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[RP] Chez Diia et Kro - Les Parasites du Vicomte Disparu ...

Kiwi09
Kiwi prit le chiffon tendu par Rosy, et descendit chercher des hommes gaillard pour soulever Kro.

Elle vit Nono qui était en bas,


Faut que tu aille les aidés Nono, Rosy et Oz ne pourront pas le porter,
elle se tourna vers les hommes présent ils vont avoir besoin de vous tous d'ailleurs, j'aimerai les aidés mais avec le bébé je peux pas.
Ils sont à l'étage dans la salle d'eau, troisième porte sur la gauche.


Elle regarda Nono, partir avec plusieurs hommes, aider les autres.
Kiwi resta devant l'entrée, ne pouvant aider c'était la seule chose à faire, elle reprit donc son souffle.
Elle vit non loin autour des curieux, un homme bien louche il avait un air malsain, le sourire aux lèvres ce qui n'avait rien de drôle dans cette situation, elle continua de l'observer et regarda à nouveau la taverne de Kro, se retournant vers cet homme étrange il avait disparu.
Kiwi se mit a priez pour qu'il ressorte de là sans problème, et elle attendit...
Rosy76
Avant de le sortir de la taverne, Rosy prit soin d'envelopper le Kro dans la couverture afin de ne pas montrer son anatomie à tout Blaye.

Sous les instructions que lui donné Oz, la damoiselle agripa les chevilles et souleva en l'unissons vers le tisserant. Elle prit les escaliers en premier en prenant soin de ne pas perdre l'équilibre. Il ne restait que des braises autour d'eux, mais les flammes avaient sauvagement attaqué les marches que l'on pouvaient entendre grincer.
Dzerva
Dzerva passa devant la maison de Kro et Diia. L'odeur de fumée l'avait allertée.

Que se passe t-il ? demanda t-elle affolée. Kro et Diia sont là ?

elle avait tellement peur pour eux, car elle les aimait beaucoup. Elle ne savait pas quoi faire et s'assit, au bord des larmes, ne sachant si elle devait courrir dans la maison aider.

Cependant elle apperçu Rosy et d'autres blayais en trin de tenir le corps de Kro. Elle les laissa faire, car elle leur vouait une confiance aveugle.

Cependant, elle fondit en larmes, voyait ce corps inerte sortit des flammes.
Eliziza
Eliziza passait rarement au quartier de la colline. Mais aujourd'hui, son humeur pensive avait amené ses pas vers la taverne de Kro et Aradiia. Sans doute son instinct l'avait guidée, car elle aperçut les ruines encore fumantes de la taverne.

Elle ne s'approcha pas plus que nécessaire, voyant les autres habitants secourir Kro et s'occuper des flammes persistantes. Au fond d'elle même, elle pria pour qu'il ne leur soit rien arrivé...
Kronembourg
Le corps fut transporté au dehors, l'esprit était resté au dedans.
Dans un flot continu le soldat continuait de voir sa vie défiler. Entre la nuit et le retour à la lumière ....































A son réveil, une multitude de visages inquiets étaient posés autour de lui.
La moitié du village était là ; même ceux que l'on voyait rarement par ici ; Kiwi, Nono, Rosy, Dzerva, Cousteau, Hristock, Dina, Pie, Nat .... ah non pas Nat, mais beaucoup de visages familiers, d'autres étrangers qui s'étaient donnés la peine de venir le sauver.

Puis Kro, soudain, n'en chercha plus qu'un. Où était Diia ?
Natalys
[ EPISODE 6 : L'ERRANCE, LE DESESPOIR ]





Natalys en rentrant chez elle , passa devant une tas de ruines...



