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[RP] Festival d'été : Les Quarante-Cinq en représentation.

Paillard
(Quelque part sur les routes champenoises.)

Des routes connues par cœur, au point de laisser les chevaux choisir leur chemin seuls, habitués qu’ils étaient à monter vers le nord. La Champagne. Encore. Charmant pays, qui portait comme une verrue ses voisins artésiens.

Dans l’instant, le sud de la province leur offrait ses plaines crayeuses, parsemées de bosquets verts qui couronnaient les coteaux où s’étalaient les premières vignes. Le soleil, omniprésent depuis leur départ, luisait sur l’acier des cuirasses, cuisant à petit feu les cavaliers à la fleur de lys.

Dans leurs fontes, sur les chariots d’intendance, les vivres fournies par le duché du Bourbonnais Auvergne attiraient l’œil, abondance de charcuteries et de fromages odorants. Sous leur ombre, évidemment, se terraient les tonnelets et les flacons, inquiets, respirant à peine, priant pour rester à l’abri de la convoitise des Quarante-Cinq.

Les lances cheminaient à bonne allure, au pas souple des chevaux, suffisamment vite pour ne pas s’ennuyer, et assez lentement pour ne fatiguer ni hommes ni montures. Le léger nuage de poussière blanche qui s’échappait de leur coté, sous le vent, signalait aux paysans d’avoir à écarter les volailles qui campaient dans les traversées de villages.

Il se tourna sur sa selle, observant ses compagnons d’armes. Une fois encore, ils avaient tout lâché pour répondre à l’appel princier. Les armes, les équipages n’étaient jamais bien loin, et coulait dans leurs veines le goût de l’aventure, du combat et de la chevauchée. Nul besoin de les appeler deux fois. La plupart étaient déjà venus combattre ici, et il sourit à Tiamarys. La dame d’Aubiat allait rejoindre les terres de sa naissance.

Mais une foret se profilait, non loin. Et avec elle, la faim se réveillait.

Apprêtez vous a faire bombance, nous allons nous arrêter là ! Et à l’ombre, de préference !
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Tiamarys
Les lances avaient quitté les terres Bourguignonnes dans la nuit pour celles de la Champagne.
Nulles différences pour un novice.
Vignobles, pâtures et champs à perte de vue...

Tiamarys se tourna vers son chef de groupe. Le soleil éclairait son visage souriant.
Il savait comme la Champagne comptait pour elle.

C'était son berceau.
Ses jeunes années, à courir dans les cépages vallonnés avec ses amies...

C'était leur premier regard échangé au coq rouge, la taverne de Niall.
Qui eut cru à l'époque qu'un simple regard et quelques mots échangés sur sa tenue vestimentaires en viendrait à un amour tel que le leur.

Tia lui sourit tendrement.

Elle arrêta Satan, son étalon ne tenait pas en place.
Avait il reconnut lui aussi ces paysages, souvenirs d'une autre vie.

Tiamarys épongea son front. Sa cotte de mailles lui tenait chaud et c'est avec un plaisir non dissimulé qu'elle suivit les autres vers la forêt.

Citation:
Apprêtez vous a faire bombance, nous allons nous arrêter là ! Et à l’ombre, de préference !


Tia sourit

Excellente idée mon beau seigneur. La chaleur est déjà accablante. Espérons que nous ne serons pas pris dans l'orage avant d'atteindre une ville...

Tia grimaça amusée.

Elle sauta de cheval et le laissa paitre tranquillement au bord d'un ruisseau.
Le doux clapotis et le chants des oiseaux avaient quelque chose de reposant. Plaisir simple après ses jours de voyage.

Tia ferma les yeux un moment avant de regagner la petite clairière où ils allaient installer leur campement.

Elle s'approcha des chefs l'air gourmand.

Alors...On fait bombance? J'ai faim moi!

Elle sourit canaille au chef des noirs.

C'est qu'il faut prendre des forces...

