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[RP] Quand les Limousins s'envoient des gentillesses

Arteis
Artéis, qui n'en démordrait pas, suivit Gyldas dehors.

- Gyldas, je pense qu'il serait préférable de nous rendre chez nous pour parler de tout ça.
En plus, Lenora s'occupera des enfants et nous serons plus tranquilles qu'ici.


Il commença à prendre cette direction et se retourna pour voir si Gyldas le suivait.

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Trokinas


Trokinas regarda Alcyone et faillit lacher sa canne. Bien joué, elle venait de lui asséner un sacré coup. Parler de son éventuelle future paternité à un homme était un coup pire que de lui donner un coup d'épée dans les entrailles. Mais le Baron tenta de ne rien laisser paraitre. Il se contenta de sourire, mais celui-ci était forcé. Il était simple de répondre aux attaques politiques, mais aux boutades personnelles, c'était autre chose, et le Baron ne s'y attendait pas.

Paré pour la paternité, j'en doute. En effet, ce n'est pas parce que j'ai évité à votre fille de se bruler que je suis capable d'élever un enfant, je pense que c'est largement plus compliqué que cela. De plus, avant d'être père, il me faudrait être marié, ce qui n'est pas non plus le cas. Donc franchement, j'en suis encore loin. En tout cas, cela me fait plaisir de vous voir.


Puis Arteis commença son manège avec Gyldas, et la tension dans la pièce monta d'un cran.

Le Baron sourit puis lança à Alcyone :

Et bien, cet homme est digne d'être noble, il semble être à l'origine d'un problème qui met de l'animation dans une soirée. Encore de la polémique potentielle, donc il va falloir songer à l'anoblir.

Second sens, sens caché, telles étaient les mamelles des discours de Nobles.

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Cameligna
Notre villageoise commençait à étouffer sous son châle, elle le fit glisser doucement sur ses épaules tout en ne perdant pas une miette des conversations attraper ici et là autant que celle des petites gâteries qu'elle avaient subtilisées au buffet.
Elle avait beau être mal à l'aise à cet endroit ou tout le monde semblait se connaître et s'entendre plus ou moins bien dans le murmure incessant, elle n'avait pas pu résister à cette picorée autorisée.
C'est qu'ils étaient beaux et poudrés tout ses grands dont le Limousin ne cessait de s'enorgueillir, mais elle, elle aurait préféré être en taverne une chope dans chaque main et tancer ses amis ou accueillir les vagabonds...
D'une main indépendante de sa volonté elle attrapa un verre et le bu cul sec (parce que cul mouillé il parait que ça fait mauvais genre), elle trouva que malgré le fait que c'était moins bon que le calva, ça avait le mérite de réchauffer les esprits.
Toute revigorée de ce breuvage elle en prit un autre et lança un:


A vot'santé!

Qu'elle regretta aussitôt, et se concentra de nouveau sur ses ongles décorés encore du levain du petit matin.
Bestbuff
Là ça allait un peu trop vite pour elle... d'un seul coup d'un seul plein de monde autour d'eux, Troki toujours aussi aimable, Alcyone toujours aussi enflammée, la petite Mara qui, sans doute "menée" par une personne la connaissant particulièrement bien vint non seulement lui faire la révérence et lui donner du "Baronne"... manquait plus que ça :

Dites donc demoiselle ! *sourcils froncés dans une parodie de colère* d'puis quand qu'on appel sa marraine Baronne ? c'est encore un nouveau jeu ça ?

C'est marrant comme les enfants sont d'une habileté intellectuelle de nos jours... la gamine non seulement ne sourcilla point, mais en plus afficha un sourire espiègle, apparemment ravie que la plaisanterie ait fonctionné.

Bess se pencha vers sa filleule et lui colla une bise sur la joue avant de s'accroupir pour lui prendre la main :


Tu préfères pas m'embrasser plutôt ?

Ce qui fut fait dans l'instant, avec un rire de Mara en prime. Les salutations faites, Bess se redressa, salua ceux qui s'était approchés puis se tourna vers Ewae. Echange de regard, nul besoin de parler, l'une et l'autre se comprenaient depuis longtemps sans qu'un mot soit échangé.

L'heure était venue de lancer la cérémonie, tout le monde ou presque étant là, dame Tiboulolan s'étant excusée en raison de son absence du Limousin.

