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[RP] Cortège royal, l'étape poitevine - L'attaque du Roy

Rosie_posie
[Poitiers, une chambre plus loin, la tanière du Renard]

Rosie était assise parterre, une sacoche dans les mains et le contenu de celle-ci sur le sol.

La veille en taverne, son frère avait eu la brillante idée de lui parler de cuisine ou plutôt de comment cuisiner les poissons et avait fini par dire qu’il avait un livre de recettes. Cette déclaration n’était pas tombée dans l’oreille d’un sourd mais bien dans celle son goupil de sœur. Ainsi une fois couchée, Rosie n’était pas arrivée à trouver le sommeil et avait décidé de se mettre en quête de ce livre.
Faisant une nouvelle fois honneur à son surnom de renardeau, elle avait réussi à se faufiler dans la chambre du Loup et à se saisir de ses sacoches qui étaient à l’entrée. Par chance, le tit démon n’avait rien entendu. Il devait sûrement dormir et même rêver vu les gloussements qui s’échappaient de sa chambre !

La pestote, de retour dans sa chambre, avait décidé de ne pas faire dans le détail et avait tout déballé pour trouver l’objet de sa quête.

Elle était donc assise parterre entourée d’un tas de vêtements masculins –ceux de son frère- et de quelques atours féminins qui devaient être des souvenirs de dégustations poissonneuses de son frère.

Et c’est à cet instant qu’on décida de frapper à sa porte. La pestote grimaça d’être ainsi perturbée dans sa recherche –c’est qu’elle y tenait à ce bouquin de recettes !- et alla ouvrir.
Derrière la porte, un page encore tout rouge et gêné, d’où pouvait-il venir pour être dans cet état ?


Hum… hum…

La pestote en chemise de nuit –elle n’avait pas eu le temps de s’habiller avec ses investigations- fronça les yeux en voyant le page virer au rouge pivoine. Mais qu’est-ce qui lui arrivait à celui-là ?!

Damoiselle votre frère m’envoie vous prévenir qu’il vous prom…

Le page s’interrompit, regardant par la porte grande ouverte. Rose tourna la tête et ne comprenait pas l’interruption. Rien n’avait bougé dans la chambre, toujours le tas de vêtements d’homme éparpillé. Qu’est-ce qui lui arrivait encore à celui-là ?! Il avait des tics ou quoi ?!

Qu’est-ce que me veut mon frère ? Vous allez parler oui ?!

Mais quelle famille… marmonna le page avant de poursuivre

Votre frère m’envoie vous prévenir qu’il vous promet un poisson si vous descendez rapidement.
Voyez-vous damoiselle, toute l’escorte royale est demandée rapidement en bas par la vicomtesse d’Eymoutiers ma mai…


J’arrive toute suite !!! l’interrompit-elle en partant en courant se changer sans faire attention à la porte laissée ouverte.

Rendez-vous en bas damoiselle! Grand Dieu où suis-je tombé… Finit le page en refermant la porte.

Le renardeau quant à elle se dépêcha de sauter dans ses braies et d’enfiler sa chemise. L’heure n’était plus à prendre son temps, ni même à chercher le livre de cuisine ô combien important pourtant !
Non !
Si l’escorte royale au complet était convoquée c’est que les bruits qui couraient les rues la veille étaient vrais : il était arrivé malheur au Roy !

Rosie sortit de sa chambre en courant, sans même prendre le temps de lacer ses chausses, se demandant bien pourquoi le page était parti.
Elle descendit les escaliers en courant et sans tomber –ce qui était un prodige avec des chausses délacées- et arriva en courant en bas, près de son frère qui semblait attendre qu’on vienne leur dire ce qu’il en était.
Enfin arrivée, elle laça ses chaussures, attendant inquiète qu’on vienne leur donner des nouvelles du Roy !

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Icie
Aux alentours de Poitiers: campement , 2 décembre

Des bruits, une sorte de roulement des craquements vers l'orée de la forêt toute proche.
Et soudain...


Maman Les Anzevins!! Il vont me manger!

Icie sent son coeur eclaté et sort precipitamment. Son sang ne fait qu'un tour. Là près, trop pres de la forêt, la petite fille fait face à un homme en cuirasse.

Un faible rayon de soleil en frappe le poitrail et nul alors besoin de nom caché sous le heaume........


Naysseeeeeeeeeee court, court.........

Icie degaine son épée en se précipitant sur lui, la rage au coeur

Pas ma fille, Penthievre !!! Saleté !!!!!!!

Les épées se choquent et s'entre melent,. Icie ne voit plus rien, n'entend plus rien que cette certitude : Nahysse, proteger Nahysse
Des eclats de colère dans les yeux, les coups qui decuplent ses forces et poussent l'homme à l'interieur du bois.
Mais c'est un rude adversaire, la peur qu'elle a eu pour sa fille, aveugle son raisonnement. Et ce brouillard qui brouille la perception.............


Il esquive, elle se tourne pensant sentir sa présence. Choc !! l'épée se lève......

