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[RP]Retour et conséquences

Krystel_van_hoedezee
Krystel était partie quelques semaines hors des Flandres... Vraiment ? Oui, car un mystérieux appel vanillé lui était parvenu à Gent, alors qu'elle était alors "accompagnée" de quelques brigands. Les faits des semaines précédentes, dignes de ce que l'on appellera un vaudeville, ou une histoire complètement débile, méritent un petit résumé. Pour ceux qui s'en cognent, un conseil : passez au paragraphe d'après.

Un soir, alors que la jeune fille travaillait chez elle, à Dunkerque, une bande de mercenaires l'enleva. Ayant reconnu en elle un officier royal (ben ouais), ils décidèrent de la promener en Flandres et de la laisser exercer son office. Ils n'avaient effectivement pas très envie qu'une bande d'hommes armés vînt délivrer la môme à coups de hache sur la moustache. Et puis, elle était leur seul lien vers deux gars qu'ils recherchaient pour le compte d'un chef mystérieux. La jeune fille ayant un appartement à Bruges, décision fut prise de se rendre en la capitale des Flandres. Hélas, l'un des sicaires mourut. La bande fit disparaître le plus discrètement du monde le corps (dans le canal), puis se sauva à Gent. Krystel, ayant récolté quelques marrons au cours d'un interrogatoire musclé, récupérait de ses émotions, quand on lui apprit qu'un courrier lui était parvenu. En prenant connaissance du contenu de la missive (convocation), décision fut prise de se séparer en deux groupes : l'un allait voir le chef pour donner des nouvelles des mercenaires missionnaires ; tandis que l'autre se rendait à la convocation de l'auteure de la lettre. Krystel parvint donc à Menessaire, en Bourgogne, accompagnée du reste des sicaires. Sur le chemin de retour, Krystel et ses compagnons rencontrèrent un nid de frelons, qui les obligea à se séparer. Le cheval de Krystel décida de prendre la fuite par la rivière, tandis que les brigands couraient la campagne.

Krystel revenait donc seule de Bourgogne, un paquet sous le bras, débarrassée de ses ravisseurs. La Providence, et aussi, la profonde stupidité des sicaires, l'avaient délivrée de cette situation périlleuse. Elle avançait au pas, caressant d'une main le grain fin du coffret offert et tenant de l'autre les rênes de sa jument. Soudain, sa monture, sans doute piquée par un taon, s'emballa. Cheval et cavalière traversèrent la campagne en trombe. La gamine appelait à l'aide, bien sûr, quelques serfs levaient le nez à l'approche du cheval... avant de s'écarter de sa route.


A L'aide ! A moi ! Mon cheval s'est emballé... Hé !

Krystel se sentit soulevée de la selle. Elle sentit un choc violent. Puis, tout devint noir.

RP final ouvert à tous. Les soigneurs peuvent lui faire boire des trucs pas clairs, lui prodiguer toute sorte de soin. Vous pouvez même la déplacer si vous le désirez. Mon dé ayant choisi un bras cassé pour ma louloute, soyez cohérent avec ça. Elle n'est pas morte. Elle est juste très sonnée.

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Melusine34
La journée était belle, la ville calme sans doute un des effets de la chaleur qui depuis quelques semaines écrasait les Flandres. Mélusine n’avait pas le courage de rallumer sa forge ces derniers temps, la reconstruction du dispensaire se poursuivait et elle pouvait raisonnablement penser rouvrir pour septembre.

La jeune femme goutait donc à un peu d’oisiveté, une fois n’est pas coutume. Dans quelques jours elle reprendrait la route vers la commanderie et alors elle n’aurait plus vraiment guère le temps de flâner de la sorte.

Perdue dans sa rêverie, la jeune femme ne vit pas arriver le coursier mais entendit clairement sa cavalière :
Citation:
A L'aide ! A moi ! Mon cheval s'est emballé... Hé !


