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[RP] Cortège royal, l'étape poitevine - L'attaque du Roy

Sonate
[Poitiers - devant le château ]

Sonate troquait son angoisse contre les visages de ceux qui accompagnaient Legueux et MarieAlice, comme pour cerner la même peur qu’elle ressentait…mais les situations n’était en rien comparables, elle se trouvait entouré de gens qui pouvaient devenir ses ennemis à tout moments et lui faire traverser, de la moins élégante des façons, le fleuve Styx en peu de temps.

Elle s’arrêta plus longuement sur un visage qui lui était familier, une femme…elle cherchait dans sa mémoire et lui revint une discutions…le Très Haut et les hommes, voila de quoi elles avaient parlé et un sourire vint au lèvre, un mélange de compassion et d’affection pour Elliandra avec qui elle n’avait jamais beaucoup conversé certes, mais dont le peu de bavardage avait servit à la lui rendre amical et douce.

Et cela la rassura quelques peu de voir un visage poitevin, qui sûrement serait prés à la défendre si la verve de Paris devenait trop…forte et s’il fallait en venir aux armes. Auraient-ils scrupule à occir un femme dans ce siècle profane où l’honneur n’a plus d’échelon entre les genres ?

Vint un autre visage poitevin, qui lui ne resta pas muet. La dame Zalina se présenta, faisant encore appelle aux souvenirs de Sonate. Oui, elle s’en souvenait, elle avait connu la dame de Colombier au conseil des animations comtales…dans un carde plus burlesque qu’à l’instant. Fi des quelques descriptions assez peu élogieuse que Sonate avait entendu à son sujet, et non de la bouche du comte qu’on se le dise, elle prit la peine de sourire à Zalina ce qui lui semblait meilleurs posture que d’avoir le regard froid d’un émissaire bretons en terre françaises.

Elle s’inquiéta de la santé de son infinie grandeur…La jeune conseillère se demanda si la question était purement rhétorique ou s’il s’agissait d’une véritable interrogation…ou encore, s’il ne fallait y voir là que quelques railleries, surtout compte tenu des récentes altercations entre le comte et la dame. Choisissant la voix qu’elle voulait de la sagesse, Sonate contrefit de ne pas avoir entendu. La question fusse-t-elle rhétorique ? Il n’y avait nules raison d’y répondre alors. Fusse-t-elle railleuse ? Sonate eu parut bien gourde de répondre aux provocations. Fusse-t-elle sérieuse que cela passerait pour un léger manque d’attention qui lui serait vite pardonné après tout.

Et mal ne lui en prit pas car la chevalier de la Licorne posa, derechef une seconde question, qui semblait bien plus importantes que la santé de son infinie grandeur qui de toute façon, n’avait pas à être déclamée devant les officiers royaux.


-Oh oui Dame, je me souviens à présents. C’est un plaisir de vous revoir en Poitou. Quand à ce qui est de la comtesse Icie, vous la connaissez tout comme moi et vous savez que s’était une femme de valeur, royaliste parmi les plus fidèle. Nous avons donc décidé de ne pas la juger avant d’avoir eu de sa part quelques explications, qui, de n’importe quelle teneur soit-elle n’excuse en rien l’acte.

Et toutefois, comme sa grandeur le comte Faooeit est honteux de se crime qui ne l’est pas moins, il souhaite, en gage de sa bonne volonté, que la sentence soit décidée avec les officiers de Sa Majesté.

Je tiens aussi à vous informer que nous avons dores et déjà envoyé un de nos plus brillant agents de prévôté au castel Salbart.


Elle fixa Zalina avec un visage qui se voulait convainquant.
Legueux
Mais qu'elle est belle... La place de Poitiers. Lieu idéal pour papoter.

LeGueux acceuillit avec un sourire les quelques mots en occitan de la dame. Oh il aurait pu se dire "enfin, la civilisation arrive jusqu'ici" mais c'est pas son genre, non simplement content de l'effort fourni par la dame, qui n'est pas Icie, même si elle est là. (et le la pour Sonate, bref...)

Après la lecture de la missive du Coms, pendant que Zalina, s'approchait et se présentait, et posait une judicieuse question, il décida de se mettre à hauteur de l'interlocutrice, et descendit donc de cheval. Après tout on lui devait bien ça, elle assumait sa mission.

