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Quand Usès dévoile tous ses secrets

Ahlatete
Ahla ferme un oeil en entendant la réponse de la baudet a malk... Ca y est, rumeur est lancée....

Elle soupire... Après tout, elle n'en est pas a une rumeur pret... Dans cette histoire, le pire, c'est quand meme le mariage de malk... Mais apres tout se dit elle, qu'il se débrouille, il n'avait qu'a pas l'embrasser dans le cou.

Elle note intérieurement de penser a lui filer un taquet quand lui et elle se retrouveront seuls.... Comme si elle avait pas assez de souci comme ça en ce moment. Il en a de bonne le malk.

Ahla fronce les sourcils en entendant une voix bien connue... Un sourire apparait sur son visage...LLAABB, sa lab a elle qu'elle a.... Peut etre qu'elle pourra faire oublier tout ça a la vieille.

Elle se tourne en voyant arriver sa soeur, et lui colle un bécot.



AAAAHHHH ma lab, tu tombes bien.... jsutement, j'emmenais ses dames chez toi, pour que tu puisses leur faire gouter ton dernier calva...

Elle s'approche de lab et lui chuchote :

Malk, il a encore fait une connerie, et on n'a pas fini d'en entendre parler..... Euh, sinon, évidemment, je suis dans l'histoire....

Elle fait a sa soeur un sourire penaud, histoire qu'elle comprenne bien que pour une fois, elle n'y est pour rien....
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Andreia

Andreia qui jusque là avait les yeux à demi - ouvert, n'avait pu que les ouvrir en grand en voyant Malkav embrasser le cou d'Ahlatête ! ça pour une surprise..! Le maire était donc un homme volage aimant le badinage..qui l'eût cru ! C'est en tout cas l'impression qu'elle avait eu en découvrant la scène. Oui Monsieur, oui Madame, vu, de ses yeux, vu !

Écarquillant les yeux d'abord, puis les frottant ensuite, afin d'être sure de ne pas rêver éveillée - après tout, elle avait entendu bon nombre d'histoire à dormir debout en Languedoc - elle s'assura qu'elle n'avait pas fait erreur sur la personne. Mais à voir la tête de la vieille dame, elle n'était pas seule à être surprise par ce geste.

Une bien belle brochette réunie là...et bientôt rejoint par Labaronne. Décidement, Uzès vivait la nuit.


- Bonsoir ..Malkav..et...euh..Labaronne..

Encore sonnée par ce qu'elle venait de voir, et surtout l'esprit travaillant à une vitesse incroyable, inventant des dizaines de scénarios à la minute, elle était là par le corps, mais la tête un peu ailleurs..!

Dans sa rêverie, elle avait failli lâcher son flambeau, par bonheur, la flamme vacilla devant ses yeux, la rappelant à son bon souvenir.

Viennent les histoires vieillies de la nommée Baudet, avec un certain Gustave trépassé du passé, et la conversation revenant vers les projets de mariage du Maire.

Ah il était beau le serment de fidélité..toutefois, elle se garda bien de faire quelconque commentaire, cela ne la regardait pas après tout...mais quand même..elle ne pouvait s'empêcher de songer à la pauvre fiancée délaissée à cet instant, bien loin de se douter du tour que voulait tout simplement jouer Malk à son amie Ahlatête..!

Ne pas rester là bêtement sans rien dire..trouver quelque chose, n'importe quoi, sortir de ce mutisme, sortir ces images de la tête, mais quoi dire..que faire dans ces cas là ? Reprendre les us et coutumes angevines , y'a que ça qui lui vient :


- Euh, c'est où qu'on boit ?

Andreia leva subrepticement les yeux au ciel. Quelle idée de reprendre les propos de Loumel, l'ivrogne penthièvrique, pas une référence pour deux sous! Ah l'impression qu'elle devait avoir donné à la mère Baudet et aux autres..bravo ! Si elle avait pu, elle aurait tapé son front avec la paume de sa main, marquant ainsi sa bêtise. La fatigue sans doute !