La brunette n’eut que le temps de faire un bond de côté pour éviter de se faire renverser. Elle en était déjà à pester contre les cavaliers pressés et leur manque de prudence quand…

… quand le cheval rua et envoya sa cavalière bouler par-dessus la selle. La jeune femme ou fille de là où elle était elle ne pouvait le dire, fut envoyé à quelques pas et atterrit au pied d’un arbre voisin. Sa monture en revanche poursuivi sa course sur quelques mètres avant que de se calmer et de revenir au pas.

Plus question de râler ; l’instinct et les réflexes de l’herboriste reprirent le dessus et c’est tout courant qu’elle arriva prés de la demoiselle. Celle-ci, face contre terre ne saignait pas, Aristote soit loué, mais semblait avoir été assommée par sa chute.

Pourvu qu’elle respire, pourvu qu’elle respire –se disait Mélusine en se penchant vers elle. Elle vérifia son pouls, régulier, et approcha sa main de sa bouche. Un souffle léger s’échappait des lèvres entrouvertes-
Ouf ! En revanche jeune fille vot’ bras offre une pliure peu orthodoxe…
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Zolealie
Léalie s'en revenait de son bureau en Tournai, épuisée mais contente du travail accompli. La route pour Valenciennes n'etait pas bien longue, mais bercée par les cahotis, elle somnolait quelque peu dans son coche lorsque celui ci pila net, envoyant presque la comtesse valser sur le siege opposé, ventre en avant.

Méééé ?

Reveillée en sursaut, elle passa la tete par la porte....

Cocher !? Mais enfin que....

Sans perdre de temps en paroles inutiles, l'homme lui désignait les deux gardes d'ordinaire perchés derrière le coche, qui se ruaient en courant vers le bas coté où une jeune femme semblait agenouillée auprès d'un corps gisant. Léalie tenta de sortir à son tour mais son gros ventre l'en empechait, sans aide.... L'un des gardes revint en courant.

C't'une damoiselle évanouie, votre grandeur ! L'herboriste du village est avec elle.... J'l"ai jamais vue, mais semble de bonne famille et bien blessée la petite....

Blessée ? Eh bien ne restez pas là, portez la jeune fille ici de suite ! Nous l'emmenons à Valenciennes.

Elle se pencha à la porte tant qu'elle put et cria.

Melusine ! Accourez, vous serez mieux pour la soigner chez moi ! Nous ferons mander un médicatre si besoin !

La Comtesse se signa, et attendit le coeur battant que Melusine et les gardes portent le corps evanoui dans le coche.
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Melusine34
Penchée sur la jeune femme et inquiète, Mélusine porta que peu d’attention aux bruits du chemin. Une fois avisée que la demoiselle n’était point morte mais juste évanouie elle releva le nez en quête d’un quidam qui puisse courir chez elle trouver un brancard et de l’aide pour emporter la blessée chez elle é défaut du dispensaire afin quelle puisse lui porter les premiers soins. C’est alors qu’elle aperçu un coche arborant sur la portière des armes qu’elle ne connaissait que trop bien : Aristote soit loué!

C’est donc avec soulagement et un sourire qu’elle accueilli les deux jeunes hommes qui descendirent de l’arrière planche venus voir et rendre compte pour leur maîtresse de ce qui se passait. L’herboriste fut brève, pas le temps de se perdre en détails superflus, ils n’avaient sans doute que faire de savoir comment ces deux femmes s’étaient trouvés dans cette situation. Elle leur dit juste que la jeune femme était évanouie et blessée, qu’elle avait besoin d’aide pour la transporter avant que quiconque ne passe les détrousser toutes deux et enfin que le cheval de la demoiselle s’était enfui et broutait paisiblement à présent à quelques pas.

