rouleau de parchemin est attaché à la pate de l’oiseau, Prudence le détache précautionneusement et le déroule….

Arf déjà qu’j’chais po lire mais la, ca d’vient dur on voit même pu les p’tits dessins d’d’habitude !!! En effet le parchemin est malheureusement illisible trempé comme il est la soupe aux carottes se mélange harmonieusement à l’encre que Nane a utilisé pour écrire sa missive.

Une grimace de dégout sur le visage elle tient à deux doigts la missive dégoulinante et la pose tout de même soigneusement à coté des précédentes et va sans plus de façons se resservir une assiette de soupe et nettoyer ensuite les dégâts faits par l’oiseau.
--Prudence



La servante était quelque peu inquiète la dernière missive de la patronne commençait à dater quelque peu 3 jours sans nouvelles ca n’était pas dans es habitudes de la maison. Aussi surveillait elle portes et fenêtre les laissant hermétiquement fermées pour éviter la mauvaise surprise d’un hibou dans sa soupe.



Et ben non cette fois ca n’était pas un hibou crevant la fenêtre en parchemin huilé un bec acéré pénètre dans la salle vite suivit d’un corps tout blanc roucoulant comme un bienheureux de se retrouver enfin a la maison.




Bon d’la décidément y m’poursuivent partout ces bestiaux j’ferme la f’nete y trouvent encor’l’moyen d’rentrer !!!




Elle hésite entre chasser le volatile a coup de balais l’assommer ou lui donner une poignée de mie de pain afin qu’il se pose enfin et cesse de lui donner le tournis en voletant de la sorte partout dans la grande salle de l’auberge.



Finalement elle a beau être bourrue elle les aime bien ces volatiles a la noix elle opte donc pour la mie de pain ce qui a pour effet immédiat un oiseau en piqué qui atterrit directement sur les morceaux de pain. La servante en profite pour attraper l’animal et récupérer le morceau de parchemin qu’il porte.




Bon ben v’la encore d’quoi allumer l’feu c’est tout c’que c’est bon ca vu que j’chais toujours point lire.



Elle réfléchit un instant|/i] bah j’va zattend’un peu ptete que m’dame Gari a va passer pi m’lire c’truc

[i] Elle lisse donc le parchemin, que d’un geste machinale elle avait commencé à chiffonner, et le pose proprement sur la pile avec les autres.












Citation:




Ma chère Prudence,



Je reprends la plume en se début d’après midi, car ma douce et tendre épouse se repose.

Sans que rien ne soit grave, elle semble un peu plus fatiguée qu’à l’habitude.

Ce matin, je ne sais quel mal la prise au ventre mais, dés les pieds au sol, elle a rejetée toute nourriture.

Certainement un vent froids qui a du lui retourner le ventre.

J’ai suivi ses indications et lui ai préparé une tisane, dont elle a le secret, pour remettre de l’ordre en son ventre.

Depuis elle semble mieux, mais je préfère qu’elle se repose un peu, la route va encore être longue.



Sans cela, tout se passe bien, nous continuons notre route vers Bourges sans trop d’encombre.

Mais il faut vous dire qu’ici les combats se préparent.

Nous avons passé Montluçon, qui est par ailleurs une ville fort agréable, vivante et gaie, mais que malheureusement les préparatifs de la guerre assombrissent.

Ma douce a été ravie de rencontré Dame Clavan ainsi qu’une amie de notre chère Nolanna qui réside à Bourdon.

Demoiselle Cahuete, ainsi se nomme t’elle, semble influente dans la région et nous avons bon espoir qu’elle nous permette de passer les combats qui fonds rage entre Bourbon et Bourges.



Nous te redonnerons des nouvelles très vite, et si toi de ton coté tu trouvais une âme charitable qui veuille bien nous donner de tes nouvelles, nous devrions rester à l’auberge municipale de Bourges durant quelques jours.



Bien amicalement,



MarcJ.






Garriguette
Comme elle le lui avait promis, Garri repassa à l'auberge voir Prudence et lui lire un éventuel courrier qu'elle aurait reçu de Nanou...

Bonjour Prudence ! Comment vas tu aujourd'hui ?

