Svenn
[Quelque part dans la jungle, plus ou moins proche d'Ixtenco : et d'où qu'il est le clan ?]
"Le vent souffle où il veut ; tu entends sa voix, mais tu ne sais ni d'où il vient ni où il va**"
Et pourtant je le suis, telle sa fille, me fiant à ses conseils. Je trouverai bientôt un clan où me reposer, crois-moi.
Énième coup de machette pour écarter de son chemin cette végétation luxuriante qui ralentit sa progression, dans la pénombre en plus.
Elle lève les yeux : pas moyen de distinguer ce fichu ciel.
"Quelle idée de venir ainsi t'enfoncer dans la jungle... Si tu ne l'avais pas volé, tu n'aurais pas eu à fuir."
Sourire sardonique, soupir d'agacement.
La jeune femme s'arrête, sa machette reposant le long de son corps luisant de sueur. La chaleur humide commence à être étouffante. S'essuyant le front du revers du poignet, elle soupèse la bourse ceinte à sa taille :
50 quachtli et 2 tortillas... Je trouve que c'était peu cher payé pour m'avoir palpé le fessier. Aurais-tu préféré que je le tue ?
Nouveau sourire, carnassier cette fois-ci, qu'accompagne un bruit sifflant dans l'air : celui de sa lame.
Sa tête aurait dû rouler de ses épaules comme cette branche vient de tomber au sol. Il s'en sort à bon compte.
Nouveau coup de machette, toujours pas l'ombre d'un début de commencement de sentier, pas d'autres bruits que ceux de la faune... Serait-elle perdue finalement ? Ehecatl l'aurait-il trahie ? Impossible !
__________________________
* proverbe espagnol
** Saint Jean, Évangiles.
[edit]correction cohérence de temps
_________________
Fille d'Ehecatl, libre comme l'air
"Le vent souffle où il veut ; tu entends sa voix, mais tu ne sais ni d'où il vient ni où il va**"
Et pourtant je le suis, telle sa fille, me fiant à ses conseils. Je trouverai bientôt un clan où me reposer, crois-moi.
Énième coup de machette pour écarter de son chemin cette végétation luxuriante qui ralentit sa progression, dans la pénombre en plus.
Elle lève les yeux : pas moyen de distinguer ce fichu ciel.
"Quelle idée de venir ainsi t'enfoncer dans la jungle... Si tu ne l'avais pas volé, tu n'aurais pas eu à fuir."
Sourire sardonique, soupir d'agacement.
La jeune femme s'arrête, sa machette reposant le long de son corps luisant de sueur. La chaleur humide commence à être étouffante. S'essuyant le front du revers du poignet, elle soupèse la bourse ceinte à sa taille :
50 quachtli et 2 tortillas... Je trouve que c'était peu cher payé pour m'avoir palpé le fessier. Aurais-tu préféré que je le tue ?
Nouveau sourire, carnassier cette fois-ci, qu'accompagne un bruit sifflant dans l'air : celui de sa lame.
Sa tête aurait dû rouler de ses épaules comme cette branche vient de tomber au sol. Il s'en sort à bon compte.
Nouveau coup de machette, toujours pas l'ombre d'un début de commencement de sentier, pas d'autres bruits que ceux de la faune... Serait-elle perdue finalement ? Ehecatl l'aurait-il trahie ? Impossible !
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* proverbe espagnol
** Saint Jean, Évangiles.
[edit]correction cohérence de temps
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Fille d'Ehecatl, libre comme l'air