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[RP]Retour et conséquences

Zolealie
Je ne crains plus rien, Votre Grandeur. Puisqu'il n'y a rien à craindre.

Léalie répond à cela par un sourire légèrement crispé. La gangrène est à craindre, toujours. Seulement cela, il ne faut surtout pas le dire à la jeune Dame. Son calme est sa meilleure arme.

La plaie nettoyée, elle s'installe au chevet de la jeune fille, fait monter une collation pour elles deux, et attend patiemment l'arrivée de Rosa.

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Rosa
La Blonde fut mandée au Château de Valenciennes, où ses soins étaient requis. Sans tarder, elle prit ses affaires et s'en fut, le coche brinqueballant. Les cahots étaient nombreux et désagréables. Rosa tempêta sur le mauvais entretien des routes et à peine arrivée s'enquit de qui avait besoin de ses soins.

Toinette lui indiqua la pièce bleue dans laquelle la jeune dame Van Hoedzee avait le bras en fort mauvaise posture. Rosa y entra, jeta un coup d'oeil sur la chambre (vraiment bleue), puis sur ses occupantes. Elle y vit une Léalie, l'air préoccupée et celui, plus serein de la jeune dame.


Bonjour mes Dames, que puis-je pour vous? dit-elle en commençant d'examiner le bras qu'on lui tendait.

Pas joli tout ça, dites-moi, c'est votre cavalier de bal qui vous a fait cela? Si oui, il faudra que je lui dise deux mots...

Rosa sourit tout en donnant un linge à mordre à la jeune fille et sans lui laisser le temps de réaliser quoi que ce soit... elle lui redressa le membre d'un coup sec. La douleur était une des pires choses dans ces cas. Heureusement la cassure était nette et il y avait de bonnes chances qu'elle se remette correctement. Cependant, rien n'était assuré...il y avait toujours des risques d'infection, de gangrène. Heureusement la plaie avait été soignée avant, mais il faudra souvent oindre la blessure d'une décoction désinfectante. Elle plaça une attelle et un bandage.

Bon, rien de grave, cependant il faudra changer souvent le bandage, afin de vérifier la plaie, le bras sera enflé quelques temps. Si vous sentez une douleur lancinante ou inhabituelle, ou une odeur incommodante, prévenez-moi immédiatement. Par ailleurs Melusine pourra certainement vous indiquer des potions pour la douleur et qui pourraient prévenir d'une infection.
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Melusine34
De retour chez elle, Mélusine prépara dans un petit sac une tisane contre la douleur dedans elle pila une mesure d’écorce de peuplier pour deux d’aubépine et pour plus d’efficacité ajouta aussi deux mesures de passiflore. Tout cela en infusion deux ou trois fois par jour apaisera les élancements de ses muscles maltraités durant la chute. Pour plus de sureté elle glissa aussi dans le panier un petit pot de grés empli de baume a base d’arnica … baume qui malgré son odeur peu engageante faisait miracle contre les hématomes.

S’apprêtant à partir elle ferma sa maisonnette, et remonta a cheval. Elle allait s’élancer quand une voix chevrotante la coupa dans son élan.



Mmmmm …. Mmmmaaaa…. Mmmmmmaaaaddddeeemmm….Maaademmmmmoiselllle


La brune regarda autour d’elle d’où pouvait provenir cette voix hésitante avant que de poser les yeux sur un vieillard arcbouté sur sa canne.


Ben m’sieur Stotteraar qu’est ce que vous faites dehors par c’tte heure ? Erf voilà qui l’arrangeait guère elle était attendue par la comtesse et la médicastre ; elle ne pouvait se permettre de tarder de trop mais d’un autre côté laisser un vieil homme dans le désarrois l’ennuyait fort. D’autant que celui-ci elle le connaissait bien, il ne venait pas par hasard en général et jamais s’il n’y était contraint par un souci de conséquence. Que faire ?


Ce fut Fifi qui la tira d’embarras. Elle descendit de cheval et héla le gamin. En un mot et d’une jolie pièce dorée déposée dans le creux de sa main elle lui expliqua qu’il devait au plus vite se rendre au château de Valencienne remette le panier a la vicomtesse d’Harlegnan ainsi qu’un petit mot d’excuse et de recommandations de la main de la jeune femme.


Decidement c’était pas sa soirée… la voilà qui allait devoir s'armer de patience pour tenter de comprendre ce qui pouvait tracasser un bègue à l'heure du souper, trouver une place à l'herbage pour le cheval de la jeune demoiselle puis envoyer un courrier pour s'assurer de la bonne réception du colis au château.... elle était pas couchée



Bon a nous deux père Stotteraar, qu’est ce qui va pas ?
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Krystel_van_hoedezee
La Belle Blonde entra alors dans la Chambre bleue.