Mais !!! Mais !!! Ma foi ! que de travail il faudra entreprendre pour tout remettre en état !
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Kronembourg
Comme un champ de bataille dévasté après la guerre, ne laissant à ses spectateurs qu'un sinistre spectacle de désolation et de ruines.
Les villageois avaient été gentils, comme d'habitude, en venant visiter les lieux pour y apporter cadeaux ou simple présence, mais maintenant que le barbu se retrouvait seul face à tout le travail à accomplir, une étrange sensation le prit.
En fait, l'envie n'était plus là. Il avait cru durant uné période qu'il trouverait le courage de reconstruire ce que le destin s'acharnait à détruire mais plus le temps passait, plus il savait qu'il se berçait de l'illusion que le meilleur était encore à venir.
Le meilleur ne viendrait pas. Le meilleur était déjà loin derrière. Il était inutile de l'espérer encore. Mieux vallait fermer la porte pour de bon plutôt que de gâcher son temps et son énergie à reconstruire un nouveau château de cartes. Et puis pour qui, pour quoi ?
Non l'envie n'était plus là, et même la foi non plus. Cette foi qu'il perdait peu à peu, Kro savait qu'il ne la retrouverait qu'en faisant pénitence loin d'ici.
C'est en machouillant des friandises en forme de cochonaille et en remerciant intérieurement les personnes venues ici en son absence, que Kro prit le chemin de l'extérieur de la ville, sans passer par l'église.

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Avant d'être homme d'Eglise, je suis homme de Dieu
Aradiia
Encore une nuit en pleine nature !
Mais le temps leur jouait des tours cet été et quand tomba un terrible orage, ils durent les yeux remplis de sommeil, ramassant rapidement leurs affaires se réfugier dans leur carriole sous la bâche de fortune que kro avait installer à la hâte. Coller l’un à l’autre, Kro et elle s’étaient rendormis après quelques murmures inaudibles pour les créatures environnantes.

Au matin Diia passa à la messe, puis elle prit le chemin qu’elle connaissait par cœur. Portant dans ses bras délicatement sa besace qui bougeait, suivi d’Inferno et de Copine. Les ânes étaient resté broutés au champ, au milieu des herbes folles qui ondulaient sous la brise chaude, tout était si calme…


[ Arrivant sur les lieux du désastre]

Depuis que le feu avait tout dévasté ne laissant que des cendres tenaces donnant à leur ancienne maison une vision apocalyptique, Aradiia n’avait pas réussi à remettre les pieds chez eux. Son cœur si lourd lui rappelait, il y a sept mois déjà le jour de son installation. L’accueil que lui avait fait son époux au bon milieu des travaux, destiné à sa venue.
*sourit en serrant doucement son sac vers elle*.
Que d’insouciance sur les visages des convives qui se trouvaient là… La soirée avait été festive autour d’une bonne bouteille. Chants et danses s’étaient tour a tour remplacés pour une nuit, très enivrante.

Les cendres crissaient sous ses pas. Sa jupe remontée sur ses mollets, elle levait les pieds pour marcher les yeux fixés sur la marée noirâtre, scrutant chaque petits débris calcinés à la recherche de quelques souvenirs du passé. Sachant déjà que ces toutes choses là étaient parties en fumée, seule sa mémoire pouvait encore lui les livrer.

Levant le nez, elle chercha Copine parmi les ruines qu’elle vit non loin gratter la terre craquelée. Le marcassin soulevait avec son groin poussières et débris et s’affala dedans pour s’y rouler en couinant.

Une tristesse liée à ces choses passées l’envahie. S’asseyant sur un muret noirci son sac sur les genoux, elle fixait l’animal.

*Plus rien à construire ici, se dit elle. Il ne reste plus qu’à s'enfuir.
Mais alors vient l'instant où l'on voit mais surtout où l'on sent, un peu chaque part de son être partir et disparaître…*

Elle resta immobile comme le temps dont les secondes restent en suspend.
Elle passa la main dans le sac et caressa doucement les poils soyeux du petit animal, lui aussi semblait avoir le corps abandonné de toute attache à la réalité…
Kronembourg
[ A la sortie de la ville ]


En cours de chemin, tandis qu'il apercevait les premières vignes toutes jeunes encore de la belle Bordeaux, un pigeon avait volé jusque Kro, lui apportant un message plus qu'inattendu.