Le premier valet de coche couru faire son rapport, le second s’affaira à ramener la monture. La politesse eut voulu que Mélusine aille saluer la Comtesse et lui demander elle-même assistance mais elle ne pouvait se résoudre à laisser là jeune femme seule. La voix de Dame Léalie la tira d’embarras :


Melusine ! Accourez, vous serez mieux pour la soigner chez moi ! Nous ferons mander un médicatre si besoin !


C’est plus que je ne pouvais espérer. Messieurs laissez là le cheval je vais m’en charger. Attention à ne pas être trop brusques, on va retourner la jeune femme sur le dos…. Douuuuucement …. Voilà ! Soulevez la en douceur à présent… bien. ATTENTION a sa tête !! Et à son bras ! Ne le bougez pas trop de grâce ! Bien portez le jusqu’au carrosse et allongez la sur la banquette s’il vous plait ; en pensant bien a mettre coussins ou autres sous sa tête. Ne la posez pas à plat surtout !

Arrivés à la portière, Mélusine ouvrit la porte et salua d’une inclinaison de tête la Comtesse.

Léalie, c’est le ciel qui vous envoie. Acceptez qu’on allonge cette jeune femme face à vous, elle a perdu connaissance mais respire. Je suivrai sur son cheval si vous le permettez, il n’y aura guère de place pour nous trois. –Voyant la mine inquiète de la Dame elle ajouta- Il vous faudra juste surveiller qu’elle respire régulièrement et quelle ne soit point trop secouée. – Avisant le bras de la blessée- Oui ce n’est guère joli, il faudra sans doute le remettre en place et l’immobiliser, en attendant nous allons bien le caler afin que la navrure n’empire pas.
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Zolealie
Mélusine accourait. La jeune fille semblait reellement inquiète. Son visage etait tiré, et elle l'avait appelée par son prénom plutot que par son titre. La pauvrette devait vraiment etre soulagée de la voir. Léalie lui prit les mains et lui offrit un sourire qui se voulait rassurant, puis commença à se pousser au fond de la banquette pour faire de la place à Melusine à coté d'elle.... Mais la jeune femme semblait vouloir suivre à cheval. Elle lui expliquait comment prendre soin de la blessée...

Point de place ?! Je... mais je ne sais pas si je peux .... L'un de mes gardes peut monter son chev...

La comtesse allait arguer qu'avec son gros ventre elle ne pourrait pas veiller sur la jeune fille, que la route etait cahoteuse, que la banquette etait grande... Mais se tut d'un coup. Les gardes avaient porté la jeune fille dans le carrosse... Et Léalie, après qu'ils l'aient délicatement posée sur la banquette et furent sortis de son champ de vision, pouvait enfin voir son visage. D'ou le silence soudain.

Par Aristote et Christos, mais c'est la petite Van Hoedezee ! s'ecria-t-elle en tombant à genoux près de son visage, comme quoi l'adrénaline fait bouger les montagnes.

Elle l'avait parfois croisée sur la place publique, en général au cours de débats politiques. Et elles avaient echangé quelques courriers lorsque la damoiselle avait pris l'intendance du domaine d'Ath.... Une jeune fille brillante, déjà chargée de responsibilités pour son jeune âge..

Léalie avança une main tremblante vers le visage encore si jeune, frola la joue pâle, puis se tourna vers Mélusine, esprits retrouvés.


Bien, filez vite... il n'y a pas de temps à perdre ! souffla-t-elle en s'appyant sur Mélusine pour s'asseoir lourdement sur la banquette d'en face. Sans quitter la jeune Krystel des yeux, elle cria.

Fouette, Cocher !

Le coche s'ebranla, et Léalie, penchée en avant sur son gros ventre, s'assura maladroitement que Krystel ne soit point jetée de la banquette par les cahots du chemin, priant à mi-voix sans meme s'en apercevoir.
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Krystel_van_hoedezee
Tout d'abord, le noir. Puis, quelques mots, vagues... Une histoire de bras. Puis, plus rien. Ah non, finalement... la jeune fille sentit qu'on la soulevait et qu'on la posait confortablement quelque part. Puis, tout bougea à nouveau. La jeune fille aurait parié qu'on la trimballait. Elle ouvrit les yeux. Les referma presque aussitôt.