Il est des secondes qui semblent éternelles, des lueurs de lucidité qui s'allument et s'éteignent comme une étincelle. Qu'est ce donc qui aux dernieres secondes a retenu son bras? qu'est ce qui a fait qu'une partie d'elle s'est soudain refermée sur un froid glacial ?............


Icie ne sait pas, elle n'a plus conscience, une douleur intense a vrillé son épaule, sa tête a éclaté en myriade d'étoile...........

Une voix tout au fond.... Nahysse, Nahysse, Nahyssse.......des pas chancelants.........Nahysse, Nahysse............chercher, chercher..........la brume qui l'enveloppe comme un lincel. Elle chancelle, sent qu'on la prend, la porte, entend des voix lointaines: ....galop....Salbart........fille...........Nahysse, Nahysse, Nahysse....................

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Naluria
[Poitiers, jour de l'agression]

Voyant depuis le BA avec l'escorte royale, Naluria avait pu revoir certains de ses amis et découvrir un peu plus la famille de celui à qui elle vouait sa vie. Le Périgord avait été pour la jeune femme une déception. Elle espérait dans le Poitou un renouveau alors que leurs pas commençaient à fouler le sol Poitevin.

Des murmures et chuchots s'élevaient à droite et à gauche, de bouche à oreilles à oreilles indiscrètes. Les rumeurs consernant l'éventualité d'une attaque du Roy par une armée poitvine commençait à naître. L'Officier Royal senti l'atmosphère tendu qui régnait dans l'escorte et notamment sur le visage de sa moitié. Lui aussi n'était pas sourd, et tout deux, unis par le Lys, ne pouvait comprendre que l'on puisse faire du mal au Roy et de se sentir impuissant face à cela. Tout cela était pesant. Maintenant la rumeur devait être avérée afin que l'inquiétude devienne colère et que les royalistes fassent assumer à qui de droit ce qui se disait actuellement...

Un regard de Carmo qu'elle observait déjà en ayant l'esprit ailleurs, la fit revenir à la réalité et sourire tendrement, comme pour se rassurer mutuellement sur les rumeurs qui parcouraient leurs oreilles.


***

La soirée en taverne fut la confirmation des rumeurs diffusées dans la journée. Déjà le couple savait que cela ne resterai pas impuni, et comme tout bons fidèles à leur Roy, leur épée et leur force serait à son service.

La route avait quelque peu fatiguée la jeune femme, qui, jour après jour sentait la fatigue s'accumuler sur son visage. Un doux baiser à son compagnons, un sourire à la belle rousse et un au revoir avant de rejoindre sa chambre louée à l'auberge où Carmo la rejoindra plus tard.





[Poitiers, après une nuit qu'on ne souhaite quitter.]

Douceur, chaleur, odeur, tout ce cocon qui nous entoure lorsque les premiers rayons du soleil traversent les carreaux et percent les yeux encore clos. Une légère gêne du à ce rayon inquisiteur réveille plus ou moins la jeune femme qui, dans un petit gémissement de fatigue se recolle un peu plus à son Adam, enlaçant une de ses jambes avec celle de son partenaire et enserrant un peu plus le corps carmodien. Un petit soupir et un sourire de bien-être en ressentant la chaleur corporelle contre son corps d'Eve. Alors qu'elle allait se rendormir, la respiration de son Être Aimé repris un peu plus de constance, son réveil était proche. Naluria sourit et ouvrit les yeux tout en lui dessinant des arabesques sur son torse encore protégé par le drap de lin et la couverture de laine bouillie. Se sentant observée, elle relève sa tête, supporté par l'épaule de Carmody, et croire le regard d'icelui. Elle sourit tout d'abord tendrement, puis après avoir déposé un baiser près du téton de son Désiré, elle lui sourit malicieusement. Un second baiser se déposa sur la peau du Loup lorsque de petit coup de firent entendre. La jeune amoureuse releva la tête et posa son regard sur la porte, interrogative.

Un tambourinement sur l'huis fit décider Carmody à quitter les bras de sa douce et tendre moitiée ainsi que leur nid de fibres douces et charnelles.

N'ayant pas prit la peine de se vêtir autrement que par sa nudité, Carmody ouvrit la porte et salua la personne face à lui. Naluria ne voyant rien, se posa sur son flanc en direction de la porte, la tête soutenue par une main accoudée sur le lit nuptial. La vue était on ne pouvait mieux. Une rondeur, un galbe, belles et musclées. Remontant la courbure des reins pour caresser du regard le dos de son partenaire, elle sourit lorsqu'elle arriva aux épaules et qu'elle aperçu la gêne de l'homme qui discutait avec le Grand Louvetier et soldat de la COLM.

Il tentait d'expliquer qu'il fallait réunir l'escorte royale... Journée bien entamée ? La jeune femme perdait souvent la notion du temps près de celui qu'elle aimait.

Après avoir refermer la porte de la chambre qu'ils avaient loués, Carmody se rapprocha d'elle pour lui sussurer quelques mots.


tu as entendu je pense nous allons devoir nous empressé pour ne pas les faire trop attendre…..