Citation:


Chers nobles et dignitaires,
chers prélats et clercs,
chers grand-maitres et recteurs,
chers frères et soeurs,

Nous, Monseigneur Frère Roger, dict "le Thanatonaute", Préfet & "Protonotaire Consul" de la Nonciature Apostolique, Préfet & "Secrétaire théologue" du Saint Office, Chevalier de l'Ordre d'Aristote & Seigneur de la Vicomté de Vierzon, Grand Recteur de l'Ordre Cistercien & abbé de Noirlac, déclarons ce qui suit :


Nous nous retirons en une cellule de nostre abbaye bien aimée afin de méditer dans le calme et le silence absolu sur le sens à donner à la fin de nostre existence. En conséquence, nous démissionnons de tous les mandats, charges et autres responsabilités liées directement & indirectement au service de Rome & de Dieu. Puisse la lumière surgir pour nous guider dans nos méditations prochaines!



Le sacristain reçut alors un choc sans précédent. Perdu dans sa foi il aurait dû enfourcher le premier cheval des écuries de Kate et galoper directement jusque Noirlac afin d'y trouver son vieux mentor et rester à son chevet jusqu'à comprendre les motivations de sa retraite mais curieusement, la seule pensée qu'il eut en ce moment précis, était orientée vers Diia.

Diia était sa seule famille, il ne pouvait quitter la ville sans elle. Comment avait-il pu ne serait-ce qu'y penser une seule seconde...
Diia était toute sa vie et pourtant, l'essence même de cette vie qu'il souhaitait construire avec elle était en train de lui échapper.
Il fallait qu'il la trouve.
Faisant volte-face à la route qui l'éloignait du village de leur amour, Kro partit à sa recherche.



[ Dans les rues du village ]


La certitude de la retrouver quelque part rendait Kro presque serein. Il avait tant de chose à lui dire, et tant de choses à écouter d'elle. A découvrir. Tous les deux vivaient tellement dans l'habitude de s'intéresser aux problèmes du village ou simplement à leurs tracas personnels que chacun était presque devenu un mystère pour l'autre. A présent, il fallait qu'ils se parlent.
Seuls.
Sans être dérangés.
Lorsqu'il arriva aux abords de ce qui fut autrefois leur taverne, un pincement au coeur le prit et il faillit rebrousser chemin une nouvelle fois. Ce ne fut que lorsqu'il aperçut Diia, assise sur un muret parmi les décombres réduits en cendres, caressant Copine qui semblait désoeuvrée elle aussi, qu'il comprit que le destin l'avait mené sur le bon chemin.
Il vint à leur rencontre, sentant les pierres de la maison glisser et crisser sous ses bottes, puis s'assit sur le muret aux côtés de sa femme.



C'est ici que tout a commencé et c'est peut-être ici que tout va finir, dit-il d'une voix posée. Je suis heureux que tu sois ici, nous devons discuter toi et moi.

Il n'osait trop la regarder, reportant son attention un instant sur Copine. Il se souvenait parfaitement du jour où il la lui avait offerte.

Avons-nous encore un avenir à Blaye mon amour ? Plus le temps passe et plus j'en doute. J'aimerais savoir ce que tu en penses.
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Avant d'être homme d'Eglise, je suis homme de Dieu
Aradiia
Copine se secoua nerveusement faisant voler autour d’elle un nuage de poussière, qui s’éparpilla dans les airs. Elle s’approcha d’Aradiia en trottinant qui lui caressa le haut de la tête.

Tu t’en moques toi hein, que notre maison a brûlée ? Tout ce qui t’intéresse c’est ta gamelle du soir… petite coquine !!!

De l’autre main, elle sortit de sa poche une noix un peu desséchée et lui donna. La petite l’attrapa et la déchiqueta en quelques secondes avec des craquements sourds.