- Enfin euh, je veux dire, on va quand même chez Labaronne...? Parce que moi, le calva..ni un, ni dos..je reste à la tisane.


Ventre rond en avant, et hop, on embrouille tout ce petit monde.

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Cherche rôliste
Samkookai
Voilà quelques heures que la nuit était tombée, et que la douceur fraicheur se faisait sentir...c'était le meilleur moment de Sam pour...pour faire sa paperasse à la brigade...
Encore et toujours au travail...
Elle terminait un dernier dossier à la lumière de la bougie, en regardant le ciel étoilé par la fenêtre...

Elle adorait son travail, mais se demandait parfois si cela était vraiment une vie...elle donnait et ne recherchait rien en retour, car elle aimait aider son prochain, mais il lui arrivait de temps en temps d'aspirer à autre chose...une maison digne de ce nom et non un atelier qui lui servait de résidence...un mari , des enfants jouant dans le jardin et courant partout...

Oui ce soir là, en terminant son travail de la journée, Sam était quelque peu nostalgique...

Elle se leva, déposa le dossier dans l'armoire approprié, ferma la fenêtre, ainsi que la porte et se dirigea dans les rues d'Uzès....

Elle n'avait pas envie de rentrer chez elle..dans ce lieu vide de toute vie...où seulement des dossiers , des pots de peintures et quelques toiles inachevées étaient présents...

Elle déambula alors dans les rues du village, respira le bon air et profitant de la joie des rues...des hommes rentrant de la mine éreintés mais se dirigeant vers les tavernes pour boire quelques chopines avec leurs amis..des familles se promenant avec leurs enfants endormis dans leurs bras...

Sam ne voulait pas aller en taverne, elle voulait juste voir ses amis, avec eux au moins, elle avait le sourire, heureusement qu'ils étaient là.
Elle se dirigea alors vers la maison de Lab, où les filles seraient surement en train de boire du calva.

Lorsqu'au détour d'une ruelle elle entendit plusieurs voix qu'elles connaissaient.
Elle s'approcha et reconnu Andreia a sa silhouette ronde de femme enceinte, ses amis Ahla, Lab et Malk et..et la vielle Baudet.

Ahhh il fallait qu'elle tombe sur elle ce soir!!
La vieille Baudet est...la pire commère du village. et Dieu seul sait combien Sam n'aime pas les cancans...
Elle l'aimait bien la Baudet, elle faisait partie d'uzès et connaissait le village mieux que personne, mais Sam n'était jamais tres naturelle en sa présence, de peur que la commère ne débite encore un quelconque ragot.

Mais elle ne pouvait décemment pas passer sans eviter le groupe.
Elle s'approcha donc.


Bonsoir tout le monde!!!
Dame Baudet, Contente de vous voir, vous m'avez l'air en forme dites moi!


Contente..contente...oui bon pas si contente que ça..mais elle n'allait pas lui dire "bonjour cher commère alors quel ragot avez vous aujourd'hui pour vous délecter ainsi?"
Oui car Sam avait remarqué l'air malicieux de la vieille dame, et a coup sûr celle-ci allait faire des ravages...
Et a voir la tête de son amie Ahl et de malk..cela devait les concerner de pres ou de loin..

Mais elle continua:


Vous etes tous là pour aller chez Lab?

Se tournant vers Lab:

J'allais justement chez toi...
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Labaronne
Lab avait abandonné sa recherche de nouveaux. Non, en fait, elle avait déjà oublié qu'elle les cherchait. Petite tête qu'elle était... Elle se trouvait en présence des ses amis. Elle adressa un sourire à Andreia, avec laquelle elle prenait du plaisir à se partager les nouveaux venus. Elle la salua chaleureusement.

Bien le Bonsoir Madame le tribun !

La mère Baudet semblait avoir le cerveau toujours en activité. Toujours en recherche de mauvais coup. Certes, elle ne pouvait plus se mouvoir comme au emps de sa jeunesse, mais son esprit était celui d'un serpent.

