Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, ..., 10, 11, 12   >   >>

[RP] Cortège royal, l'étape poitevine - L'attaque du Roy

Cyphus
[Dans le castel d'Erguenault près de Thouars]

Le Capitaine des Armées Poitevines tourne en rond dans son château, visiblement, et avec raison, préoccupé.
Toute la journée il a soulevé les armées en prévision des tensions que susciterait l'incident.
Comment est-ce possible? Il n'en a qu'une vague idée.. Et avec son cher ami Chuichian, prévôt du comté, il a commencé à mener une enquête.

Quoiqu'il en soit, se rassure-t-il sans conviction, les armées ont réagit rapidement et sont prêtes à assurer la protection des villes poitevines et du château pictave.
Ayant travaillé d'arrache pied toute la journée il est soulagé de voir que les forces qu'il a mises en place pourront sans souci majeur maintenir l'ordre dans le comté.

Il espère bien que la puissante garde qu'il a mis en place autour du comte parvienne à contenir les forces royales le temps que ce malentendu s'éclaircisse.
Deux de ses commandants, la grande Sylmeria de Poitiers et le fort Greywulf de La Trémouille, ainsi que leurs hommes sont spécialement détachés à la garde de Son Infinie Grandeur Faooeit de Surgères.

Se tournant vers son écuyère il lui demande son épée qu'il ceint calmement.
-Je vais rassurer mes hommes, l'affaire est grave, mais il ne faut pas s'affoler; le comte est sous bonne garde, c'est l'essentiel.

Il aimerait lui-même être aux côtés de son suzerain, mais à la réflexion il se juge bien plus utile ici, ce sera la dernière ville visitée par le cortège après tout, et il espère bien avoir la fierté de présenter à la cour ses troupes d'élite parader avec toute la grandeur poitevine.

Malgré son affolement personnel il préfère minimiser l’incident pour ne pas encourager des réactions vives et violentes.

Hochant la tête à l’intention de son second, il sort de la pièce suivit des deux Aigles vers la salle commune de l’Armée de Thouars.

Un homme courant dans le couloir vient interrompre son élan.
-Qu'est-ce encore?
-Seigneur Cyphus pff.., le pff.. prévôt Chuichian m'envoie.
-Et bien, qu'y a-t-il? Parle ? Le questionne Cyphus.
-Le Roy.. pff.. Est-il bien mort ?
Le capitaine a un léger mouvement de recul.
-Mais non voyons, juste une blessure.. Vas donc le rassurer, la situation est sous contrôle, l’armée contient l'affaire.

Voyant le pauvre homme souffler, il lui dit gentiment de se faire remplacer, à son soulagement.

-Voilà les rumeurs qui montent, soupire le seigneur d’Erguenault, probablement notre pire ennemi à venir.
Second Quentinx, les Aigles sont-ils prêts ?
Sonate
[Dans le bureau du Comte du Poitou ]

Une annonce et des convictions trop bâclée faites en place publique…exceptions à la règle d’or, Sonate n’avait pas pensé, avait manquée cruellement de reflexion. Comme si l’excitation, et tout ses sentiments ,exacerbés par son jeune âge, avaient eu raisons de sa subtilité.

Oh nulles craintes, elle ne fut que peu de temps dans l’erreur, après mur réflexion et une discussion de haute volée avec quelqu’un qu’elle pensait amis, elle s’était rangée du coté du Poitou, ou disons de l’intelligence.

Le roi, sa majesté la valoise, agressé sur la route pour Poitiers…c’était un jours historique, à marqué d’une pierre noire qui allait régir pour longs temps les décisions du centre du royaume. Mais ne pouvait-on voir là l’échec d’un roi qui avait voulut unifier la France ? Quelques année que la guerre de cent ans était finit, l’on avait cru avec espoir que le royaume, celui que la descendance médiocre du plus grands des capétiens avait ruiné, redeviendrait stable.

Et pourtant…la fronde…les disgrâces…la Bretagne ! Mais les situations sont-elles comparables ? N’etait-ce pas encore l’esprit fantasque d’une jeune femme, mère d’une défunte, qui trouvait la providence trop avare de grandeur ?