Diia tourna la tête en direction d’un bruit de pas lourd bien connu d’elle et immédiatement un sourire illumina son visage. Elle le regarda s’asseoir à ses cotés sans dire un mot écoutant les cris des mouettes au loin vers la plage, quand finalement elle lui répondit.


Oui… c’est ici ! Cela parait si loin et si proche en même temps. Je suis contente aussi que tu sois venu même soulager, je l’espérais a vrai dire.
Maintenant que tu es là, nous avons toi et moi, tout notre temps pour décider de notre avenir.


Elle regarda un rapace chasser au zénith sans même penser au sien qu’elle n’avait pas revu depuis un jour lointain sur la plage.Diia posa a nouveau son regard sur Copine et la caressa machinalement en disant.

Je ne sais pas Kro… Blaye me semble comme à l’agonie, ou peu être est ce moi qui déjà me projette ailleurs. Le village a comme perdu sa joie de vivre.

Des doutes? Quel genre de doutes? Ce que je ressens moi le plus, c’est comme un appel vers autre chose, vers une autre vie.


Elle prit un air sombre et son regard se perdit à l’horizon, le soleil paraissait leur sourire comme un ami qui les écoutait en silence. Elle respira l’air à pleins poumons.

Un mélange de senteurs fleuries et de suie lui chatouilla les narines.


Je me sens très attachée à Blaye et ses habitants, tu sais. Plus que je ne le croyais. Et les sentiments dans mon cœur et dans ma tête se mélangent un peu en ce moment. Tes doutes je les aie aussi, je déambule souvent le soir sans maison mais non plus sans trop avoir envie de faire un tour en taverne comme j’aimais tant le faire avant.
En faite, je crois que j’ai un peu peur de partir. Je ne sais vraiment pas quoi en penser. J’aimerais trouver la solution, comme une évidence, mais rien n’arrive.
Mais je parle, je parle !!! Et toi mon tendre amour, qu’aimerais tu faire ?


Elle s’arrêta et lui posa sa main sur la sienne comme pour lui donner du courage, ce courage qu’elle cherchait à avoir.
Kronembourg
Assis sur le murêt, il sentit sa main se poser sur la sienne et entremêlla leurs doigts.


Moi aussi je suis attaché aux habitants d'ici. Mais tu le sais ma vie a toujours été divisée : Il y a ma vie ici, et il y a ma vie à Noirlac.
J'aime mes deux vies, je peux dire que globalement, je devrais presque être heureux.



Il tourna les yeux vers l'horizon qu'elle regardait, puis d'un geste bref replaça une mèche de ses cheveux en arrière.


... Mais je m'ennuie à Blaye. Non seulement je m'y ennuie, mais je sais que tu n'y es pas heureuse. Je le sens à travers ce que je vois de toi. Beaucoup de nos amis sont morts ou sont partis. Regarde Bandida, regarde Bridge, regarde ... Zélandra, regarde Citrine, regarde Enosch.
Certains encore sont tellement écrasés par leurs fonctions que nous ne nous voyons plus que pour parler finances. La Nat joyeuse et insouciante que j'ai connu à ma naissance me manque. Je ne vois plus Kiwi que durant de brefs instants. Quant à Rosy, elle s'effondre, je ne pense pas qu'elle trouvera le courage de rester ici.



Il s'arrêta un instant comme pour mesurer l'ampleur de ses propres paroles. Puis il posa son regard bleu sur elle.


Je ne te sens pas heureuse ici non plus. Et lorsque tu n'es pas heureuse, je ne peux pas être heureux. Nous méritons un grand ciel bleu pour paysage et autre chose qu'un tas de ruines autour de nous. C'est ça, c'est exactement ça que je voudrais pour nous.


Il hôcha la tête, ignorant pour le moment ses ambitions politiques.


