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[RP] Chez Diia et Kro - Les Parasites du Vicomte Disparu ...

Natalys
Natals regarda alentours... bon tout le monde était en fraction... 15, elle avait dénombrer, ils étaient 15... Certains commençaient à trouver le temps long... c'était temps...
Elle donna la même consigne "... ne les tuer pas , il faut juste les assommer c'est compris... les assommer... ".

Elle avait reconnu les miliciens, des personnes braves, Coco9 la tisserand, PrinceDeLu le boucher, Mic23 le forgeron et Speedcool l'éleveur de vaches... Oui c'était des braves....

Bon, il était temps... il fallait y aller, elle fit le signe d'avancer, se mit a découvert et lança l'assaut...


Fiers Blayais c'est à nous Qu'appartient l'histoire ! Tous ensemble et maintenant D'un seul pas nous allons.....
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Vanhelsim
au signal vanhelsim sauta de sa cachette puis couru faire face aux miliciens

bon il faut pas les tuer , il vont tater de mes poings alors , quelque part c'est pas plus mal j'aurai fini par casser ma plume

plus il avance plus ils se demande si les miliciens vont etre aussi indulgent envers nos vies

allez de toute facon ils n'auront que le temps de prendre mes poings dans la tete

Allez fiers Blayais c'est maintenant!!!!!!
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Scorpon
scorpon courrais avec le groupe, le baton en avant, vers les 4 miliciens qui semblaient un peu décontenancés par le nombre des assaillants.
ne pas les tuer, ne pas les tuer, facile à dire mais eux, est-ce qu'ils vont se retenir, eux!
les 2 groupes s'atteingnent et s'emmelent, dans le fracas des batons et des coups de... poellons?
Tiens, un bong! dame aradiia est de la mélée et un milicien a taté de sa poele.
Kronembourg
Le " Bong " du poellon n'avait pas échappé à Kro qui gisait toujours à terre en se tortillant dans l'obscurité non loin de la mairie.
Mille question fusaient dans son esprit fatigué par ses prières non-exaucées pour la réussite de ces trois révoltes successives. Mais surtout, une question plus récurrente que les autres ne cessait de revenir hanter ses pensées : Etait-ce Scorpon ou Diia qui venait d'écraser son misérable appareil génital ?
Ou les deux ???

Se redressant et marchant en canard il s'approcha plus avant.
Dediou, c'était une véritable boucherie près de la mairie. La vue du sang le rendit presque nostalgique de son ancienne échope un instant.
Il sourit, le regard flouté par les tendres souvenirs de ses cochons zigouillés au fond de sa vieille grange.

On voyait des touffes de cheveux voler dans tous les sens, des hurlements de douleur et les miliciens battre en retraite peu à peu : En bon ancien soldat Kro fit une prière en se maintenant à l'écart de la bataille, tenant d'une main son livre des vertus en lisant à voix haute un passage sur " le bien et le bonheur " entre deux cris de bagarre, et attrappant un hiboux de l'autre main au passage.
Eh oh, pas fou, il n'allait pas oublier de manger avant le combat...

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Avant d'être homme d'Eglise, je suis homme de Dieu
Aradiia
Diia n’avait pas attendu la réponse de l’homme qui gisait à ses pieds, soulevant ses jupons elle l’enjamba se demandant qui avait elle pu atrophier de la sorte. *Je verrais ça plus tard…*.

Déjà non loin elle entendit Nat qui criait, Diia se laissa guidé vers la voix.



Fiers Blayais c'est à nous Qu'appartient l'histoire ! Tous ensemble et maintenant D'un seul pas nous allons.....

Elle referma ses doigts sur le poêlon qu’elle tenait devant elle et sortit des buissons en avançant prudemment vers le petit groupe. Marchant vers la mairie en murmurant en boucle la consigne entendue quelques heures auparavant, elle jeta un œil inquiet à chacun de ses compagnons.