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Paillard
Ahhhh.... S'asseoir ailleurs que sur une selle, et même s'allonger dans l'herbe presque fraiche, le baudrier dégrafé, l'écu appuyé au tronc d'un chêne.
Fermer les yeux, les bras en croix, tandis que tous s'agitent pour préparer le repas. Sans bruit, en plus, pour ne pas le déranger. Sans bruit ? Les 45 ? Diantre, un doute soudain l'assaillit ! Doute qui le poussa à ouvrir un oeil, puis l'autre. A se redresser sur un coude. Horreur.

Ils étaient tous là, les bras ballants, à le regarder. Il crut halluciner.
Le coup de grâce fut porté par Tia, qui s'enquerait benoitement de ce que l'on mangeait !

Mode grimace, il se redressa.

Quoi ? Vous attendez que je m'occupe de tout ? J'ai une tete de cuisinier, sans blagues ? Je compte... Plein de femmes, et c'est moi qui devrais mettre la table ? Non mais dans quel monde vit-on ! De mon temps... Enfin, bon !

A grandes enjambées, la charette de l'intendance fut vite atteinte, et nerveusement débachée. Il saisit un jambon, une bouteille d'un vin rubis élaboré dans les vallées de la riche Bourgogne, et retourna poser son séant seigneurial sur un banc de mousse. Dague en main, il découpa quelques larges tranches en gromellant. Puis tapota la place à coté de lui, en regardant Tiamarys en coin.

Allez, c'est mon jour de bonté... mais ne comptez que ce soit chaque jour comme ça !

Levant les yeux vers la foule en délire, il ajouta, montrant la bouteille :

Et ne buvez pas tout !
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Tiamarys
Elle le regarda se redresser en riant.

Citation:
Quoi ? Vous attendez que je m'occupe de tout ? J'ai une tete de cuisinier, sans blagues ? Je compte... Plein de femmes, et c'est moi qui devrais mettre la table ?
Non mais dans quel monde vit-on ! De mon temps... Enfin, bon !


Tia éclata de rire

De ton temps..Que ne faut il pas entendre!
Et puis tu n'as pas ton pareil pour découper de belles tranches de jambon!
Euhhh dis toi que c'est un bon entrainement!


Elle lui sourit canaille en le voyant tapoter à ses côtés et s'installa près de lui.

Attends si tu veux je vais te poser ta cochonnaille sur le pain mon chéri.
Il ne sera pas dit, ainsi, que tu fais tout!


Elle rit malicieuse et croqua à pleines dents dans le pain frais.

Les autres s'installaient, assis ça et là. Brins de conversations, murmures ou éclats de rire.
C'était ça aussi d'être 45.
Tiamarys sourit fière de faire partie de cette fière équipe.

Elle regarda Damisella, la tête légèrement penchée vers celle de Pierre. Les deux amoureux parlaient sans doute de leurs fiançailles prochaines.
Didier et Tequila semblaient eux aussi avoir des projets plein la tête, leurs yeux brillaient.

Il y avait aussi Cahuete qui semblait vouloir cacher les bouteilles des yeux de Didier. Tia rit amusée, posant doucement sa tête contre l'épaule de Pail.

Près d'eux se tenaient, Sheltie, Titan, Kalo et leur fils Tristan...

Une bonne équipe. Tia pensa à Gav et Aedes...Ces derniers semblaient s'être perdus. Une pensée aussi pour Tufsy, bloquée chez les soeurs.

Ils ne tarderaient sans doute pas à les rejoindre.
Elle ferma les yeux, le ventre plein, heureuse et bien installée...