J'ai bien grandi ... ben oui ...

Elle avait toujours le mot pour rire.

Mort ? le Gustave ??? roooooh ben alors ! c'est que vous l'avez épuisévotre Gustave la mère ! Une force de la nature c't'homme là !'fin ... vous me voyez désolée de cette nouvelle.

Elle considéra la vieille femme, et vit dans son regard une étincelle singulière pour une veuve.

Dites moi, vous n'avez pas peur de vous ennuyer maint'nant ? vous allez manquer de compagnie ... le soir ... durant les longues soirée d'hiver ... quand il fait froid ... hummm ?

Elle sourit avec malice.

Ahl venait de murmurer quelques mots à son oreille, concernant une bêtise de sa belette. Elle regarda alors Malky ... l'avait toujours cet air serein, sérieux. Elle esquissa un sourire se demandant encore ce que sa belette avait encore inventé pour faire enrager Ahl. C'est avec tendresse qu'elle les couva du regard.

Ce fut alors l'heure de l'apo-digestitatoire ... bref du calva. L'idée était de sarendre près d'une bouteille. Le mot calva avait quelque chose de magique : on le prononçait et Samichounette arrivait.


Ma Samichounette !! Tu tombes vraiment bien, effectivement. Nous allions tous boire une chopine ou deux ... ou plus, enfin sauf Andreia ... parce que bon ... le petit ... on est sérieux. Allons fêter le veuvage de la mère Baudet !

oups !!

non ?


Elle rougit.
--Mlle_baudet


Baudet observa curieusement la Saminounouchette, et ne fit pas le moins du monde attention à ce que raconta Lab et les autres. Dans cette lueur nocturne, où on ne discernait les traits qu'avec l'aide de la torche d'Andreia, on voyait les autres sous un autre jour. Et c'était pour elle une singulière expérience. La balade de la vieille devrait être terminée depuis longtemps, elle ne voyait pas le temps passer avec ces petits jeunes. D'habitude à cette heure si tardive, elle était déjà claquemurée chez elle, sous la couette avec sa chaufferette.

Ca l'excitait tout ce qui était en train de se passer. En temps ordinaire, elle ne pouvait s'occuper que d'un ragot à la fois, ce qui est normal lorsqu'on sait que personne ne se précipitait vers elle lorsqu'elle se baladait. Qu'avait donc ce soir, d'apparence si anodin, pour qu'une multitude de personnes se pressa vers elle ? Bon, d'accord, c'était pas vraiment vers elle, mais tout de même ! Elle avait une opportunité qui ne se représenterait sans doute jamais et qu'elle devait saisir. Ce serait un défi à relever pour elle qui trouvait la vie si fade avec un seul potin à colporter par semaine. Là elle avait la chance d'en avoir au minimum une dizaine ce soir ! Quelle aubaine !

Ses yeux de vipère ne quittaient pas Sam. Elle ne savait pourquoi, quelque chose l'intriguait en cette femme qu'elle avait également connue gamine. Dieu que le temps passait vite... Baudet n'avait vu le temps passer à badiner avec tant d'hommes. Mais en voyant cette belle jeune femme, son coeur se pinça et une étincelle qu'on ne lui avait encore jamais vue, brilla dans ses yeux. Elle aurait aimé être objective et tâcher de découvrir un commérage sur Samouchette, mais elle n'en avait aucunement l'envie. Elle ne savait pas vraiment pourquoi, mais... Sam lui rappelait elle lorsqu'elle avait son âge. Bizarre. Ca ne lui était jamais encore arriver de s'attendrir.

Elle lâcha un petit soupir et détourna le regard.

Ses yeux se posèrent sur le maire qui n'avait toujours pas bronché. Il devait songer à son mariage, et à sa pauvre fiancée, qui allait bientôt se sentir trahie. M'enfin, c'était pas ses oignons à la mère Baudet, il vaut mieux qu'elle sache la pauvre dame avant d'épouser un goujat pareil. Et coureur de jupons avec ça.
... Ou bien la pauvre fiancée avait depuis longtemps fermé les yeux quant aux activités nocturnes de son futur époux ? Peut-être était-ce parce qu'elle ne pouvait enfanter, au contraire d'Andreia ? Mouais, ce serait un peu gros ça quand même... Quoique.

