[RP] petites questions pour grandes cervelles et inversément

Ambroisias

[Au beau milieu de la place, sous le balcon de fj, non loin de la Belle Barque de Bulle la Boule]

Ambre devait à grand regret reprendre sa route vers le sud afin de mettre ses affaires en ordre,avant, si les vents s'avéraient favorables, de revenir à Nancy . Elle s'approcha d'un vieux chêne tortueux : elle s'arréta et l'observa: parfait!! il serait PARFAIT!!!

Ce serait donc lui l'Arbre à Questions, sur lequel on pourrait accrocher les mystères métaphysiques, hypocampesque ou philosophico-carnassier qui nous taraudent, au plus profond de nous même.

Certains trouveraient peut-être de douces et folles explications ou de tortueux raisonnement hypothético déductif alambiqués....

Elle accrocha donc sa question cruciale, les oreilles pleines d'espoir....peut-etre que lorsqu'elle reviendrait, l'arbre serait plein de petits bouts de parchemins laissés par les étrangers utopistes.....elle voulait y croire, il fallait y croire!!!!!

Aussi comme une bouteille à la mer, elle accrocha:

"Comment le vent sait-il de quel côté il doit souffler?"

Puis elle s'éloigna, vieilles poulaines noires aux mains et baluchon au bout de son bâton...
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heureux sont les félés, car ils laissent passer la lumière....

Bulle

Tite promenade pour échapper au silence tumultueux de la ville...
Tiens ? Un morceau de parchemin accroché à un arbre ?

Bulle se dressa sur la pointe des pieds et tira légèrement sur le bout de papier pour voir s'il y avait quelque chose dessus. Le parchemin se déchira un peu, mais resta empalé sur sa branchette. Des symboles noirs avaient été griffonnés sur sa surface. La jeune gueuse plissa les yeux et tenta de les décrypter.

".o..e.. .e .e.. .ai.-i. .e .ue. .ô.é i. .oi. .ou...e. ?"

Pfiou ! Difficile à lire ! Surtout quand on ne connaissait que les lettres-qui-se-prononcent-toutes-seules. Bulle gronda. Les gens avaient inventé les autres lettres pour lui compliquer la vie !
Frustrée de n'y rien comprendre, la simple d'esprit tourna les talons, à la recherche de quelqu'un qui sache lire.

Elle trouva sur son chemin un homme au visage fatigué et aux vêtements usés.

Savez lire, vous ? Fit la vagabonde en toisant le bonhomme par en-d'ssous.

Plutôt bien, oui, répondit l'homme circonspect. Je suis scribe itinérant...

Ben c'est vot'chance ! S'exclama Bulle ravie.

Elle chopa le scribe par la manche de sa chemise et le traîna jusqu'au vieux chêne.

Lisez !

L'homme attrapa le bout de papier et le mit à hauteur de ses yeux.

"Comment le vent sait-il de quel côté il doit souffler ?" Lut-il.

Bulle lui lança un regard dédaigneux.

Pourquoi vous m'posez c'te question ? Tout l'monde le sait que l'vent il souffle du côté où son créateur lui a filé un coup d'pied !

Mais... Tenta de protester l'écrivain public.

Z'êtes bête, vous alors ! Répliqua la gueuse sans l'écouter. Faudrait plutôt se d'mander comment fait l'eau pour mouiller !

Elle s'en alla, laissant le scribe bouche bée. Quand il fut sûr qu'elle soit loin, il retourna le parchemin et écrivit :

"Comment l'eau fait-elle pour mouiller ? "

Avant de le raccrocher à la branche et de s'en aller à son tour.
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A perdu le pouce gauche en offrant un cadeau. Moralité : soyez égoïstes !

Gloc

Gloc qui passait par là, lu le parchemin.
Il essaya de réfléchir à une réponse.
Il était d'accord avec la premier réponse.
Pour celle de l'eau...
Il écrit:

Je pense que l'eau ne mouille pas...enfin, elle mouille que celui qui a froid.
Car elle rafraichit celui qui a chaud.

Aprés une deuxieme réfléxion, il réécrit

Ou sinon...il y a des petites bêtes...des mouilles qui se lient et qui forme l'eau...

Gloc prit sa plume et posa une nouvelle question

Comment les étoiles brillent ?

Gloc finit sa phrase puis s'en va vers la premier taverne pour se remettre d'avoir trop réfléchit^^

Forcejaune

FJ sortit de chez lui et vit le "fameux" parchemin. Il il lu les questions et reponses... Puis il reflechit et decida d'ecrire pour repondre à la derniere question.

Les étoiles brillent...? En fait c'est les personnes qui sont allé au paradis, mais qui ont ete damnés de la haut parcequ'ils ont fait des erreurs au paradis. De ce fait on les a renvoyé et obligé de rester à un endroit fixe dans le ciel. Avec une torche.

Puis, quand il fut content de sa reponse, FJ se mit a ecrire une question...

Pourquoi il y a pas d'ose dans un oeuf...?

FJ s'en alla en chantant une chanson paillarde.

Bulle

Bulle leva la tête. Au cours d’une de ses déambulations quotidiennes (entendez par là recherche de nourriture dans les tas d’ordures qui traînaient souvent devant les maisons), elle avait fini par revenir au vieux chêne.
Quelques autres parchemins avaient été ajoutés à celui qu’elle avait vu la dernière fois. Même qu’il y avait plein de mots dessus.

Poussée par la curiosité, la gueuse rebroussa chemin, en quête du scribe itinérant qu’elle avait déjà croisé une fois. En espérant qu’il ne soit pas déjà parti, le traître. Les gens n’étaient jamais là quand elle avait besoin d’eux, et la simple d’esprit était persuadée que c’était juste pour l’embêter. D’ailleurs, rien que pour la faire mentir, le saligaud était encore là, échoué sur un trottoir. Il devait le faire exprès ! Il semblait encore plus miteux que la dernière fois que la vagabonde l’avait vu, et, dans un élan de compassion, elle se promit de lui montrer les bons tas d’ordures.

Savez toujours lire, chuppose ?

L’écrivain public fronça les sourcils et hocha lentement la tête, l’air circonspect.
Sans plus de façon, Bulle l’attrapa par la barbe et le tira vers l’arbre…

Lambinez pas ! Vous connaissez l’chemin !

Lorsqu’il lui lut toutes les questions et les réponses, Bulle opina de la tête d’un air entendu. Les questionnements lui avaient paru d’un grand intérêt et de nombreuses réponses lui avaient semblées sages et mûrement réfléchies.

Pourquoi qu’y’a pas d’os dans les œufs ? Fit-elle en se grattant la tête. Z’avez de drôles de questions quand même !

Mais c’est pas m… Commença le scribe avant de se prendre une tape sur le museau.

Tut tut ! ‘Ttendez que j’vous explique. Y’a bien des os dans les œufs, mais ils sont collés à l’intérieur de la coquille. Mais comme le jaune il a besoin d’os pour devenir un poussin, tous les soirs y’a sa m’man-poule qui secoue l’œuf pour que l’jaune il se colle aux parois et qu’il se mélange aux os qu’y’a collés d’ssus.

Euhhh… Bien sûr, marmonna l’écrivain en griffonnant le brillant exposé de Bulle au dos du parchemin.

C’est très simple, renchérit la petite gueuse très fière. Moi, c’que j’me demande, c’est pourquoi le soleil il fait plus de lumière que la lune.

Le copiste n’eut que le temps de marquer :

Pourquoi le soleil il fait plus de lumière que la lune ?

Avant d’être de nouveau traîné par une Bulle enthousiaste qui s’exclamait.

Allez v'nez, vous ! j’vais vous montrer où c’est qu’on trouve du bon manger !
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A perdu le pouce gauche en offrant un cadeau. Moralité : soyez égoïstes !

