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[RP] Cortège royal, l'étape poitevine - L'attaque du Roy

Legueux
[Poitiers. Deuxième Jour. Rassemblement de l'escorte royale]

LeGueux écouta les paroles d'Enguerrand. Passer en force ? mais pourquoi donc ? Se frayer un chemin au bout de nos épées ? Mais.

Mais... Que je sache nous ne sommes pas en terre ennemie. Que nous ayons à nous méfier, certes, l'expérience le prouve.

Soit le comte est incapable de tenir ses vassaux, soit c'est une initiative personnelle...
Quoiqu'il en soit, le comte n'est certainement pas sans savoir qu'il peut être tenu pour responsable des actes de ses vassaux. M'étonnerait qu'il rajoute à charge l'agression par eux de grands officiers du Roy dont celle de son Héraut à celle du Roy lui même. Sommes nous en terre barbare ?
Nous sommes porteur de message. S'attaquer à des messagers est proprement impensable, même en période de guerre, je vous rappelle leur caractère sacré.
Sont ce tous des mécréants ? Si Sa Majesté l'avait pensé ne serait ce qu'une seconde, croyez vous qu'elle aurait mis ses augustes chausses sur le sol de cette province ?

Je propose que nous avancions sous couvert des bannières fleur de Lysée et du Héraut du Roy, armes rentrées, mais prêtes à l'emploi si nécessaire. Ainsi tout être civilisé saura que nous venons en paix, porter message.

Le Poitou se prétend en substance la province la plus avancée du monde, au vu de ce qui s'est passé, il leur reste à le démontrer, il est vrai.

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Le grand père était un aigle, le fils un faucon, le petit fils, un vrai.
Lady
[Dans le château comtal, toujours à Poitiers]

Faooeit a écrit:
Comtesse, le dernier courrier que j'ai rédigé... Il faut que vous l'envoyez aux maires pour qu'ils le transmettent à la population mais il faut simplement remplacer le dernier thème de la lettre. Mettez à la place hum... Que le Roy a été agressé sur le chemin par une noble poitevine, et que la prévôté fait de son mieux pour la coincer et la punir comme il se doit. Rajoutez également que quiconque commet un crime sera puni, aussi noble soit-elle... Une petite touche qui plaira au peuple.


La plume déjà à la main, la Comtesse Consort s'apprêtait à s'isoler le temps de mettre en forme la missive, devant servir de modèles aux copistes pour faire envoyer moultes exemplaires... Mais alors qu'elle sortait, le Comte Faooeit l'interpèle:
Citation:
Comtesse, mais... Où est ma fille?

Votre fille? Notre Oane?
La Comtesse cligne une fois des paupières, désemparée... Rassemblant ses pensées, elle répond dans un souffle:
A l'issue du conflit avec l'Anjou, vous avez estimé que je pouvais envoyer un coursier en Normandie pour autoriser son retour... Cela fait quelques semaines qu'il est parti, elle devrait arriver sous peu... Le billet de Nine sa gouvernante ne donnait pas précisément de date.
Lady reste un instant silencieuse, la lèvre inférieure entre les dents. Pourquoi faut-il que quel que soit l'enfant, le soucis soit toujours multiplié à chaque instant que Dieu fait...

Colérique et coléreuse, la voix du Comte la fait sursauter:

Citation:
Comtesse, vous traînez trop. Hâtez-vous avant qu'ils ne manipulent le peuple contre nous! Quant à moi, il me faut aussi faire un courrier... Espérons les retarder.


Lady lève le front prête à répondre vertement à son époux sur un ton proche du sien... Mais au moment d'ouvrir la bouche, son regard glisse du visage grave de ses collègues conseillers à la main fébrile du Comte sur la plume grattant son document. Elle ravale son énervement, son exaspération et sa colère: les mots meurent sur ses lèvres. Nul n'est besoin d'en rajouter aux complications de la situation. Des mois que se fait sentir la pression, il faut serrer les dents et soutenir, quoi qu'il en coute, comme toujours.


Digne Epoux, le courrier est prêt. Ceci est la copie que je compte faire parvenir aux maires.

La Comtesse scrute les traits de son époux le temps de la lecture, devenue maîtresse dans l'art de déchiffrer ses expressions.
Elle acquiesce à la réponse du Comte.


