[RP] Festival d'été : Les Quarante-Cinq en représentation.

(Quelque part sur les routes champenoises.)

Des routes connues par cœur, au point de laisser les chevaux choisir leur chemin seuls, habitués qu’ils étaient à monter vers le nord. La Champagne. Encore. Charmant pays, qui portait comme une verrue ses voisins artésiens.

Dans l’instant, le sud de la province leur offrait ses plaines crayeuses, parsemées de bosquets verts qui couronnaient les coteaux où s’étalaient les premières vignes. Le soleil, omniprésent depuis leur départ, luisait sur l’acier des cuirasses, cuisant à petit feu les cavaliers à la fleur de lys.

Dans leurs fontes, sur les chariots d’intendance, les vivres fournies par le duché du Bourbonnais Auvergne attiraient l’œil, abondance de charcuteries et de fromages odorants. Sous leur ombre, évidemment, se terraient les tonnelets et les flacons, inquiets, respirant à peine, priant pour rester à l’abri de la convoitise des Quarante-Cinq.

Les lances cheminaient à bonne allure, au pas souple des chevaux, suffisamment vite pour ne pas s’ennuyer, et assez lentement pour ne fatiguer ni hommes ni montures. Le léger nuage de poussière blanche qui s’échappait de leur coté, sous le vent, signalait aux paysans d’avoir à écarter les volailles qui campaient dans les traversées de villages.

Il se tourna sur sa selle, observant ses compagnons d’armes. Une fois encore, ils avaient tout lâché pour répondre à l’appel princier. Les armes, les équipages n’étaient jamais bien loin, et coulait dans leurs veines le goût de l’aventure, du combat et de la chevauchée. Nul besoin de les appeler deux fois. La plupart étaient déjà venus combattre ici, et il sourit à Tiamarys. La dame d’Aubiat allait rejoindre les terres de sa naissance.

Mais une foret se profilait, non loin. Et avec elle, la faim se réveillait.

Apprêtez vous a faire bombance, nous allons nous arrêter là ! Et à l’ombre, de préference !
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Ahhhh.... S'asseoir ailleurs que sur une selle, et même s'allonger dans l'herbe presque fraiche, le baudrier dégrafé, l'écu appuyé au tronc d'un chêne.
Fermer les yeux, les bras en croix, tandis que tous s'agitent pour préparer le repas. Sans bruit, en plus, pour ne pas le déranger. Sans bruit ? Les 45 ? Diantre, un doute soudain l'assaillit ! Doute qui le poussa à ouvrir un oeil, puis l'autre. A se redresser sur un coude. Horreur.

Ils étaient tous là, les bras ballants, à le regarder. Il crut halluciner.
Le coup de grâce fut porté par Tia, qui s'enquerait benoitement de ce que l'on mangeait !

Mode grimace, il se redressa.

Quoi ? Vous attendez que je m'occupe de tout ? J'ai une tete de cuisinier, sans blagues ? Je compte... Plein de femmes, et c'est moi qui devrais mettre la table ? Non mais dans quel monde vit-on ! De mon temps... Enfin, bon !

A grandes enjambées, la charette de l'intendance fut vite atteinte, et nerveusement débachée. Il saisit un jambon, une bouteille d'un vin rubis élaboré dans les vallées de la riche Bourgogne, et retourna poser son séant seigneurial sur un banc de mousse. Dague en main, il découpa quelques larges tranches en gromellant. Puis tapota la place à coté de lui, en regardant Tiamarys en coin.

Allez, c'est mon jour de bonté... mais ne comptez que ce soit chaque jour comme ça !

Levant les yeux vers la foule en délire, il ajouta, montrant la bouteille :

Et ne buvez pas tout !
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sous le soleil qui dardait implacablement ses rayons sur la troupe des 45 qui s'etirait dans la plaine champenoise, titan avait du mal à retenir son destrier qui piaffait rageusement sur place, l'ecume aux naseaux.
titan se pencha en avant et flatta l'encolure de sa monture.

allons tornade!!!! calme toi!!! oui tu as trés bien compris, nous allons faire une pause et c'est pas la peine de compter saillir toutes les juments du trouprau, je te surveille.

il sourit, regardant le fier etalon, celui-ci baissait la tête comme s'il avait compris et qu'il voulait oter tout doutes de la memoire de son maître.
l'ombre salvatrice etait enfin atteinte, Titan se laissa glisser de sa selle, il desarnacha son fidéle destrier, et vint prendre place dans le groupe, bonsant son seigneural fessier sur la selle.

enfin mes amis, un peu de repos ça fait du bien, dites je sais pas pour vous, mais nous connaissons ce chemin mieux que celui de nos chambres et cependant, chaque fois j'ai l'impression qu'il s'allonge.
serait-ce un effet de l'âge ?

souriant il s'empara du jambon que paill avait fini par lacher et il en decoupa plusieurs large tranche qu'il distribua à ses hommes qui l'avaient rejoint.
il regarda son fils et montra la bouteille de liquide rubis que paill gardait jalousement prés de lui, il lui dit

Fiston, toi qui est encore en pleine force de la jeunesse amène nous une ou deux bouteilles de la même couleur que celle-ci.

tandis que son fils se dirigeait d'un pas chaloupant vers le chariot de l'intendance et que Sheltie qui s'etait soulagée sous le couvert des buissons environnants les rejoignaient à son tour, il serra dans ses bras son epouse qui l'avait rejointe, lui dediant un tendre baiser.
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Qu'il était doux de se détendre après la chevauchée, un ruisselet qui chantonnait leur offrait ses eaux claires, Buce entravé broutait sans lâcher d'un sabot la jument dorée de Pierre tout en surveillant l'étalon de Titan qui faisait le beau attaché à un arbre.

La Champagne, beau duché qu'ils connaissaient, les raisins y finissaient de murir, la récolte serait bonne cette année, les ceps ployaient sous les grappes.

Ce gourmand de Paillard avait sorti un gros jambon, coupant de larges tranches dans la chair moelleuse, obtenant un succès facile auprès de tous. C'est que ça aime la ripaille et le bon vin un 45, les bras se tendaient, et la première bouteille périt sitôt vu le jour sous les gosiers asséchés par la poussière.

Dami alla vers une des charrettes, sortit des toiles dans lesquelles ils étaient emballés deux gros pâtés et des miches de pain cuit de la veille.
Un second voyage la vit disparaitre derrière la charrette, elle a confiance en ses amis, excepté sur un point précis, pas question qu'ils sachent comment et où elle dissimule les bouteilles de poire.
La dicte bouteille camouflée sous son bliaud, elle récupère des bouteilles de vin, les pose dans l'herbe y joignant la sublime poire.

Elle se pose dans l'herbe près de son doux, ravie de cette pause, mange avec appétit tandis que leurs doigts se frôlent sur une bouteille, un morceau de pain.
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Sheltie regardait le paysage, elle adorait voyager, ‘c’est qu’ils étaient nombreux, première expérience pour elle de ce groupe, c’est femmes et hommes qui avaient l’air souder entre eux, allant toujours de l’avant, cela lui plaisait

Une halte et à l’ombre, elle descendit de Folser, se dégourdi les jambes en faisant quelques étirement, se dirigea vers Titan qui leur coupait de belles tranches de Jambons, c’est vrai qu’elle avait faim et surtout soif quand elle entendit Titan demander a son fils Tristan

Fiston, toi qui es encore en pleine force de la jeunesse amène nous une ou deux bouteilles de la même couleur que celle-ci.

En montrant une bouteille de couleur Rubis que surveillait Paillard
C’est vrai qu’il avait bien grandi Tristan
Ne pouvant plus attendre elle mordit à pleine dent dans sa miche elle ne pouvait s’empêcher de regarder autour d’elle en espérant voir arriver la dite bouteille
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Il se demandait ce qu'ils avaient tous, à croire qu'il ne voulait pas partager sa bouteille... Comme s'il était égoïste !
Et Dami qui se planquait derrière la charette... Il le savait bien, qu'elle avait emmené du tord-boyaux. De toute façon, c'était son carburant, elle faisait une fixation sur les alcools forts...

Mais puisque c'était comme ça, il déboucha son flacon. Et le gouta, comme de bien entendu. Une large rasade lui confirma qu'il n'etait pas bouchonné. Il pouvait donc en boire. Puis le faire tourner. Mais quand il leva la bouteille devant ses yeux, il constata, fort surpris, qu'il n'en restait plus guère. Par souci d'éducation, il prit donc la difficile décision de ne pas en proposer aux autres. Il n'etait guere poli de presenter une bouteille quasi-vide.

