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[RP] Quand les Limousins s'envoient des gentillesses

Bestbuff
Fin de mandat, début de mandat, fin de mandat, début de mandat...fin de.....

Hééé oui il est venu le temps de se dire des gentillesses, fausses ou vrais, ça personne ne sait vraiment, entre les remerciements sincères de certains, ceux qui passent "tout juste" aux votes, ceux qui sont refusés mais qu'on sait pas parce que ça se dit pas.

Il est venu le temps des nouveaux membres ou anciens nouvellement remerciés au Grand Couvain, il est venu également le temps des anoblissements, ensuite viendra le temps des allégeances, vrais ou fausses, citant ou non la Comtesse légalement élue par le peuple, rouvrant l'éternel débat du "à qui qu'on prète allégeance ?", et gna et gnagna et gnagnagna...

Il est venu le temps également des "pensées" négatives qui viendront sans doute encore ternir les plafonds de la haute salle de réception du Castel de Limoges. Oui oui je dis les plafonds car chacun d'entre vous sait bien que les pensées étant des pensées, nul des personnes présentes ne pourra entendre ce que chacun cache au plus profond de son cœur (ou de son non cœur ça c'est laissé à votre jugement), ses pensées se lèveront donc dans l'air ambiant, et iront stagner tout là haut. Et toi lecteur tu bouillira (oué pouvez vérifier ça s'écrit comme ça) en lisant certaines choses, ou tu riras... ça aussi c'est laissé à ton appréciation.

Ohhh point de langue de bois entre nous chers lecteurs, nous savons tous que certains viendront ternir les cérémonies qui vont se dérouler dans quelques heures. Certains viendront crier à la magouille et au copinage, d'autres se diront que certains sont enfin remerciés pour le travail qu'ils ont fait, et regna et regnagna et re gnagnagna...

Enfin voilà, pour l'heure les préparatifs se terminent, le blason du Limousin dignement drapé sur le mur du fond, juste devant le trône Comtal actuellement vide. Les valets sont fin prêts, les tables devant recevoir les mets qui seront servis pendant la/les cérémonies dignement dressées, la prune et la bière et autres boissons bien plus nobles n'attendent que d'êtres servies aux convives qui ne tarderont pas.

La lourde porte s'ouvre doucement dans un grincement qui se répercute sur les murs de la grande salle vide ou presque. C'est l'Ex Cap, Ex Vice, nouvelle sénéchal du Limousin pour l'ADC qui entre, silhouette fluette recouverte d'une cape (comme toujours), capuchon baissé (pour une fois).

Elle remonte la pièce jusqu'au trône Comtal, vérifiant au passage que tout est comme il se doit avant l'arrivée de la Comtesse et des convives nobles ou non, Limousins pour sûr, étrangers peut être... Elle vérifie que repose sur un trépied, le coffre enfermant les colliers du Grand Couvain qui vont être distribués sous peu, juste avant la cérémonie des Anoblissement, qui précèdera celle des Allégeances. Enfin elle embrasse la scène vue du Trône, dernier regard avant de laisser les portes s’ouvrir et de s’effacer contre un mur, histoire de laisser les gens arriver tranquillement, et puis sans doute histoire aussi de se tenir, parce que faut pas dec quand même, elle est toujours convalescente la Bess.

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Ewaele
Sur le Limousin, la neige étendait peu à peu son doux manteau blanc, saupoudrant de fines paillettes argentées le paysage. Le Soleil peinait à percer dans ce ciel couvert d'épais nuages à la couleur laiteuse, mais les quelques rayons qui parvenaient à traverser illuminaient les toits de Limoges.

Avec un sourire qui allumait des étincelles malicieuses dans ses prunelles vertes, la jeune femme hochait la tête en regardant le ciel. Sous son incandescente chevelure rousse, artistiquement ramenée en chignons, on pouvait deviner des traits marqués, mais elle ne voulait rien laisser paraître. Cela faisait désormais deux semaines qu’elle était assisse de nouveau sur le trône du Limousin et elle n’avait guère eu le temps de souffler son adversaire politique n’ayant de cesse de la pousser dans un lointain retranchement… N’hésitant pas, à lui suggérer sans cesse de démissionner pour lui laisser la régence, se positionnant en grand sauveur du Comté…