Bien je fais porter cette missive sous sa forme qui vous convient en envoyant un cavalier à chaque municipalité. Souffrez que je m'éclipse quelques heures moi même à la mairie de Poitiers le temps de prendre les dispositions nécessaires.

Lady serre dans son point le parchemin sur lequel est rédigé la missive à envoyer. Elle se doit aussi de rassurer ses villageois. D'une main distraite, elle rectifie sa mise: espérons que son visage pâle et fatigué passeront inaperçu aux yeux des pictaves. Il ne faudrait pas que par inquiétude des débordements sourdent...

Une dernière fois elle relis la missive:


Citation:
A notre bon peuple du Poitou,

Cette lettre, dernière du règne sur le Poitou de Son Infinie Grandeur Faooeit, sera comme un bilan de ses 6 mois à la tête de notre Province, six mois durant lesquels le Poitou aura su s'affirmer, prospérer et s'illustrer dans toute l'Europe.

I. Un Prestige rayonnant dans toute l'Europe,
II. Un Poitou toujours fidèle et prêt à aider ses alliés,
III. La Victoire dans toutes les guerres,
IV. Une situation poitevine excellente

I. Le Poitou était au début du règne du Comte Faooeit et d'après les observateurs royaux, une province où le terme de Comté ou de Duché était employé un peu abusivement car il ne s'agissait que d'un assemblage de pauvres villages qui se méprisaient mutuellement. Personne ne gérait rien et la responsabilité était renvoyée des uns aux d'autres.

Puis au fil du temps et rapidement, il est devenu un comté admirable, connu dans toute l'Europe comme un lieu de puissance et de prospérité. On ne prononce son nom qu'avec admiration ou crainte. Les habitants de cette province sont extrêmement fiers d'eux-mêmes et savent que tout leur est possible.

II. En effet, dès le début de ce long et majestueux règne, notre amie la Guyenne était alors envahie par plusieurs provinces voisines au nord et à l'est, et menacée par des brigands au sud... C'est sans hésiter que le Poitou a alors rapidement mobilisé une armée de fiers poitevins pour venir à son aide et sans combattre, en sillonnant le territoire allié, a fait fuir les armées d'invasion. La route de l'armée poitevine est allé jusqu'en Gascogne, duché menacé lui aussi, et a fait définitivement fuir ces vils brigands.

Actuellement, une armée de brigands sème la terreur chez notre allié le Périgord, et ont réussi à détruire plusieurs armées périgourdines. Le Poitou a alors mobilisé de nombreux valeureux Poitevins pour aider notre allié à sa défense, et ont ainsi pu sauver la capitale, Périgueux, d'un terrible assaut ennemi par une défense héroïque.

III.
Depuis trois années, de nombreuses guerres ont eu lieu entre Poitou et Anjou, à l'issue desquelles l'Anjou s'était toujours montrée victorieuse dans le pire des cas, ou alors l'issue en était des plus indécises dans le meilleur des cas. C'est pour cela que les familles nobles d'Anjou exerçant leur pouvoir oligarchique sur le peuple angevin, fort de sa supériorité sur le Poitou, continuaient alors sans cesse provocations, attaques perverses ou autres pillages...

Mais le règne du comte Faooeit a mis une fin définitive à ces menaces des familles nobiliaires angevines persistantes sur le bon peuple poitevin. Au cours d'une guerre ayant uni tout le peuple et la noblesse du Poitou dans laquelle a participé aux combats le Comte du Poitou Faooeit lui-même, notre victoire a été écrasante et sans aucune défaite. Des populations angevines ont même aidé la marche des armées poitevines, dans le désir d'être libérées de ces familles nobles tyranniques d'Anjou.

IV.La situation de notre comté, après s'être considérablement améliorée durant le règne du Comte Faooeit, est désormais excellente: les éleveurs peuvent avoir les animaux dont ils ont besoin, la sécurité règne -malgré une unique révolte, hélas, en six mois alors qu'autrefois nous en connaissions bien plus souvent.
Cependant, le Roy de France a été agressé sur la route menant de Niort à Poitiers, par une noble poitevine. Face à cet acte indigne, le Comte Faooeit a chargé la prévôté de trouver et d'enfermer la coupable, en attente du juste châtiment qui sera sien. Que tous sachent que Justice impartiale est rendue sur toute personne enfreignant les lois, aussi noble soit-elle.
La situation rentrera ainsi rapidement dans l'ordre.