Et toi mon amour, que souhaiterais-tu pour nous ?
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Avant d'être homme d'Eglise, je suis homme de Dieu
Aradiia
Elle posa son autre main sur les leurs comme le toit qu’ils n’avaient plus et ne croyaient plus vouloir reconstruire ici.
Et toi mon amour, que souhaiterais-tu pour nous ?

Dans sa tête elle tournait les mots, les retournaient. Pas une parole ne sortait pas de sa bouche sèche. Elle sortit une petite bouteille de liqueur de miel et en bu quelques gorgées avant de la tendre à son époux. Elle fit claqué sa langue. *Hum… délicieux !* Elle dit doucement.

Hum... Tu sais c’est pas que je suis malheureuse ici. C’est juste qu’il me manque tant de choses. Les voyages, les rencontres, les découvertes, les surprises. Tout ça je voudrais le revivre avec toi.

Mon amour ce que j’aimerais pour nous, c’est découvrir le monde, tout a tellement changé, nous avons changé. C’est comme glissant autour de nous. Regarde ce champ désolant…


Elle se tourna vers lui, ses yeux se plongeant dans les siens.
Et si nous laissions le vent prendre soin de nous et nous porter là ou notre avenir est ?
Kronembourg
Diia avait raison : Tout avait changé. Pas seulement eux deux mais aussi tout l'univers qui les entourait.
Découvrir le monde ... la perspective semblait alléchante.



Et si nous laissions le vent prendre soin de nous et nous porter là ou notre avenir est ?


A cet instant il plongea lui aussi les yeux dans les siens. Un sourire apparut sur le rebord de ses lèvres.


Tu sais, j'ai toujours cru qu'il était de mon devoir de prendre soin de toi. De m'assurer de ton bonheur, ne pas te faire prendre de risques inutiles, ne pas t'embarquer dans de folles échappées à travers les Royaumes sans m'assurer auparavant que tu te sentiras au chaud dans un univers confortable.
Je suis peut-être trop protecteur.
J'ai toujours cru que tu serais plus hereuse dans un univers douillet que dans les voyages inconfortables que nous avons déjà partagés toi et moi.



Il comprenait au fil de ses mots la raison de son propre sourire : Peut-être ne connaissait-il pas assez sa propre femme. Ce constat aurait dû le rendre triste mais au contraire, il était ravi de partager avec elle ce moment d'intimité loin de tout, presque loin du temps.



Je t'ai fait une promesse un jour, tu le sais. Nous avons beaucoup à faire à travers le monde pour retrouver l'assassin de ta nourrice. Ce n'est pas en restant ici que nous le piègerons. Mais mon ange beaucoup de questions se bousculent dans ma tête : Je voudrais une famille, je voudrais t'avoir rien qu'à moi, et aussi je voudrais honorer ma promesse.


Il lança un regard furtif en direction du clocher de l'église ; référence à la blague qu'elle lui avait adressé hier et qui l'avait tant blessé.


Crois-tu que tout cela soit possible ?
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Avant d'être homme d'Eglise, je suis homme de Dieu
Aradiia
Aradiia regardait Kro en l’écoutant, rien que son regard la réconfortait déjà. Il avait ce quelque chose qu’on les gens de cœur, prêt a donner sa chemise sans rien demander en retour. Elle l’aimait pour ça et pour tant d’autres choses qu’ils avaient partagé depuis le jour ou ils s’étaient rencontrés. Les fous rires, les surprises et surtout leurs moments rien qu’a eux.

Elle posa sa tête contre son épaule en s’appuyant comme elle le faisait si souvent, laissant entrer cette sérénité qu’il savait si bien lui apporter. Lui seul la comprenait vraiment et savait calmer sa furie souvent passagère, quand elle était sur le point de sortir de ses gonds à cause de l’injustice, la méchanceté ou la bêtise…
Elle serait rester ainsi à l’écouter sans bouger pendant des heures, le temps existait si peu près de lui. Elle caressa leurs mains et porta celle de Kro à ses lèvres qu’elle embrassa lentement. Un profond soupire s’échappa de sa poitrine se mêlant à la brise marine.


