Bireli
Il a suivi avec un sourire les even'ments... la veille au soir, taillant la bavette avec l'Andalou, l'rasé avait juste évoqué la défense de la ville... une idée à deux balles inaboutie... pour la simple et bonne raison que les lances de l'ADC étaient censées assurer la liberté minimum donnée au peuple, le respect d'ses choix et leur protection... la prise de la ville etait inutile, les lances en défense auraient suffi amplement à écarter les menaces éventuelles et auraient pu donner au peuple une part de responsabilité si elle avait été correctement organisée... celle d'assurer elle même ses défenses, de sout'nir son vote concernant son maire... testant par là la cohésion et la réaction des uns et des autres...
Les lances Libertadiennes restèrent à observer, calmes et silencieuses... le loup dans la bergerie était il vraiment c'lui qu'on croyait ?
Toujours ces mêmes apparences, ça l'faisait marrer...
Elles avaient en tête visions diverses des suites... et leur mise en place... le choix avait basculé simplement... une main allait être serrée, une autre découpée...
Au p'tit matin, quelques pas sur la place principale où les mines assombries et revoltées suffisaient à indiquer la colère naissante... l'ADC et l'pouvoir périgourdin avait donc bien l'envie de bailloner et d'laisser couler dans leur crâne d'imbéciles tout c'qui semblait bon pour preserver leurs volontés propres, et uniqu'ment les leurs... à l'ADC, la protection d'un sol qui n'était pas le leur, le laissant entre des mains qui s'amusaient à l'pourrir depuis quelques jours, depuis quelques s'maines... depuis qu'les dirigeants laissaient des armées en fauchage sur leur sol sans préavis, sans raison... celle d'en faire à leur guise, se fichant de l'opinion de la majorité...
Et pourtant, ceux qui vaient pris la mairie portaient blason officiel, avaient les autorisations comtales... ils avaient calculé qu'en bridant et en écartant les habitants ordinaires, ils auraient loisir d'en faire à leur tête...
Une question trottait simplement... quelqu'un avait il pris contact avec Libertad sur le pourquoi de leur présence sur les terres périgourdines... quelqu'un avait il seul'ment voulu l'savoir... quelle aurait été l'utilité pour eux de prendre une ville comme Angoulème...
Et si, par le plus grand des hasards, les situations de crise révélaient simplement les êtres... et les gouvernants...
L'rasé s'appuie contre le mur d'une bicoque... hésite à prendre la parole, il a pas à dire aux villageois ni aux périgourins c'qu'ils peuvent faire... chacun a ses responsabilités et s'doit d'les assumer... parler est bien beau, agir est plus efficace... aller à la rencontre des habitants proposer leur aide ? Les braves gens ont bien trop peur des cicatrices et des taches de sang qui ornent encore certains vet'ments... un seul acceptera, les fiertés s'rangent dans les poches...
Il r'pense aux Loups... qui défendront une ville, mais surtout l'pouvoir en place, sans qu'ils s'en rendent compte et leur permettra ainsi de garder pied à terre et de noyer les sources d'inquietudes...
Dans leur silence, dans leur choix, ils approuvaient simplement c'que leurs dirigeants faisaient... et en étaient fiers... ils comprendront un jour l'histoire des manipulations, des actes emmenant à toucher ses buts...
L'rasé d'vait apprendre à faire confiance paraissait... il tombait dans c'comté sur la plus grosse bande de paranos et d'grandes babelles sous silence qu'il lui avait été donné d'voir... les conseils ne savent pas regler les contrariétés, à chaque fois, le même schéma... manque de communication, balisage, décision individuelle et non concertée avec les concernés... et pour finir, toujours la même conn'rie, la division de la population, alors qu'une union est la seule chose souhaitable...
Pour lui même, juste un soupir amusé... pas d'discours à claquer, il a les dents trop tranchantes pour parler aux mignons tout gentil... tire bien trop d'cass'roles derriere lui pour être écouté...
De la révolte et d'la fin du pouvoir...
Que pour ceux qui s'bougent les miches et y croient...
De la révolte. De la colère... et de la Guerre civile.
Détruire pour rebatir.