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Titan34
sous le soleil qui dardait implacablement ses rayons sur la troupe des 45 qui s'etirait dans la plaine champenoise, titan avait du mal à retenir son destrier qui piaffait rageusement sur place, l'ecume aux naseaux.
titan se pencha en avant et flatta l'encolure de sa monture.


allons tornade!!!! calme toi!!! oui tu as trés bien compris, nous allons faire une pause et c'est pas la peine de compter saillir toutes les juments du trouprau, je te surveille.

il sourit, regardant le fier etalon, celui-ci baissait la tête comme s'il avait compris et qu'il voulait oter tout doutes de la memoire de son maître.
l'ombre salvatrice etait enfin atteinte, Titan se laissa glisser de sa selle, il desarnacha son fidéle destrier, et vint prendre place dans le groupe, bonsant son seigneural fessier sur la selle.


enfin mes amis, un peu de repos ça fait du bien, dites je sais pas pour vous, mais nous connaissons ce chemin mieux que celui de nos chambres et cependant, chaque fois j'ai l'impression qu'il s'allonge.
serait-ce un effet de l'âge ?


souriant il s'empara du jambon que paill avait fini par lacher et il en decoupa plusieurs large tranche qu'il distribua à ses hommes qui l'avaient rejoint.
il regarda son fils et montra la bouteille de liquide rubis que paill gardait jalousement prés de lui, il lui dit


Fiston, toi qui est encore en pleine force de la jeunesse amène nous une ou deux bouteilles de la même couleur que celle-ci.

tandis que son fils se dirigeait d'un pas chaloupant vers le chariot de l'intendance et que Sheltie qui s'etait soulagée sous le couvert des buissons environnants les rejoignaient à son tour, il serra dans ses bras son epouse qui l'avait rejointe, lui dediant un tendre baiser.
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Paillard
Il sourit légèrement en entendant Tit.

L'âge... Celui de l'expérience, notion bien fugace, battue en brèche par chaque évènement de la vie. Oh, il l'avaient tous pensé, un jour. Ils avaient tous cru être plus forts, plus sereins, pétris de certitudes. Et puis, toujours, quelque chose était venu, grinçant la mécanique bien huilée, replongeant les gens "d'expérience" dans le doute.

Et oui, mon ami, l'âge... Nos carcasses ressentent à chaque fois un peu plus les cahots de la route, mais elle est notre drogue, et fusse t-elle la plus longue du monde que nous la prendrions quand même. Peu importe où elle nous mène, d'ailleurs, tant que nous sommes ensemble, que nous avons à boire, et l'espoir de trancher quelques têtes !

Repu, une main dans les cheveux de Tia, il restait là, tranquille, un oeil sur la troupe qui faisait relâche, l'autre sur les lointains.

Les Quarante -Cinq, comme toujours, s'égayaient dans la nature. Tous indépendants, libres et heureux de l'être, mais tous unis une fois les lames sorties. Il en était fier, de ces femmes et de ces hommes qui donnaient tout sur un appel, sans compter, sans attendre gloire ni or.
Berry, Champagne, Bretagne, Anjou, chasse aux Lions et aux Libertad, Champagne encore. Ils en avaient vu, du pays. Pris des coups, et donnés plus encore. Ils avaient perdu du monde sur les champs de bataille, et pourtant les nouveaux s'intégraient, comme s'ils étaient nés dans les rangs.
Une bande de fous, en somme. Une reminiscence des tribus d'antan. Presque pas de hiérarchie, pas de titres. Et dire qu'on les prenait parfois pour une troupe de troubadours... Certains, là-haut, au nord du Domaine Royal, risquaient de peu goûter leur numéro.
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Damisella
Qu'il était doux de se détendre après la chevauchée, un ruisselet qui chantonnait leur offrait ses eaux claires, Buce entravé broutait sans lâcher d'un sabot la jument dorée de Pierre tout en surveillant l'étalon de Titan qui faisait le beau attaché à un arbre.

La Champagne, beau duché qu'ils connaissaient, les raisins y finissaient de murir, la récolte serait bonne cette année, les ceps ployaient sous les grappes.

Ce gourmand de Paillard avait sorti un gros jambon, coupant de larges tranches dans la chair moelleuse, obtenant un succès facile auprès de tous. C'est que ça aime la ripaille et le bon vin un 45, les bras se tendaient, et la première bouteille périt sitôt vu le jour sous les gosiers asséchés par la poussière.