Prudence bougonna un semblant de réponse qui ressemblait à un " cha va !" et se précipita sur Garri, une missive à la main...

Dites, dame Garri, pouvez m'la lire cet' lettre ? Pff! Si j'aurais su lire...Ce s'rait ben mieux !!

Garri lui sourit amicalement, prit la lettre et s'assit

Allez ma bonne Prudence, vient t'asseoir à côté de moi et je vais te la lire cette lettre...Ah, c'est Marcj qui a écrit à nouveau !

Garri lut lentement la lettre à haute voix, s'arrêtant de temps en temps pour voir si Prudence suivait et s'amusant de ses mimiques ....

Lorsqu'elle eut fini, elle regarda la servante en hochant la tête

Dis donc, ma bonne Prudence, ce mal au ventre matinal de ta maitresse...ce ne serait pas bien autre chose que le vent froid ? Héhé...Elle nous ferait pas un petit notre Nanou ?

Prudence la regarda avec des yeux ronds comme des billes et s'esclaffa bruyamment

Ben, avec ce qu'ils ont roucoulé là-haut...m'étonn'rai point, ten, pardi !!


Garri sourit

Veux-tu que nous leur adressions une réponse ?

Oh !! dame Garri!! j'voudrais ben mais j'osais pas vous l'demander !! C'est possible ?

Mais bien sûr Prudence !

Garri demanda à Prudence un morceau de velin et une plume et commença à écrire sous sa dictée



Chère maitresse et cher môsieur Marcj,

C'est dame Garri qui vous écrit parce que moi, chais pas, vous l'savez bien ! Içi tout va bien, vous faites pas de soucis ... Y a eu des sauvages qu'ont voulu prendre la ville mais nous ont bien défendus nos albigeois et ils les ont écrabouillés à ces malapris !! Dites, z'êtes sûrs que c'est un froid que vous avez ? parce qu'avec dame Garri, on se demandait si...enfin...vous nous direz hein ? Bon, donnez nous de vos nouvelles parce que quand j'en ai pas, ben c'est plus fort que moi, je m'inquiète, hein !

Revenez vite mais vous faites pas de soucis, tout va bien !

Votre très dévouée Prudence


Garri relut la lettre à Prudence qui opina du chef en laissant eclater un sourire radieux...puis rajouta en bas de la lettre



J'ai respecté le parler de notre bonne Prudence, j'ai pensé que celà te ferait plaisir ma douce Nanou ... Nous vous espèrons bien vite et attendons de vos nouvelles ! Affections à vous 2

Votre amie Garri


Voilà Prudence, je la prends et vais aller au pigeonnier pour aller chercher un fidèle messager ... Je te laisse, Eric doit m'attendre à l'Hospitalet où nous avons des blessés à soigner ! A bientôt Prudence, porte toi bien !
_________________
--Prudence


Rha la la !!! Quelle bonne âme que cette dame Garri. Pensait Prudence en vaquant à ses occupations quotidiennes.

Non seulement elle lui avait lu les missives de ses patrons mais elle avait poussé la bonté jusqu'à lui prêter sa main et son savoir afin d’en rédiger une.

Elle attendait donc impatiemment une réponse à ses quelques mots, expédiés avec toute l’affection et le respect qu’elle éprouvait pour sa patronne, qui il y a bien longtemps l’avait tiré de la rue ou elle vivait. Elle n’était que servante mais au moins ne finirait elle pas comme sa mère, du si peu qu’elle s’en souvenait, qui vendait ses charmes pour quelques deniers au coin des rues de Grandson.

Sa patronne devait être fort occupée car la missive de réponse se faisait attendre. Et pourtant ce matin là elle reconnait Volauvent sur son perchoir habituel. L’oiseau semble moins épuisé que d’ordinaire.


Il a du voler moins longtemps que ces derniers temps. Elle parle tout haut cela lui permet d’entendre autre chose que les jappements de Troispattes que Nane lui a laissé pour sa protection.

Elle se précipite sur l’oiseau qui proteste avec vigueur à coup de bec contre ce traitement énergique auquel il n’est pas habitué et lui arrache presque la missive de la patte.