*Ne les tuer pas, il faut juste les assommer… Oui les assommer avec un bon coup sur la tête !!*


Mais peu à peu, quelque chose de bizarre la submergea, se sentant si étrange comme une rage qui montait en elle lentement. Ses oreilles la brûlaient, ses yeux injectés de sang fixaient le groupe de miliciens devant la mairie. Ses yeux se brouillèrent en laissant transparaître un regard rempli de haine. Tout à coup elle n’était plus la même. Un souvenir… Cézielle, sa pauvre nourrice assassinée, elle allait enfin la venger….Des visions de sang et de vengeance… Enfin !!! Les assassins de Cézielle étaient juste là tout près, à sa portée. Serrant les mâchoires et ses mains sur le manche de son arme de fortune, elle se mit à courir en criant vers les miliciens, laissant le groupe un peu en arrière, comme prise de folie.

Bande d’assassins, je vous ais retrouvé !!! Vous allez payer !!! ASSASSINS !!!!!

Elle fit tournoyé sa poêle au dessus de sa tête, comme possédée. Un inconnu qui se tenait près à l’assaut ne pu rien faire contre la poêle qui vint s’écrasé sur sa tête. Un grand bruit sourd résonna autour, puis des cris, encore des cris. Diia tapait a tout vas, broyait des jambes, déboîtait des épaules faisant voler des dents, ne contrôlant plus son corps ni sa pensée.
Kronembourg
... Et au Sacristain de réciter la parole divine du livre des vertus tout en apercevant sa femme au loin, ému de la voir aussi volontaire parmi les révoltés :


In nomine Cistercium Mater Nostra .... Vas-y Diia, tu es bien partie.

Que la paix et l'amour rayonnent sur nos terres meurtries ... Mais nooOOoon la tête, vise plutôt la tête !

Que le bien et le bonheur envahissent chacun de nos généreux habitants... Non pas dans les braies, dans la tête Bondieu!!!!

Que St Arnvald, patron de la justice, fasse règner l'harmonie en notre pauvre guyenne ... Voiiiiiilàààà, paf dans les dents !

Que le Très-Haut nous préserve de dispenser le mal autour de nous ... Mais encore un coup là, il lui en reste deux !!!


( ouille, 'la dû avoir mal là le gazieau )
Et que le paradis solaire accueille toute ses brebis dans le ...



Le barbu referma son livre et s'approcha de quelques pas d'un air catastrophé.


Mais !!! Mais !!! Tu es en train de tordre mon poellon ????
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Avant d'être homme d'Eglise, je suis homme de Dieu
Vanhelsim
apres avoir couru le plus vite possible et, eviter quelques coups, Van arriva devant une brute epaisse d'au moins deux tetes de plus que lui :

lui pour l'assommer je vais devoir m'y atteler , ca va pas etre simple

apres quelques reflexions , il entendit un BONG!!et vit l'homme tituber puis chuter a ses pieds , c'etait Diia qui faisait tournoyer son poelon tel un chevalier faisait tournoyer son epee

merci du coup de main euhhh surtout du coup de poelon Diia !!

pas le temps de souffler que deja un autre milicien se pointait devant lui

alors toi prends ca mon petit bonhomme

le genou de van alla se loger dans les parties intimes du milicien, lorsqu'il tomba a terre il lui chuchota a l'oreille


"tu m'excuseras aupres de ta femme "

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Cybella
Cybella un peu en retrait, main sur le pomeau de son épée, essayait de suivre la mélée...

Bon ça c'est Diaa et ça Nat ok! hum ça oh un milicien, rhoo il a pas l'air commode celui là

Hum, ouais bien fait prend ça dans la tête!!!

Se déplaçant de droite ou de gauche en fonction des coups, elle fini par s'adoser à un mur de la mairie.

un milicien ne faisant même pas attention à elle trop occupé a coursser un de ses compagnons de bataille, qu'elle en profita pour lui faire un croc en jambe. Il s'étala de tout son long sur le gravier et elle laissa son camarade finir le travail.

bon je te le laisse!! moi je vais voir plus loin si j'y suis!!

elle tourna les talons et se dit

bon vivement la soupe, je commence à avoir faim moiii !!
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Kiwi09
[Dans une cachette non loin de la mairie]

Dans la pénombre de la nuit, un silence ce fit retentir dans le village, un silence bien trop lourd qui ne s'accoutuma en rien au village de Blaye, lui pourtant si bruyant.