Tia ne semblait pas interessée, elle préférait l'eau claire au vin rouge. Enfin, aujourd'hui du moins. Du coup, il cala le flacon entre ses jambes (à lui !), et, satisfait, reprit sa concentration. Ou ses reveries, au choix.
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Après un petit moment de chuchotements avec sa douce, Pierre se lève et se dirige vers Paillard qui est en train de finir son repas, l’homme est légèrement enivré, peut être est ce le bon moment.

Paillard, j’aurais quelque chose à te demander

L’homme se tourne vers le jeune Duc

J’ai mûrement réfléchis à la demande que je vais te faire, depuis plusieurs mois, et je suis enfin décidé à te demande ta main…………euh je veut dire l’accord de ta main…….enfin je veux dire l’accord de ta main puissante, en tant que tête des 45 pour m’accepter par mis vous.

Il avait faillit tout mélanger, il se frotte le sourcil en attendant la réaction du combattant.
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La bravoure n'attend pas le nombre des années.

Regard surpris en voyant s’approcher le duc, l’air un poil embarrassé.

Il l’écouta attentivement, un peu décontenancé en l’entendant lui demander sa main. Ah non, pas ça, celle de Dami ? Non plus. Sa main puissante. Il regarda ses phalanges. Oui, bon, et ?
Ahhhhh, son admission dans le groupe !! Il préférait ça, et de loin.

L’air grave, il se leva, derangeant tendrement Tia..

Et s’approcha du jeune homme, à le toucher. Il le dévisagea un moment, sans mot dire. Sous les traits virils, s’en retrouvaient d’autres, plus féminins. Des traits connus, et disparus.

Pierre d’Azayes, duc de Roanne et baron de Pierrefort.

Il sourit, utilisant le vouvoiement..

Je me moque de vos titres comme de mon premier mort. Mais…

Il tournait autour du duc, lentement.

Mais plusieurs choses pèsent lourd dans la balance. En premier lieu, votre relation avec une vieille amie en qui j’ai toute confiance. Malgré son caractère de cochon, et sa propension à cacher sa poire. En second lieu, mais c’eut pu être le premier, coule dans vos veines un sang que je respecte, celui de la défunte Oya, votre mère. Une amie, mais aussi une sœur d’armes, tombée au champ d’honneur, dans nos bras.

Il s’arreta en face de lui, et posa une main large sur son épaule.

Alors, Pierre, sois le bienvenu. Je pense que tu as déjà choisi ta couleur, mais le lys d’or nous est commun, il sera l’emblème de ta mission, la voie de ton honneur. Et le signe de ton appartenance à notre famille.
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Elle sourit ravie de ses haltes qui permettaient au groupe de se souder.
De nouveaux visages, de nouvelles vies...Il fallait s'adapter, se découvrir.

Elle sourit à Sheltie, elle avait croisé la jeune femme déjà mais elles n'avaient guère eu le loisir de faire connaissance.
De belles rencontres...
Elle aimait parler avec Teq et riait franchement des blagues de cahuete.

Tia sourit, tendrement blottie dans les bras de Paillard, écoutant les conversations des autres quarante-cinq en souriant.

Le duc de Roanne s'approcha et elle ouvrit de grands yeux en l'entendant demander son amour en mariage.
Quoi...Le duc défaillait...Elle manqua de s'étrangler de rire en voyant la tête de Paillard.

Elle se mordilla la lèvre amusée écoutant Pierre faire sa demande.
Et un nouveau 45, un!

Un clin d'oeil complice à Dami, une main douce se glissant dans celle du chef des noirs.
Tia était bien.

Bienvenu parmi nous Pierre. Tocos y se Gausos!

Cependant un mouvement derrière le charriot de l'intendance la fit se redresser lentement.

Des grognements, bruits sourds, raclements...
Tia murmura à l'oreille de Paillard

Amour...Je crois qu'il y a des bêtes dans le charriot...

Elle se leva, attrapa son épée en prenant la main de son amour.

Allons voir amour...

Tia avait bien une petite idée...Zeus et Appolon, les deux cabots de Didier!
Monstres laids et surtout gloutons.
Ils avaient du sentir la cochonnaille.

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Haussement de sourcils à l'attention de Dami.

Comment ca oui ? Mais ma chère, tu lui dis oui à tout ! Il ferait beau voir que tu nous sortes un non maintenant. Moi, à ta place, je sortirais plutot une bouteille. Genre poire, par exemple...

Il se tourna vers la charette, où il se doutait que se trouvait la fameuse liqueur, quand justement Tiamarys l'interpella. C'est vrai que les bruits étaient inquiétants.

Excusez-moi... je ne voudrais pas qu'on perde l'essentiel !

Une main sur sa dague, il la suivit donc, contournant le véhicule.

Didier !!!

Les deux bestiaux étaient là, reniflant en grognant un chapelet de saucisses qui pendait de la ridelle, heureusement hors de portée de leurs canines jaunies.

Tes chiens, nom d'un Breton ! Tu peux pas les nourrir, non ?? Et pas avec nos reserves !

Se marrant a moitié, ils s'approchèrent en tapant du pied.

Pssssst ! Allez ! Du vent ! Allez chasser, les fauves !
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Même pas penaud son bienaimé, tout fier au contraire de la surprise qu'il lui fait..... et qui la ravit, pourquoi le cacher.

Elle éclate de rire

Tu as entendu Paillard, je dois te dire oui à tout

Tant pis si tous les autres les regardent, elle s'en contrefiche et lui saute au cou, l'embrassant passionnément.
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sorti de sa petite sieste par des cris de detresses

ah voila ,paillard tremble pour ses saucisses surement

a ! les chiens ,ben quoi ,ils fonts leurs travail ,alors ne soit pas comme toujours aussi pingre ,ils meritent aussi quelques victuailles ,espece d'affameur de la gente canine .... et puis quant ils chassent t'est pas contre un morceau de gigue ! ou peut etre veut que la prochaine fois ils ne te laissent que les animelles ?

un bruit vennant de l'estomac lui fit prendre conscience que l'heure de la subsistance etait arrivée

heu a part ca ,il y a quelque chose a grignoter dans le coin ? ou alors je vais devoir aussi comme les chiens aller chasser ? et tien le vin il est passé ou ? y avait plein de bouteilles quant ont est parti de bourgogne ,ne me dit pas que c'est les chiens qui les onts bues!!

pestant d'avoir ete tirré de ses reves ou il jouait a cache cache avec sa belle tenebreuse sous les peaux d'ours il ne vit pas dirrectement l'assemblée souriante

heu quoi ? j'ai manqué quelque chose ???????
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La pause fut belle, la poire sortie et bue, au petit trop ils ont rejoint Sainte Menehould.
Les sabots résonnent sur la grand-rue pavée, roulement des charrettes, ils font halte sur une place ou se trouve une fontaine.

Ce ne sont pas les estaminets qui manquent semble-t-il, faisant le tour du village elle a repéré une grande taverne, on verra ça ce soir, mais d'auberge point, comment donc font les voyageurs?

Bah ils se débrouilleront, ils ont l'habitude.
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A peine arrivé et déjà on l'envoyait chercher des bouteilles, mais quelle bande d'ivrogne, il aurait voulu se reposer un peu aussi, d'un air boudeur le voila parti a la recherche de ses dites bouteilles...Mais non d'un petit bonhomme, il s'éloignait de plus en plus et ne voyait rien resemblant a un liquide rouge rubis, mais....son attention fut attirée par tout autre chose des champignons et des oeufs de caille.

Se souvenant de la recette délicieuse de nounou, il en ramassa tout un heaume, il ne s'y connaissait pas vraiment mais nounou disait chaque fois pas ceux a bonnets rouges, alors ben on prend les autres, qu'a cela ne tienne tout est bon dans le champigon enfin il y a bien les hallucinogènes mais il doutait qu'il y en aie en forêt.

Souriant, il revient avec sa recolte et comme par le plus grand des hasards tomba enfin sur les dites bouteilles qui rafraichissaient simplement dans la rivière.

Heureux, il coupa les champignons en chantonnant, et fit une omelette melangeant le tout, un délicieux fumet se dégageait, lorsque tout fut enfin pres, il arriva et déposa le tout devant son père.

A la bouffe....

L'aube du samedi, claire et bleue, déjà. Devant eux, Compiègne. Vision connue, les remparts de leur premières batailles, pour beaucoup. Il y avait.... Pfiou, longtemps !

Il posa la main sur son fourreau, comme pour calmer la lame qui tressautait, excitée par l'odeur forte de ce qui campait, au nord.