Bon bon bon la prévôté au castèl de la dite Icie. A priori inutile, dans son cas, jamais je n'y remettrais les pieds, mais bon sage précaution, on ne sait jamais, quelqu'un qui attente à la vie du Roy est capable de n'importe quoi, ça va sans dire.

Il reprit la parole quand elle eut terminé de répondre.

Donà,

Tout d'abord, veuillez m'excuser de n'avoir pas précisé que nous venions en paix.

Je me dois ensuite de rappeler que la victime n'est pas un ressortissant poitevin. Ce n'est pas non plus un étranger quelconque entré sans laissez passer en la province.

Quant à l'être qui a commis cet acte, entendons nous bien, si elle est encore vassale du Poitou, elle est donc vavasseur de Sa Majesté.

La plus royaliste des poitevines dites vous ?


Un regard entendu, qu'est ce que ça devait être, les autres, si les plus royalistes s'attaquaient au Roy.

Toujours est il qu'il semble bien qu'il s'agissait d'une armée aux couleurs du Poitou qui était commandée par la plus royaliste des vassales poitevines qui se soit attaqué à Sa Majesté.

Nous pensons effectivement qu'il serait bon de rencontrer Sa Grandeur le Coms Faooeit.


Le Roy d'Armes se frotte les mains comme s'il avait froid, ce qui n'est pas le cas mais bon papoter sur une jolie, certes, place, mais bon, on fait pas le tour du marché pour faire ses courses là.

Trouverons nous un lieux plus... Adéquat pour discuter de cette rencontre ou resterons nous au pied de cette fort belle bâtisse ?

Un sourire et sur un ton plus badin : Ah ! et le N de Bonjorn ne pronoce qu'à peine, sinon votre occitan est très bon.
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Le grand père était un aigle, le fils un faucon, le petit fils, un vrai.
Mackx
[Près d'un groupe d'OR se jouant la Sonate]

Le tout s'était passé comme dans un rêve ... un cauchemar. Son arrivée à Poitiers, ville en ébullition, sa recherche de ses frères licorneux, leurs retrouvailles - qu'il aurait préféré en d'autres circonstances -, l'alerte de certains, l'hostilité d'autres ... Des images fugitives, passant avec difficulté son esprit encore sous le choc. Icie ? Quelle mouche l'avait-elle donc piquée ?

Le cortège se forma, avec pour but le Castel. Le Vicomte suivit la troupe, trop absorbé dans ses pensées pour tiquer sur les termes d'ennemi par trop utilisés par ses frères. Etait-ce le Comte qui avait ordonné cela ? Etait-ce une initiative personnelle ? Une erreur ? Pourquoi ?
Le Vicomte regardait les rues de Poitiers ... mais il ne les voyait pas, le regard noyé dans le vide, atterré.

Ils arrivèrent devant le Castel et une délégation de chaque camp engagea des pourparlers. D'un côté, Sonate et Elli, de l'autre, Marie, Legueux et Zaza. Sortant de ses rêves, il s'approcha d'eux discrètement et souffla à Zaza et Elli :


Pssssst mes Dames, il est hors de question qu'on laisse ces sauvages entre eux, ils ne se connaissent pas et s'apprécient encore moins. On est sans doute les seuls ici à ne pas prendre les poitevins pour une bande de demeurés antiroyalistes et les OR pour une bande de lèche bottes assoiffés de pouvoir.
Alors qu'ils nous veuillent ou non, on les suivra dans le Castel - si du moins ils arrivent à y entrer -, il y déjà eu assez de blessés comme ça.

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Mariealice
[Poitiers - Château, ça commence à faire beaucoup de monde là...]

Legueux prenait les choses en main tandis qu'elle était aussi descendue de sa monture.

Elle écoutait, un peu en retrait, ne put s'empêcher un léger sourire à la plus royaliste et à l'éclair qui passa alors dans les prunelles sombres du Coms. Elle ne connaissait pas ses pensées mais à entendre la phrase qu'il venait de reprendre, elles devaient être similaires aux siennes.

Cape resserrée, son regard passait des uns aux autres, laissant le Roy d'Armes se chargeait des tractations, pour le moment du moins.

