[RP]Quant un maire mange le sol !

[A l'extérieur de la ville tard cette nuit]

Fl0rentin avait quitter son bureau, il était anxieux car ce soir il devait aller se battre. Même si il ne voulait pas le montrer il était nerveux. Il avait l'habitude de combattre mais cette fois ci c'était différent car là c'est lui qui l'avait choisis et cette fois ci, contrairement à d'habitude il n'était pas là pour tuer mais quand même.

Le jeune homme quitta la ville et se rendit tout droit à la lice qui se trouvait juste à coté quand il arriva, il ne trouva personne. Il était donc le premier, il avança au centre et regarda autour de lui. Le ciel était dégagée, la lune éclairé légèrement le terrain . La lice avait été construite il y a quelques mois et il y avait eu seulement un duel mais cette nuit à un autre va venir à s'ajouter à la lice.

Son cœur battait de plus en plus vite, l'anxiété l'envahissait, il respira un grand coup. Fallait être prêt !

Fl0rentin sortit son épée et la regarda un instant ça faisait longtemps qu'il ne s'en était pas servi et il espérait que son manque d'entrainement des derniers jours de lui fera pas défaut ce soir.

Avec le bout de son épée il dessina sur le sable, tout en jetant des regards autour de lui. Bon sens qu'est ce qu'il fou ?!

Il devait gagner ce duel pour la simple et bonne raison que Fl0rentin ne supportait pas les échecs.

L'obscurité avait déjà envahi la ville quand Burrich, accompagnée de Delhie qui s'accrochait fébrilement à son bras, se dirigèrent vers la lumière des torches plantées dans le sol encerclant l'arène de duel. Il se défit de l'emprise de sa fiancée inquiète d'un baiser pour ensuite s'approcher de la corde qui bordait le terrain ensablé, retirant sa cape.
Il fixa son adversaire tout en nouant sa chevelure broussailleuse en une courte queue de cheval, un sourire amusé aux lèvres pour cacher l'agitation qui le torturait avant chaque combat.

Alors l'ami, tu dessines les plans d'ton cercueil?! Moi à ta place, je m'occuperai d'la suite et j'prierai...

Cette phrase sonnait la fin des provocations, le duel était devenu inévitable et Burrich imprima son empreinte dans le sable en allant rejoindre son adversaire, restant à une distance respectable pour dégainer son épée.

Sans quitter Florentin des yeux il se surpris à espérer que la pluie ne se mette pas à tomber comme la dernière fois et n'éteigne point les torches qui différenciaient son adversaire d'une vague silhouette dans la nuit. Le ciel dégagé le rassura, la visibilité était bonne et il leva son bouclier à hauteur de buste en se mettant en garde.

Les gens s'amassaient petit à petit autour de l'arène, attendant la première goutte de sang. Malgré son émoi, Burrich jubilait intérieurement de se trouver là il aimait être, au coeur des combats. Un dernier regard pour rassurer sa fiancée au visage crispé par l'angoisse avant d'attaquer les hostilités.

Après quelques minutes d'attente son adversaire arriva enfin. Il s'avança vers le centre de lice. Burrich retira sa cape et noua sa chevelure en une queue de cheval. Puis toujours sur le même ton moqueur du matin il lui lança.

Alors l'ami, tu dessines les plans d'ton cercueil?! Moi à ta place, je m'occuperai d'la suite et j'prierai...
Toujours le mot pour rire à ce que je vois, profitez en car ça risque de pas durer

Les provocations linguistique allez bientôt prendre fin, pour laisser place au combat. Maintenant ce n'était plus le moment de jacasser il fallait y aller.

Fl0rentin ramassa son bouclier et le prit dans sa main gauche et demain l'autre main il tenait son épée. Il fit quelques moulinés pour s'échauffer le poignée. Les deux hommes étaient au centre de la lice et se regardait toujours droit dans les yeux. Un certain plaisir envahissait le jeune homme, il avait beau être maire mais c'était avant tout un homme prés à combattre. Depuis toujours il avait adoré l'action.

Fl0rentin fit quelques pas de coté, Burrich suivit le même mouvement, il se regardaient toujours. Tout était calme chacun attendait le bon moment pour attaquer. Tout à coup burrich fit un pas un avant en sa direction et....

Depuis le temps, Delhie était habituée à cette drôle de sensation qui s’emparait d’elle a chacun des combat de Burrich. Un mélange de fierté, d’excitation mais aussi d’angoisse qu primait sur le reste. L’angoisse était si forte qu’elle l’empêchait de profiter du combat comme elle aurait pu le faire si aucun des adversaires n’avait été son futur époux.

A l’écart des combattants, au milieu de la petite foule que se regroupait pour assister au spectacle, Delhie observait son fiancé et le maire se jauger du regard, prêt à se jeter l'un sur l’autre au moindre mouvement. La jeune femme retenait son souffle, la plus part de ses voisins aussi d’ailleurs, personne n’avait encore commencé à hurler des encouragements pour l’un ou l’autre des combattant.

Plus pour se rassurer elle même et tenter de rendre l’atmosphère un peu moins pesante, que pour commencer véritablement une conversation, elle se penchant vers la personne qui se tenait le plus près d’elle et lui lançant asses fort pour que tout le publique l’entende, histoire que chauffer un peut les habitants de la capitale

M’a l’air sympathique vot’ maire, un brave gars qui manque pas de bourses. Un vrai gascon quoi ! Dommage ….
C’est qu’il tiendra plus tellement debout quand Burrich en aura fini avec lui.

Relevant la tête en ricanant, elle eut le temps de voir Burrich charger son adversaire et se tue aussi tôt pour se concentrer sur le combat qui commençait enfin.
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Burrich défiait du regard Florentin en tournant avec lui au centre de la lice sous le regard assidu des spectateurs.
Lorsqu'il fut sur de lui, il leva sa lame avec une rapidité surprenante et l'abattit en direction de Florentin en avançant d'un pas de sa jambe d'attaque, la gauche. Ce dernier para le premier coup à l'aide de son bouclier et ne tarda pas à répliquer vivement.

Burrich dévia non sans mal les assauts du maire et se risqua à aller davantage au contact en se protégeant derrière son écu. Les coups frénétiques de son adversaire pleuvaient sur l'armature de bois qui lui servait de défense. Résistant malgré tout, Burrich tenta un coup d'estoc sur la poitrine de Florentin qui dévia sa lame dans un grand crissement et lui rendit un violent coup de bouclier au visage pour le repousser. Burrich chancela et recula d'un pas en sentant un horrible craquement à sa mâchoire.

La brute repartit rageusement à l'assaut en faisant fi de la douleur qui lui ravageait le bas du visage et cogna sa lame contre celle de son opposant, la maintenant contre celle -ci.

Fer contre fer, ils ne luttaient plus qu'à la force des épaules et Burrich parvînt à forcer Florentin à baisser sa lame vers le bas pour subitement lui décocher un coup de taille ravageur à la hanche. Burrich, s'empressant de se remettre en garde, observa son adversaire basculer sous ce dernier assaut et une tache pourpre s'étaler sur ses braies à l'endroit touché.