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[RP] Le marché de Nancy

Amazone1ere
- Et bien Messir Hattand, je suis ravie de rencontrer un homme qui aurait un don envoyé par Dieu lui même! Il est vrai qu'il est facile de critiquer lorsque l'on ne connait pas. Mais j'avoue que dépenser 15 écus pour un élixir qui peut ne pas marcher, cela ne me rassure pas d'acheter. Serait-il possible de savoir si vous remboursez en cas de non-miracle si je puis dire?

Elle regarda Charles Hattand. Elle se dit qu'il ne devait pas être homme à rembourser pour cela.Il était plutôt homme à faire croire que son élixir était capable de tout faire voire même de faire voir un aveugle. Puis elle regarda autour d'elle en espérant une aide et aperçu la petite rêveuse de vie en couleur, la p'tite vagabonde au pouce perdu, la p'tite Bulle au coeur tendre qui semblait en conversation avec le messire pour lequelle elle avait soutenu sa candidature au Parlement. Soudain, un idée lui éfleura l'esprit.

- Autre question Messire, votre elixir est-il capable de se faire repousser un pouce perdu??
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Ex Tribun de Nancy
--Bonimentard


Charles écarquilla les yeux. Rem…Rembourser ? Cette femme était-elle simplette ? Existait-il encore réellement des naïfs dans son genre ? Rembourser ! Le mot n’était même pas dans le vocabulaire du bonimenteur ! Il réprima son hilarité en un sourire.


Mais bien sûr, ma dame, mais bien sûr ! Lança-il du ton qui signifiait « vous rêvez, ma parole ! ». Tenez, si vous n’êtes pas satisfaite d’un de mes produits, je m’engage à vous rembourser ! Mais il faudra m’apporter une preuve que ce produit n’a pas marché ! Je veux qu’il y ait au moins six témoins pour en assurer. Il faudra également signer un document – celui-là (ajouta-t-il en lui fourrant un parchemin sous le nez) – certifiant que vous ne m‘attaquerez pas en justice, en trois exemplaires si possible, voire quatre. Ensuite ! Sachez que même les miracles ne se font pas tous en un quart d’heure, pas même les miens ! Aussi faudra-t-il patienter deux ou trois jours avant les réclamations !

Deux ou trois jours était le temps nécessaire à Charles Hattand pour plier bagage et filer en direction d’une autre ville dès que trop de mécontentement se manifestait de la part des clients. C’était également, si ses ventes lui rapportaient assez dans un tel marché qu’il ne voulait le quitter, le temps qu’il fallait pour ruiner la réputation du mécontent et saper ses dires. Il aimait à se dire qu’il était un bon petit gars bien organisé.

Et mes onguents sont efficaces, dit-il avec un sourire presque sincère, mais Aristote ne m’a pas donné la clé pour changer homme en lézard. Faire repousser les doigts ! Insinueriez-vous que je suis sujet à la sorcellerie ? Vous m’outragez, ma dame.
Endathnor
Je peux ?

Lui montrant la place le sol à ses côtés. Sans attendre de réponses, et comme le sol était bien l'une des rares choses à tout le monde, Endathnor s'assit à côté de Bulle.

Oui, ça va très bien. Je ne vous ai pas remercié comme j'aurai dû la dernière fois... Vous savez... Pour le soutien...

Mimant en même temps le geste d'écriture.

Vous êtes de Nancy vous aussi ? Que pensez vous de venir manger un jour chez moi, pour vous remercier ? C'est petit mais très accueillant vous savez...

Il écoutait d'une oreille distraite le amrchand ambulant qui parlait de documents, de procès et de sorcellerie. Cela ne l'interressait pas. Il préférait de loin la compagnie de, qui sait, une nouvelle amie.
Bulle
La simple d'esprit observa Endathnor s'asseoir à côté d'elle.
Elle haussa les épaules quand il évoqua son aide pour l'histoire des signatures.


V'savez, chuis pas née à Nancy, mais j'aime bien la ville. Quand chuis arrivée à la fin d'l'hiver, y'avait pas beaucoup d'gens... Alors si vous v'lez aider la ville, moi j'veux bien vous aider !

Bulle lui dédia un sourire radieux.
Il n'était pas difficile de s'approprier son amitié.
Suffisait de lui donner à manger.


Les r'merciements, j'm'en fiche, ajouta-t-elle. Mais j'aime bien manger !
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A perdu le pouce gauche en offrant un cadeau. Moralité : soyez égoïstes !
Endathnor
Il aimait sa fraicheur. Au moins n'y avait il avec elle aucun faux-semblant. Il rit franchement à son invitation à ripaille gourmande.

Et bien Dame Bulle, je suis heureux que vous acceptiez. Moi non plus je ne suis pas de Nancy mais de Haraucourt. C'est à quelques kilomètres à l'est.
Quel jour vous ferait plaisir ?
Bulle
Bulle rit et jeta machinalement un bout de machin non identifié à l'âne du bonimenteur qui discutait avec Ama.