Ayeuuuuuuuu !!! Une tape sur le bec de qui vient de lui déchirer la main et Prudence abandonne là le messager pour essayer de déchiffrer le parchemin. Bizarrement, si elle ne sait pas ce qu’il signifie, elle reconnait quelques symboles. Ce mot ci, ne serait-il pas le nom du patron ? Marcj ? Et celui-ci le sien en toute première ligne ? Et la ce mot si long avec une lettre plus grosse que les autres celui de Dame Garriguette ?

Elle bouillonne d’impatience en l’attente de la prochaine visite de l’amie de la patronne qui pourra lui lire la missive qu’elle pose cette fois très soigneusement sur les autres.


Citation:
Ma chère Prudence,

Je suis heureuse que Garri soit venue à ton aide pour les missives. Il est certain que lorsque nous avons pris la route avec Marcj nous n’avons pas pensé au fait que tu ne pourrais les déchiffrer.

Ta lettre nous a fait un énorme plaisir. Les nouvelles nous ont quelque peu inquiétés mais puisque tu me dis que tout va bien désormais je suis rassurée. Comme tu le vois j’ai repris la plume, le malaise que j’ai eu ne s’est pas reproduit il est encore trop tôt pour savoir si j’ai les petits pieds qui poussent ou s’il s’agissait juste d’un coup de froid le mystère reste entier pour l'heure... mais ne t’inquiète pas, dès que je saurais, je t’en aviserai. Tu en seras la seconde avertie, après Marcj bien sur.

Maintenant des nouvelles de notre périple. La ville de Bourges était fort agréable, nous avons réussi sans encombre à passer au travers des armées du Bourbonnais-Auvergne et du Berry. Mais j’avoue que cette nuit là fut inquiétante et angoissantes. Partout ce n’étaient que bruits d’épées qui s’entrechoquent, cris de blessés ou de mourant, je ne saurais trop le dire. Nous nous sommes remis de nos angoisses durant deux jours à Bourges. Je commence à avoir une jolie provision de bois que j’ai coupé moi-même de mes blanches mimines. Je ne pensais pas qu’il était si dur de fendre du bois, j’ai les mains toutes abimées et le dos en compote. Enfin à la guerre comme à la guerre, le hasard des étapes fait que nous ne nous sommes arrêtés que dans des villes de forêts jusqu’alors.

Ce matin nous avons pénétré en Guyenne sauf que je viens d’apprendre qu’il nous faut :

Un laissé passer

Pas de lances

J’espère que Dame Ombres m’accordera ceci car sinon nous ne pourrons demeurer à Bordeaux les quelques jours prévus.

J’ai tellement hâte de revoir mes amis… En arrivant ce matin à Blaye je me suis aperçue que l’une des personnes que j’ai connu à Grandson y vivait. J’espère que j’aurais le plaisir de la revoir c’est grâce à elle que j’ai fait mes débuts dans l’animation…

Je te charge d’embrasser pour nous nos amis d’Albi et d’ailleurs, s’il en vient, et plus particulièrement Garri qui a la gentillesse de nous servir de lien.

Embrasse aussi tendrement les enfants de la part de leur mère. Je sais que tu ne dois pas les voir souvent, à leur âge ils sont bien plus souvent à trainer dans les champs avec les gamins de leur âge, qu’à travailler comme ils le devraient. Dis leur que…. Et puis non ne leur dit rien attends qu’ils te posent la question pour répondre à leurs questions.

Pleins de bonnes choses pour la suite ma Prudence et pense que nous avons déjà effectué plus de la moitié de notre périple.

Tes patrons et amis Nane et Marcj
Garriguette
Garri se doutait bien que ses amis répondraient sans tarder à la missive qu'elle leur avait fait parvenir sous la dictée de Prudence...Elle se rendit donc, de bon matin à l'auberge avant de rejoindre l'Hospitalet.

Coucou !! Prudence !! C'est moi , Garri ! Tu es ...

Elle n'eut même pas le temps d'achever sa question que la bonne Prudence se tenait devant elle, les mains sur les hanches et le sourire aux lèvres

Ahh ! Tu m'aurais presque fait peur Prudence ! Et elles éclatèrent de rire toutes les 2

Bon, alors, as tu des nouvelles de tes maitres ?