Aristote, où suis... Aïe !

Elle avait essayé de se soulever, mais son bras la faisait souffrir. Elle osa y jeter un oeil et crut défaillir. Le bras avait bel l'air en bien mauvais état. Krystel poussa un gros soupir, qui lui arracha une grimace de douleur, et tourna la tête vers une femme, visiblement enceinte. La Comtesse de Valenciennes ?

Votre Grandeur, mais que... que se passe-t-il ?

Puis soudain, comme frappée par la foudre, la jeune fille s'exclama :

Mon coffret ! Où est mon coffret ?
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Zolealie
La jeune fille s'agitait, et la pauvre comtesse essayait tant bien que mal de l'empecher de tomber....Enfin, elle ouvrit les yeux, tenta de se redresser...

Léalie grimaça, et tendit le bras pour l'en empecher, trop tard.


Aristote, où suis... Aïe ! Votre Grandeur, mais que... que se passe-t-il ?

Par bonheur elle ne délirait pas, et l'avait reconnue. Avec un sourire qu'elle esperait rassurant, la comtesse lui parla d'une voix douce.

Vous etes tombée de cheval, enfant. Essayez de ne pas bouger... Je passais par là, je vous emmène à Valenciennes.

Elle allait continuer ses explications lorsque la jeune fille s'écria d'une voix visiblement inquiète : Mon coffret ! Où est mon coffret ? Léalie tenta de l'apaiser immédiatement. Ce coffret avait visiblement grande valeur aux yeux Krystel.

N'ayez crainte, Melusine notre herboriste nous suit sur votre cheval, c'est elle qui vous a trouvée, sans quoi je ne sais si mon cocher vous aurait aperçue dans le fossé.... Sûrement est-ce elle qui a votre coffret...

Puis, inquiète que la jeune fille ne se tranquilise pas et essaie de bouger malgré les recommandations de Melusine, elle ajouta précipitamment.

Voulez vous que j'arrête le coche et envoie un de mes gardes vérifier ?
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Krystel_van_hoedezee
Tombée de cheval... Tombée de cheval, Krystel ? S'il était vrai qu'elle n'était pas bonne cavalière, tomber de cheval, quand même, il fallait le faire. Mais un taon, un cheval qu'on ne peut arrêter, et c'était la chute assurée. Krystel bafouilla quelques remerciements à l'adresse de la Comtesse.

Merci, Votre Grandeur. Ce coffret a une très grande valeur à mes yeux, et ce qu'il contient tout autant.

Un peu de terre, cela n'était rien pour une Comtesse. Mais aux yeux d'une si jeune fille, cela signifiait beaucoup. Trop, peut-être, pour elle. Après ces dernières semaines passées sur les routes, avec des gens infréquentables où elle en avait vu, des misères et des misérables, puis dans un très élégant salon, avec des gens qu'elle ne connaissait pas, sauf, peut-être, Sa Dame... Et encore ! Connaissait-elle vraiment sa suzeraine ?

Je ne veux cependant pas vous retarder, Votre Grandeur. Surtout si vous avez à faire à Valenciennes.

Krystel s'agita pour essayer de se redresser, mais ne fit qu'empirer le mal. Elle grimaça à nouveau de douleur et préféra couler un regard - discret - sur le ventre rond de la Comtesse.
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Zolealie
Merci, Votre Grandeur. Ce coffret a une très grande valeur à mes yeux, et ce qu'il contient tout autant

D'un cri, elle arrête net le coche. La jeune fille doit etre soignée au plus vite, mais se debattra si elle s'inquiete pour un coffret.

Cocher, halte !

Tandis qu'elle ordonne aux gardes de querir le coffret que doit porter Melusine, ou de prendre un cheval pour aller le quérir sous l'arbre ou la chute à eu lieu, et dare dare, Lealie entend la jeune fille protester et tenter de se lever. Elle se retourne vers Krystel et lève une main de mère autoritaire.