En parlant de campement... Il jeta un coup d'oeil à la plaine qui s'étendait au pied des remparts, cherchant le lys de la princesse. En d'autres temps, il l'eut repérée à l'odeur, mais là, il était enrhumé.

Là-bas !

Indiqua t-il en tendant le bras, devant la masse ébahie des Quarante-Cinq, frappée d'admiration devant tant de discernement.

On monte les toiles, on fait un brin de toilette, et on dort un peu !

Il se tourna vers Dami.

Allons saluer qui de droit.
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[arrivé sous les remparts de Compiegne]

titan était aussi arrivé avec sa troupe sous les murailles de Compiègne ou était installé le camp princier.
à peine arrivé et ses pieds foulant ce sol ou tant de sang avait déjà coulé, que les tentes blanches se dressaient fièrement, se découpant sur l'azur du ciel.
le fanion des 45 claquait au vent, rappelant à titan la première fois ou ils avaient dressés leurs camps à quelques mètres prés au même endroit.
il s'étira, donnant ses ordres pour l'organisation des taches et aussi des gardes, puis il s'approcha de son suzerain.

Bonjour mon ami, et aujourd'hui mon frère d'armes.
entre nous c'était déjà à la vie à la mort, ce sentiment ne s'en trouve que plus conforté avec ton adhésion parmi nous et sache que j'en suis fier.

il donna l'accolade à son ami et s'assit prés de lui, les yeux perdus vers le lointain, vers le sentier menant vers la mine Artésienne qu'il avait tenue durant des semaines interminables, tandis que chaque soirs, ils harcelaient les troupes artésiennes aux portes de Péronne sans jamais pénétrer dans la ville car là n'était pas leurs objectifs, ils fallait seulement affaiblir les armèes Artésienne et les empecher à tout prix d'atteindre Compiegne, plein de souvenirs l'assaillant à ce moment, les cris, le sang qui maculait la plaine verdoyante.
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son ami, était là, le fils d'Oya, le fils de celle qu'il avait juré de protéger et pour laquelle il n'avait pas été au rendez vous, lorsque la mort la lui avait volé.
une larme coula le long de son visage creusé par les intempéries et les multiples batailles pour l'honneur du Roy, de son Altesse Armoria, mais aussi pour venger la mort de sa suzeraine.
il secoua la tête pour revenir dans le moment présent, Pierre parlait et il écouta sans un mot.

Il est vrai que nous sommes frères d'armes maintenant, alors je dois te dire quelque chose.

Il baissa le ton.

Voilà, je sais que l'endroit et nostre mission ne s'y preste guère, mais je vais demander à Damisella de devenir ma fiançée officiellement pendant nostre séjour ici, je voulait te montrer ceci.

Ceci sont nos futures alliances, penses tu qu'elle aimera ?

il regarda les anneaux que lui présentait discrètement Pierre, il sourit, il s'était posé la même question lorsqu'il avait demandé à kalo de partager son univers.
peut être était-ce la coutume.
il leva les yeux dans les yeux de son ami .

Tu sais Pierre, ces anneaux sont magnifique, un trés beau choix, mais je vais te rassurer de suite, je connais Dami de longue date, nous avons souvent guerroyé cote à cote et je peux te dire qu'elle appréciera, car elle est sage et simple.
mais au delà de cet anneau rituel, ce qu'elle appréciera le plus, ce sera ton engagement, l'engagement de ton cœur, cœur que je sais pur, donc tu ne craint rien, tout se passeras bien.

un instant de silence, il baissa les yeux, puis les relevant à nouveau

Mon ami, tu sait, un jour…. il faudra que je te parle…. car tu dois savoir pourquoi ta défunte maman nous à quitté en Bretagne, alors que moi j'étais toujours ici, que je ne l'avais pas suivi, tu est en droit de le savoir, c'est sur cette terre de champagne, que j'ai vu ta défunte mère pour la dernière fois.....
de la main il montra le chemin menant à la mine
maudite soi cette mine et maudit soi les Artésiens.....

il se tut, ce n'était ni le lieu , ni le moment de ressasser pareil souvenirs.
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la main de son ami se posa sur son épaule, comme autrefois la main d'Oya, il maîtrisa difficilement une larme

cela fait des lustres mon ami que j'essaie d'oublier, mais cela est au dessus de mes forces, c'est pourquoi je vais te dire tout, ensuite tu aviseras si je suis encore digne de porter ces couleurs

il jeta un rapide regard alentour et baissant le ton

nous étions ici tous les "45" pour défendre Compiègne contre l'Artois, nous avons pris de force la mine qui se situe à mi-chemin.
alors à commencé une longue attente, parfois nous harcelions les troupes artésiennes aux portes de Péronne, mais nous avions ordre de disloquer leurs forces, mais nous ne devions pas prendre la ville.
un jour, un soir au cours d'une bataille, j'ai vu un soudard ennemi fondre sur Armoria l'arme haute, j'ai foncé, offrant mon corps en bouclier, ce qui me valut une indisponibilité de 10 jours, mais Armoria fut sauve, en même temps à quelques pas seulement de moi, mon épouse kalo tombait à son tour, mortellement blessée.
j'ai alors réussi à quitter le champ de bataille, emportant ma bien-aimée jusqu'a l'hôpital de compiègne. alors que je commençait à me remettre, mon épouse continuait à dépérir, les médicastres avait peu d'espoir de la maintenir en vie.
un matin alors que j'étais prés à quitter l'hôpital, dans un râle à peine perceptible, mon épouse réclama la présence de notre fils qui se trouvait en normandie.
au même moment les artésiens discutaient avec les officiers du DR pour leur reddition et donc une trêve avait été conclu.
c'est alors que j'ai enfreint les ordres qui étaient de ne pas bouger, j'ai pris mes armes et suis partis seul sur les terres d'Artois, traversant les lignes ennemis, je devais absolument ramener mon fils de Normandie.
je lui ai donc envoyé un pigeon pour l'enjoindre à se préparer, le trajet aller retour ne devait durer que 10 jours, les discutions ne seraient pas terminée et dans mon fort intérieur, je priais pour le salut de ma femme et pour que personne ne remarque mon absence.
arrivé à Dieppe, je ne fit halte qu'un jour et nous priment le chemin du retour, hélas, le retour ne fut pas la copie de l'aller et arrivé prés de Péronne, nous nous sommes trouvé face à trois armées artésiennes, nous nous sommes défendu avec force, mais devant le nombre de l'ennemi, nous avons succombé, laissé pour mort sur le terrain, nous ne pouvions traverser le camp ennemi et nous nous sommes donc traîné jusqu'a Dieppe ou nous sommes arrivés mourant tout deux.
mon épouse en apprenant la nouvelle, c'est battu contre la mort et à pu finalement venir nous rejoindre.
pendant ces tragiques instant, ordre fut donné aux 45 de faire route sur la bretagne.
tu connais la suite.
voila toute l'histoire, j'ai manqué à mon devoir d'assistance auprès de ta maman.
à toi maintenant de me punir pour cette erreur.

maintenant qu'il avait livré son terrible secret, titan se sentait plus leger, prés à affronter le courroux justifié de son suzerain.
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Apres avoir remercié le garde, il s'avanca vers le dit pres. anthelme le suivant de pres. il appercu le garde lorgnant sur les bouteilles. il se rapprocha d'anthelme lui murmurra

si tu perdais une de ses bouteilles je ne t'en tiendrais pas rigueur pour une fois!

un leger clin d'oeil s'en suivit puis il s'avanca vers le petit groupe le nez enjoué par les senteurs qui se degagé non loin

et bien l'on festoy sans moi?

puis montrant les paniers qu'anthelme avait laissé a proximité

Pour vous remerciez de votre visite de courtoisie sur nos terre sourire en coin veuillez accepté ses quelques mets qui je pense egaierons vos palais! terrines et pain compiegnois! poissons seché de ste menehould! alcool de mirabelle venant d'une contrée cher a mon coeur! sans oublié quelques bouteilles de chailly oté volontairement de la cave de la duchesse de champagne!

une courte pause regardant pierre

Soyez les bienvenues en champagne !


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http://www.youtube.com/watch?v=BOdfPQ9LvLE

Tout était prêt pour la fête, les 45 s'étaient tous regroupés autour de Dami et Pierre quand il vit au loin son petit cousin, Arman. Il avait tenu promesse et était donc venu au camp.

Titan, ne le connaissait pas et c'est tout naturellement qu'il s'en méfia, portant sa main sur le côté pour ne point être surprit, il se calma à la vue des victuailles apportées par le Duc de Champagne. Peut être avait il vu aussi les nombreuses bouteilles accompagnant les victuailles.