Prudence se précipita vers le gros buffet sur lequel étaient déposées les autres lettres de Nanou et Marcj et lui tendit ce qui, sans doute, était leur dernière

Vla, Dame Garri ! Elle est arrivée hier ! M'est d'avis mêm' que ma maitresse, elle y parle de vous dedans ..parce que, que je crois, y a vot'nom là ! et elle accompagna ce dernier mot de son doigt pour désigner le nom de Garriguette sur la lettre...

Ma foi, Prudence, tu as tout à fait raison ! Il est bien écrit Garriguette là ! Félicitations ma bonne Prudence !

Garri la regarda en lui souriant et une idée lui vint à l'esprit


Asseyons nous tu veux bien ? Je vais te lire la lettre et ensuite, je te propose de commencer à t'apprendre à lire...

Prudence roula des yeux ronds comme des billes et faillit s'étouffer

Moâ !! Môa Dame Garri ? Mais je saurai jamais ! et pis, zavez pas l'temps !! Pensez ! Une bourrique comme moi ! Noooon , ça je saurai jamais !

Garri sourit à nouveau...

On peut toujours essayer...parce que tu n'es pas du tout une bourrique !! Ah que non Prudence ! Tu es même bien futée et débrouillarde ! Je ne dis pas que tu sauras lire en 3 jours, mais je suis sûre que très vite, en t'appliquant, tu déchiffreras pas mal de lettres, puis des syllabes, puis des mots...Tu verras, tu t'étonneras toi-même de la facilité avec laquelle ça va rentrer dans ta petite tête de Prudence !

La mine complètement ahurie qu'arbora Prudence provoqua un grand éclat de rire chez Garri

Ohh !! Vous moquez pas, Dame Garri !

Mais non ma Prudence ! C'est ta tête qui me fait rire, c'est tout ! Allez viens ! Je te lis la lettre et on débute ensuite la première leçon !

Garri lui lu la lettre très lentement, insistant sur chaque syllabe et en suivant de son doigt chaque mot... Prudence avec sa bouche faisait, selon le mot, des "A", des "O", des"I", essayant d'associer chaque son à la lettre que lui montrait Garri...

Une heure se passa ainsi quand Garri en prit conscience

Ohh !! Prudence !! Il faut que je file ! essaie de travailler un peu ce que l'on vient de voir ! je te promets que je reviendrai le plus vite que je pourrai !

Elle se leva,adressa un grand sourire à Prudence et sortit rapidement pour se diriger à l'Hospitalet ...
_________________
--Prudence


De bon Matin Prudence selon son habitude s’en va nourrir les précieux poulets si soigneusement élevés par ses patrons Elle a eu quelques surprise avec les arrivées d’oiseaux messagers aussi ce matin la elle ne sait pas vraiment pourquoi peut être parce que la précédente missive date de plusieurs jours, elle se méfie des surprises ailées. Regards anxieux a droite et a Gauche non rien soupir de soulagement ouf pas d’oiseau ce matin !

Crouuuuuuuuu crrrrouuuuuuuuuu crouuuuuuuuu !

Un roucoulement se fait entendre la dans l’arbre juste au dessus de sa tête… Prudence curieuse comme a son ordinaire lève la tête et Splasch direct dans l’œil l’oiseau épuisé lui lâche …. (bon pas besoin de dessins vous aurez compris je pense ^^)

Non de d’la de non de d’la oiseau d’malheur si j’te choppe j’te plumes et je te tord le cou avant d’te cuisiner aux p’tits oignons !!!

C’est que quand elle est furieuse la Prudence, faut pas lui échauffer le tempérament déjà bouillant. La voila partie a grimper a l’arbre pour tenter d’attraper le volatile elle avance sur la grosse branche ou l’oiseau est perché et…

CRAAAAAAAAACCCCCCKKKKKKKKKK au moment ou sa main se referme sur l’animal la branche cède la jetant au sol brutalement.

Une collection de jurons bien sentis, que la décence m’empêche de citer s’échappent de la bouche de la servante. Si sa patronne était la je vous assure que le savon noir entrerait en action avec rapidité pour laver la bouche malsonnante.