Parcourir le royaume de long en large avec toi c’est comme parcourir les contours de ton cœur, cela me captive tout en étant vitale et tu m’apportes tant ! J’ai cru, c’est vrai qu’après notre retour à Blaye nous nous y serions définitivement installés pour fonder la famille dont nous rêvons…Mais…

Elle s’arrêta un instant et souleva la tête pour regarder au loin l’océan et suivi une mouette qui y péchait. Elle fût bientôt rejoint par plusieurs volatiles qui tournoyaient dans un ballet bien régler sans les quitter des yeux puis elle reprit calmement.
Cette famille est déjà entrain de se construire, car si nous la voyons en rêve c’est déjà la faire vivre, ne crois tu pas ? Notre village me semble de plus en plus comme un intrus, je ne ressens plus comme avant qu’il fasse parti de la fondation de notre belle histoire.

Aradiia était avide de paroles, elle sentait qu’elle avait besoin de se livrer de lui faire comprendre ce qu’elle désirait vraiment pour eux. Elle posa a nouveau son regard dans le sien avec une infini douceur mêler d’une conviction certaine, si assurée pour une jeune fille de son age. Elle lui dit une voix plus posée.
Et si tu veux savoir ce que je pense là au plus profond de mon cœur ! Je te le dis moi, je crois que le possible est inévitable…

Son visage changea d’expression subitement, devenant froid et fermé, son coeur se serra.
La promesse que tu m’as faite est sûrement l’un des chemins qu’un jour nous prendrons, j’en suis absolument certaine. Cet homme ne restera pas impuni tant que je respirerais. Nous le retrouverons mon amour, je le dois pour Cézielle !!!

Puis, soudain un souvenir refit surface. Cette rencontre près de l’océan… Ce naufragé si alertant… Elle seule l’avait elle aperçu ? Peut être que lui aussi l’avait il croisé ? * Je dois lui demander et surtout ne rien lui cacher.*
Elle se tourna face à lui, appellant son regard vers le sien et la voix un peu tremblante elle poursuivi.



Il faut que je te dise mon Kro…. J’ai fait euh…. Une angoissante rencontre sur la plage il y a quelques temps déjà… Un étranger, venu de la mer…sur une embarcation… Puis aussi, je crois avoir vu …LUCIFER mon épervier !!!
Aradiia avait du mal à poursuivre un nœud dans sa gorge venait soudain nouer ses mots la faisant lutter pour poursuivre et dans un souffle elle lâcha.
L’as-tu vu aussi ?
Kronembourg
Assis auprès d'elle, il écoutait son épouse avec patience, caressant doucement la paume de sa main avec son pouce tandis qu'elle parlait.

Quelques paroles de sa bouche résonnèrent dans sa tête... " Cette famille est déjà entrain de se construire, car si nous la voyons en rêve c’est déjà la faire vivre "

Le coeur rempli de joie, il aurait pu rester ainsi, parmi les ruines, à se bercer de sa voix jusque la fin des temps. Cette famille, il la souhaitait plus que tout ... imaginer qu'un petit être de leur corps mêlés puisse naître d'elle un jour, c'était la son plus beau rêve. Tandis qu'il sentait un sourire poindre légèrement sur son visage, celui de Diia disparaissait peu à peu.


Un étranger venu de la mer .... Lucifer... il réfléchit.


Tu es sûre que c'est bien Lucifer que tu as vu ? Après tous ces mois où nous l'avons cherché ?

Kro s'assombrit soudainement. Il n'avait jamais aimé ce maudit rapace mais il fallait bien lui reconnaître une qualité : Jamais il n'avait été infidèle à sa maîtresse.

Pourquoi ne t'a-t-il pas suivi ? Et aussi ... pourquoi es-tu allée à la plage ?
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Avant d'être homme d'Eglise, je suis homme de Dieu
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