Ptronille25

Les cours avaient été si ennuyeux aujourd'hui que Pétronille s'était ensauvée avant la fin. Le temps s'était mis au beau et elle décida d'en profiter pour baguenauder. Au lieu de se diriger vers les faubourgs Sud où elle vivait, elle prit à l'opposé et partit en exploration.

Le nez en l'air, avide de découverte, elle flanait et observait la ville.

Elle devina rapidement à l'odeur où se trouvait le quartier des tanneurs, qu'elle contourna soigneusement.
Plus loin, un chantier capta son attention. Visiblement, à en juger par l'emprise des fondations, on y construisait là quelque immeuble d'importance. Piquée de curiosité, elle s'approcha pour s'enquérir de l'objet des travaux et appris ainsi qu'une riche habitante de Verdun nommée EneeKadija avait décidé de se construire un hôtel particulier à Nancy.
Elle resta un bon moment à regarder oeuvrer les ouvriers, songeant que la dame en question aurait certainement besoin de quelques serviteurs lorsqu'elle emménagerait, puis repris sa promenade.

Son regard se trouva attiré par des marques noires posées de loin en loin sur certains murs. On aurait dit des croix. Elle en avait déjà vu quelques unes près de chez elle. Certaines, à demi effacées, avaient été refaites récemment. On le voyait bien en observant de près les signes dont le tracé récent ne couvrait pas toujours exactement l'ancien.
Pétronille passa son doigt sur l'un d'eux. Du charbon ... Etait-ce un signe de l'Inquisition ? Non, sûrement pas, elle en aurait entendu parler au Palestre.

Intriguée, elle suivit les marques jusqu'à déboucher sur une charmante petite place agrémentée d'un bel arbre. Les signes s'arrêtaient là.
Des morceaux de parchemins étaient accrochés aux branches.
Pétronille sourit à la lecture de certains, s'interrogea longuement devant d'autres avant de comprendre et approuver . Des mouilles ... mais bien sûr, c'était évident. Elle aurait dû y penser elle-même.

La dernière question était facile. Elle en avait longuement discuté avec le Père Lodovicus lors de sa préparation au baptème au printemps dernier.

Citation:

Pourquoi le soleil il fait plus de lumière que la lune ?

Pétronille farfouilla dans sa besace pour sortir sa plume et inscrivit.

Citation:

Le soleil brille plus que tout car c'est là qu'après son martyr, Christos a rejoint Aristote à la droite du Très-Haut.

Ravie d'elle-même , convaincue que sa réponse plairait à Dieu, elle sortit un nouveau parchemin pour poser à son tour une question.
Pourquoi Dieu a-t-il voulu que certains chiens répandent une puanteur infecte autour d'eux ?

Elle accrocha son message et repris à rebours son chemin. Il était temps de rentrer mais elle se promis de revenir pour connaitre la réponse à cette question qui la turlupinait depuis qu'elle avait rencontré un tel phénomène, justement.
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Pétronille veuve Renard
Ex Bourgmestre de Nancy
ex-Tribun de Verneuil en Alençon

pnj

Après cette première journée dans cette ville à peine connue, Llyse se dit qu'il était temps de se trouver un endroit pour se reposer. Un léger mal de tête accompagné par un sens absent d'orientation lui fit atterrir devant un arbre. Elle crut d'abord qu'il était atteint d'une de ces maladies arboricoles que sa vieille tante lui conta les détails durant son enfance. En s'approchant, elle vit clairement au lieu de tâche de rouille ou de parasites quelconques, des parchemins suspendus sur certaines branches de l'arbre. Curieuse, elle se mit à lire leurs contenus. Elle fut ébahie à la fois par la pertinence des questions et par la perspicacité des réponses. Elle était loin d'imaginer d'âmes si poétiques au moment où elle posa son pieds à Nancy...

A moitié en réfléchissant aux parchemins lus, à moitié en somnolant à cause de la fatigue de la journée de marche et de découvertes, Llyse se lova dans un renfoncement que l'arbre semblait avoir prévu pour les âmes sans toit.

Durant son sommeil, elle rêva d'un homme à la barbe plutôt blanche qui disait que : ce n'est pas certains chiens qui répandent une odeur infecte autour d'eux, mais certains hommes et certaines femmes qui ont l'odorat plus fin que les autres...

Bulle

[Un jour. Ou peut-être le lendemain, allez savoir]

De retour devant l’arbre magique.

Alors, alors, tu t’grouilles ?

Ça, c’était Bulle au pied de l’arbre.

Je fais ce que je peux !

Et ça… un copiste recyclé en esclave. Lequel, en équilibre précaire sur la pointe des pieds (ceci est réalisé par des professionnels, ne reproduisez pas cette cascade chez vous) tentait tant bien que mal d’attraper un morceau de parchemin. Il finit toutefois par le décrocher héroïquement, et commença à le lire.
La petite gueuse à côté de lui sautillait comme une puce, impatiente d’avoir son histoire du jour (ou du lendemain).

Pourquoi Dieu a-t-il voulu que certains chiens répandent une puanteur infecte autour d'eux ? Dit le scribe.

La simple d’esprit cessa de trépigner et resta coite. Pas la réponse. Elle s’assit par terre et mâchonna rageusement une mèche de ses cheveux en foudroyant Corniaud du regard, comme si c’était de sa faute. Silence… La Bulle réfléchissait.
Soudain, l’illumination !

Parce qu’Il aime les chiens et qu’Il a décidé que certains Élus parmi eux seraient porteurs de l’Odeur Sacrée qui les protégerait contre les prédateurs ! S’exclama-t-elle, tandis que l’écrivain public notait à toute vitesse. Et maintenant, comment font les pigeons pour savoir où ils doivent porter le courrier ?

Le copiste prit un parchemin neuf et écrivit :

Comment les pigeons font-ils pour savoir où ils doivent porter le courrier ?

Avant de l’accrocher avec celui qu’il venait de décrocher sur une branche du chêne.
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A perdu le pouce gauche en offrant un cadeau. Moralité : soyez égoïstes !

Ptronille25

La douleur l'avait quittée ce matin. Elle se sentait toujours aussi faible mais avait envie de se réconforter l'âme en allant visiter cet arbre qu'elle aimait plus que tout autre.
Astutus était occupé. Il avait bougonné, comme à son habitude, lorsqu'elle lui avait exposé sa lubie, mais il avait accepté bon gré mal gré de passer à l'auberge du "Bon Coin" pour quérir le gamin de la maison comme Pétronille le lui demandait.
La finaude avait souligné que c'était sur le chemin du marché et suggéré qu'il pourrait peut-être placer quelques pièces de viande auprès de la tenancière ...

S'appuyant au bras de son jeune chevalier servant, elle retourna avec plaisir en ce lieu magique. La dernière fois, elle y avait lu une question si étrange qu'elle n'avait pu y répondre : elle ne savait pas.

Citation:

Comment les pigeons font-ils pour savoir où ils doivent porter le courrier ?

Durant ses insomnies, elle avait tourné et retournée la chose en tous sens, comptant les pigeons pour s'endormir. Cette nuit, la réponse était devenue évidente ...

La question restait pendante, attendant toujours réponse.
Alors, petit ... Sais tu toi, comment font les pigeons ?
Le gamin haussa les épaules et secoua la tête en signe d'ignorance
Je vais te dire : les pigeons sont les volatiles les plus stupides que Dieu ait créé. Mon époux en sait quelque chose, lui qui les connait fort bien. Les pigeons sont si sots qu'ils sont incapables de faire autre chose que ce qu'on leur dit de faire, voir même ce qu'on pense très fort.
Tu leur dit d'aller ici, ils y vont. Tu penses à quelqu'un, ils vont le rejoindre ...
Trop stupides pour aller ailleurs, crois moi. ça ne leur viendrait pas à l'idée, ils n'en ont aucune.

Et elle écrivit en dessous de la question

Citation:

les pigeons ne savent pas, ils obéissent, c'est tout

Et toi petit, as tu une question spéciale ?
Heu ... je ne sais pas. Pourquoi tu me demandes ça ? Pourquoi est-ce que j'aurais des questions ?