Un mouvement vers Zalina et Elliandra, elle se retourna, se préparant à tout et à rien à la fois, poussa un soupir en voyant Mackx murmurer elle ne savait quoi aux deux poitevines. Preuve, là encore s'il en était besoin, qu'on pouvait être poitevin et ne pas jeter les royalistes aux chiens.

Un pas en arrière, elle se pencha vers lui et murmura en retour.


Pourrais-je savoir, Vicomte, ce que vous faites ici? Le but n'est pas de faire montre d'un trop grand nombre. Nous n'allons point investir place forte ce me semble et point ne vous ai demandé de vous approcher.

Il voulait certainement bien faire, mais là n'était pas la question. Ils étaient maintenant cinq face à deux, et elle craignait que cela ne se fasse sentir comme une volonté de menaces.
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Cristof
Poitiers - Château

Accoudé sur un rebord, surplombant la scène, je regardai le conciliabule qui s'engageait. C’était surréaliste !
En d’autres temps ces gens auraient eu les honneurs et là le Comte leur envoyait une gueuse pour disserter de leurs intentions et représenter le Poitou. Bien qu’en fait, ce choix fût dicté par une logique certaine, je doutai que les gens de la Cour comprennent la démarche.

Après tout, il finirait bien par monter et être reçu en audience, mais je doutai fort que cela se passe aussi bien qu’ils ne l’entendaient. Non pas que qu’ils risquaient quoique ce soit, bien que la paranoïde pouvait vous envahir après le terrible coup du sort dont était victime le Poitou.
Je scrutai les remparts, et ne vit rien qui aurait pu menacer la sécurité des visiteurs.


Espérons qu’ils amènent des bonnes nouvelles de la santé du Roy, au moins cela ferait contraste avec l’objet supposé de leur mission.

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Naluria
[Poitiers, jour 2, écoute et exécution des ordres]

Marie-Alice prit la parole et les murmures qui flottaient ici et là s'intérrompèrent pour une écoute attentive de celle qui les représentait auprès du Roy, celle qui devenait sa voix, sa main, sa protection.

Peu avant, dès leur arrivée, un homme, certainement l'un des escorteurs de la cours leur avait fait un résumé des premières paroles du Grand Officier. Il ne fallait pas partir à l'assaut du château Poitevin, et de plus seul. Il ne fallait pas créer d'émeute et de guerre civile. Naluria avait acquiescé comprenant tout à fait la justesse des propos que Marie-Alice avait prononcé juste avant leur arrivée.

Dès lors que Marie-Alice prononçait les premiers ordres, la jeune femme lâcha instinctivement la main de Carmody pour se poser sur le pommeau de son épée. Le but n'était pas de prendre le château, mais cependant la vigilence était de mise.


Séparons nous en trois groupes. Coms, vous venez avec moi et quelques hommes au château. Un groupe reste ici et renforce le camps, je ne sais combien de temps nous resterons donc autant prévoir.

Le dernier marchera de part et d'autre du premier, sécurisant notre avancée vers le château.


Naluria se retourna de suite vers le goupil, la regardant et lui souriant avant de se retourner à nouveau pour écouter la suite.

Je répète que je ne veux pas de sang versé. Le peuple poitevin n'est pas en cause et il a de toute façon plus qu'assez coulé. Si on vous agresse verbalement, ne répondez pas. Si on le fait physiquement, essayez de limiter les dégâts. Je compte sur chacun d'entre vous, le Roy compte sur chacun d'entre vous. Et nous savons combien il est important qu'il n'y ait pas de débordement.

La patience, ca elle connaissait. Calmer les ardeurs tartassienne, elle pouvait s'y essayer. Normalement cette partie du commandement pouvait être assuré.

Après cela, étendards porté haut, le groupe de Marie-Alice partit. Se penchant près de l'oreille de Carmody elle lui chuchote quelques mots.


Mon amour, je propose que nous assurions le groupe de Marie-Alice en parallèle. Nous longerons les remparts avant de prendre la rue...., Naluria regarde une copie de la carte qui était en train d'être diffusée, du Cuvier, la rue du Cuvier.

Elle fit une petite pause avant de reprendre.

