Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 9, 10, 11, 12, 13, 14   >   >>

[RP] Chez Diia et Kro - Les Parasites du Vicomte Disparu ...

--Le_nestor



Ah ben Crévin dis-don, c'est du tlavail d'enverlgule ça !


Le Nestor il était tout content d'avoir été ramassé sur le devant de l'église pendant qu'il ronflait dans le vent la bouche ouverte. Il laissait le messire porter les planches derrière lui pendant qu'il mangeait son quignon de pain et qu'il regardait les ruines.

Eh bah que c'est pas beau à voill !
C'ti qui a tout raclureé vot maison c'est un sacré sagouin ! Nestor il a connu des solopiauds mais rarement à c'point là ! J'vous laconterai, y z'ont tout détruit une barlaque en une nuit tout près de chez Nestor. Et à trois zigomars seulement, zont fait ça comme des fions !
Mais c'est que ça va fairl des frais tout ça !



Le Nestor tendait déjà sa main au messire qui lui avait dit trois écus par jour en échange de l'aider à poser les planches de sa maison, alors le Nestor il réclamait déjà son argent.
Ca pour être du travail ça allait être du travail, il voulait être sûr d'être payé.
Carline
Carline profite d'un moment paisible (dur avec Scorp) pour venir voir comment va Diia toc toc y'a quelqu'un?
Elle ne voit absoluement rien derriere son gros bouquet de fleurs piquées (non empruntées) chez son ange espère juste entre une voix
_________________
Kronembourg
Il fallait bien l'admettre : C'était la première fois que Kro remerciait le ciel de posséder deux ânes. Même si ces derniers étaient incontinents, Carotte et Purée servaient enfin à quelque chose pour la première fois de leur vie. Bon, le petit évidemment traînait la patte un peu plus que sa mère pour tirer la lourde carriole que Kro avait rempli de planches, ce qui fait qu'en fin de compte, pour l'aider, c'était presque le barbu qui tirait à la place du bourricôt, mais au moins, le cadeau empoisonné de marraine Verya servait finalement à quelque chose.

Lorsqu'il avait ramassé le mendiant en cours de route, Kro avait subitement recouvré la mémoire. Mais il savait que celle-ci vascillait encore : En fait, il traversait des périodes où il retrouvait absolument toute sa tête ; se souvenant de la grossesse de Diia, de l'incendie de leur taverne, de son rôle de Sacristain au sein du village, mais il traversait également d'autres périodes où il se pensait vivre tantôt seul tantôt avec Luciona, où il s'imaginait être encore Soldat de l'Ost de Guyenne, et où il ne se souvenait même plus où il habitait.

Une petite dizaine d'allers-retour en compagnie du mendiant qui n'arrêtait pas de caqueter et des bourricôts qui ne cessaient de faire des haltes pour se soulager, avaient suffit à pousser Kro à bout de nerfs. Mais enfin, le résultat était là.



Ce n'était certes qu'un début puisqu'il faudrait encore autant de pierres que de planches pour reconstruire un palais digne de plaire à Diia, mais c'était déjà ça.
Lorsque le mendiant lui tendit la main pour la quatrième fois afin de réclamer son dû, Kro faillit basculer dans une colère noire. Ce fénéant là passait plus de temps à quémander de l'argent plutôt qu'à travailler. En revenant d'un énième aller-retour, le barbu aperçut que dame Carline était en train de frapper à une porte inexistante . Boudiou, devenait-elle folle elle aussi ?
Le barbu s'approcha d'elle en souriant. Voyant l'énorme bouquet qu'elle avait apportait, il supposait qu'elle venait rendre visite à Diia.


Bonjour Carline, tu cherches Diia ? Je suppose qu'elle doit être à son officine.

Un peu désolé de ne pas pouvoir l'inviter à prendre une bonne chope ou une tisane, le barbu continua de débaculer les dernières planches de la carriole, sous le regard du mendiant qui mangeait en ne faisant strictement rien pour l'aider.
_________________
Avant d'être homme d'Eglise, je suis homme de Dieu
--Le_nestor


Ooooh ben vla t'y pas qu'avait là une dame avec une belle croupe juste devant la maison pourrie du messire !
Hi hi hi le Nestor lui tendit la main, pas pour la saluer mais pour espérer avoir une piècette.
Toutes ces planches et tous ces gravas posés par terre ça le fatiguait le Nestor. Il s'assit dans l'herbe pour se reposer un peu. Jamais il arriverait à reconstruire quoi que ce soit ici le messire, Crévin qu'y fallait être fin fou pour se lancer là-dedans ! Mais le Nestor il restait là pour compter les journées où il ferait semblant de l'aider et où il amasserait les piécettes. En plus le messire il avait pas beaucoup de mémoire parce qu'à chaque fois que Nestor lui tendait la main pour mendier, le fou lui donnait toujours des piécettes. Nestor il lui avait déjà resquillé pas mal de deniers, mais il fallait que ça dure encore plus longtemps.


