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[RP] Cortège royal, l'étape poitevine - L'attaque du Roy

Mariealice
[Ouragan en marche]

La nuit avait passé avec son cortège de questions, de rumeurs, de discussions et d'énervements.

On lui avait dit à plusieurs reprises de se calmer, mais comment pouvait-elle se calmer dans un telle situation? Trop longtemps que le feu couvait. Et là on venait d'approcher un boutefeu et de le poser innocemment sur des braises rougeoyantes.

Et toujours les mêmes demandes. Qu'allait-on faire? Prendre le château d'assaut? Mettre la tête du Comte sur une pique? Qui avait fait ça? Un nom, des nom.. Peu importe mais un ou des coupables à faire hurler de douleur. Comme si cela pouvait apaiser la rage rongeant ses nerfs.

Petit à petit tous se regroupaient, conscients qu'il allait y avoir une suite. Mêmes mots revenant, même incompréhension. Attaque du Roy... On avait attaqué le Roy.

Dormir un peu, blottie contre Flaiche qui lui aussi, faisait de son mieux pour l'apaiser. L'avait-il déjà vu dans un tel état? Oui, lorsqu'on attaquait le Limousin. Mais cela restait rare.

Sombrer dans le sommeil peuplé de cauchemars, images de corps étendus en sang, le Roy... Son visage changeant, les lieux aussi... Autre temps mais toujours ce sentiment d'impuissance, de ne servir à rien, de n'avoir pas été là, de ne pas avoir protégé.....

Et ces cris... Ces....


Vicomtesse, un pli pour vous.

Sursaut, réveil brusque, furieuse, et en même temps soulagée de ne plus voir et entendre.

Elle attrapa le dit pli d'une main fébrile, ayant reconnu le scel.

Citation:

Ordre est donné de garder à vue le Comte du Poitou. Nul délai, gardez-le sous bonne garde des gardes royaux. Idem, garde à vue pour la dénommée Icie, laquelle a porté l'épée sur Sa Majesté.

Ci-joint mon scel pour attester de la véracité de mes dires.

Armoria de Mortain


Bien. Au moins de l'action. Au moins quelque chose à faire.

Regard sur les gens présents, raclement de gorge pour attirer l'attention.


Un peu d'attention s'il vous plait. Je tiens en main un ordre de Son Altesse Armoria.

Lecture faite à haute voix pour que chacun sache ce qu'il en était.

Bien, il faut maintenant s'organiser pour cela, savoir où sont les membres du cortège qui ne sont pas présents ici. Et rapidement. Personne ne fonce au château seul et sans mon ordre. Je ne veux pas déclencher de guerre civile. Suis-je assez claire?

Réfléchir, attendre que chacun soit là, puis agir. Agir pour ne pas sombrer tout à fait.
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Mysouris
Mal au crâne de la veille. Pas tout compris de ce qu'elle avait pu dire ou faire. Se souvient pas de grand chose, juste que Elliandra et Azzera la regarde d'une façon étrange. Elles lui ont raconté qu'elles avaient pris du retard en raison de son état de faiblesse, laissant ainsi l'escorte s'éloigner, arrivant même derrière le groupe du Roy et d'Armoria. Elles lui avaient rapporté ses paroles, et elle ne se reconnaissait pas dans les mots. Pourtant il fallait bien que ce soit vrai.

Soupire aux lèvres. Qu'avait elle fait ce soir là à Niort ? Souvenirs qui sont furtifs. Peu importait à présent, le Roy était blessé, et le rassemblement ordonné. Alors quelques soient ses douleurs au crâne, il lui fallait montrer qu'elle était une DB, et qu'elle serait présente pour la suite.

Si cela ne changeait rien à ce qu'elle avait pu faire ou dire, cela changeait quelque chose à sa conscience à elle.

Elles arrivèrent du coup à l'endroit où le rassemblement avait été donné par Marie Alice.
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Ecuyère Dame Blanche
Elliandra
[A Poitiers]

Cette nuit... Elle ne l'oublierait jamais, c'était certain.

Après l'appel de la Princesse, les Dames Blanches étaient sur le qui-vive prêtent a prendre part à un quelconque combat. Mais on leur avait demandé de continuer vers Poitiers et d'attendre les ordres. Après s'etre assurée que Mysouris tenait sur son cheval malgré son profond sommeil, Elliandra était retournée sur sa monture.