Balivernes ! Vous ne me retardez point, je n'ai rien d'autre à faire à Valenciennes que d'y habiter. Mais c'est à vous qu'il faut un medicastre d'urgence, c'est pourquoi nous n'avons point de temps à perdre.

Elle se penche sur la jeune fille, l'aide à s'installer et lui retire une meche du front avec tendresse, et lui parle d'un ton plus doux.

Allons... tranquilisez vous, arretez d'essayer de bouger, ils vous le ramènent, votre précieux coffret... Je vous en donne ma parole. Je vous emmene à Valenciennes, vous en partirez quand vous pourrez marcher sans hurler de douleur.

Léalie repère le regard de Krystele et pour la distraire, lui parle de l'enfant qu'elle attend, des noms qu'elle pense lui donner.... Jusqu'à ce qu'enfin, l'un des gardes revienne, essouflé, porteur d'un coffret qu'il remet à la comtesse. Immediatement celle-ci le pose sur la banquette à coté d'elle, sous le nez de Krystel. Que pouvait-il y avoir dans ce fameux coffret pour que la jeune fille oublie la gravité de sa blessure, elle eut bien aimé le savoir.... Mais l'urgence etait de la calmer et l'emmener en sécurité.

Voyez ? Tout est arrangé. Maintenant il nous faut soigner ce bras avant que la gangrène ne s'en empare.

Fouette, Cocher !

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Krystel_van_hoedezee
Paroles et gestes autoritaires suffirent à arrêter le coche. La Comtesse donna des ordres, fit taire les récriminations de la jeune fille en lui signifiant qu'elle avait besoin de soins. Krystel hocha la tête. Pendant les recherches, qui ne durèrent pas bien longtemps, la Comtesse lui parla de l'enfant qu'elle portait, du nom qu'elle lui donnerait. La Secrétaire d'Etat sourit. Et envia, peut-être, cet enfant qui connaitrait les joies de la famille. Mais il n'était guère le moment de se plaindre de certaines contrariétés... familiales, car bientôt, gardes et coffret apparurent. Krystel poussa un cri de joie et caressa le bois en soupirant de soulagement. Le coffret était miraculeusement intact. Le coche repartit alors de plus belle.

Je vous remercie, Votre Grandeur. Ce coffre ne contient qu'un peu de terre, mais c'est la mienne.

Un cahot de la route lui tira une nouvelle grimace de douleur. Si c'était ça, le Paradis !

Je reviens de Menessaire, où Son Altesse me fit ce cadeau.

Nouveau cahot, nouvelle grimace. Elle aurait bien aimé s'installer plus confortablement, mais avec ce bras... c'était chose impossible. Elle attendit donc patiemment le bout de la route. Et, qui sait ? La fin de ses souffrances.
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Zolealie
Aristote soit loué, la donzelle parle de façon cohérente, sa tete n'a pas dû cogner trop fort... La Comtesse sourit à Krystel. Elle sait ce qu'être attaché à une terre signifie. Voyant la jeune fille grimacer de douleur elle tente de la rassurer.

Vous n'avez point chuté bien loin de Valenciennes, damoiselle. J'en aperçois déjà les tours, et votre épreuve sera bientot finie. Ah mais cette banquette dure comme le bois ne vous aide guère ! Permettez ?

Et sans attendre qu'on le lui permette, parce qu'une maman est une maman et qu'une jeune fille blessée attise tous ses instincts, elle tend les bras, redresse doucement la jeune fille par les épaules et s'assit lourdement à ses cotés, là ou sa tête était posée auparavant. Réprimant un petit grognement d'effort, elle se tourne de trois-quart face, le dos calé entre la banquette et la paroi du coche, attire krystel contre elle, pose délicatement le bras blessé sur le son ventre rebondi, et tapote la peau juste au dessus de sa poitrine, invitant la jeune fille à y poser la tête.