Elle avait le cœur battants avec ridicule dans le bureau aux fresques rouge du comte du Poitou. Aux coté sdes autres conseillers qui avaient annoncé la nouvelle au comte Faooeit…que fallait-il donc faire ? Elle avait bien son idée, mais elle ne pipa mots…trop occupée à contempler le visage balafré du comte. Un visage qui se partageait entre cette douceur, que la rochellaise avait retrouvée sur le visage de son fils, le Bel Elric, et les poids d’années dur, lourdes en décisons.

Elle avait une muette admiration pour celui qu’elle appelait « tendre comte » ou « maître » en fonctions des circonstance, une fierté d’être l’intendante de ses terres et l’une de ses conseilleres. Un hommes assurément de décision, taciturne lorsqu’il lui fallait réfléchir et toujours prompt à prendre les décision les plus avisées aux moments où il le fallait. Un politique de génie, souvent ridiculiser par son orgueil et honnit sans grandes raisons. Elle n’avait jamais vu cette homme, imposant de carrure, avoir un doute ou s’échapper à une situation.

L’intendante le regardait avec effroi, comme si Jeanne la bonne Lorraine et était brûlée sous ses yeux. Cela se lisait sur le visage du comte, de ce prince dont le nom grandira dans l’histoire ; il ne savait que faire, il ne savait…fallait-il pousser plus loin un plan d’émancipation des ses conditions pauvre en chevalerie ou remettre à plus tard les grand desseins qu’il s’était jurer d'offir au Poitou ?

Prima adepte de la premiere solution, Sonate s’était rétracter par la grâce d’un prévôt qu’elle disait doux…

-Mon comte, allons reprenez vous ! Cria-t-elle…du moins, elle aurait aimé le faire. Mais les mots ne sortirent pas de sa bouche.

Elle se résigna, et fixa le comte, attendant qu’il prenne la parole…le roi mort… Poitiers aura été le lieu de moult batailles et délivrances, le Poitou s’était glissé au rangs des plus grandes puissances de France, l’histoire retiendrait ce nom comme celui de la félonie ou du royalisme exemplaire…qu’importes les chemin, du moment qu’il y a la gloire ! Bientôt, des grands de France seraient sur le gibet, restait à en connaître le motif.
Sebonemo
[Entre Niort et Poitier]
Sebonemo s'était un peu éloigné du cortège. A vrai dire, il ne connaissait pas la région et avaity décidé d'explorer un peu. Tout étant calme dans les environs, il s'était autorisé cette petite escapade prenant ainsi un peu d'avance sur le cortège qui avançait à une allure désespérément lente à ses yeux.

Alors qu'il laissait folâtrer son étalon, le laissant galoper de temps à autre, il entendu des bruits de combats en arrière et des cris d'alarme. Se maudissant, il fit volter sa monture et rejoignit le cortège au triple galop, l'épée au point.

Parvenu sur les lieux de l'agression, il s'avéra que tout était déjà terminé. Un des agresseurs, était à terre entouré de plusieurs gardes tandis qu'un cordon de sécurité avait été mis en place autour du carrosse royal. S'approchant de ce dernier, il aperçut Armoria l'épée à la main et poussa son cheval dans sa direction tout en regardant autour de lui.
Letilet
[Chateau de Poitiers]


La conseillere honoraire, venue spécialement de la Trémouille, etait afférée aux derniers préparatifs...

La reception devait être grandiose, le Comte y tenait particulierement, tout, absolument tout, se devait d'être parfait.
On ne recevait pas tous les jours le Roi et sa Cour, ces journées devraient être l'image du Comte : fastueuses...


Extrémement angoissée, Letilet tournoyait dans les couloirs, brassant beaucoup d'air, essayant de preter main forte malgré son peu d'experience en matiere de festivités et de grande ceremonie.
C'est annonant les dernieres tâches à effectuer pour ne pas les oublier,qu'elle débarqua brusquement dans le bureau , le Comte etait là assis, dos à elle, étrangement calme...