Pétronille sourit malicieusement et inscrivit à la suite.
Pourquoi est-ce que j'aurais des questions ?

Je ne sais pas, tu auras peut-être une réponse à cela, qui sait ...
Rentrons maintenant, je suis lasse.
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Pétronille veuve Renard
Ex Bourgmestre de Nancy
ex-Tribun de Verneuil en Alençon

Coloquinte

Coloquinte avait fini par faire obéir son âne et à prendre un autre chemin que les 500 sauts qu'il fit au-dessus de la barque posée bêtement au milieu de la place...C'est la faim qui le lassa. Coloquinte s'épongea le front et frotta ses cuisses qui avaient fait office de suspension avant chaque retombée au sol.Elle fit trotter Longcil et s'approcha d'un arbre agrémenté de petits bouts de parchemins qui bougeaient doucement sous le vent printanier, se pencha, mais Longcil fut plus rapide et prit un bout de parchemin par ses grosses lèvres d'âne "eh bougre d'âne, espèce de braillard!!! donne ça avant que je t'étripe pour faire du saucisson corse" (fable très connue des insulaires énervés)Elle parvint difficilement à retirer le parchemin de la gueule de son abruti d'âne et tout gluant, vit qu'il était écrit quelque chose , enfin, pour ce qu'on en pouvait lire:

Citation:

Pourqu... ce que j'au... quest...?

Elle interpréta la phrase malgré les bavures de son âne et fut très contente car elle s'était toujours demandé pourquoi on hoquetait sans raison, étant torturé par le tressaillement sans fin de sa poitrine , ayant l'air penaud devant tout un chacun, tributaire de la fin de hoquets qui pouvaient faire mal , faisait un bruit de pétaudière et se dit que décidément, les nancéens avaient les mêmes questions vitales qu'elle-même.On allait bien s'entendre.
Elle reprit sa plume de coq (nain), son encre en poudre faite de gale de chêne séchée et sulfate de fer, fit baver Longcil dans la fiole et écrivit:(repoussant les grumeaux laissés par cet imbécile d'âne):

Citation:

Pourquoi hoquetons-nous?

, accrocha le bout de peau à l'arbre et repartit en sautant sur son âne qui éternuait.

Ptronille25

Citation:

Je ne veux pas une statue en or au centre de Nancy pour que chacun se souvienne de moi, même si beaucoup penseront que je la mérite.
Je me contenterai par contre d'une statue en pierre.

Statue en pierre , statue en pierre ... Il en avait de bonnes, lui ! Et où elle aurait trouvé de la pierre s'il vous plait ? sans compter un sculpteur !
Pétronille trognait un peu en déposant tout le fatras qu'elle trimballait au pied de l'arbre. De toute les volontés de feu son époux, il ne lui en restait plus qu'une à accomplir pour liquider le testament et tourner la page. Mais ça n'était pas la plus facile, loin de là.

Une statue ... oui da ! Ben, elle avait fait avec les moyen du bord ! Elle était meunière sacrebleu, pas maçon ni sculpteur. Son matériau, c'était la farine. Bon quelques talents dans la boulange aussi, datant de son apprentissage à Verneuil. Fallait pas lui demander des miracles non plus !

Elle installa la petite caisse de bois au pied de l'arbre, le fond de la caisse contre le tronc, ouverture face à elle. Cela devrait suffire à protéger son oeuvre des intempéries.
Puis elle sortit de sa besace ce qui lui avait pris une soirée entière à réaliser : un petit bonhomme en pain d'épice qu'elle avait fait cuire le matin chez le boulanger du coin. Pas franchement ressemblant, elle n'avait jamais été douée pour ce genre de chose. Mais on pouvait quand même reconnaitre qu'il s'agissait d'une représentation d'humain : 4 membres, une tête et un gros ventre tout rond.
Elle avait poussé le détail jusqu'à habiller le poupon d'un petit carré de tissu vert qui tenait grâce à un bout de cordelette. Un morceau de bois taillé figurant un hachoir miniature était coincé sous la ficelle. Pas terrible, mais ceux qui l'avaient connu reconnaitrait sûrement le Maitre boucher à son outil.

Elle déposa la poupée dans la caisse et recula de deux pas pour regarder l'ensemble.
Moué, on aura dit une crèche ... manquait que la paille ... Son renard aurait braillé que ça manquait de dignité pour un homme de son statut mais flûte, il avait qu'à pas demander l'impossible aussi !

Un coup de brise fit bouger les parchemins dans l'arbre, attirant son regard sur une nouvelle question.

Citation:

Pourquoi hoquetons-nous?

Eclat de rire : ça, c'était bien une question d'ivrogne ! Elle sortit sa plume et ajouta

Citation:

Pour toute réponse, s'adresser à Sainte-Boulasse

puis repris son panier pour rejoindre son moulin qu'elle n'avait pas fait tourner depuis deux jours.
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Pétronille veuve Renard
Ex Bourgmestre de Nancy
ex-Tribun de Verneuil en Alençon

pnj

Après une nuit près d'un feu de bois, avec comme compagnie Ptronille, Bulle, Corniaud et un âne, Llyse passa chez elle pour régler ses dernières affaires : vendre son champ, faire un saut en taverne, faire ses adieux.

Il était temps de prendre la route vers Aurillac là où on aurait aperçu pour la dernière fois le papa de feu son parrain Astutus, IbnZiad. Un petit baluchon en guise d'effets personnels et le contenu de sa besace tenaient lieu désormais pour son chez elle portatif.

En faisant un dernier tour du village, Llyse se retrouva face à l'arbre à questions. C'était au pied de cette arbre qu'elle avait dormi la première nuit à Nancy. Elle s'en approcha doucement.

Elle vit alors au pied de l'arbre dans une caissette une petite statuette, du moins de ce qu'il en restait (il a fait semble-t-il le goûter de certains oiseaux de passage). Une statuette en pain d'épice. Llyse reconnut aussitôt dans l'esquisse gourmande les traits d'Astutus. Sa vieille et grasse chemise verte et surtout son hachoir. Ce hachoir qu'Llyse préféra laisser à Ptro, alors qu'il le lui avait légué.

Llyse sortit alors de sa besace le pigeon mort de son parrain. Ptronille lui a dit qu'il aurait aimé qu'elle fasse voyager l'animal. Mais il était mort ! (L'oiseau et le parrain : n'est-il pas triste tout ça ?) Llyse décida alors d'enterrer l'oiseau au pied de l'arbre, non loin de l'effigie de son propriétaire à son vivant.

En guise de tombe pour l'animal, Llyse fabriqua une petite pancarte de fortune. Avec ses talents de sculptrice (apparemment innés) elle grava la chose suivante : Nancy c'est bien, mais pas pour tout le monde.

Après ce dernier acte d'affichage à Nancy (Llyse se souvint qu'elle en avait affiché des choses dans cette ville), Llyse sourit de bon coeur.

Avant de partir définitivement, elle prit un parchemin de son sac et écrit.

Citation:

Est-ce la vie qui vient avant la mort ou la mort avant la vie ?

Elle accrocha son parchemin sur l'arbre à questions.
Et c'était alors en versant une dernière larme douce et amère qu'Llyse se dirigea vers une des portes de la ville... Pour d'autres aventures !

Ma Llyse tire ainsi sa révérence aux personnages mais surtout aux joueurs derrière les personnages qu'elle a pu connaître, croiser parfois, apprécier souvent. Si comme beaucoup de nouveaux, elle a eu des débuts un peu maladroits, j'espère que vous ne lui en tiendrez pas rigueur.
Merci à vous tous.
Que Nancy continue à briller de tous ses feux !
(Et désolée pour l'insertion hrp dans le panneau d'affichage. C'était ma manière de rendre hommage au joueur qui a été pour moi plus qu'un parrain dans ce jeu. Mes pensées à lui. (Il est l'auteur de cette annonce publicitaire touristique satyrique de Nancy.))
Bonne continuation à tous ! Et qui sait, peut-être à bientôt...