Chuis pas une dame, dit-elle. Juste Bulle. Ou alors "tire-toi-d'mes-poubelles-la-gueuse !". Pis c'pas "vous", c'est "tu".

Petit silence réflexif.

D'main ou après d'main pour le manger ? Ajouta la petite gueuse.
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A perdu le pouce gauche en offrant un cadeau. Moralité : soyez égoïstes !
Endathnor
Souriant à l'interjection "tire-toi-d'mes-poubelles-la-gueuse !", Endathnor se serait vu bien incapable d'en dire autant.

Et bien Bulle, je serais ravi de t'accueillir chez moi Dimanche soir. Ma porte est toujours grande ouverte alors vient quand tu veux.

Il se leva et regarda une dernière fois le marchand ambulant. Endathnor était heureux, petit à petit la ville s'ouvrait à lui, lui montrant des plaisirs simples d'amitiés et d'émerveillement.

A demain Bulle.
Bulle
D'accord, répondit Bulle.

C'était bien la première fois qu'on l'invitait à manger, et la petite gueuse en était un brin perplexe quoique ravie. Le mot "manger" était ravissant en lui-même, il fallait dire.
Et puis il lui fallait prendre des forces, car bientôt elle prendrait la route et il lui faudrait tirer la barque toute la journée, avec le Corniaud dedans.

La discussion entre Charles Hattand et Amazone semblait s'être calmée, et les espoirs de Bulle de voir un objet contondant fuser s'évanouissaient peu à peu.
Aussi se leva-t-elle et retourna-t-elle chez elle.

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A perdu le pouce gauche en offrant un cadeau. Moralité : soyez égoïstes !
Amazone1ere
Messire Hattand, je n'insinue rien de tel!! La Sorcellerie mais quel vilain mot!! Non je ne vous accuse pas de sorcellerie mais je suis quelque peu septique. Et je ne crois que ce que je vois. Et pour voir il me faudrait acheter. Comprenez vous qu'il m'est difficile d'acheter cet exlixir au prix que vous fixez sans avoir une garantie? Alors quand vous dites et je vous cite :

Citation:
Tenez, si vous n’êtes pas satisfaite d’un de mes produits, je m’engage à vous rembourser ! Mais il faudra m’apporter une preuve que ce produit n’a pas marché ! Je veux qu’il y ait au moins six témoins pour en assurer. Il faudra également signer un document – celui-là – certifiant que vous ne m‘attaquerez pas en justice, en trois exemplaires si possible, voire quatre. Ensuite ! Sachez que même les miracles ne se font pas tous en un quart d’heure, pas même les miens ! Aussi faudra-t-il patienter deux ou trois jours avant les réclamations !


Je trouve que vous abusez quelque peu!

Amazone le regarda et attendit d'autres explications.
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Ex Tribun de Nancy
--Bonimentard


Je suis bien aise que vous ne me traitiez point de sorcier, répondit Charles. Hélas, je ne vois rien d’autre qui fasse des choses aussi extraordinaires que mes onguents, sinon les miracles. Voyez Paris-en-bouteille, mon ânesse ! Vingt-six ans, et en parfaite forme ! Elle fait vingt ans de moins, voyez ses dents, son poil ! Et bien c’est grâce aux produits que je lui fait boire, car elle les goûte pour savoir s’ils fonctionnent. Évidemment, ils ne sont pas tout à fait finis à ce moment-là, mais je peux vous assurer que j’ai bien ri le jour où elle a avalé toute la potion d’amour !

Il flatta l’encolure avachie de la bête qui se redressa et regarda à la cantonade, en quête de friandises. Ne voyant rien, elle se mit à mâchouiller sa longe.

Après, si vous êtes toujours si sceptique, ma dame, et que vous ne voulez pas acheter – malgré le prix que je vous ai fait ! – permettez-moi de me retirer. Je ne force personne à m’acheter mes produits. Voyez-vous, d’aucuns sont moins méfiants quant à mes miracles, et je n’ai presque plus rien à vendre. Ils achètent et rachètent, ce qui signifie donc qu’ils sont satisfaits…

Charles Hattand se tourna vers son étal, comptant mentalement le nombre de nouveaux onguents qu’il lui fallait refaire. La potion d’amour était presque épuisée. Il allait falloir faire beaucoup boire Paris-en-Bouteille, ce soir. Elle ne valait en réalité pas grand-chose en tant que goûteuse, mais son urine entrait dans la composition de grand nombre de produits.
Coloquinte
Longcil courait comme un fou éperdu dans tout le marché, envoyant étals, tables, charrettes, bancs, badauds, pommes, toques ou couteaux en l'air, creusant derrière lui un sillon de destruction large de 5 mètres...Accrochée au bout de la corde, Coloquinte exécutant des figures de saltimbanque ,tirée par son âne dans la poussière, renvoyant les derniers objets tombés au diable ou dans le menton des passants optimistes...Parfois, elle se prenait un sac de blé dans la tronche, évitait une bouteille de lait ou se faisait fusiller par la chute d'épis de maïs...elle dut éxécuter un salto avant pour passer au-dessus d'un tonneau roulant et éparpillant son précieux liquide dans la poussière.