Oh Votre Grandeur, justement je vous cherchais!!
Dites en moi en ce qui concerne les mets, je sais bien que mon avis n'a que peu d'importance mais...


Le visage et l'expression du Comte la stoppa net dans ses velleités.
Sonate à ses cotés semblait tout aussi troublée.



Votre Grandeur? qu'y a t'il? votre teint est livide...


Le grand Faooeit de Surgére etait blème, silencieux... comme figé....



Le sang de la dame se glaça dans l'instant.... que pouvait il se passer pour engendrer pareille réaction?

_________________
Letilet Du Bodil De Fortunat
ancien Bailli du Poitou
ancien Maire de La Tremouille
Championne du Poitou
Epouse de Cubitus du Bodil
Sonate
Sonate tombait en rêverie cauchemardesque…une sorte d’enfer lunaire de l’émotions qui se résumait en un visage celui du comte. Elle le contemplait, détailles par détaille. Il y avait quelques chose de fascinant dans ce qui semblait être le déclin intellectuel d’un grand homme. Et a la fois, il ya avait la vulgarité d’une telle annonce et son incongruité.

L’intendante se rendit compte qu’elle n’avait jamais vraiment pris la peine de regarder Faooeit et qu’elle ne connaissait de lui que la hautes voix qu’il prenait en conseil.

Il avait des cheveux court et brun…militairement coiffé et cela rappela a Sonate, cette brise typique de Naples, sa ville quasi natale. Ce léger vent qui cornait les saisons, tantôt chaud et tantôt plus frais, celui qui petite la faisait frémir des les champs alentour de la ville. Ses émotions firent un arpège, la gravité croissait. D’abord, c’était la douceur d’une enfance heureuse, les rires…quelques blessures pas bien grave et des enfants, une armée d’enfant piétinant avec indolence les culture de la ville…

Il avait un front long, parfait pour y ceinturer une couronne, déjà l’on pouvait y voir quelques rides, rançons de l’angoisse d’un règne long et trop écrit. Elle vit dans se front celui de son plus illustre amant, celui qui aujourd’hui qui régnait sur Naples, déjà, se souvenir la rongea un peu plus, la mortifia. Car suis toujours au bonheur l’horreur d’un désenchantement amoureux. Elle avait aimé et déjà, il n’était plus pour elle que pour avoir écrit. Il n’était plus que se prince trop orgueilleux, au front noble qui l’avait traitée tel le jardinier traite la rose des jardins : comme une beauté parmi tant d’autres. Or, Sonate trop orgueilleuse en avait piquer des crises. Elle ne l’aimait plus, pis ! elle le détestait…elle frissonna en regardant désormais les yeux du comte.

Il les avait noir et froid, hautain et parfaitement ovale. Cette noirceur, c’était celle de son père. Ce saint homme qui l’avait recueilli et éduquer comme une vrai bourgeoise napolitaine. Qui lui avait donner la culture et la chance de s’évader. Aussi aimante qu’elle fut envers son père adoptif, son cœur se serra en le voyant a travers les yeux du comte. La France l’avait donc tant changée ? Elle se voyait devenir petit a petit moins pieuses et bonne qu’elle ne l’était…cela l’effrayais tout en la rassurant sur sa propre personne, après l’horreur de la mort de sa fille, n’était-ce pas normal ? Elle chassa cette pensée et descendit encore le long du visage blanc du comte.

Il avait le nez fin et long, comme il sied a un poitevin de l’avoir. Ce nez laissa en Sonate un étrange sentiment de providence ratée..a vrai dire, cela ne lui rappelait personne en particulier. C’est sa vie actuelle ce nez…c’était le présent qui s’avérait moins doux que le passé. Le froid..voila, la froidure meurtrissante et mordante des plages de La Rochelle, ce sable qui s’insinuait partout dans vos chausse et vos affublements. il y avait dans ce nez quelques chose de fourbe.