En plus je pense que ca paliera la bougeotte du renardeau. Elle risque de se courroucer si on lui dit qu'elle s'est levée pour attendre sur le camps. Enfin nous verrons ce qu'elle désire, nous suivre ou non. Elle est assez grande.

Une nouvelle pause.

Au faite, tu lui as donné le livre sur les « poissons » ?

Elle sourit malicieusement avant de reprendre son sérieuxet observer Marie-Alice s'éloigner, il ne fallait pas attendre, les Licornes suivaient le Grand Officier, d'autres commencèrent à créer un second groupe pour aller le long des remparts.
Elle s'avança pour se montrer
et se détacher de la masse afin que les volontaires la suivent.

Carmody la rejoint, main sur le pommeau et loyauté dans le regard.


***

Le petit groupe commença donc à marcher dans une cadence rapide mais dont le souffle pouvait se superposer aux pas afin de ne point s'essouffler. Naluria caressa les pierres froides des remparts de Poitiers. Ce froid laissait il présager ce qu'ils allaient trouver au pied su Château ? Une tour ronde, des pierres d'enceinte, une seconde tour et Naluria regarda en l'air pour voir l'architecture d'icelle. Que pouvait-elle bien contenir. Encore des pierres et enfin l'une des grosses tours circulaires, du moins celle où il faut bifurquer.

Après un signe du meneur du petit groupe, Enguerrand, le petit groupe entra donc dans une rue étroite. Naluria vérifia le nom sur le panneau de bois pendant à son équerre de fer forgé : « Rue du Cuvier ». C'était la bonne. Comme le demandait le frère de Marie-Alice, le petit groupe forma deux colones pour prendre le plus d'espace dans la rue et être sûr qu'aucun ne se cache dans un encadrement de porte. Une fois la rue terminée, ils débouchèrent sur le parvis du Château où l'on pouvait voir une bâtisse religieuse, et plus majestueusement le donjon du château.

Le groupe s'approcha et aperçu un attroupement près du donjon comtal. En arrivant près du premier groupe, elle pu reconnaître sa consoeur Elliandra, la Peste ou plus communément appelée Zalina, ainsi que d'autres membres de la Licorne. S'y trouvait aussi Marie-Alice et Legueux.

Naluria s'approcha et s'intégra au groupe.


Nous voici Marie-Alice. Nous avons pris le chemin parallèle et n'avons rien remarqué si ce n'est la bonne enceinte de Poitiers. Je n'ai pas remarqué matière pour assaillir les gens en dedans de la ville. Nuls machicoulis, nulles meurtières vers l'intérieur. Je n'ai pas rencontré non plus de soldats poitevins.

Elle espérait que ces informations aiderait le Grand Officier puis commença à regarder le château.
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Sonate
Il est vrai que trop consciente de sa mission, Sonate avait oublié le froid qui prenait ses veines et les resserrait. La femme du sud qu’elle etait n’en était que plus délicate. Et lorsque le roi d’armes se frotta les mains, cet oubli redevint une réalité. Elle frémit. Un léger nuage de vapeur finissait de s’éclipser devant la bouche de Legueux.

Pour tout dire, elle n’avait pas même imaginé la possibilité qu’un autre lieu serait choisit pour négocier de cela…tant était-il que le château ne pouvait les accueillir. Leurs camps semblait les meilleurs endroit. Mais l’idée de ce trouver seule et frêle entre les tentes de ceux qui pouvaient devenir demain ses ennemis la terrifia. En femme d’éducation bourgeoise à qui l’on avait apprise a contrefaire les manière de la noblesse, elle tenta de n’afficher aucune émotion, rien d’autre qu’un regard vide.

Oh si après tout, un léger sourire lui irait bien…enfin peut être pas. Mais un petit phrase du roi d’armes vint décider des fioritures de sa figure. Oh rien de plus qu’un léger commentaire sur son accent, mais cela suffit, dans une atmosphère plus ou moins tendue a la faire rire, d’un rire léger et fin qui lui illuminait le visage.

L’air sérieux qu’elle avait affiché jusque là avait presque fait oublier qu’elle pouvait être belle…l’on se souvient toujours d’une atmosphère ou d’un moments précis parce que de jeunes femme y ont sourit.


-Il est vrai que votre campement serait un lieu plus propice aux négociations.