Dami alla vers une des charrettes, sortit des toiles dans lesquelles ils étaient emballés deux gros pâtés et des miches de pain cuit de la veille.
Un second voyage la vit disparaitre derrière la charrette, elle a confiance en ses amis, excepté sur un point précis, pas question qu'ils sachent comment et où elle dissimule les bouteilles de poire.
La dicte bouteille camouflée sous son bliaud, elle récupère des bouteilles de vin, les pose dans l'herbe y joignant la sublime poire.

Elle se pose dans l'herbe près de son doux, ravie de cette pause, mange avec appétit tandis que leurs doigts se frôlent sur une bouteille, un morceau de pain.

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Tequila
Tequila avait chevauché sa monture Steakhaché aux côtés de Didier. C'est la première fois qu'elle allait sur les terres champenoises.
Elle descendit de sa monture, l'attacha et remit de l'ordre à ses vêtements.
Quel plaisir d'être en si bonne compagnie, les 45 sont un sacré groupe où il fait bon vivre.


J'ai une faim de loup, je crois que si nous n'avions pas fait une halte, j'aurai commencé par dévorer steakhaché.
Sheltie
Sheltie regardait le paysage, elle adorait voyager, ‘c’est qu’ils étaient nombreux, première expérience pour elle de ce groupe, c’est femmes et hommes qui avaient l’air souder entre eux, allant toujours de l’avant, cela lui plaisait

Une halte et à l’ombre, elle descendit de Folser, se dégourdi les jambes en faisant quelques étirement, se dirigea vers Titan qui leur coupait de belles tranches de Jambons, c’est vrai qu’elle avait faim et surtout soif quand elle entendit Titan demander a son fils Tristan

Fiston, toi qui es encore en pleine force de la jeunesse amène nous une ou deux bouteilles de la même couleur que celle-ci.


En montrant une bouteille de couleur Rubis que surveillait Paillard
C’est vrai qu’il avait bien grandi Tristan
Ne pouvant plus attendre elle mordit à pleine dent dans sa miche elle ne pouvait s’empêcher de regarder autour d’elle en espérant voir arriver la dite bouteille
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Pierre_de_roanne
La champagne était enfin là, un peu en marge de la troupe, Pierre n'était pas encore de leur famille, de cette famille qui s'entraide et qui est soudé comme un manche d'épée, épée d'ailleurs, que toutes et tous maniaient avec brio et ferveur.

Le campement installé, jambon et poire pour le repas, le jeune Duc était assis dans l'herbe auprès de sa douce. Un grand sourire aux lèvres.

Il se lève pour accueillir Titan et Kalopsite, il y avait bien longtemps qu'il ne les avait point vu, accolades chaleureuses et échanges sur les mois écoulés.

Pierre avait l'intention de demander à Paillard d'intégrer les 45, ce campement n'allait pas être triste aux vues de tout ce que la troupe avait à fester.

Déjà, dami et lui avait une surprise pour ce séjour en campagne, ensuite il avait eu vent d'autres choses et puis tant d'autres choses.

Un sourire à sa douce, une caresse sur la main, il attendrait le bon moment pour faire sa demande à Paillard.

Il se tourne vers elle

Ma mie, ta poire est toujours aussi divine
, un clin d'oeil complice, j'adore cet endroit, je crois que c'est l'endroit idéal.
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La bravoure n'attend pas le nombre des années.

Paillard
Il se demandait ce qu'ils avaient tous, à croire qu'il ne voulait pas partager sa bouteille... Comme s'il était égoïste !
Et Dami qui se planquait derrière la charette... Il le savait bien, qu'elle avait emmené du tord-boyaux. De toute façon, c'était son carburant, elle faisait une fixation sur les alcools forts...

Mais puisque c'était comme ça, il déboucha son flacon. Et le gouta, comme de bien entendu. Une large rasade lui confirma qu'il n'etait pas bouchonné. Il pouvait donc en boire. Puis le faire tourner. Mais quand il leva la bouteille devant ses yeux, il constata, fort surpris, qu'il n'en restait plus guère. Par souci d'éducation, il prit donc la difficile décision de ne pas en proposer aux autres. Il n'etait guere poli de presenter une bouteille quasi-vide.