Wistala

Wistala se baladait sans but du coté du grand chêne...
Elle s'y arréta et s'assit. Elle vit alors un parchemin...
Ses cours de lectures lui serviraient !

Elle lut:

Citation:

Est-ce la vie qui vient avant la mort ou la mort avant la vie ?

Elle refléchit un instant... Ce n'etait ni l'un ni l'autre... mais le cycle de la vie... La vie qui à un prix. Pour chaque vie il y a une mort et pour chaque mort une vie...Ainsi, un corp mort retourne à la terre et crée la vie dans les plantes qui sont mangés par d'autres corps qui meurent à leur tour... C'est le cycle de la vie ...

Elle chercha quelque chose pour écrir... et trouva enfin une plume ! Elle en machona le bout un instant et inscrivit:

Citation:

Peut on avoir le droit de vie ou de mort sur une autre personne ? Si oui dans quelles conditions ? L'Homme ne serait-il donc pas un loup pour l'Homme ?

Satisfaite, elle raccrocha le parchemin et continua sa route sans but précis...

Amazone1ere

Amazone arriva à l'arbre aux questions et vit le parchemin que Wistala avait déposé.

Citation:

Peut on avoir le droit de vie ou de mort sur une autre personne ? Si oui dans quelles conditions ? L'Homme ne serait-il donc pas un loup pour l'Homme ?

Amazone réfléchit à la question. Pas facile de répondre à cela. Au premier abord, elle dirait non, personne n'a le droit de vie ou de mort sur une autre personne cela sous entendrait qu'il lui appartient et elle pense que personne ne peut appartenir à quelqu'un. Et pourtant, il y aura peut-être une personne qui pourrait avoir le droit de vie et de mort c'est soi-même sur soi-même mais là c'est une autre question ou autre débat.....
Quant à savoir si l'Homme est un loup pour L'Homme, Amazone sourit. Un loup n'est ni hypocrite, ni cruel, ni menteur..... C'est un prédateur libre.

Libre oui libre......ce qui l'amèna à se poser la question suivante qu'elle s'empressa d'écrire sur un parchemin

Citation:

L'Homme peut-il concevoir une liberté absolue?

Elle attacha le parchemin à l'arbre et partit sans se retourner.
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Tribun de Nancy

Coloquinte

Coloquinte n'avait pas eu réponse à son petit papier...

Citation:

"pourquoi hoquetons-nous"

....elle cherchait sur toutes les branches...et personne ne semblait comprendre l'importance de la question ! Pourtant, il avait valeur de réponse pour la question toute fraîche laissé accrochée là:

Citation:

"L'Homme peut-il concevoir une liberté absolue?"

Hoquetons-nous de dépit face à notre incapacité à concevoir une liberté absolue, connaissant les chaînes qui nous entravent ? Nous croyons concevoir la liberté absolue, mais nous ne pouvons concevoir quelque chose à partir d'une base inconnue, et nous savons que nous ne pouvons être sûrs que cette liberté soit absolue puisque nous ne connaissons pas l'inconnaissable!
Coloquinte produisait de la vapeur...et commençait à suer; autour d'elle, un nuage qui la cachait aux yeux des passants...Elle écrivit:

Citation:

"avons-nous les sens et les organes nécessaires pour connaître l'inconnaissable ?"

petites questions pour grandes cervelles et inversément

Ambroisias

Bulle

Gloc

Forcejaune

Bulle

Ptronille25

Citation:

Pourquoi le soleil il fait plus de lumière que la lune ?

Pétronille farfouilla dans sa besace pour sortir sa plume et inscrivit.

Citation:

Le soleil brille plus que tout car c'est là qu'après son martyr, Christos a rejoint Aristote à la droite du Très-Haut.

pnj

Bulle

Ptronille25

Citation:

Comment les pigeons font-ils pour savoir où ils doivent porter le courrier ?

Citation:

les pigeons ne savent pas, ils obéissent, c'est tout

Coloquinte

Citation:

Pourqu... ce que j'au... quest...?

Citation:

Pourquoi hoquetons-nous?

, accrocha le bout de peau à l'arbre et repartit en sautant sur son âne qui éternuait.

Ptronille25

Citation:

Je ne veux pas une statue en or au centre de Nancy pour que chacun se souvienne de moi, même si beaucoup penseront que je la mérite.
Je me contenterai par contre d'une statue en pierre.

Citation:

Pourquoi hoquetons-nous?

Eclat de rire : ça, c'était bien une question d'ivrogne ! Elle sortit sa plume et ajouta

Citation:

Pour toute réponse, s'adresser à Sainte-Boulasse

pnj

Citation:

Est-ce la vie qui vient avant la mort ou la mort avant la vie ?

Elle accrocha son parchemin sur l'arbre à questions.
Et c'était alors en versant une dernière larme douce et amère qu'Llyse se dirigea vers une des portes de la ville... Pour d'autres aventures !

Wistala

Wistala se baladait sans but du coté du grand chêne...
Elle s'y arréta et s'assit. Elle vit alors un parchemin...
Ses cours de lectures lui serviraient !

Elle lut:

Citation:

Est-ce la vie qui vient avant la mort ou la mort avant la vie ?

Citation:

Peut on avoir le droit de vie ou de mort sur une autre personne ? Si oui dans quelles conditions ? L'Homme ne serait-il donc pas un loup pour l'Homme ?

Satisfaite, elle raccrocha le parchemin et continua sa route sans but précis...

Amazone1ere

Amazone arriva à l'arbre aux questions et vit le parchemin que Wistala avait déposé.

Citation:

Peut on avoir le droit de vie ou de mort sur une autre personne ? Si oui dans quelles conditions ? L'Homme ne serait-il donc pas un loup pour l'Homme ?

Citation:

L'Homme peut-il concevoir une liberté absolue?

Elle attacha le parchemin à l'arbre et partit sans se retourner.
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Tribun de Nancy

Coloquinte

Coloquinte n'avait pas eu réponse à son petit papier...

Citation:

"pourquoi hoquetons-nous"

Citation:

"L'Homme peut-il concevoir une liberté absolue?"

Citation:

"avons-nous les sens et les organes nécessaires pour connaître l'inconnaissable ?"

Bulle

La simple d’esprit trottina jusqu’à l’arbre aux questions et leva le nez.
Oh, des parchemins qu’on ne lui avait pas encore lus ! Chouette !
Mais le scribe avait fui pendant son absence dans le monde des gens.
L’infâme lâche !

La petite gueuse héla quelqu’un qui passait et lui demanda de lui faire la lecture.
Elle écouta attentivement les phrases jetées sur le papier et pendues aux branches.
Puis…

*Silence*

La Bulle garda le regard vide, bouche légèrement ouverte.
Et derrière le regard, la loupiote était éteinte.
Rien.

Rien compris la crasseuse.

Sous la dernière phrase :

Citation:

"avons-nous les sens et les organes nécessaires pour connaître l'inconnaissable ?"

Bulle fit écrire :

Citation:

Ches pa

(le scribe improvisé n’était pas doué en orthographe)

Citation:

Pour coua les gen il pauze dai qestion baittes hai conplikai qe perssone il peux raipondre ?

Puis elle s’en alla faire le tour des tas d’ordures de Nancy, à qui elle devait beaucoup manquer depuis tout ce temps…
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A perdu le pouce gauche en offrant un cadeau. Moralité : soyez égoïstes !

Ptronille25

~ lendemain de voyage à Vaudemont ~

Elle était triste et déçue.
Pétronille rentrait à peine de Vaudemont qu'elle avait ressenti le besoin de venir se ressourcer sous cet arbre qu'elle aimait tant.
Ce voyage, c'était avant tout pour aller chercher de quoi approvisionner la Ville. Mais elle espérait qu'en visitant les lieux foulés par son mari lorsqu'il était blessé, elle retrouverait quelque chose de lui ... une infime trace, un souvenir ... des villageois qui l'auraient croisé, réconforté ...
Mais rien ... elle n'avait pu trouver le logis du guérisseur où Llyse avait porté son parrain pour mander aide et soins.