A vot' place je retournerai chercher des gravas, Nestor il en a vu beaucoup à l'autre bout de la ville tout près du chantier du port. C'est là qu'il dort le Nestor.
Mais ya pas de bateau là-bas, pourtant Nestor il aimerait bien aller dans l'eau. Pas pour me laver hein, mais ya le ciel qui dit que loin loin loin il y a encore des terres. Les Anglois sont rliches, eux, y donneraient beaucoup de piècettes à Nestor !


Regard culpabilisant vers le messire.

Vous savez qu'un jour ya une dame qui m'a donné mille deniers ? Oui messire, mille deniers ! Et sans me demander de trlavailler pour elle ! Même si ça fait que dix écus c'est déjà ça ! Le Nestor il était tout content ce jour là. Aah ça des dames comme ça on en voit plus beaucoup. Des messires non plus d'ailleurs !

Petit temps d'arrêt, petit rot.

Elles sont pas trop lourdes vos planches ? Non parce que vous allez vous rluiner la santé à porter tout ça. Le Nestor il veut bien porter aussi mais ... le Nestor il a besoin de piècettes. Hi hi hi !
Alors ? Vous voulez que je porlte ?
Houlà, j'ai mal au dos moi. Ca risque de coûter plus cher. Hi hi hi !

_________________________________________________
Kronembourg
A bout de nerfs le Sacristain donna une pièce au mendiant. Ce dernier parlait trop, beaucoup trop, ça l'empêchait de réfléchir correctement.


Bon écoute euhm... Nestor, c'est ça ? Tu vas m'appeler Kro, arrête avec tes " messires " . Nous risquons de travailler ensemble pendant un bon bout de temps alors parlons-nous d'égal à égal.


Le barbu examinait les planches, les taules, les pierres, tout cela devrait être assemblé dans un ordre méthodique et cohérent afin que leur future demeure soit plus solide que la précédente. A son grand malheur Kro n'était pas charpentier. L'incendie avait bien laissé les fondations de l'ancienne taverne intactes, mais pour ce qui était du reste, la reconstruction en elle-même, il devrait s'en remettre au savoir-faire du mendiant qui, lui, avait déjà travaillé dans la charpente. Du moins c'était ce qu'il avait avancé lorsque le Sacristain était allé lui demander sa main d'oeuvre.
Ah, mais au fait, Kro ne l'avait pas encore payé. Comme Nestor lui tendait la main, il glissa un pièce à l'intérieur.



Bien ! Par quoi commençons-nous ?
_________________
Avant d'être homme d'Eglise, je suis homme de Dieu
Scorpon
scorpon court a perdre haleine, il doit faire vite, le plus vite possible
il court, tenant le peutiot de l'infirmière dans un bras, tenant carline par l'autre main, il arrive enfin en vue de chez Kro... il est là

il s'arrête devant lui:
Kro.... diia.... officine scorpon n'a plus de souffle, il inspire un grand coup:

Kro! faut que t'aille vite a l'officine, Diia va pas bien du tout, fait vite!! il hurle ça dans un dernier souffle, épuisé de sa course
--Le_nestor



Hi hi hi Le Nestor toujours assis dans l'herbe il venait encore de resquiller deux écus au messire à qui il avait fait croire qu'il savait charpenter, alors que le Nestor, la seule fois où il avait touché une planche dans sa vie, c'était pour se protéger la tête d'un messire violent à qui il avait resquillé plein d'écus sur le marché.
Il y croyait pas lui-même de l'aubaine le Nestor. Jamais il avait vu un détraqué pareil. Il fallait absolument que le fou devienne son ami.

Ah, vl'a que le douanier de la ville il arrivait avec une dame et un rejeton. De c'ti là, le douanier, Nestor y s'en méfiait un peu. Le messire était tout essoufflé mais ça n'empêcha pas le Nestor de tendre la main pour avoir sa piècette hi hi hi on ne sait jamais.
Mais vl'a qu'il apportait une drôle de nouvelle. Nestor il comprit tout de suite son intérêt.