Sous ses doigts qui commencent à serrer l’animal avec plus de vigueur que d’ordinaire la bonne sent un morceau de parchemin elle sursaute et arrête son geste reconnaissant l’oiseau qu’elle connait si bien.


Toi … Fendlabise… TOI…. TOI … GRRRRRRRR !!!

Pourtant elle déroule le parchemin et relâche l’oiseau.

Citation:
Bonjour Prudence,

Je ne te mets la qu’un petit mot rapide afin de conserver quelques anecdotes à raconter au retour.

Quel agréable période que ce séjour dans la bonne ville de Bordeaux et quelle joie que d’y retrouver un ami que je croyais perdu et un autre que je savais la mais si peu souvent….

Pourtant quelle cuite ma bonne Prudence…. Ah on a bien fêté nos retrouvailles !

Nous avons également fait quelques bonnes affaires la ville de Bordeaux manque de pas mal de choses dont du pain à prix abordable.

Enfin notre séjour est parvenu à son terme et nous avons repris la route par la Gascogne et le Béarn bientôt la maison… j’ai hâte de vous revoir… tous… mes amis Albigeois.

Par contre le départ de Bordeaux fut un peu chaotique. Marcj est parti mais… je ne sais ce qui s’est passé il est arrivé crotté de la tête aux pieds et épuisé alors que moi j’ai dormis comme une bienheureuse…. et le cheval de Capoune trop empressé qui a dépassé la ville d’arrivée d’un nœud…. Et nous voila tout les trois séparés. Enfin dans le coup j’ai pêché hier à la teste et ce matin j’ai récupéré mon époux. J’ai eu très peur qu’il ne se fasse attaquer sur le chemin. Je ne te raconte pas nos retrouvailles tu dois les imaginer aisément je crois que tu nous connais assez bien l’un comme l’autre.

Je me tâte encore mais que penserais-tu, si je t’embauchais ma Prudence, pour organiser un bal costumé et masqué au manoir des fêtes à mon retour ?

Je réfléchis encore mais nous verrons a mon arrive si je parviens cette fois a recruter une équipe efficace et motivée

Je t’embrasse tendrement ma Prudence ainsi que Garri qui je pense te liras cette missive.
Citation:


Prudence,

Comme ma douce vous le dis, nous ne sommes pas arrivé ensemble a la Teste de Bush, le village entre Bordeaux et Mimizan, nous avons pourtant levé le camp comme à notre habitude.

Nane avait emballé toutes nos affaires, et je l'avais aidé à les charger dans la charrette, puis nous sommes passés comme à notre habitude en taverne avant de quitter la ville.

Après s'être désaltéré de quelques chopines, à vrais dire peut être un peu trop, j'ai pris les rênes de Galopain alors que Nane s'était allongée à l'arrière afin de se reposer, son état la fatigue beaucoup en ce moment.

Malheureusement, je ne sais comment j'ai du perdre conscience, victime d'un malaise ou de je ne sais quel mal.

Je me suis réveillé alors que ma tête heurtait le sol et le temps que je me relève, surpris de la situation, Galopain avait prit bien trop d'avance pour que je puisse lui courir après.

J'ai donc du finir la route à pied, la tête me martelant au rythme du tambour d'un fou.

J'ai marché sous la lumière de la lune, heurtant de temps à autre, pierres et branches jonchant le chemin.

Vous imaginerez sans peine le plaisir que j'ai eu de voir le jour se lever, et pourtant il me restait encore bon nombre d'heures de marche.

Je suis enfin arrivé aux portes de Mimizan, mais épuisé.

Heureusement j’ai bien vite retrouvé Galopain, arrêté à brouter gentiment sur le bord de la route juste à l’entrée de la ville, et dans la charrette ronflant toujours, ma douce épouse, dormant du sommeil du juste.

Ensemble nous avons repris le chemin de la place centrale, là où les marchants montent leurs étales.

Le marché de la ville est vraiment bien achalandé et les marchandises y sont peu chères.

Nous avons donc pu nous restaurer et reprendre un peu de force.

Quand à Nane, hormis sa fatigue elle se porte très bien, elle me surprends même par son bon appétit.

Imaginez donc, l’autre soir, en taverne, alors que nous avions déjà mangé, elle a glissé la main derrière le comptoir pour attraper un pot de miel et l’a dévoré en quelques minutes.