L’expression de la jeune femme prit une tournure pensive, tendit qu’elle réfléchissait rapidement à la suite des événements… Debout devant le Château, son esprit fit un nouveau bon dans le temps… Tous ces sentiments qui l’emplissaient puis s'en allaient. La paix, la puissance, la haine, la beauté la force, la faiblesse… Le désir, l'envie, la peur, le bonheur, la routine, la joie, l'amitié… Les rêves, le malheur, tout s'en allaient et revenait. Tous ces gens qui l’entouraient, qui pouvaient être blessant, l’a regardaient ou pas… L’a plaignaient, l’a respectaient, l’enviaient, lui parlaient. Tant de choses à comprendre, à surprendre. Le passé, l'histoire, la mémoire. Le présent, les absents. Le futur, l'espoir, l'éphémère… Quand la tristesse de l'existence s'installait en elle… Savoir que rien n'était dit, rien n'était décidé… Tout mourrait… Tout renaissait…

Brisant le flot de ses pensées, une stridulation mélodieuse retentit dans l'air froid du matin, et une buse vint se percher sur l'épaule de la jeune Dame.
Elle fit face au château avec son oiseau et le pas trainant laissant son mantel s’ouvrir au gré de sa marche elle gravit les escaliers pour rejoindre le vestibule du bâtiment.
Elle se débarrassa et laissa apparaître des braies noires en cuir et un bustier en soie verte découvrant ses fines épaules… Elle remonta ses cuissardes et tira sur ses gants de cuir afin d’accueillir son animal sur son avant bras… C’est ainsi qu’elle se présenta devant la salle des cérémonies, ou l’huis était grande ouverte...
Cameligna
Caméligna était en train de donner du grain à ses volailles quand le petit Poissepoil, qu'on prénommait ainsi à causse de ses cheveux blondasses et poisseux, arriva en criant:

M'âme Camy, M'âme Camy, z'avons du courrier par de vous, qu'est en sceau!

La villageoise qui connaissait par trop la pensée limitée de ce brave gars lui sourit comme elle l'aurait fait à un nourisson.

Merci Poissepoil, va t'en prendre une pomme dans l'panier que j'ai laissé à l'entrée , et amène çui ci à ta drôle qui t'en fera une bonne tarte.

Cameligna posa ses yeux sur le sceau... c'est qu'le couillo c'était point trompé par une fois!...Elle regarde à droite puis à gauche, devant et derrière, c'est bien son nom, elle décachette et tente de lire avec la peur au ventre. Pour une femme de sa condition les sceaux valaient misère et ennuis.
La baronne de Saint Angel la conviait à une cérémonie dont elle ne connaissait pas grand chose sinon pour avoir ouïe dire qu'on y voyait du beau monde.

L'a dù s'tromper c'te brave Baronne, faut dire qu'avec ses ennuis de mauvaises biles....

Elle prit tout de même avis à son mari pour savoir ce qu'elle devait bien faire de tout ceci. En homme avisé et pour une fois non aviné lui dit d'aller de ce pas rendre à qui de droit la lettre en s'excusant vivement de l'avoir ouverte.
Cameligna s'habilla dans ses habits les plus cérémonieux et se présenta lettre à la main et châle sur la tête à la lourde porte de la salle de cérémonie. Elle était planté là, au seuil regardant par dessus elle les lourdes tentures et les statues à fines dorures.
Deux femmes y étaient déjà présente, dans un fol espoir elle se dit que c'était peut être une de ces nouvelles réunions entre ménagères pour trouver des solutions en ces temps de disettes à venir. Mais bon elle n'y croyait guère!!!!


Hum, ....excusez moi de vous importuner...je, j'ai, on a bien du ce tromper, je suis désolée d'avoir ouvert....c'est que vous voyez y'avait mon nom, mais j'ai rien demandé moi, j'ai pas passé d'examen...j'sais bien qu'm'on Rasta voulais qu'j'aille me faire tripouiller par le saint homme de Plessis pour qu'mon ventre s'grossisse mais j'n'ai point voulu.

Comme toujours elle parlait trop, beaucoup trop, et les personne présente la regardait maintenant avec un air qui lui fit baisser la tête, rosir les joues et tricoter ses doigts.