Avec un ton tout aussi indolent :

-Hum…ne quasiment pas dire le N Senher Coms ? Je n’oserai essayer…il me semble si important dans ce mot. Si mon occitan est bon ce n’est que grâce aux armagnacais et languedociens qui m’obligèrent leurs de mes visites à employer un minimum leurs langues, les bougres. D’ailleurs ils ont failli me perdre avec leurs petite nuances auxquelles ils tiennent tant.
Zalina
[Poitiers – toujours devant le Château, il fait frais en Poitou – lendemain de l’agression]

Zalina inclina la tête aux dires de Sonate. Oui elle connaissait un peu Icie et c’est pour cela que toute cette histoire demeurait un mystère pour la Peste. Tous les poitevins savaient parfaitement que la Dame était une fidèle du Roy. Ces mois au coté de Faooeit, qui n’en avait apparemment que contre la Curia, n’avait pu la changer au point d’attaquer le Roy, fusse à la demande du Comte lui-même.
Cela n’avait aucun sens et la Licorneuse était elle aussi impatiente d’entendre les explications, s’interdisant de juger qui que ce soit avant d’avoir connaissance de tous les éléments.
Elle ne prêta donc aucune importance aux réactions de Legueux et Marie Alice sur le coté « Royaliste » des Poitevins qui attaquent le Roy.
Sentence décidée avec les officiers de Sa Majesté et un des plus brillant agent au Castel Salbart. Bien, tout ceci devrait donc rapidement se régler. Du moins, Zalina l’espérait elle.

La Peste écouta les murmures de Mackx sans quitter du regard Sonate. Elle s’apprêtait à lui répondre sur le même ton quand Marie intervient. Elle laissa la Vicomtesse terminer avant de tourner légèrement la tête vers Mackx.


Personne ne blessera personne, Mackx.
Ce sera l’occasion pour qu’ils fassent connaissance et discutent. Tout le monde souhaite régler cette histoire au plus vite et au mieux. Ce n’est à l’avantage de personne de ne pas parvenir à s’entendre rapidement.


Puis retour à la Première Secrétaire d’Etat pour reprendre les murmures. A force, Sonate allait se demander si on ne préparait pas un mauvais plan dans son dos…

Vicomtesse, Mackx s’inquiète, en tant que vassal du Poitou. Il est en l’occurrence plus dans le « camps » de Sonate, ou au moins au milieu.
Je vous ai souvent parlé des « difficultés » de compréhension entre la Curia et le Poitou. Il se propose de servir de… traducteur, si l’on peut appeler cela comme çà. Tout comme Dame Elliandra, il est Poitevin, et membre d’un OR. Donc un peu des deux « camps ».


Nouveau grand sourire à l’ancienne patronne pour diminuer les tensions qui venaient de nouveau. On reste calme, tout va bien.
Ou presque. Sonate préférait le campement, tout au bout de la ville, et donc très très loin du Château, pour discuter. Les instructions de la GMF, d’après la missive lut par Marie, était de mettre Icie et Faooeit en garde à vue. Hors de question d’aller discuter pendant des heures à plusieurs rues de là, laissant le Comte seul au Château.


Dame Sonate, pardonnez moi, mais notre campement est bien rudimentaire et sans chauffage. Il est peu confortable.
N’y a-t-il pas une pièce au château où nous pourrions discuter devant une bonne cheminé ?
Je ne doute pas que Son Infinie Grandeur sera plus à son aise sur un bon fauteuil, un bon verre à la main, au coin d’une cheminée, que sur quelque paillasse, dans une tente froide, sans le moindre confort.

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Absente du 23 au 30 décembre
Mackx
La discussion continuait, entre Le Roy d'armes et Sonate, Marie se tenant quelque peu en retrait, comme pour laisser les deux "sudistes" se parler.
Tout d'un coup, elle sortit de sa torpeur et s'en vint le trouver.


Pourrais-je savoir, Vicomte, ce que vous faites ici? Le but n'est pas de faire montre d'un trop grand nombre. Nous n'allons point investir place forte ce me semble et point ne vous ai demandé de vous approcher

Le ton était ... étonnant. Non, étonnant n'était pas le mot, le ton était déconcertant, voir à la limite insultant mais sans vouloir le paraître. Du genre de "Vous êtes bien gentil mon brave, mais laissez les affaires ici aux grandes personnes".