L'Université de Poitiers dispense des cours de qualités grâce à la saine administration de notre Recteur. Notre Justice est efficace, notre armée s'est renforcée: fière de ses campagnes victorieuse, elle est maintenant apte à nous défendre, mais également défendre nos alliés, notre économie est prospère, nos campagnes militaires sont victorieuses et notre Justice efficace.
Le peuple poitevin contribuant grandement à ce succès , grâce aux versements mensuels au comté, et uni autour des valeurs Justes que sont celles de notre comté, peut être fier du Poitou.

Maintenant que le Poitou rayonne dans tout le royaume et que ses habitants peuvent porter avec fierté ses couleurs, il est temps que les poitevins en profitent pleinement.
Puisse le peuple du Poitou vivre dans la Paix d'Aristote.

A Poitiers le 6 Décembre 1456,
Pour Son Infinie Grandeur Faooeit de Surgères, Comte du Poitou

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Mariealice
[Poitiers - Jour 2 - Ah ça ira, ça ira....]

Son regard allait de Legueux à Enguerrand, écoutant chacun, ne montrant guère ce qu'elle pensait alors que justement la machinerie dans sa tête fonctionnait à plein régime.

Messagers jamais attaqués... Non en temps normal non. Ceci dit en temps normal, le Roy ne se faisait point agresser sur les terres d'un vassal.

Cette ville.. Non bien sûr qu'ils ne la connaissaient pas, bien sûr qu'il n'était pas question non plus d'attaque. Etait-elle pourtant sûre qu'il ne se passerait rien? Non bien sûr.

Soupir. De toute façon il était temps.


Bien, comme le dit le Coms ici présent, nous ne sommes pas là pour prendre le château mais comme le dit aussi Enguerrand, il nous faut être vigilant.

Séparons nous en trois groupes. Coms, vous venez avec moi et quelques hommes au château. Un groupe reste ici et renforce le camps, je ne sais combien de temps nous resterons donc autant prévoir.

Le dernier marchera de part et d'autre du premier, sécurisant notre avancée vers le château.

Zalina? Vous connaissez bien Poitiers je suppose, il nous faudra rapidement un plan aussi détaillé que possible.

Je répète que je ne veux pas de sang versé. Le peuple poitevin n'est pas en cause et il a de toute façon plus qu'assez coulé. Si on vous agresse verbalement, ne répondez pas. Si on le fait physiquement, essayez de limiter les dégâts. Je compte sur chacun d'entre vous, le Roy compte sur chacun d'entre vous. Et nous savons combien il est important qu'il n'y ait pas de débordement.


Elle resserra sa chaude cape sur elle après avoir vérifié que son épée ceignait toujours ses hanches et que le parchemin, roulé, était à l'abri dans la besace.

Ah et il nous faut nos étendarts pour marcher en avant de nous.

Des questions? Dois-je vous répartir?

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Sonate
[Castel de Poitiers, salle du Trône]

Le comte jeta avec colère la missive qu’un créancier venait de lui apporter, il l’avait survoler, mais les grosses lignes suffisaient à l’énerver. Quelques insultes jetées à la face de la princesse et des membres de la cours, cette expression d’une fureur retenue chez Faooeit. Et même, une phrase d’irritation à l’égard de son épouse, celle devant qui il s’écrasait d’habitude. Cette scène fit sourire l’intendante. Elle le réprimait, lui , qui tanguait à se muer en rire, le comte n’avait pas l’air d’avoir envie de plaisanter. Et la réponse ainsi que l’air méchant que lança la comtesse, son épouse, n’arrangeait pas les choses pour Sonate.

Sans plus tenir compte des conseillers présents, il se dirigea d’un pas nerveux de pars derrière son bureau et se mit à écrire, énergiquement, trop énergiquement, cela avait un coté assez angoissant.

Sonate se saisit avec indolence de la missive de la Grand Maître de France, et la lu tout aussi indolemment tout haut pour que les conseillers l’entendent. Le Comte ne prêtait quasiment plus attention à eux, la voix de Sonate n’était plus qu’un arrière fond, qu’une musique de guerre.

L’ingénue lectrice tourna légèrement, afin d’avoir, et dans son champs de visions, les conseillers, et le comte, toujours grattant la feuille de sa plume qui ne poussait plus les doux chuchotement du vélin, mais les hauts hurlements de la colere.