Arteis
Arteis, qui avait reçu une invitation de la Chancellière du Grand Couvain à se présenter au Chateau, sortit de chez lui, paré de ses plus beaux habits: hé oui il est tisserand alors il a fignolé sa tenue spécialemen.
Il ne savait pas, par contre, comment il fallait se tenir et se présenter car il n'avait jamais mis les pieds au Chateau, qu'il lui semblait inacessible.
Il prit son baton et se mit en route: Limoges n'était pas à coté et s'il voulait être à l'heure, il ne fallait pas tarder.
En chemin, il se posa pleins de questions: comment cela allait se passer? N'allait-il pas être ridicule par rapport à ces hautes gens?
De suite, il se ressaisit et pensa qu'il fallait être fier de représenter sa ville de toujours, Tulle, et qu'il allait bien y arriver.
Il accelera sa foulée.

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Kremoseu
La journée touchait a sa fin quand un pli arriva par porteur. Kremoseu connaissait le gars qui lui délivra le message pour l'avoir déjà croisé au château.

- Bonjour mon brave, v l'a que la comtesse te fais courir encore a cette heure ? .... ben j'ai l'impression que du boulot va me retomber sur le coin du nez ...

L'autre, aussi bavard qu'une carpe n'avait pipé mots ... trop pressé de rentrer chez lui ...

Mais ce n'était pas le genre de message qu'il recevait de la patronne d'habitude ... intrigué il ouvrit en vitesse pour y découvrir une invitation ... sa Capitaine, car il la verrait toujours ainsi, l'invitait au château ... la cérémonie du Grand Couvain ... reçu ... quelle drôle d'idée ... il resta planté au beau milieu de sa boucherie pendant quelque temps avant de réagir ...

Fallait surement s'habiller correctement pour ce genre de sauterie ... pas grand chose a se mettre, il se décida donc pour ses habits militaire ... un brin de toilette, histoire de se débarrasser de cette odeur de sang séché ... un tour dans la maison pour ranger quelques dossiers et le voilà parti pour le château ...

La neige ... quelle plaie ... il détestait ça ... arrivé au château ... salue des garde et longer le couloir jusqu'à la salle de réception ... mais avant tout passer par les cuisines, il y avait toujours quelques petits trucs intéressants qui trainaient et un p'tit verre de prune avant d'aller parader ne lui ferait pas de mal ... comment allait se dérouler tout ça le rendait songeur .. mais l'eau de vie allait le réchauffer et lui donner l'entrain nécessaire ...

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Nulle défaite quand on se bat avec honneur
Bestbuff
C'est la Comtesse qui fit son entrée. Bess prit quelques instant pour se reprendre, avant de la rejoindre sur le pas de la porte avec un sourire qu'elle espérait convainquant.

Oh bien sûr qu'elle était contente d'avoir "enfin" quelque chose à faire, mais rester debout à "tenter" de courrir partout était sans doute un peu prématuré.

C'était toutefois mieux que rester cloitrée dans sa chambre à attendre Aristote seul sait quoi. L'annonce des cérémonies et le fait qu'elle ait charge de l'intérim lui avait donné occasion de se remettre peu à peu au travail. Elle eut juste le temps de saluer Ewae avant de voir une jeune femme, châle sur le crâne, rougissante, une missive à la main qui se mit à déverser des propos de plus en plus incompréhensibles.


Hum... montrez moi cette missive...

Tendant la main avec un sourire, elle prit missive qui lui fut tendue, lisant celle-ci et reconnaissant son scel :

Et bien, pourtant ce courrier est trés clair, si vous êtes bien Dame Cameligna il n'y a pas d'erreur, je vous ai bien adressée cette lettre.

Sourire de la Bess, elle lui rendit le parchemin :

Entrez et prenez place, nous attendons encore du monde, vous pouvez même boire quelque chose pour vous remettre, vous semblez quelque peu décontenancée.

Nouveau sourire de l'intérimaire, oh qu'il était loin le temps ou elle tremblait rien qu'à l'idée d'entrer au Castel.

Bienvenue au Castel de Limoges Dame Cameligna.
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Johane
Invitée à la cérémonie du Grand Couvain, Johane avait secoué la tête en riant, se disant que certains étaient plus têtus qu'il n'y paraissait. Elle avait donc revêtu sa jolie robe bleue de mousseline qu'elle avait agrémentée pour l'occasion d'un liseret de satin bleu sombre aux manches et à l'encolure.

A peine entrée dans la salle de réception, elle remarqua une jeune femme en pleine conversation avec Bess. Elle crut reconnaître une jeune femme qu'elle avait croisée il y a bien longtemps à Bourganeuf lors d'un bref passage. Elle se promit d'aller lui parler dès qu'elle serait disponible.