La nostalgie qui l'étreignait se fit plus forte, presque douloureuse.
Que lui restait-t'il de lui ? son hachoir, un parchemin ... des souvenirs qui s'estompaient ... L'effigie en pain d'épice avait été grignoté depuis longtemps par les pigeons et les fourmis.
La colère la pris soudainement. Elle ne voulait pas l'oublier. Jamais ! jamais !

Sa main plongea dans sa besace à la recherche de la bourse porte-bonheur qui ne la ne quittait plus jamais . Elle la pris pour la serrer contre sa poitrine avant de l'ouvrir avec douceur.
A côté de son caillou magique, un brin de laine ... LE brin de laine, celui de leurs fiançailles, celui qui les liait à jamais.
L'émotion la submergea, trop vive, trop forte, trop douloureuse encore.
Les larmes se mirent à couler, longtemps ...

Puis elle sortit son écritoire et se mit à rédiger

Mon coeur, mon ami ,
Pourquoi es-tu parti ?
A me laisser ainsi,
En vie ...

La première branche fit l'affaire pour accrocher son cri de douleur. Le petit billet de Bulle flottait au vent juste à côté, dont la lecture la fit sourire à travers ses larmes .

Citation:

Pour coua les gen il pauze dai qestion baittes hai conplikai qe perssone il peux raipondre ?

Pétronille se dit que sa question à elle devait être bien bête et compliquée aussi puisque personne ne pourrait lui répondre sauf son Renard adoré qui avait emporté son secret dans la tombe .
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Pétronille veuve Renard
Ex Bourgmestre de Nancy
ex-Tribun de Verneuil en Alençon

Coloquinte

Coloquinte trottait, s'ennuyant, sur Longcil; non, c'est pas Longcil son âne qui l'ennuyait, son plus tendre ami-bête , non, c'est que pas une once de minerai...pourtant elle se devait d'empêcher le foyer de sa forge de s'éteindre, et c'était pas une mince affaire que de le garder allumé; bien sûr elle faisait griller des saucisses de Toulouse, mais quant à avoir le feu virant au blanc valait mieux pas , pour les saucisses, disons.Elle allait cueillir au verger, mais franchement, c'est pas ça qui l'occupait pour la journée...elle n'allait pas trop en taverne pourtant...Longcil s'arrêta pile poil d'oreille d'âne devant un petit papier ocre qui voletait sous la brise chaude de l'été:

Citation:

Mon coeur, mon ami ,
Pourquoi es-tu parti ?
A me laisser ainsi,
En vie ...

La question n'était pas drôle...Colo eut envie de poser cette question:
"être en vie est-ce avoir envie?"

Elle avait la réponse, et se mit à frétiller sur son âne, excitée et se dit qu'elle allait faire un tour à la Meurthe au cas où il y ait un galant à séduire; une petite claque sur le popotin de Longcil, et ils étaient partis pour plonger dans l'eau rafraîchissante...

Amazone1ere

Amazone regarda partir Colo avec Longcil dans un grand éclat de rire. Colo et son âne, une fine équipée sauvage!!!
Colo au lieu d'avoir pensé sa question dans sa tête ne s'était pas rendu compte qu'elle l' avait dit à voix haute

Citation:

"être en vie est-ce avoir envie?

Amazone la nota sur un parchemin et y répondit :
J'aurai tendance à dire oui mais si l'on a pas envie d'avoir envie est-ce être mort? Et celui qui à envie de mourir est-ce vraiment être en vie? Car après tout c'est une envie!!! Décidément la réponse à cette question en soulève d'autres!

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Tribun de Nancy

pnj

Kalinéa arriva sous l'arbre cet attroupement lui avait fait poser question et en s'y rendant elle trouverait sans doute réponse...

Un arbre à question... Quelle gentille pensée que cela...

Citation:

"être en vie est-ce avoir envie?

Kalinéa se perdit dans ses pensées ..

Etre en vie est ma foi un choix.. Ou on le reste.. En vie..!!
Ou on la perd.. La vie..!!
On a toujours le choix ..
Mais.. en avoir envie...?
Ne serait ce pas le choix des autres qui nous ferait poser question..? Encore un choix ... mais quel choix...!!
Une peine d'amour ne donne pas l'envie d'être en vie...
Par contre un amour intense...!!
Ma foi si il me semble... !!
En fait si l'on y pense.. !!
Avoir envie est un choix dirigé par la pensée et les actes de ceux qui nous entoure..
Alors qu'être en vie est un choix délibéré... Vaste question... Vaste question...

Kalinéa s'éloigna un peu de cet arbre qui décidément ne lui donnait pas envie de vivre ce genre de question...

Ptronille25

Pétronille, après quelques jours d'une retraite (bien méritée) chez les soeurs, avait les idées claires. Aussi claires que l'eau de la rivière dans laquelle elle s'était baignée chaque jour. Car les nones vivaient retirées du monde, certes, mais dans le respect de leurs voeux elles pratiquaient des plaisirs simples ignorés de la plupart. Se plonger chaque après-midi dans les eaux fraiches, très fraiches de la Meurthe lui donnait un sentiment de pureté indicible et c'est l'esprit serein mais vif qu'elle allait ensuite à vespres.

Bref, de quoi remettre les idées à l'endroit ...

Lorsqu'elle fila sous son arbre préféré après plusieurs jours de méditation, elle sourit en lisant les papiers qui virevoletaient sous la brise.
Elle ôta la réponse à sa question, en bénissant son auteur inconnu de lui avoir montré la voie et remerciant le Très Haut de lui avoir avoir ouvert les yeux. Elle accrocha sur la même brindille

Citation:

"être en vie est-ce avoir envie?"

Puis pris sa plume pour y rajouter son grain de sel en inversant la question pour la remettre dans le droit chemin.

Citation:

avoir envie , est-ce être en vie ? OUI !

Mais ça n'était pas une question ça ! Puisqu'elle donnait une réponse trouvée dans la rivière. Regardant autour d'elle, cherchant une question, son regard se posa sur ce bel arbre qu'elle aimait tant qu'elle y venait avant même de se soucier de son moulin.

Claquement de doigts, recherche fébrile dans la besace pour en sortir un parchemin vierge et noter une nouvelle question qu'elle accrocha :

Pourquoi cet arbre est-il le plus beau de tout Nancy (enfin moi je trouve ) ?
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Pétronille veuve Renard
Ex Bourgmestre de Nancy
ex-Tribun de Verneuil en Alençon

Ptronille25

Oulà, trois semaines bientôt qu'elle n'était venu en ce haut lieu de Nancy. Il était temps ...

Elle s'assit à l'ombre sous l'arbre pour y méditer tant le calme de la placette était reposant, loin des tumultes de la gargotte.
Sa dernière question pendouillait toujours, encre délavée par le soleil ...
Bah, cela n'avait guère d'importance.

Elle avait une question d'actualité justement, ça tombait bien !

Elle sortit de sa besace un petit bout d'affiche du programme de la liste SMS qu'elle avait déchiré exprès pour le mettre ici car la question valait son pesant de maïs (la réponse aussi d'ailleurs).

Citation:

Selee, Mon Selee ; What esle ?
L’homme qu'il est bien, qu'il est beau ! L’homme qu'il vous faut !!

Elle se hissa pour l'accrocher le plus haut possible, que la banderole se voit de loin.