Un éclair bizarre passa sur la figure de Mackx, quelque chose qu'on ne voyait pas souvent. Quelques secondes de réflexion suivirent ce regard : Se barrer drapé dans sa dignité était-il la meilleure chose à faire ? Non, il savait que la PSE était sur les nerfs - et qui ne le serait pas après une telle affaire - et qu'elle croyait bien faire.
Il n'empêche que puisqu'elle avait entamé les hostilités avec froideur, il allait quand même lui faire comprendre, sur le même ton, que ça ne lui avait pas mégagiga plu.


Voyez vous ma Dame, il se fait que je suis un peu du coin et que les gens d'ici, je les connais donc un tantinet. Il se fait aussi que par rapport à eux, j'ai vécu plus longtemps dans les parages de ceux qu'on appelle par ici les Parisiens.
Et autant mes tours au Castel depuis quelques mois que ces derniers jours en votre compagnie m'ont fait comprendre à quel point vous voyiez chacun en l'autre un ennemi.
Je pensais donc - et je continue à le penser - que dans une pareille discussion entre deux bougres d'ânes têtus, l'apport d'un élément médian, mesuré, et écouté des deux côtés peut être un point positif.


Petit silence avant de finir,

Et je ne pense pas avoir jamais fait peur à la Damoiselle Sonate ici présente quand je me trouvais avec elle en taverne ... Pourquoi cela changerait-il ici ?
Mais si vous ne voulez vraiment pas de mon aide, je m'en vais. J'irai à l'Eglise prier pour qu'Aristote vous insuffle à tous la tempérance.

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Legueux
[Poitiers, ses cent clochers, sa place sa porte du château... Qu'il est loin mon pays ô Toulouuuuuuuse (euh pardon)]

LeGueux rajouta :

Donà Zalina a tout à fait raison, ce n'est pas un lieu pour un comte. Et quand on reçoit quelqu'un, on ne le reçoit pas dans les quartiers qu'on a attribué au visiteur, c'est assez inconvenant.

D'ailleurs, pouvez vous lui porter le message comme quoi la vicomtesse d'Arnac Pompadour et Montjoie, accompagnés de quelques poitevins, dont Poitou, désirent s'entretenir avec Sa Grandeur. En toute quiétude. Certes les circonstances sont un peu spéciales, mais il est diablement compliqué d'obtenir une entrevue en ces terres non ?


Et sur un ton plus bas

Et en armagnac, ils parlent presque gascon, mais ne leur dites surtout pas, ils pourraient se vexer.
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Le grand père était un aigle, le fils un faucon, le petit fils, un vrai.
Yuan
[Encore et toujours dans le château]

Yuan était toujours à la fenêtre. La Sonate qui négociait. Cela lui aurait été impenseable quelques jours encore. Faooeit venait de réduire sa fonction à rien du tout. Il eut tout de même un sourire. Il était l'un des rares à pouvoir assister à cela de tout près. Mais tout de même. Se faire doubler ainsi, c'était assez frustrant.

Il observait la scène étrange. La Sonate avait commené à parlementer. Allaient-ils entrer dans le château, ou allaient-ils rebrousser chemin ? Allaient-ils arrêter Faooeit ?
Ces questions se bousculaient dans sa tête. Il aperçu son suzerain et celle qui était devenue une amie discuter ensemble.
Ce n'était que le début du commencement et ils allaient être en première ligne...

Il s'eclipsa du bureau et fit les cent pas dans le couloir. L'attente était pesante. Il fallait des nouvelles, n'importe quoi, une simple info.

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Mariealice
[Poitiers - Et si......Non, pas le moment de faire demi tour]

Ecouter. Encore écouter. Les uns et les autres. Legueux et Sonate d'un côté, Elliandra, Zalina et Mackx de l'autre.

Ne pas se perdre entre les deux. Jeter un coup d'oeil sur le Coms qui semblait maitriser son sujet même si l'idée de retourner au campement ne la séduisait pas plus que cela.