Il avait un bouche légèrement rosée mais qui semblait avoir pâlit avec le reste de son visage. Le future, c’était là qu’il résidait, cette bouche avait quelques chose de féerique, de romanesque. Ce n’était qu’une bouche, l’outil le plus puissant de sa propagande, mais le malheur fait prendre une buse pour en grand duc. Et l’amoureuse de la symbolique qu’était l’intendante voyait dans cela la perspective d’un dessein immédiat compliqué…

Et enfin, il avait le mentons en vallons, légèrement relevé a sa fin. C’était la hauteur, celle que Sonate regardait consternent, voila l’étoile inaccessible qu’elle voulait atteindre…


-Votre Grandeur? qu'y a t'il? votre teint est livide...

La voix de la douce Letilet vint sortir Sonate des contemplations…elle réprima une certaine gêne de s’être ainsi perdue dans le visage du tendre comte qu’était Faooeit. Mais se fut sa thérapie, et les mots vinrent.

-Tendre comte, allons bon, que devons nous faire ?
Sylmeria
[Autour du chateau de Poitiers, le jour de l'agression]

Le matin, elle avait vu une partie du cortège arriver à Poitiers. Une partie...

Puis, de missive en missive, tout au long de la journée, un pigeon après l'autre, la rumeur avait enflé. La tension avait gagné la caserne. Ce même sentiment mêlé d'excitation et de lucidité accrue, comme quelques semaines auparavant... Mais cette fois-ci, il s'agissait de Poitiers et non de sa seule personne.

L'organisation fut une nouvelle fois impeccable, les Lions se mirent en place, une mécanique répétée, huilée. Lieutenants et soldats, sans affolement aucun, exécutèrent leurs ordres. Mais au fil de la journée, chacun cherchait des réponses, le pourquoi du comment...

Et aucun des éléments de réponse qu'elle recevait ne pouvait la convaincre...la comtesse Icie, non, impossible...

A défaut d'y voir plus clair, elle s'appliqua à faire ce que son devoir lui imposait, épuisant ses pigeons à les envoyer vers Thouars et aux quatre coins de la capitale du fier Poitou.

Le soleil tombé, le calme semblait presque revenu, les troupes presque sereines. Elle en profita pour rejoindre la porte de La Trémouille, seule, fixant l'horizon. Aristote seul savait ce que les jours suivants apporteraient. En attendant...
Yuan
[Terre du Poiré-Sur-Velluire puis au château Comtal]

Tranquillement installé dans un des fauteuils du petit salon, Yuan lisait tranquillement, devant un feu de cheminée. Lisait-il vraiment ? A vrai dire, il était assez préoccupé. Son suzerain avait choisi son chemin, buté comme il était. Il accusait beaucoup de monde d'être fou, non raisonnable, en particulier Faooeit. Mais son vassal lui avait bien fait comprendre qu'il était exactement pareil. C'était tout. Mackx était parti, avait choisit son chemin. La vieille amitié qui liait ces deux frères était-elle en train de se rompre ? Yuan ne le savait pas encore, mais bientôt, il devrait sans doute tenir tête à ses deux vassaux

Toc, toc, toc...

Yuan releva la tête du parchemin, et balaya en même ses sombres pensées. Il ne devait pas penser à ça. C'était Mackx, il était Yuan. Deux frangins butés irréconciliable mais ils s'aimaient, c'était comme ça


Entrez Antoine...

Le valet multi fonction, entra dans la pièce visiblement nerveux et glissa quelques mots dans l'oreille de son Seigneur, comme s'il voulait éviter que les murs n'entendent ce qu'il avait à dire

Vraiment ? murmura Yuan... En es-tu sur ?

Antoine acquiesça d'un bref hochement de tête, accompagné d'un regard sévère.

Bien... Prépare moi un cheval, je dois me rendre à Poitiers immédiatement. Il se tut quelques instants, visiblement consternés. Comment cela avait-il pu arriver ?
Antoine ! cria-t-il Qu'est ce que tu fais encore là ? Va me préparer ce maudit canasson nom d'Aristote !