Il lui plaisait de sauver cet arbre de l'oubli grâce à SMS. Encore une bonne action à imputer au bel arrogant, juste pour le plaisir d'insupporter ses adversaires.
Il lui tardait de les voir rivaliser d'esprit, de mots percutants, ... du beau, du bon, du solide spectacle en perspective.
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Pétronille veuve Renard
Ex Bourgmestre de Nancy
ex-Tribun de Verneuil en Alençon

Thays

Rageuse, Thays marchait dans la nuit noire, vers une destination inconnue.
Elle avait grand besoin de se défouler.
Ressassant les évènements qui s'étaient produits récemment, elle ne put s'empêcher un instant de songer...

La liberté à quel prix ?
La sécurité doit-elle coûter la liberté ?
Une relation charnelle avec des contraintes n'est-elle pas par trop ressemblante à une relation tout court ? et donc, à fuir ?
Comment parvenir à Être dans une situation où l'on se trouve subordonné ?
La subordination équivaut-elle à l'asservissement ?
Et surtout, comment se tirer de cet asservissement sans quitter le confort mais tout en flanquant une bonne leçon à qui de droit ?

Pourquoi fallait-il que ça lui arrive à elle, encore... ?
Elle qui faisait tout pour éloigner qui que ce soit !

Un soupir lui échappa.

Bien sûr il était plus simple de partir.
Mais pour quoi faire ensuite ?
Pour recommencer ?
Pour continuer à fuir toute relation trop prenante ?
Pour Être ?
Mais à quoi bon Être si l'on est que pour et par soi-même. L'on Est alors que pour soi-même. N'Être que pour soi-même, est-ce Être ?

Thays voulait vivre. Rien de plus.
Elle ne voulait aucunement devoir satisfaire la volonté d'autrui.
De toutes ces questions et les réflexions sous-jacentes et conséquentes, n'en restait pas moins qu'elle refusait catégoriquement ET l'asservissement ET la relation.

Elle se sentait piégée dans les deux à la fois et allait devoir s'extirper de ce filet inextricable.
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Coloquinte

Colo vit Thays filer loin de l'arbre sans rien accrocher comme papier interrogateur...Elle a dû avoir du mal à transcrire ces questionnements...Compliquée cette Thays...Elle chercha du regard le papier le moins terni par le soleil et trouva celui de Petronille, elle reconnaissait son écriture maintenant...

Citation:

Selee, Mon Selee ; What esle ?
L’homme qu'il est bien, qu'il est beau ! L’homme qu'il vous faut !!

ahah, cette Petro, marrante!!!
Heu, Colo déglutit, non pas tant à cause des 30° régnant, mais à cause de la difficulté de l'énigme...
Voulait-elle dire "Selee, Mon Selee, what else?"
Et les points d'exclamation (L’homme qu'il est bien, qu'il est beau ! L’homme qu'il vous faut !! ) ne cachaient-ils pas des points d'interrogation?

Coloquinte aimait les hommes, donc, elle ne se posait pas la question de savoir si l'homme était bien, beau ou si c'était le bon; elle élucida donc la réponse en écrivant la seule question qui valait la peine d'être écrite:

LES POINTS D'EXCLAMATION NE CACHENT-ILS PAS DES POINTS D'INTERROGATION?

Elle troua d'une branche son petit papier en espérant que quelqu'un trouverait la réponse à cette question existentielle (oui, le Moyen-âge Beauvoirien) Le beau voit rien, rien d'autre que le beau.

Thays

Faisant comme les gens semblaient le faire ici, et n'ayant de papier sur elle, elle accrocha une grosse feuille d'arbre, sur laquelle elle écrivit avec du rouge pour ses lèvres.

Citation:

Que faire ?

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Coloquinte

Colo surveillait les allers-et-venues des gens près de l'arbre; elle vit revenir Thays...et quand elle se fut envolée, elle alla enlever de la branche la grosse feuille sur laquelle elle avait écrit avec un curieux stylet ; elle lut

Citation:

Que faire ?

Ah!Elle n'a pas répondu à ma question... et répondit:

Citation:

Rien ne compte que la vérité pure,
Les actes véritables.

Pffff, y'en a qui ont la réponse gravée en eux, et ils ne le savent pas, faut tout faire, ici, traduire, mettre le doigt dessus...C'est du boulot, philosophe...Socrate l'avait bien dit« Comme ce jeune homme me fait dire des choses qui ne sont pas de moi ! »
Et Colo repartit au diable pour voir si elle aussi y était , d'ailleurs elle y avait envoyé Longcil, elle n'avait plus qu'à le chercher maintenant, yen avait pour quelques heures de recherche...

Thays

Allée chercher de quoi écrire, c'était tout de même plus commode, elle eût envie de participer elle aussi.

Citation:

LES POINTS D'EXCLAMATION NE CACHENT-ILS PAS DES POINTS D'INTERROGATION?

Elle écrivit :

Citation:

Les points d'interrogations ne seraient-ils pas communs ? ne sont-ils pas les nôtres ?

_________________

Coloquinte

Coloquinte se gratta la tête à la lecture du dernier petit papier confetti du jour...

Citation:

Les points d'interrogations ne seraient-ils pas communs ? ne sont-ils pas les nôtres ?

Elle eut envie d'aller chercher son encre à la noix de gale qu'elle avait en quantité impressionnante en sa demeure, et décida, de sa plume de coq nain, dit "Barbu d'Ucle", de dessiner des points , régulièrement en ligne sur tout le petit bout de parchemin (bon sang, c'est quand qu'elle reçoit le papier commandé de Venise!!!!) jusqu'à ce que la question s'inscrive d'elle-même...

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.......................... oh? ....................................................

Dame_gally

Gally se balladait comme toujours, elle ne connaissait toujours pas très très bien Nancy. La Meilleur solution pour connaître une ville c'est de s'y perdre, alors elle le fît.
Elle vit de drôle de chose et de drôle de gens, des jolies maisons , des taudis, une femme parlant ou plutôt hurlant sur son âne, une jeune fille de la rue crier sur un homme tout penaud...
Nancy lui semblait enfin drôle, et elle continua à déambuler, jusqu'à une place avec des morceaux de parchemin un peu partout certains détachés de l'arbre et qui voletaient, les autres faisant de petit claquement attachés à l'écorce.
Elle les parcouru et se mit à rire, fit le tour entier de l'arbre et essayer d'imaginer les gens derrière ses mots...
Moi aussi je veux participer, mais avec ma tête creuse...faut que je trouve un truc....
Ca y'est j'ai trouvé!!!!
Elle trouva rapidement de quoi écrire :

"Si l'Idéal ca existe pas, comment est ce qu'on connait le mot?"

Coloquinte

Coloquinte adorait passer près de l'arbre à questions...parfois, il y avait des réponses, et ça, c'était chouette...
Tiens, ce bout-là, j' l'avais pas vu...........Ouaaaaaah ah ah!!!

Citation:

"Si l'Idéal ca existe pas, comment est ce qu'on connait le mot?"

Colo répondit aussitôt, après avoir sorti sa fiole d'encre,
et demandé à son âne d'arrêter de gigoter et de rester en place, vu qu'elle était debout sur son dos, et que c'était pas le moment qu'il fasse l'âne:

Comme on a tous des rêves différents (et ça c'est bien réel) il fallait bien qu'on trouve UN mot pour savoir de quoi on parlait...

Et là, Longcil partit comme une furie après une abeille,
et Colo ne sut comment elle s'accrocha de justesse à la branche la plus proche,
la fiole ayant éclaboussé en tombant plusieurs bouts de parchemin et un passant , qui eut la bonne idée de passer, justement...
Quant à la plume, elle alla se ficher sur la tête du-dit passant .

Cyann

Cyann s'assit sur une branche et médita quelques minutes un sourire égaré à ses lèvrres framboises. Puis sa voix s'éleva dans les airs voltigeant puis se reposant parfois

La prise de tête de Bénichou

Bénichou, ce benêt de meunier aeu la fameuse idée d'avoir un moulin à aube, Du coup tous les jours lorsqu'il va au marché, il doit traversé la rivière par la bac. ce jour, il a un invité, un chien loup, qu'un ami lui a demandé de gardé le temps d'un voyage. Comme il ramène sa chèvre qu'il n'a pas réussit à vendre et un chou qu'il a acheté, il est ennuyé. En effet, il n'a pas confiance en ce chien loup qui semble tenir plus du loup que du chien et dévorerait bien la chèvre à voir en voir ses babines retroussées sur ses crocs. la chèvre elle n'a que de yeux pour le chou bien frisé qui doit servir de diner à Benichou. La galère s'annonce ... Bénichou voute les épaules sous la chemise pailletée de farine.