-Au Comte Faooeit, qui depuis toujours dit assumer les actes de ses vassaux, nous demandons de se présenter devant la justice royale. Il sera entendu dans le respect de la Loi… répéta-t-elle de memoire.

Une torpeur profonde semblait avoir prit les conseillers, seul le bruit de la plume venait encore troubler le silence.

-Il ne faut pas livrer le comtedit finalement Sonate en s’adressant exclusivement aux conseillers, laissant Faooeit à sa mauvaise humeur soudaine… mais nous ne pouvons laisser cette demande sans réponse. Paris trouverait-là une bonne excuse pour nous discréditer et prendre le château.

Elle laissa quelques secondes sont raisonnement en suspends…

-Il faut qu’un émissaire aille voir « Paris » afin d’organiser une rencontre, d’égale à égale, sans entrechoquement des armes ni arrestations, et ce afin de négocier sur les mesures à prendre. Prouvez, l’innocence du Poitou dans cette affaire…voila ce que nous devons faire.

Elle avait un ton légèrement fol, faussement convaincu et moi d’assurance qu’à l’accoutumé. Il fallait passer d’un château l’autre...
Cristof
[Poitiers-Château]

Il n'est pas question de livrer le Comte, Sonate, il s'agit de se rendre à Niort au chevet de sa Majesté le Roy et sous escorte Poitevine.
Nous sommes toujours au Poitou que je sache, sa Grandeur est toujours Souveraine de ce territoire.
Je suis d'ailleurs partant pour l'escorter, et je suis persuadé que l'on en trouverait d'autres.


Se redressant de son siège, il se mit à marcher autour de la grande table tout en écoutant la proposition de Sonate sur une rencontre d'égal à égal...

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Magoo
](Castel comtal, salle du trône)

Regardant la drôle de moue du comte, puis se tournant vers Sonate.

Je suis d'accord avec vous Sonate, nous ne devons pas livrer le comte.
Dans un premier temps trouvons Icie, et rapidement. Et mettons là aux fers en attendant d'en savoir plus. C'est au Poitou de la juger et de la punir. Notre procureur doit ouvrir un procès. Ou est il?
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Zalina
[Poitiers – rassemblement des troupes du Roy]

Ca cause, çà cause… et la Peste fixe la rue menant au Château.
Oui, l’ancienne patronne a été claire. N’empêche que çà la démange plus qu’un peu la Gamine d’aller rendre une visite à « son » Comte. Elle ne l’avait pas croisé depuis leur conversation en Salle de doléances et il refuserait sûrement de la voir, encore plus de l’écouter, comme toujours. Sauf que là, forcer les portes du Château, elle pourrait peut être l’éviter, si elle s’y présente seule. Son Infinie Grandeur la laissera sûrement rentrer plus facilement qu’une troupe entière de « Curia ».

Coup d’œil à Marie Alice et ses Frères, puis retour à la rue, juste à coté…
Hésitation…
Et interpellation de Marie qui l’arrête.


Zalina? Vous connaissez bien Poitiers je suppose, il nous faudra rapidement un plan aussi détaillé que possible.
Ca peut se trouver, ouais…

Un nouveau coup d’œil à la fameuse rue et la peste s’éloigne en soupirant. Direction les écuries où elle avait laissé sa besace et sa tonne de parchemins habituel. Il y avait eu un plan de fait pour la mise en place des « récompenses aux financiers » du Poitou… Où avait elle rangé çà déjà ? Pas ce dossier ci, pas celui là… ah, celui du Prestige du Comté.
Elle revient devant Marie cinq minutes plus tard, un peu essoufflée mais tenant le parchemin dans sa main.


Ca vous ira ma bonne Dame ?
Citation:
A1: Fontaine Olivyaa
1 : Palais des Comtes du Poitou
2 : Notre Dame La Grande
3 : Université du Poitou comportant l'amphitheâtre Fouguenfer
4 : Beffroi
5 : Hôtel de ville (Mairie)
6 : Cathédrale Saint-Pierre
7 : Eglise Sainte Radegonde
8 : Foire Comtale
9 : Caserne et Capitainerie
10 : Parc

Et… j’aimerai venir avec vous au Château…
Le Comte, même si ce n’est pas de guetter de cœur, a accepter mon allégeance. Je suis encore sa vassale… S’il me refuse l’entrée en Chambre de Noblesse, il me laissera peut être entrer au Château plus facilement que vous. Les gardes me connaissent.