Johane salua d'un sourire la comtesse Ewaele. Se voir en d'autres circonstances qu'autour d'une table de travail serait certainement des plus agréables et elle se réjouissait de prendre un moment de détente, après toutes ces journées de travail acharné au conseil.

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Trokinas



[Quelques temps auparavant - Bureau personnel de Trokinas]

Trokinas avait reçu la lettre d'invitation pour la cérémonie d'anoblissements, et celle qui suivrait, celle des alégeances. Il avait reçu cela directement dans son bureau. En voyant le courrier, il savait de quoi il s'agissait. Il le prit, d'une main plutot hésitante mais pas tremblante. Ce Courrier n'avait rien de dangereux en soit, mais cela était le premier pas, et comme toujours c'est celui qui compte le plus.

La lettre dans le main, le Baron se leva. Il poussa ses livres de comptabilité (la sienne) et alla se planter devant la fenètre de son bureau. Il avait les mains dans le dos, et le courrier dans la main gauche. Le Baron avait les yeux perdus dans le vague : ses réflexions étaient intenses. Au bout de 10 minutes, il ouvrit la missive et la lut. Puis il la posa sur la table. Il allait y aller...

[Chateau de Limoges]

Le Baron se présenta devant la salle, vétu de ses plus beaux atours. Il avait tout de même emmené sa canne. Bien qu'il ne boitait plus depuis plus d'une semaine, il trouvait que cet ustensile, dont le pommeau d'argent était en tête de loup, était un bien bel ajout à son costume.

Il salua le page à l'entrée de la salle, lui donna l'invitation et attendit qu'on lui donne l'autorisation d'accéder. Une fois la formalité passée, il se présenta devant la porte. Sa main se tendit alors vers la poignée de la porte, et se figea. Rien qu'un instant, comme le moment où un homme se demande si cela est une bonne idée. Comme si le Baron se rendait compte qu'il approchait du point de non retour. Cette cérémonie n'était pas cela, pas du tout. Mais dans la tête du Baron, c'était un début.

La main se referma sur la poignée, puis elle ouvrit la porte. Alors, avec une grande détermination il franchit le seuil. Il avait un pas assuré et son port était impeccable. Personne n'aurait pu dire le tourbillon émotionnel qui régnait dans cette tête... a moins que?

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Arteis
Arteis, après quelques heures de marche, voyait poindre au loin les premiers contre forts du Chateau.
Il fit une pause pour prendre des forces car la journée et la soirée risquaient de durer longtemps.
Une fois ce repas frugal avalé, il se remis en marche et quelques lieux après, il arriva au porte du Castel de Limoges.
Ce lieu était imposant et inspirait le respect. Il ne savait que faire et entra pas la porte principale;
Des gardes lui indiquèrent l'endroit ou aller et c'est avec un brin d'angoisse et d'apréhension qu'Artéis arriva dans une immense salle, richement décorée.
Quelques personnes étaient déjà présentes et il s'enquit de savoir à qui s'adresser.


- Gentes Dames, Messires, je me présente, Artéis de Tulle. Je suis enchanté de faire votre connaissance.
Pourriez-vous me renseigner sur la suite des évènements et le pourquoi de ma présence ici-même, car je suis un peu perdu.

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Trokinas


Le Baron vit un homme qu'il ne connaissait pas entrer et demander de l'aide. Alors Trokinas se dirigea vers lui, et le salua de la tête.

Bien le bonsoir, je me nomme Trokinas de Perpezac le Noir, et si je peux vous être d'une quelconque cela sera un grand plaisir. Je suppose que vous avez été convié pour devenir membre du Grand Couvain, donc il vous suffit d'attendre un peu, et la cérémonie ne saurait tarder à commencer.

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Moaan
Moaan avait participé aux votes du Grand Couvain et avait décidé d'assister à la cérémonie.
N'était plus enfuie sous tous les parchemins de la mairie, elle prit donc le chemin de Limoges en début d'après-midi.
Le vent claquait dans ses oreilles plus son cheval prenait de la vitesse, un ciel gris couvrait le Limousin, et l'air était glacial.

Arrivée, elle donna son cheval en écurie et se dirigea vers l'entrée.
Le temps de décliner son identité en quelques seconde et elle se retrouvait de l'autre côté des portes.
Moaan prit le chemin de la salle de réception, en regardant au passage si il n'y avait pas de nouvelles missives aux bureau des Tribuns.