Elle plongeait la main directement dans le pot, puis se léchait les doigts un à un, se délectant à/ grands bruits du nectar qui s’y était collé.

J’ai du m’excuser auprès du tenancier et cela m’a couté une tournée général pour tenter de distraire les chalands qui la regardaient intrigués par tant de …comme vous l’écrire… tant de gloutonnerie.

Vous savez que mon ventre n’est point chose facile a rassasier, hé bien sans vous mentir, elle mange plus que moi depuis quelques jours.

J’espère que sa soif de nourriture va bientôt s’estomper sinon nous serons dans l’obligation de nous arrêter de nouveaux quelques jours afin de regonfler un peu nos bourses !

Enfin rien de grave, je préfère la voir ainsi emplie de vie et d’envies…

Je vous quitte Prudence en souhaitant que pour vous tout aille pour le mieux.

Encore une petite chose, si vous voyez notre bonne amie Garri, faite lui une grosse bise de la part de Nane et de la mienne, et souhaitez lui tout nos vœux pour son anniversaire.

A très bientôt,

MarcJ.

Garriguette
Prudence ? Prudence ? Tu es là ?

Garri comme elle en avait l'habitude, passa à l'auberge prendre des nouvelles de nane et Marcj. Elle appela la servante et la trouva, assise dans l'herbe, une tache verdâtre au coin de l'oeil

Bonjour Prudence ! Mais, qu'est ce que tu as fait à l'oeil ? Si tu voulais te maquiller, ben, c'est raté !! Franchement, je te préfère sans fard...ou alors, maquille toi les 2 yeux !

Garri partit d'un grand éclat de rire alors que Prudence s'essuyait l'oeil avec le revers de sa manche.

Ben, Dame garri, c'est l'fendlabise qu'a rien trouvé d'mieux que de me lacher sa..son....enfin, vous m'comprenez hein, juste là !! en plein dans l'oeil !!!!Grrr! Celui-là , finira à la casserole, j'vous l'dis hein !! Ahh! Dites dame garri, il m'a apporté des nouvelles de mes maitres quand même, cet oiseau d'malheur ! R'gardez !

Prudence tendit 2 lettres à Garri que celle-çi prit, tout en s'asseyant sur l'herbe à côté de la servante


Alors Prudence, as tu essayé un peu de déchiffrer ce qui y est écrit ?

Ben, j'ai compris quelques mots, dame...mais pas beaucoup ! Z'écrivent trop vite pfff!


Garri pouffa de rire

Mais ma Prudence, la lecture n'a rien à voir avec la vitesse à laquelle on a écrit la lettre, voyons ! Allez, on va la lire à 2, tu veux bien ?

Si j'veux ? Ben, pardi que j'veux...mais avec un seul oeil !! Grrr!! Ce fichu oiseau m'a bousillé l'autre ! s'apercevant que Garri fronçait un peu les sourcils , elle se reprit aussitôt Euh ...pardon ! il m'a abimé l'autre que j'voulais dire !

Garri commença à lire lentement la lettre de Nanou, hachant chaque syllabe et expliquant chaque son à Prudence

Citation:
Bonjour Prudence,


Là, c'est mon nom, dame !! j'le reconnais mon nom !

Oui Prudence ! C'est bien !

Citation:
...ainsi que Garri qui je pense te liras cette missive.


et là..j'crois ben que c'est l'votre, non ?

En effet Prudence !

Et la lecture se poursuivit ainsi, Prudence de temps en temps, reconnaissant une lettre qui lui était familière et avec fierté l'annonçant à Garri...La lecture terminée, Garri regarda la servante et lui dit sur le ton de la confidence

Je pense ma bonne Prudence, que nos soupçons se vérifient !! Notre chère Nanou développe un trop grand et soudain appêtit pour qu'il n'y ait pas anguille sous roche...

Prudence regarda Garri avec des yeux ronds... Euh ? Une anguille ? Où ça ? Garri rit mais non prudence, ce n'est qu'une expression !
_________________
Nane94140
Les nouveaux époux garent la carriole dans la cours de l'auberge.