Il laisse se présenter tandis que Teq propose son aide, se tournant vers la jeune 45

Merci Teq, si tu veux bien surveiller le cochon de lait qui est en train de cuire, je vais aller dire bonjour à mon cousin, tu le reconnais, tu l'as vu hier en taverne.

Sourire à Teq et Pierre s'avance vers Arman.

Posant la main sur l'épaule de Titan.

Titan, mon ami, je te présente l'homme qui a épousé la Duchesse d'Apperault, le chanceux Arman dict Tristan.

Arman, ta grâce, mon cousin, voici Titan, lui et son épouse que tu croiseras surement tout à l'heure, sont mes fidèles vassaux, mais beaucoup plus que cela, se sont mes amis.

Les présentations faites, Pierre jeta un coup d'oeil sur Teq qui mettait du coeur à arroser le cochon pour qu'il ne dessèche point.
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La bravoure n'attend pas le nombre des années.

Tequila acquiesça. J'irai le saluer tout à l'heure, vas-y donc, je m'occupe du cochon.


Tequila arrosa la viande afin qu'elle reste tendre.

la main de Pierre se posa rassurante sur l'épaule de titan, tandis que pierre lui présentait son petit cousin, titan rougit confus.

pardonnez moi votre grasce, mais n'ayant pas eu l'honneur de vous croiser par ailleurs, tout naturellement je me porte en couverture de mon suzerain.

titan salua d'une révérence et se recula, tandis que Dami arrivait souriante en lui demandant des nouvelles de son épouse.

oui Dami, ne t'inquiète pas, tu sais bien que mon épouse est forte et j'ai par ailleurs encore certaines médecines très efficaces héritées des sarrasins lors de mes déplacements avec le temple, il y a bien longtemps.

titan s'éloigna avec un sourire pour faire une ronde et s'assurer de la pleine forme des sentinelles.
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Dami venait de lui porter un verre de vin, elle la remercia et la regarda s'éloigner vers les autres invités.

Le cochon de lait cuisait doucement mais surement, une bonne odeur se répandait. Tequila entendit un bruit près d'elle, elle se tourna légèrement et vis à ses pieds Zeus et Apollon, les danois de son bien aimé.

On dirait que vous avez faim tous les deux. Ne vous en faites pas, je suis certaine que votre maître ne vous oubliera pas. Elle sourit. Si Paillard vous voit à mes côtés, il va se douter que ce n'est pas parce que vous aimez ma compagnie mais plutôt l'envie irrésistible de goûter cette viande.

Elle rit et s'apercevant qu'elle parlait avec les chiens, but une gorgée de vin. Elle se pencha vers les danois.

Si les autres me trouvaient encore normale, je crois que c'est fichu désormais. Elle rit à nouveau.

Tequila entendit Pierre réclamer l'attention de tous. Elle lâcha la viande des yeux et écouta.

Tequila sourit. Quel plaisir de festoyer entre amis pour une si belle occasion. Pierre mit genoux à terre devant Dami et lui fit une belle déclaration.

Tequila était émue, elle chercha des yeux Didier. Elle murmura pour elle même. Ah mon doux, aurons-nous bientôt l'occasion de fêter nos fiançailles nous aussi ?

Un bruit attira son attention. Elle baissa le regard et vit Zeus s'approcher de la viande dangereusement.

Ah non Zeus ! File de là, si tu ne veux pas finir en pasté !

Qu’est ce qu’elle avait, à le regarder comme ça ? Il n’avait rien fait, pas dit un mot, même pas bu un verre, encore ! Vraiment bizarre, l’Island…

Les yeux ronds, il observait Dami qui lui faisait des grimaces depuis un moment. Quoi ? Un problème ? Elle devenait sénile ou quoi ? Coup d’œil discret, ses braies étaient fermées, c’était pas ça… Il n’était pas rasé ? Et alors, on ne mariait pas le roi, tout de même ! Voilà que les autres le regardent aussi, avec des signes cabalistiques, des doigts noués en cercle.

Presque inquiet maintenant, il ouvre la bouche, prêt à demander ce qui se passe. Mouvement qui se termine silencieusement, la bouche en cul de poule. Nom d’un basset ! Les anneaux ! Les cercles d’or, à lui confiés ce matin, pour remise solennelle, qu’elle avait dit.

Vide absolu. Où ? La vache, il les avait rangés précieusement, ça c’est sur, mais où ? Palpation compulsive des poches, mais non… Pas là. Ah ! L’éclair de lucidité ! Bien sur !

Demi-tour à fond, direction la tente. Prendre les anneaux, et surtout, surtout, ramener Tiamarys. S’il lui fait louper la fête…. C’est simple elle le tue. La tente, noire comme le doigt séché du canari. Elle ne dort plus, écrit quelques lignes, assise sur la paillasse.

Les fiancailles, ça démarre chérie, vite, vite !

Il se penche, l’embrasse dans le cou, et profite de la diversion pour plonger une main dans le décolleté. Ramène les deux anneaux, liés par un ruban, après avoir trainé un peu dans les profondeurs.

La meilleure cache, pas de risques !

Il rit, pressé pourtant, et attrape par la main sa brune, rejoint le groupe.

Se plante devant les promis.

Bon ! A l’attaque !!!

Toussotement pour s’éclaircir la voix, pose une main sur le pommeau de l’épée, et commence à déambuler devant la ligne formée, comme à la revue.

Quarante-Cinq, cousins, amis, chiens….

Regard réprobateur vers les fauves qui rôdent autour du cochon.

Tous, soyez les bienvenus !

Arf non, c’est pas ça… je reprends !

Compagnons ! Nous sommes ici pour célébrer les fiançailles de deux des notres !

Sourire à Pierre.

A deux jours près, cette phrase là ne collait pas ….

Donc, deux des nôtres. Mais qui ?

Suspense qui monte, regard scrutateur sur l’assistance.

Qui ? Je vais vous le dire ! A ma gauche, Damisella de Mortemarche, dame d’Island ! A ma droite, Pierre d’Azayes, duc de Roanne, baron de Pierrefort, et sans doute d’autres lieux, pour cela voyez la hérauderie !

Il attendit un instant le roulement de tambour qui s’imposait, mais rien. Le silence, recueilli ou endormi, de l’assemblée. La suite, donc.

Or donc ! Il semble bien que ces jeunes gens aient décidé de s’unir, et de partager, dans la légalité la plus stricte, les vicissitudes de leurs vies à venir. Il est même probable qu’un rejeton, voire plusieurs, soient au programme…

Ton plus grave.

Ils ont souhaité sceller le serment de se prendre pour époux ici, devant vous, devant nous. C’est une marque d’estime, et un honneur pour tous.

On m’a souvent dit que les Quarante-Cinq représentaient une famille, et il y a du vrai là-dedans. Une famille qui pratique l’inceste, certes, mais un bloc uni. Je suis fier de commander ce groupe, et fier te donner, Dami, ma consoeur, cet anneau que tu vas remettre à Pierre. Fier également, Pierre, de te confier cet or qui confirmera ton engagement. Mais attention, ta Grâce… Je te confie aussi, et surtout, une vieille et fidèle amie. Je n’ai pas de doute sur le sujet, néanmoins il m’appartient, pour faire honneur à ma réputation, de te prévenir qu’il faudra en prendre soin. Sinon… Couic !

Il tend à chacun l’alliance qui lui revient, enfin qui va revenir à l’autre, donc en réalité celle qui ne lui revient pas. C’est ça, non ?

Et se recule, avec au cœur le sentiment du devoir accompli. Ah non. Manque quelque chose. Un pas en avant, de nouveau.

Attendez ! Je crois que je dois dire quelque chose, encore.

Solennel, droit, grand, fier, en résumé beau, il annonce fièrement :

Damisella de Mortemarche, Pierre d'Azayes, je vous déclare fiancés !



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L’instant va être solennel, il en est sur, quoi que, avec Paillard il faut se méfier de tout. Il le voit venir, puis repartir, puis revenir avec à son bras sa douce, il bombe le torse et commence à parler.

Le jeune 45 écoute avec attention, tu parles, un chef, faut le respecter dediouuuu. Suspense incroyable après que Pierre ai annoncé qu’il voulait Dami pour fiancée, mais bon il joue le jeu levant un sourcil pour participer au jeu du vieux guerrier.

Finalement, le suspense tombe, et c’est bien d’eux deux dont il s’agît, petit soulagement. Il écoute encore, l’homme est beau, fier droit, bombe le torse, mais son discours laisse quelque peu à désirer. Enfin, c’est le chef, on va pas lui chatouiller là où il aime pas, quoi qu’entre nous , je ne sais pas où il aime non plus, je ne mange pas de ce pain là, m’enfin, il se tait et recule, Pierre commence à lever le bras, mais voilà qu’il revient, il a oublié quelque chose, ahhh ben oui, il faut bien que se soit officiellement officiel.