Elles avaient passé la fin de la nuit dans la capitale mais le sommeil avait été peu réparateur. La Damde de Millac tentait de ne pas penser aux événements futurs. Une attaque poitevine? Elle ne l'aurait jamais cru... Le Comte n'aurait jamais osé... Peut-etre lui faudrait-il alors une bonne fois pour toutes choisir un "camp"... Mais elle repoussait ce jour le plus possible, la décision ne serait pas facile a prendre...

A présent, Elliandra suivait Mysouris, Azzera à ses côtés, répondant à l'appel de rassemblement de Marie Alice. La veille, elle avait été dure avec l'aveugle, la secouant assez durement dans sa fureur... Elle espérait que personne ne l'avait entendu, ce qui aurait été peu probable vu la force qu'elle avait utilisé pour crier cette phrase... Avec un peu de chance, personne ne savait qui l'avait prononcé... L'avenir le dirait... Elle espérait que les conséquences ne seraient pas désastreuses...

Elle posa une main sur l'épaule de sa Lieutenante comme pour la rassurer et se faire pardonner de l'avoir malmenée...

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Armoria
A Niort, le deuxième jour

Elle regagna Niort aux petites heures du jour, robe de voyage tout aussi crottée que sa chaude cape, son cheval fumant sous elle, affamée, fourbue, enragée... Et surtout, bredouille. Les douleurs qui déchiraient ses entrailles répondaient à la tempête régnant sous la blonde chevelure dont le sage ordonnancement avait abdiqué au long de la vaine poursuite.

Aux portes de la ville, elle se renseigna pour savoir où était le Roy. Avant toute autre chose, savoir comment il allait. On lui fit savoir que les autorités de Niort avait tout mis en oeuvre pour sa protection. Ses yeux se plissèrent, ses poings se serrèrent sur les rênes... Puis, respirant profondément, elle se domina. Trier le bon grain de l'ivraie. Elle se refusait à croire que le peuple cautionnait cela.

Remerciant le maréchal qui l'avait renseignée, elle talonna sa monture et se dirigea vers le donjon.

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[Je vous ai envoyé une lettre RP ? Vous pouvez l'utiliser. Membre du fan-club "boisé forever"]
Azzera
Azzera se tenait près de ses soeurs, sans vraiment pouvoir trouver d'excuse au comportement de Mysouris la veille.
La lieutenante semblait ne pas avoir retrouver toute sa force, néanmoins, elle avait toute se tête à cet instant précis.



Un peu d'attention s'il vous plait. Je tiens en main un ordre de Son Altesse Armoria.

Prise de connaissance du pli lu haut et fort.


Je ne veux pas déclencher de guerre civile. Suis-je assez claire?


Oui claire, elle l'était.
Sans aucun doute possible.

Les dames Blanches se tinrent donc prête.
Epée dans le fourreau, dague à portée de main, miséricorde en place... oui, elles étaient prêtes.



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Il a su envouter ma vie!
E_newton
La veille, alors qu’il patientait sagement au pied de l’étendard, il avait vu arriver Engue, suivi de près par Cerrid et Marie …
Alors qu’il se réjouissait de les voir enfin et appréhendait déjà un petit séjour en taverne autour d’une tisane bien chaude, il s’étonna de les voir tous trois dans un état plus que surprenant.
Le pas était vif et certain, leurs visages étaient blêmes et pourtant leurs yeux reflétaient une colère contenue …
Sans un mot, Engue lui tendit la missive qu’Ethan s’empressa de parcourir ; Ses mâchoires se serrèrent instinctivement, il venait de comprendre l’objet de leur silence.
Ainsi donc les Poitevins avaient osé ! Quelle infamie ! Attaquer ainsi le Roy par traîtrise ! Alors qu’on leur avait rabâché les oreilles afin que soit fournit l’état exact des troupes pour leur établir des laissez-passer …
C’était donc là leur stratagème initial ! Pouvoir déterminer au mieux des forces en présence et les prendre au piège alors qu’ils s’en venaient confiants …
Par la Licorne, cela allait se payer ! Prisonniers ou non de la Capitale Poitevine, ils allaient comprendre que ce crime ne demeurerait pas impuni !
En parlant de prison, Ethan prit subitement conscience de leur présence bien trop repérable, il s’empara donc de l’étendard qu’il replia et remisa comme à son habitude sous sa chemise. Toujours silencieux, il signifia d’un léger mouvement de tête à Engue, qu’il était prêt à les suivre …