Allez donc voirl vot' femme , dit-il au fou, tout en restant toujours assis. Nestor il va le prendre en main vot chantier. Mais faudra quelques piécettes pour donner du courage à Nestor. Partez tranquille. Quand vous r'viendrez Nestor il vous aura construit un palais hi hi hi.

Il se leva dans un bruit de chausses mouillées et se dirigea vers le fou, tout en cherchant déjà du regard à quel endroit il allait pouvoir ronfler en son absence.

Y manque encore des piécettes, oui, encore trois comme ça. Partez pas les poches pleines, c'est qu'une femme ça coûte cher hi hi hi.

____________________________________
Scorpon
scorpon regarde son ami se precipiter vers l'officine
il dépose adolphe par-terre, reprend son souffle tout en tenant toujours carline par la main
il la regarde, se forçant a sourire un peu malgrès les circonstances

finalement, ça auras servit a quelque chose de courrir partout, on y a gagner en endurance il lui embrasse la main qu'il lui tiens

puis il jette un oeil au clochard qui est sensé aider kro pour sa maison

dis donc toi! tu sais faire autre chose que quemander des sous, parce que si c'est pas le cas, je te conseille de laisser mon ami tranquille, il a assez de soucis comme ça sans avoir un parasite comme toi a ses basques
scorpon sait qu'il a parler beaucoup plus durement qu'a son habitude, mais il ne supporte pas les profiteurs dans son genre, et il espère bien le faire fuire rapidement, pour le bien de kro, et tant pis s'il lui en veut

il regarde ensuite le peutiot tu peux retourner vers ta maman, tu a bien travailler

enfin il se tourne vers carline, l'enlace et lui murmure a l'oreille: désolé pour ces mots mais j'aime pas trop ce gars, et je promet de te ramener voir la vue depuis ces remparts très vite mon amour
il dépose un tendre baiser sur ses lèvres
--Le_nestor



Le Nestor, quand les gens ils crient, il se bouche automatiquement les oreilles. Ca le fait rire le Nestor, comme ça il voit les bouches des messires se déformer sans rien entendre, c'est que les gens qui crient ça les fait perdre leur temps et pendant ce temps là, ils ne donnent pas de piècettes. Et pis après, le Nestor il se lèche les doigts avec la cire récoltée dans les oreilles. Hi hi hi crévin que c'est bon !

Il laissa le douanier le malmener sans rien entendre, hi hi hi à quoi bon écouter puisqu'il savait que le messire il était pas content. Le fou était déjà parti en courant comme un diable, Nestor le regarda s'éloigner en hôchant la tête et attendit que le douanier il fasse pareil.
Quand il se retrouva seul, il se dit qu'il allait quand même aider un peu le fou. L'avait l'air d'une brute comme ça mais y devait pas être ben méchant, Nestor il avait déjà compris qu'il était plus malin que li. Peut-être qu'il lui donnerait plus de piècettes. Alors Nestor sortit son liton de vin et s'en versa un godo pour se donner du courage. Il s'avança vers les ruines en buvant cul-sec, le gosier réchauffé, tout ravigotté et rempli de bonne volonté.


Aaaah ... Crévin qu'ça va êtrle du sacré travail.


Quatre godos plus tard, il ronflait sur le tas de planches en débâcle.


__________________________________________
Cybella
Cybella qui savait par scorpon que Nestor s'occupait de la construction de la maison de kro et Diia, passa le voir tôt le matin. Comme il faisait assez humide mais doux, le temps repartait au beau elle avait confectionner dans sa petite cuisine des biscuits aux amandes pour le brave homme. Elle arriva devant le chantier

bonjour Nestor!! tenez c pour vous mon brave

lui tend un torchon noué

ce sont des biscuits aux amandes pour vos petits creux de la journée


alors le chantier ça avance, vous vous en sortez??? C'est pas un peu dur pour un homme tout seul de faire tout ça???
_________________
--Le_nestor


Ah bin crévin, le Nestor il était tout engourdi quand une dame elle arriva pour le réveiller. En ouvrant son oeil aviné le Nestor il s'aperçut que c'était dame Cybella qu'était là pour y dire bonjour, ah, elle, Nestor il l'aimait bien, elle passait pas son temps à crier comme tous les messires et puis surtout, elle lui donnait souvent cinq écus le dimanche quand Nestor il mendiait devant l'église. Il prit tous les gâteaux aux amandes qu'elle lui donna et commença à manger en restant assis sur les planches.

Cha avance cha avance dame Cybelle ! Voyez j'ai déjà raporlté toutes les planches tout seul rien qu'en revenant du port, toute la journée d'hier. Ché que c'est du trlavail tout ça, Nestor il a besoin de forlces pour récupérer. Sinon Nestor ben ... il avait bien faim, vous êtes bin gentille dame.