Tia ne semblait pas interessée, elle préférait l'eau claire au vin rouge. Enfin, aujourd'hui du moins. Du coup, il cala le flacon entre ses jambes (à lui !), et, satisfait, reprit sa concentration. Ou ses reveries, au choix.
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Tequila
Tequila avait les yeux rivés sur Paillard, ou plutôt pour être honnête sur sa bouteille. Quelle ne fut pas sa déception quand elle le vit ranger sa bouteille après en avoir bu une large rasade.

Elle regarda Didier.


Oh mon amour, Paillard a tout bu et je crois bien être en train de me déshydrater. Elle lui sourit.
Pierre_de_roanne
Après un petit moment de chuchotements avec sa douce, Pierre se lève et se dirige vers Paillard qui est en train de finir son repas, l’homme est légèrement enivré, peut être est ce le bon moment.

Paillard, j’aurais quelque chose à te demander

L’homme se tourne vers le jeune Duc

J’ai mûrement réfléchis à la demande que je vais te faire, depuis plusieurs mois, et je suis enfin décidé à te demande ta main…………euh je veut dire l’accord de ta main…….enfin je veux dire l’accord de ta main puissante, en tant que tête des 45 pour m’accepter par mis vous.

Il avait faillit tout mélanger, il se frotte le sourcil en attendant la réaction du combattant.
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La bravoure n'attend pas le nombre des années.

Titan34
Titan n'avait pas vu pierre qui se trouvait caché par un chêne, mais lorsque celui-ci se leva pour l'acceuillir, c'est avec un reel plaisir qu'il pris son suzerain dans ses bras.
l'histoire d'une seconde, son regard s'ombragea, une remontée d'un lointain souvenir douloureux qui ne le quitterais jamais.
en son fort interieur, il se promit de ne pas renouveller son erreur, il ne s'ecarterais pas de plus d'un pied de son suzerain cette fois, pour que quelqu'un puisse y toucher il devrait lui passer sur le corps.
sourire à pierre.


Pierre... enfin, quel grand plaisir de te revoir enfin, mais ou est donc ta douce, je ne la vois point.

joignant le geste à la parole, il fit un tour complet sur lui même sans pour autant apercevoir Dami.
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Paillard
Regard surpris en voyant s’approcher le duc, l’air un poil embarrassé.

Il l’écouta attentivement, un peu décontenancé en l’entendant lui demander sa main. Ah non, pas ça, celle de Dami ? Non plus. Sa main puissante. Il regarda ses phalanges. Oui, bon, et ?
Ahhhhh, son admission dans le groupe !! Il préférait ça, et de loin.

L’air grave, il se leva, derangeant tendrement Tia..

Et s’approcha du jeune homme, à le toucher. Il le dévisagea un moment, sans mot dire. Sous les traits virils, s’en retrouvaient d’autres, plus féminins. Des traits connus, et disparus.

Pierre d’Azayes, duc de Roanne et baron de Pierrefort.

Il sourit, utilisant le vouvoiement..

Je me moque de vos titres comme de mon premier mort. Mais…

Il tournait autour du duc, lentement.

Mais plusieurs choses pèsent lourd dans la balance. En premier lieu, votre relation avec une vieille amie en qui j’ai toute confiance. Malgré son caractère de cochon, et sa propension à cacher sa poire. En second lieu, mais c’eut pu être le premier, coule dans vos veines un sang que je respecte, celui de la défunte Oya, votre mère. Une amie, mais aussi une sœur d’armes, tombée au champ d’honneur, dans nos bras.

Il s’arreta en face de lui, et posa une main large sur son épaule.

Alors, Pierre, sois le bienvenu. Je pense que tu as déjà choisi ta couleur, mais le lys d’or nous est commun, il sera l’emblème de ta mission, la voie de ton honneur. Et le signe de ton appartenance à notre famille.
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