Un petit sourire malicieux naquit sur le visage nalurien. Il fallait s'empresser, mais donc point se préparer de suite. Elle écarta ses bras pour accueillir de nouveau sa moitié près d'elle, profitant un peu encore de leur chaleur et de leur corps avec de doux « je t'aime ».

***

Une fois habillés, le couple, tel deux asexués tant les deux avant les cheveux longs, et tout deux étaient habillés en homme. L'androgynie, ne pouvait être supposé tant les corps étaient différents dans leurs formes, leur stature et leur pilosité.

Ils descendirent les escaliers et entrèrent dans la salle de l'aubergiste, prirent deux petits pains afin de grignoter sur le chemin du rassemblement et de ne point souffrir de la faim si les actions et manoeuvres avaient lieu des leur arrivée.

Dès leur arrivée, quelque peu tardive mais heureusement ponctuelle quant aux ordres, le sérieux les gagnèrent. L'écoute attentive des évènements et la recherche du renardeau firent naître dans l'esprit du héraut une légère inquiétude. Comment allait le Roy ? Où était Rosie ? Puis quelque chose fit bouger ses braies, elle se retourna et aperçue le goupil en train de lacer ses chausses près de son frère. Elle sourit tendrement, pris la main de Carmody et s'abreuva des paroles de Marie-Alice qui était dorénavant leur chef, leur guide, le meilleur moyen pour répondre au service de Sa Majesté.

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Enguerrand_de_lazare
[Poitiers. Deuxième jour (normalement). Rassemblement des licornes]

Journée terrible et désolante. Dans toutes les rues de la capitale la rumeur s'était propagée, enflant, grondant telle tempête déchainée. De bouche en bouche, pas une commère, pas un galapiat qui ne savait, qui ne répétait.
Le Roy avait été attaqué. Les royaux allaient prendre la capitale d'assaut. Des armées marchaient sur le Poitou venant des provinces voisines. Le comte était en danger. Des combats, dans les faubourgs ouest, avaient eu lieu en fin de journée, escorte royale et mercenaires poitevins s'affrontant.
Rumeur. Mensonge. Désinformation. Peur. Angoisse. Tous les ingrédients étaient en cette cité réunis pour qu'effusion de sang ne tarde plus.
La mort n'avait pu avoir son du en la personne du Roy, elle se rattraperait sur le peuple.

Les licorneux, peu à peu, s'étaient rassemblés autour de l'étendard dressé par Ethan. Autour d'eux, membres d'autres Ordres Royaux, Gardes royaux, nobles de l'escorte. Tous arrivaient équipés en guerre, le regard mi craintif mi empli de rage et de désir de vengeance.
Ici aussi la rumeur enflait. Quelques bribes d'information réelle se mêlaient aux habituelles fantasques déformations de la vérité et c'est sans cesse que les plus au courant des faits rappelaient ceux ci aux oreilles des arrivants.

Bannière sagement rangée par un Ethan prévoyant.
Attente au coin des braseros rougeoyant, tandis que la nuit petit à petit était tombée.
Torpeur du cavalier, assoupi par instants, arpentant le rassemblement de long en large sans pouvoir déserrer mâchoire.
Sensation de réconfort à se voir ainsi entouré d'amis, compagnons de route ou frères d'arme, en les murs de cette poudrière, cette capitale qui, en un coup de folie brutale, pouvait se transformer pour eux en mortel bain de sang.

Longue veillée, interrompue au petit matin, le pâle soleil automnal n'ayant point encore percé totalement la pénombre de cette fin de nuit en nulle autre pareille. Cette nuit, peut être la plus importante de toute leur vie, qui s'accrochait encore désespérément aux ruelles et sombres recoins de la ville, comme pour ne pas céder au lendemain. Ce jour d'après qui pourrait décider de l'avenir même de la royauté.

Arrivée de Marie Alice, sa sœur bien aimée, portant missive et s'adressant à l'assemblée. Lecture de ce texte rédigé de la main de la Princesse Armoria ordonnant garde à vue du Comte. Nulle nouvelle du Roy. Aristote. Si seulement ils avaient pu savoir de façon certaine en quel état il se trouvait. La rumeur, là aussi avait fait son oeuvre et mille maux semblaient par instant tourmenter Sa royale Majesté, quand un battement plus tard, l'on ne parlait plus que d'une estafilade qui ne saurait mettre sa vie en péril.

Se rassembler. Soit. Puis, monter en direction du château de Poitiers afin d'obéir aux ordres de la Princesse.
Instinctivement la main senestre du cavalier se serra sur la poignée de son épée, tandis que la dextre, réflexe désormais ancien, enserrait une bourse de cuir maintenant vide à jamais, accrochée à sa ceinture.
Rapide coup d'œil à ses compagnons, puis vers sa sœur.


Manque t'il des licorneux? Ethan, toi qui as en charge une partie de l'organisation de cette escorte, sais tu ce qu'il en est et où seraient allé loger les absents? Nous irons ensemble à leur recherche si besoin est, un groupe restant ici. Je propose que ce lieu soit notre camp de sécurité. Il nous faudra dresser garde vigilante afin de surveiller étroitement les rues alentours et prévenir mouvement de foule ou d'armée.