Kiwi de retour à Blaye et à la vie civile toujours enceinte et se demanda quand elle allait enfin accouché, quelques semaines écoulées et on lui demandai de l'aide pour récupérer la mairie, elle ne se fit pas attendre longtemps pour intervenir.
Au fin fond de sa cachette elle fredonna dans sa tête la chanson qu'il avait accompagné sur les routes de Guyenne.


Du plus lointain des champs
Au plus eloigne des marais
Dans le coeur de tes enfants
Sur le toit de nos palais
Resonne bruyamment
le chant du peuple Blayais

Fiers Blayais c'est à nous
Qu'appartient l'histoire
Fier Blayais levons nous
Et chantons notre gloire

Du plus frele des paysans
Au plus rude des chevaliers
Tous ensemble et maintenant
D'un seul pas nous allons marcher

Fiers Blayais c'est à nous
Qu'appartient l'histoire
Fier Blayais levons nous
Et chantons notre gloire

Quand sonne notre église
Quand flotte notre drapeau
Meme les jours de crise
Dans nos coeurs il fait beau

Fiers Blayais c'est à nous
Qu'appartient l'histoire
Fiers Blayais levons nous
Et chantons notre gloire


Ses amis Kro, Diia, Nat et les autres était non loin d'elle, Natalys fit le signe de chargé et tous le monde se roua sur les miliciens.

A l'attaque ! Non di diou ! cria Kiwi, elle fit un sourire à Kro se remémorant ses souvenirs de guerre.
Bridgess
[Dans une cachette non loin de la mairie ohh près de Kiwi]

Tapis dans la nuit elle avait accepté d’aider, pas question de laisser tomber la mairie,
Elle se plaça bien prête au combat, après trois soirs ce devait être le bon,
Puis elle eue une pensée pour les miliciens,
*Ahh mais ce sont tous de bons citoyens, pourquoi ils sont là aussi, mince ça aurait été plus facile s’il prenait une pause de temps en temps.*

Elle prit son manche et se promis de ne pas trop leur faire de mal ce n’était pas le but non plus, juste reprendre les clés …
Bridg vit des silhouettes se faufiler ici et là, elle en reconnu quelques un, se couvrit donc de sa cape noir pour se fondre dans la noirceur de la nuit attendant le signal de l’assaut.
Bien qu’elle sache que tout ceci était pour le bien de la ville, elle se sentait nerveuse, les combats n’était vraiment pas en elle.
Puis elle entendit fredonner Kiwi,

Du plus lointain des champs
Au plus éloigne des marais
Dans le cœur de tes enfants
Sur le toit de nos palais
Résonne bruyamment
le chant du peuple Blayais

Fiers Blayais c'est à nous
Qu'appartient l'histoire…


Malgré qu’elle ne la vît pas un sentiment de protection l’envahit
*Mais qu’est ce qu’elle fait là, ahh Kiwi toujours prête à donner un coup de main, oui mais son bébé. Mince elle est ou que je la protège.*

Bridgess entendit le signal donner par son Lieutenant.
Puis les voix de tous ses amis, près dans le même désir de sauver Blaye.

Bridg sortie de sa cachette et alla aussi à l’assaut et répéta le crie de Kiwi.

-A l’attaaaque pardiii

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--Carotte



Pas non-challant, bonnant mallant
La grosse Carotte vint à la porte
Comment que ça, mais ya plus de porte ?
Ca mérite bien une petite crotte !

Sabots pas beaux, elle vit le Kro
et pas à pas elle vint vers Diia
Alors mes ânes, est-ce qu'on s'en va ?
On part d'ici, on reste là ?