N'essayez même pas de me dire que vous n'osieriez pas, damoiselle, ou je serais capable de penser que je ne suis pas confortable, ajoute-t-elle dans un sourire.

Allons, nous sommes presque arrivées, courage... Contez moi donc quel cadeau vous fit son Altesse pour passer le temps !

Elle écoute le récit de la jeune fille, bougeant le moins possible, essayant d'absorber pour elle les cahots de la route. A peine la jeune fille a-t-elle fini son récit que le coche entre dans la cour du Chateau.
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Melusine34
Le carrosse s’était enfin élancé, Mélusine suivant derrière. Elle n’avait que trop peu l’occasion de monter a cheval et ne boudait pas son plaisir ! L’animal racé était doux quoiqu’un peu têtu. Bien droite dans ses étriers elle aurait presque râlé que tout ceci n’ait été rendu possible que par ces circonstances douloureuses … elle aurait bien galopé plus vite et poussé sa monture à travers champs juste pour le plaisir de libérer un peu icelle et de la sentir galoper librement. Mais c’était pas vraiment le moment et le coche même pressé avançait somme toute lentement. Lentement oui… mais de là à s’arrêter… un valet de pied appelé a la fenêtre s’avança vers la jeune femme avant qu’icelle n’aille elle-même voir de quoi il retournait.


Un coffre ? –se penchant en arrière pour regarder dans les fontes- Un coffre non mais un coffret oui. Tenez allez voir si c’est bien de cela dont il s’agit. Visiblement ce devait être ça puisque l’on se remit en route. Le château n’était plus loin à présent, on voyait nettement son allée principale, encore caché derrière les arbres la maison était toute proche.


Mentalement Mélusine se remémora tout ce dont elle aurait besoin : du souci … ou a défaut de l’arnica pour prévenir d’un hématome, de l’aubépine alliée a de la passiflore de la passiflore et de l’écorce de peuplier ; le tout en infusion pour calmer les douleurs qui nécessairement se feront sentir une fois le membre remis en place ; puis une attèle et un foulard. Rien de bien compliqué finalement sauf que… sauf que elle ignorait totalement si la comtesse avait ce genre de chose… un mortier elle en trouverait un sans doute a la cuisine mais le reste… Non elle allait pas avoir le choix elle devait tourner bride pour quérir le nécessaire.


Elle ramena sa monture a la hauteur de la fenêtre et avisant Dame Léalie aux côtés de la jeune fille elle ne put réprimer un doux sourire attendri par la scène peu conventionnelle mais au combien maternelle.



Dames, je vais devoir rebrousser chemin pour quérir mon nécessaire. Si vous le permettez je garde le cheval le temps de la course ; je serais plus rapide ainsi. Je ne pense pas que le mal soit trop grand : l’épaule semble démise et le poignet cassé. Je fais aussi vite que possible.
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Krystel_van_hoedezee
La Comtesse la prit dans ses bras pour servir de coussin à Krystel. De coussin ? La jeune fille allait protester, mais elle ne put refuser pareille offre. Elle posa donc la tête juste au-dessus de la poitrine de la Comtesse, et se mit à raconter ses aventures en Bourgogne. Ou plutôt, la soirée à Menessaire. L'arrivée au château, l'accueil fait par Son Altesse à ses invités, le vin servi, les échanges à vifs, si typiquement bourguignons. Le jeune homme aussi, qui lui offrit un "Iceberg" qui lui glaça le sang. Et puis... l'appel de Son Altesse, les échanges des serments, le coffret, portant l'inscription des noms et des fiefs. La jeune fille caressa les inscriptions de son coffret d'un oeil attendri.

Gravées par ma suzeraine.

Krystel ne se lassait pas de contempler pareille oeuvre, qui lui rappelait un coffre à secrets, offert en d'autres temps, à d'autres personnes, et qui depuis était devenu le sien.