Bonjour mes Dames, que puis-je pour vous?

Elle en avait de bonnes, la vicomtesse ? Ce qu'elle pouvait faire ? Ben...

Pas joli tout ça, dites-moi, c'est votre cavalier de bal qui vous a fait cela? Si oui, il faudra que je lui dise deux mots...

Krystel sourit, puis mordit au linge qu'on lui tendait et...


Aouïlle !

La Vicomtesse venait de lui remettre le bras, mais quelle souffrance, quelle douleur lancinante ! La jeune fille suait à grosses gouttes, pire qu'après avoir distillé un tonnelet d'eau de maïs. Elle put néanmoins saisir les explications de son infirmière, un pâle sourire aux lèvres. La gangrène était sans doute la pire chose à redouter. Mais on n'en était pas encore à lui couper un bras. Heureusement. Merci, Seigneur !

Je vous remercie, Vicomtesse, pour ces soins énergiques.
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Zolealie
Bon, rien de grave, cependant il faudra changer souvent le bandage, afin de vérifier la plaie...

Léalie grimaça au cri de la jeune fille, puis sourit à Rosa.

Je me charge sans souci de changer son bandage, mon amie. Je ne suis point encore médicastre, mais garder une plaie propre, je sais faire, et les baumes de Mélusine sont forts efficaces. Enfin, si la Dame de Paradis accepte de rester quelques jours sous mon toit, ajouta-t-elle avec un sourire à Krystel. Je pense que ce serait plus raisonnable. Je ne puis faire le voyage jusqu'à Ath tous les jours, et votre plaie doit etre surveillée. Si vous restez ici j'enverrai quérire vos effets, bien entendu...
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Krystel_van_hoedezee
Malgré la douleur, encore bien vive, Krystel put esquisser un pâle sourire.

Votre Grandeur, je vous remercie de vos bontés. Il est vrai que nous n'avons guère de médicastres à Ath. Des tisserands, un meunier, des serfs, mais pas le moindre médicastre. La jeune fille se redressa et parvint à incliner la tête. J'accepte votre hospitalité, si cela ne vous cause aucun souci.

La jeune fille coula un regard sur le ventre de la future mère.

Certains évènements vous obligent à un minimum... d'organisation. Je ne voudrais pas vous gêner dans certains préparatifs.

Elle n'osait pas le dire, mais elle n'avait pas envie d'être la cause d'un accouchement inopiné.
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Krystel_van_hoedezee
Dans la volonté de ne pas laisser Léalie enceinte trois mois IRL après l'accouchement RP , j'avance un peu. Avec toutes mes excuses. Si vous vouliez faire une transition, pas d'soucis.


Un peu plus tard, beaucoup plus tard en fait... Alors qu'elle s'ennuyait ferme (passer de l'agitation permanente au repos forcé, sans transition, n'était pas chose aisée), elle décida d'écrire une lettre à son père. Elle n'espérait pas de réponse, non. Elle voulait juste lui donner de ses nouvelles. Parce qu'elle était sa fille et que c'était, croyait-elle, son devoir de montrer qu'elle était encore de ce monde.

Citation:
Père, le bonjour.

Il y a bien longtemps que je n'ai eu de vos nouvelles, aussi suis-je inquiète pour votre santé. Vous portez-vous bien ?

Si je prends la peine, en ce jour de septembre, de vous écrire quelques lignes, c'est d'abord pour vous rassurer : je vais bien. Certes, je suis tombée de cheval, certes, mon bras en a pâti et je me trouve obligée de me reposer. Mais ce repos forcé n'est pas un mal, quand il me permet d'écrire à mon père.

Ainsi donc, voilà de mes nouvelles, au cas où Nounou ne vous aurait rien dit (ce qui est fort probable, d'ailleurs). Je me suis absentée quelques temps, et ce, indépendamment de ma volonté. J'ai même dû aller jusqu'en Bourgogne, où, tenant une promesse qu'elle m'avait faite, Son Altesse me fit sa vassale et dame de Paradis. C'est en revenant de Menessaire que je suis tombée de cheval. Il faudra sans doute que j'apprenne un jour à monter correctement. Mais pas dans l'immédiat, l'état de mon bras ne me le permet pas.

Lorsque je pourrai à nouveau me déplacer, ce sera pour venir, une dernière fois, à Dunkerque. Il est évident que je n'ai plus l'intention d'y résider. Dunkerque, c'est fini pour moi. C'est une page qui se tourne, sans regrets. Malheureusement.

A bientôt donc, si nous nous croisons.

Votre fille,
Krystel.

A Valenciennes, le 3 septembre 1457.

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