L'intérimaire se dirigea vers le trône comtal, s'installant debout à côté en attendant que la Comtesse prenne place.

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Gyldas
- Gyldas, je pense qu'il serait préférable de nous rendre chez nous pour parler de tout ça.

Gyldas serra les points. C'est la première fois qu'Arteis lui tenait tête, et elle devait bien avouer que ça la déroutait un peu. Mais elle aussi avait du répondant. Elle savait ce qu'elle voulait, et aucune discussion, aucune excuse ne pouvait la faire changer d'avis pour le moment.

- Art, il est inutile que tu me répètes une énième fois ce que tu m'a dis, redis et écris. Ce ne sont pas des mots qui me feront changer d'avis. Si tu veux te racheter, agis au lieu de parler.

Elle le rattrapa sans courir et passa à côté de lui sans s'arrêter.

- De plus, tu ferais mieux de rester ici. Tu vas louper ta remise de décoration. Faudrait pas que la vedette de la soirée s'éclipse, n'est-ce pas? Ca ferait désordre.

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Ewaele
Elle avait réussit à se mettre de côté, à se faire discrète… Elle n’écoutait plus, cela faisait longtemps qu’elle n’écoutait plus… Elle entendait ou plutôt elle percevait des sons… Brusquement tiré de la torpeur ambiante, des bulles de mots jaillissaient de ci de là… hélas ! Rien à voir avec le pétillement qui fait frémir le palais, devient picotement sur la langue avant de ravir la gorge, réjouir la tête. Ces bulles qui frôlaient le tympan avant d’éclater d’un coup sec sans couleur, sans saveur, en perdant leur raison d’être…

Elle pouvait alors laisser son esprit jouer à saute mouton, se faufiler entre les trilles, esquiver le déferlement des torrents tonitruants pour atteindre en pensée les paradis mélodiques, reposants, où les notes sont miel, enveloppant de velours. Le plaisir en était difficile d’accès. Le bruit autour d’elle n’avait de cesse de faire valoir ses droits, la harcelant de sonorités en pluies cycloniques…

Oui c’était ça, pensait-elle, l’ouragan, la tornade qui enserre emporte en tourbillonnant, pas d’autre image pour résumer l’impression de ce moment, ou les degrés auditifs montaient, par paliers jusqu'à devenir vague de fond. Elle la submergeait. La force assenée, répétitive, faisait perdre, en total paradoxe, toute force au sens des mots inaudibles.

Un seul désir… Mais elle ne pouvait pas, elle se devait de prendre place, Bess avait bougé… C’était à elle de prendre place afin de donner la possibilité aux cérémonies de commencer… Elle se déplaça et se rendit devant le siège qui avait été préparé à son intention… Tête qui se tourne vers la Baronne petit signe de tête pour signifier qu’elle est prête… Puis esquisse s’un sourire naissant sur ses lèvres en regardant la salle qui se remplissait…
Arteis
En même temps qu'Arteis écoutait Gyldas, il vit la Baronne s'installer, la cérémonie allant bientôt commencer.
Etre récompensé pour service rendu pour sa ville de toujours Tulle lui paraissait être un honneur mais, au vu des évènements récents, sa vie familliale était plus importante à ses yeux.
Mais avant qu'elle ne disparaisse dans la pénombre, il eut le temps de lui adresser encore quelques mots.


- Gyldas, puisque tu n'es pas prête à écouter mes mots, je vais agir comme tu le demandes.

Avant qu'elle n'ai eu le temps de réagir, il l'attrapa par le bras pour l'attirer à lui.
Il l'embrassa et mit dans ce baiser tout l'amour qu'il ressentait pour elle.
Il la relacha.


- Voilà sans doute ce à quoi tu n' attendais pas mais c'est ma façon de te montrer à quel point je tiens à toi.
Et maintenant, je te laisse libre de ton choix.


Artéis tourna ensuite les talons pour assister à la cérémonie.

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--Elysia


Longue chevelure blonde qui pend sur ses épaules, tenue de rigeur exigée sur ces mêmes épaules, sourire aux lèvres...une jeune fille salua les gardes à l'entrée de la salle et fit son entrée parmis la foule des gens déjà assemblés. Yeux qui scutent grand ouverts la qualité des lieux et des personnes présentes, pleins de malices et de curiosité. Elle seul pourait savoir ce qui lui passait par la tête alors qu'elle se faufillait entre les gens pour aller se trouver une place dans l'assemblée.