Il se leva péniblement, s'apercevant que la rosée l'avait complètement trempé dans ses guenilles. Pas grave hi hi hi Nestor il chaparderait quelques vêtements au fou le temps qu'il revienne. Il s'approcha de la dame qu'il aimait bien et prit une petite voix toute triste pour s'adresser à elle.

Vous auriez pas une tite piècette dame Cybelle pour que Nestor il puisse gagner sa vie ? C'est que le messire qui m'a engagé, il a refusé de me payer ...

Il baissa les yeux en essorrant son bonnet mouillé, hi hi hi on sait jamais, ça pouvait marcher.

___________________________________
--Adolphe
On m'a oublié, je suis resté tout seul devant la grande maison en ruines. Le douanier m'a dit que je pouvais aller retrouver ma maman mais comment faire ? Je ne connais pas Blaye, je ne saurais même pas retrouver l'officine d'où maman m'a chassé hier pour que j'aille chercher Sieur Kro à travers le village. Je ne suis qu'un petit garçon, je ne sais pas où aller au milieu de toutes ces ruelles sans panneaux. Si j'avais traversé les champs j'aurais risqué de me perdre et de rencontrer des loups-garous partout, brrrr ah non ça non !
Alors je suis resté là, sans dire un mot devant le Sieur pas propre qui a bu toute la journée, je n'ai pas osé m'approcher de lui car il sent le poisson. Il a sûrement des puces. Quand la nuit est tombée je suis allé me glisser sous les planches et j'ai dormi comme un vagabond sous la pluie.
Même que j'ai adoré ça !
Ce matin je suis en pleine forme. J'ai eu l'impression d'avoir été un brigand qui se cachait toute la nuit et j'ai beaucoup ri tout seul en pensant à mes amis de Lausanne. Quand Tark et Weitz vont savoir ça, ils ne vont jamais me croire ! Toute une nuit dehors sans maman, ça ne me donne plus envie de rentrer. Et puis le Sieur qui sent le poisson et qui demande de l'argent à tout le monde, en fait, il me fait rire aussi. Si j'avais quelques écus je lui en donnerais rien que pour rigoler encore.
J'adore Blaye, j'adore les gens d'ici.
C'est comme s'il y avait les méchants et les gentils qui se rencontraient tous les jours. A Lausanne les gens ne sont pas comme ça, ils sont ennuyeux à mourir.

Ah, zut, voilà une dame qui arrive. Je me cache vite fait pour quelle ne me voit pas et j'observe discrètement ce qui se passe. Rho là là, quand Sieur Kro va rentrer et qu'il va voir que ses travaux n'ont pas avancé, il ne va pas être content du tout. En plus il me fait peur celui-là, une vraie brute qui ne sait pas réfléchir. Mais je reste caché dans mon coin, rien que pour rigoler encore plus en voyant sa tête quand il va revenir.
Kronembourg
La nuit avait été rude, certainement l'une des plus rudes que le barbu ait jamais passé. Après avoir couru jusque l'officine de sa femme Kro avait découvert la terrible et impensable nouvelle : Leur enfant n'était plus.

Une maladie, une douleur avait assailli Diia peu à peu, la laissant dans une hémorragie sans fin, que seule une opération pratiquée sur un coin de table douteuse avait pu stopper.
Il était déjà trop tard lorsque le Sacristain avait poussé la porte de la salle aux volets fermés dans laquelle tant de monde s'était activé pour aider Diia. Bien trop tard ... Sa femme endormie avait attendu son arrivée pour rien, espérant certainement que sa main vienne se glisser dans la sienne avant qu'elle ne se subisse toutes ces choses de la médecine, mais Kro trop occupé dans ses stupides projets de reconstruction n'avait pas été présent pour la soutenir à travers cette incroyable épreuve.
Il avait veillé Diia jusqu'aux aurores, mais la jeune femme ne s'était pas réveillée. C'est donc le coeur délabré que le Sacristain s'était rendu à l'église pour officier, mais aussi pour prier afin que l'âme de leur enfant disparu puisse reposer en paix.