Attention à nouveau attirée par Zalina et avant qu'elle ait pu répondre, par Mackx. Ne pas répliquer de suite. Ne pas laisser la moutarde monter. Ne pas laisser la rage, qui sourde, tapie, n'attendait qu'une étincelle pour flamber et dévaster.

Respirer, fermer les yeux, appuyer un peu plus fort sur le couvercle qui maintenait l'ensemble, les rouvrir, lueur verte pas trop visible pour qui ne la connaissait pas.

Elle commença donc par se tourner vers Zalina, parlant un peu plus fort pour ne pas donner corps à une impression de complots.


Je connais bien les difficultés de communication entre la Couronne et le Poitou. Je ne fais que remarquer que vu de l'extérieur, un trop gros groupe peut laisser penser que nous voulons passer en force.

Regard cette fois vers le licorneux, sourire autant que possible et voix calme.

Je sais parfaitement que vous êtes du coin Vicomte. Par contre, qui vous dit que nous voyons le Poitou comme un ennemi. N'êtes-vous pas en train de faire ce que tout le monde nous prête? Mettre tout le monde dans le même panier et présumer de nos dires ou pensées?

Nous ne sommes pas en taverne justement mais là après l'attaque du Roy avec une demande de garde à vue pour le Comte Faooeit et de mise en arrêt pour la Comtesse Icie. Je ne suis pas en train de vous faire la leçon, merci de ne pas le faire.

Je ne me rappelle pas avoir repoussé de l'aide, je vous fais juste part de ce qu'il peut se passer.

Elle soupira, reporta son attention sur Legueux après avoir remercié Naluria de la tête. Tout le monde n'entrerait pas, à condition qu'on les laisse entrer d'ailleurs, c'était tout ce qu'elle avait voulu démontrer.

Un pas pour se retrouver à côté du Roy d'Armes.


Je ne puis qu'appuyer les dires du Coms. Je ne pense pas que le froid et l'inconfort soient un plus pour les discussions.
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Elliandra
[Poitiers, devant le château, lendemain de l'agression.]

Sonate prit la parole. D'abord un peu hésitante, puis prenant de plus en plus d'assurance. Et Zalina de s'en mêler... Elliandra ne pensait pas qu'elle avait suffisement de "pouvoir" pour s'adresser à l'envoyée du Comte, et surtout elle n'était peut-etre pas la mieux placée au vu de la récente altercation avec Faooeït en salle des doléances...

Mais elle ne montra rien. Elle prendrait la parole si on le lui demandait ou si elle jugeait cela vraiment nécessaire. Et tant qu'elle n'était pas face au Comte et que Sonate ne risquait rien, il était mieux qu'elle se taise.

La Dame de Millac quitta ses pensées en s'apercevant que Sonate la fixait. Elle lui rendit son regard de la même couleur que le sien puis son sourire par la suite. Elliandra tenta de faire passer des émotions rassurantes comme: "je suis là, il n'y a pas que des étrangers..."

Legueux prit alors la parole, proposant un lieu autre que le camp. Ce qui sembla logique... bien qu'elle comprit la demande de s'écarter du château elle aurait été étonnée que cela soit accepté.

Puis le Vicomte de Fontenay vint doucement chuchoter près de son oreille par dessus la conversation.


Pssssst mes Dames, il est hors de question qu'on laisse ces sauvages entre eux, ils ne se connaissent pas et s'apprécient encore moins. On est sans doute les seuls ici à ne pas prendre les poitevins pour une bande de demeurés antiroyalistes et les OR pour une bande de lèche bottes assoiffés de pouvoir.
Alors qu'ils nous veuillent ou non, on les suivra dans le Castel - si du moins ils arrivent à y entrer -, il y déjà eu assez de blessés comme ça.


Elliandra sourit, comprenant totalement le coté plaisantin des paroles de Mackx, ce qui ne sembla pas être de même pour Marie Alice ou Zalina qui lui répondirent et de qui elle entendit quelques mots. La jeune femme ne répondit pas mais gratifia Mackx de son plus beau sourire lui indiquant qu'elle comprenait ses mots. Il ne souhaitait que bien faire, tout comme elle...

Les "parisiens" pouvaient se méfier d'eux de part leur origine poitevine, mais elle pensa qu'il n'était pas judicieux de mettre à l'écart des gens un peu des deux camps...

