Sonate
[Poitiers - devant le château ]
Sonate troquait son angoisse contre les visages de ceux qui accompagnaient Legueux et MarieAlice, comme pour cerner la même peur quelle ressentait mais les situations nétait en rien comparables, elle se trouvait entouré de gens qui pouvaient devenir ses ennemis à tout moments et lui faire traverser, de la moins élégante des façons, le fleuve Styx en peu de temps.
Elle sarrêta plus longuement sur un visage qui lui était familier, une femme elle cherchait dans sa mémoire et lui revint une discutions le Très Haut et les hommes, voila de quoi elles avaient parlé et un sourire vint au lèvre, un mélange de compassion et daffection pour Elliandra avec qui elle navait jamais beaucoup conversé certes, mais dont le peu de bavardage avait servit à la lui rendre amical et douce.
Et cela la rassura quelques peu de voir un visage poitevin, qui sûrement serait prés à la défendre si la verve de Paris devenait trop forte et sil fallait en venir aux armes. Auraient-ils scrupule à occir un femme dans ce siècle profane où lhonneur na plus déchelon entre les genres ?
Vint un autre visage poitevin, qui lui ne resta pas muet. La dame Zalina se présenta, faisant encore appelle aux souvenirs de Sonate. Oui, elle sen souvenait, elle avait connu la dame de Colombier au conseil des animations comtales dans un carde plus burlesque quà linstant. Fi des quelques descriptions assez peu élogieuse que Sonate avait entendu à son sujet, et non de la bouche du comte quon se le dise, elle prit la peine de sourire à Zalina ce qui lui semblait meilleurs posture que davoir le regard froid dun émissaire bretons en terre françaises.
Elle sinquiéta de la santé de son infinie grandeur La jeune conseillère se demanda si la question était purement rhétorique ou sil sagissait dune véritable interrogation ou encore, sil ne fallait y voir là que quelques railleries, surtout compte tenu des récentes altercations entre le comte et la dame. Choisissant la voix quelle voulait de la sagesse, Sonate contrefit de ne pas avoir entendu. La question fusse-t-elle rhétorique ? Il ny avait nules raison dy répondre alors. Fusse-t-elle railleuse ? Sonate eu parut bien gourde de répondre aux provocations. Fusse-t-elle sérieuse que cela passerait pour un léger manque dattention qui lui serait vite pardonné après tout.
Et mal ne lui en prit pas car la chevalier de la Licorne posa, derechef une seconde question, qui semblait bien plus importantes que la santé de son infinie grandeur qui de toute façon, navait pas à être déclamée devant les officiers royaux.
-Oh oui Dame, je me souviens à présents. Cest un plaisir de vous revoir en Poitou. Quand à ce qui est de la comtesse Icie, vous la connaissez tout comme moi et vous savez que sétait une femme de valeur, royaliste parmi les plus fidèle. Nous avons donc décidé de ne pas la juger avant davoir eu de sa part quelques explications, qui, de nimporte quelle teneur soit-elle nexcuse en rien lacte.
Et toutefois, comme sa grandeur le comte Faooeit est honteux de se crime qui ne lest pas moins, il souhaite, en gage de sa bonne volonté, que la sentence soit décidée avec les officiers de Sa Majesté.
Je tiens aussi à vous informer que nous avons dores et déjà envoyé un de nos plus brillant agents de prévôté au castel Salbart.
Elle fixa Zalina avec un visage qui se voulait convainquant.
Sonate troquait son angoisse contre les visages de ceux qui accompagnaient Legueux et MarieAlice, comme pour cerner la même peur quelle ressentait mais les situations nétait en rien comparables, elle se trouvait entouré de gens qui pouvaient devenir ses ennemis à tout moments et lui faire traverser, de la moins élégante des façons, le fleuve Styx en peu de temps.
Elle sarrêta plus longuement sur un visage qui lui était familier, une femme elle cherchait dans sa mémoire et lui revint une discutions le Très Haut et les hommes, voila de quoi elles avaient parlé et un sourire vint au lèvre, un mélange de compassion et daffection pour Elliandra avec qui elle navait jamais beaucoup conversé certes, mais dont le peu de bavardage avait servit à la lui rendre amical et douce.
Et cela la rassura quelques peu de voir un visage poitevin, qui sûrement serait prés à la défendre si la verve de Paris devenait trop forte et sil fallait en venir aux armes. Auraient-ils scrupule à occir un femme dans ce siècle profane où lhonneur na plus déchelon entre les genres ?
Vint un autre visage poitevin, qui lui ne resta pas muet. La dame Zalina se présenta, faisant encore appelle aux souvenirs de Sonate. Oui, elle sen souvenait, elle avait connu la dame de Colombier au conseil des animations comtales dans un carde plus burlesque quà linstant. Fi des quelques descriptions assez peu élogieuse que Sonate avait entendu à son sujet, et non de la bouche du comte quon se le dise, elle prit la peine de sourire à Zalina ce qui lui semblait meilleurs posture que davoir le regard froid dun émissaire bretons en terre françaises.
Elle sinquiéta de la santé de son infinie grandeur La jeune conseillère se demanda si la question était purement rhétorique ou sil sagissait dune véritable interrogation ou encore, sil ne fallait y voir là que quelques railleries, surtout compte tenu des récentes altercations entre le comte et la dame. Choisissant la voix quelle voulait de la sagesse, Sonate contrefit de ne pas avoir entendu. La question fusse-t-elle rhétorique ? Il ny avait nules raison dy répondre alors. Fusse-t-elle railleuse ? Sonate eu parut bien gourde de répondre aux provocations. Fusse-t-elle sérieuse que cela passerait pour un léger manque dattention qui lui serait vite pardonné après tout.
Et mal ne lui en prit pas car la chevalier de la Licorne posa, derechef une seconde question, qui semblait bien plus importantes que la santé de son infinie grandeur qui de toute façon, navait pas à être déclamée devant les officiers royaux.
-Oh oui Dame, je me souviens à présents. Cest un plaisir de vous revoir en Poitou. Quand à ce qui est de la comtesse Icie, vous la connaissez tout comme moi et vous savez que sétait une femme de valeur, royaliste parmi les plus fidèle. Nous avons donc décidé de ne pas la juger avant davoir eu de sa part quelques explications, qui, de nimporte quelle teneur soit-elle nexcuse en rien lacte.
Et toutefois, comme sa grandeur le comte Faooeit est honteux de se crime qui ne lest pas moins, il souhaite, en gage de sa bonne volonté, que la sentence soit décidée avec les officiers de Sa Majesté.
Je tiens aussi à vous informer que nous avons dores et déjà envoyé un de nos plus brillant agents de prévôté au castel Salbart.
Elle fixa Zalina avec un visage qui se voulait convainquant.