Merci à toi Paillard pour ton brillant discours, et merci pour ton approbation.

Pierre attend un peu, il ne revient pas cette fois si, soupire de soulagement, il se tourne vers lui et lui accorde le plus beau des sourire, puis sa douce s’approche, elle lui prend la main

Par cet anneau mon bienaimé Pierre, moun Piàre comme on dit dans notre Auvergne, je te donne ma foi.
Je te fais gardien de mon cœur aujourd'hui et à jamais.
Que tous ici en soient témoins.

Bien qu’il essaye de ne point montrer ses émotions, Pierre se gratte automatiquement le sourcil, comme à son habitude. Il lui prend à son tour la main, il approche l’anneau, jette un coup d’œil discret à sa propre main pour savoir quel doigt il doit choisir, ben quoi , on se fiance pas tout les jours, une fois le bon repéré, il lui glisse l’anneau d’or et dit.

Par cet anneau ma mie, mon amour, ma vie, je te donne ma foi. Je serai le gardien de tes jours et de tes nuits, pour ce jour et à jamais.
Que tous ici en soient témoins.

Ils sont enfin réuni, l’esprit de Pierre fume, si il sont unis, il peut embrasser la fiancé, sourire, il s’approche d’elle, regarde ses lèvres, d’un rose framboise et pose délicatement ses lèvres sur ce doux fruit exquis.
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La bravoure n'attend pas le nombre des années.

oui ,vive les fiancés !!!!!heu on mange quant ? ,et y que ce petit cochon ?
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Tequila sourit au garde.

Merci à vous et un conseil, méfiez-vous de ces deux gredins, dit-elle en désignant les chiens.

Elle s'approcha de Paillard.

C'est qu'il commençait à faire chaud près de la broche, je boirai bien un petit quelque chose. Elle sourit.

Tequila rit aux propos de son aimé.

Excellente idée, mon amour. Buvons vite avant de nous dessécher.

titan s'était approché, il se demandait bien ce qui se passait encore rondidju !!!!! qu'avaient-ils tous a piailler ainsi, on aurais dit un poulailler en furie devant un coq prometteur.
écartant les uns et les autres qui se pressaient autour de..... mais autour de quoi au fait rondidju il voyait rien de là.
et hop une main aux fesses de la demoiselle là devant qui se retourne pour regarder son bien aimé tandis que titan se glisse dans le trou.... euh enfin par l'ouverture.... euh ben oui quoi il voit le jour il avance enfin il passe le premier barrage.
Oulha un paillard au pas de course, regard inquiet, y vas ou lui ? il disparaît dans une tente noire, hmmmmm est ce bien le moment de......., par ma foi il a pas été trop long, le v'la qui ressort avec sa douce, re-course et le voilà comme s'il avait avalé un manche à balai, un vieux coq quoi, du moins la tentative est digne.
donc le voilà devant Pierre et Dami, il entame alors un périlleux discours ou titan ne comprend pas tout, mais bon on feras avec.
une idée lui viens à l'esprit , il faudra envoyer paill aux prochaines négociation avec les artésiens, p't'être qu'ils le comprendrons à lui.
donc je disais savant discours, puis remise des médailles.... euh ou j'ai vu des médailles moi, remise des anneaux...... enfin deux de ses frères .... euh enfin une sœur et un frère d'armes qui se promettent l'un à l'autre.
après moult péripéties, titan était arrivé au devant de la scène et c'est les larmes aux yeux qu'il s'avança vers ses deux amis.

mes amis... Pierre.. Dami.. en voyant ceci, mon cœur se remplit de joie, l'un comme l'autre vous ne pouviez mieux vous choisir.
permettez moi de vous présenter tout mes vœux de bonheur. il serra un court instant ses amis sur son cœur, puis....

Allez tous ensemble!!!! VIVE LES FIANCES!!!!! LONGUE VIE A EUX!!!! et qu'il nous fassent tout plein de petit 45!!!!
Buvons!!!! Ripaillons!!!! qu'aujourd'hui les remparts de Compiègne résonne de la joie et de la bonne humeur.
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Tête dans les nuages elle a la Dami, il faudra bien remettre les pieds sur terre très vite mais pour le moment, elle savoure le contact du bras de son aimé autour de ses épaules, sourire radieux aux lèvres.

Kaloooooooo!

Elle est plus qu'heureuse de la voir debout, même si Kalo est encore mal assurée sur ses jambes.
Attrape un tabouret et oblige son amie à s'assoir, lui tend un verre de vin.

Faut que tu manges, t'es toute palote, pis bois, ça va te donner des forces.

Elle les regarde, c'est une famille les 45 et elle est heureuse de voir qu'ils approuvent leurs fiançailles et partagent leur joie.


Merci mes amis, mais fêtons cela, les volailles sont cuites, l'agneau et le porcelet aussi, ne les laissons pas aux bons soins des chiens de Didier

Coup d'œil aux susdits qui bavent consciencieusement devant le cochon qui dore.
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[Aux abords de Compiègne]

Elle arrivait en vue des remparts de Compiègne, enfin !

Le voyage avait été fastidieux cette fois, enfin cette fois, il fallait le dire vite, il est vrai que les péripéties lors de ces longs déplacements étaient étrangement chose commune pour elle, à croire que le sort prenait un malin plaisir à la retarder, à la séparer de la troupe.....
Il avait pourtant bien commencé celui-là : un ordre de mission clair, un baluchon prestement noué, une chevauchée joviale pour le départ bien que le but de celui-ci ne fût pas joyeux comme toujours, et puis.... une soirée trop arrosée, un retard pour rejoindre le groupe, une chevauchée de tous les diables pour rattraper le monde et cette mauvaise chute qui lui avait valu quelques jours chez les nonnes pour résorber cette vilaine bosse qui avait orné son front . Pour un peu, elle en aurait ri si elle n'avait pas ragé autant de savoir qu'elle devrait terminé le voyage seule.

Mais par chance, dés qu'elle avait pu remonter en selle, la chevauchée avait été menée tambour battant. Les chemins quasi-déserts de cette fin d'été avaient été agréables, les paysans affairés à leurs récoltes l'avaient regardée passer avec indifférence, aucune rencontre désagréable n'avait émaillé son périple, la route avait été rapidement taillée en somme.

Maintenant, il lui tardait de rejoindre le campement, la poussière de la route la couvrait toute entière et il lui semblait même qu'elle en avait mangé un paquet, vu la sécheresse de son gosier, sa nuque était raide à force de galop, ses mains étaient douloureuses d'avoir serré les rênes, quant à son fondement..... Mieux valait ne pas s'appesantir sur la question !

Ah ! Ces fichues remparts ! Mais où ses amis avaient-ils dressé les toiles multicolores si reconnaissables ? Elle fît stopper Canasson en haut d'une légère butte et se hissa debout sur ses étriers afin d'élargir son champ de vision, l'animal fit un pas de côté faisant chanceler sa cavalière

Tout doux mon beau ! S'agirait pas que je refasse une pirouette, hein !

Elle scruta l'horizon. Des champs, des vignes, encore des vignes, des tentes, des étendards qui claquaient au vent, l'emblème des Mortain, elle touchait au but, puis juste à côté, le lys doré des étendards "45". Elle soupira d'aise et sourit, elle était arrivée....ou presque !
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Tiamarys avait retrouvé toute sa vigueur ou presque. Une bonne infusion de sauge, une décoction de saule blanc et un peu d'Olivier et il n'y paraissait plus.
La fièvre étant généralement un signe d'infection, elle se décida cependant à rester vigilante.

Elle s'approcha de la broche et de l'heureux fiancé.

J'en prendrais avec plaisir. Je suis certaine que cela me fera du bien après ce jeun forcé chez les soeurs.

Elle soupira amusée. Qu'elles étaient pingres tout de même les bigotes...

Alors messire Pierre, que celq vous fait il d'être à présent le promis de notre Dami?

Elle prit le morceau de cochon que lui présentait le duc de Roanne sur sa dague et croqua dans la chair tendre et fondante.

Succulent!

Elle dévora avec grand appétit le cochonnet, allant jusqu'à se lécher les doigts d'un air gourmand sous le regard d'un paillard soudain devenu bien rouge.