C'est alors sans dire un mot qu'elle attendit encore la suite... Allaient-ils rencontrer le Comte?

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Sonate
[ De la Place au Château ]

Sonate lança un sourire tout amical au Vicomte Mackx qu’elle ne connaissait que très peu mais dont les descriptions de son vassal, Yuan, avaient suffit à le rendre fort sympathique. Apparemment son arrivé avait amené quelques chuchotements qui intègrent Sonate…

Mais passe les paroles et d’intriguée elle passa à légèrement gênée. Entrer dans le château ? Hum….à voir. Elle s’empourpra légèrement en voyant que chacun attendait sa réponse et la fixait. Diable, qu’elle se sentait petite au milieu de tout ce monde…mais voila, il fallait une réponse !


-Il est vrai que le château sied plus à ces négociations. Ainsi soit-il.

Elle souffla dans ses mains pour se les réchauffer. La perspective de se retrouver dans un camps aussi froid que la place, où quelques tentes plus ou moins confortables l’accéléraient ne lui plaisait pas vraiment. Non pas que le château était chaud, mais il trouverait bien un poêle dans une sale quelconque, et d’évidence où la chaleurs régnerait plus que céans.

-Mais, comprenez qu’il faut entré en groupe réduit. Le minimum utile aux negociations.

Elle regarda à nouveau le vicomte Mackx et Poitou en se disant qu’il ne serait pas non plus inutile qu’ils entrent.

-Oh et Vicomte, dame, se tournant vers les deux poitevins, Son inf…enfin Sa grandeur serait heureuse de vous revoir, j’en suis certaine, entrez donc avec nous.

Elle se tourna vers la dame Zalina…un combat se livra dans la tête de Sonate, ne valait-il pas mieux que la dame de Colombier reste par delà les murs du castel suite aux altercations avec le comte ? Elle finit par décider que les dignitaires royaux choisiraient pour elle.

-Mais permettez moi avant cela, d’envoyez un homme prévenir le comte Faooeit de votre arrivé. Il est homme de bon accueil et souffrirait de n’avoir pas pu préparer ses phrases à la Talleyrand avant votre arrivé.

La Sonate se retourna vers le soldat à l’oriflamme, qui arborait un visage impassible et même, légèrement teinté de froideur. Du plus prés de son oreille, Sonate lui chuchota quelques instructions à peine audible pour les autres.

- Allez donc prévenir le comte que « Paris » s’invite dans les murs du castel, rassurez le sur leurs nombre : il ne sera pas élevé et surtout, dites lui que nous attendons a la grande salle des festivités. Profitez en pour donner l’ordre de ma part au gardien de laisser la porte ouverte afin que je n’ai pas à négocier avec ce maraud.

Le soldat à l’oriflamme fit ce que Sonate lui avait demandé et déjà il quittait la scène pour rejoindre la porte.

-Je penses que nous pouvons entrer maintenant. Cet homme est partit prévenir le comte de notre venue.

Les portes du château s’ouvrait dans un bruit de grincement, et sur les murs, les archers redoublaient de vigilance.
Faooeit
Toujours dans la même salle, le comte Faooeit attendait les nouvelles de Sonate, en faisant les cents pas... Et à nouveau, un courrier lui parvenait, des institutions royales:

Citation:
A tous ceux qui le présent écrit liront ou se feront lire, salut ;

Que soient connues ce jour les choses suivantes :

Ce dimanche, à la sortie de la messe, à Niort, Son Altesse Armoria a été enlevée sous les yeux incrédules d'une foule qui n'a rien pu faire.

L'homme, portant tabard des soldats poitevins, a réussi à s'enfuir.

Jusqu'alors, les recherches n'ont rien donné.

Faict à Poitiers,
Le 8ième jour du mois de décembre 1456


Il s'écriait alors à ses conseillers présents: Mais qu'est-ce donc encore?! Tout le monde est bien décidé à mettre à mal en quelques jours tout ce que j'ai essayé de faire, est-ce donc ça?
Le garde qui arrivait ensuite, intimidé par l'énervement du comte, venait, annoncer avec un peu d'hésitation la venue des gens de la cour...
Ah, très bien! Ils sont peu... Allons les recevoir en la salle du trône.
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