Baudet lança un regard plein de sous-entendus en direction d'Ahl, et plus précisément sur son ventre. Pas satisfaisant, ragot tué dans l'oeuf.

- Allons fêter le veuvage de la mère Baudet !

Elle sursauta et revint soudain à la réalité.

- Que... mon veuvage ? Ah oué... c'est vrai. Ca fait longtemps qu'il est festé c'lui là ! Mais ça n'empêche qu'il peut l'être une seconde fois.
Bon, c'est loin chez toi petiote ?
Malkav
Malk était là et ne semblait pas broncher d'extérieur mais à l'intérieur ça bouillait!! Son cerveau était en ébullition il fallait qu'il arrive à contrer la vieille Baudet! Pourtant Malk était un politicien, il en avait mené des débats politiques mais là face à Baudet il ne savait que faire. Cette femme ou ce qu'il en restait après les aléas du temps était une partie d'Uzès. Elle était comme enraciné à la ville et ses commérages pouvaient détruire en quelques secondes les valeurs qu'un Homme avait mis toute une vie à fonder.

Andreia était là torche à la main. Ahl était blanche comme un linge. Seules ses oreilles étaient rouges laissant pressentir qu'elle ne manquerait pas de foutre un taquet à Malk dés qu'elle le pourrait. Et oui, encore une fois Malk s'était mis dans un sacré pétrin!! Il fallait qu'il s'en dépatouille à tout prix.

Lab arriva! Peut-être allait elle les sauver du vieil oeil perçant de la mère Baudet. Lab devait être celle qui était la plus appréciée par la femme maigrelette. Puis ni une ni deux Sam arriva à son tour. Et Malk n'avait pendant tout ce temps pas su sortir un seul mot. Puis lui vint une idée pour se dépatouiller de tout cela. Il s'en voudrait à mort si cela parvenait aux oreilles d'Angie. Il fallait agir. C'était une idée Malkavienne autrement dit une idée loufoque. Il se demandait même parfois avec le recul comment de telles idées pouvaient lui venir à l'esprit.

Il s'avança de Lab et lui colla un bisous furtif dans le cou. Sa Lab à lui ne lui en voudrait pas il en était certain! Espérons seulement que Bruma n'était pas là dans les environs avec tout son attirail de la mort. Puis il fit de même à Sam. Mais là ce ne fut pas aussi facile de se retirer qu'il ne l'avait espéré. Lorsqu'il colla ses lèvres dans le creux du cou de Sam il fut enivré par son odeur. Cette odeur frêle et sucrée qu'il sentait d'habitude de loin et dont il n'avait jamais osé s'approcher de plus près. Il fut comme drogué comme s'il avait bu 50 bières à l'affilé. Il du se concentrer pour retirer ses lèvres du cou de Sam. Il y parvint tout de même et dit un peu abasourdi en s'avançant en direction de la veille Baudet.


Je vois que cette coutume vous est étrangère chère Mamselle Baudet à en voir vos yeux qui sortent de leurs orbites!! Je l'ai apprise d'un italien qui s'était amouraché de la belle Ahl. Tu t'en souviens Ahl?? J'avais organisé un petit défilé d'hommes en place publique pour te montrer que tu en attirai plus d'un!

Il sourit puis se tut à ce sujet histoire de ne pas ressasser de trop mauvais souvenirs pour Ahl. Malk parlait beaucoup, un jour il apprendrait peut-être à se taire!

Donc ce jeune étalon italien, Roberto de son nom, m'a appris que pour montrer son affection purement amicale il fallait saluer ses amies de longue date ainsi. C'est pourquoi je m'y emploie. D'ailleurs cela fait un moment que nous nous connaissons tous les deux. Je ne me permettrai pas sans votre accord mais....