Benichou doit faire passer le chou, la chèvre et chien-loup de l'autre côté de la rivière. Mais il n'a qu'une place sur le bac en plus de lui

De plus, si la chèvre et le chou sont ensemble sur une rive quand Bénichou s'éloigne, la chèvre mangera le chou. Et si le chien-loup et la chèvre sont ensemble quand il s'éloigne, le chien-loup mangera la chèvre !

ventrebleu ceto ben ma vein' t'ça comment que j'va faire moich ? *

Cyann se tut et sourit

Des volontaires pour se presser le bulbe et donner la solution à ce pauvre Bénichou ? * méditative* Il y a aura surement une morale à toute cette histoire^^

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Bulle

Bulle ne s’était pas promenée du côté de l’arbre à questions depuis bien longtemps et fut toute émoustillée d’y trouve de nombreux nouveaux parchemins.
Elle appela son nouvel esclave – celui offert par Pétro, mais il allait falloir qu’elle en demande un nouveau parce que celui-là datait d’au moins deux mois, c’était dépassé maintenant, il fallait un modèle plus récent.
Bref, elle lui fit lire et réfléchit longuement au dernier parchemin, malgré l’esclave qui sautillait pour lui donner la réponse.
Puis elle fit écrire* :

Citation:

Bénichou, il va mettre la chèvre de l’autre côté pis quand il revient, il mange le chou parce que ramer ça donne faim quand même. Pis il prend le chien-loup et il l’amène de l’autre côté comme ça il peut retrouver la piste de la chèvre qu’il a oublié d’attacher. Après, il faut juste qu’il recrache le chou.

Et :

Citation:

Quand les gens ils ont choisi les mots au début, comment ils savaient que c’était le bon mot qu’ils ont mis pour la bonne chose ?

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* : pas le courage d'utiliser l'orthographe du fermier préféré de Bulle, on va faire simple aujourd'hui ^^
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A perdu le pouce gauche en offrant un cadeau. Moralité : soyez égoïstes !

Amazone1ere

Amazone lit les parchemins trouvés. Elle rit de la réponse de Bulle qui était bien d'elle. Une réponse perspicace dû à son ignorance. La Naïveté amene souvent à la logique. Elle sourit et donna une réponse de vieux.

Pour commencer, vous mettez la chèvre dans le bateau et vous l'emmenez sur la berge en face,
Vous reviennez et là vous prennez le chou ! vous l'emmennez de l'autre côté
Mais avant de repartir vous reprennez la chèvre... ensuite vous la débarquez et prennez le loup. Une fois le loup avec le choux
vous reviennez tranquillement chercher la chèvre !!!

Puis elle lit la question de Bulle et se gratta la t^te. Question ardue!!!

Je reviendrais demain pour voir si j'ai une réponse car je ne sais pas si le mot du début est le bon mot pour expliquer la bonne chose que je veux dire

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Tribun de Nancy

Coloquinte

Coloquinte était revenue de Toul, pleine de sous pour pouvoir acheter ses moutons, et elle se marrait , elle , gardienne du feu, à devoir garder des moutons!!!! Comme il faisait encore beau, une journée à passer ses mains dans leur toison n'était pas perdue...et elle allait de toute façon bien vite se mettre à faire rougir le feu...Elle n'eut de cesse de venir lire les p'tits papiers accrochés là:

Citation:

Quand les gens ils ont choisi les mots au début, comment ils savaient que c’était le bon mot qu’ils ont mis pour la bonne chose ?

Affligée et vexée du fait qu'une personne n'avait point respecté la chaîne, demandant qu'on réponde à une question avant d'en poser une autre, elle s'aperçut par dessus le marché que tout le temps où elle était à Toul, personne n'avait répondu à SA dernière question!!!!

Elle baissa la tête quelques secondes et n'en fit plus cas.
Elle prit sa plume de Barbu d'Ucle et gratta la réponse:

Les mots, s'ils sont écrits, c'est parce que c'est les bons
Quand tu chies, tu sais que c'est la bonne
c'est pareil, ça tombe au bon moment

Puis elle récrivit SA question, de nouveau(je les conchie tous, pensa-t-elle , énervée):

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.......................... oh? ....................................................

Amazone1ere

Amazone revint sous l'arbre et vit d'autres parchmins accrochés là! Elle en décrocha le dernier et lit. Elle sourit.

Citation:

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....................................................................................
....................................................................................
....................................................................................
.......................... oh? ....................................................

Elle sortit sa plume et laissa sa plume répondre d'elle même :

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........pffffffffffff oui c'est fou non?;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;

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Tribun de Nancy

Wistala

Ayant pris un temps pour se promener et reflechir, Wista passa pres de l'arbre...
Elle vit alors le dernier parchemain qui étrangement avait l'ecriture d'ama...

Citation:

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........pffffffffffff oui c'est fou non?;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;

On ne peut plus fou...........................................
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elle nota alors...:

Pourquoi ces questions qui donnes mal à la tête ?

Coloquinte

Coloquinte avait enchaîné son âne devant sa chaumière, pour qu'il braie si un voleur s'approchait des moutons; ça ne servirait à rien, pour les moutons, mais Longcil aurait l'impression de servir à autre chose que de laisser l'apocalypse derrière lui...elle grimpa à l'arbre et trouva le dernier petit papier après avoir relu ceux qui étaient encore lisibles...

Citation:

Pourquoi ces questions qui donnent mal à la tête ?

Elle resta sur la branche et respira profondément...Elle griffonna:

Les seules questions qui valent la peine qu'on réponde sont celles pour lesquelles on n'a pas à chercher longtemps.

Elle regarda en-dessous d'elle, et vit des petits morceaux de parchemin tombés, décolorés, mangés par les vers...elle descendit de l'arbre, après avoir démêlé une mèche de cheveux qui s'était accrochée à l'écorce, et accrocha vers le bas sa question:

Pourquoi y a-t-il des noeuds ?

Coloquinte

Manque de pot, elle était toujours là à démêler son noeud, quelques jours après et personne pour l'aider!!!Ni pour lui apporter à boire et à manger...

Coloquinte

Coloquinte était partie à Toul, et était revenue, arrosant les murs de la Halle de ces feuillets, collées à la bave d'âne...mais elle aimait la légèreté des papiers enluminés de griffures noires ou rouges, et vint se positionner sur la pointe des pieds, devant l'arbre aux questions, pour lire les derniers écrits , éprouvants, parfois...et trouva un gros noeud de cheveux roux accrochés à une branche...greumf!!!

Citation:

Qui défera le noeud?

Elle gratta sa question rituelle de sa plume de Barbu d'Ucle et laissa le loisir à un ou une autre de passage de répondre à cette question lancinante...et fort intéressante ma foi...La folie n'était pas loin de la sagesse, pensa-t-elle, ainsi qu'une Nasroudine des Vosges...Elle fixa la question au noeud d'une branche.

Bulle

Bulle se baladait, pestant contre les cochons gniarkeurs de séant.
Elle s’était faite mordre le fondement la veille par l’un de ces gros bestiaux, et depuis lors ne parvenait plus à s’asseoir.
Du coup, glandouillage en taverne prohibé pour cause de bleu au fessier.
Et de trou dans les hardes de surcroît, ce qui ne lui arrangeait pas le croupion par la fraîcheur ambiante.

Elle passa devant l’arbre aux questions et y remarqua nombre de parchemins non lus.
Elle héla son fermier préféré, tout occupé à un bain de pied dans a chaleur de sa chaumine, et le tira jusqu’ici pour qu’il pallie à ce problème.