Paradis... C'est un nom charmant.

Le coche entrait déjà dans la cour du Château. La jeune fille releva la tête et ne parvint qu'à transpirer davantage et souffrir un peu plus. Elle serra les dents et parvint à s'asseoir. Puis, de sa main valide, elle fouilla dans ses jupons et en sortit un fin mouchoir qu'elle utilisa pour s'éponger le front.

Seigneur, qu'il fait chaud !
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Zolealie
Léalie sourit à Mélusine.

Bien sûr, filez vite ! Je fais appeler le médicastre dès nostre arrivée. Merci pour tout ! s'ecria-t-elle alors que la jeune femme s'eloignait déjà au galop.

La jeune Krystel lui conta alors de façon fort plaisante son séjour chez la princesse...

Paradis... C'est un nom charmant.

Léalie avait écouté avec intérêt le récit de la jeune fille, oubliant presque la situation précaire dans laquelle elles se trouvaient. Paradis. Le nom lui allait comme un gant, et ne manquerait point de faire l'objet de bien des jeux de mots de la part de ses prétendants.

Enfin la cour du Château. Léalie sortit de sa rêverie et soupira de soulagement.


Eh bien, Dame de Paradis, vous voilà presque au bout de vos peines.

Elle attendit que les gardes aient soulevés la jeune Dame, non sans arracher à jeune fille quelques grimaces de douleur, puis se pencha hors du coche.

Toinette ! Qu'on emmène cette jeune Dame dans la chambre bleue, au plus vite ! Et faites quérir la Vicomtesse de la Motte aux Bois sans tarder, je vous prie !

Elle attendit qu'on l'aide à descendre, suivit les gardes à la chambre Bleue, chassa tout le monde sauf une femme de chambre et entreprit de débarasser la jeune femme de ses vetements déchirés. Nettoyer la plaie etait le plus urgent, et si elle n'etait point aussi douée que Rosa, ses études en médecine etaient suffisamment avancées pour commencer le travail.

Dame Rosa sera là bientot... Soyez sans crainte, sourit-elle à la jeune femme, grimaçant par reflexe chaque fois qu'elle faisait mal à la jeune fille en nettoyant la plaie.
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Krystel_van_hoedezee
La suite se passa comme sur un nuage, mais un nuage bien épais, qui ne pouvait effacer la douleur et la sueur. On l'aida à sortir du coche, on l'emmena dans une chambre dite "Bleue" et qui l'était (bleue). Grimaçant de douleur, la jeune fille fut néanmoins confortablement installée. On lui ôta ses vêtements déchirés, et la Comtesse commença à lui nettoyer le bras, ou plutôt l'horrible plaie que la jeune fille voyait à peine.

Dame Rosa sera là bientôt... Soyez sans crainte.

Non, Krystel ne craignait plus rien. On avait déjà commencé à la soigner, et puis, elle avait la certitude que le pire était derrière elle. Plus de brigands pour la retenir, plus personne pour la faire souffrir. Sans cette douleur au bras, elle aurait été bien. La jeune fille poussa un soupir et grimaça à nouveau. La Comtesse était douce, mais elle ne pouvait faire grand-chose contre la douleur. Aussi, Krystel fit contre mauvaise fortune bon coeur, et attendit patiemment l'arrivée de la Vicomtesse. Vicomtesse qui portait également enfançon. Cette pensée fit légèrement sourire la jeune pucelle. Après avoir manqué périr de la main de brigands imbéciles et chuté bêtement dans un fossé, dans quelle nouvelle aventure le Très-Haut l'avait-elle fourré ?


Je ne crains plus rien, Votre Grandeur. Puisqu'il n'y a rien à craindre.

C'est pas qu'elle était certaine de ne rien craindre, mais hormis quelques boissons saumâtres à avaler et des soins carabinés à supporter, que pourrait-il lui arriver de bien grave ?
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