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Absente du 23 au 30 décembre
Chuichian
[Poitiers, le jour de l'agression]

Trois cavaliers remonte la rue Saint-Denis au galop. Les badauds s'écartent pour leur faire place, en tempêtant contre la rudesse de ces messires. Le prévôt et les gardes qui l'accompagnent ralentissent l'allure et empruntent une rue sur la gauche. La route menant à Niort se profile devant eux. Ils franchissent les portes et quitte Poitiers.Vite, récupérer la chancellière. La liberté du Poitou est en jeu. Ces mots résonnent dans la tête de Chuichian, accompagné de deux gardes.Arrêter une comtesse pour tentative de régicide, forcément c'était à lui que cela devait arriver...

[Coudray-Salbart]

Le chateau de Coudray-Salbart apparut au détour d'un virage. Le bois s'éclaircit doucement. Le Prévôt et ses assistants pénétre dans l'enceinte de la demeure sans ralentir et mettent pied à terre dans la cour. Pas le temps d'apprecier la batisse. Il hela une domestique stupéfaite de l'arrivée de personnes qui n'étaient guère annoncées.
Toi là! Conduis moi auprès de ta maitresse!
Puis il se tourna vers les gardes encore sur leurs montures.
Mettez pied à terre et attendez moi là pour l'instant.
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Lieutenant de la Police de Thouars
Tribun de Thouars du 29 mai au 28 Juillet
Maire de Thouars du 5 Septembre au 5 Décembre
Auteur premier des "Chuichianiseries"
Prévôt des Maréchaux
Faooeit
Le comte Faooeit terminait d'écrire, se calmant peu à peu et lisait la lettre:

Citation:
A Sa Majesté le Roy de France Lévan III,
A ses conseillers,

Son Infinie Grandeur Faooeit de Surgères, Bienveillant Comte du Poitou, est à la fois empli de peine pour l'accident de Sa Majesté, et de colère contre la noble ayant visiblement commis cet acte. Le Comté du Poitou n'a donc en rien prémédité ni commandé cette attaque: si Son Infinie Grandeur émet des doutes sur l'intégrité des conseillers de Sa Majesté, jamais son serment de vassalité n'a été rompu, et surtout, jamais il n'oserait tenter de provoquer la mort de Sa Majesté d'une façon si indigne, si fourbe et si lâche.

Ainsi, la noble coupable étant vassale du Poitou, elle subira un châtiment par son seigneur le Comte du Poitou, châtiment sévère pour réparer le crime commis, et public afin que tous sachent ce que risque toute personne tentant une telle faute. La cour royale sera également invitée lors du châtiment, et verra ainsi que la faute a été réparée.

Son Infinie Grandeur est responsable des actes de ses vassaux, et c'est pour cette raison que c'est uniquement à Son Infinie Grandeur de punir sa vassale. Les officiers royaux pourront arrêter l'Infinie Grandeur du Poitou uniquement si le crime de sa vassale n'a pas reçu punition.

SIG Faooeit de Surgères, Comte du Poitou



Dites-moi ce que vous en pensez, dit-il à ses conseillers présents. Dame Sonate, si vous voulez aller porter la lettre à la Princesse Armoria et discuter avec elle, vous pouvez. Ils ont peut-être capturé la comtesse Icie, il faut qu'ils nous la rendent.
Un autre homme venait lui apporter une seconde lettre... Encore! Que veut-elle à nouveau, celle-là... en parlant de la princesse... Mais en fait non, nouvelle lettre d'un nouvel ennemi, avec lecture à voix haute...
Citation:
Au Conseil Poit'vin,
Au guignol capitaine d'armée de Saintes,
A tous ceux qui liront cette missive,

Par le fauchage de deux camarades, une gosse de 5 piges et une veuve pacifiste, vous v'nez d'entrer en conflit ouvert et déclaré...

La dissolution d'l'armée d'Saintes dans la nuit, le renvoi d'son capitaine d'vant les instances appropriées, sa tête sur une pique, son corps torturé en place publique ou offert aux Libertadiens en pardon, votre connétable à genoux pleurant auprès d'une mioche touchée... démerdez vous pour assumer les conséquences des fauchages intempestifs et stupides que vous posez fier'ment sur votre sol...