Antoine s'exécuta et Yuan se retrouva en selle quelques instants plus tard. Il lui fallu quelques heures pour atteindre Poitiers. C'était étrange... Niort semblait sur le pied de guerre, des officiers royaux patrouillaient un peu partout, quelques paysans murmuraient des paroles incohérentes et Poitiers semblait étonnament calme. Le calme avant la tempête. Mais pour éviter de tenter le diable, Yuan contourna la ville et entra par la porte qui menait vers Thouars. Ce sera plus discret.
Il se dirigea directement vers le château Comtal qu'il connaissait bien et entra par une porte dérobée. A l'intérieur, il parcouru les couloirs et arriva devant la porte qui menait au bureau du Comte. Quelques gardes tendus attendaient devant la porte et tentèrent de l'empêcher de passer.


Arrière ! Reculez vous ! Je n'ai pas le temps d'entendre vos sottises, je dois voir immédiatement le Comte Faooeit et ses conseillers, sinon je vous assure que vous vous retrouverez à faire le guet sur la muraille extérieure !

Les gardes hésitèrent quelques instants, puis finirent par céder le passage au Seigneur du Poiré-sur-Velluire et récemment de Valliergue. Il entra dans le bureau et vit le Comte, blafard entouré de quelques personnes dont une Letilet qui semblait ne pas comprendre grand chose de la situation. Il posa une main sur l'épaule de sa vieille amie et lui murmura, sans aucune autre forme de ménagement :

Nom d'Aristote... c'est la première fois que je vois Faooeit dans un état de torpeur pareil... C'est terrible... Attaquer le Roy... je donnerai cher pour savoir ce qui s'est passé. Ca fait longtemps qu'il est dans cet état ?
_________________
Nebisa
Poitiers sous le soleil, Poitiers sous la pluie, Poitiers le jour aprés Poitiers la nuit...

La Malemort, d'humeur morose, s'était laissé persuader de dormir quelques heures, après l'arrivée du cortège en la ville capitale du Comté poitevin. Déjà que pâle comme la mort, elle semblait étrangement silencieuse depuis La Rochelle, apathique et renfermée, même plus d'humeur à aller en taverne... Pour tout dire, elle n'avait qu'une envie, se terrer sous une couverture et dormir... ce qu'elle fit donc jusqu'à ce que les rayons d'un soleil hivernal, cruellement audacieux, ne viennent furtivement caresser son visage, suscitant démangeaisons et tiraillement, jusqu'à finalement éveiller la comtesse Chieuse...

Devant l'évidence de son ventre hurlant famine, de la position du soleil dans le ciel et des cris provenant de la rue, il ne fallut qu'une poignée de seconde à la Malemort pour se rendre compte que la matinée était déjà bien avancée ... Donc, le Roy et la Princesse d'Etampes ne tarderaient pas à faire leur entrée solennelle en ville.. donc sa présence serait requise ... Donc il fallait se vêtir... Donc il fallait mettre la main sur ses filles et toutes ensemble se rendre aux portes de Poitiers...

Ainsi fut dit, ainsi fut fait ...

Et c'est donc aux portes principales de la ville, s'attendant à trouver un Infini Comte, une cour royale, quelques GO, pas mal de gardes et des touristes venus là pour acheter le dernier tableau souvenir du Royal Tour 1456, que la Nebisa, prête à sourire dans le vide des heures durant, se retrouve face à... ben à rien justement...


Mais ils sont ou tous ? Lune', on est bien à Poitiers non ? Pourquoi personne n'attend le Roy ? Et les officiels ils sont ou ?

Avant que sa fille n'ait pu répondre, un clochard aviné, manchot et édenté, reléve la tête et frappe au coeur...

L'est informée la belle grosse dame ?

Grosse ? Il veut mourrir le clodo ?


L'roué il s'est fait occire ... hips... par la matriarche Plantag'net... celle qu'son mari il veut être l'Comte aprés l'Comte qu'est pas fini... euh... hips... infini... c'est l'émoi, tout l'monde s'agisse comme pucelle qu'a chopé une chaude *gelbe Flüssigkeit* ... hips...