En cette seconde matinée, l’ordre venait d’être donné par Marie de recenser les troupes. Les choses semblaient désormais s’accélérer et il fallait se tenir prêts.
Qui aurait pu penser à un seul moment que le cortège Royal aurait à subir une telle trahison ?
L’heure de rendre des comptes allait bientôt échoir, et déjà tous les membres des Ordres Royaux s’apprêtaient à honorer leurs serments.
Les visages étaient fermés, les armes prêtes à sortir de leurs fourreaux, et les femmes et hommes présents prêts à donner leurs vies pour venger le Roy !

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Sonate
Le comte avait prononcé ses mots terribles d’une voix chavirante sur une jonque au mât troué. Du statut de guérie, Sonate passa a celui de malade a nouveau…voila que l’a grandeur était toutes relative. L’ogreuilleux comte pensait a lui…il pensait a son avenir.

-Il faut agir, prendre maintenant la décision de tout arrêter, l’avenir du peuple du Poitou en départ…et tant pis pour nos liberté. Si nous continuons, la France nous verra en félon et nos liberté sont réduites à celle d’un angevin face a sont gouvernement, c'est-à-dire a l’âpre nullité.

Sa voix n’était ni assurée ni convaincu, agrémenté seulement d’une point de déceptions. Elle toussota afin de se reprendre et d’offrir a ses collègue, au comte, la voix d’une femme qui sait…chose qu’elle ne réussit pas et reprenant son monologue, sa voix chuta dans les méandre du « hors de soi », cestuy-là que l’on ressent lorsqu’une situation nous echape.

- Nous devons faire du Poitou le plus féal des vassaux de France… offrez donc au peuple le plaisirs de voir un grand de ce monde choir sur le gibet. Le sang abreuve en pardon le cœur des hommes, et dans cela un roi ne differe nullement d’un paysans.

Son calme revenait peu a peu…sa respiration se faisait plus lente. Elle se tournait et plongeait ses yeux du plus brillant des verts qu’il soit dans les yeux dans chacun des conseillers en insistant quelques peu sur le comte.

-Et peut être, tendre comte, pourront nous ensuite faire ce qu’il est nécessaire de faire…avec honneur et grandeur, élégance et pana…

Elle s’arrêta, ne terminant pas le mot qu’elle allait prononcé et que sonnerait comme une insulte au yeux de tous, ou pire, comme une jeu de mots de trop mauvais goût. La femme d’image qu’était Sonate ne pouvait se le permettre.

-Du moins, lorsque les valeurs qui sont les nôtres auront regagner nos rangs. Là, nous irons avec vous a la victoire.

Un léger sourire malicieux vont orner sont visage lorsqu’elle rappela la devise du comte guerrier.
Nebisa
Le soleil levé, c'est un page bien embarassé qui vient trouver la Vicomtesse Marie Alice, sa livrée à la fleur de lys lui garantissant les accés auprés des gens de la Cour...

Il avait reçu la veille l'ordre de délivrer son message uniquement une fois le jour venu, et la Dame enceinte et glaciale qui lui avait fait cet ordre l'avait menacé, avec bien trop de détails, des pires maux si jamais il ne respectait pas la consigne pour que l'envie lui vienne de ne serait-ce qu'y penser...


    Marie, je suis partie cette nuit avec Lune' et Dame Altea vers Niort.
    Je suis navrée de ne pas avoir prévenue, d'être partie sans escorte mais nous devions être discrète... Nous suivrons la route qu'aurait du prendre les coches du Roy et de la Princesse d'Etampes, jusqu'à trouver trace de ce qu'il a pu se passer et finalement regagner la cité Niortaise.

    Je laisse Elisa avec Crillus à Poitiers, je ne veux pas qu'elle soit exposée. Lune' veut être prés de la princesse, Dame Altea et moi même devons être auprés du Roy pour... si des soins sont nécessaires...

    Taches de contenir la menace sur Poitiers le temps que la situation s'éclaircisse... Il ne faut pas que la situation dégénère ou que le peuple panique, se croyant menacé par la faute de ses dirigeants...