Longcil s'arrêta net, enfin, et Coloquinte, affublée d'une peau qui avait tourné en l'air sur elle-même avant de s'étaler sur sa tête comme une grande crêpe, ne put voir tout de suite où son âne avait décidé de stopper net sa course d'enfer.

Longcil trotta, en sueur, renaclant bruyamment en direction de l' ânesse d'un bonimenteur installé au marché!

Il frétillait et Coloquinte, enlevant la peau qui l'aveuglait, cacha en rougissant et en souriant jusqu'aux oreilles les attributs de son baudet en émoi...

Ah!!! Voilà ce qui fait courir mon âne!!! Pfffouuuuuuuu, vous avez des boissons désaltérantes? Je n'en peux plus ! Je ne comprends pas , comment ma bête a pu à plusieurs lieues , sentir votre ânesse? Expliquez-moi!
--Bonimentard


Charles rangeait ses flacons, quand il fut brutalement bousculé. Il s’écrasa sur son étal. Il se retourna, la cotte pleine de pisse d’ânesse, un juron au bord des lèvres. Puis il vit l’âne, enfin, la bestiole à grandes dents – qui n’étaient pas les seules grandes choses de son anatomie malgré les efforts de sa propriétaire pour le cacher. Il réprima un rire.

Hé bien ! Lança-t-il. Ma Paris-en-Bouteille a toujours du succès avec les mâles ! N’en déplaisent à certains, mes produits marchent bel et bien ! Pas de mal, ma p’tite dame ?

Il resta prudemment en retrait, de peur que la femme ne sente les doux effluves qui s’échappaient de ses vêtements. Mais elle semblait fort occupée à réfréner les ardeurs de sa monture. Le premier étourdissement passé, le sens des affaires de Charles Hattand revint au galop. Son visage mince se fendit de son sourire commercial et il fit tourner le bout d’une de ses moustaches d’un geste machinal.

Une boisson désaltérante ! Bien sûr que j’en vends, ou je ne m’appelle point Charles Hattand ! Enfin, mes produits ne sont pas à boire comme de l’eau non plus, vous voyez ce que cela fait ! (il désigne les deux bourricots d’un geste de la main). Voyons voir… La potion contre les douleurs articulaires a un bon goût de mûre… L’élixir à faire pousser les cheveux est parfumé à la fraise… Le baume pour les pieds… ah non celui-ci ne se boit pas… Le produit contre les problèmes d’é…de … enfin… je suppose que cela aurait de drôles d’effets si vous le buviez… Bah, faites votre choix pendant que je remballe. Ma journée est finie de toute façon, vous êtes ma dernière cliente. C’est que votre âne en a fait, des dégâts, je n’ai plus grand-chose à vendre !

Il sourit, pour montrer que ce n’était pas grave ; une cliente qui sent qu’on lui fait des reproches n’achète pas grand-chose.
Coloquinte
De l'eau simple, toute bête, vous avez ? Je ne peux plus parler, ma bouche est sèche...Ah, les bêtes ont un sens pour sentir la présence d'une femelle et inversement; je connaissais Longcil ardent, mais là, il m'époustoufle!!!

Colo s'assit sur le banc et souffla un bon coup, s'apercevant que les talons de ses poulaines étaient usés à la corde...
Vous vendez des poulaines???
Colo voit la mine déconfite du marchand...Elle essaie de se rattraper...

Vous m'avez parlé de produits contre les douleurs, je n'en ai point...contre la perte des cheveux, j'en ai trop...et pour les besoins aphrodisiaques, dit Colo en clignant l'oeil et en baissant la voix afin qu'aucun clerc n'entende , je suis Lilith en personne, hihihihih ...
Par contre, mon âne a besoin de votre ânesse....Discutons un peu pendant qu'ils font leur affaire, et si cela dure nous parlerons des simples, j'avais moi-même un potager à St Dié et connaît leurs vertus...
Coloquinte
De l'eau simple, toute bête, vous avez ?
Coloquinte voyait bien que le marchand était tout ......tout.....troublé, regardant les bêtes s'affairer...Il est sourd, ma parole!!!
Coloquinte
Coloquinte ne fit ni une ni deux, l'impolitesse du marchand la fit bondir hors d'elle et grimper sur son âne!!! Elle ne sait comment elle réussit à le divertir de sa tâche ânesque, en tout cas, la surprise démonta Longcil qui s'écarta brusquement de son ânesse et par un surcroît d'obéissance, un fond seulement, il suivit la direction des rênes sans rien comprendre, le membre titanesque tendue en avant, et c'est ainsi que Colo fulminant sur son âne, traversa Nancy, parée d'un âne au gouvernail apparent.
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