Répondez-pas tous à la fois !
Vous ne bougez pas ? Moi je m'asseois !
Aradiia
[ Quelques temps plus tard ]


Sortant prudemment de sa carriole la jeune femme tira son châle encore humide par-dessus ses cheveux. Elle frissonna en levant le nez vers le ciel encore chargé d’épais nuages menaçants. La nuit avait été sacrément agitée. Les éclairs et la foudre n’étaient pas tombés bien loin. A la hâte, elle avait du déposer sceaux et marmites sur le sol détrempé pour que l’endroit ne soit pas envahi par les eaux.
Elle n’avait presque pas fermé l’œil sursautant a chaque éclair en se recroquevillant sous la pelasse. Kro lui, ne s’était aperçu de rien et dormit paisiblement toute la nuit sourire aux lèvres, sous l’épaisseur laineuse de leur couche.
La pluie retombait de plus belle mais elle se décida à quitter sa maison de fortune. Fermant la porte derrière elle, elle prie le chemin a grandes enjambées en soulevant légèrement sa jupe afin d’éviter au mieux les flaques d’eaux.


Citation:
08-10-2009 04:17 : En vous promenant, vous avez trouvé une bonne planche de bois. Peut-être est-elle utilisable ?

Elle ramassa une planche bizarrement sèche sur le chemin et la posa sur sa tête en guise d’abri, puis tourna plusieurs fois dans les ruelles de la ville sans trop d’espoir de croiser quelqu’un par un temps pareil. Le regard vers la terre transformée en marre de boue, elle pensa.
*Dommage que ce ne soit pas encore la saison des champignons, Kro aurait pu me faire une bonne poêlée...HUmmm j’adore les champignons !*
Voilà qu’elle avait encore faim…
Aradiia pressa le pas, elle était déjà presque trempée et commençait a grelotter.La pluie redoublait et elle ressentit ce grand abattement qui l’avait envahie depuis ces deux derniers jours. Il fallait qu’elle retourne vers chez eux, enfin ce qui avait été chez eux… Avant l’incendie.
Elle arriva non sans peine sur les lieux, manquant plusieurs fois de s’étaler dans la boue qui collait à ses chausses et s’abrita sous le reste de l’escalier qui avait miraculeusement échappé aux flammes.
Elle revit a nouveau sa vie d’avant comme à chaque fois qu’elle se trouvait ici, c’était toujours ainsi.
Elle pencha la tête sur le coté levant un œil vers le ciel et plusieurs gouttes inondèrent son visage.
--Heidan
Le moment lui semblait idéal.
L'été passé sur la plage à regarder les habitants défiler, ombres anonymes et ennuyeuses qui n'avaient jamais incarnées celle qu'il espérait, lui avait laissé tout le temps de réfléchir à la meilleure manière de passer à l'action.
Blaye était en train de changer. Les villageois, comme s'ils fonctionnaient en dépit du reste du monde, sortaient de chez eux dès les premiers froids. De vie de prisonnier Heidan n'avait jamais vu ça.
Le visage rude et sifflant son compagnon l'épervier, l'évadé décida qu'il était temps de le remettre à sa propriétaire.

Lorsque le rapace avait apporté une lettre de menaces de l'autre côté de l'océan, glissée entre les bareaux, là où Heidan se trouvait en geôle, entassé sous un soleil d'acier parmi d'autres prisonniers, c'est vers lui que son regard perçant s'était dirigé. Quelques mois plus tard, après une évasion in extremis avortant les vingt quatre années de bagne qu'il devait accomplir, Heidan avait été surpris de trouver l'épervier perché sur l'un des hauts arbres qui bordent massivement l'Angleterre. Comme si l'oiseau l'attendait.
Mais Heidan à cette époque n'avait que faire de cette compagnie animale aussi froide et sombre que lui. Il voulait traverser l'Atlantique et réussir ce qu'il avait entrepris quelques années auparavant : Assassiner Boulgrouche.

Il avait trouvé refuge sur les plages de Blaye. C'est à cette endroit qu'il avait vu l'étrange inconnue qui avait fait naître les battements de son coeur pour la première fois.
Il l'avait aperçu une fois. Puis une deuxième fois, bien plus tard. Chaque fois attirée par les cris de l'épervier. C'est à partir de cet instant que l'évadé avait compris que le rapace ne l'avait attendu en terre Anglaise que pour mieux l'emmener vers son propre destin.
Et ce destin c'était elle. L'inconnue.