Trois pattes le grand chien aboie joyeusement en gambadant autour de la charrette depuis qu'il a retrouvé sa maitresse.

Marcj dort encore d'un sommeil de plomb sur les sacs de farine que Nane rapporte de son voyage.

Étonnamment, le brouhahas de cette arrivée en fanfare n'a attiré personne a la porte. Certes, la matinée bien avancée maintenant a entrainé les habitants à leurs tâches, qui dans les champs, qui à son échoppe, mais la tâche de Prudence au moins, n'est elle pas d'être présente pour accueillir les visiteurs ou clients éventuels ?

Nane s'étonne de cela et pénètre dans la salle principale de l'auberge. Par une des fenêtres ouverte en grand qui donne a l'arrière de la bâtisse, elle entrevoit deux femmes assises dans l'herbe.


Mais elles sont folles ???? Il fait extrêmement froid déjà pour la saison !


Puis au second regarde elle reconnait....une idée germe dans sa caboche fertile. Elle repère le terrain ....


Oui en passant par le petit bois, puis en longeant la mare, enfin en m'avançant derrière les buissons qui sont la, je devrais pouvoir.....

Aussitôt pensé aussitôt mis en pratique, voila Nane qui d'un geste intime l'ordre à Troispattes de rester coucher dans la salle et se transforme en rôdeur professionnel. La voici avançant à pas de loup, passant subrepticement du petit bois aux abords de la marre puis s'avançant d'arbre en arbre pour surprendre les deux pipelettes.
Peu à peu la distance diminue entre les trois femmes. Les deux qui sont assises sous un arbre semblent extrêmement absorbées par leur discussions. Elles sont penchées sur un parchemin et bientôt la voix de Prudence un peu aigrelette parvient a ses oreilles


Euh ? Une anguille ? Où ça ?


ICIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !!!!!!!!!!!!!!!!!crie Nane en sortant de sa cachette comme un diable de sa boite.
_________________
Garriguette
Garri riait encore de la méprise de Prudence à l'évocation d'une anguille lorsqu'elle entendit

Citation:
ICIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !!!!!!!!!!!!!!!!



Elles sursautèrent toutes 2 de façon si soudaine et si vive , qu'elles se retrouvèrent les 4 fers en l'air ( et oui^^ 2 X 2 !) !!! Garri releva la tête alors que la pauvre Prudence essayait de reprendre une position plus normale...

Ohhhhh !! NANOU !!!! C'est toi !!! Tu m'as fait une de ces peurs ma belle !!! Et ben, tu peux te vanter de nous avoir fait une sacré frayeur !

Elle se releva prestement et tendit la main à Prudence dont l'emponpoint gênait un peu les mouvements , puis se précipita vers son amie pour l'embrasser...

Ma Nanou !! quelle joie de te revoir !!!

Prudence s'avança à son tour et riant de toutes ses dents , s'écria

Ben , m'dame Nane !! z'avez pas idée de faire m'tourner le sang com'ça !! C'est que j'aurais pu avoir mon pauv' coeur tout chamboulé moi, par c'te peur !!!
_________________
Taniet


le 24 Novembre


Tani était arrivée à Albi depuis deux jours... Le temps de reprendre ses marques dans le village et de redécouvrir cette ville qui lui plaisait tant. Elle prévoyait de passer quelques jours ici, le temps de pouvoir revoir tous ses amis... Et bien sûr, il y avait un endroit à voir absolument!!!

Elle arrivait à l'auberge un large sourire sur les lèvres. Elle sentait déjà la bonne odeur qui émanait de la cuisine. Les tartes de Nane étaient réputées partout! Et il semble que l'on faisait des kilomètres que pour venir les gouter.

Elle poussa la porte d'entrée et entra dans la pièce principale...


Coucou!!!
C'est Tani!!!!!!

Je suis là pour quelques jours...

Ya quelqu'un????????

J'ai grand faim et envie d'une bonne part de tarte!
_________________
Taniet
Habitante d'Aurillac... Tavernière, boulangère, consultante au conseil municipal...

Femme de nature pétillante et joyeuse
Maman de Cad et Lanah

Désormais seule... tristement seule... à tout jamais...
See the RP information <<   <   1, 2, 3   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)