Le Roy ? Occit ? Ou ? Quand ? Mais sur la route forcément...

Les neurones MAlemort s'agitent, se heurtent, se repoussent en un combat titanesque jusqu'a ce que tout se mette en place... Il n'était pas l'heure de songer à l'avenir, aux conséquences, aux coupables... Le roy et le Grand Maistre de France se trouvaient Aristote sait ou, face à des assaillants prêts à les abattre surement, maintenant que la nouvelle était connue... Elle n'allait pas rester là à prier ou à patienter, c'était mal connaitre la Malemort ça...

Agir, il fallait agir...


Bordel... Lune'... on retourne à l'auberge... Tu vas faire exactement ce que je te demanderai, sans poser de question et sans discuter, c'est compris ? Tu as... tu as entendu... tu as compris ce qu'il se passe... Nous allons tacher de nous rendre utile...
_________________
Faooeit
[Dans le château comtal]

Les proches du comte étaient là, attendaient des mots, des décisions... Face à cet évènement qu'il n'avait jamais songé un jour connaître, il ne savait toujours ni quoi dire, ni quoi faire... Il regardait alors chacune des personnes présentes, attendant de toute urgence pour savoir quels seraient les prochains ordres. Il essayait de lire dans leurs yeux des conseils, des soutiens, des réponses surtout... Après un long moment ainsi, il disait:
Ils vont venir... Ils vont m'enfermer et me torturer... Ils font annexer le Poitou au Domaine Royal... Je devais faire aujourd'hui cette fameuse annonce pour notre liberté... Dîtes-moi ce que vous feriez, je ne peux pas continuer mon entreprise d'opposition à Paris... Par cet acte indigne, fourbe et petit contre le Roy, je risque de perdre cette Infinie Grandeur qui est mienne... Dites-moi...
_________________
Erikdejosseliniere
La nuit avait été breve, le Duc de Corbigny ayant bien du mal à trouver le sommeil ces derniers temps. Les élections en Bourgogne, cette belle Bourgogne qu'il avait de plus en plus de mal à reconnaitre, le parti qu'il avait créé et qui l'avait porté par trois fois successive à la tête de son lointain duché se détournait de plus en plus de ses fondements et de ses buts glorieux, les contrées traversées ne lui évoquaient rien, sauf, sans doute, cette belle province où l'on causait de maniere pourtant fort étrange, malgré les incontestables efforts du Coms Legueux pour lui faire gouter de son oïl... Jusqu'à ses freres et soeurs de la Licorne, qu'il cherissait pourtant plus que lui-même, mais dont il fuyait presque la compagnie, de peur d'être plus rabat-joie qu'autre chose... Il était même devenu un Pair de France sans clé ni annonce, mais que cela pouvait-il importer puisque ses humeurs noires lui en gachait et le plaisir et l'honneur.

Les songes de Corbigny etaient presque aussi sombre que cette campagne poitevine plate et dépressive, ses pensées avaient le gout acre des marais environnants, la mélancolie des lieux s'etant peu à peu emparée de son esprit turpide et c'est donc sans gout à rien qu'il s'etait décidé à prendre la tête de la suite royale, en avant garde, Sebonemo quelques dizaines de pieds derriere lui.

Cette nuit là, il n'y avait pas plus de raison que d'habitude que quoi que ce soit de particulier surgisse à l'improviste. Cette nuit là, il n'avait pas plus prêté attention aux mises en garde d'un douanier zélé, quant à sa présence non souhaitée sur le sol poitevin en vertu de quelque loi répressive, qu'il ne l'avait fait au cours des semaines précédentes -non que le bourguignon se sentait au dessus des lois mais il lui apparaissait que la seule appartenance à la Lance Royale était un sauf-conduit suffisant, la paperasse qui encombrait l'ensemble du Royaume le mettant de plus en plus souvent en rogne contre ces temps qui se perdaient en inutilités judiciaires et autre codexeries insupportables-. Cette nuit-là, il n'avait guere porté grace à cette basse intuition qui aurait du le mettre un peu plus sur la défensive, cette nuit là, la sourde humeur de son coeur ne lui laissait rien d'autre en sursis.