S'il fallait se sacrifier et qu'il donne de sa personne pour faire taire la commère il le ferait. Cependant il ne cessa de repenser malgré lui à la douceur du cou de son amie Sam. Son coeur battait encore la chamade. Il n'arrivait pas à le refréner. Il ne savait pas encore qu'il avait fait une grave erreur en l'embrassant ainsi dans le cou. Des émotions qu'il refoulait dés lors arrivaient au galop....
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*fallenangel
Celà faisait des heures qu'Angie était enfin rentrée de sa cure de solitude chez les nonnes mais Mlak n’était toujours pas là, peut être avait-il oublié qu’elle rentrait ce soir ? Son futur époux à nouveau maire avait beaucoup de choses à faire et à penser et elle ne pouvait lui en vouloir d’oublier son énième retour du couvent.

Angie soupira, elle détestait le couvent, coupée de ses amis, de son futur mari, des affaires de la ville, elle voudrait tellement pouvoir rester avec eux, aller ne taverne, se souler et se réveiller le lendemain avec toute la mine dans sa tête.
Mais il n'en allait plus ainsi depuis quelques temps, trop de pression, trop de travail avaient abbatu la jeune femme qui avait du se retirer de longues semaines dans le couvent situé à quelques lieues d'Uzès. Les nonnes, friandes de potentielles jeunes recrues et surtout de présence lui avaient ordonné de revenir tous les mois en cure chez elles afin de ne pas se laisser envahir par le même mal qui l'avait frappée peu de temps auparavant.

Angie était donc contrainte à passer du temps seule, à s'ennuyer et faire quelques tâches plus absurdes et plus ennuyantes les unes que les autres. Le pire était sans doute le fromage de chèvre, les vêtements restaient imprégnés de l'odeur et il fallait plusieurs plonges dans le lavoir pour espérer s'es débarrasser. Dans tout celà, ne parlons pas des cheveux, ceux ci devaient subir le même traitement que les vêtements, et à cet instant ceux d'Angie transpiraient l'odeur de chèvre.
Elle aurait volontiers voulu se coucher, retrouver son amour, mais premièrement il n'était pas à la maison et deuxièmement l'odeur était trop infecte.

Angie passa alors une robe propre et pris son baquet qu'elle remplit des vêtements malodorants, direction le lavoir, tout irait vite. A cette heure, personne ne flânait dans les rues, et surtout pas en ce moment, Uzès n’était plus très animée depuis quelques temps et son devoir envers le couvent l’empêchait de participer à sa renaissance.
Angie sortit donc de la maison que Malk et elle partageaient et prit le chemin du lavoir, comme prévu les rues étaient désertes, et le soir apportait une fraîcheur bienvenue après les journées torrides.

Au coin de la rue qui reliait tavernes et lavoir, elle entendit des voix, des conversations, finalement, elle avait été mauvaise langue, Uzès n’était pas morte, Uzès revivait bel et bien.
Angie hésitait, est-ce qu’elle devait aller à la rencontre des braves gens qui participaient à l’ambiance de la ville ou peut être ne pas s’y aventurer, car elle ne connaissait plus grand monde dans sas ville ? En plus, elle sentait le fromage de chèvre à des kilomètres à la ronde et elle ne souhaitait pas particulièrement embaumer tout le monde, hésitant entre les deux, elle ne pouvait se décider quand …

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--Mlle_baudet


Baudet pouvait énormément apprécier et respecter des gens, comme Ahl qui parvenaient à séduire tant d'hommes, et au contraire proprement détester les gens qui mentaient. Elle ne se mettait évidemment pas dans ce sac là. Le maire l'agaçait à la prendre pour une simplette. Malheureusement pour lui, elle était déjà en Italie, à Venise pour être exacte, et avait passé de longues soirées romanesques sur les gondoles avec son amoureux. Bien sûr, cela était un véritable rêve. Personne, et sûrement pas Gustave son mari imaginaire, ne l'avait fait quitter Uzès. Elle vivait des histoires comme elle le pouvait, et ça ne pouvait être qu'en rêve.