Aurait il attrappé la fièvre...ou souffrait il d'un autre mal?
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[le campement quelques temps avant]

un coin de toile qui se soulève, une silhouette, une apparition tel un rayon de soleil, kalo apparut, vêtue d'une simple chemise et d'une cape négligemment jetée sur ses frêles épaules.
titan se lève, couvre en quelques enjambées la distance qui le sépare de son aimée.
il resserre le cordon de la cape, l' enveloppant avec soin, il lui offre son bras et l'accompagne auprès de Pierre.
Révérence incertaine, il la soutient dans son effort, fier de son épouse qui brave l'enfer du mal pour rendre hommage a leur suzerain.
Dami tout sourire qui accueille son amie, se rendant compte en même temps du teint blafard de celle ci, elle se précipite pour lui avancer boisson et tabouret.
aidé de titan il la font asseoir, titan s'agenouille à son coté, lui enveloppant les épaules de son bras pour tenter de lui communiquer sa chaleur corporelle.

[le campement un peu plus tard]

Pierre est surpris de voir kalo présente, il la sait fort indisposée, il s'approche, lui dépose un bisou sur la joue
Merci à toi d'être venue, j'espère que tu vas aller mieux mon amie.

kalo qui s'empourpre, titan sourit, le regard du jeune duc se pose sur lui, d'un imperceptible clin d’œil, il lui fait comprendre, d'une discrète mimique titan opine.
kalo regarde tristement le verre de liquide rubis et levant les yeux elle lui quémande un verre d'eau fraîche.
Dis moi mon tendre ne pourrais je avoir un verre d’eau fraîche, j’ai grand soif et je crains que boire trop vite se divin nectar me rendrait un peu saoule, je le dégusterai plus tard avec un bon morceau de cochonnaille à l’odeur si alléchante.
Peux tu faire cela pour moi?
surpris, titan lève les yeux vers elle et souriant

Voyons... mon tendre amour, je crois t'avoir suffisamment prouvé que pour toi j'irais décrocher la lune au prix de ma vie si tu la demandais

il cala confortablement sa douce, et parti en quête d'un bon verre d'eau fraîche à la source qui chantonnait prés de là
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Arriver a Compiègne

Je suis Titan comme son ombre, je ne connais pas encore tous mes compagnons, regarde, mémorise, arrivé d'une personne importante, Pierre de Roanne, j’en ai entendu parler quand j’étais encore la nounou de Tristan et tous les malheurs qu'ils leur sont arrivés, tout cela est loin maintenant, et voilà que nous fêtons les fiançailles du dit Pierre et Dami
Vive les fiancés
Vois Titan filer vers les tentes, nous ramène Kalo, très pale et pas très forte, il la soutient, on lui fait place sur un tonneau ......


Qui veut du cochon ?

On nous invite à ripailler......

C'est la ruade vers le pauvre petit cochon..........
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Tequila ne connaissait pas certaines des personnes présentes. Elle se pencha vers Didier.

Mon amour, peux-tu me dire qui sont toutes ces personnes ? Je me sens un peu perdue à vrai dire. Elle lui fit un petit sourire.

Pierre sourit à Tristan qu'il connait peu, puis une cavalière poussièreuse déboule en criant sur son destrier, hé bien, pense le jeune Duc, je ne suis pas au bout de mes surprises avec le 45.
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La bravoure n'attend pas le nombre des années.

Ca sentait le cochon, et le cochon, ben, ça sent on ! Grillé, du moins.

Il s'approcha donc de la sainte table, plutot du saint feu, et profita de l'occasion pour se doter d'un morceau doré à souhait.

Ah tiens, la Tufsy ! Il sourit en coin, sur que l'option "je dors dans un fossé" était la bonne.

Bienvenue à vous ! Z'etes pas bien propre, mais mangez donc un bout avant de faire toilette.

Considérant le bout de viande qu'il tenait, il pensa, en silence, que pour du cochon de lait, il n'etait pas si moche.
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Tufsy laisse tomber ses fontes à ses pieds et se lance dans un révérence rendue presque burlesque pour saluer la fière assemblée dont les membres visiblement fort occupés à se lécher les doigts la regardaient toujours d'un air étrange.

L'alliance des deux sûrement, gente dame, merci de cette invitation, excuse-moi de ne pas te donner l'accolade, je me sens un brin poisseuse.... puis se tournant vers Paillard, elle sourit, oui moi aussi chef je suis ravie de vous revoir.....

Elle s'essuie tant bien que mal les mains sur ses braies, puis voyant le résultat, chipe le bout de porc grillé à souhait piqué sur la dague du sieur de Condat avant même qu'il n'y plante les dents....

Je vous remercie mon ami pour votre galanterie, c'est à cela que l'on reconnait un homme du monde ! Tufsy mord à pleines dents dans la chair onctueuse pour dissimuler son sourire devant la mine renfrognée, certains diraient bourrue, du chef, ô mazette ! c'est divin ! Au fait, j'ai entendu des cris de liesse en arrivant, que fête-t-on ?

A peine le temps de poser la question qu'une voix tonitruante bien que féminine vint lui vriller les tympans

Et bien décidément, je vois que nous sommes toutes armées d'un bel organe ici.....^^
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Oui, c'est bien ça ! Merci de votre accueil, et je vous en prie, maintenant que nous sommes dans le même bain, appelez-moi Gwen, c'est plus facile à prononcer.

Gwen décela une sorte de soulagement sur son visage. Elle lui fit un sourire, et regarda autour d'elle. La joie se lisait sur les visages des XLV, apparemment, elle devait y avoir eu un événement particulier pour que la liesse soit aussi forte, à moins qu'elles soient comme ça d'habitude ?

Elle se retourna et vit que ses compagnons loups s'étaient déjà mêlés aux XLV. Cela lui faisait vraiment plaisir de retourner au combat, ou du moins dans une armée se préparant à guerroyer. Elle se sentit à l'aise rapidement, parmi ces hommes et ces femmes heureuses de partager et de s'amuser.
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Gwenhwyvar uí Fergus d'Éirinn, Surintendante des Finances, Duchesse de Brie

voyant tout ce monde il se demandait si ils n'aurraient pas du griller un boeuf ,.... le cochon devennait un peut juste

bien vennue chez nous dame Gwenn ,un heaume de biere ?

il lui tendi le casque debordant de mousse
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Tristan nous rejoint, je le regarde mon pti bout, un homme maintenant, aussi grand que son père, un brin timide, pour ça il me ressemble.
Tit s’en fuit chercher mes caprices, je regarde le verre de vin et l’engloutit d’une traite, pffffiouuuu qu’est ce que j’ai soif.
Au bras de mon fils j’arrive près du cochon alléchant au même moment un cavalier entre au galop, Tufsy le retour fait une entrée poussiéreuse.
Pas le temps de temps de la saluée qu’une troupe montre le bout de son nez, diantre quelle poussière, écoutant les présentations, je me sers discrètement un verre du divin nectar et m’approche

Bienvenue dame a vous et vos fières soldats dans le campements des XLV, ou le vin et la bière coulent a flots
Je me présente Kalopsite de Rhodes et voici mon fils Tristan, son père ne doit pas être loin.

Un regard vers les hommes tout en muscles, il serait peut être temps d’aller me vêtir.

Veuillez m’excuser un moment, je vais revêtir tenue confortable pour faire la fête

Je me dirige vers ma tente, vide le verre puis crie

Vive le Roy
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Tufsy, toujours aussi grisâtre, finissait de grignoter son morceau de viande en pesant le pour et le contre : prendre le temps de plonger dans la rivière à l'abri des regards, histoire de reprendre visage féminin, ou s'esquiver discrètement pour piquer un petit roupillon après avoir bouchonné Canasson.

La brunette n'avait pas revu la princesse depuis son passage en B.A., ce qui, il fallait le dire, remontait à un moment maintenant. Elle pesta d'être dans cet état pour la saluer après tant de temps.

Ma dame, mes respects ! Veuillez excuser vos soldats, nous nous réchauffons les sangs en attendant la bataille comme toujours.... Tufsy sourit à la princesse, mais cela ne saurait vous étonner ?
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Un sourire à Tufsy, et rien que cela, parce qu'il fallait répondre à Damisella, en levant les mains, doigts bien étalés.

Mes doigts sont fins et déliés, ils se portent fort bien...

Paf, un verre dans une main.

... et portent aussi fort bien les hanaps.

Egrenant un rire léger, elle se choisit sans façon une selle posée là et s'y assit.

Enfin, même le Seigneur s'est reposé le septième jour, n'est-ce pas ?
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique

Titan revenait un récipient plein d'eau fraîche, lorsqu'un bruit de cavalcade, puis un objet non identifié qui apparaît couleur grisâtre tiens bizarre il aurait plutôt penché pour voir un petit truc vert.
après que l'objet se soit un peu ébroué, il parvint à distinguer les traits de Tufsy sous sa carapace grisâtre.