Celle qu'il avait emmené au fond de sa crypte , juste après avoir tué Boulgrouche et mis le village à feu et à sang, par une nuit des plus mystérieuses où il avait fini par s'évanouir. Heidan avait compris cette nuit là que le rapace était à elle.
Aujourd'hui, il venait le lui ramener.

De ruelles en places désertes, les toits des chaumières Guyennaises semblaient frémir sous le froid matinal et à quelques enjambés d’un vieux chêne, des bottes usées battaient les cailloux blancs sur le chemin.
C’était Heidan, le visage halé, l’air désenchanté, traînant sur son épaule un lourd étui de cuir, simple fourreau pour une longue lame qui glissait le long de ses omoplates remontant l’échine de son manche d’acier.
C’était une marche de plus dans un paysage qui sentait le sud ouest. L’inconnu sur des terres qu’il ne connaissait que de nom, le temps était bon en tout cas et il humait l’air frais comme pour capter les quelques parfums de l’énorme étendue d’eau qu’on appelait Océan.

Boulgrouche était mort, Heidan avait l'esprit en paix. De sa démarche déterminée, aussi sèche et méfiante que lui, il rabattait le village dans son ensemble sous une pluie fine jusqu'à ce qu'il la trouve, elle... sur les lieux du crime. Paraissant implorer quelque Dieu en lequel Heidan ne croyait même plus.
Sans doute cherchait-elle à faire construire sur ce terrain dévasté par ses soins.
Heidan s'approcha, la cape balayée par le vent et les bottes crissant sous la cendre, de sa belle inconnue.
Aradiia
Un " kek, kek, kek " rapide et perçant tira Aradiia de ses pensées. Se redressant à la recherche du cri si reconnaissable, elle s’essuya hâtivement la joue en pointant le nez au vent. Faisant quelques pas le regard rivé dans le ciel, Diia espérait ne pas se tromper en apperçevant la fine silhouette et la fixa intensément.

L’oiseau survola la lisière de la forêt, d'un vol caractérisé par des battements d'ailes rapides, entrecoupés de courts vols planés en arc de cercle. Elle avait encore en mémoire cette silhouette et sa façon de voler. Cette façon bien a elle de changer brusquement d'altitude, de louvoyer autour des buissons à la recherche d’une proie. Le petit rapace passa en trombe au dessus de sa tête au ras du sol en épousant le relief, esquivant les quelques arbustes qui faisaient obstacle à sa trajectoire.
Aradiia ne bougea pas sentant un vent s’engouffrer dans sa chevelure et se retourna brusquement pour ne pas perdre l’oiseau du regard. Elle savait si bien que ses aptitudes acrobatiques exceptionnelles se prêtaient parfaitement à l'approche dérobée et à l'attaque surprise.

Il fini par se poser dans un froissements d’ailes tel une majestueuse statue sur un morceau de bois calciné. L’oeil perçant la fixa, une grive dans son bec aux bords tranchants se débattait encore, la proie apeurée était mortellement blessée.
L’oiseau au corps gris ardoisé tranchant avec le dessous blanc rayé de barres d'un brun roussâtre la regardait toujours. Ses griffes plantées dans la branche terminaient ses grandes pattes jaunes habillées de plumes.

Il était revenu son redoutable chasseur d'oiseaux et de petits rongeurs...
la grive soudain s’immobilisa le corps percé dans le bec tranchant.


La mort est aussi indispensable que la reproduction à ta survivance, poursuivre et capturer pour te nourrir est ta raison d’être.
Murmura entre ses lèvres Diia fascinée de revoir son épervier. Sans oser bouger de peu de l’effrayer elle contempla son compagnon d’autrefois. Sachant aussi à quel point Kro craignait le volatile, elle ne pu empêcher la joie d’envahir son coeur. Elle se doutait que Kro avait toujours pensé que l’oiseau était seulement nuisible mais il ne voyait que l’acte de tuer, elle aurait aimer qu’il pense que tout oiseau de proie ne lui vole pas son gibier mais agit selon les lois de son espèce. Mais de la a croire que Lucifer prenait du plaisir à tuer ….Là non Diia se révoltait d’une telle pensée de son oiseau.