    Je te manderai des nouvelles sur la situation à Niort dés que je le pourrais.

    Bon courage, prends soin de toi, ne trucide personne si ce n'est pas nécessaire.

    Neb

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Sancie
[Niort, le donjon]

Sancie faisait les cents pas devant la porte du Donjon, attendant d'éventuelles nouvelles ou besoin.

Elle relisait en boucle le courrier de Cristof que Datan lui avait confié, la rage au ventre


Encore... murmura-t-elle sourdement.

Elle soupira et regarda de nouveau vers les portes du donjon, cherchant ce qui pourrait être nécessaire... n'importe quoi pour l'occuper et chasser la fureur qui était entrain de l'envahir.

La jeune femme replia la lettre se retenant tout juste de la réduire en miette. Elle la fourra dans le fond de sa poche et reprit ses aller et venues réfléchissant à voix haute pour chasser ses pensées


Un médecin ? un prêtre ? Une danseuse ?

Sa dernière idée lui arracha un sourire et elle s'arrêta de marcher, observant les défenseurs qui faisaient leur ronde
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Toujours dire ce que l'on pense, ne jamais penser ce que l'on dit
Champion du Poitou
Zalina
[A Poitiers le jour de l’agression]

Le Comte avait parlé d’une surprise dont tout le monde se souviendrait une fois arrivé à Poitiers. Connaissant les « surprises » du Comte, Zalina avait préféré prendre un peu d’avance sur la lance des Dames Blanches qu’elle avait intégrée depuis peu et arriver rapidement en ville.
Là bas, rien d’exceptionnel à priori. Des rues calmes, des auberges aussi… Pas d’assassin dissimulé, pas de soldats plus que nécessaire. Elle avait fini par se rendre à l’auberge pour passer une bonne nuit avant la prochaine invention de Son Infinie Grandeur, sans même prévenir ses Frères.
Mais le sommeil ne venait pas. Trop inquiète, trop de question et cette erreur de laissers passer qui ne la lâchait pas. En plein milieu de la nuit, elle finit par se lever et se rendre aux écuries. Une ballade dans les environs la détendrait peut être. A défaut, elle ferait quelque chose en attendant le lever du soleil.


Nom de Diou… trois noms… Il a fallut que j’oublie trois noms sur cette Putain de liste !!!

Frison sellé, elle quitta l’écurie, puis la ville pour partir au galop sur les chemins en prenant la porte menant à La Trémouille.

[Le lendemain de l’attaque – Poitiers]

Elle passa la nuit dans la campagne, seule avec sa monture, au calme, et ne revient que le lendemain matin. Dès les remparts passés, la boule de son estomac revient. Il y avait quelque chose de différent par rapport à la veille. Les rues désertées, et une atmosphère plus lourde que la normale, même pour l’arrivé du Roy dans une ville comme Poitiers.
Tout le monde semblait la regarder de travers. Oui, bon, un peu comme depuis son retour en Poitou, mais en pire.

Au pas, Zalina prit la direction de l’étendard de la Licorne. Là bas, elle saurait bien ce qui se passe.
Elle y arriva tout juste pour entendre la lecture de Marie Alice. Le Comte et Icie en garde à vue ? Icie qui a porté l’épée sur Sa Majesté ? Ce n’était quand même pas çà la surprise de Faooeit ??? !!! Non… elle ne parvenait à y croire. Il n’avait pas pu faire çà. Il détestait la Curia, oui. Mais pas au point de s’en prendre au Roy. Pas à ce point là. Pas au Roy en personne…
Rester calme et éviter de s’emballer sans avoir des explications précises. Rester calme et ne pas réagir sous la colère…

Mariealice a écrit:

Un peu d'attention s'il vous plait. Je tiens en main un ordre de Son Altesse Armoria.
Bien, il faut maintenant s'organiser pour cela, savoir où sont les membres du cortège qui ne sont pas présents ici. Et rapidement. Personne ne fonce au château seul et sans mon ordre. Je ne veux pas déclencher de guerre civile. Suis-je assez claire?


L’épée au fourreau, tout comme ses deux dagues, Zalina hocha la tête à la fin du discours de la PSE.