Elle ne cessait de s'égarer dans ses pensées... la tare de la vieillure sans doute. Elle était donc déjà allée en Italie, dans ses rêves, et dans ceux-ci, elle ne se souvenait aucunement d'un rite semblable. Les italiens avaient beau avoir la réputation d'être des galants-verts, mais tout de même. Malkav se payait sa tête. Il tentait sans doute de se rattraper en faisant croire qu'il embrassait ainsi toutes ses amies.

Elle les regarde toutes tour à tour. Ce dut être un choc pour elles... Aucune ne devait s'y attendre. Et sentir soudain quelque chose d'humide sur son cou par une nuit glaciale... brrrr ! Baudet, ça la mettait toute chose. Elle aurait aimé connaître cette sensation. Peut-être que si Malkav lui avait fait la même chose, elle ne serait pas autant aigrie. Elle était jalouse. Mais il semblait avoir fait ça aux femmes de trop bon coeur... surtout à Sam, au cou de laquelle il était resté penché plus longtemps.

Baudet dévisagea longuement la petiote Sam. Celle-ci n'avait pas l'air de réagir... peut-être avait-elle l'habitude que le maire lui inflige cela. Ce Malkav semblait avoir fait toutes les couches d'Uzès. Baudet comprenait qu'on pouvait chercher chaussure à son pied en s'exerçant avec toutes ses connaissances, mais pour un homme qui se mariait... cela était plus problématique. Tant les femmes qui faisaient cela étaient portées dans une grande estime par Baudet, mais si c'était les hommes alors la vieille leur adressait la guerre.

Z'avez bien fait de préciser aux "amies de longue date"... Vous vous seriez senti obligé d'en faire pareil avec moi, dit-elle ironiquement. Vous faites cela aux hommes aussi ?

Elle ne put s'empêcher d'éclater d'un rire goguenard. Ce Malkav mettait les pieds dans le plat lorsqu'il tâchait de se rattraper. Mais tant pis pour lui, quoiqu'il aurait fait de toute manière, Uzès saura à la première heure du jour que le maire découchait.

Son regard fut soudain attiré par une ombre derrière Malkav. Une personne semblait se cacher au coin de la rue... quelqu'un qui écoutait sûrement leur conversation depuis un bon moment. Quelqu'un qui avait tout entendu ! Baudet pourrait ne pas avoir la jouissance de raconter le ragot si une personne avait tout entendu et la devançait ! Flûte !

De sa voix criarde et désagréable, elle héla l'ombre :
Hé ! vous là-bas ! Z'êtes un maraud ? V'nez là qu'on voit votre visage !
Samkookai
Sam fut soulagée de retrouver ses amis, et encore plus lorsqu'il était question d'aller boire un verre.

Elle écoutait son amie Lab:


Ohh on trouvera bien quelque chose pour Andreia, non?
Me dit pas Lab que tu n'a pas de la tisane ou autre chose?


Question qui méritait d'être posée, car connaissant Lab...sa cave était connu mais pas ses breuvages non alcoolisés..et la pauvre Andreia risquait de se retrouver le gosier à sec...

Sentant un regard posée sur elle, Sam remarqua que la mère Baudet la dévisageait...ce qui la mettait fortement mal à l'aise...elle s'imaginait déjà , la mère baudet s'inventant une quelconque histoire.
Mais bizarrement, le visage de la vielle femme n'affichait pas un délectable sourire comme à son habitude..non .mais ses yeux étaient tout illuminés....elle ne l'avait jamais vu ainsi..ce qui inquieta fortement Sam...

Dans ses pensées, Sam ne remarqua pas Malk qui se rapprochait d'elle.
Elle ne savait pas qu'il venait d'embrasser Ahl, ni même Lab dans le cou, puisqu'elle venait d'arriver...

Toujours donc, dans ses pensées, se demandant ce que la mère Baudet cogitait, elle sentit un doux baiser dans le creux de son cou...elle ne réagit pas de suite...mais bizarrement elle ne pensa pas du tout à Ek..
Non, elle connaissait les baisers de Ek et celui-ci ne lui ressemblait pas et puis ils n'étaient plus ensemble...

