Svenn
[Quand tu te cognes la tête contre une cruche et que ça sonne creux, n'en déduis pas forcément que c'est la cruche qui est vide]
Elle sombre avant même d'avoir pu lutter contre la chape de plomb qui s'empare d'elle. Peut-être cette petite comptine chantonnée par le jeune homme qui la berce ?
Dans tous les cas, son sommeil est si profond qu'elle en perd la conscience du monde qui l'entoure.
Le rangement des affaires, elle ne le perçoit pas
Les bras qui sont délicatement passés sous elle, elle ne les ressent pas.
Le bruit des pas de Guilian sur le sol recouvert de feuilles, elle ne l'entend pas.
Plus rien n'a de prise sur elle, plus rien ne semble pouvoir la réveiller... Rien sauf peut-être...
Un... Chpook... suivi d'un Chbrong... quand en premier lieu, sa tête vient heurter quelque chose aussi dur qu'elle puis quand en second lui, c'est son corps tout entier qui vient heurter le plancher.
Sortie en sursaut de son sommeil, elle est complètement sonnée, elle voit trente-six chandelles, la Svenn... Après les attaques intempestives de mangues, les écorchures de sa rencontre imprévue avec des ronces... Ca fait beaucoup.
Elle lève le regard vers Guilian, qui s'est écarté :
Je suis où ?
A voir l'endroit, il s'agit d'un calli... à en voir les couleurs des tentures qui en recouvrent les murs, c'est le calli du saltimbanque.
Ben dis-donc... marmonne-t-elle en frictionnant la nouvelle bosse qui est en train de poindre sous la peau de sa tempe, pour une première rencontre, c'est réussi... t'as passé la moitié du temps à m'assommer d'une manière ou d'une autre...
Désignant la hutte du jeune homme d'un geste du menton :
Et tu profites de mon sommeil pour m'emmener chez toi... Toujours en m'assommant... Y'a plus romantique, avoue-le... A moins que tu n'aies voulu, continue-t-elle sur le ton de la plaisanterie, t'assurer que je reste bien inconsciente et que je ne me débatte pas.
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Fille d'Ehecatl, libre comme l'air
Elle sombre avant même d'avoir pu lutter contre la chape de plomb qui s'empare d'elle. Peut-être cette petite comptine chantonnée par le jeune homme qui la berce ?
Dans tous les cas, son sommeil est si profond qu'elle en perd la conscience du monde qui l'entoure.
Le rangement des affaires, elle ne le perçoit pas
Les bras qui sont délicatement passés sous elle, elle ne les ressent pas.
Le bruit des pas de Guilian sur le sol recouvert de feuilles, elle ne l'entend pas.
Plus rien n'a de prise sur elle, plus rien ne semble pouvoir la réveiller... Rien sauf peut-être...
Un... Chpook... suivi d'un Chbrong... quand en premier lieu, sa tête vient heurter quelque chose aussi dur qu'elle puis quand en second lui, c'est son corps tout entier qui vient heurter le plancher.
Sortie en sursaut de son sommeil, elle est complètement sonnée, elle voit trente-six chandelles, la Svenn... Après les attaques intempestives de mangues, les écorchures de sa rencontre imprévue avec des ronces... Ca fait beaucoup.
Elle lève le regard vers Guilian, qui s'est écarté :
Je suis où ?
A voir l'endroit, il s'agit d'un calli... à en voir les couleurs des tentures qui en recouvrent les murs, c'est le calli du saltimbanque.
Ben dis-donc... marmonne-t-elle en frictionnant la nouvelle bosse qui est en train de poindre sous la peau de sa tempe, pour une première rencontre, c'est réussi... t'as passé la moitié du temps à m'assommer d'une manière ou d'une autre...
Désignant la hutte du jeune homme d'un geste du menton :
Et tu profites de mon sommeil pour m'emmener chez toi... Toujours en m'assommant... Y'a plus romantique, avoue-le... A moins que tu n'aies voulu, continue-t-elle sur le ton de la plaisanterie, t'assurer que je reste bien inconsciente et que je ne me débatte pas.
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Fille d'Ehecatl, libre comme l'air