Un signe de tête dans l'une de ces directions.

Je n'aime pas cette nasse. Je donnerais tout pour que nous bougions hors ces murs maudits...
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Bannière en réfection
Sebonemo
[Niort]
Obéissant promptement à Armoria, Sebonemo avait fait venir Philippe-Levan près de lui. Conscient que le petit devait être protégé et préservé, il l'avait installé au donjon dans une chambre adjacente à celle du roy. Ainsi, il pouvait veiller sur les deux. Il avait envoyé quelques instants plus tôt Forrest à Armoria avec le message suivant.

Citation:
Soeurette,
Tu peux venger le roy à loisir. J'ai pris ton fils et mon neveu sous mon aile. Moi vivant, il ne lui arrivera rien. J'aurai aimé participer à ta vengeance mais je reconnais les priorité. Laisse libre court à ta colère si tu le souhaites, ton fils est entre de bonnes mains. Je l'ai installé au donjon dans une pièce voisine de celle du Roy sur qui je vais veiller également.
Sois prudente soeurette et occis un ou deux malendrin pour moi.
Au besoin, tu sais ou me trouver.

Sebonemo
Cerridween
[Poitiers, attente]

La nuit avait été longue.
Comme toutes ses nuits où l’on ne dort pas. Ce n’était pas celle où l’on attend les lendemains qui chantent. Pas de celle où on regarde avec envie la robe de bal du lendemain, où des retrouvailles avec un ami qu’on n’a pas vu depuis longtemps. C’était de celle lourdes, dans le silence, où on attend. De cette attente pesante et désagréable, des matins incertains.

Le visage de la rouquine est faiblement éclairé par la lueur pourpre des flammes de la cheminée. Devant elle, Miséricorde. Cette belle lame, longue et effilée qui la regarde, posée sur ses genoux. Le symbole métallique et acéré d’un engagement. Devant elle, soulignée par le mouvement lumineux des langues du feu, la licorne qui en pare la garde semble prendre vie. Chaque courbure se révèle et semble vouloir s’extraire de la garde ornée. Te voilà devant la pire situation, Pivoine. Bien pire que les enfers que tu as vécu, arme au poing, à Montmirail, Rieux, Orléans. Celle que tu n’avais jamais imaginé tant elle t’était impossible à penser. Tu croyais qu’il n’y avait pas pire que le sang, les hurlements d’agonie et le choc des armes ? Naïve…
On a attaqué le Roy, Pivoine. Et vous avez failli à votre mission.
La rousse, le visage fermé, reste enfermée dans sa torpeur. Elle avait pensé que la Guyenne était un marasme sans nom. Elle l’avait quitté pour servir et retrouver le parfum des routes. Comment aurait- elle pu imaginé tomber dans un tel panier de crabe ?

La voix d’un homme d’arme, tenant une lanterne, la tire de sa contemplation silencieuse.


Errante, on nous attend…

Hochement de tête lent. La rousse noue sur sa tête un long tissu noir qui cache ses cheveux de feu et se lève. Elle est prête déjà, dans sa tenue immuable. Noire de pied en cap, de la chemise aux chausses, en passant pour le chaud doublet en laine. Déjà sa dague pend à sa ceinture, son couteau est bien lové dans son dos, en attente de retrouver l’air libre. Elle prend son mantel, le signe de ralliement de ses frères, et le met sur ses épaules. Dernier regard à Miséricorde, qui vient sagement se blottir dans son fourreau de cuir et rejoindre son flanc gauche au bout de sa ceinture.
Nouveau hochement de tête vers l’homme d’arme qui se dirige vers la porte. Et tous deux s’engouffrent dans la nuit. Les deux licornes marchent sans mot dire vers le lieu de rassemblement. Pas une âme qui vive ce soir sombre de décembre. La ville est pétrifiée dans le silence et la peur. L’atmosphère est lourde et pesante comme un soir d’orage, où planent les nuages de l’incertitude.

Bientôt, la lueur rassurante des braseros entreposés. Ils sont là.
La rouquine cherche des yeux des visages connus, pendant que l’homme d’arme s’assoie près d’un attroupement. Elle déambule, ombre dans l’ombre, autour des corps assis, des armes et des feux.
Un instant elle s’arrête.
Il est là déjà. Cette grande silhouette qu’elle reconnaîtrait entre mille, au milieu d’une armée déchaînée. Lentement elle s’approche. Elle pose une main sur l’avant bras du Cavalier. Ses yeux émeraude rencontrent le regard ambre où plane l’inquiétude. Pas un mot. Inutile. Elle reste quelques secondes près de lui. Rien de plus dans son attitude que celle d’une licorne près d’une autre.
Et pourtant dans son regard…
Sa main s’enlève lentement et elle continue sa déambulation nocturne. Après avoir fait le tour des présents, salué Ethan, ce frère qui avait tant fait pour cette escorte et qui était toujours là, présent, elle va s’asseoir.
Elle attend.