Sa réaction habituelle aurait été de se dégager, voir de mettre un taquet au malotru!
Mais là non!!!

Elle se laissa faire, appréciant ce doux moment...moment qui lui semblait lointain..car cela faisait fort longtemps qu'elle n'avait ressentit cela...

Lorsque le baiser prit fin, elle reprit enfin ses esprits, se tournant rapidement et vit malk devant elle...
Elle sentit le rouge monter à ses joues..malk...qui l'eut cru..son coeur commença a se serrer...ses idées à se bousculer dans sa tête...lorsque...

Lorqu'elle entendit la mère Baudet crier vers quelqu'un...

Sam se retourna alors par reflexe et..reconnu à la fine silouhette...Angie..oui elle en était pratiquement sûre.
Sam ne savait plus où se mettre, elle essayait de feindre ses émotions, mais avait un peu de mal.
Heureusement qu'il faisait nuit, cela couvrait un temps soit peu son visage pourpre...

Les autres avaient l'air calme, serein...et pourtant Sam était au fond d'elle affolée...
Cela n'était peut être qu'un baiser comme ça...mais pourquoi?
Sam connaissait bien Malk, et savait qu'il était du genre a faire des blagues ou d'autres choses encore pour amuser la galerie..mais il ne s'était jamais permis d'être aussi proche de Sam...

Et voila Sam repartie dans ses pensées...ne sachant pas quoi faire..Angie avait elle vu la scène? pourvu qu'Andreia ne s'approche pas trop avec sa torche au risque de dévoiler le visage emplie de culpabilité de Sam...

Il fallait qu'elle fasse quelque chose et vite..trouver un échappatoire...à ce moment là, elle aurait bien voulu un bon verre d'une des cuvées de Lab...
Elle inspira longuement et attendit de voir qui se cachait vraiment dans l'ombre...

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Malkav
Malk sourit en grand à la vieille Baudet...il fallait être plus convainquant, sans nul doute ses explications la laissaient perplexe...

Mamselle Baudet!! Oui vous m'en voyez navré mais la tradition italienne est bien précise sur ce point. Uniquement les amis de longue date! Vous auriez pu l'être depuis le temps que vous êtes à Uzès mais le sort en a décidé autrement!


C'était clair et net Malk était de moins en moins convainquant mais la faute à qui??? A Sam pardi!! Pourquoi avait-il gouté au parfum exquis qui émanait d'elle? Pourquoi avait-il commis une telle erreur et surtout pourquoi était-elle si délicieuse? Rien de comparable à sa douce Angie. C'était totalement différent mais tout aussi appétissant. C'est comme s'il avait mangé des pommes vertes toute sa vie et qu'il venait de gouter à une rouge. Malk n'avait pas toute sa tête encore sous le coup de l'émotion.

Et baudet qui poursuivait son investigation, elle ne lâcherai pas le morceau!!

Les Hommes??? Mais bien sur qu'il existe aussi une coutume Italienne pour les hommes. Un ami de longue date, tout pareil....a le droit à une tape sur le fessier en guise de salut!

Mais où Malk allait-il chercher tout cela?? Seul Aristote le savait ou peut-être aussi le grand saint mais très peu connu Ludovic. En tout cas, la mère baudet était fière d'elle. Elle en riait maintenant. De ce rire machiavélique qui lui était propre.

Mais qu'est ce qui vous fait rire ainsi? J'ai toute confiance en mon ami Roberto! Il a fait une de ses sérénades à Ahl que vous en seriez restée les fesses par terre. Votre défunt Gustave n'aurait peut être pas pu en faire autant.


La lancer sur son Gustave que personne n'avait connu même les plus âgés d'Uzès était peut-être une bonne idée. Elle verserait sans doute une petite larme de crocodile pour alimenter le mythe. Mais il lui fallait une autre diversion...il n'aurait pas pu penser que la boulasse pouvait ainsi lui sourire lorsqu'il sentit une vieille odeur de fromage de chèvre.