Elle était en avance, peu de monde était présent.
Elle reconnu Johane, Ewaele et Bess au loin, à qui elle fit un grand sourire et un signe de main. Elle irait les bisouiller plus tard.
Plus proche d'elle, Trokinas et Arteis tenaient une discussion, elle s'approcha et leur fit une bise.


- Bonjour vous deux ! Comment allez-vous ?

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Nicotortue
Le Comte avait été chargé du déroulément des allégeances, en remplacement de sa bien-aimée cousine, déjà moult occupée ailleurs. Tout en recensant, rédigeant et scellant les courriers à envoyer - un véritable pensum -, il se dit que sa retraite semblait bien lointaine, d'autant plus que le devoir le rappelait à Paris, après un détour annoncé par la Touraine. Etouffant un soupir, il laissa l'un de ses valets finir de l'habiller et lui passer autour du cou le collier de Commandeur du Grand Couvain qui s'imposait, au vu du déroulement de la cérémonie imminente.
La baronne Bestbuff avait eu l'amabilité de tout organiser, ce dont il ne s'était pas plaint. Son efficacité était reconnue de presque tous et il savait que les choses seraient bien faire. Il avait juste insisté pour que les armes des détenteurs des fiefs limousins qui allaient défiler devant leur suzeraine ce soir-là soient affichées le long des murs de la salle de cérémonie.

Il quitta donc la chaleur réconfortante de son hostel, qu'il avait appris à aimer depuis sa coûteuse rénovation, pour gagner le castel comtal. Le tout engoncé dans une épaisse cape de martre et des chaufferettes diffusant tant bien que mal un peu de tiédeur dans son coche, pourtant soigneusement calfeutré pour éviter que l'air froid n'y pénètre. Le trajet jusqu'à la salle de cérémonie fut court et sans rien à noter. Le Comte pensait être l'un des premiers à arriver mais il y avait déjà quelques personnes qui faisaient le pied de grue en attendant le début des festivités. Saluant de droite et de gauche, à l'aune du rang de son vis-à-vis, il se rendit tout droit auprès de la Comtesse et de la Baronne, qu'il salua toutes deux, avant de jeter un regard circulaire sur la salle, inspectant d'un oeil fureteur le moindre recoin.
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Trokinas


Trokinas vit entrer Moaan, et lui fit un grand sourire, et un baise main.

Ravi de vous voir en ce lieu, Dame. J'ai appris que vous étiez membre des votants du Grand Couvain, et je vous félicite et vous envie. Je n'ai pas eu cet honneur. Cependant, je n'ai pas votre statut au sein de cet ordre. Je vais bien, merci. Ma jambe me fait encore quelque peu souffrir, mais rien d'important. Et vous même, comment allez vous?

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Cameligna
Caméligna se trouvait coit devant la grande et célèbre Baronne dont on racontait les histoires de guerre au coin de l'âtre des tavernes les soir d'hivers.

Merci ma dame... elle se demandait après coup ce qu'elle aurait dù dire après cette banalité et se fendit d'une révérence révérencieuse révérente pour cacher sa désapointude.

L'arrivée d'autres personnes la contraint à quitter le seuil pour laisser la place et longeant les murs se demandait encore le pourquoi du comment de ce qu'elle venait faire là.
Une femme entra dans de beaux atours, sa tête lui disait bien quelques choses mais pas dans cet acoutrement.
Elle relisait la lettre en long et de travers pour essayer de percer le mystère.

Heureusement un gentilhomme dit des choses qui la rassura quelquepeut, lui non plus ne savait pas la raison de sa présence en ce lieu prestigieux. Au moins elle se sentait moins cruche car comme dit le proverbe "tant va la cruche à l'eau qu'elle se casse", d'accord il n'y avait aucun rapport mais ce fut sa pensée sur le coup.

L'autre mon sieur parla de l'ordre du grand convent et là le coeur de Cameligna fit un bond que les lapins de garenne à côté c'était de la gniogniotte. Se pourrait-il que lorsqu' elle avait menacé de se retirer au couvent, à cause d'une dispute stupide, on l'avait prise au sérieux...voilà elle avait été reçu au grand couvent et la panique la gagna aussi surement que le soleil gagne le ciel chaque matin ou le cochon son auge.

A force de longer les murs elle buta sur le buffet mais elle n'osa rien prendre.
Moaan
Sourit au baise main de Trokinas

- Oh je vais bien merci. Un peu gelée, mais je vais bien !
Vous êtes ici depuis longtemps ?


Sourit et regarde Art

- Alors pas trop angoissé ?

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