La nuit avait été longue. Et on ne peut pas dire que les rayons du timide soleil de décembre les avaient délivrés. Bien au contraire.
La voix de Marie Alice retentit alors dans le camp improvisé.


Un peu d'attention s'il vous plait. Je tiens en main un ordre de Son Altesse Armoria.

Alea jacta est… la rousse se lève et époussette de ma main les derniers affres de Morphée qui s’attardent sur ses paupières. Sa main se pose instinctivement sur la garde de son épée.

Bien, il faut maintenant s'organiser pour cela, savoir où sont les membres du cortège qui ne sont pas présents ici. Et rapidement. Personne ne fonce au château seul et sans mon ordre. Je ne veux pas déclencher de guerre civile. Suis-je assez claire?


La rousse hoche la tête pour elle-même. Ordre reçu et compris.
Déjà dans les rangs on cherche les absents ou les retardataires. Enguerrand semble en discussion avec Ethan. La rousse se porte à la hauteur des deux hommes.


Je n'aime pas cette nasse. Je donnerais tout pour que nous bougions hors ces murs maudits...

La rousse soupire.

Pas que cela m’enchante, frère, mais il va falloir pourtant s’habituer à ce guêpier. Pour ma part, je crois avoir vu tous ceux que je connais. Mais je vous suis s’il faut aller chercher du monde sauf si vous me pensez plus utile en restant en poste ici.
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Pivoine, le rouge vous va si bien.
Chevalier Errant de l'ordre royal de la Licorne
Datan
[NIORT, devant le donjon]

Datan n'y tenait plus. Il fallait des nouvelles du Roy, des informations sur son état ; on ne pouvait délibérément laisser sans information la population dont la rumeur commençait à se faire entendre. Des commentaires, tous les plus fous les uns que les autres circulaient dans la ville. Certain avait vu des cavaliers traversant la ville à vive allure, d'autres prétendaient que le Roy se mourait dans le donjon, d'autres enfin, annonçaient que les armées royales allaient prendre en main la ville et fermer toutes ses portes jusqu'à nouvel ordre.

La milice et la police avaient du mal à contenir ces rumeurs, colportées par des badauds de plus en plus pressants.

Datan s'approcha d'un garde, sachant Sancie toute proche, et lui demanda sur un ton sec, mais sans ordonner vraiment.
Ne pouvez-vous point demander en hauts lieux ce que nous pouvons faire ? Qu'on nous donne quelques directives afin que nous puissions y faire au mieux !
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Heureux père de Dune - Champion du Poitou - Conseiller municipal à Niort - Etudiant à Poitiers
Datan
[Niort, jour 2, devant le donjon]

Au même instant, le secrétaire de mairie, vin apporter une copie d'un ordre affiché au poste de police. Il le tendit à Sancie pour qu'ils le lisent ensemble :

Citation:
« De nous, Sonate Tolomei, conseillère de Son infinie Grandeur le comte du Poitou
A vous, gens d’armes et de prévôté,garant de la stabilité et du bon rendu de la justice.

Au vue des faits dont la gravité est a ce jours inégalée en Poitou, par la demande de son infinie grandeur Faooeit, vous demandons de poster de toutes vos villes un avis de recherches concernant Sa grandeur Icie la régicide disant qu’elle a faillait a ses devoirs de vassal de France en portant préjudice au roi et au grand comté aristotélicien qu’est le Poitou.

Son acte, fusse-t-il inconscient, est impardonnable et risque d’amener en Poitou des armées étrangères qui réduirait au néant notre prestige.

En cela, nous sommons a chacun des agents de nos services qui apercevrait la comtesse Icie de l’arrête et de la mettre en goele le plus vite possible, de nous en avertir afin que nous puissions mettre au fait Son infinie grandeur.

Nous vous demandons d’agir avec délicatesse face a la comtesse qui fut tout de même, pour le Poitou, une dame de talent et de la traité avec les quelques honneurs que lui permettent son rang.

Et pour qu’aucun ne mette en cause le présent épître, dont l’importance est capital, Son infinie grandeur le gratifie de son seing.


Quelle foutaise, souffla Datan à Sancie, je n'ose croire à un geste délibéré ; il ne peut s'agir de la comtesse, on a du tromper les troupes royales ! Une pâle copie qui en a pris l'apparence, c'est plus que probable...

Puis, relisant encore l'annonce, Datan laissa son imagination dériver, quant à la suite des évènements.

Mais la réalité le rattrapa, face au garde à l'entrée du donjon, dont il attendait réponse.
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Heureux père de Dune - Champion du Poitou - Conseiller municipal à Niort - Etudiant à Poitiers
Mariealice
[Poitiers – jour deux – cauchemars éveillés....]

La machine licorneuse se mettait en branle.

Elle chercha du regard les gardes royaux, non loin. Nul doute qu'eux aussi étaient ... Etaient.. Furieux? Incrédules?

Un page vint lui porter une missive alors qu'elle observait tout ce petit monde s'activer. Il avait l'air mal à l'aise et, dès celle-ci remise, se pressa de disparaître.