Les Royalos baissent la tête et s'inclinent, j'crache sur eux, comme j'crache sur vous...

Le sang appelle le sang, la vie crie à la mort,
L'addition s'ra lourde, pour vous, pour nous...
Vous allez souffrir et personne ne s'ra épargné tant qu'réparation sanglante ne s'ra pas versée...
Les mémoires sont la force des âges, nourrissent les furies à v'nir...
Ce soir, dans une semaine, un mois, deux mois... un an...
Sans réponse immédiate dans la nuit, votre territoire ne s'ra jamais en paix...

En mon nom propre, attendant qu'notre Caite vous pourrisse votre race et enterrine mes mots,

Hostil'ment,

Bireli

Mais c'est un sourire qui se dessinait alors sur son visage
Ahahah! Voilà donc que les Libertad souhaiteraient faire un tour par chez nous... Je crois qu'ils vont rester un bon moment chez nous! Nous verrons s'ils résistent mieux que les Angevins...
Il se préparait à nouveau à écrire...
_________________
Sonate
[Castel de Poitiers, salle du Trône ]

La voix douce de la future comtesse du Poitou se fit entendre, plussoyantes aux avis de Sonate qui la gratifia d’un sourire. C’était la première fois qu’elle rencontrait cette Magoo, mais à son compte, elle n’avait entendu que des éloges. Magoo finit par une interrogation et Sonate scruta autour d’elle, il est vrai qu’elle n’avait pas fait attention à tout les membres du conseil et n’apercevait pas ThierryVlad. Cet homme, doux au demeurant qu’elle appréciait, malgré la "raison" qui voulait l’inverse.

Le comte avait reprit petit à petit son air calme, posé, même si la gravité des choses se reflétait toujours dans se yeux froids. Il lut à haute voix l’annonce qu’il venait d’écrire, demandant aux conseillers de donner, là dessus, leurs avis, chargeant Sonate de la porter aux parisiens. Sonate allait ouvrir la bouche, mais le grincement de la grande porte de bois de la salle du trône la coupa dans son élan. Elle regarda le second créancier qui portait missive, qu’il était impoli, quand on entre chez le comte, s’enduit de politesse.

L’intendante n’avait que dix-neuf ans, et de tout les âges, c’est celui où l’on flotte le plus, où l’on prends tout légèrement à la rigolade et surtout, où l’on reproche aux autres les erreurs que l’on fait nous aussi. N’était-ce pas elle qui était entré sans toqué, au mépris de toutes bienséance ?

Une N ème expression méprisante contre la princesse et la lecture de la nouvelle missive furent les tenants de l’ambiance de la salle de trône. Libertad…maudites pourritures de la pensés humaine, groupuscule ridicule composer de quelques nobles décadents s’imaginant plein de grandeur en utilisant quelques tournures rhétoriques allambiquées…autant Sonate pensait les cours anglaises fientes des cours de France, elle pensait Libertad fiente de cette noblesse qui prône le plaisirs de la souffrance. Autant dire que son mépris pour libertad était aussi grand que son respect pour Faooeit.


-Oh n’ayons craintes, les seules gloires de cette factions, maçonnistes sans l’intelligence, ne réside que dans quelques mots dont ils font le perpétuel emploi. Qu’ils restent donc en Poitou, il seront le fumier qui fera pousser nos plantes.

Elle sourit moqueuse.

- Nous avons plus important à faire en ce moment que de nous soucier de leurs caprices. Et d’ailleurs, je vais de ce pas porter la missive que Son Infinie Grandeur vient d’écrire. Mais d’abord, je penses qu’elle demande une légère modification. Il s’agit là de peser nos mots… l’enchaînement sur la santé de Sa Majesté et l’innocence du Poitou semble trop…malhonnête, trop rapide. Comme si nous nous inquiétons de son état dans l’unique but de le convaincre. Peut être serait-il intéressant de séparer cela en deux paragraphes distincts ?
Legueux
[Jour 2 - Ah Poitiers ! Ses maisons, sa rue Jean Jaurès (ah non pas celle là) ses badauds, ses places toussa]



3 bannières en avant. Celle de Marie Alice, celle du Roy d'Armes qui utilisait celles de son fief d'Alaigne, et en devant elles, celle double, de France, surmontée de l'oriflamme d'argent aux lettres d'or, formant le cry de France : Montjoie Saint Denis !