Bonjour Tufsy, content de te voir, dis donc, super ton camouflage, on devra en prendre de la graine.

une troupe arriva dans un nuage de poussière, lorsque là visibilité redevint correcte, Titan reconnu Gwen, la chef d'armée des loups.

salut à toi Gwen, oups votre Grasce, bienvenue corrigea t-il dans un sourire toi et tes hommes joignez vous donc à nous pour festoyer

léger frémissement de soierie et odeur vanillé qui viennent chatouiller ses narines, sourire Titan se retourne en entendant Armoria se plaindre du bruit.

Viens donc festoyer avec nous ton altesse, il te seras bien assez temps plus tard de te plonger dans tes courriers.

son épouse semblant avoir récupéré en éclusant deux grand verre de liquide rubis, il regarda le récipient plein d'eau fraîche devenu inutile, hocha la tête et versa l'eau dans le récipient servant d'abreuvoir aux chiens de didier.
Sheltie, flanqué de Tristan s'étaient approché à leur tour et c'est tout naturellement que Titan présenta son fils et Shel à Pierre.

Pierre je ne sais si tu as déjà eu l'occasion de rencontrer notre fils, enfin le voici devant toi, je te présente Tristan_de_Rhodes, invétéré coureur de jupons du royaume, mais c'est de son age.
A ses cotés, tu as Sheltie, sa nounou , mais aussi une 45 comme nous.
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Titan sourit lorsque Pierre acceuillit son fils et sa nounou, puis s'emparant d'un verre qu'il leva aussitôt avant de l'avaler d'un trait.

A NOTRE MAJESTE LE ROY!!!!
A SON ALTESSE NOTRE VANILLEE PREFEREE!!!!
A TOUT NOS FRERES 45, CEUX PRESENT ET CEUX DEJA TOMBE POUR LA GLOIRE DU ROYAUME!!!
A TOI PIERRE ET A TOI DAMI!!!!
A TOUT CEUX QUI ICI SE BATTRONS DEMAIN!!!!!!!
MORT AUX FELONS!!!!!!!
TOCOS Y SE GAUSOS!!!!!
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Tiamarys leva sa choppe

A NOTRE MAJESTE LE ROY!!!!
A NOTRE PRINCESSE!!!!
AUX 45!!!
TOCOS Y SE GAUSOS!!!!!

Tia avala le contenu de sa choppe et reprit un bout de cochon.
C'est qu'il était bon l'animal!!!
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Un chant d'amour... et de guerre? oh ouiiiiii

Elle se sert un verre, s'installe contre l'épaule de Pierre pour écouter tout en grignotant une cuisse de volaille.
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avec tout ce monde ,didier avait fait ecorcher un boeuf ,et depuis des heures il le fesait rotir en gros quartiers....;au moin ca allait compensser le maigre cochon ,qui lui n'avit fait que passer dans tout ses ventres affamés ,meme les oreilles avaient fini dans l'estomac de dami

le boeuf est pret ,qui en veut

dit t il en eventrent un autre tonneau de biere
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Lors, Gwen se saisit de son crwth dans une des sacoches de Gwalchavad, puis posa son séant sur un trépied non loin du feu, au beau milieu de l'assistance. Elle ferma les yeux, s'imprégnant de l'ambiance, fit vibrer un des bourdons de son instrument et commença sans attendre :

Tá bean in Éirinn a phronnfadh séad damh is mo sháith le n-ól
Is tá bean in Éirinn is ba binne léithe mo rafla ceoil
No seinm théid; atá bean in Éirinn is níorbh fhearr léi beo
Mise ag léimnigh no leagtha i gcré is mo tharr faoi fhód.

Tá bean in Éirinn a bheadh ag éad liom mur bhfaighinn ach póg
O bhean ar aonach, nach ait an scéala, is mo dhaimh féin leo;
Tá bean ab fhearr liom no cath is céad dhíobh nach bhfagham go deo
Is tá cailín spéiriúil ag fear gan Bhearla, dubhghránna cróin

Tá bean a dearfadh da siúlainn léithe go bhfaighinn an t-ór
Is tá bean 'na léine is fearr a méin no na tainte bó
Le bean a bhuairfeadh Baile an Mhaoir agus clar Thir Eoghann,
Is ní fhaicim leigheas ar mo ghalar féin ach scaird a dh'ól

Alors que sa voix s'éteignait, les yeux toujours fermés, elle laissa l'émotion la submerger. Elle sentit s'écouler une larme sur sa joue, son visage se fendant d'un sourire radieux...
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Gwenhwyvar uí Fergus d'Éirinn, Surintendante des Finances, Duchesse de Brie

Un petit convoi arriva au campement.
Une charriote tirée par un cheval et mené par un jeune garçon d'une dizaine d'année précédait une cavalière aux cheveux blond dirigeant les manœuvres avec aplomb.
Enfin elle fit stopper le convoi et le jeune Gontrand commença a décharger les paniers emplis de pain au miel et les viandes froides.
Mettant pied à terre, la jeune femme attacha soigneusement son étalon avant de saisir l'un des panier et avança vers la petite troupe qui semblait festoyer de bon coeur.
Le chant de Gwen n'était pas resté insensible à ses oreilles et les cris suivants non plus d'ailleurs.
Le sourire aux lèvres, son panier débordant de victuailles dans les bras, elle déposa un baiser sur la joue de Gwen avant de le poser près du feu.

Tu chantes toujours à merveille ma mie

Gontrand s'activa a amener le reste des présents.
Pains, viandes, douceurs sucrées débordaient des paniers qui ressemblaient plus à des cornes d'abondance qu'à de vulgaire roseaux tressés.

Bonjour à tous!
Petit présent à de valeureux téméraires qui ont sans doute un estomac à rassasier!
Bonjour Tia, Bonjour Didier!

Florence s'avança encore et alla embrasser ceux qu'elle connaissait avant d'apercevoir Armoria et de s'incliner dans une révérence respectueuse.

Votre Altesse...
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BzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzZZZZZzzzzzzzzzzzZZZZZ

je tourne, retourne, volte et virevolte, je tourbillonne et visite.

BzzzzzzzzzzzzzzZZZZZZZZZZZZZzzzzzzzzZZZZZZZZZZ

Lancinante chansonnette que je fredonne sans même m’en rendre compte. Le vrombissement de mes ailes qui s’agitent et battent l’air ambiant pour me porter. Je passe, repasse, bourdonne et résonne, juste de quoi agacer, à peine de quoi me situer. C’est le but de ma vie : qu’on ne me repère pas, qu’on ne me chasse pas.
D’un coup d’main, d’un claquement de doigts, d’un coup de livre ou de chausses et je peux terminer comme la plupart de ma famille ou de mes amis : éclaté sur un mur ou n’importe quelle surface plane. Si j’ai réussi à survivre jusqu’ici, c’est grâce à mon sens inné du camouflage, mon agilité qui n’est plus à démontrer, ma technique de sioux pour énerver sans me laisser voir…

BzzzzzzzzzzZZZZZZZZZZZZZZzzzzzzzzzzzzzzzzZZZZZZZZZZZZzzzzzzzzzzzzzz

Bon, c’est pas tout ça… Mais si c’est drolement amusant de voir ces droles de bêtes à deux pattes agiter les menottes pour me chasser, j’ai toujours faim, et … oui… on dirait bien…
L’radar est en marche, mon instinct ne m’a pour l’instant jamais trompée… Du sucre, de la noblese, du sang, pas loin… Oh oui, je le sens.
Je m’approche de ma proie… Le dard est déjà prêt. J’ai faim. Et ça sent si bon… Comme un parfum fleuri… Une peau plus vraiment jeune… ça tombe bien, c’est beaucoup plus agréable à percer qu’une peau fraiche et encore ferme dans laquelle on peine à s'enfoncer… Du miel… Elle a du en manger… ça sent bon…

BzzzzzzzzzzzZZZZZZZZZZZZZZZzzzzzzzzzzzzzzZZZZZZZZzzzz

Voltes et virevoltes au chemin connu de moi seul, j’avance vers mon point de mire. Comme toujours je suis impressionnée par la gaucherie de ces humains qui ne savent pas éviter ma piqûre, qui ne savent rien anticiper… Gestes malhabiles qui ne m’effleurent même pas. D’être aussi grands et aussi empêtrés, voilà qui me dépasse complètement…
Voilà, elle est tout près désormais… Surement préoccupée, elle ne m’a même pas remarqué… Le vrombissement ne s’est pas tu, mais il arrive parfois que mes proies ne s’en rendent pas compte. Surtout quand je vois la bave à leurs lèvres, (soit dit en passant, ils sont bizarrement fichus quand même… ) ou qu’ils font un boucan d’enfer avec leurs narines… Un si gros appendice pour finalement ne pas sentir le quart de ce que je peux faire… Ah la la… Le nez… justement… il n’est pas loin… Elle parle, elle parle, et j'avance, j'avance...