Froncement de nez, pourquoi cette fuite...

Scel connu. Nebisa. Un soupir. Bien, au moins la Chieuse enceinte ne serait point à Poitiers si souci il y avait. Et puis ses connaissances médicinales ne pourraient qu'être utiles. Là-bas.

Lentement, sans même s'en rendre compte, ses pensées voguaient, loin, remontaient le fil du temps. Peu à peu, le camps devenait flou, des images se superposant, des souvenirs...

Des tentes, frappées aux insignes des Ordres Royaux, d'Osts du Domaine Royal. Effervescence. Tension. Celle qui précédait chaque bataille. Celle qui montait, prenait à la gorge, faisait battre le coeur, courir le sang plus vite, aiguiser les sens, ne plus sentir la douleur et la fatigue.

Odeurs... De poudre... Reconnaissable entre mille pour qui avait déjà combattu. Et encore plus pour elle qui avait pour frère un adorateur de ce genre d'armes et s'amusait à trouver de nouvelles façons de s'en servir. Y compris pour refaire la décoration de la demeure de sa soeur.

De sang aussi... Celui qui coulait des blessures, qui venait rougir la terre froide de Touraine, à qui il importait peu la provenance pourvu qu'elle s'abreuve.

Cris... De ralliements. De souffrances. De guerre.

Rage... Rouge colère... Furie de voir tomber à terre homme après homme, femme après femme. De n'y rien pouvoir malgré l'énergie décuplée.

Défi... Lancé à un Oiseau désormais cendres éparpillées au vent. Blessure tandis qu'elle tombait, rejoignait la terre pour la nourrir à son tour.

Mort... Régnant en maitresse absolue sur la plaine... A peine détournée de son oeuvre par quelques humains venant soit soulager les blessés, soit les achever, soit les détrousser...

Bruits à nouveau, la ramenant au présent, la mettant face à une douleur et une vérité, qui, bien qu'enfouies, affleuraient régulièrement quand elle baissait sa garde. Elle les avait menés à la mort. Oh pas tous non. Certains n'avaient même rien eu, d'autres n'avaient été que blessés... Comme elle. Et pourtant, ils en portaient encore les stigmates. Comme elle. Les visibles. Et puis les autres. Les insidieuses. Celles qui vous rongeaient de l'intérieur, vous grignotaient petit à petit, vous menaient lentement vers la folie... Comme son frère.. Comme elle...

Profonde inspiration, reprendre l'air qui venait à manquer, comme un noyé qui remonte à la surface, lutter contre les flots, les repousser jusqu'à la prochaine fois et se rapprocher des vivants, de ceux qui vous retenaient et vous raccrochaient au monde des vivants.

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Damisella
Entre Niort et Poitiers

Soudain des taillis sortent des soldats qui se ruent sur le groupe, l'un deux se retourne vers le roy désarmé...

Noooooooooooooooon !

L'épée est dégainée tandis qu'elle éperonne son cheval qui bondit vers le soldat.

Elle a le temps de voir le Roy pivoter pour éviter la charge, pas suffisamment car il grimace et chancelle.

Dans un cri de rage elle abat de toutes ses forces son épée, visant la tête, l'épée s'abat sur la salade, fendant le métal, puis glisse, entaillant profondément l'épaule.


Le casque brisé roule à terre, dévoilant une longue chevelure brune, un regard hagard. Désormais inoffensive, l'attaquante roule à terre, le cheval piétine épée et bouclier.

Damisella saute à terre, entrainant le Roy blessé vers les voitures tandis que le groupe se resserre autour des voitures.


Le combat est bref, les assaillants fuient emportant la blessée
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Sancie
[Niort, jour 2, devant le donjon]

Sancie prit connaissance de l'ordre qu'avaient reçu les polices et les armées du Poitou

arrêter Icie... murmura-t-elle plus pour elle-même que pour Datan.

Elle secoua doucement la tête en entendant les remarques de Datan avant de lui répondre


Non.. c'est surement un accident... un de plus

Sancie relit une nouvelle fois l'avis de l'arrestation n'arrivant pas à y croire... et pourtant.
Enfin ? se demanda-t-elle Il aura fallu que le roy lui-même soit victime de son armée pour que l'on se rende compte...

Elle rendit le parchemin à Datan en soufflant à voix haute


Cela fait de toutes façons bien longtemps qu'on aurait du lui empêcher ne serait-ce que d'approcher une armée

Les émotions commençaient à la dépasser, elle en avait bien conscience. Les souvenirs remontaient, douloureux, et la potentielle présence d'une vengeance tout proche avait tendance à lui faire perdre son calme. Depuis longtemps maintenant qu'elle attendait que le prix soit payé d'une façon ou d'une autre.

Elle resta songeuse un moment en regardant le haut du donjon.
Ne pas s'emballer.. ne pas tout mélanger...
Il fallait qu'elle se reprenne, et vite, elle était toujours maire avant tout.


Je retourne à la mairie Datan, à la moindre nécessité, envoie quelqu'un me chercher.