Lorsqu'il perçut un rapide mais violent remue-menage à l'entour du carosse de Sa Majesté, ouït le Cry d'Arme de la Princesse, comprit brutalement que le drame avait déjà joué son premier et dernier acte, qu'il n'avait plus qu'à rebrousser chemin en un galop désordonné, que le pire était advenu, que sa fidele bastarde resterait dans son fourreau, que plus rien n'avait de sens, qu'il n'avait pu voir l'adversaire -tout juste la forme du gonfanon de quelque troupe armée dans le lointain, pas même assez de cette lune fielleuse pour en reconnaitre les couleurs à sa douteuse luminescence-, plus de sens puisque, une fois suffisamment rapproché du groupe qui s'etait reformé là, il entr'aperçu le visage blême de Son Roy, un filet de sang s'échappant de ses levres endolories. Qu'il avait failli à sa mission...

Erik aborda sechement un homme de troupe, lui confia mécaniquement les rênes de son cavale dont il descendit tout aussi mécaniquement, s'approcha tel un somnambule de ceux qui entouraient Levan et resta debout, comme pétrifié, incapable de prendre la moindre décision, accueillant la scene comme s'il assistait à une mauvaise representation, à un mauvais rêve éveillé.

_________________
En construction (Manque de pierre...)
Duc de Corbigny,
3x Duc de Bourgogne,
6x maire d'Autun,
Chevalier Errant de la LICORNE,
Tutélaire de l'Etoile d'Aristote & de la Toison d'Argent(en depot^^)
Letilet
Letilet assistait dubitative à une scene pour le moins déroutante...
Un Comte aux yeux hagards.
Lui d'habitude si fier, si convaincu de sa propre grandeur , semblait totalement abattu.
Il restait là, immobile et coi, l'esprit derivant vers
d'impenetrables rives..

Sonate, elle, ressemblait à une statut de sel.
Son regard ne semblait pouvoir se detacher du visage tendu de son seigneur.
Pas un mot n'etait echangé, le temps semblait s'être soudainement arrété.

Mais vont ils me répondre à la fin? se disait elle avant de sursauter.



Nom d'Aristote... c'est la première fois que je vois Faooeit dans un état de torpeur pareil... C'est terrible... Attaquer le Roy... je donnerai cher pour savoir ce qui s'est passé. Ca fait longtemps qu'il est dans cet état ?

Yuan? mais?...
Le Roy? attaqué? je... mais comment? qui?
Oh mon Dieu
Je crois qu'il faudrait que je m'assois moi ausssi....
Est il en vie au moins?


Avançant de quelques pas Leti pris appui sur le dossier d'une chaise.
Elle ferma les yeux, juste le temps de se ressaisir, esperant que ses jambes, elles, ne la trahiraient pas.
Un grand effroi l'envahit, cet genre de peur panique qui vous prend aux tripes.
Relevant la tête, elle devisagea un à un les membres de l'assistance pour se fixer finalement sur celui du Comte.


[i]Un long silence malgré l'intervention de Sonate puis des mots enfin, saccadés, mais des mots quand même...
Assumer, tout risquer, prendre une decision....
Que faire?

_________________
Letilet Du Bodil De Fortunat
ancien Bailli du Poitou
ancien Maire de La Tremouille
Championne du Poitou
Epouse de Cubitus du Bodil
Lunedor
La pendularité de ses activités montrait une familière routine: voyage en famille, étape auprès de la Princesse, voyage en famille et ainsi de suite.
Elle ne faisait plus vraiment partie de la maisnie itinérante sans en être toutefois réellement séparée. Cette situation bancale lui pesait surtout depuis quelques jours, depuis que ses relations avec sa mère s'étaient brutalement détériorées. En cause étaient les habituelles prises de bec d'une mère avec sa fille, le tout saupoudré d'un caractère Malemort bien trempé de part et d'autre.
Aussi du côté lunedorien, le trajet s'effectuait-il en un mutisme quasi total dans lequel elle ruminait à loisir les sombres pensées qui l'agitaient ces derniers temps. Il ne lui était même pas possible de prendre une bouffée d'air frais en taquinant gentiment son luth car les cahots de la route empêchaient toute mélodie suivie.
Aussi était-elle heureuse de pouvoir rejoindre la Princesses lors des étapes de la tournée.