Très claire, M’dame.
Honneur, Bravoure…


Zalina se tourna vers Ethan dont elle connaissait le caractère impulsif. Elle posa la main sur son bras avant de finir la devise de l’Ordre.

Et Justice.

En espérant que personne n’irait faire couler le sang inutilement.
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Absente du 23 au 30 décembre


L’épée au fourreau, tout comme ses deux dagues, Zalina hocha la tête à la fin du discours de la PSE.
Collemund
[Niort]

Colle sortait de chez lui, visage enfariné, veille cette nuit et au matin cavalcade résonante sur le pavé. Des coursier de ci de là fleure de lys ou pas aux moins eux savaient ils où ils allaient. Prenant garde à la traversée il se dirigeait vers Sancie visiblement turlupinée et Datan surement affairé.

Il en avait vu d'autre, il était préoccupé mais loin de la panique, c'était un évènement grave mais céder a la passion pouvait le rendre pire. 'important était de garder calme et mesure le temps que lumière soit faite.

Hochant la tête en guise de salut :


Bonjour à vous, les nouvelles quelles sont elles ?
Mariealice
[Poitiers, jour 2 – On s'organise]

Un par un ou en groupe, rassemblement qui se faisait.

Marie quant à elle, s'était assise, demandant de quoi écrire, sortant ses sceaux pour finalement ne garder que l'officiel.

Plume courant sur le parchemin, pause pour lui donner à boire avant de reprendre son parcours.

Un mot à Armoria pour joindre au scel.

Citation:

Votre Altesse,

Votre demande a été reçu comme le prouve l'objet ci-joint.

Je m'occupe de l'ordre transmis et serai accompagnée pour cela par les gardes royaux et les OR.

Prenez soin de vous et du Roy.

Marie Alice


Nouvelles têtes, le duo infernal. Eusaias et Snell. Heureuse de les voir néanmoins. Enfin jusqu'au moment où ils lui annoncèrent n'avoir pas de laisser passer.

Dire que la colère éclata, c'est peu dire. Ils étaient là à fanfaronner, lui demandant de pouvoir à ce désagréement... Alors oui elle éclata, furieuse, incapable de comprendre qu'ils ne se rendent pas compte de la situation explosive qu'ils ne faisaient qu'empirer, en rage que cela les fasse rire. Et cette fois, ils voulaient demander à la Princesse de le faire.

Elle se mit dans un coin, rédigeant en toute hâte une missive tandis qu'Eusaias posait une fleur devant elle. Fleur qu'elle prit une fois la missive scellée pour la jeter par la fenêtre tandis qu'un garde partait à la recherche du messire Chuichian.

Citation:

Messire Prévôt bonjour,

Je viens de rencontrer en taverne messire Snell et Eusaias qui sont arrivés en Poitou accompagnés de dame Zhaïa, l'épouse de ce dernier.

Il semble qu'ils aient oublié de demander un laisser passer. Ils viennent tous les trois de Bourgogne et font partie du cortège.

Je me permets donc de vous demander de leur en fournir un et vous présente mes excuses pour eux.

Marie Alice Alterac
Premier Secrétaire d'Etat


Salut de la tête avant qu'elle ne sorte pour prendre l'air avant de les égorger tous les deux.
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Snell
[Thouars – Le jour de l’agression]

Incrédulité. Consternation. Inquiétude.

Les pensées du Borgne n’allèrent pas du tout vers le Roy, mais vers Elle. Celle pour qui il avait quitté sa Bourgogne bien-aimée. Comment allait-Elle ? Est-ce qu’Elle avait été blessée ? Ou pire ? Et le secret au creux de son ventre ?

Il rageait de son impuissance. Il aurait dû y être ! Il aurait dû la protéger ! Si seulement il n’y avait pas eu ces troubles en Bourgogne… Si seulement il n’avait pas été retardé à Nevers… Si seulement il était arrivé plus tôt… si seulement…

Mais elle n’avait rien ! Elle était sauf ! Seul le Roy était blessé. Snell en avait eu la confirmation de la bouche même du Prévôt du Poitou.

Soulagement partiel, mais inquiétude tout de même.

Lorsqu’il éperonna sa monture vers Poitiers, se fut avec une rare intensité.