Elle sourit à Datan, se voulant rassurante, avant de prendre la direction de son bureau.
S'éloigner d'ici en premier lieu... Ne pas perdre de vue les priorités de la ville en deuxième...

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Toujours dire ce que l'on pense, ne jamais penser ce que l'on dit
Champion du Poitou
Nahysse_algedor
Vers Poitiers, camps militaire le 2 Décembre

Maman est sortie pour tuer le méchant, elle entend, ne voit rien, plantée sur place, ayant fermé les yeux aussi fort qu'elle le peut. Des bruits affreux et des appels, le mouvement autour d'elle. Tout va trop vite, bousculée, l'enfant recule brutalement, la voix de sa mère.

Citation:
Nahysseeeeeeeeeee court, court.........


Le fracas du fer fendu, elle serre sa poupée desespérement, s'y accroche de toutes ses petites mains. Etalée au sol, la surprise lui ouvre les yeux..
Voir sa maman tomber, voir la vilaine qui vient de la terrasser.

Mam...

Elle la regarde un instant plein d'horreur, la sorcière Anzevine si grande du haut de sa monture, son épée dégoulinante du sang de celle qui l'a porté.
Et elle fait ce que la voix lui a dit, Nahysse coure, détale, le seul courage qu'elle connaisse à son âge, c'est son père. Fuyant ce lieu de mort, les diables qui ont surgi de la nuit, elle y croit, les Penthièvres ça existe. C'est pas que des histoires pour faire peur aux enfants.
Ils vont dévorer sa mère, la petite file, la terreur dans les souliers et les jupons, pour refaire le chemin menant à l'abri. Les sanglots saccadés, la nourrice complètement dépassée sur les talons qui crie, mais aveuglée elle ne s'arrète. Les affreux vont emporter maman, elle ne la reverra jamais.
La nuit l'avale avec sa course et ses larmes...Et le grondement derrière elle qui se rapproche, elle saute dans un buisson, s'y écorche la joue, les genoux sur les pierres, la terre fgelée, les ronces. Ils ne la trouveront pas.
Nahysse se fait plus petite encore qu'elle n'est. Elle ne sait pas que ceux au grand galop qui passent sont Poitevins, qu'ils ramènent sa mère au chateau. Elle est transi de ce brouillard lourd et poissé d'eau, essouflée et attendra que le jour revienne...


edit: trompée de date

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Faooeit
[A Poitiers, dans le château comtal]

Sonate venait de remettre aux services de la prévôté l'ordre d'arrestation de la comtesse Icie, quand le prévôt Chuichian arrivait enfin:
Ah, prévôt Chuichian, vous tombez bien. La comtesse Icie a visiblement et je ne sais pour quelle raison, agressé Sa Majesté sur le chemin menant à Poitiers... Il est blessé et se trouve à Niort actuellement. Je ne sais ni comment ni pourquoi un tel acte s'est produit, ni si c'est réellement la comtesse... Mais ça ne fait rien, car il faut un coupable sinon c'est tout le Poitou qui tombera. La dame Sonate vient de transmettre un ordre d'arrestation aux maréchaux de chaque ville, je vous charge de mener l'enquête à ce sujet et... Si vous ne trouvez rien... Inventez. Il faut que la comtesse soit dans nos geôles et interrogée avant que les Parisiens ne tentent de prendre le château... A mon avis ils vont tenter de soulever les Niortais pour marcher sur Poitiers. L'occasion pour eux est trop belle pour faire passer une mauvaise image de moi et contrer toute ambition émancipatrice du Poitou. Pour le moment, il nous faut rester debout.
Puis il se tournait vers Yuan qui le prévenait du danger s'il empêchait la cour d'entrer dans le château, et toujours sur le même ton:
Il est vrai, vous avez raison... Mais s'ils entrent, c'est pour faire chuter le Poitou et le rattacher au Domaine Royal. S'ils l'ont fait pour la Champagne alors qu'ils ont juste tenté une Fronde et remplacer le Roy, imaginez ce qu'il en sera pour ceux qui ont tenté d'assassiner Sa Majesté... Mais vous avez raison, il faut informer...
A Lady ensuite, qui restait là, assez passive:
Comtesse, le dernier courrier que j'ai rédigé... Il faut que vous l'envoyez aux maires pour qu'ils le transmettent à la population mais il faut simplement remplacer le dernier thème de la lettre. Mettez à la place hum... Que le Roy a été agressé sur le chemin par une noble poitevine, et que la prévôté fait de son mieux pour la coincer et la punir comme il se doit. Rajoutez également que quiconque commet un crime sera puni, aussi noble soit-elle... Une petite touche qui plaira au peuple.
Après avoir débité comme à son habitude les ordres à suivre, le comte terminait par un regard à la baronne Magoo, les yeux grands ouverts en fronçant les sourcils et haussant les joues avec une grimace légère (j'espère que vous voyez comment ça rend), comme à la fois désespéré et agacé et cherchant du soutien...
... Mais quelques secondes après et après hésitation, il regardait à nouveau sa femme:

Comtesse, mais... Où est ma fille?
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Zalina
[Poitiers – place publique – jour 2]

S’il manque des Licorneux ? Oui. Ne serait ce que ce pauvre Totox mais elle n’allait pas aller le chercher, malade comme il était. Il aurait dut rester chez lui pour se reposer le Papy. Monsieur voulait reprendre la route et effectuer une dernière mission… dans son état, pure folie. Mais le Berrichon est têtu et la Poitevine avait fini par hausser les épaules en grognant comme à son habitude et le laisser venir. De toute façon, c’est lui le supérieur, elle ne pouvait pas faire grand-chose.

