--Ventraucou
Ah! Il n'aimait pas ça du tout. Du tout du tout...
Sa duchesse évaporée Dieu sait où, des rumeurs de coupe-jarrets dans les passages, voilà qui n'était pas pour le rassurer.
Ventraucou s'apensa qu'il ne se pardonnerait mie s'il arrivait quelque malheur à sa maîtressse.
Sa mâchoire semblait s'activer sans cesse, bouche close et son visage reflétait une sourde colère.
Nul doute que cette colère était tournée envers lui-même.
Je n'aurai pas du la laisser seule.. Je ne la laisse jamais seule..
Maugréant contre sa propre bêtise, le fidèle donné s'en revenait des bois après d'infructueuses recherches aux côtés du jeune Velden de Mistra, tout aussi désemparé que lui.
Le jeune maitre avait prit la situation en main et héla toute la valetaille afin de les tenir informés de la situation, plus que préoccupante.
Sitôt ses ordres lancés, l'on s'organisa.
Les attaques des châteaux faisaient parti des pires craintes des serviteurs.
Lorsque telle malaventure se produisait, de grands dols en résultaient.
Les hommes, bien souvent y trouvaient la mort, Les femmes généralement forcées par les soudards se donnaient en échange de leur vie sauve, il arrivait même parfois que les attaquants, en surplus de leur picorée qui comptait écus, objets de belle valeur et même les bêtes, s'emparent des enfants, dans le but de les revendre, comme cela se pratiquait usuellement.
Tout était à craindre.
Ventraucou regarda le pont-levis se relever lentement et soupira.
A dire vrai il n'était pas bien fier de se voir protégé des murailles tandis que sa maitresse devait nécessairement vivre un cauchemard.
L'aurait-on enlevée?
Comptait-on s'en servir de monnaie d'échange pour pouvoir piller à sa guise le beau château?
Il avait tergiversé deux heures durant.
S'étant enquit auprès des autres de la bonne organisation de la défense, le donné demanda audience au sieur Velden.
Ce dernier ne put qu'accéder à sa demande devant la détermination dont le serviteur faisait preuve.
C'était là folie, mais Ventraucou ne supportait plus l'attente.
Il désirait partir à la recherche de sa duchesse, la nuit fût-elle plus noire que l'encre de Chine.
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Sa duchesse évaporée Dieu sait où, des rumeurs de coupe-jarrets dans les passages, voilà qui n'était pas pour le rassurer.
Ventraucou s'apensa qu'il ne se pardonnerait mie s'il arrivait quelque malheur à sa maîtressse.
Sa mâchoire semblait s'activer sans cesse, bouche close et son visage reflétait une sourde colère.
Nul doute que cette colère était tournée envers lui-même.
Je n'aurai pas du la laisser seule.. Je ne la laisse jamais seule..
Maugréant contre sa propre bêtise, le fidèle donné s'en revenait des bois après d'infructueuses recherches aux côtés du jeune Velden de Mistra, tout aussi désemparé que lui.
Le jeune maitre avait prit la situation en main et héla toute la valetaille afin de les tenir informés de la situation, plus que préoccupante.
Sitôt ses ordres lancés, l'on s'organisa.
Les attaques des châteaux faisaient parti des pires craintes des serviteurs.
Lorsque telle malaventure se produisait, de grands dols en résultaient.
Les hommes, bien souvent y trouvaient la mort, Les femmes généralement forcées par les soudards se donnaient en échange de leur vie sauve, il arrivait même parfois que les attaquants, en surplus de leur picorée qui comptait écus, objets de belle valeur et même les bêtes, s'emparent des enfants, dans le but de les revendre, comme cela se pratiquait usuellement.
Tout était à craindre.
Ventraucou regarda le pont-levis se relever lentement et soupira.
A dire vrai il n'était pas bien fier de se voir protégé des murailles tandis que sa maitresse devait nécessairement vivre un cauchemard.
L'aurait-on enlevée?
Comptait-on s'en servir de monnaie d'échange pour pouvoir piller à sa guise le beau château?
Il avait tergiversé deux heures durant.
S'étant enquit auprès des autres de la bonne organisation de la défense, le donné demanda audience au sieur Velden.
Ce dernier ne put qu'accéder à sa demande devant la détermination dont le serviteur faisait preuve.
C'était là folie, mais Ventraucou ne supportait plus l'attente.
Il désirait partir à la recherche de sa duchesse, la nuit fût-elle plus noire que l'encre de Chine.
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