BzzzzzzzzzzzzZZZZZZZZZZZZZzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz

Approche finale… je me pose, le bruit s’arrête. Silencieuse, furtive, je franchis un pli sur le front, j’ai repéré un coin sympa, un peu gras, juste là, entre les sourcils… De quoi s’enfoncer légèrement, sans me faire mal, sans me faire repérer trop tot. J’aime choisir des endroits qui n’ont pas été visités par trop de mes congénères.
Je me prépare… Un peu plus à gauche… Oui, voilà…
Ma machoire supérieure tranche alors une petite portion de la peau, délicatement… Huuuuuuum… Si je m’y attendais… du sang bleu ! Une Princesse au moins... qui sent si fort la fleur... Parfum que je ne connais pas, que je n'ai jamais senti, si sucré... (et pour cause, la vanille n'arrive en France qu'à la fin du 16ème...) Quoiqu’en disent les gens, c’est encore meilleur, le sang noble… la mâchoire inférieure cisaille correctement, afin que je puisse plonger ma trompe avide dans la cavité ainsi forée…
Et je suce, encore, et encore… C’est si bon, ce petit gout fruité, cette délicatesse du sang, ces globules qui viennent emplir mon abdomen…
Et là… c’est le plus difficile… je dois m’en extraire. A être trop gourmands, nous finissons par éclater… Il faut déjà que je me retire… C’est presque douloureux de quitter un emplacement pareil… Mais je note l’adresse dans ce qui me sert de cerveau. Si je devais ne pas revenir, j’en ferai au moins profiter les miens.

BzzzzzzzzzzzzZZZZZZZZZZZZZZZZZzzzzzzzzzzzzzzzzzz

Je reprends la route, je m’envole. De mon passage, la Princesse si parfaite ne retiendra que le dôme rouge qui viendra habiller avec élégance (du moins je le crois) son front blanc et vierge. Elle grattera énergiquement ce souvenir que je lui aurai laissé sous ses mèches blondes.
Ma trace dans ce monde… Quant à moi, je vole de nouveau vers d’autres horizons… Il est temps de partir d'ici. Mon office est rempli… A moi l’univers !

[HRP : pardon j'ai surement dépassé le quota de 10 lignes max imposées mais pas pu m'en empêcher... Bon jeu et sans rancune ^^/HRP]

Tiamarys sourit à Florence.

Viens t'asseoir près de nous ma belle. Je voulais te parler du baptême de pail...



Les murmures remplacèrent les paroles, on entendait au loin le brouhaha des conversations. Tia se pencha vers son amie afin de mettre au point les grandes lignes de la cérémonies quand une sale bestiole passa près d'elles.

Grrrr nous devons être près d'une rivière...Il y a des moustiques!


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Le balade chantée par Gwen est bouleversante, Dami nichée contre Pierre soupire doucement bien qu'elle n'en comprenne pas les paroles.

Mais hôtes et victuailles continuent d'arriver, bientôt tout Compiègne sera présent, échanges de sourires, de verres de vin et de victuailles, tout d'un coup elle regarde Paillard qui s'agite, drôle de danse..... mais qu'est ce qui lui prend?

Bzzzzzzzzzzz;;;;;;;;;;;;;;; Ziiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

Ah y a des moustiques dans le coin, pas étonnant ça avec la sueur des chevaux, les trognes rubicondes des buveurs, elle en chasse un qui rode près de son oreille, continue de grignoter.
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Zonzonnements de moustiques, Paillard en pleine action, démangeaison entre les sourcils : elle eut tôt fait d'en trouver la cause.

La garde a failli ! fit-elle en s'approchant du lieu de cuisson, farfouillant jusqu'à trouver du vinaigre qu'elle appliqua sur la piqûre : une si belle peau, elle n'allait tout de même pas l'abîmer en se grattant, s'pas ? Peu habituée à avoir une odeur âcre, elle en profita pour tirer de son aumônière une petite fiole de vanille, cette vanille tout aussi réelle que le maïs, et s'en mit au creux du cou.

(ouf, que 8 lignes, j'ai eu chaud, paraît qu'il y a des gens qui jugent les autres sur la longueur de leurs posts, dis donc...)
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique

Toujours calé contre sa douce, Pierre est heureux de voir l'animation du campement , cette fête de fiançailles tourne à un grand banquet où les convicts sont heureux de partager cochon, boeuf et autre volailles.

La chanson de l'Irlandaise lui transperce le coeur, cette mélodie, cette voix, un instant replongé en arrière, du temps où il vivait à Mimizan, il se rappelle Robin, qui en taverne chantait le même genre de chant venu d'outre Manche.

La danse de Paillard, sans rythme aucun avec la mélodie, le fait rire, un ours qui danse est un spectacle formidablement drôle.

Laissant l'ambiance le bercer, Pierre souffle à sa douce

Mon amour, il va falloir s'occuper de la monture de nostre protégée, je ne voudrais qu'elle parte devant tout le monde.
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La bravoure n'attend pas le nombre des années.

La demoiselle avait oublié qu'elle devait aller au camp pour feter les fiancailles de Pierre et Dami, mais quelle blonde parfois! Elle se precipita au camp, vu des gens qu'elle ne connaissait pas, la princesse presente... plus loin Dami et Pierre

Ouf! pensa t'elle, elle avait surement tout raté mais bon mieux vaut tard que jamais. elle vit un dame s'eclipser discretement, elle se fit tout aussi discrete pour entrer, a peine un pas dans le camps qu'une boule de poil grise lui arrive dans les jambes...

Gallie! tu as croisé les chiens de Didier ou quoi?

mais la petite chatte avait plutot un air triomphant, Cah la saisit dans ses bras, lui embrassa la tete

Qu'est ce que tu as encore fait comme bétise?

Elle serra son animal contre elle puis marcha droit vers sa chef et son compagnon, arrivée a leurs hauteur leurs dit:

Bonsoir, excusez mon retard et félicitations a vous deux! et a toi aussi Pierre, pour etre des notres...

Resserant sa prise sur Gallie qui voulait repartir se promener elle se retourna pour observer l'assemblée
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Elle rosit délicatement quand son promis l'embrasse avec fougue, émet un petit rire à la fois ravie et un peu gênée.

L'arrivée de Cah, son chaton entre les bras lui permet de reprendre ses esprits, et tandis que Pierre s'esquive pour aller remplir une importante mission très secrète, elle caresse la jeune chatte dévoreuse de gros moustique.

Ah Cahuete, où étais tu passée? Sais tu que ta chatte s'est distinguée? Et oui, là ou la grosse patte d'un ours n'a fait qu'effleurer un monstre, Galipette a réussi à l'attraper et n'en a fait qu'une bouchée.

Se demande d'ailleurs in peto si un moustique rempli de sang princier .... la chatte l'ayant avalé...... quel est le statut de la chatonne désormais?
Doit-on la décorer pour le premier glorieux fait de guerre de cette campagne?
Dami a bu pas mal de ce vin local, qui rend gai et laisse son esprit vagabonder.

Oh! J'ai une idée, pis ça te servira à la tenir si elle essaye de se sauver . Tu peux attendre un instant?

Elle va fouiner dans la réserve de cuirs, taille une fine lanière, y coud un anneau de cotte de maille, le plus difficile étant d'y marquer les lettres une à une.

De retour elle noue solennellement la lanière autour du cou de la petite chatte, riant tandis que la minette essaye de mordiller son nouveau collier


Que l'on sache que nul ne peut attaquer impunément notre princesse!
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Elle vis passer un chaton ,fier bien camper sur ses pattes avec un air de "" regader moi je l'ai eu moi, la suceuse de sang """"au mème moment demoiselle Tufsy s'éloignait hors du campement ,elle allait la suivre quand une autre demoiselle arriva pris le chaton dans les bras et lui murmura à l'oreille tout en se dirigant vers Pierre et Dami
Curieuse comme tout Shel s'approcha et vis Dami confectionner une lanière qu'elle mis autour du cou du chaton
Elle sourit le soleil brillait , tous se prélassait avec la panse bien remplie, et ce laissait envahir par une certaine langueur.......
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