D’autres licorneux manquant ? Possible aussi.
Zalina jette un coup d’œil aux présents et en profite pour saluer les derniers à l’avoir rejoint.
Marie, là. Enguerrand, Cerri, Ethan, Mackx aussi. Littleguss, Benjamin et Gamling ? Il ne tarderait surement pas. Et le Triducaillon ? Il était avec Armoria lors de l’attaque. Il devait encore y être… Où qu’elle soit.
Les autres membres des OR étaient eux aussi arrivés. Dont le Choléra et sa supérieure… qui lui tenait la main ? Cachotier le Choléra. Le sourire de la Peste s’agrandit. Il allait pouvoir être heureux désormais. Et sa sœur ? La renarde ne tarderait surement pas à rejoindre le couple.
Les Dames Blanches aussi étaient présentes.

Bref, la Peste n’a qu’une envie, c’est bouger.
Oui, il faut réfléchir avant, sauf qu’en attendant, la rumeur s’amplifiait et il n’y avait rien de pire que la désinformation pour transformer une simple visite de courtoisie et bain de sang. Le Comte était déjà paranoïa dès qu’il s’agissait de la Curia, il ne lui faudrait pas longtemps pour se mettre en tête que les Royalistes viennent pour le tuer de sang froid. Allez savoir ce qu’il ordonnera lorsque cela sera le cas ? Si ce n’est déjà fait.

Zalina hésita une seconde. Elle ferait peut être mieux de se rendre au château seule. Il serait moins nerveux… quoi que. Il a toujours pensé qu’elle voulait le tuer, même si son seul fantasme était de lui offrir un bain dans l’abreuvoir des écuries, voir un bain de boue avec les porcs, histoire de lui remettre des chevilles à une taille convenable.
Marie Alice avait été claire. Pas d’initiative personnelle… et c’était la chef de mission actuelle. Donc rester calme et éviter que les OR et les gardes Royaux s’énervent. Si elle arrive elle-même à rester calme…

La Peste regarda dans la direction désignée par Enguerrand.
Etrangement, elle n’avait pas les mêmes inquiétudes que son Frère. Peut être ses escapades à la Cour des Miracles lui avaient elles laissés plus d’enseignements que prévu, notamment celui de se déplacer sans risque entre les murs. Puis Poitiers, elle connaissait un peu.
Ou peut être était ce juste le manque d’inquiétude de se faire tuer à l’instant…

Un peu à l’écart du groupe, les bras croisés sur le torse, Zalina attendit les ordres. Château, réveiller les retardataires ou grimper sur les toits pour surveiller le secteur, peu lui importait en fait, tant qu’elle ne restait pas sur place à attendre. Juste bouger pour ne pas devenir folle.

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Absente du 23 au 30 décembre
Chuichian
[Chateau Comtal, le 2 Décembre]

La comtesse Icie a visiblement et je ne sais pour quelle raison, agressé Sa Majesté sur le chemin menant à Poitiers... Les mots du Comte résonnèrent quelques intants dans la tête de Chuichian, saisit par la surprise d'une telle annonce. La Comtesse de Coudray-Salbart, royaliste affirmée, attaquer Sa Majesté?
Qu'avait-il bien pu se passer?
Le Comte ne lui laissa pas l'occasion de se poser plus de questions. Il fallait agir, et vite. Arrêter la Comtesse, prestement, pour le bien du Poitou.
Bien Votre Grandeur, cela sera fait.
Il s'approcha de Sonate, afin de vérifier que tous les messages étaient bien parti. Puis il prit congé.

Descendant l'escalier à vive allure il ne put s'empêcher de penser à ce qui semblait être arrivé... Icie était stationnée non loin de Poitiers avec une petite troupe... Pourquoi avoir attaqué le Roy? Pourquoi maintenant? Reviendrait-elle sur Poitiers? Etait-elle déja de retour?
Les questions se bousculaient dans sa tête alors qu'il croisa un garde bien connu du prévôt.
Vous! Faites doubler la garde! Personne n'entre au chateau si il ne fait pas parti de la noblesse Poitevine ou conseiller comtale. Suis-je clair?
Le garde opina du chef et courut prévenir ses collègues.
Maintenant il me faut trouver Icie... ou quelques choses s'en approchant...[/i]
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Lieutenant de la Police de Thouars
Tribun de Thouars du 29 mai au 28 Juillet
Maire de Thouars du 5 Septembre au 5 Décembre
Auteur premier des "Chuichianiseries"
Prévôt des Maréchaux
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