Lucifer pourra un autre cri plus perçant encore comme un avertissement cette fois, qui se mélangea a un crissement tout proche. Aradiia recula retenant son souffle et tourna rapidement la tête vers l’homme qu’elle avait aussi déjà rencontré sur la plage à plusieurs reprises. Son visage blêmit, la joie des retrouvailles faisant place à la peur. Tout aussi immobile que le rapace, il se tenait devant elle l’air menaçant.
Dans un souffle elle parla enfin, sans savoir ce qu’elle disait.

Que me voulez vous ?
Laissez moi tranquille ! Allez vous en !!!


Elle regardait l’homme puis l’oiseau sans comprendre.
*Pourquoi, sur la plage ce soir là dans la crypte, elle les avait déjà vus ensemble ?*

Mais l’épervier était revenu peu être grâce à l’homme et l’avait retrouvée, elle ! Il portait une nouvelle des plus importantes accrochée à la patte… Son cœur se mit à battre tant de peur et d’impatience l’envahie. Savoir si l’oiseau avait réussi sa mission il y a plusieurs mois de cela. Elle devait s’en assurer et s’approcha tendant la main en avant doucement vers Lucifer tout en jetant un œil menaçant au cas ou sur l’homme qui ne lui répondait pas toujours immobile.

Soudain l’oiseau prie son envol en quelques battements d’ailes il faucha la cime des grands arbres allant vers l’océan.


Nonnnnnnnnnnn !!!! Ne part pas !!!! Reviens, attends !!!!!

Diia releva instinctivement les pans de sa jupe se mit à courir à sa poursuite à grandes enjambées, tout en ignorant les hautes fougères, ignorant aussi l’homme qu’elle laissa derrière elle.
Kronembourg
[ EPISODE 8 : LA RECONSTRUCTION ]


Un collier. Un seul objet avait pu être sauvé des ruines de ce qu'était autrefois la maison de Kro : Un collier.
Un misérable collier.

Le barbu revenait du lavoir où il semblait s'être réveillé avec les mains chargées de sous-vêtements féminins. Ses pertes de mémoire fréquentes ajoutées à ses pertes de conscience commençaient à le mettre dans des situations bien embarrassantes. Il faudrait qu'il songe à consulter l'un de ces charlatans que l'on nomme communément " médicastre".
Lançant un regard noir à l'inconnu qui s'était arrêté au bord du chemin pour regarder les décombres, le soldat dût prendre sur lui pour ne pas lui sauter à la gorge et lui faire cracher les raisons de sa venue ici avant de la traîner jusqu'au Puit au fond duquel il venait de jeter une pièce.


Un collier.
Pas même un collier personnel, remarquable, qui lui aurait inspiré quelque chose depuis qu'il avait perdu la mémoire en se retrouvant dans un jardin inconnu il y a déjà quelques temps de cela.

Kro fouilla encore à travers les ruines, transpirant par tous les pores de sa peau. Enervé comme jamais. Filant un énième coup de pied au marcassin agaçant qui le suivait comme son ombre. Après quelques minutes de recherches il avait déjà rassemblé quelques objets. Un pot de chambre dissimulé sous les pierres. On aurait tout vu. Un jeu de Tric Trac presque entièrement brûlé. Un coffre à bijoux, vide bien entendu. Un manche à balai. Autant d'objets qui ne lui rappelaient décidément rien du tout. Rien le ramenant à Luciona. Rien ne lui remémorant ses trois enfants.
Excédé, il continua ses fouilles à travers les débris. Lorsqu'il se retourna quelques minutes plus tard l'inconnu avait disparu.
C'est alors qu'il eut l'idée de faire appel à un autre inconnu. Ce mendiant, ce pauvre bougre qu'il avait aperçu plus d'une fois à l'entrée de l'église. Celui qui sentait fort le poisson et qui un jour l'avait même appelé " mon père ".
Kro laissa tomber son pot de chambre et prit la direction de la boîte à bondieuseries du village. Le mendiant accepterait certainement de l'aider à reconstruire sa maison moyennant quelques pièces.
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