Ensuite, Les deux Grands Officiers présents à Poitiers. En tenue officielle. Accompagnés de quelques hommes et femmes.

C'est donc en tabard de velours azur, chargé devant et derrière de fleurs de lys surmonté de la couronne de son office, les manches portant, à gauche, "Roy d'Armes de France", et à droite "Montjoie-Saint-Denis", en lettres d'or, et "Diplomacia" au fourreau, qu'il jeta un regard aux hommes qui allaient les accompagner. Les armes étaient en position de repos.
Ben ! Inutile de provoquer.
Il grimpa sur sa monture, à l'instar de la Premier Secrétaire d'Etat.

Il commencèrent à avancer. La rue était... comme toute les rues de toutes les villes. On n'avait pas encore ré-inventé les égouts ni les poubelles... Bref une rue normale d'une ville européenne à son époque.

L'allure assez lente pour permettre à la piétaille de suivre lui permit d'admirer l'architecture des maisons, de noter les différences. Chez lui on utilisait plus la pierre, les terres étant essentiellement calcaires. Jaunes ou roses suivant les lieux. Ici il en allait différement, plus de bois, et un torchis. les ouvertures coté sud étaient plus grandes aussi. Ce serait une hérésie chez lui, la maison ressemblant à un four à pain ou à une forge l'été dans ce cas.

L'atmosphère semblait lourde. Comme un chape de plomb sur la ville. Le ciel nuageux en rajoutait certainement. Un peu comme le moment de calme avant l'orage. Les rares passants semblaient se presser. Ou était ce le fruit de son imagination. En tout cas on était loin de la liesse.

Un groupe de cavaliers déboucha au bout de la rue, aux armes poitevines, raidissant leurs groupes. Des mains de portèrent aux pommeaux. Les cavaliers avaient leur armes rentrés et semblaient plus pressés d'arriver à destination, Niort probablement, que de croiser le fer.
Les groupes se croisèrent, sans plus, à peines quelques regards soupçonneux de part et d'autres.

La marche reprit, la rue un peu plus étroite, puis au bout, virage à droite, en fond, la place. avec l'hotel de ville d'un coté et le chateau dans la perspective.
Bizarre d'ailleurs ces grandes rues droites, il avait plus l'habitude des petites rues circulaires et tortueuses et les maisons en rond autour des puits sur les places se situant au centre des ronds.

L'avancée se fit sans anicroche jusqu'à la place, où il s'arrêtèrent un instant à l'Ostal del capitoul, enfin la Maison du Maire, euh nan hotel de ville on dit ici, pour attendre le second groupe.

Ne restait qu'à traverser la place et se présenter à l'entrée du Castèl. Au sommet flottaient fièrement l'oriflamme de gueule aux cinq castels.
Si la tradition était respectée icelieu, les armes hautes sur le donjon signifiaient la présence du feudataire.

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Le grand père était un aigle, le fils un faucon, le petit fils, un vrai.
Faooeit
Très bien dame Sonate, envoyez avec la modification dont vous parlez. Dépêchez-vous d'aller la voir, plus vous attendez plus elle aura du temps pour rassembler la population contre moi. Je vais aussi la faire envoyer chez les Feudataires...
Le comte terminait ses mots par un certain ennui, une certaine inquiétude... jusqu'à ce qu'à nouveau par messagers, l'information lui parvienne:
Hum... Finalement l'armée des brigands a été détruite cette nuit par le seigneur Théodebert. Les Libertad ne sont plus une menace pour l'Alliance du Centre ni pour le Poitou, à nouveau nous avons prouvé notre supériorité militaire sur toute chose!
Et enfin il regardait sa femme, le regard insistant:
Comtesse, si ma fille se rapproche, il faut absolument la protéger, la cacher ou la faire venir ici si la voie est libre. Les Parisiens n'hésiteront pas à s'en servir comme une otage!
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Mariealice
[Poitiers - En rang, deux par deux... Bref, on y va quoi...]

Juchée sur Alestria, Marie suivait les bannières, pensive, tendue même si elle essayait de le cacher autant que possible.

Le froid rougissait ses joues que la capuche qu'elle avait retirée, ne protégeait plus. Ses longs cheveux bruns tressés battaient son dos à chaque pas de la jument, sa cape fourrée cachant sa robe noire et or. Pas forcément le plus aisé pour chevaucher, mais représentation du Roy oblige.