Il etait pas batisseur dans l'sang, au contraire... cramer l'interessait toujours, mais il laissait l'soin à ceux qui s'y connaissaient pour remettre les choses en place si des trognes motivées apparaissaient... ou laissait l'territoire à feu et à sang, comme en Gascogne... ses positions étaient assumées... au contraire de toutes les voix qui ne faisaient que s'el'ver... le pouvoir est au collectif, l'absence d'opposition le renforce dans son refus de prendre en considération qu'il n'a qu'une utilité... servir le peuple...
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Les lances Libertadiennes restèrent à observer, calmes et silencieuses... le loup dans la bergerie était il vraiment c'lui qu'on croyait ?
Toujours ces mêmes apparences, ça l'faisait marrer...
Elles avaient en tête visions diverses des suites... et leur mise en place... le choix avait basculé simplement... une main allait être serrée, une autre découpée...
Au p'tit matin, quelques pas sur la place principale où les mines assombries et revoltées suffisaient à indiquer la colère naissante... l'ADC et l'pouvoir périgourdin avait donc bien l'envie de bailloner et d'laisser couler dans leur crâne d'imbéciles tout c'qui semblait bon pour preserver leurs volontés propres, et uniqu'ment les leurs... à l'ADC, la protection d'un sol qui n'était pas le leur, le laissant entre des mains qui s'amusaient à l'pourrir depuis quelques jours, depuis quelques s'maines... depuis qu'les dirigeants laissaient des armées en fauchage sur leur sol sans préavis, sans raison... celle d'en faire à leur guise, se fichant de l'opinion de la majorité...
Et pourtant, ceux qui vaient pris la mairie portaient blason officiel, avaient les autorisations comtales... ils avaient calculé qu'en bridant et en écartant les habitants ordinaires, ils auraient loisir d'en faire à leur tête...
Une question trottait simplement... quelqu'un avait il pris contact avec Libertad sur le pourquoi de leur présence sur les terres périgourdines... quelqu'un avait il seul'ment voulu l'savoir... quelle aurait été l'utilité pour eux de prendre une ville comme Angoulème...
Et si, par le plus grand des hasards, les situations de crise révélaient simplement les êtres... et les gouvernants...
L'rasé s'appuie contre le mur d'une bicoque... hésite à prendre la parole, il a pas à dire aux villageois ni aux périgourins c'qu'ils peuvent faire... chacun a ses responsabilités et s'doit d'les assumer... parler est bien beau, agir est plus efficace... aller à la rencontre des habitants proposer leur aide ? Les braves gens ont bien trop peur des cicatrices et des taches de sang qui ornent encore certains vet'ments... un seul acceptera, les fiertés s'rangent dans les poches...
Il r'pense aux Loups... qui défendront une ville, mais surtout l'pouvoir en place, sans qu'ils s'en rendent compte et leur permettra ainsi de garder pied à terre et de noyer les sources d'inquietudes...
Dans leur silence, dans leur choix, ils approuvaient simplement c'que leurs dirigeants faisaient... et en étaient fiers... ils comprendront un jour l'histoire des manipulations, des actes emmenant à toucher ses buts...
L'rasé d'vait apprendre à faire confiance paraissait... il tombait dans c'comté sur la plus grosse bande de paranos et d'grandes babelles sous silence qu'il lui avait été donné d'voir... les conseils ne savent pas regler les contrariétés, à chaque fois, le même schéma... manque de communication, balisage, décision individuelle et non concertée avec les concernés... et pour finir, toujours la même conn'rie, la division de la population, alors qu'une union est la seule chose souhaitable...
Pour lui même, juste un soupir amusé... pas d'discours à claquer, il a les dents trop tranchantes pour parler aux mignons tout gentil... tire bien trop d'cass'roles derriere lui pour être écouté...
De la révolte et d'la fin du pouvoir...
Que pour ceux qui s'bougent les miches et y croient...
De la révolte. De la colère... et de la Guerre civile.
Détruire pour rebatir.
Il etait pas batisseur dans l'sang, au contraire... cramer l'interessait toujours, mais il laissait l'soin à ceux qui s'y connaissaient pour remettre les choses en place si des trognes motivées apparaissaient... ou laissait l'territoire à feu et à sang, comme en Gascogne... ses positions étaient assumées... au contraire de toutes les voix qui ne faisaient que s'el'ver... le pouvoir est au collectif, l'absence d'opposition le renforce dans son refus de prendre en considération qu'il n'a qu'une utilité... servir le peuple...
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