Citation:

Qui déferra le nœud ?

Bulle fronça un instant les sourcils.
Quel nœud ?

Puis elle remarqua la touffe de cheveux roux à la branche.

Ile haie trait, bihun issitte leu neu pa beusouin deu lanlevez.

Et :

Coman laid; sigonieuh fon pourre pa ceux, tronpait dent leurre comende pourre pa hameunez un cheuval oh liheu daim baibai ?

Fit-elle écrire et accrocher en évidence.
La question la taraudait, ces derniers temps, depuis qu’on avait commencé à lui parler des bébés (qui malheureusement n'étaient pas comestibles, aux dires de Jo).
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A perdu le pouce gauche en offrant un cadeau. Moralité : soyez égoïstes !

Bulle

Bulle, au cours d'une promenade matinale, passa devant l'arbre aux questions.
Machinalement, elle leva le nez.
Rien.
Pas de nouveau parchemin. Pas de réponse à sa question.

Un vent frais agita les branches noueuses du chêne, faisant tristement danser ses étranges feuilles, dont l'encre des plus anciennes pâlissait déjà.
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A perdu le pouce gauche en offrant un cadeau. Moralité : soyez égoïstes !

Coloquinte

Longcil arriva , secouant Coloquinte:
"salut ö berkienne de la ville"!!! Quelle magnifique costume tu as là!!!
Colo siffla d'admiration!!!
Viens là regarder les p'tits papiers du haut...
Colo grimpa sur le dos de son âne, après l'avoir fusillé du regard...
tiens, lis celui-là:

Citation:

Coman laid; sigonieuh fon pourre pa ceux, tronpait dent leurre comende pourre pa hameunez un cheuval oh liheu daim baibai ?

Les mamans crient: béééééééééébéééééééééé,
et les juments crient chevaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaall!!!
C'est Longcil qui me l'a dit!!!!

Citation:

Peut-on imaginer des animaux se tromper?
C'est Longcil qui me l'a soufflé/SPAN>/SPAN>

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Vestale libre, j'accueille l'aube en crachant le feu !

Amethyste

Améthyste se baladait, trainant les chausses dans les ruelles sinueuses de Nancy.

Un p'tit tour au marché, où elle loucha sur une paire de braies qui n'auraient pas étés du luxe, son séant étant tout gelé par le froid.. mais bon les temps n'étaient guère aisés pour tout le monde, elle n'acheta rien, la faute à sa bourse vide.
Un petit tour en taverne pour tenter de se faire offrir une chopine, puis un p'tit tour en foret où elle s'assit au pied d'un arbre...

Alors qu'elle revassait toujours assise elle leva les yeux, un oiseau attirant son attention.
Regardant le piaf sur une branche elle vit un parchemin acroché à l'arbre.. tiens donc.. se dit elle...l'affaire n'est pas commune, un arbre qui donne des écrits.. elle se hissa donc sur la pointe des pieds et tendant les bras attrapa le parchemin.. elle le déroula et tenta de le lire...

Citation:

Peut-on imaginer des animaux se tromper?

Ne sachant pas à qui la question était adressée elle songea tout d'abord à remettre l'écrit là où elle l'avait ceuilli .. mais tout bien réfléchit la chose l'amusait, elle fouilla alors sa besace et en sortit un fusain.. pas pratique pour écrire mais bon c'est toujours mieux que rien.. s'appuyant contre le tronc de l'arbre Améthyste s'appliqua donc à répondre

Citation:

Il paraitrait, selon un homme aux chausses abimées par les trajets, un de ceux qui a vu moult contrées et pays inconnus, qu'au pays des sarasins, là où les gens ont la peau tannée par le soleil qui brule toute l'année, un animal grand comme une batisse aurait en guise de museau, ce que l'on apelle une trompe..
L' animal est donc par définition, trompé.

Puis à son tour posa une question sur un autre parchemin ...

Citation:

Et si le très haut était un sous-chef et qu'il n'avait rien dit à son patron ???

Elle racrocha les deux parchemins à l'arbre et s'en alla en direction de sa cahutte ...

_________________

--Bouba

Bouba passait par là, chantonnant comme à son habitude.
Il fredonnait une vieille chanson apprise des gueux lorsqu'il faisait la tournée des mines avec sa Commissaire adorée. Lui comptait les brouettes de minerai, elle les houspillait pour augmenter le rendement pour la plus grande gloire du Duché , eux chantaient leur misère et leur rage

Dans la vieille cité lorraine
Existe une race de fer
Dont l'âme comme une fournaise
A de son feu bronzé la chair.
Tous ses fils naissent sur la paille
Pour palais ils n'ont qu'un taudis
C'est la canaille, eh bien j'en suis!

Ce n'est pas un qui a la hargne
C'est l'honnête homme dont la main
Par la plume ou la puoche gagne
En suant son morceau de pain.
C'est le père enfin qui travaille
Les jours et quelquefois les nuits
C'est la canaille, eh bien j'en suis!

C'est l'écrivain , c'est le bohème
Qui sans souper, rime, rêveur,
Un sonnet à celle qu'il aime
Trompant l'estomac par le coeur.
C'est à crédit qu'il fait ripaille,
Qu'il loge et qu'il a des habits
C'est la canaille, eh bien j'en suis!

C'est l'homme à la face terreuse
Au corps maigre, à l'oeil de hibou
Au bras de fer, à main nerveuse
Qui, sortant d'on ne sait pas où
Toujours avec esprit vous raille
Se riant de votre mépris
C'est la canaille, eh bien j'en suis!

Arrivé devant l'arbre aux questions, Bouba stoppa net, intrigué.

Et si le très haut était un sous-chef et qu'il n'avait rien dit à son patron ???

Que voilà une bonne question. Ma foi, moi mon patron c'est Saint Bouba et ma patronne Zahra- la- folle. Mais si le Très Haut est sous son chef, à ma patronne, je comprend mieux pourquoi elle perd la tête. Déjà qu'elle n'était pas très haut-de-forme ces derniers temps ...
Tot capita, tot sensus ... comme disait l'autre

Se grattant la tête qui le démangeait, il réfléchit un instant puis inscrivit à son tour.

pourquoi personne ne me donne sa confiance ?

puis reparti en reprenant son air c'est la canaaaa- ail- yeux ... et bien j'en suis !

--L_oiseleur

L’homme aux oiseaux se promenait au sein des remparts de la ville, ayant délaissé sa cabane en forêt pour la journée. Il y faisait bien trop froid, et puis la saint Noël était un jour qui lui manquait, dans son ermitage.
Non pas pour ses fêtes, ses repas lourds et écœurants, ses enfants braillards qui se pavanent avec leurs jouets en bois de couleurs vives, leurs sucreries ou leurs oranges. Mais pour les lumières. Lanternes, lampions colorés, bougies aux fenêtres ou sur les arbres. Ces petits feux follets urbains, lumineux, légers et éphémères, lui rappelaient les oiseaux.

Par hasard, l’oiseleur s’arrêta devant un arbre qu’on avant honteusement couvert d’affreux parchemins. Furieux qu’on ait enlaidi à ce point ce beau chêne, il en attrapa un au hasard et y découvrit un message.

Citation:

Pourquoi personne ne me donne sa confiance ?

L’homme pêcha un morceau e fusain du fond de sa poche et gribouilla rageusement, au dos du parchemin :

Si tu sais écrire, c’est que tu es un homme, car aucun autre animal n'en est capable, et que nul autre que l’homme n’est moins digne de confiance !

Il replaça la feuille de papier à sa branche et, sans doute pris par une fantaisie, en accrocha une autre, où il était écrit :

Pourquoi les hommes aiment-ils à s’agglutiner dans les villes ?

Puis l'oiseleur repartit à ses seuls amours, les oiseaux.

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[RP] petites questions pour grandes cervelles et inversément