Inclinaison de tête envers ceux qui la regardent...peut être des gens importants on sait jamais...quoi que ce vieux dans le fond semble avoir un strabisme aigu qui le fait lorgner un peu trop bas...bah...papa avait prévenu hein...détournement de tête, le menton haut, pour regarder ailleur, examiner un peu tous ces gens et leurs attitudes...c'est toujours amusant de voir comment les autres se comportent...les querelles de clochets, de voisinage, de couple, les querelles intérieures...les gens qui se rendent ridicules par leurs gestes...ceux qui le font par leurs mots. Oh et puis toutes ces farces qu'il y aurait à faire ici...non..."t'es là pour faire ton devoir un poing c'est tout...et si ça te tente tu sers le deuxième". Bah...tu parles d'un conseil...biensur que je s'rais sage...je sais me tenir quand même...même si les adultes sont franchement drôle desfois...

Le poing gauche serré sur les pants de sa robe blanche, spécialement créé pour l'occasion par son père, la jeune fille avait pris place parmis les convives, cherchant du regard une connaissance ou même un enfant de son âge pour passer le temps en attendant que ça devienne intéressant. Quoi que les enfants de son âge sont bête parfois...surtout les garçons...quoi que les filles...raa ça se vaut en fait...Elle ne connaissait pas grand monde de la haute société en fait, de ce fait elle ne s'attendait pas à voir grand monde de connu. Peut être quelques connaissances de son père qui l'aurait cotoyées...à vrai dire elle n'avait jamais vraiment aimé la compagnie des autres, plus aimé les voir vivre en restant caché à l'abri des regards, art dans lequel elle est passée experte au fil de ces petites escapades.
Bestbuff
Tout était en place, la Comtesse sur son trône, les invités présents, le Comte de Turenne également qui présiderait à sa suite pour les anoblissements et les allégeances.

Bess fit signe à un valet qui s'approcha avec le fameux petit coffre contenant les colliers.

Dames et Sires du Limousin,en ce jour certains de nos compatriotes vont être remerciés pour leur travail, leur , tel en a décidé le collège des votes du Grand Couvain.


J'en appel les personnes suivantes :

Johane, Cameligna et Arteis.

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Gyldas
Ce baiser soudain surprit tellement Gyldas qu'elle en resta bouche bée plusieurs secondes. Arteis avait déjà disparu à l'intérieur du castel alors qu'elle n'avait pas encore repris ses esprits. La stupeur fit place à la fureur et l'amertume qu'elle avait ressenties depuis le début de la soirée. Elle aurait du essuyer ce baiser d'un revers de main. Au lieu de cela, elle passa sa langue sur ses lèvres. Réalisant son geste, elle se mordit l'intérieur de la joue et s'enfuit en courant.
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Kremoseu
Cela faisait bien quatre verres de prune que Kremoseu s'accordait en compagnie d'une petite soubrette en cuisine lorsque qu'il se décida à rejoindre la salle de cérémonie ... il espérait ne pas avoir prit trop de temps, mais il est des compagnies pour lesquelles les minutes défilent sans que l'on ne s'en rende vraiment compte.

Donc reprise en hâte du chemin quitté quelques instants plus tôt, un peu d'ordre dans sa tenue et le voilà devans la porte ... que de monde ...

Une entrée discrète ... Bess et la Comtesse se trouvaient en bonne place ... d'ailleurs sa capitaine prit la parole au moment ou il se glissait dans la salle ... il y avait là le Baron Trokinas, qu'il connaissait de vue sans pourtant avoir eu l'occasion de faire mieux connaissance ... cette soirée permettrait au moins de rattraper cela ... l'homme semblait converser avec Alcyone ... il s'approcha donc pour les saluer ...


- Bonsoir Alcyone ... la baronne était ravissante, mais il préfera garder ses appréciations pour lui, les mondanités n'étant pas son fort ... et l'alcool ingurgité il y a peu risquait de lui donner plus d'entrain que ce genre de réception ne l'autorisait .... Se tournant vers l'homme à ses cotés ... bonsoir Baron, je suis ravie de vous rencontrer ... messire Kremoseu ...