[Poitiers – Le jour suivant]

Encore des problèmes. De la bureaucratie, maintenant ! Des laissez-passer ! Il en avait cure, des laissez-passer ! Ce ne sont pas la menace des geôles poitevines qui l’empêcherait d’atteindre son but.

Retrouvailles avec la Vicomtesse Marie-Alice. La belle occasion de cacher ses inquiétudes derrière une belle dose de fanfaronnade. Surtout avec Eusaias qui se met de la partie. Le sujet des laissez-passer revient. La Vicomtesse est drôlement jolie lorsqu’elle fulmine. Pourtant, elle règle quand même le problème. Y a-t-il des limites à la chance du Borgne ? Il espère juste que la Vicomtesse ne lui en voudra pas trop. Et la pauvre dame Cerridween qui semble être sortie de la rencontre traumatisée…

Enfin, il reste le dernier droit. Malgré le chaos qui semble régner dans le duché, Snell n’est pas prêt de s’arrêter.

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Carmody
[Poitiers, le jour de l’agression, une journée de murmures.]

Comme bien souvent depuis quelques semaine maintenant, le Carmo cheminait sur les route du royaume Avec un compagnie qui lui était toujours plus agréable. En ce jour il voyait les remparts de Poitiers qui se dessinait et un soupir traversa ses lèvres. Ca soir ils aurait l’occasion de jouir d’un peu plus de repos a ce qu’on lui avait annoncer. Mais à peine avait il passer les porte de la ville qu’une sensation étrange le prit au entrailles. Quelle était donc l’origine de ce malaise qu’il ressentait soudain ? Un frisson puis il détourna son regard vers le visage de la belle chasseuses qui était a ses cotés, apportant de nouveau sourire sur ses trait.

Ce jour le Carmo entendit nombres de murmures et de rumeurs sur un incident qui s’était déroulé sur la route qu’il avait emprunté lui aussi. Plus le soleil déclinait et plus les bruits tendaient à se préciser se voyant même apporter quand tard dans la soirée, il fit des rencontres plaisante au sein des tavernes de Poitiers. Encore une fois l‘ignorance pesait à l’Enfant Terrible mais les regards ses compagnons ne lui laissait guère de doutes sur ce qu’il devrait faire au plus vite : Retrouver ceux et celles qui lui donnerait la version la plus proches de la vérité. Mais pour l’heure malgré le trouble qui habitait son esprit depuis son entrée en ville, ce fut une douce silhouette teinté de malice et de complicité qui devient le centre de son attention et la matière sous ses doigts tandis que dans les profondeurs de la nuit les étoiles brillaient sur un monde qui ne cessait sa course. Et ce n’était certainement la seule chose qui cesserait à cet instant.


[Poitiers, après une nuit pour le moins agitée.]

De nouveau plongé dans la douceur des bras de sa compagne, le Carmo n’avait pas vraiment le goût de quitter bien qu’il savait qu’il faudrait a un moment s’y contraindre. Mais qu’importait il avait encore bien le temps de penser a cela la journée ne faisait que débuter pour eux et a voir l’air mutin de Naluria quand leur regard se croisèrent, il avait tout deux une autre idée pour occupé le temps avant de reprendre leurs obligations de la journée. Ainsi ne furent il pas enclin a sortit de cet chambre sans la réaliser tout leur saoul.

D’abord coups légers, enfin à leur appréciations de l’instant, qu’ils n’entendirent pas, puis finalement martèlement contre la porte au point qui lui fit abandonner l’ivresse de l’instant et la douceur de l’enveloppe qui l’entourait pour s’enquérir de la source de ce remus-ménage. Ce fut donc d’une voix résignée mais qui se voulait accueillante qu’il répondit en ouvrant légèrement la porte.


Bonjour. Que nous vaux le « plaisir » de votre venue en ce début de journée?

Un homme dans une livrée dont le Carmo ne reconnu pas de suite les couleurs était devant la porte le poing levé et les yeux baladant dans tout les cotés, l’air sensiblement gêné et cherchant où poser son regard avant de finalement choisir que le plus sur serait les yeux du sieur qui lui parlait.

Je… c’est… La vicomtesse d’Eymoutiers a demande que tout les membres de l’escorte Royale se rassemblent et donc vous…. Enfin il faut que vous y soyez aussi avec… La journée est déjà bien entamé vous savez…

Oui, certes, un détail ça.. Enfin j’ai compris, nous venons quand nous aurons… au plus vite.