Snif, snif.... Vous ne sentez pas un truc bizarre??? Quelle chose immonde peut avoir une telle odeur???

Cela fonctionna et réussi à détourné l'attention quelques secondes de la vieille Baudet qui cria de suite au maraud. Malk en profita pour respirer un bon coup et déglutir. Mais lorsqu'Andreia approcha un peu sa torche il cru reconnaitre Angie. Au passage il vit la tête bizarre que faisait son amie Sam. Sa salive lui resta en travers de la gorge. Ce n'était décidément pas sa soirée....tout allait mal mais le pire arrivait sans doute....
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*fallenangel
Angie s'était finalement décidée, aucunes des ces personnes réunies là n'avait à subir son insuuportable odeur. Angie décida donc de ne pas les rejoindre mais d'aller au lavoir afin de pouvoir enfin se débarrasser de son odeur de chèvre.

Quand elle bougea pour traverser le carrefour et prendre la rue du lavoir, un cri retentit dans les ruelles. Angie sursauta, lâcha un petit cri et son baquet de linge au passage. Une voix désagréable, écorchante venait de hurler au maraud. Angie tourna la tête vers l'attroupement, quelqu'un tenait une torche et elle crut reconnaître quelques personnes, Sam, Malk, Ahl, Lab et puis deux autres personnes encore mais dont elle ne pouvait distinguer les traits.

Crier aussi fort au maraud en présence de deux brigadières, celà semblait étrange à Angie. Puis elle entendit la voix de Malk demandant quelle chose immonde pouvait bien sentir de la sorte. Angie compris alors que le maraud et la chose immonde en question n'était autre qu'elle.

Absoluement vexée d'être qualifiée de maraud, c'était un comble pour une lieutenante de police, et de chose immonde par son futur époux, elle sentit le rouge lui monter au visage.
Tant pis pour l'odeur, elle s'était déjà trahe et vraisemblablement tout le monde avait eu le droit à l'effluve de chèvre.
Tout en ramassant ses affaires et en les fourrant dans son baquet elle lança d'une voix forte mais légèrement hésitante:

"Je ne suis pas un maraud, c'est moi Angie. Je ... je n'arrivais pas à dormir et ... et je me suis dit qu'un petit tour au lavoir ne me ferait pas de mal et m'aiderait à combattre mon insomnie passagère."

Ses vêtements, à présent malodorants et salis de poussière étaient vulgairement empilés dans son baquet. Angie s'approcha donc du groupe. Elle reconnu les deux personnes qu'elle n'avait pas pu identifié plus tôt, il s'agissait d'Andreia et d'une vieille femme, la vieille commère d'Uzès. Arf, il ne manquait plus que ça ! Angie se souvint comme elle avait eu plaisir à colporter la nouvelle qu'elle était tombée enceinte avant son mariage et que son ancien compagnon l'avait quittée pour deux autres ... Angie en eu des frissons. Cependant elle se força à lui adresser un sourire.

Tout le monde semblait soudain figé. A peine arrivée et plus personne n'osait parler. Est-ce qu'ils retenaient leur respiration pour ne pas avoir à subir la terrible odeur ? Angie les regarda, visiblement quelque chose n'allait pas. Sans doute que la mère Baudet leur avait encore balancé une rumeur et que celà touchait une personne présente ici.

"Euh bonsoir tout le monde ... Je suis rentrée du couvent ... Dites vous en faites de ces têtes ...
Et Dame Baudet, celà fait des mois que je ne vous ai vu trainer des les rues ..."


Angie remarqua alors que la vieille avait le regard fixé sur deux personnes légèrement en retrait d'Angie : Sam et Malk. Elle se retourna pour voir ce qui interessait tant la commère, comme les autres ils semblaient embarassés ...

edit : je précise pour les nouveaux joueurs qu'il s'agit de l'ancien compagnon d'angie : Ihsahn.
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