Elle resta interdit un instant, alors qu'elle prenait lentement conscience des paroles du poivrot. Une fois de plus elle n'était pas là. Une fois de plus elle avait failli à ce qui lui semblait être son devoir.Elle aurait dû...

Elle aurait dû. Mais elle ne l'avait pas fait. Elle n'était pas là. Cette pensée l'obnubilait. Peu importe que cela ait été sur la demande expresse de la dame, pour garantir la sécurité de la jeune fille, celle-ci ne pouvait s'empêcher de ruminer cette phrase. Une nouvelle fois elle n'avait pas été là quand elle eût pû faire quelque chose peut-être. Prises de court, les mesure envisagées n'avaient pû être prises à temps. Mais peut-être n'était-il pas trop tard pour courir à leur secours?
Elle hocha la tête, résolue, aux dires de sa mère.


Oui, mère. Hâtons-nous. Il n'est peut-être pas trop tard. Mais savez-vous si les rues de Poitiers sont sûres? Il faut rejoindre les autres membres de l'escorte. Sinon, nous serions des cibles faciles, éparpillés que nous sommes dans cette ville. Je crois que cet ..évènement nous pousse à douter de la bienveillance de la soldatesque poitevine si les comtesses locales agressent le roy.

A mesure qu'elle parlait, elle s'étonnait de ses propres mots. Elle n'avait même pas peur, alors qu'elle ne connaissait rien à la situation réelle et encore moins du comportement à tenir en cas de guerre. Etait-elle donc insensible à tout?
_________________
Icie
* Effacé avec accord de coordination rp
Hier j'ai ete un peu depassé et manque de temps. Merci

_________________
Sebonemo
message supprimé
Datan
[Niort, le Donjon]
(HRP nous avions commencé dans ce lieu LJD Sebonemo...)

Datan ne rêvait pas, c'était bien le Roy qui était blessé. Il se présenta rapidement aux personnes qui l'accompagnaient.
Datan l'Epervier, responsable de la défense civile de Niort en l'absence du Vicomte Cristof, nous pouvons aller au donjon de la ville, place forte qu'il est facile de surveiller.

Puis, chemin faisant, il continua à s'adresser à eux, tout en jetant des regard interrogateurs à Sancie :
Tous les membres de défense de la ville sont reconnaissables par leur tenue, il n'y aura pas de confusion. Je vous propose de m'occuper des éventuels badauds et de la population civile autour du donjon afin qu'il n'y ait pas d'affolement. Bien entendu, nous surveillerons les remparts.

Des images et des mots tournaient dans la tête de Datan. Les conséquences dramatiques pour le Poitou. En même temps, une missive arrivait de la par du Vicomte Cristof qui rendait la situation encore plus délicate. Il confirmait une rumeur difficile à croire. Ce n'était pas possible qu'une royaliste confirmée n'agisse ainsi, ils se trompaient, c'est certain.

Datan hella le secrétaire de mairie afin qu'il rédige un message à destination du Grand Maître de France.
Après les salutations dus à son titre, dis-lui que les défenseurs de la ville de Niort sont à ses ordres afin de tout faire pour protéger le Roy avant l'arrivée des troupes royales.

Le secrétaire suivait avec peine l'Epervier.
Dis-lui qu'elle nous contacte à son arrivée afin qu'il n'y ai aucun doute sur notre loyauté envers le Roy et que tout sera fait pour sa sécurité.

Vite !

_________________

Heureux père de Dune - Champion du Poitou - Conseiller municipal à Niort - Etudiant à Poitiers
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, ..., 10, 11, 12   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)