Remettre sa veste en place ... un sourire ...
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Nulle défaite quand on se bat avec honneur
Johane
Gildas partie en courant, Johane n'eut pas le réflexe de la retenir ou n'avait pas réellement osé intervenir en réalité. Elle avait assez à faire avec son propre cas, sans y ajouter les problèmes des autres. Elle retourna vers la salle de réception juste au moment où Bess appelait les premières personnes qui allaient être remerciées par le comté.

J'en appelle les personnes suivantes :

Johane, Cameligna et Arteis.


Entendant les trois noms, Johane eut un sourire et murmura pour elle même
Cameligna, voila son nom ! c'est bien elle que j'avais croisé à Bourganeuf ! puis réalisant que son nom venait d'être cité, elle se mit à bégayer : oui suis là... mais... non... je ne peux pas, ce n'est pas possible... pas aujourd'hui, pas maintenant et puis... elle chercha un soutien, un regard amical, quelqu'un qui lui dise ce qu'il fallait faire en telle circonstance, elle était si perdue depuis quelques jours et Agatha qui n'était pas là... elle pensait pourtant la retrouver à cette cérémonie


plus que quelques mètres à parcourir, quelques attroupements de personnes à contourner avant de se retrouver devant Bess, quelques secondes de répit pour reprendre ses esprits, plus vraiment le temps de réfléchir, et Johane, très pâle, s'inclina devant Bess et la comtesse Ewaele, ne pouvant émettre le moindre son.
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Arteis
Une fois revenu dans la grande salle des cérémonies et assez fier de son baiser, il entendit La Baronne Bestbuff appeler des personnes qui devaient être présentes ce soir.

J'en appel les personnes suivantes :

Johane, Cameligna et Arteis.


Heinn, quoi? Moi? Il fut aussi surpris à l'appel de son nom que la fois ou il se retrouva le postérieur dans le lavoir après une soirée quelque peu arrosée en taverne.
Il s'avança en fendant la foule: que de nobles réunis alors que lui n'était qu'une simple personne.
Il arriva non loin de l'estrade puis salua La Comtesse et La Baronne.
Comme cela était impressionnant, lui qui n'avait l'habitude de voir que des moutons, du maïs et des tullistes.

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Cameligna
Caméligna faisant contre mauvais coeur bonne chair se régalait de mignardise, de vins doux et d'autres douceurs à son palet et était en train de se demander comment en apporter une dégustation à ses amis resté en son village.
Elle était en train de mettre une de ses gourmandises dans sa poche que son nom sonnant et trébuchant arriva à ses oreilles, sursautant avec l'impression d'avoir été pris en faute ses joues s'empourprèrent, le verre qu'elle tenait fermement en sa main se mit à lui échapper. Il vacilla dangereusement, déversa son contenu sur sa modeste tenue mais ne chu point car elle le rattrapa in-extrémiste avant qu'un CLING ne résonne en ce lieu.
Elle ne savait pas trop quoi faire, son strabisme convergent, sorte de légende idiote que l'on faisait courir sur elle se mit à faire des siennes. Elle sentait que l'on attendait quelques choses d'elle. La baronne la regardait d'un oeil indéfinis entre le "par Aristote!!!" et le "Oh grand dieu!" qui l'invitait à venir la voir.
Soupires et maladresses, des pardons, excusez moi! et autres rampage pour accéder au devant de la cène.
Pourvus que l'on ne soit pas 13 ...pensa la gaffeuse congénitale...

Elle regarde d'un air de détresse celle qui comme elle était là contre son gré apparemment, blanche comme quelqu'un qui vient de voir une trocalineuse des bois (bestiole absolument terrible avec des ailes et un joli petit minois qui essaye à tout prit de vous bisouiller et vous rendre béat).
Et lui murmurant aussi bas qu'elle le pouvait:


Qu'est ce qu'on va faire de nous? Est ce ainsi qu'ils font avant de nous mettre au grand couvent, ils nous gavent de bonnes choses et nous mettent ensuite au pain sec?
Johane
Artéis s’était approché et semblait bien peu à l’aise lui aussi, puis Cameligna, les joues couleur pivoine arriva à ses côtés, l’air tout à fait désespérée. En l’entendant chuchoter, Johane faillit éclater de rire. Elle se retint comme elle put et cacha difficilement son rire derrière une quinte de toux simulée. Le cocasse de la situation avait eu le mérite de la détendre et de chasser partiellement sa nervosité. Elle afficha un grand sourire qui se voulait rassurant et lui chuchota le plus doucement possible :

Vain, vain, pas ven
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