Et y a une jeune rouquine dans une chambre pas loin, elle est des nôtres donc si vous pouviez le prévenir aussi je vous en serai fort reconnaissant. Dites lui que c’est son frère lui trouvera comme cuisiner du poisson si elle vient. Comme ça vous pourrez pas vous tromper de fille.


Un sourire mi amusé mi malicieux et des yeux rieur furent les dernières vision que l’on pu avoir de lui avant qu’il ne referme la porte. Revenant près de Naluria, il lui susurra a l’oreille tu as entendu je pense nous allons devoir nous empressé pour ne pas les faire trop attendre…..

[i]Ainsi donc le couple descendit et trouva le rassemblement sans trop de mal. L’agitation et les discussions ne laissaient pas de doute possible sur ce qui se déroulait en ces lieux. Le Carmo avait commencer a prendre de plus en plus l’habitude d’écouter plus que d’ordinaire avant de ses lancer des actes qui aurait pu être problème quand il jugeait la situation importante. Cela arrivait fort peu souvent il fallait dire mais celle ci en faisait partie.

Et donc tacha t il de trouver dans les rangs des forces royal une place qui lui permettrais d’en savoir plus très rapidement. Quand il put enfin avoir vision et ouie satisfaisante sur son Amie Lapin blanc, ses yeux parcoururent la salle a la recherche de son renardeau. Où pouvait elle être ? ah sûrement qu’elle saurait quoi faire au moins pour se être au bon endroit. Comme elle aimait dire : Ce que Tartasse veut, Dieu veut. Le Carmo la savait capable de s’occuper d’elle même même si il ne lui avouerait pas avant longtemps. Reprennent attention sur la Première Secrétaire d’Etat, il attendit de connaître la suite des évènements.

Dans la tête du Carmo tout tentait de se mettre en pale parmi ce qu'il avait entendu. une épée porté sur le roy, la garde a vu du comte et d'une dame, les gardes royaux demandés, ne pas laisser les poudres s'enflammer et s'organiser pour éviter les débordements. cela en faisait beaucoup pour lui. il avait un peu de difficulté a voir si loin mais il allait lui falloir maintenant. Muré dans un silence bien inhabituel, les yeux du Carmo perdirent peu a peu de l'insouciance qui les caractérisaient.

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Sylmeria
[Poitiers – lendemain de l’agression, castel de Vouneuil sous Biard]
Encore calme…et le calme l’énervait. Assise derrière son bureau, elle feuilletait les rapports de présence apportés par ses lieutenants, pour y lire toujours les mêmes choses, mais toujours si peu de consignes et d’explications claires…Son pigeon avait bien eu le temps de se remettre de la gentille frénésie de la veille.

Elle sortit de son bureau, ne prenant que son épée pour filer plus vite et moins attirer l’attention. Elle rejoint plus tard l’entrée du castel pictave. Là, quelques badauds se pressaient, en quête de nouvelles à rapporter dans les tavernes. Elle s’arrêtait quelques instants lorsque les badauds la connaissaient ou qu’elle croisait certains de ses amis. Certains étaient terriblement motivés à l’idée de vivre un grand moment d’histoire, d’autres affolés à la perspective des conséquences qu’une tentative de régicide pourrait engendrer dans leur vie et au cœur même de leurs foyers.
- Le Roy est-il mort ? Il est où ? Pourquoi son cortège est encore là ? Ils vont nous attaquer ? Qui a attaqué le Roy ? Pourquoi ? Qui ? Comment ? Et maintenant ?

Toujours les mêmes questions, mais l’information circulait mal. Et il serait bien trop facile de mettre le feu aux poudres par des réponses incorrectes ou orientées…Sylmeria avait cessé de se poser des questions, il y avait mieux à faire pour l’instant

Elle tenta donc au mieux de rassurer les paniqués, et de calmer les excités.

- Les réponses, nous en attendons tous, restons calmes, et armons-nous…de patience .

Enfin, elle se dirigea vers la patrouille des Lions de garde devant l’entrée principale du château du comte. Elle les rejoignit, se frottant les mains pour se réchauffer. Sur les remparts ou au pied du château, la nuit serait froide, c’était la seule certitude qu’elle avait.
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