Si Legueux semblait absorber par les bâtiments, elle observait les rues, les passants, tentant d'imprimer le chemin dans sa tête, les encognures dans lesquelles on pouvait se dissimuler. Un vague sentiment de danger même si imprécis, même si elle savait qu'il venait en partie de son anxiété face à ce qu'ils risquaient de trouver.

Des groupes croisés, inspection les uns des autres au passage. Calme, faire un sourire même, enfouir les tourments au fond. Pas le moment. Pas de geste brusque. N'avait-elle pas demandé à ce que chacun se contienne?

Le château était également le point de mire tout autant que l'étendard du Poitou flottant à son sommet. Château devant lequel ils débouchèrent et s'arrêtèrent. Attente.

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Yuan
[Salle du trône]

Le Vicomte Cristof qui donnait des conseils, la Baronne Mag-mag-magoo (à prononcer "mo-mo-motus") et la Sonate qui continuaient elles aussi à soutenir Faooeit : la scène était étrange. D'ailleurs, le Secrétaire d'Etat ne comprenait pas pourquoi c'était Sonate qui irait porter ce courrier à la GMF. Après tout c'était son "travail", il était lié aux deux parties et Faooeit le savait. Il n'arrivait même pas à comprendre pourquoi Faooeit n'avait pas envoyé Cristof, ancien Chancelier.
Il passa une main dans ses cheveux, la fatigue le gagnant et fit quelques pas en direction de la fenêtre. Ce qu'il aperçu en contre bas le crispa queque peu.


Mon Comte, si vous voulez bien venir voir... il y a une troupe royale, portant une bannière de Lys qui se trouve... devant le château. Je crois avoir reconnu la Première SE, si mes yeux ne me jouent pas des tours...
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Zalina
[Poitiers, devant le Château avec les GO et OR – lendemain de l’agression]

Carte acceptée, itinéraire repéré, et en route joyeuse troupe.
Zalina sauta en selle et suivit tout ce petit monde de quelques pas. Non au devant, laissant les GO prendre les choses en main, mais assez proches pour intervenir en cas de grabuge ou de gestes déplacés d’un coté comme de l’autre.
Le groupe laissa passer un groupe de cavaliers sans qu’il n’y ait d’échange. Tout juste le temps de serrer un peu plus les dents pour la Peste Haisneuse et la marche reprit, tranquillement, dans le calme. Du moins, en apparence.
Main qui reste loin du pommeau de son épée, mais pommeau qui demeure à porter de main et lame non dissimulée. Le Comte ne s’attaquera sûrement pas aux troupes du Roy maintenant. S’il l’avait voulu, les rues de la Capitale seraient déjà envahies de soldats et le sang aurait déjà coulé. Restait juste à savoir s’il allait se laisser mettre en garde à vue en attendant la fin de l’enquête et répondre aux questions permettant au plus vite la résolution de cette histoire.
Plus vite ce sera réglé, plus vite ils pourront reprendre la route de Niort et veiller à la sécurité du Roy, avec plus de vigilance que la veille.

Arrivée aux grilles du Château, la Peste observa les fenêtres et les gardes en faction.
Il y en a plus que d’habitude. Pas vraiment bon signe et la tension qui monte d’un cran.
Le Comte les laissera t’il entrer ou pas ?
Zalina donna un coup de talon à sa monture pour la faire avancer… puis tira sur les rênes pour l’arrêter aussitôt. Non, finalement, vu sa dernière conversation avec le Comte, il valait mieux qu’elle laisse Marie Alice faire pour l’instant et ne joue que les spectatrices.

Yuan apparut à la fenêtre de la Salle du Trône. Le Comte tenait promesse et lui faisait donc confiance. Mais est ce que cela suffirait à établir un dialogue que Zalina n’avait pas réussi à conserver ?
La Licorneuse sourit à ses Frères et attendit, perdue dans la troupe, que les GO demandent à entrer, ou un mouvement des gardes qui indiquerait la décision du Comte. Bref, c’est reparti pour un tour d’attente… Et pas de sujets de conversation qui lui viennent à l’esprit histoire de détendre un peu tout le monde.
Attendre donc, en silence, le bon vouloir des « têtes pensantes ».

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Absente du 23 au 30 décembre
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