Kiwi l'avait rejoint, après la messe, afin de réapprovisionner l'église en vin. C'est à cet instant que Kro avait craqué ... tout ce vin à portée de main, toute cette peine à évacuer, à sortir de son esprit ... il avait bu, trop bu, recherchant dans l'alcool la consolation que la prière n'avait pu lui apporter tant la douleur était vive en lui.
C'est en titubant qu'il repassait vers les ruines de ce qui fut autrefois leur taverne et leur foyer, sur le chemin de l'officine. Il espérait surtout que le travail du mendiant lui apporterait l'espoir que les choses avançaient, que tout au moins, Diia et lui ne se battaient pas contre du vent, qu'à défaut de construire la famille dont ils avaient tant rêvés, ils reconstruisaient correctement leur logis. C'était peu, mais c'était déjà ça. Comme une lueur de soleil à travers l'enfer lunaire que tous les deux traversaient.

Lorsqu'il arriva sur le champ de ruines et qu'il s'aperçut que les travaux n'avaient pas avancé d'une planche, le sang de Kro ne fit qu'un tour. Tant pis si Cyb était témoin de la scène. Il s'approcha du mendiant tout en grognant de colère, et lui décocha un coup de poing qui le fit tomber à terre.
Pas possible ... l'avait rien foutu depuis la veille. Pas possible. Pas possible.
Guidé par une rage sans nom Kro se jeta sur lui et le roua de coups dans l'herbe, le cognant, le secouant, le tabassant à tour de bras comme rarement il avait frappé quelqu'un depuis la guerre.

_________________
Avant d'être homme d'Eglise, je suis homme de Dieu
--Adolphe
NoooOOOOOOOOnn !!!!!!!!!!!!!!!!!

Je peux pas, je peux pas, je peux pas laisser faire ça !
Le grand barbu est revenu et voilà qu'il tape le Sieur qui ne sent pas bon. Moi qui m'attendais à rire à son retour, je m'écorche les genoux en sortant rapidement des planches derrière lesquelles j'étais caché.


Sieur Kro, non, le tapez pas le tapez pas !!! Sieur Kro !!! Sieur Kro !!!

Je cours tout près d'eux même si j'ai peur. Le Sieur il va tuer l'autre Sieur sous mes yeux. Il faut qu'il s'arrête, on ne peut pas le laisser battre ainsi.
Je saute sur son dos.
Je fais toujours ça au pensionnat. Quand il y a une bagarre je saute sur le dos du plus fort et il s'arrête rapidement. Tark se battait tout le temps avec des idiots à Lausanne, maintenant, j'ai presque l'habitude.
Je m'accroche à son dos. Je lui rentre mes ongles dedans. Bien fait pour lui.
--Le_nestor


Crévin c'est que la dame Cybelle, elle traînait à les donner ses piecettes hi hi hi ! Nestor il restait sagement devant elle à tendre sa main comme il savait bien le faire, c'est qu'être mendiant bin c'était tout un nart que le Nestor il maîtrisait à la perfection.
Il avait pas vu que le fou était revenu. Ben cha pour être un détraqué c'en était un sacré celui-là, vla qu'il se mettait à frapper le Nestor pour une vulgaire maison qu'était pas construite, Nestor il essaya de se protéger mais le fou il cognait drôlement fort.


Ouille, Mâ arrêtez, ché pas comme ça que le Nestor il va vous aider !

Nestor essaya bien de se débattre dans l'herbe contre le fou mais y avait rien qui le calmait, alors c'est là que Nestor il eut l'idée en or.

Aïe, ouille, hi hi laissez-moi vous parler.

Il profita de ce qu'un gamin se jetait sur le fou pour se dégager et s'éloigner un peu.

Faut pas vous mettrle dans des état comme ça messire Détraqué, Nestor il a bien mieux à vous prloposer que de reconstruire un tas de ruines qu'on pourra pu jamais rien bâtir dessus.
Vous voulez une maison ? Nestor il en connait une. Même qu'elle a appartenu à un Vicomte qu'est pas revenu chez lui depuis des années.


Nestor hésitait à trop en dire, lui-même il dormait souvent dans la maison du Vicomte quand il voulait s'éloigner un peu du village. Mais depuis qu'il y avait le port à Blaye, Nestor préférait largement entendre le bruit des mouettes, ça couvrait le bruit de ses propres ronflements.

Je va vous amener là-bas. Ya aucun risqule. Vot femme elle en reviendra même pas que vous lui avez dégotté ça rien que pour elle.

Il lui tendit la main pour se relever, hi hi hi peut-être même qu'avec ce renseignement, le fou lui donnerait une belle piécette. Nestor s'éloigna de dame Cybelle afin de murmurer au fou qui trimballait toujours le gamin sur son dos...

Suivez-moi, c'est pas trlop loin d'ici. Et pis Nestor il connait tous les raccourcis hi hi hi !


______________________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 9, 10, 11, 12, 13, 14   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)