Cyphus
[Dans le castel d'Erguenault près de Thouars]
Le Capitaine des Armées Poitevines tourne en rond dans son château, visiblement, et avec raison, préoccupé.
Toute la journée il a soulevé les armées en prévision des tensions que susciterait l'incident.
Comment est-ce possible? Il n'en a qu'une vague idée.. Et avec son cher ami Chuichian, prévôt du comté, il a commencé à mener une enquête.
Quoiqu'il en soit, se rassure-t-il sans conviction, les armées ont réagit rapidement et sont prêtes à assurer la protection des villes poitevines et du château pictave.
Ayant travaillé d'arrache pied toute la journée il est soulagé de voir que les forces qu'il a mises en place pourront sans souci majeur maintenir l'ordre dans le comté.
Il espère bien que la puissante garde qu'il a mis en place autour du comte parvienne à contenir les forces royales le temps que ce malentendu s'éclaircisse.
Deux de ses commandants, la grande Sylmeria de Poitiers et le fort Greywulf de La Trémouille, ainsi que leurs hommes sont spécialement détachés à la garde de Son Infinie Grandeur Faooeit de Surgères.
Se tournant vers son écuyère il lui demande son épée qu'il ceint calmement.
-Je vais rassurer mes hommes, l'affaire est grave, mais il ne faut pas s'affoler; le comte est sous bonne garde, c'est l'essentiel.
Il aimerait lui-même être aux côtés de son suzerain, mais à la réflexion il se juge bien plus utile ici, ce sera la dernière ville visitée par le cortège après tout, et il espère bien avoir la fierté de présenter à la cour ses troupes d'élite parader avec toute la grandeur poitevine.
Malgré son affolement personnel il préfère minimiser lincident pour ne pas encourager des réactions vives et violentes.
Hochant la tête à lintention de son second, il sort de la pièce suivit des deux Aigles vers la salle commune de lArmée de Thouars.
Un homme courant dans le couloir vient interrompre son élan.
-Qu'est-ce encore?
-Seigneur Cyphus pff.., le pff.. prévôt Chuichian m'envoie.
-Et bien, qu'y a-t-il? Parle ? Le questionne Cyphus.
-Le Roy.. pff.. Est-il bien mort ?
Le capitaine a un léger mouvement de recul.
-Mais non voyons, juste une blessure.. Vas donc le rassurer, la situation est sous contrôle, larmée contient l'affaire.
Voyant le pauvre homme souffler, il lui dit gentiment de se faire remplacer, à son soulagement.
-Voilà les rumeurs qui montent, soupire le seigneur dErguenault, probablement notre pire ennemi à venir.
Second Quentinx, les Aigles sont-ils prêts ?
Le Capitaine des Armées Poitevines tourne en rond dans son château, visiblement, et avec raison, préoccupé.
Toute la journée il a soulevé les armées en prévision des tensions que susciterait l'incident.
Comment est-ce possible? Il n'en a qu'une vague idée.. Et avec son cher ami Chuichian, prévôt du comté, il a commencé à mener une enquête.
Quoiqu'il en soit, se rassure-t-il sans conviction, les armées ont réagit rapidement et sont prêtes à assurer la protection des villes poitevines et du château pictave.
Ayant travaillé d'arrache pied toute la journée il est soulagé de voir que les forces qu'il a mises en place pourront sans souci majeur maintenir l'ordre dans le comté.
Il espère bien que la puissante garde qu'il a mis en place autour du comte parvienne à contenir les forces royales le temps que ce malentendu s'éclaircisse.
Deux de ses commandants, la grande Sylmeria de Poitiers et le fort Greywulf de La Trémouille, ainsi que leurs hommes sont spécialement détachés à la garde de Son Infinie Grandeur Faooeit de Surgères.
Se tournant vers son écuyère il lui demande son épée qu'il ceint calmement.
-Je vais rassurer mes hommes, l'affaire est grave, mais il ne faut pas s'affoler; le comte est sous bonne garde, c'est l'essentiel.
Il aimerait lui-même être aux côtés de son suzerain, mais à la réflexion il se juge bien plus utile ici, ce sera la dernière ville visitée par le cortège après tout, et il espère bien avoir la fierté de présenter à la cour ses troupes d'élite parader avec toute la grandeur poitevine.
Malgré son affolement personnel il préfère minimiser lincident pour ne pas encourager des réactions vives et violentes.
Hochant la tête à lintention de son second, il sort de la pièce suivit des deux Aigles vers la salle commune de lArmée de Thouars.
Un homme courant dans le couloir vient interrompre son élan.
-Qu'est-ce encore?
-Seigneur Cyphus pff.., le pff.. prévôt Chuichian m'envoie.
-Et bien, qu'y a-t-il? Parle ? Le questionne Cyphus.
-Le Roy.. pff.. Est-il bien mort ?
Le capitaine a un léger mouvement de recul.
-Mais non voyons, juste une blessure.. Vas donc le rassurer, la situation est sous contrôle, larmée contient l'affaire.
Voyant le pauvre homme souffler, il lui dit gentiment de se faire remplacer, à son soulagement.
-Voilà les rumeurs qui montent, soupire le seigneur dErguenault, probablement notre pire ennemi à venir.
Second Quentinx, les Aigles sont-ils prêts ?